Allocution du Ministre: CANSEC 2024

Discours

Ottawa (Ontario) - Le 30 mai 2024

Le texte prononcé fait foi

Introduction

Merci de cette aimable présentation. Je remercie l'Association des industries canadiennes de défense et de sécurité de m'avoir invité à participer à la conférence de cette année.

Un merci spécial au comité de gestion de l'Association des industries canadiennes de défense et de sécurité (AICDS), et en particulier à Christyn Cianfrani, présidente et PDG, ainsi que toute l’équipe de AICDS.

Notre gouvernement attache une grande importance à la relation qu'il a avec AICDS, et il est conscient du rôle important que votre industrie joue dans la sécurité et le bien-être de notre pays.

Non seulement l'industrie de la défense du Canada est chargée de fournir les capacités nécessaires à la protection de notre population, de notre nation et de notre mode de vie, mais aussi elle est un acteur clé de notre économie et de nos industries qui contribuent à la subsistance des Canadiens et des Canadiennes.

Nous sommes déterminés à travailler en partenariat avec l'industrie et à construire notre infrastructure industrielle de défense. L'approvisionnement est l'un des moyens d'y parvenir ensemble.

L'approvisionnement militaire s’apparente parfois à un amalgame complexe d'innovation industrielle, de politiques publiques, de volonté politique, de négociations diplomatiques et de débats publics, lesquels nécessitent tous des investissements importants et la participation soutenue d'un large éventail de partenaires et de fournisseurs.

Lorsqu'il est question d'approvisionnement de défense, nous avons pour priorité de toujours nous assurer que les membres des Forces armées canadiennes ont ce qu'il leur faut pour mener à bien leurs missions.

Nous comptons sur eux pour défendre le Canada, participer aux missions de paix et de sécurité menées à l'étranger conjointement avec nos partenaires, ainsi que répondre aux situations d'urgence climatiques de plus en plus fréquentes et dévastatrices.

Dans toute la mesure du possible, nous menons des processus d'appel d'offres ouverts, équitables et transparents.

Et nous nous assurons toujours que les contrats que nous passons ont des retombées pour l'industrie de la défense du Canada.

C’est parce que le travail que vous faites permet à nos forces armées d'exceller dans leurs missions et génère des emplois bien rémunérés pour la classe moyenne dans les collectivités du pays.

Les actions du gouvernement à ce jour

Depuis 2015, nous avons, en partenariat avec votre industrie, pris des mesures pour renforcer les Forces armées canadiennes.

Ces dernières années, notre gouvernement a procédé à l'acquisition d'environ 130 aéronefs pour l'Aviation royale canadienne, dont des chasseurs F-35 et des avions Husky et P-8.

Pour ce qui est des navires, grâce à la Stratégie nationale de construction navale, nous avons relancé une industrie aujourd'hui dynamique, revitalisée et performante d’un bout à l’autre du pays.

Ce travail, à lui seul, permet de créer ou de maintenir plus de 20 000 emplois chaque année dans différents secteurs et contribue au produit intérieur brut du Canada à hauteur de 2,26 milliards de dollars par an.

Avec Seaspan sur le côte ouest et Irving du côté de l'Atlantique, nous avons établi 2 partenariats solides, durables et fructueux qui génèrent de bons emplois pour des dizaines de milliers de Canadiens et de Canadiennes de la classe moyenne, année après année.

En avril 2023, nous avons accueilli Chantier Davie comme nouveau partenaire stratégique de la nouvelle Stratégie nationale de construction navale, nous permettant ainsi de construire plus de navires plus rapidement et de générer plus de retombées économiques pour les familles de la classe moyenne au Canada et au Québec.

Les plus petits chantiers navals et de nombreux fournisseurs, dont ceux du Québec, jouent aussi un rôle de premier plan dans la Stratégie et bénéficient eux aussi de la revitalisation de l'industrie de la construction navale.

Politique de défense du Canada

Ces réalisations s’appuient sur la politique de défense exhaustive du Canada, Protection, Sécurité, Engagement, qui a été publiée en 2017.  

Aussi avant-gardiste soit-il, le document n'était pas adapté à ce qui allait arriver.

Le monde dans lequel nous vivons a bien changé depuis. Il y a un besoin réel et urgent de répondre à l'évolution rapide des menaces qui pèsent sur la sécurité internationale.

C'est pourquoi le premier ministre et le ministre de la Défense nationale ont dévoilé récemment la mise à jour de la politique de défense Notre Nord, fort et libre : Une vision renouvelée pour la défense du Canada.

Cette mise à jour de la politique de défense est assortie d'un investissement supplémentaire de 8,1 milliards de dollars sur 5 ans et de 73 milliards de dollars sur 20 ans dans les dépenses consacrées à la défense.

Hier, le ministre Blair vous a parlé de certaines des priorités du Canada concernant la défense.

Aujourd'hui, je souhaite vous parler de la mise à jour de la politique du point de vue de la réforme des approvisionnements, ainsi que donner des précisions sur quelques annonces faites récemment dans le secteur de la défense.

Réforme de l’approvisionnement de défense

Le Canada a besoin d'un système d'approvisionnement efficient et efficace qui lui permet de mieux répondre à l'évolution des menaces à la sécurité et aux besoins en capacités nouvelles.

Or, dans l'état actuel des choses, l'approvisionnement de défense peut s'avérer long et ardu. Le processus doit être simplifié.  

Dans le cadre de la mise à jour de la politique de défense, nous entreprenons un examen de l'approvisionnement de défense pour déterminer dans quelle mesure nous pouvons accélérer le processus, maintenir et renforcer la sécurité des contrats et soutenir l’infrastructure industrielle de défense du Canada, ainsi que mettre en œuvre les recommandations obtenues.

Pour réussir cette transformation, nous devrons remettre en question le statu quo à plusieurs égards.

Je sais que les responsables de mon ministère sont en étroite communication avec l'Association et d'autres acteurs de l'industrie pour discuter des améliorations qui s'imposent dans nos processus.

Nous vous avons entendus et nous prenons acte de vos commentaires.

En premier lieu, nous revoyons les règles et les règlements qui régissent les approvisionnements militaires, ainsi que les processus internes qui permettent de définir les besoins et d'approuver les projets.

Nous cherchons des façons de raccourcir les délais des grands projets d’acquisition du gouvernement. Il importe que nous soyons rigoureux, mais vu la rapidité à laquelle évolue le contexte de la sécurité dans le monde, nous ne pouvons pas nous permettre de gaspiller du temps.

Or, s'il y a une chose que j'ai apprise comme ministre de la santé pendant la pandémie, c'est que nous avons la capacité de faire pression sur le système pour qu'il donne de meilleurs résultats, plus rapidement, face à une crise internationale et à des besoins intérieurs urgents.

Nous collaborons avec vous, nos partenaires de l'industrie, afin d’apporter des changements à la façon dont nous menons les consultations auprès de l'industrie de la défense, en vue d'adopter une approche plus stratégique.

Nous allons aborder plus intelligemment la façon dont nous investissons dans l'innovation, acquérons vos innovations et les intégrons dans les capacités des Forces armées canadiennes. Car nous savons que le passage de l'innovation au produit peut s'avérer difficile.

Enfin, nous allons davantage collaborer avec nos alliés sur la façon dont nous définissons les besoins, élaborons de nouveaux équipements et de nouveaux systèmes interopérables qui renforcent notre défense commune, et en faisons l'acquisition.

Nous aiderons l'industrie canadienne à être plus compétitive sur la scène internationale, au fur et à mesure que de nouvelles possibilités se présentent dans un marché de la défense qui évolue rapidement.

À cet égard, je reviens tout juste d'une visite à Washington, ma première en tant que ministre responsable de ce portefeuille.

J'ai profité de l'occasion pour rencontrer l’ambassadrice Hillman et les représentants du Secteur de Washington de SPAC. Ce fut l'occasion de souligner le rôle important que l’ambassadrice et le Secteur jouent dans le soutien des relations entre le Canada et son partenaire commercial le plus important. Nous avons longuement parlé du caractère intégré de nos industries de la défense, et de l'avantage que le Canada et les États-Unis peuvent tirer du maintien de leur souveraineté par rapport à certaines capacités clés.

Le Secteur de Washington est chargé de gérer toutes les acquisitions que le Canada réalise dans le cadre du programme américain de ventes de matériel militaire à l'étranger.

Actuellement, il administre un portefeuille d'une valeur de 13,5 milliards de dollars américains et soutient les projets d’envergure concernant, par exemple, l'aéronef multimissions canadien, le navire de combat canadien et les aéronefs pilotés utilisés aux fins de renseignement, de surveillance et de reconnaissance.

J’ai rencontré également des représentants du gouvernement des États-Unis, ainsi que des représentants clés de l'industrie de la défense et de l'aérospatiale, comme ceux de Boeing, de Lockheed Martin, d’Arcfield et de RTX.

Ces rencontres visaient à renforcer nos liens et à faire avancer les priorités communes du Canada et des États-Unis concernant l'économie et la sécurité.

Le Canada est en bonne voie de plus que doubler ses dépenses liées à la défense par rapport aux niveaux de 2016, et tout comme nos alliés, nous devons composer avec un environnement qui exige une action rapide.

Or, une telle action n'est pas possible sans un partenariat entre notre gouvernement et votre industrie.

Retombées industrielles et technologiques

Nous sommes bien conscient de l'importance que vous avez dans un Canada fort et libre, et notre gouvernement sait à quel point vous stimulez les économies locales d'un bout à l'autre du pays.

Rien que l'an dernier, l'industrie canadienne de la défense a contribué au produit intérieur brut à hauteur de 12,6 milliards de dollars et a généré 78 000 emplois dans l'ensemble du pays.

C'est pourquoi nous continuons d'appliquer la Politique des retombées industrielles et technologiques chaque fois que nous le pouvons. Nous voulons que nos contrats soient le plus avantageux possible pour la population et l'industrie de la défense du Canada.

Au cours des 6 derniers mois seulement, nous avons annoncé plusieurs initiatives de défense clés comportant les dispositions de cette politique.

En janvier, un contrat de plus de 2 milliards de dollars a été octroyé à Bell Textron Canada Limited, de Mirabel, pour le soutien en service de la flotte active d'hélicoptères Griffon de l'Aviation royale canadienne.

Cet investissement a la capacité de créer ou maintenir plus de 1 100 emplois chaque année, ainsi que de contribuer à notre produit intérieur brut à hauteur d'au moins 125 millions de dollars par an pendant la durée du contrat.

Tout juste avant, en décembre, nous avons attribué 4 contrats totalisant une valeur de 1,68 milliard de dollars à General Dynamics Mission Systems-Canada. Ces contrats permettront d’assurer le soutien du système de commandement, de contrôle, de communication, d’informatique, de renseignement, de surveillance et de reconnaissance nécessaire à la conduite des opérations de l'Armée canadienne au pays et à l'étranger.

Ces contrats généreront près de 2 400 emplois hautement spécialisés chaque année et contribueront au produit intérieur brut à hauteur de près de 260 millions de dollars par an.

En novembre, nous avons conclu une entente pour acquérir jusqu'à 16 avions P-8 de Boeing, qui remplaceront l’appareil de patrouille maritime actuel du Canada, le CP-140 Aurora.

Nous nous sommes assurés que ce marché générerait des retombées pour l'industrie canadienne. Il pourrait contribuer au produit intérieur brut à hauteur d'au moins 358 millions de dollars par an sur une période de 10 ans, notamment grâce aux plus de 3 000 emplois créés annuellement pour l'industrie canadienne.

Au sujet de ces retombées, le promoteur a annoncé la semaine dernière un investissement de 240 millions de dollars dans la création d'une zone d'innovation en aérospatiale dans la région de Montréal. Cette zone contribuera au développement du secteur de l'aérospatiale au Québec et au Canada.

Pas plus tard qu'hier, mon collègue, le ministre Blair, a annoncé l'attribution d'un contrat de 11,2 milliards de dollars à SkyAlyne Canada Limited Partnership pour le Programme de formation du personnel navigant de l’avenir.

Le Programme pourrait créer ou maintenir 3 400 emplois et contribuer au produit intérieur brut du Canada à hauteur de 405 millions de dollars par an sur une période de 25 ans.   

Le ministre Blair a également annoncé 2 contrats en lien avec le projet de modernisation des véhicules logistiques.

Les contrats ont été attribués à la coentreprise formée par General Dynamics Land Systems-Canada et Marshall Canada. Ils pourraient créer ou maintenir 1 500 emplois et contribuer au produit intérieur brut du Canada à hauteur de 200 millions de dollars sur une période de 8 ans.

Il ne s'agit là que de quelques exemples récents, qui montrent néanmoins l'avancement concret de nos projets d’approvisionnement de défense et leur incidence tangible et positive sur les travailleurs canadiens.

La mise à jour de notre politique de défense comprend aussi plusieurs autres mesures qui généreront encore plus de retombées industrielles et technologiques pour les collectivités du Canada.

Annonces

À cet égard, j'ai le plaisir de faire 2 annonces qui permettront d’offrir plus de soutien à nos braves militaires et plus d'emplois de qualité à la population canadienne.

La première porte sur la prolongation du contrat pour le soutien en service d'un hélicoptère de sauvetage essentiel pour le Canada.

Cormorant

Le Cormorant est le principal hélicoptère de recherche et de sauvetage du Canada. Il est essentiel à la conduite des opérations de sauvetage dans les conditions géographiques et climatiques difficiles du pays.

Aujourd'hui, nous annonçons la modification du contrat avec IMP Aerospace d'Enfield, en Nouvelle‑Écosse, afin de prolonger de 6 ans le soutien en service du Cormorant.

Cette prolongation, dont la valeur est estimée à plus de 1 milliard de dollars, permettra de soutenir la flotte jusqu'à ce que le projet de modernisation à mi-vie du Cormorant atteigne la pleine capacité opérationnelle.

Elle pourrait générer annuellement près de 210 emplois, ainsi que contribuer au produit intérieur brut du Canada à hauteur d'au moins 23 millions de dollars par an sur une période de 9 ans.

Aurora

Nous avons aussi de bonnes nouvelles concernant notre avion de patrouille maritime Aurora.

En attendant la mise en service du P8 dans les prochaines années, nous avons le devoir de maintenir nos avions Aurora en bon état de marche, afin d'assurer une transition harmonieuse.

Ces avions, qui sont basés à Comox, en Colombie-Britannique, et à Greenwood, en Nouvelle-Écosse, jouent un rôle important dans les missions principales des Forces armées canadiennes.

Des modifications aux contrats permettront de prolonger le soutien en service de la flotte de CP‑140 Aurora de 5 ans, soit jusqu’en mars 2030.

Les contrats concernés sont celui d'IMP Aerospace pour le véhicule aérien principal et celui de L3 Harris Technologies MAS pour les systèmes d'avionique. Les deux entreprises sont établies à Enfield, en Nouvelle‑Écosse.

La prolongation de ces contrats pourrait générer annuellement 1 140 emplois pour l'industrie canadienne et les partenaires de la chaîne de valeur, ainsi que contribuer au produit intérieur brut du Canada à hauteur de 120 millions de dollars par an sur une période de 5 ans.

Demande de renseignements sur l’entraînement initial des pilotes des futurs chasseurs

Nous avons également pris des mesures pour renforcer notre force de chasse et en accroître la disponibilité opérationnelle.

Le 17 mai, nous avons publié sur AchatsCanada une demande de renseignements concernant le programme d’entraînement initial des pilotes des futurs chasseurs.

Cette demande de renseignements vise à donner de l'information et à solliciter les commentaires de l'industrie, afin d'assurer une transition en douceur avec les programmes d’entraînement des pilotes existants.

Elle vise également à assurer un niveau de production agile et souple pour répondre aux besoins futurs de la force de chasse.

Mise à jour sur la certification en cybersécurité

Avec le Programme de certification en cybersécurité du Canada, nous prenons d’autres mesures pour protéger les renseignements de nos contrats de défense et faire en sorte que les entrepreneurs et les fournisseurs du Canada puissent participer à tout un éventail de projets de marchés.

Vu la nature délicate des renseignements stockés sur ces réseaux, un renforcement de la sécurité et de la vérification s’impose.

Nous devons protéger ces renseignements, et nous devons aider l'industrie canadienne à répondre aux exigences obligatoires des États-Unis concernant la cybersécurité dans les contrats de défense.

Sans certification en cybersécurité, les fournisseurs canadiens risquent d'être exclus des projets d'approvisionnement de défense internationaux.

Le gouvernement est en bonne voie d'établir un programme canadien de certification en cybersécurité qui sera adapté à toutes les parties prenantes.

Le 2 mai, le gouvernement a publié une demande de renseignements sur AchatsCanada.ca afin de solliciter des commentaires sur la conception et la mise en œuvre du programme.

Notre programme reflétera étroitement celui des États-Unis pour que les entrepreneurs qui traitent avec les 2 pays n’aient à obtenir leur certification que dans le cadre d'un seul et même régime.

Pendant mon voyage à Washington, j’ai rencontré des représentants du département de la Défense des États‑Unis. Nous avons discuté de nos priorités communes en ce qui a trait à la cybersécurité, y compris la nécessité d’harmoniser nos 2 programmes de certification.

Cela signifie concrètement que le Canada et les États‑Unis utiliseront des normes reconnues et acceptées par les 2 pays, ce qui réduira le fardeau administratif et facilitera la certification selon un seul et même régime. Ainsi, les fournisseurs canadiens pourront faire affaire aussi bien au Canada qu'aux États-Unis.

Mise à jour sur le Programme de sécurité des contrats

Par ailleurs, nous consultons les acteurs concernés au sujet du Programme de sécurité des contrats. Récemment, j'ai rencontré les représentants de l'Association pour discuter des moyens qu’elle propose pour élargir l'accessibilité des projets de contrats à plus de fournisseurs éventuels.

Les fournisseurs qui possèdent des compétences, une expertise et des capacités exceptionnelles ne peuvent pas se permettre de passer à côté d'occasions d'affaires.

Cependant, nous sommes tous d'accord sur le fait que la sécurité est un élément essentiel du processus d'approvisionnement, ainsi qu’une responsabilité que partagent le gouvernement et l'industrie.

J'ai donc le plaisir aujourd’hui d'annoncer que Services publics et Approvisionnement Canada lancera des séances de consultation auxquelles l'industrie et nos programmes discuteront ouvertement des besoins de l'industrie, en particulier ceux du secteur canadien de la défense.

Services publics et Approvisionnement Canada espère ainsi communiquer plus clairement les dispositions actuelles des autorisations de sécurité liées aux contrats, comme celles relatives aux autorisations provisoires, établir un forum ouvert et constructif propice au dialogue entre lui et ses partenaires de l'industrie de la défense, ainsi que favoriser la résolution des problèmes dans un esprit de coopération entre le Ministère et l'industrie.

Au cours des 2 prochaines semaines, le Ministère communiquera avec les membres pour les convier à une première séance qui aura lieu en juillet.  

De plus, le Programme de sécurité des contrats a lancé, dans le cadre d'un programme de partenaires de confiance, en collaboration avec 2 membres de l'industrie, un projet pilote novateur visant à atténuer les dossiers présentant des risques modérés.

Ainsi, le Programme de sécurité des contrats collabore avec l'industrie pour accélérer les autorisations en traitant ensemble les dossiers de filtrage de sécurité. Grâce à un cadre de risques partagés, Services publics et Approvisionnement Canada et l'industrie atténueront les risques et permettront aux employés de se mettre plus rapidement au travail sans compromettre la sécurité.

Le premier projet pilote est en cours depuis quelques mois, et le deuxième est mis en place en ce moment même. Le Programme de sécurité des contrats prévoit rendre compte de l'avancement du projet pilote à ce jour d'ici la fin du présent exercice, ainsi que déterminer les prochaines étapes en vue d’une éventuelle expansion.

Conclusion

En conclusion, je tiens à souligner que notre partenariat est absolument essentiel à la sécurité et à la capacité opérationnelle du Canada, au pays et dans le monde.

Nous exigeons tant de nos forces armées. Nous devons les soutenir en nous assurant qu'elles ont tout ce qu’il leur faut pour faire leur travail.

Par cela, j’entends de l'équipement de pointe, de solides possibilités de recherche et de développement, d'un soutien efficace et accessible au pays et sur le terrain, des investissements dans des services d'entretien et de maintenance continus, ainsi qu'un plan solide pour l'avenir.

Je me réjouis à l'idée de poursuivre notre collaboration pour concrétiser tous ces résultats.

Je vous souhaite une bonne journée.

Merci.

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