Comité permanent des affaires autochtones et du Nord: 9 décembre 2024

Approvisionnement auprès des entreprises autochtones
Date : 9 décembre 2024
Endroit : En personne

Sur cette page

Déclaration préliminaire

Pour :

L’honorable Jean-Yves Duclos Ministre, Services publics et Approvisionnement Canada
Comité permanent des affaires autochtones et du Nord

L’étude sur l’approvisionnement auprès des Autochtones
Chambre des communes

9 décembre 2024
Nombre de mots : 580
Le texte prononcé fait foi.

Ouverture

Monsieur le président, je vous remercie de m’avoir invité à discuter de l’importante question de l’approvisionnement autochtones.

J’aimerais commencer par reconnaître que le territoire sur lequel nous nous réunissons est le territoire traditionnel non cédé du peuple algonquin Anishinaabe.

Je suis accompagné aujourd’hui de deux fonctionnaires de Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) :

Le gouvernement du Canada reconnait les impacts négatifs et toujours ressentis de la colonisation sur l’autodétermination et l’indépendance économique des peuples autochtones.

C’est pourquoi, depuis 2015, le gouvernement canadien utilise une approche transversale, qui touche l’ensemble des ministères, afin d’accélérer la réconciliation avec les peuples autochtones.

Stratégie d’approvisionnement pour les entreprises autochtones

Mon ministère, SPAC, participe à cet effort de réconciliation en s’assurer que les compagnies et entrepreneurs autochtones participent au processus d’approvisionnement du gouvernement canadien.

Le programme de la Stratégie d’approvisionnement pour les entreprises autochtones est un outil important du gouvernement pour la réconciliation économique depuis de nombreuses années.

Voici quelques résultats tangibles et réussites.

SPAC travaille avec le peuple Anishinàbe Algonquin (nation hôte), l’Assemblée des Premières Nations, le peuple Inuit Tapiriit Kanatami et le Conseil national des métis pour intégrer les thèmes autochtones, les arts et les matériaux dans les projets de la Cité parlementaire, comme l’édifice du Centre, Le nouveau centre d’accueil du Parlement, le paysage parlementaire et le réaménagement du bloc 2.

Je pense aussi au Programme de formation du personnel navigant de l’avenir, une initiative financée à hauteur de 1,7 milliard de dollars pour moderniser la formation des pilotes et du personnel navigant de l’Aviation royale canadienne. Nous nous sommes clairement engagés à consacrer au moins 5 % de la valeur du contrat de cette initiative à la création d’emplois professionnels et qualifiés, autant des postes d’apprenti que de direction, pour les travailleurs autochtones.

Et c’est sans oublier le Régime canadien de soins dentaires, qui a donné lieu à un partenariat de trois ans entre la Sun Life et la Tribal Wi-Chi-Way-Win Capital Corporation qui créera plus de 175 emplois à Winnipeg.

Le gouvernement se fie au Répertoire des entreprises autochtones pour exécuter la Stratégie, et je sais que Services aux Autochtones Canada travaille avec ses partenaires et explore de nouvelles façons d’améliorer le processus de vérification.

Monsieur le président, le gouvernement s’est engagé à ce que seules des entreprises autochtones aient accès aux occasions qui leur sont réservées.

Actions prises pour protéger l’intégrité dans du système fédéral d’approvisionnement

Dans la dernière année, le gouvernement a agi avec fermeté pour protéger l’intégrité du système fédéral d’approvisionnement des actions d’acteurs malhonnêtes.

Mais laissez-moi préciser quelque chose, Monsieur le président : le traitement des cas de fraude doit être exempt de toute ingérence politique.

C’est pourquoi SPAC a créé le Bureau de l’intégrité et de la conformité des fournisseurs, ou Bureau de l’intégrité et de la conformité des fournisseurs (BICF), qui lui donne davantage de moyens pour répondre aux cas d’inconduite des fournisseurs.

Les activités du BICF sont à l’abri de l’ingérence politique, et l’organisme a déjà statué sur des cas où il y avait des preuves ou des préoccupations d’actes répréhensibles.

Nous avons aussi adopté la nouvelle Politique d’inadmissibilité et de suspension, qui permet au BICF de prendre diverses mesures contre une gamme beaucoup plus grande d’actes répréhensibles. Par exemple, les fournisseurs qui portent atteinte à l’intégrité du processus d’approvisionnement peuvent être suspendus et radiés, même sans accusation ou condamnation pénale.

Monsieur le président, le BICF évalue les préoccupations de deux façons : soit un ministère ou un organisme exprime des préoccupations au sujet d’actes répréhensibles, soit le BICF lui-même lance une évaluation d’après des informations reçues d’une source fiable.

Dans les deux cas, Monsieur le président, il est essentiel que SPAC soit mis au courant des actes répréhensibles dès que possible pour qu’il puisse agir et rectifier la situation. Et je peux vous dire que les fonctionnaires de mon ministère travaillent activement avec d’autres organisations fédérales pour veiller à ce que les cas d’inconduite des fournisseurs soient rapidement soumis au BICF.

Fermeture

Monsieur le président, SPAC continuer à utiliser le pouvoir d’achat du gouvernement pour promouvoir la réconciliation économique.

Le Canada, s’il veut rester prospère, ne peut pas se permettre d’exclure toutes les idées, compétences et expériences que les peuples et entreprises autochtones ont à offrir.

Pour réaliser ce potentiel, nous devons préserver l’intégrité du système d’approvisionnement fédéral canadien et maintenir un bon rapport qualité-prix.

Je vous remercie, et je serai heureux de répondre aux questions du comité.

Accroître la participation des Autochtones aux marchés publics fédéraux

Objet

Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC), en partenariat avec Services aux autochtones Canada (SAC) et le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada (SCT) travaillent activement à accroître la participation des entreprises autochtones aux marchés publics fédéraux.

Faits saillants

Messages clés

Si l’on insiste sur l’engagement relatif au 5 % :

Si l’on insiste sur le répertoire des entreprises autochtones et vérification de l'autochtonie :

Si l’on insiste sur les cas présumés de fausse représentation des Autochtones :

Contexte

Le 6 août 2021, le gouvernement du Canada a annoncé une exigence obligatoire pour les ministères et organismes fédéraux de garantir qu'au moins 5 % de la valeur totale des contrats sont détenus par des entreprises autochtones, avec une mise en œuvre progressive sur trois ans. Afin de faciliter la production transparente et opportune de rapports publics sur cette initiative, un cadre de rapport a été établi et les lignes directrices sur la divulgation proactive ont été modifiées le 1er avril 2022.

SPAC, SAC et le SCT continuent d’établir des partenariats avec des organismes représentant les peuples et les entreprises autochtones afin de mieux positionner le gouvernement fédéral à atteindre l'objectif de 5 %. Les organisations impliquées comprennent : l'Assemblée des Premières Nations, le Conseil canadien pour les entreprises autochtones, le Conseil pour l'avancement des agents de développement autochtones, Inuit Tapiriit Kanatami, l'Association nationale des sociétés autochtones de financement, le Conseil national de développement économique autochtone, le Ralliement national des Métis et ses membres dirigeants, la Fédération des Métis du Manitoba ainsi que des représentants de la communauté des entreprises autochtones canadiennes.

Facturation frauduleuse

Objet

Le gouvernement du Canada poursuit ses efforts pour enquêter et décourager la facturation frauduleuse par les sous-traitants pour les fournisseurs de services professionnels. Depuis mars, SPAC a divulgué un total de sept cas qui ont été renvoyés à la Gendarmerie Royale du Canada (GRC) (c'est-à-dire trois cas en mars, un cas plus ancien en juillet lorsque des accusations ont été portées et trois cas le 6 novembre).

Faits saillants

Messages clés

Si on insiste pour obtenir de plus amples renseignements sur les cas transmis à la GRC :

Si on insiste pour obtenir les noms des trois individus :

Si on insiste sur les conséquences pour les individus enquêtés par SPAC :

Si on insiste sur les conséquences pour les entrepreneurs principaux :

Si on insiste sur le cas annoncé en juillet 2024 concernant les accusations de fraude déposée contre un ancien consultant du gouvernement fédéral (Visser) :

Si on insiste pour fournir la liste des ministères touchés par cette activité frauduleuse, y compris l’affaire Visser :

Contexte

Depuis mars 2024, SPAC a divulgué sept cas de facturation frauduleuse par des sous-traitants de services professionnels (c'est-à-dire des sous-traitants individuels) qui étaient employés par des entrepreneurs principaux qui détenaient de multiples contrats avec des ministères et organismes fédéraux :

Ces sept cas ont été transmis à la GRC aux fins d’enquête.

Le 9 juillet 2024, la GRC a accusé l’un des sous-traitants de services professionnels qui leur avait été référé par le ministère pour de la facturation frauduleuse envers le gouvernement du Canada. Ce cas est lié à une enquête effectuée par SPAC à l’été 2021 concernant une consultante ayant pris du travail à contrat auprès de huit ministères et organismes distincts. La preuve indique que la consultante a soumis des feuilles de temps frauduleuses qui ont entrainé une surfacturation estimée à 250 000 $ entre le 1er janvier 2020 et le 30 juin 2021. SPAC a transmis ce cas à la GRC aux fins d’une possible enquête criminelle. À la suite de l’enquête de la GRC, Clara Elaine Visser a été accusée de fraude s’élevant à plus de 5 000 $, en violation du de l'article 380(1) du Code criminel.

SPAC a un cadre en place pour prévenir, déceler et prendre des mesures en cas d’actes répréhensibles afin de préserver l’intégrité du système d’approvisionnement fédéral. Cette approche inclut l’utilisation de divers outils pour déceler toute activité frauduleuse, et prendre des mesures en cas d’allégations d’inconduites au cas où le gouvernement du Canada est victime de fraude dans le cadre d’un contrat précis ou à grande échelle.

SPAC prend des mesures afin d’accroître la sensibilisation des agents d’approvisionnement sur la façon d’identifier les cas potentiels ainsi que sur la façon d’utiliser l’analyse de données et les divulgations provenant de la population afin d’identifier les cas potentiels de fraude et d’actes répréhensibles. Afin de répondre aux cas allégués, le ministère a recours à sa capacité d’enquête afin d’examiner les allégations que le gouvernement du Canada est victime ou a été victime de fraude dans ses approvisionnements.

Ces cas démontrent que l’approche et les techniques du Ministère pour prévenir, déceler et prendre des mesures en cas d’activités frauduleuses fonctionnent.

Le Ministère continuera d’affiner et de développer son utilisation de ses outils pour déceler et prendre des mesures en cas d’actes répréhensibles et de veiller à ce que les individus et les organisations qui participent à des activités frauduleuses ou d’autres activités illégales sont tenus responsables pour leurs actes et remboursent les sommes dues à l’État.

Le Bureau de l’intégrité et de la conformité des fournisseurs

Objet

Le BICF appuie la capacité du gouvernement à identifier les fournisseurs préoccupants et à prendre les mesures appropriés pour atténuer les risques qu’ils représentent.

Faits saillants

Messages clés

Contexte

Le BICF remplace le Régime d’intégrité du gouvernement du Canada qui existait depuis 2015, en tant que système d’exclusion fondé sur les politiques à l’échelle du gouvernement, conçu pour mieux protéger l’intégrité des contrats fédéraux et des transactions immobilières.

Le nouveau bureau continuera à jouer un rôle important dans la protection des systèmes fédéraux d’approvisionnement et de biens immobiliers; ceux-ci représentent environ 20 milliards de dollars par an en contrats d’approvisionnement, en ententes liées aux biens immobiliers, en gestion des biens appartenant à l’État et en paiements de loyers dans le cadre des 1 690 contrats de location à travers le Canada.

Le nouveau bureau offre la possibilité de moderniser le programme d’exclusion et de suspension du gouvernement du Canada et de renforcer son utilisation de l’analyse des données pour repérer les cas potentiels de fraude et d’actes répréhensibles, et de mieux exploiter les renseignements pour évaluer l’intégrité des fournisseurs dans le cadre des marchés gouvernementaux et des ententes liées aux biens immobiliers.

En vertu de la nouvelle politique, les déclencheurs de suspension ou d’exclusion comprennent :

Le bureau surveille activement les événements actuels pour les allégations d’inconduite des fournisseurs au moyen de recherches, d’échange d’information et d’analyses de données. La BICF fait preuve de diligence raisonnable dans l’évaluation des fournisseurs potentiels et prend des mesures lorsque la Politique est déclenchée.

De plus, les ministères et les organismes sont encouragés à faire part de leurs préoccupations au sujet d’actes répréhensibles ou d’inconduites potentiels et à renvoyer cette situation à la BICF. Même si les ministères ne signalent pas les problèmes, le Bureau peut entreprendre eux-mêmes des évaluations s’ils prennent connaissance de problèmes. Les ministères ont également la capacité de renvoyer les cas directement aux organismes d’application de la loi s’ils soupçonnent des éléments de criminalité dans leurs approvisionnements, tels que la fraude.

Global Health Imports

Objet

Des allégations de mauvaise conduite ont été formulées contre Global Health Imports Corporation (GHI), un fournisseur du Gouvernement du Canada. Il y a un intérêt à savoir comment le BICF aborde le risque que pose ce fournisseur.

Faits saillants

Messages clés

Si on insiste sur le temps de réponse :

Contexte

[Caviarde]. L'entreprise a actuellement un contrat avec Élections Canada d'une valeur de 28 298,03 $, bien qu'un ordre d’arrêt des travaux soit en vigueur depuis le 20 novembre 2024.

En vertu de la Politique d'inadmissibilité et de suspension, le registraire du Bureau de l'intégrité et de la conformité des fournisseurs peut, à sa discrétion, suspendre provisoirement un fournisseur dont l'inconduite, les actes ou les omissions allégués posent un risque immédiat et important pour le gouvernement du Canada. Conformément à la Politique, GHI a été provisoirement suspendue le 22 novembre 2024. Cette suspension reste en vigueur jusqu'au 20 février 2025 et pourrait être prolongé au besoin.

Le 26 novembre 2024, Services publics et Approvisionnement Canada a publié une déclaration publique confirmant que GHI a été provisoirement suspendue en vertu de la Politique d'inadmissibilité et de suspension, à compter du 22 novembre 2024.

Le Bureau de l'intégrité et de la conformité des fournisseurs surveillera activement les renseignements publics à venir concernant GHI, cherchera à obtenir des dossiers judiciaires supplémentaires et évaluera pleinement le fournisseur en fonction des critères de la Politique d'inadmissibilité et de suspension.

Approvisionnement avec Dalian et Coradix

Objet

Relation d’approvisionnement entre SPAC et Dalian et Coradix

Faits saillants

Messages clés

Contexte

Le 11 novembre 2024, le Globe and Mail a rapporté que Coradix avait intenté une poursuite contre le gouvernement du Canada, réclamant 64 millions de dollars en dommages-intérêts, selon les dossiers de la Cour fédérale. Le reportage médiatique indiquait également qu’au moment de sa suspension, Coradix avait 81 contrats fédéraux et que tous ces contrats avaient été résiliés ou suspendus dans une période de quelques semaines.

Accroître la participation des Autochtones à l’approvisionnement à Services partagés Canada

Objet

Les politiques d’approvisionnement et les marchés réservés aux autochtones sont examinés de près par les médias, les parlementaires et le public.

Messages clés

Si l’on insiste sur l’approvisionnement autochtone chez SPC :

Si l’on insiste sur les fournisseurs autochtones qualifiés :

Si l’on insiste sur la diligence à SPC :

Si l’on insiste sur les dispositions en matière d'approvisionnement :

Contexte

Le gouvernement du Canada s’est engagé à favoriser la réconciliation économique dans ses activités d’approvisionnement, ce qui ouvre des possibilités pour les entreprises autochtones. Pour ce faire, il doit respecter les traités modernes qui prévoient des obligations en matière d’approvisionnement; limiter la concurrence pour les contrats fédéraux entre les entreprises inscrites au REA par l’intermédiaire de programmes tels que la Stratégie d’approvisionnement auprès des entreprises autochtones (SAEA) du gouvernement du Canada; et mettre en œuvre une exigence obligatoire visant à garantir qu’au moins 5 % de la valeur totale des contrats gouvernementaux soient attribués à des entreprises autochtones. Les ministères fédéraux peuvent également demander aux soumissionnaires de soumettre un plan de participation autochtone avec leurs propositions.

Réponse aux questions prises sur avis de l’Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires le 17 octobre 2024

Question 1

Député Lawrence : Pouvez-vous me dire combien de contrats portant spécifiquement sur l'approvisionnement autochtones votre ministère a interrompu en raison du non-respect des obligations contractuelles.

Réponse

SPAC a effectué une recherche sur tous les contrats initiaux et appels d’offres attribués par SPAC dans le cadre de la SAEA du 1er avril 2019 au 23 octobre 2024. SPAC a effectué une recherche sur les contrats résiliés et a validé le motif de la résiliation. Au total, 25 contrats ont été résiliés comme suit :

Tableau 1 : Raison de la résiliation et nombre total de contrats
Raison de la résiliation Nombre total de contrats
Résiliation pour défautnote 1 du tableau 1 23
Résiliation par consentement mutuel (Perte du statut SAEA)note 2 du tableau 1 1
Résiliation pour convenance au Canadanote 3 du tableau 1 1
Notes du tableau 1
Note 1 du tableau 1

Résiliation pour défaut : Cela s'applique lorsque le fournisseur ne respecte pas le contrat, généralement en raison d'une non-exécution ou d'un retard de livraison.

Retour au renvoi de la note 1 du tableau 1

Note 2 du tableau 1

Résiliation par consentement mutuel (Perte du statut SAEA) : Le fournisseur a perdu le statut SAEA et a été retiré du REA car il ne répondait plus aux critères d'admissibilité (preuve de propriété autochtone).

Retour au renvoi de la note 2 du tableau 1

Note 3 du tableau 1

Résiliation pour convenance du Canada : Le fournisseur n’a pas pu maintenir les prix du contrat pour la nouvelle date de livraison (retardée de plus d'un an). Le client a choisi d'annuler le contrat et de retourner à la sollicitation.

Retour au renvoi de la note 3 du tableau 1

Question 2

MP Lawrence : Votre ministère a-t-il résilié des contrats en raison d'un problème de certification ?

Réponse

Comme il est indiqué ci-dessus, 1 contrat a été interrompu en raison d’un problème d’admissibilité du fournisseur au REA. Le contrat a donc été résilié d’un commun accord.

Question 3

MP Vignola : J'aimerais revenir sur ce que vous venez de dire concernant des sous-traitants. Certains ont déjà mentionné qu'il pourrait y avoir des entreprises autochtones qui serviraient de façades pour des entreprises non autochtones. Nous avons entendu dire qu'il est parfois nécessaire de passer par une entreprise non autochtone, mais dans vos calculs sur la valeur des contrats, lorsqu'une entreprise autochtone est sous-traitée, prenez-vous compte de la totalité du contrat ou seulement du pourcentage attribué à cette entreprise.

Réponse

Conformément à la Directive sur la gestion des approvisionnements, annexe E : Procédures obligatoires pour les contrats attribués aux entreprises autochtones – La valeur totale des contrats attribués annuellement à des entreprises autochtones est calculée de manière à ce que :

Avant l'exercice financier 2024-2025, SPAC ne calculait pas les données relatives aux sous-traitants pour les approvisionnements autochtones attribués pour SPAC en tant que ministère. SPAC a lancé un processus manuel au cours de l'exercice actuel pour recueillir des données sur les sous-traitants autochtones lorsqu'un entrepreneur non autochtone se voit attribuer un contrat. Dans ce cas, seule la partie du contrat sous-traitée à une entreprise autochtone serait pris en compte dans le calcul.

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