Crystal, gestionnaire correctionnelle

Voici Crystal, une gestionnaire correctionnelle au SCC. Elle raconte les réalités et les difficultés auxquelles font face les agents et gestionnaires correctionnels dans le cadre du travail acharné qu’ils accomplissent tous les jours pour protéger la population canadienne.

      
Transcription de la vidéo

Le Service. Pour le Canada.

Quand une femme marche le long d’une rangée dans un établissement pour hommes, elle vit et perçoit l’expérience différemment d’un agent correctionnel costaud, et doit donc gérer la situation différemment de celui-ci. C’est différent, mais pour moi, c’est d’autant plus gratifiant.

Crystal

  • Elle travaille au SCC depuis 15 ans
  • Elle a servi en Afghanistan dans les Forces armées canadiennes
  • Elle est fière de représenter le Canada

Bonjour. Je m’appelle Crystal, et je suis gestionnaire correctionnelle.

Je suis dans le domaine des services correctionnels depuis 15 ans. Avant ça, j’étais dans les Forces armées canadiennes. J’étais réserviste du 50e régiment d’artillerie et je suis allée en Afghanistan en 2008. Quand je suis revenue à la maison, je me suis cherché un emploi qui n’exigeait pas autant de déplacements et qui se limitait plutôt à un secteur. J’ai donc postulé au Service correctionnel du Canada et j’ai été choisie. C’était assurément à ma portée, étant donné mes antécédents et d’où je viens. Alors voilà, c’était il y a 15 ans et je ne l’ai jamais regretté.

Travailler dans une prison est très différent d’une journée à l’autre. On rentre travailler et les situations qu’on doit gérer varient. Il peut s’agir d’un conflit entre des employés, d’un détenu difficile ou encore de pigeons qui transportent de la drogue. On a géré toutes sortes de choses. Tout ce à quoi vous pourriez penser, je l’ai vu. C’est un travail fascinant et qui représente un défi dans le sens où la solution n’est pas toujours la même. Quand on arrive dans le domaine des services correctionnels et qu’un détenu nous crie après et qu’il nous traite de noms, c’est naturel de le prendre mal et de le prendre à cœur. C’est un travail difficile. On travaille auprès de personnes qui éprouvent des difficultés dans les situations prosociales, ce qui peut les rendre insultantes et parfois violentes.

Le plus grand défi est de garder son humanité malgré ces expériences. De quitter l’édifice en laissant tout ça derrière, et de ressentir de l’empathie pour ces personnes vu leurs antécédents, la façon dont elles ont été élevées ou ce qui les a menées à leur situation actuelle. J’aime la dimension humaine du domaine, que ce soient les hommes auprès desquels on travaille ou le personnel. Tout le monde a une expérience tellement différente et autre chose à apporter.

Je suis fière d’arborer le drapeau canadien sur mon épaule. Je trouve que nous représentons la compassion et l’empathie, et que nous ne sommes pas là pour punir. Nous voyons l’humanité des gens auprès desquels nous travaillons.

Le Service. Pour le Canada.

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2025-06-16