Enjeux
Sur cette page :
- Initiative de transformation des services de courriel
- Regroupement des centres de données
- Cyber et sécurité de la technologie de l’information
- Communications protégés pour les bureaux régionaux des ministres
- Audits
- Téléphonie
- Réseau étendu du réseau du gouvernement du Canada
- Projet de migration des applications existantes des ordinateurs centraux
Initiative de transformation des services de courriel
Enjeu
- L’Initiative de transformation des services de courriel (ITSC) devrait être menée à terme 18 mois plus tard que prévu initialement. Il en résultera des économies réduites pour Services partagés Canada (SPC), car il faudra continuer à utiliser les systèmes de courriel en place durant cette période prolongée.
- Selon le calendrier de migration révisé pour les organisations partenaires, les migrations au nouveau service de courriel devraient se terminer en septembre 2016.
Contexte
- SPC fournit des services de courriel à ses 43 organisations partenaires, qui ont toujours utilisé 63 systèmes de courriel distincts reposant chacun sur des mesures de sécurité, des règles administratives et des technologies différentes.
- Dans le cadre de l’ITSC, SPC est en train de regrouper ces systèmes de courriel distincts en un service de courriel normalisé. Le nouveau service sera par ailleurs offert à recouvrement de coûts aux autres organisations gouvernementales.
- Le 25 juin 2013, le contrat de conception et de développement du nouveau système de courriel a été attribué à l’équipe Bell (composée de Bell Canada, de CGI Information Systems and Management Consultants Inc. et Microsoft) pour une période de sept ans, avec possibilité de prolongation d’un an. La valeur totale maximale du contrat pourrait atteindre 398 millions de dollars au cours de sa période de huit ans.
- Le système de l’ITSC est entré en service le 3 février 2015. En raison des importantes difficultés à répondre aux exigences de sécurité gouvernementales, le calendrier de mise en œuvre a été prolongé de 18 mois.
- En date du 6 octobre 2015, 24 921 comptes et 6 132 appareils BlackBerry avaient été migrés au nouveau service dans les organisations partenaires suivantes :
- Services partagés Canada
- Agence de promotion économique du Canada atlantique
- Ressources naturelles Canada
- Ministère des Finances du Canada
- Sécurité publique Canada
- Statistique Canada
- Infrastructure Canada
- Commission canadienne de sûreté nucléaire
- Diversification de l’économie de l’Ouest Canada
- Industrie Canada / Agence fédérale de développement économique pour le Sud de l’Ontario
- D’ici le 20 novembre 2015, 24 partenaires auront migré vers le nouveau service de courriel, ce qui conclura la première vague des organisations partenaires faisant la migration vers le nouveau service de courriel.
- Les migrations des organisations partenaires au nouveau service de courriel devraient se terminer en septembre 2016.
- Le budget de projet initial de SPC concernant sa contribution et ses efforts dans le cadre de la transition à un système de courriel transformé est évalué à 82,8 millions de dollars.
- Au bout du compte, les économies permanentes projetées passeront de 50 millions de dollars par année, le montant initialement prévu, à 61,1 millions de dollars par année d’ici 2020-2021, grâce à des économies supplémentaires attribuables à des coûts de fournisseur inférieurs.
Considérations stratégiques
- Le nouveau service de courriel comprendra l’intégration de caractéristiques de sécurité à jour à sa conception, à sa construction et à son fonctionnement. La nouvelle plateforme réduira les coûts, renforcera la sécurité et la protection de la vie privée et améliorera l’exécution des programmes destinés à la population et aux entreprises canadiennes en facilitant l’accès au gouvernement.
- SPC travaille étroitement avec les organisations partenaires pour assurer la migration vers le nouveau service de courriel. Il s’est avéré très difficile de prévoir des périodes de migration pour les partenaires en raison de leurs besoins opérationnels ou de donner aux organisations le temps de préparer leurs systèmes à la transition.
- Les médias se sont concentrés sur deux grands sujets d’intérêt concernant l’ITSC : les pénalités imposées à Bell Canada pour ne pas avoir respecté l’échéance initiale du 31 mars 2015 et les écarts de prix durant le processus de soumission (Ottawa Citizen, juillet 2015).
Prochaines étapes
- L’équipe de l’ITSC de SPC a travaillé étroitement avec tous les intervenants (organisations partenaires, groupes internes de SPC et l’équipe Bell) à l’établissement de plans de transition détaillés intégrés.
- L’équipe de l’ITSC de SPC communique régulièrement avec les partenaires pour annoncer des changements et des améliorations aux processus de migration. SPC coordonne par ailleurs les réunions antérieures et postérieures à la migration avec les partenaires, dont l’objet est de discuter de la communication avec les utilisateurs, des leçons apprises et des pratiques exemplaires.
Messages clés
- L’ITSC est un projet complexe prévoyant le remplacement de 63 systèmes de courriel indépendamment gérés dans 43 organisations par un système de courriel commun plus fiable, sécurisé et économique.
- Le gouvernement du Canada continue de s’employer à mettre en place le nouveau système de courriel, car celui-ci améliorera l’accès de la population canadienne aux services et aux renseignements.
Responsabilité du contenu
Responsable de programme : Don Lalonde, directeur général p.i., Services de courriel, Réseaux et utilisateurs finaux
SMA/SMAP responsable : Pankaj Sehgal, SMAP, Réseaux et appareils d’utilisateur final
Regroupement des centres de données
Enjeu
Le programme de regroupement des centres de données (RCD), un élément central du plan de transformation de Services partagés Canada (SPC), comprend de nombreuses activités interdépendantes qui visent surtout à réduire le nombre de centres de données au Canada, de plus de 500Footnote 1 à un maximum de 5 d’ici 2020, et à normaliser l’infrastructure de technologie de l’information (TI) afin de maximiser son utilisation dans toute l’administration fédérale. SPC pourra ainsi rationaliser les organisations de soutien responsables du fonctionnement de l’infrastructure de TI.
La portée du programme de RCD n’a pas changé depuis l’approbation du plan de transformation de SPC XXX. Cependant, certaines parties du programme accusent maintenant XXX sur le calendrier. Les coûts et les économies projetés sont proches des niveaux cibles, mais il faudra plus de temps que prévu pour obtenir tous les avantages attendus.
Contexte
Portée et principales activités du programme de RCD :
- établissement d’une infrastructure fondamentale, y compris des centres de données d’entreprise (CDE) modernes et une infrastructure nouvelle de TI et des réseaux nouveaux;
- mise en œuvre de services de TI d’entreprise pour les ministères et les organismes;
- migration des applications des anciens centres de données aux CDE;
- fermeture des anciens centres de données.
Les économies et les gains d’efficacité sont réalisés dans le cadre des deux dernières activités.Footnote 2,Footnote 3
Trois CDE sont maintenant fonctionnels. Les CDE de SPC seront reliés pour se soutenir l’un l’autre, et un CDE sera réservé au calcul de haute performance. Cette mesure assurera le fonctionnement continu d’applications gouvernementales importantes et s’accorde avec les pratiques exemplaires de l’industrie.
Situation des CDE :
- Le CDE de Gatineau (Québec) est entré en service en novembre 2013 et héberge actuellement des données et des applications de plusieurs ministères. Il appartient à Bell Canada et est géré par ce dernier.
- Le CDE de Borden était prêt à être utilisé en avril 2014 et est le deuxième CDE pleinement fonctionnel établi. Appartenant au gouvernement et géré par ce dernier, ce CDE est situé à la Base des Forces canadiennes de Borden, en Ontario. Il héberge lui aussi des données et des applications de plusieurs ministères. L’installation sera agrandie pour prendre en charge de plus grands volumes de données et offrir une plus grande capacité de stockage. Le processus d’approvisionnement concernant l’agrandissement a été lancé en juillet 2015, et le contrat devrait être attribué en mars 2016.
- Le CDE de Barrie est le troisième CDE pleinement fonctionnel de SPC. IBM Canada a obtenu un contrat pluriannuel en octobre 2014 pour fournir et gérer ce service à partir de son installation existante, située à Barrie (Ontario).
- Le quatrième CDE de SPC, qui se trouvera dans la région de Montréal, soutiendra l’informatique scientifique du gouvernement du Canada. XXX.
- Un cinquième CDE sera peut-être nécessaire. La nécessité de l’établir sera confirmée durant l’exercice 2016-2017.
Considérations stratégiques
- XXX.
- SPC dépend de ses ministères partenaires pour soutenir les activités de migration des applications. Dans certains cas, ces migrations demandent un effort considérable des ministères. Comme les ministères ont leurs propres besoins opérationnels, la promotion de la transformation auprès de leurs des cadres supérieurs contribuera à maintenir le rythme.
Prochaines étapes
Trois processus d’approvisionnement stratégiques sont en cours :
- PPP portant sur l’agrandissement du CDE de Borden;
- remplacement du superordinateur sur lequel repose le système de prévisions météorologiques d’Environnement Canada;
- instruments d’approvisionnement d’entreprise pour la fourniture de l’infrastructure et des services de TI.
Messages clés
- SPC rationalise ses services de TI en réduisant le nombre de centres de données de plus de 500 à au plus cinq d’ici 2020, ce qui fera passer la superficie globale des centres de données d’environ 600 000 pieds carrés à moins de 180 000 pieds carrés, soit une réduction de 70 %.
- Dans le cadre de cet exercice, SPC aidera les ministères et les organismes à effectuer la migration des applications gouvernementales, qui sont hébergées sur plus de 23 000 serveurs dont la plupart sont sous-utilisés et ont atteint la fin de leur durée de vie utile, vers 14 000 serveurs nouveaux et efficaces.
- Le regroupement des centres de données permettra de réaliser des économies d’environ 83 millions de dollars par année à compter de 2019-2020 et d’augmenter la capacité de stockage, la sécurité des réseaux et la qualité des services.
- Des économies supplémentaires de 14,5 millions de dollars ont déjà été réalisées grâce au regroupement et à la renégociation des contrats existants relatifs aux centres de données.
- SPC a fermé 60 anciens centres de données pendant la période de juin 2013 à août 2015.
Responsabilité du contenu
Gestionnaire de programme : Peter Littlefield, directeur général, Gestion de projets. Gestion des services et centres de données
SMAP/SMA responsable : Patrice Rondeau, SMAP p.i., Gestion des services et centres de données
Cyber et sécurité de la technologie de l'information
Enjeu
Les intrusions et attaques invasives des systèmes d'information du gouvernement menacent la sécurité des renseignements personnels et la capacité d'offrir des services gouvernementaux aux Canadiens et aux Canadiennes.
Contexte
- Les cyberattaques sont de plus en plus nombreuses et tentent continuellement d'infiltrer l'infrastructure des technologies de l'information (TI) du gouvernement du Canada. Les courriels sont la cible de choix pour les attaques menées par des réseaux de criminels, de terroristes ainsi que des réseaux militaires étrangers.
- Partout dans le monde, les médias rapportent quotidiennement des cyberattaques, s'attardant aux failles qui ont permis ces intrusions et aux répercussions de ces attaques sur les organisations, les entreprises, les gouvernements et les particuliers.
- Services partagés Canada (SPC) reçoit régulièrement des questions de la part de journalistes au sujet d'attaques qui ont pu se produire au gouvernement du Canada. Généralement, SPC ne confirme ni ne discute de ce type de menaces ou d'incidents, mais explique plutôt le rôle de collaboration du Ministère avec les autres ministères pour contrer les cyberattaques.
- Un exemple d'attaque invasive est celle qui s'est produite le 7 avril 2014, alors qu'une vulnérabilité en matière de sécurité de la bibliothèque de logiciels de cryptographie OpenSSL, connue comme le bogue Heartbleed, a été rendue publique. SPC a travaillé avec ses 43 organisations partenaires à la mise en œuvre de mesures d'atténuation, et a continuellement surveillé et assuré le suivi des progrès réalisés. Le bogue Heartbleed a été causé par une faille dans le logiciel OpenSSL et a touché presque tous les systèmes de TI à l'échelle planétaire.
Considérations stratégiques
- La complexité des questions de sécurité de la TI (p. ex., normes de sécurité strictes et caractère changeant des menaces contre la cybersécurité) nécessite que soient fixées des priorités pour l'ensemble du gouvernement du Canada, et que l'on établisse les attentes des partenaires et des clients à l'égard des services de SPC. Il est important de souligner que la sécurité de la TI est une responsabilité conjointe de SPC et de ses ministères partenaires. Le niveau de maturité de la sécurité de la TI de même que le niveau de dépenses varient considérablement d'un partenaire et d'un client à l'autre de SPC.
- Il est nécessaire de mettre en place un plan standard pour composer avec les incidents et les failles de sécurité, à l'échelle du gouvernement du Canada. SPC suit le plan de gestion des incidents du gouvernement du Canada et travaille de concert avec le Secrétariat du Conseil du Trésor à l'élaboration du nouveau Plan de gestion des événements de cybersecurité du gouvernement du Canada, qui sera adopté sous peu. Une fois instauré, ce plan assurera une restauration solide des systèmes à la suite d'incidents, grâce à des pratiques et à des procédures normalisées.
Prochaines étapes
- SPC poursuit son travail auprès de ses partenaires en vue de la mise en œuvre de mesures d'atténuation nécessaires pour protéger les systèmes du gouvernement ainsi que les renseignements qu'ils contiennent.
Messages clés
- Le gouvernement du Canada veille continuellement à l'amélioration de la cybersécurité au Canada, en repérant les cybermenaces et les vulnérabilités des systèmes de TI et en se préparant ou en réagissant à un éventail de cyberincidents, afin de protéger les intérêts des Canadiens et Canadiennes ainsi que ceux du Canada.
- SPC poursuit sa collaboration avec le Centre de la sécurité des télécommunications, le ministère de la Sécurité publique ainsi que d'autres ministères, de sorte que les systèmes de TI du gouvernement du Canada demeurent sécurisés en tout temps.
- Compte tenu de la menace grandissante que représentent les cyberattaques, le gouvernement du Canada a mis en place des systèmes et des outils pour surveiller, déceler, analyser les cybermenaces et y répondre.
Responsabilité du contenu
Chef de programme : Dinesh Mohan, directeur général, Gestion de la sécurité, Cybersécurité et sécurité de la TI
SMA/SMAP responsable: Raj Thuppal, SMA, Cybersécurité et sécurité de la TI
Communications protégées pour les bureaux régionaux des ministres
Enjeu
- Au fil du temps, la fiabilité et la qualité des communications vocales offertes par les systèmes téléphoniques analogiques protégés qu’utilisent depuis longtemps les ministres, les hauts fonctionnaires du gouvernement et les équipes d’intervention en cas d’incidents informatiques se sont détériorées.
- Les communications protégées pour les bureaux régionaux des ministres (BRM) constituent une priorité pour le Bureau du Conseil privé (BCP) dans le cadre du soutien aux opérations du gouvernement et à sa transition.
Contexte
- Le 26 septembre 2014, Services partagés Canada (SPC) a entrepris une initiative visant à remplacer les téléphones analogiques chiffrés par des téléphones numériques chiffrés protégés. Les nouveaux téléphones sont des vIPer, de General Dynamics.
- L’initiative visait à effectuer une installation de vIPer dans chaque BRM et à remplacer 9 des 18 appareils terminaux sécurisés (STE) analogiques sur le pont de conférence du BCP.
- Les téléphones protégés ont été installés avec succès et ont été mis à l’essai à 21 endroits, ce qui comprend 16 téléphones dans les BRM.
Considérations stratégiques
- Les communications protégées représentent un instrument stratégique et opérationnel clé pour le gouvernement du Canada. Toutefois, la fiabilité des anciens équipements laisse à désirer. Les connaissances organisationnelles de la nouvelle technologie et de son déploiement au sein du gouvernement du Canada sont incomplètes à ce stade, et SPC assume un rôle de leadership dans ce dossier, relativement à la conception et à la mise en œuvre de la première partie de la solution des communications protégées pour le gouvernement du Canada.
- Le besoin en communications classifiées, notamment aux fins de la cybercoordination et des discussions au Cabinet, est considérable. D’ici la mise en œuvre d’une infrastructure de niveau secret à l’échelle du gouvernement, qui comprendrait une capacité de téléphonie protégée pour compléter la solution vIPer, les appareils vIPer représentent la seule technologie qui peut satisfaire à ce besoin.
Prochaines étapes
- Aider le BCP dans l’installation de 7 vIPer additionnels sur le pont du BCP à la suite de l’élection fédérale d’octobre 2015.
- Examiner les besoins en matière de suivi formulés par le BCP et déterminer la marche à suivre.
Messages clés
- SPC a effectué des travaux visant à améliorer les communications protégées dans les bureaux régionaux des ministres (BRM). Entre autres, les téléphones analogiques en place, qui manquaient de fiabilité, ont été remplacés par de nouveaux appareils numériques chiffrés fiables. Ces changements permettront d’améliorer les communications vocales et de rendre plus fiable et sûr le service offert à nos partenaires.
- Le déploiement des vIPer à l’appui des besoins ministériels dans les BRM a bénéficié d’un bon soutien et a permis la mise à jour nécessaire de l’ancien système de communications protégées.
- Pour ce qui est des autres exigences à satisfaire en matière de communications protégées, elles seront traitées dans le cadre du programme d’infrastructure secrète du gouvernement du Canada, qui vise le déploiement des capacités initiales au cours de l’exercice 2016-2017.
Responsabilité du contenu
Responsable du programme : Dinesh Mohan, directeur général, Gestion de la sécurité, Cybersécurité et sécurité de la TI
SMA/SMAP responsable : Raj Thuppal, SMA, Cybersécurité et sécurité de la TI
Audits
Enjeu
- XXX.
Contexte
- Les rapports de vérification produits par de hauts fonctionnaires du Parlement et les organismes centraux constituent d’importantes sources d’information pour les membres du Parlement et les médias. La publication de ces deux rapports peu après la rentrée parlementaire pourrait attirer l’attention sur les problèmes de longue date qui n’ont pas encore été entièrement résolus. Les communications découlant de ces deux rapports, plus particulièrement celui du BVG, porteront sur les économies réalisées par SPC, les processus de sécurité des TI et les renseignements connexes, ainsi que sur les mesures correctives qui ont déjà été prises par SPC pour mieux de rendre compte de l’atteinte des objectifs du Plan de transformation de la TI.
- Dans le cadre de ses opérations courantes, SPC envisage la production de rapports de vérification et d’évaluation continus sur ses opérations et la prestation de ses services pour les présenter aux décideurs aux fins d’assurance et faciliter la mesure du rendement.
Considérations stratégiques
- Les tactiques et les produits de communications au moment de la diffusion des rapports mettront l’accent sur l’excellence que vise SPC à l’égard d’une infrastructure de technologie de l’information (TI) modernisée économique, fiable et sécuritaire.
- À mesure de son évolution, SPC sera davantage dans la mire de plusieurs groupes d’intervenants, notamment les fournisseurs externes de services d’assurance (p. ex. le BVG, le BCG et le Commissionnaire à la protection de la vie privée), les organismes centraux (p. ex. le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada et le Bureau du Conseil privé), les partenaires et les clients, ainsi que l’industrie de la TI et d’autres instances. Les préoccupations courantes sont la prestation de services à la population canadienne, la cybersécurité, la protection des renseignements et la réalisation d’économies.
Étapes suivantes
- Les rapports de vérification devraient être déposés au début de la nouvelle session parlementaire.
- Les responsables de SPC élaboreront des produits de communication et une fiche pour la période de questions et se prépareront en vue d’une éventuelle comparution devant un comité parlementaire afin de discuter des constatations qui découlent de la vérification.
Messages clés
- SPC collabore avec ses organisations partenaires à l’échelle du gouvernement en vue de regrouper et de moderniser les systèmes de courriel, les centres de données et les réseaux. Cette transformation permettra d’assurer une infrastructure de technologie de l’information (TI) plus économique, fiable et sécuritaire afin de soutenir les opérations gouvernementales et de servir la population et les entreprises canadiennes.
- Dans le cadre de ses opérations courantes, SPC envisage la production de rapports de vérification et d’évaluation continus sur ses opérations et la prestation de ses services pour fournir des services d’assurance, faciliter la mesure du rendement et améliorer les programmes.
Responsabilité du contenu
Responsable du programme et agent responsable : Yves Genest, dirigeant principal de la vérification et de l’évaluation, Bureau de la vérification et de l’évaluation
Téléphonie
Enjeu
- La transformation des services de téléphonie (voix) met l’accent sur la migration des services téléphoniques conventionnels de bureau (lignes terrestres) à des solutions de rechange plus modernes, notamment des services de voix sur le protocole Internet (VoIP) et des services de téléphonie cellulaire. À l’appui des efforts de modernisation figurent de nombreuses activités d’amélioration de la prestation des services en vue de réduire les coûts (p. ex., l’élimination des lignes non utilisées, l’optimisation des processus au moyen de l’automatisation) et la détermination ou le renouvellement des arrangements en matière d’approvisionnement pour les entreprises afin de moderniser le processus d’établissement des prix et d’obtenir des prix avantageux.
- L’exécution de la stratégie en matière de services de téléphonie (voix) du gouvernement du Canada permettra de réaliser des économies de plus de 60 millions de dollars (XXX), d’améliorer la sécurité de l’infrastructure sous-jacente et d’accroître la fonctionnalité afin de répondre aux exigences du milieu de travail moderne.
Contexte
- La demande élevée en appareils de téléphonie et un usage intensif font augmenter les coûts globaux au-delà de la demande prévue et du budget. Les dépenses engagées par le gouvernement dans les appareils mobiles ont augmenté de façon substantielle depuis 2012. Si les coûts s’élevaient à quelque 27 millions de dollars en 2012 et devaient atteindre 32 millions de dollars en 2015, ils se chiffrent actuellement à environ 50 millions de dollars.
- La gestion des services de téléphonie (voix) est ardue en raison du nombre élevé de factures et de conventions de services individuelles. Cependant, SPC continue de réduire le nombre de factures mensuelles grâce à un regroupement accru.
- De nombreux organismes doivent relever des défis particuliers en modernisant leurs pratiques et leurs services de téléphonie, et certains partenaires hésitent toujours à passer des lignes terrestres classiques coûteuses à des technologies modernes.
- SPC a hérité de systèmes de téléphonie dotés de plus de 1300 anciens commutateurs téléphoniques de systèmes PBX et de systèmes à clés dont la plupart ont plus de 20 ans. Ils doivent être remplacés, car certains commencent à tomber en panne et les pièces de rechange se font de plus en plus rares. La plupart de ces systèmes ne seront plus pris en charge par les fabricants après 2018.
Considérations stratégiques
- Les services de téléphonie (voix) s’harmonisent avec les politiques et les directives connexes du Conseil du Trésor (p. ex., la Politique sur l’utilisation acceptable des dispositifs et des réseaux et la Politique de télétravail), outre les exigences gouvernementales en matière de saines pratiques d’administration, de responsabilisation et de gestion financière.
- Le gouvernement du Canada réduira le nombre de lignes téléphoniques en fournissant un seul appareil téléphonique par personne. À l’avenir, les personnes qui disposeront de deux appareils téléphoniques seront l’exception et non la norme.
- Les services seront fournis au moyen de mécanismes d’approvisionnement d’entreprise afin d’obtenir les meilleurs taux possible de façon à respecter les exigences et les conditions du gouvernement du Canada.
- Lors de situations d’urgence majeures, il se peut que le réseau de téléphonie mobile subisse d’importants problèmes de congestion. C’est ce qui s’est produit durant les fusillades à la Colline du Parlement en 2014. Pour atténuer ce risque, le service prioritaire sans fil de Rogers accorde aux intervenants d’urgence la priorité aux appels sortants faits au moyen d’un téléphone cellulaire. XXX.
Prochaines étapes
- SPC collaborera avec ses partenaires afin de mettre en œuvre des solutions efficaces pour mieux gérer la demande de services de téléphonie (voix) comme suit :
- en simplifiant les processus et en améliorant les outils et les capacités redditionnelles;
- en mettant en œuvre une stratégie d’établissement des prix/un cadre de frais d'utilisation en 2016, les services mobiles/cellulaires étant les premiers services visés;
- en poursuivant les efforts de réduction des coûts, notamment la gestion proactive des données, en acheminant les utilisateurs d’appareils mobiles vers des fournisseurs de services plus économiques et en éliminant les appareils et services inutilisés ou redondants;
- en faisant mieux connaître les politiques et les pratiques exemplaires régissant l’utilisation des appareils de téléphonie.
- XXX
- Mise en œuvre du renouvellement d’un mécanisme d’approvisionnement des Services cellulaires gouvernementaux (SCG), l’attribution du contrat étant prévue XXX. Par SCG, on entend le mécanisme d’approvisionnement qui offre des services cellulaires pour plus de 210 000 appareils cellulaires au sein de SPC et du gouvernement du Canada. Certains taux prévus aux contrats de services cellulaires gouvernementaux actuels sont parmi les plus faibles au pays.
Messages clés
- La transformation des lignes terrestres s’est amorcée dans le cadre de projets du Plan d’action économique (PAC) et se poursuit dans le secteur des services de télécommunications. Jusqu’à maintenant, SPC a remplacé plus de 86 000 téléphones de bureau par des téléphones IP et a retiré plus de 57 000 lignes téléphoniques traditionnelles coûteuses, ce qui lui a permis de réaliser des économies annuelles de 45 millions de dollars. De plus, SPC a établi à l’intention des employés des lignes directrices sur la fourniture d’appareils de télécommunication et sur l’utilisation acceptable des appareils cellulaires.
- Dans le cadre des projets du PAE, SPC a procédé à l’établissement d’un répertoire de tous les services et appareils téléphoniques utilisés par lui et ses organisations partenaires. Cet exercice a donné à SPC une meilleure vue d’ensemble des services actuellement utilisés dans tout le gouvernement et lui permet de valider et de regrouper des services en vue de réaliser des économies.
- SPC revoit actuellement l’ensemble des entreprises de téléphonie cellulaire et travaille avec les partenaires en matière de sécurité, y compris les premiers répondants, afin d’assurer un meilleur service pendant une crise.
- Après la transformation, soit d’ici mars 2020, les services de téléphonie modernes favoriseront la mobilité, la collaboration et appuieront les besoins opérationnels des partenaires tout en s’harmonisant avec les tendances et les normes de l’industrie.
Responsabilité du contenu
Chef du programme : Michel Fortin, directeur général, Télécommunications
SMAP/SMA responsable : Pankaj Seghal, SMA, Réseaux et utilisateurs
Réseau étendu du gouvernement du canada
Enjeu
- Les échéances de certaines migrations dans le cadre du projet de réseau étendu du réseau du gouvernement du Canada (RE du GC) ont été repoussées de deux à trois mois, d’août 2015 à octobre et novembre 2015. Ces prolongations ne visent que des produits livrables particuliers et n’ont pas d’incidence sur l’achèvement de la mise en œuvre du projet ou sur la réalisation des économies prévues d’ici la fin de l’exercice 2019‒2020.
Contexte
- Services partagés Canada (SPC) exploite 50 réseaux étendus (RE) distincts pour lui-même et pour ses ministères et organismes partenaires. Ces RE appuient les communications de plus de 377 000 utilisateurs à l’échelle nationale et internationale.
- Les services de RE du GC sont répartis en trois volets :
- Le volet 1 est le service IP national, qui fournit une connectivité réseau à plus de 3 000 sites (bâtiments et complexes) partout au Canada.
- Le volet 2 est le service national de liaison directe existant, qui fournit des circuits réservés aux technologies anciennes.
- Le volet 3 est le service international, qui fournit une collectivité à plus de 200 sites dans le monde entier en vue d’appuyer des missions du ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement, mais également celles du ministère de la Défense nationale, d’Anciens Combattants Canada et d’autres partenaires ayant une présence internationale.
- Le projet de RE du GC est actuellement à l’étape de préparation à la migration dans le cadre des volets 1 et 2. Durant cette étape, SPC collabora avec les fournisseurs pour préparer la mise en œuvre et les opérations.
- XXX.
- Après la mise en œuvre des nouveaux contrats de RE du GC, les économies brutes prévues seraient de 23,1 millions de dollars par année dès l’exercice 2020‑2021.
Considérations stratégiques
- Le projet de RE du GC a été établi pour regrouper, moderniser et simplifier les 50 RE existants pour créer un service de réseau physique unique à l’appui des opérations nationales et internationales. Ce projet entraînera une réduction de la complexité de l’infrastructure et des coûts opérationnels, uniformisera la qualité du service, augmentera la sécurité et améliorera l’exécution de programmes destinés à la population canadienne.
- Le 5 janvier 2015, deux contrats de RE du GC ont été attribués à TELUS (volet 1 et volet 2) et un a été attribué à Allstream (volet 1) pour transformer les RE du gouvernement, selon le mandat de SPC, d’ici 2020. XXX.
Prochaines étapes
- La migration est divisée en projets de service, dont trois sont définis dans un contrat.
- Les fournisseurs mettront en œuvre une gamme de sites et de migrations pilotes surtout au cours de 2015‑2016. Après la mise en œuvre, on procèdera à la migration des sites restants jusqu’à la fin de l’exercice 2019‑2020.
Principaux messages
- SPC transforme les RE du gouvernement du Canada de 50 réseaux « cloisonnés » en un réseau d’entreprise partagé et plus sécuritaire afin de réduire la complexité et d’accroître la capacité, la fiabilité et la sécurité du réseau.
- SPC compte terminer cette transformation d’ici la fin de l’exercice 2019–2020.
- La prolongation des délais de produits livrables particuliers liés à la préparation opérationnelle ne devrait pas avoir d’incidence sur l’achèvement de la mise en œuvre du projet ou sur la réalisation des économies prévues.
- SPC continue de travailler avec les fournisseurs et les partenaires de projet pour assurer une migration efficace et harmonieuse de ses partenaires et de ses clients au nouveau service de RE du GC.
- Le RE du GC entraînera des économies annuelles continues de 23,1 millions de dollars à compter de 2020-2021.
Responsabilité du contenu
Responsable de programme : Patrice Nadeau, directeur général, Réseaux de données, Réseaux et utilisateurs finaux
Responsable SMAP/SMA : Pankaj Sehgal, SMA, Réseaux et utilisateurs finaux
Projet de migration des applications existantes des ordinateurs centraux
Enjeu
- Le Projet de migration des applications existantes des ordinateurs centraux (PMAEOC) a subi des retards continuels en raison de risques et de problèmes communs à Services partagés Canada (SPC) et Emploi et Développement social Canada (EDSC). À ce jour, il est prévu que ce projet sera complété d’ici la date cible initiale, soit décembre 2016. Pourtant, si le projet accuse des retards supplémentaires, il y a un risque important pour EDSC que celui-ci continue de dépendre d’une ancienne plateforme informatique pour des logiciels essentiels au gouvernement du Canada.
- Pour atténuer ce risque, SPC et EDSC vont explorer les possibilités contractuelles afin d’assurer un service continu à la population canadienne par le biais du système d’assurance-emploi. Les migrations dans le cadre du PMAEOC risquent d’être toujours en cours au moment de l’expiration du contrat de service de l’ordinateur central actuel avec Unisys Canada Inc. en décembre 2016.
Contexte
- EDSC est en train de remplacer l’infrastructure informatique vieillissante qu’il utilise pour fournir des programmes essentiels, le régime d’assurance‑emploi, le Registre d’assurance-sociale et les numéros d’assurance-sociale.
- La plateforme informatique actuelle, réalisée en vertu d’un contrat avec Unisys Canada, prendra fin le 31 décembre 2016.
- En juin 2013, EDSC a reçu l’aval pour un projet visant à remplacer cette infrastructure de technologie de l’information (TI) vieillissante. En juin 2014, dans le sillage d’un processus concurrentiel, le contrat a été accordé à Accenture Canada. La valeur maximale du contrat est de 76,3 M$.
- En novembre 2012, SPC a commencé à travailler avec EDSC pour prendre en charge la migration de l’infrastructure de la TI.
Considérations stratégiques
- Le PMAEOC pourrait nuire à la capacité de verser des prestations aux canadiens et canadiennes, puisque le système prend en charge des logiciels essentiels. À ce titre, la continuité des services est cruciale pour garantir la continuité des services et des prestations aux canadiens et aux canadiennes.
- SPC collabore étroitement avec EDSC et Accenture, le principal fournisseur du projet, en vue de la migration des logiciels existants vers une nouvelle plateforme de TI plus moderne. En raison de défis de taille dans l’acquisition, l’installation, la configuration et les mises à l’essai, certains éléments du projet prennent plus de temps que prévu. Pourtant, grâce à une stratégie de déploiement révisée, la date de mise en œuvre n’a pas changée.
Étapes suivantes
- SPC continuera de collaborer étroitement avec Accenture, EDSC et Travaux publics et Services gouvernementaux Canada pour examiner les principaux problèmes et adopter une orientation qui permette de limiter les répercussions potentielles.
- SPC continue de fournir et de configurer les nouvelles plateformes. Une conception technique en temps opportun en vue de la restauration des systèmes après catastrophe est requise pour garantir le respect des nouvelles échéances.
- La mise en œuvre entière de l’environnement de restauration des systèmes après catastrophe est le prochain produit livrable clé, attendu entre la mi-novembre et décembre 2015.
- SPC entamera des négociations avec Unisys Canada Inc. pour confirmer les options contractuelles disponibles en vue de maintenir un service continu. Ces options pourraient servir de police d’assurance au cas où le projet accuserait d’autres retards.
Messages clés
- L’offre de services et le versement de prestations aux Canadiens et aux Canadiennes demeurent au centre des préoccupations du gouvernement du Canada, et celui-ci veille à accroître l’accès de la population canadienne aux services et à l’information.
- La résolution de problèmes techniques en temps opportun a largement retenu notre attention ces derniers mois, et des progrès considérables ont été réalisés.
Responsabilité du contenu
Responsable de programme : Peter Littlefield, directeur général, Gestion de projets, Gestion des services et des centres de données
SMAP/SMA responsable p.i. : Patrice Rondeau, Gestion des services et des centres de données