Rumali, agente correctionnelle

Voici Rumali, agente correctionnelle et membre de l’une de nos équipes d’intervention d’urgence (EIU). Elle nous parle des types de situations dans lesquelles l’EIU pourrait intervenir et des défis associés à ce travail.

      
Transcription vidéo

Le Service. Pour le Canada.

Bonjour. Je m’appelle Rumali. Je suis agente correctionnelle et je fais partie de l’équipe d’intervention en cas d’urgence (EIU).

Le travail dans une prison fédérale est particulier. Je crois qu’à certains égards, il est différent du travail de policier à l’extérieur. On a déjà une petite idée de qui sont les « malfaiteurs ». Alors au fond, on maintient l’ordre dans la prison. On a certaines routines, comme le matin, il y a le dénombrement des détenus, ensuite ils se présentent au travail, puis ils font la queue pour le repas et pour les médicaments. Les détenus adorent la routine, alors tant qu’elle est maintenue, ça se passe plutôt bien, à moins bien sûr qu’il n’y ait un incident.

Rumali

  • Agente correctionnelle CX-1
  • Membre de l’équipe d’intervention en cas d’urgence
  • Protège le pays

Pour ce qui est de l’EIU ou des CX-1 (agents correctionnels 1), je dirais qu’en général, plusieurs femmes hésitent. C’est un milieu difficile et essentiellement masculin, soit la norme dans le domaine de l’application de la loi en général. Mais tant qu’on qu’on est prête à essayer et à continuer, je crois que c’est possible.

Avec l’EIU, on intervient quand des détenus se barricadent dans leurs cellules, habituellement dans les contextes d’extractions de cellules ou d’escortes à risque élevé. C’est à ça que sert l’EIU.

Comme je suis la seule femme de l’équipe, c’est un défi parce que tous les gars sont toujours très compétitifs, et moi je suis une femme, mais je veux les suivre. C’est un défi pour moi, mais j’aime ça.

Tout le monde est très serviable. En général, en tant que CX-1 ordinaire et membre de l’EIU, je trouve que le travail d’équipe et la camaraderie présente dans le milieu des services correctionnels, c’est génial. Au bout du compte, on s’entraide, on est là l’un pour l’autre, et peu importe ce qui arrive, on sait que nos coéquipiers vont nous soutenir.

Mon aspect préféré du travail d’agente correctionnelle, c’est qu’au bout du compte, on exerce une influence positive. Les gens ne le voient pas, et croient parfois que ce n’est pas possible, mais ce l’est. Personnellement, je peux avoir une interaction avec un détenu par jour. On a toujours la possibilité d’en faire une interaction positive. Les détenus ont des programmes, du travail et des possibilités au sein de l’établissement, et je suis fière de cet aspect, et fière d’en faire partie. Je suis contente d’encourager ça et d’être un modèle pour les aider en vue de leur retour au sein de la population régulière.

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2025-07-10