Jeff, maître-chien
Voici Jeff, maître-chien et spécialiste des fouilles en établissement à l’Établissement de Drumheller. Il travaille fort tous les jours pour protéger nos établissements et la population canadienne.
Transcription de la vidéo
Soulève-moi
Les besoins et les problèmes varient d’un établissement à l’autre. À l’Établissement de Drumheller, l’équipe de la haute direction est solidaire et très en faveur des chiens détecteurs. Nous sommes donc très motivés à faire notre travail et à trouver des solutions pour prévenir l’introduction de drogues dans l’établissement.
Un coup de patte pour les fouilles
Jeff
Maître-chien
Je m’appelle Jeff Hood. Je suis maître-chien et spécialiste des fouilles en établissement à l’Établissement de Drumheller.
L’objectif principal du programme est la répression du trafic de drogues et la prévention de leur introduction dans les établissements. S’il y a des drogues dans l’établissement, l’objectif est de les détecter et de les enlever aux délinquants autant que possible.
En général, ma journée commence vers 5 h. En me levant, je m’occupe du chien en le nourrissant et en nettoyant sa niche. Une fois au travail, on prend le temps de lire nos courriels et on se rencontre pour une réunion avec les agents du renseignement de sécurité. On discute avec eux pour savoir s’il y a des cibles potentielles à atteindre, s’il y a eu des activités liées à la circulation de drogue ou aux drones au cours de la fin de semaine, puis on meuble notre journée en fonction des renseignements reçus. On a deux séries de visites : une qui commence à 8 h 30, et une autre à 12 h 15. On fouille tous les visiteurs à leur arrivée. Donc les journées varient beaucoup. À un moment, on peut s’occuper des visiteurs, puis aller faire deux ou trois rangées de l’unité pour voir si on ne pourrait pas détecter de la drogue ou des objets interdits.
Ça fait tout juste 15 ans que je suis maître-chien, et j’ai eu quatre chiens au cours de cette période.
Tous les chiens sont différents, mais on essaie de passer sept à neuf ans avec notre chien et on travaille exclusivement avec lui.
Le gouvernement est propriétaire des chiens détecteurs, mais notre chien est notre partenaire, et on en est responsable. Quand notre chien est en congé, il reste à notre domicile. Le Service vient construire une niche dans notre cour, donc le chien est avec nous ou à notre domicile.
Le programme est relativement récent. À ses débuts, un des nouveaux maîtres-chiens est venu à notre établissement. J’ai vu ce qu’il faisait, et comme j’ai toujours aimé les chiens, le travail me semblait très intéressant. Je suis donc allé faire du bénévolat avec les maîtres-chiens. J’ai passé du temps avec eux et j’ai vu les chiens travailler. J’ai vu ce qu’ils ont fait et j’ai compris leur rôle dans l’établissement. J’étais très intéressé, donc j’ai choisi cette voie et j’ai eu la chance de me faire offrir un emploi dans le domaine.
Je crois que le meilleur aspect du travail est d’être payé pour jouer avec un chien. On est avec un chien toute la journée, donc si on aime les chiens, c’est ce qu’il y a de mieux. Le deuxième meilleur aspect est sûrement quand le chien fait son travail et qu’on trouve ce qu’on recherche. Il peut s’agir de réussir à retirer un objet à un détenu, à sortir un objet d’une cellule ou à empêcher l’introduction de drogues en interceptant un visiteur. Je crois que ce sont là les aspects les plus gratifiants du travail, car on constate le résultat de notre travail quand le chien met en pratique son dressage, et puis on intercepte et on saisit la drogue.
C’est très positif.
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