Olabanji, infirmière spécialisée en santé mentale

Voici Olabanji. Elle travaille comme infirmière spécialisée en santé mentale. Elle est responsable de la gestion des consultations psychiatriques au sein d’un établissement fédéral pour femmes. Avec sincérité, elle avoue ouvertement qu’elle apprécie l’imprévu de son quotidien.

Transcription de la vidéo

Bonjour, je m'appelle Olabanji et je travaille comme infirmière en santé mentale.

En tant qu’infirmière en santé mentale ici, mon rôle est de gérer les consultations psychiatriques. Nous offrons environ six plages de consultations aux femmes. Je m’assure d’y offrir des services de santé mentale appropriés et de gérer les médicaments en temps utile. Je dois m’assurer que personne ne se sent pas bien et que les gens prennent leurs médicaments de la façon prescrite.

Il y a des jours où on va au travail et où ça ne se passe pas comme prévu. Une personne ne se sent pas bien, une personne s’automutile, une personne a été battue ou intimidée dans l’unité, un médicament doit être commandé de nouveau. Le chaos, j’aime ça parfois, vraiment. J’aime ça, car à la fin de la journée, on se sent épanoui. La plupart des jours, vous pouvez rentrer à la maison en sachant que vous avez pu aider une personne.

J’apprécie vraiment la relation que je peux établir avec les délinquantes. Je pense que la plupart de mes moments de fierté se produisent lorsqu’une personne entre, qu’elle est stressée, qu’elle a de nombreuses préoccupations, qu’elle a peur, mais qu’elle ne l’a pas encore compris. Et je pense que ça m’apporte de la joie d’être capable de parler avec elles et d’être en quelque sorte capable de les aider à résoudre leurs problèmes. Donc, nous examinons des stratégies, nous essayons de voir la situation dans son ensemble. Nous essayons de voir avec quoi nous pouvons les aider pendant qu’elles sont ici.

Pour tous ici, le but ultime est de s’assurer qu’elles vont bien. Nous assurer que ces femmes sortent, qu’elles aient une forte probabilité de rester dans la collectivité, qu’elles soient de bonnes femmes, qu’elles respectent les règles et qu’elles ne finissent pas par revenir dans le milieu correctionnel.

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