Sommaire de l'évaluation de l'allocation de recrutement d'agents correctionnels (ARAC)
À propos de l’ARAC
L’ARAC a été mis en œuvre en 2019 pour obtenir de meilleurs résultats en ce qui a trait au recrutement d’agents correctionnels. Elle consiste en une somme d’argent versée pendant la troisième étape du Programme de formation correctionnelle (PFC). Le PFC est offert par l’Académie nationale de formation (ANF) du SCC aux recrues qui aspirent à devenir des agents correctionnels, intervenants de première ligne/kimisinaw/grands frères/grandes sœurs (IPL). Les recrues admissibles reçoivent une allocation de 400 $ par semaine pendant la phase d’apprentissage en classe de 14 semaines.
À propos de l'évaluation
Cette évaluation a porté sur la période d'avril 2019 à avril 2023. Elle avait pour but d’analyser la pertinence et l’efficacité de l’ARAC sous l’angle d’une analyse comparative entre les sexes plus (ACS+). Les sources d'information étaient l’analyse documentaire, des entrevues avec 22 membres du personnel du programme, l'examen de programmes de formation similaires et des données d’un sondage en ligne auprès de 308 diplômés du PFC.
Principales conclusions
- L’ARAC cadre avec les priorités du SCC, et il y a un besoin continu d’atténuer la pénurie de CX et d’IPL.
- Si on la compare à ce qui est offert dans le cadre d’autres programmes de formation similaires, l’ARAC est concurrentielle à l’échelle nationale.
- Depuis la mise en place de l’ARAC, on observe une augmentation du nombre de demandes et de recrues qui terminent la troisième étape du PFC. En revanche, les taux de réussite et d’attrition demeurent relativement stables.
- Depuis la mise en place de l’ARAC, on a observé très peu de changements dans la représentation des groupes visés par l’EE parmi les demandeurs et les personnes embauchées.
- L’ARAC a été qualifiée d’outil de recrutement efficace par certains des répondants au sondage réalisé auprès des diplômés du PFC. La plupart d’entre eux considéraient toutefois que le montant était insuffisant pour couvrir leurs dépenses.
- Le processus de versement de l’ARAC est complexe et vulnérable aux problèmes de paiement, plus particulièrement aux retards.
- Aucun processus stable et fiable pour surveiller les indicateurs de rendement clés de l’ARAC et en rendre compte n’est en place.
- Il y a des lacunes dans le suivi de la représentation des groupes visés par l’EE, aucune donnée n’ayant été recueillie pour les recrues, les libérations et les diplômés.
- Des préoccupations ont été soulevées concernant l’intégrité et la constance des données.
Recommandations
- Le commissaire adjoint, Secteur de la gestion des ressources humaines, devrait examiner les processus de paiement actuels pour l’ARAC afin de veiller à ce que les paiements versés soient réguliers, exacts et ponctuels et ainsi atteindre l’objectif qui consiste à rémunérer les recrues participant à la troisième étape du PFC à temps et avec exactitude.
- Le commissaire adjoint, Secteur de la gestion des ressources humaines, devrait continuer de surveiller l’incidence de l’ARAC sur la participation des candidats et la prise de décisions dans le cadre du recrutement et de la formation. Il devrait également envisager des occasions de bonifier l’ARAC pour réaliser l’objectif d’améliorer les résultats au chapitre du recrutement des agents correctionnels.
Le commissaire adjoint, Secteur de la gestion des ressources humaines, devrait élaborer un cadre de mesure du rendement pour l’ARAC.
Cet exercice devait comprendre un examen du modèle logique de l’ARAC, le choix d’indicateurs de rendement fiables et pertinents, la collecte et la gestion de données et le suivi des résultats. - De plus, il devrait y avoir des processus réguliers de collecte de données sur la représentation des groupes visés par l’EE et de production de rapports connexes.