Maxime, agent correctionnel

Faites la connaissance de Maxime, un agent correctionnel. Maxime nous explique comment son travail peut être exigeant (et gratifiant) et insiste sur l’importance du professionnalisme et de la résilience.  

      
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Bonjour. Je m'appelle Maxime. Je suis agent correctionnel à l'Établissement de Cowansville. Mon travail consiste surtout à faire de la surveillance, de la sécurité, des interventions.

En étant AC-II (agent correctionnel), j'ai aussi un « case load » qui m'est attitré. J'ai des détenus à ma charge que je dois rencontrer, faire des entrevues, faire des suivis. Donc beaucoup de contacts, beaucoup de sécurité. C'est le quotidien pour le travail d'un agent de correction.

Ce qui m'a poussé à faire une carrière au Service correctionnel, c'est que ma conjointe, quand je l'ai rencontrée, son père faisait ce travail-là. Ça a piqué ma curiosité. J'étais constamment à la recherche d'un emploi où je pourrais un peu plus m'épanouir, faire ressortir mes forces de caractère.

J'avais envie de faire une différence. J'avais envie de faire un travail qui me permettrait de faire une différence. C'est ce qui m'a poussé à travailler au Service correctionnel.

Ce que c'est de travailler au quotidien avec les détenus? Ça peut sembler un peu surréaliste. On est en contact avec des gens qui ont commis des crimes, des fois des crimes un peu moins médiatisés, d'autres fois des crimes très médiatisés qui sont très connus, des crimes horribles.

On doit garder notre sang-froid, composer avec le fait que ces gens-là ont commis des gestes qu'on trouve irréparables. Mais on doit rester professionnel, puis on doit effectuer notre travail quand même jusqu'au bout. Ça peut sembler très particulier, puis c'est pas toujours évident, mais il faut faire la part des choses et faire notre travail.

Ce que j'aime de mon travail, c'est vraiment les défis, l'action, les interventions. C'est là-dedans que je me sens le plus à l'aise dans les moments critiques, dans les moments où la pression monte, où je dois faire une intervention, prendre une décision rapidement.

C'est vraiment ça que j'aime le plus : les journées où il y a des interventions, même si on veut que tout se passe bien et que personne ne soit blessé, c'est là que je peux vraiment aller chercher le meilleur de moi-même.

Si ma carrière se terminait aujourd'hui, ce que je serais le plus content d'avoir accompli c'est de rentrer sur chacun de mes corps de travail. Je me suis jamais caché. J'ai toujours été en première ligne, j'ai toujours voulu en accomplir plus. Puis intervenir dans les premiers, être toujours là pour aider les autres, les protéger, faire mon travail, puis c'est ce qui me rendrait le plus fier, puis qui me laisserait partir la tête haute.

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