Comité permanent de la défense nationale : 28 novembre 2024
Mise à jour de la politique de défense
Date : 28 novembre 2024
Heure : 8 h 15 à 10 h 15 HE
Lieu : En personne
Sur cette page
- Déclaration préliminaire
- Examen des acquisitions de défense
- Projet de capacité future en matière d’avions chasseurs
- Stratégie nationale de construction navale
- Projet d'aéronefs multimissions canadien
- Coûts des navires de patrouille extracôtiers et de l'Arctique
- Demande de renseignements du Projet de sous-marin de patrouille canadiens
- Maintien à long terme de la famille de véhicules Leopard 2 du Canada
- Exemptions au titre des marchandises contrôlées pour les personnes provenant de pays faisant l’objet de sanctions
- Réponse du Gouvernement au Douzième rapport du Comité permanent de la défense nationale
- Rapport du Comité permanent de la défense nationale sur l’approvisionnement en matière de défense
- Examen de l’approvisionnement dans la politique de défense du Canada
- Renseignements personnels et cybersécurité
- Le Bureau de l'intégrité et de la conformité des fournisseurs
Déclaration préliminaire
De l’honorable Jean-Yves Duclos, ministre des Services publics et de l’Approvisionnement
Comité permanent de la défense nationale
Le 28 novembre 2024
(Nombre de mots : 792)
Introduction
Bonjour, Monsieur le Président.
Permettez-moi tout d’abord de reconnaître que nous sommes rassemblés sur le territoire non cédé des Algonquins Anishinaabeg.
Je suis accompagné aujourd’hui :
- Simon Page, sous-ministre adjoint, Direction générale de l’approvisionnement maritime et de défense
- Siobhan Harty, sous-ministre adjointe, Direction générale d’examen de l’approvisionnement de défense
Je suis heureux d’avoir l’occasion de participer aujourd’hui à l'important travail du Comité.
Avant de répondre à vos questions, je souhaite vous décrire brièvement le rôle que mon ministère – Services publics et Approvisionnement Canada ou SPAC pour faire plus court – joue par rapport à l’approvisionnement de défense, ainsi que le travail qui est en cours pour en améliorer les processus.
SPAC appuie les ministères et les organismes fédéraux dans la conduite de leurs activités courantes en agissant auprès d’eux comme acheteur central, fournisseur de services communs et autorité linguistique, entre autres.
Approvisionnement de défense
Concernant l’approvisionnement de défense, SPAC est chargé d’acquérir des biens et des services militaires et maritimes pour les Forces armées canadiennes, la Défense nationale, la Garde côtière canadienne et d'autres organisations fédérales, dont Sécurité publique Canada.
Ce faisant, SPAC s'assure avant toute chose que les membres des Forces armées canadiennes ont l'équipement dont ils ont besoin pour bien protéger la population canadienne et permettre au Canada de remplir ses obligations internationales.
Or, le contexte de sécurité mondial est de plus en plus instable, et les urgences climatiques se font de plus en plus fréquentes et dévastatrices au pays et à l'étranger. C’est pourquoi il nous faut une approche plus rapide et plus souple à l’égard de l’approvisionnement.
Examen de l’approvisionnement de défense
Plus tôt cette année, notre gouvernement a dévoilé la mise à jour de sa politique de défense : Notre Nord, fort et libre : Une vision renouvelée pour la défense du Canada.
Cette mise à jour de la politique de défense est assortie d'un investissement supplémentaire de 8,1 milliards de dollars sur 5 ans et de 73 milliards de dollars sur 20 ans dans les dépenses consacrées à la défense.
Elle vient en outre confirmer notre volonté de revoir le système d'approvisionnement de défense du Canada.
Nous savons que le processus d'approvisionnement de défense peut être ardu et trop long. Nous devons être plus agiles et plus efficaces.
Nous devons aborder différemment l'approvisionnement de défense. Dans l’examen que nous menons, nous posons des questions à chaque étape du processus, entre autres sur la manière dont la Défense nationale définit ses exigences, ainsi que la rapidité avec laquelle nous pouvons fournir de nouveaux équipements tout en menant un processus concurrentiel qui est ouvert, équitable et transparent dans la mesure du possible.
Dans cette optique, SPAC – mon ministère – fait avancer plusieurs axes de travail importants de concert avec la Défense nationale, Innovation, Sciences et Développement économique Canada et le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada.
Nous passons en revue les règles et les règlements qui régissent les achats militaires, ainsi que les processus internes qui permettent de définir les exigences et d'approuver les projets.
Nous cherchons des moyens d'accélérer la conduite des grands projets d'acquisition du gouvernement sans compromettre la diligence raisonnable que nous devons exercer, et nous collaborons avec nos partenaires de l'industrie de la défense pour changer la façon dont nous la consultons, en vue d'adopter une approche plus stratégique.
Nous voulons également faire des choix plus judicieux dans la manière dont nous investissons dans l'innovation, ainsi que dans la façon dont nous acquérons les innovations canadiennes et les intégrons aux capacités des Forces armées canadiennes.
Bien entendu, nous aiderons toujours l'industrie canadienne à être plus compétitive sur la scène mondiale, au fur et à mesure qu’un marché de la défense qui évolue rapidement présente de nouvelles possibilités.
De plus, nous allons collaborer plus étroitement avec nos alliés en ce qui concerne la définition de nos exigences, la conception de nouveaux équipements et systèmes qui favorisent l'interopérabilité et renforcent notre défense conjointe, ainsi que la façon dont nous en faisons l'acquisition.
Mon équipe à SPAC procède actuellement, en collaboration avec les autres ministères et organismes, à l'examen et à la réforme de nos processus d'approvisionnement de défense pour que nous puissions mieux atteindre ces objectifs. J'espère être en mesure d'annoncer des changements dans les mois à venir.
Parallèlement, nous continuons de faire avancer les projets d'approvisionnement de défense déterminants à plusieurs égards et avec le plus d’efficacité possible.
Conclusion
Monsieur le Président, le travail que nous menons pour accélérer l'acquisition de capacités aidera le Canada à faire face aux menaces changeantes.
Comme nous en demandons de plus en plus à nos forces armées, nous sommes déterminés à les doter de tout ce dont elles ont besoin pour veiller à la sécurité du Canada.
Merci. Je suis heureux de travailler avec vous.
Examen des acquisitions de défense
Objet
Pour appuyer les engagements du gouvernement de la mise à jour de sa politique de défense Notre Nord, fort et libre, le gouvernement a lancé un examen du système d’approvisionnement en matière de défense du Canada.
Remarques
- Les questions sur les capacités et les projets de défense particuliers doivent être adressées au ministre de la Défense nationale
- Les questions concernant les avantages économiques et l’industrie de la défense du Canada doivent être adressées au ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie
Faits saillants
- En avril 2024, le gouvernement a publié sa mise à jour de la politique de défense, Notre Nord fort et libre, qui présentait, entre autres, son plan prospectif en matière d’approvisionnement en matière de défense et comprenait un engagement de 8,1 milliards de dollars sur cinq ans pour les Forces armées canadiennes (FAC)
Messages clés
- Le printemps dernier, le gouvernement s’est engagé à adopter une politique de défense ambitieuse qui tient compte de l’évolution rapide de l’environnement international et qui prend des mesures pour protéger notre souveraineté dans l’Arctique
- Nous sommes déterminés à faire en sorte que les FAC disposent du personnel, de l’équipement, de la formation et de l’infrastructure nécessaires pour détecter, prévenir et vaincre les menaces à la souveraineté du Canada
- C’est pourquoi j’ai lancé un examen de notre système d’approvisionnement en matière de défense – afin que nous puissions être souples et réceptifs tout en demeurant ouverts, équitables et transparents
Si l’on pose des questions sur les éléments de l’examen :
- L’examen proposera une série d’initiatives qui pourraient inclure des mesures visant à préciser les règles d’approvisionnement, à simplifier les processus et à élaborer des approches innovantes en matière d’approvisionnement de défense
- Les changements envisagés visent à réduire les délais d’approvisionnement, réduisant ainsi les risques opérationnels et financiers causés par les retards d’approvisionnement
- L’examen présentera des recommandations sur la manière dont le Canada peut s’éloigner des approches transactionnelles en matière d’approvisionnement et établir des partenariats stratégiques durables avec l’industrie
Si l’on pose des questions sur la date à laquelle le gouvernement annoncera les résultats de l’examen de l’approvisionnement en matière de défense :
- Mes fonctionnaires collaborent activement avec les intervenants de l’approvisionnement en matière de défense dans l’ensemble du gouvernement fédéral, dans nos industries nationales de la défense et avec nos principaux alliés et partenaires
- Nous sommes déterminés à apporter des changements continus et j’ai hâte de pouvoir les annoncer en temps opportun, avec mes collègues le ministre de la Défense nationale et le ministre de l’Industrie, des Sciences et de l’Innovation
Contexte
Dans la mise à jour de la politique de défense Notre Nord, fort et libre, le gouvernement fort et libre s’est engagé à l’égard d’un certain nombre d’initiatives d’approvisionnement, notamment :
- un examen des règles qui régissent l’acquisition de matériel militaire
- une compression du calendrier des grands projets d’acquisition
- l’élaboration de nouvelles capacités en collaboration avec nos alliés et partenaires
- un changement dans l’approche du gouvernement en matière de collaboration avec l’industrie pour en faire un partenariat stratégique durable fondé sur la transparence et la confiance
Projet de capacité future en matière d’avions chasseurs
Objet
En décembre 2017, le gouvernement du Canada a lancé un processus concurrentiel ouvert et transparent en vue de remplacer de façon permanente la flotte actuelle d’avions chasseurs par 88 chasseurs de pointe dans le cadre du Projet de capacité future en matière d’avions chasseurs.
Remarques
- Toutes les questions liées à la capacité, aux exigences et enjeux techniques, à l’échéancier, ainsi que les questions relatives aux coûts du soutien en service, y compris les coûts du cycle de vie complet, doivent être portées à l’attention du ministre de la Défense nationale
- Toutes les questions relatives à la Politique des retombées industrielles et technologiques et à la participation de l’industrie canadienne au Programme des avions de combat interarmées doivent être portées à l’attention du ministre de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique
- Toutes les questions relatives à des enjeux commerciaux doivent être portées à l’attention de la ministre des Affaires étrangères
Faits saillants
- Il s’agit du plus important investissement dans l’Aviation royale canadienne en plus de 30 ans et l’investissement prévu pour ce projet demeure 19 milliards de dollars, incluant l’équipement associé, les armes et munitions initiales, la préparation du soutien en service, ainsi que la construction des installations de l’escadron de chasse à Bagotville (Québec) et à Cold Lake (Alberta)
Messages clés
- Le gouvernement est déterminé à faire en sorte que les membres des FAC disposent de l’équipement dont ils ont besoin pour effectuer leur travail et protéger la population canadienne, tout en s’assurant d’obtenir le meilleur rapport qualité-prix pour cette dernière. Nous avons tenu notre promesse de lancer un processus concurrentiel ouvert, équitable et transparent pour remplacer la flotte d’avions chasseurs du Canada par 88 avions chasseurs de pointe
- La nouvelle flotte de chasseurs F-35 offrira la meilleure capacité de combat pour notre pays et une solution optimale en termes de capacité, de prix et de retombées économiques pour la population canadienne. En outre, son acquisition donnera à l’industrie canadienne des travaux importants sur une période de 25 ans
- En collaboration avec le gouvernement des États-Unis ainsi qu'avec ses partenaires commerciaux, Lockheed Martin et Pratt et Whitney, le Canada planifie l’entretien de sa flotte de F-35. L'industrie canadienne aura d'importantes possibilités de fournir des services de soutien dans des domaines tels que l’entretien des moteurs et du fuselage de l’avion, ainsi que dans le soutien des composantes et la formation, tout au long de la durée de vie de la flotte
Si l’on insiste sur les retards liés au bloc 4 du F-35 :
- Cette question sera mieux répondue par mon collègue, le Ministre de la Défense nationale
Si l’on insiste sur les opportunités de l’industrie Canadienne :
- L'approche visant à sélectionner les dépôts pour l’entretien des moteurs et du fuselage de l’avion au Canada est actuellement en cours d’analyse par l’équipe du Projet de capacité future en matière d’avions chasseurs
Contexte
Dans le cadre de sa politique de défense, Notre Nord, fort et libre : une vision renouvelée de la défense du Canada, le gouvernement du Canada a renouvelé son engagement à acquérir 88 avions de chasse de pointe pour l’Aviation royale canadienne (ARC).
Le processus concurrentiel a été supervisé par un surveillant de l’équité indépendant afin de garantir l’égalité des chances pour tous les soumissionnaires. Un examinateur tiers indépendant a également été mandaté pour évaluer la qualité et l’efficacité de la méthode d’approvisionnement.
Le 9 janvier 2023, le gouvernement du Canada a annoncé qu’à la suite d’un processus concurrentiel ouvert, équitable et transparent, le Canada avait finalisé une entente avec le gouvernement américain ainsi qu’avec Lockheed Martin et Pratt and Whitney pour l’acquisition d’avions chasseurs F-35 pour ARC.
Stratégie nationale de construction navale
Objet
La Stratégie nationale de construction navale est un engagement à long terme visant à renouveler les flottes de navires de la Marine royale canadienne et de la Garde côtière canadienne, à créer un secteur maritime durable et à générer des retombées économiques pour les Canadiennes et les Canadiens.
Remarques :
- Les questions relatives au budget, aux besoins, aux délais, aux comparaisons internationales et à la gestion de projet doivent être adressées à la ministre des Pêches et des Océans et de la Garde côtière canadienne ou au ministre de la Défense nationale
- Les questions relatives aux sanctions canadiennes contre la Russie doivent être adressées à la ministre des Affaires étrangères
Faits saillants
- Au 31 décembre 2023, nous avons attribué environ 26,5 milliards de dollars en contrats dans le cadre de la Stratégie nationale de construction navale à des entreprises à travers le pays, dont 1,36 milliard de dollars à des petites et moyennes entreprises comptant moins de 250 employés
- Les contrats de la Stratégie nationale de construction navale octroyés depuis 2012 contribuent à près de 30 milliards de dollars (2,3 milliards de dollars par an) au produit intérieur brut du Canada et créent ou maintiennent environ 20 400 emplois par an
- Le Pacte de collaboration sur les brise‑glaces (Pacte ICE), annoncé en juillet 2024 entre le Canada, la Finlande et les États-Unis, vise à améliorer la collaboration dans la construction de brise-glaces polaires et à relever les défis technologiques et opérationnels communs dans l'Arctique. Un protocole d'entente est en cours de rédaction pour définir les rôles, responsabilités et contributions de chaque pays, renforçant ainsi leur engagement à améliorer les opérations et la sécurité dans l'Arctique
Messages clés
- La Stratégie nationale de construction navale vise à ce que les Canadiens et les entreprises canadiennes travaillent ensemble pour renforcer et renouveler les flottes de la Marine royale et de la Garde côtière canadienne
- Jusqu’à présent, 8 grands navires et de nombreux petits navires ont été livrés, et plusieurs autres sont en construction à travers le Canada
- Nous continuerons à travailler en étroite collaboration avec l'industrie pour gérer les coûts et les calendriers, et veiller à ce que les Canadiens bénéficient du meilleur rapport qualité-prix pendant toute la durée de ces projets
Si l’on insiste sur les montants des contrats octroyés à Chantier Davie Canada Inc. :
- De 2012 à 2023, Chantier Davie s’est vu attribuer environ 2,89 milliards de dollars ou 10,86% de la valeur des contrats associés à la Stratégie nationale de construction navale octroyés à l’échelle du pays, desquels environ 1,99 milliard de dollars étaient destinés aux activités de réparation, de radoub et d’entretien
Si l'on insiste sur l'augmentation du budget pour le projet de navire de soutien interarmées :
- Pour des projets d'approvisionnement de grande envergure et de longue durée comme le navire de soutien interarmées, toutes les valeurs de projet sont des estimations basées sur les données et chiffres disponibles à ce moment-là, et peuvent évoluer au cours de la durée de vie du projet. Les changements dans les projections de coûts sont attendus, car le coût des matériaux et de la main-d'œuvre évolue au fil des années
- En juin 2024, le projet a obtenu des autorisations supplémentaires pour des contrats de construction afin de compléter les travaux restants de construction et connexes pour les deux navires de soutien interarmées
- La valeur accrue du contrat a été calculée en prenant en compte plusieurs facteurs, tels que les leçons tirées du développement d'un nouveau type de navire de guerre pour la Marine royale canadienne, les impacts de la COVID-19 qui ont entraîné des perturbations de la main-d'œuvre et de la chaîne d'approvisionnement, les ajustements économiques des prix, les fluctuations des taux de change, et les changements dans les taux de main-d'œuvre
Si l’on insiste sur les montants des contrats :
- La Stratégie nationale de construction navale est un investissement à long terme qui a déjà commencé à porter ses fruits : des navires pour la Marine et la Garde côtière canadienne, ainsi que des emplois et la croissance économique pour le Canada
- Partout au pays, les chantiers navals et les entreprises canadiennes ont la possibilité d’obtenir des contrats pour la construction, la réparation, le radoub et l’entretien de navires
Si l’on insiste sur les retombées économiques :
- La Stratégie nationale de construction navale génère des retombées économiques
- Pour la seule année 2023, le gouvernement du Canada a attribué environ 1,88 milliards de dollars en nouveaux contrats à des entreprises canadiennes dans le cadre de la Stratégie, dont environ 238,1 millions de dollars à des petites et moyennes entreprises comptant moins de 250 employés à temps plein
- On estime que les contrats attribués en 2023 contribuent à hauteur d'environ 1,2 milliard de dollars (625 millions de dollars par an) au produit intérieur brut du Canada et créent ou maintiennent près de 5 600 emplois par an entre 2023 et 2024
Si l’on insiste sur les brise-glaces polaires :
- Le 6 mai 2021, le gouvernement du Canada a annoncé son intention d'aller de l'avant avec la construction de 2 brise-glaces polaires pour la Garde côtière canadienne
- Vancouver Shipyards sera chargé de concevoir et de construire un brise-glace polaire, tandis que l'autre navire sera conçu et construit par Chantier Davie
- À Vancouver Shipyards, les travaux de conception d’un brise-glace polaire avancent dans le cadre des contrats de génie de la construction et des articles à long délai de livraison attribués en décembre 2022
- Le 9 septembre, 2024, le gouvernement du Canada a attribué un contrat auxiliaire de 16,47 millions de dollars (taxes incluses) à Chantier Davie pour l’avancement de travaux liés à un brise-glace polaire
Si l’on insiste sur les brise-glaces de programme :
- Le 26 mars 2024, le gouvernement du Canada a annoncé l’attribution d’un contrat auxiliaire d'une valeur de 19,6 millions de dollars (taxes comprises) à Chantier Davie de Lévis, Québec, pour initier les activités de conception des brise-glaces de programme
- Les nouveaux brise-glaces de programme remplaceront les brise-glaces lourds et moyens de la Garde côtière qui desservent les voies navigables du Canada atlantique et du fleuve Saint-Laurent pendant l'hiver, ainsi que l'Arctique pendant l'été
- Ce contrat devrait permettre de créer et de maintenir environ 35 emplois par année
Si l’on insiste sur le tribunal canadien du commerce extérieur et la cour fédérale, lors de l’attribution du contrat de prolongation de la durée de vie du navire de la Garde côtière canadienne (NGCC) Terry Fox :
- Le gouvernement du Canada reconnaît la décision du Tribunal canadien du commerce extérieur
- Le Tribunal a demandé aux parties de s’efforcer de négocier et de lui rendre compte d'ici le 21 novembre 2023 de l’issue des discussions concernant le montant du règlement
- Les parties ont informé le Tribunal qu'elles n'étaient pas parvenues à s'entendre et ont par la suite déposé des observations appuyant leurs propositions respectives. Le Tribunal se réserve compétence dans cette affaire et s’est prononcé sur le montant du règlement
- Le 19 août 2024, le Tribunal a rendu son ordonnance et ses motifs publics concernant le montant final du règlement de $5 426 954, qui représente le montant de l’indemnité pour la perte d’une occasion de profit ($4 022 254), les frais raisonnables de préparation des soumissions ($1 400 000) et le montant des frais raisonnables engagés pour la préparation et le traitement de la plainte ($4 700)
- Des instructions de paiement ont été demandées au plaignant et la finalisation du paiement est prévue pour la fin du mois d’octobre 2024
- L’attribution du contrat revient à Ontario Shipyards (anciennement Heddle Shipyards) et les travaux se poursuivent à l’appui du mandat de la Garde côtière canadienne
Si l’on insiste sur le projet de navire de combat canadien :
- Le 28 juin 2024, le gouvernement du Canada a marqué le début des activités de construction du module d'essai de production de la nouvelle flotte de navire de combat canadien
- Le module d'essai permettra au chantier naval d’élaborer et de tester des processus de construction spécifiques au projet et d'instaurer de nouvelles chaînes d'approvisionnement, et aussi de réduire les coûts en appliquant les enseignements tirés pour réaliser des économies avant la construction du navire dans son intégralité
- Selon le contrat, le projet de navire de combat canadien est actuellement à la troisième des quatre étapes de conception, soit la conception fonctionnelle
- Le gouvernement du Canada, de concert avec ses partenaires, travaille activement à l'établissement du contrat de mise en œuvre du navire de combat canadien, qui définira les modalités de construction et d'acceptation du premier lot de navires de combat canadiens
Si l’on insiste sur le financement du gouvernement du Canada des améliorations de l’infrastructure au chantier naval Irving Shipbuilding :
- Le 8 août 2023, le gouvernement du Canada a annoncé un investissement de 463 millions de dollars (taxes comprises) dans la première phase des améliorations de l’infrastructure au chantier naval Irving Shipbuilding
- Le financement s’inscrit dans un engagement plus vaste de 871,7 millions de dollars (taxes comprises) couvrant toutes les phases de l’amélioration de l’infrastructure, destiné à permettre au chantier naval Irving Shipbuilding de construire le navire de combat canadien à un rythme conforme aux besoins de la Marine royale canadienne
- Cet investissement permettra la production et la livraison des navires de combat canadiens au rythme requis pour remplacer les navires vieillissants de la classe Halifax et répondre aux besoins de la Marine royale canadienne, tout en offrant la meilleure valeur possible aux Canadiens et Canadiennes
- Les améliorations de l'infrastructure ont été identifiées au cours de la phase de conception et adoptent des améliorations spécifiques identifiées par l'Australie et le Royaume-Uni dans la construction de leurs navires qui sont basés sur la même conception
Contexte
La Stratégie nationale de construction navale est un plan à long terme qui vise à renouveler les flottes de la Marine royale canadienne et de la Garde côtière canadienne. La Stratégie nationale de construction navale entend éliminer les cycles d’expansion et de ralentissement dans l’approvisionnement des navires qui ont ralenti la construction navale canadienne par le passé.
En 2011, à la suite d’un processus de sélection compétitif, équitable, ouvert et transparent, le gouvernement a établi des relations stratégiques à long terme pour la construction de grands navires avec 2 chantiers navals canadiens : Irving Shipbuilding à Halifax, en Nouvelle-Écosse, pour la construction de navires de combat, et Vancouver Shipyards en Colombie-Britannique pour la construction de navires non destinés au combat.
À la suite de négociations fructueuses, le gouvernement du Canada a signé une entente-cadre le 4 avril 2023 avec Chantier Davie, ce dernier construira un brise-glace polaire et les brise-glaces de programme de la Garde côtière canadienne, ainsi que les traversiers pour Transports Canada.
Tous les chantiers navals canadiens à travers le pays, à l'exception des trois chantiers navals stratégiques, peuvent compétitionner pour des contrats de construction de petits navires, tandis que tous les chantiers canadiens peuvent compétitionner pour les contrats de réparation, de radoub et d'entretien.
Les budgets initiaux pour les projets de construction de gros navires ont été établis il y a de nombreuses années en s’appuyant sur une expérience et des projections limitées. La construction navale est très complexe, et nous continuons de tirer parti des leçons apprises pour que les projections relatives au budget et au calendrier des projets soient réalistes et réalisables. Nous continuons à travailler en étroite collaboration avec les chantiers navals et l’industrie pour relever les défis en cours, notamment celui des coûts, des estimations de délais et de la productivité.
La Stratégie nationale de construction navale continue d'évoluer et sera renforcée par le Pacte de collaboration sur les brise-glaces (Pacte ICE), un partenariat annoncé en juillet 2024 entre le Canada, la Finlande et les États-Unis. Cette collaboration vise à accélérer la production de navires polaires, à dynamiser les industries maritimes des trois nations, et à améliorer la coopération technique et l’échange d’informations pour répondre à la demande mondiale en brise-glaces. Pour le Canada, le Pacte ICE offre de nouvelles opportunités pour le secteur de la construction navale en tirant parti des expertises et des capacités partagées, tout en garantissant un rôle clé aux chantiers navals et aux chaînes d’approvisionnement canadiens.
Projet d'aéronefs multimissions canadien
Objet
Le remplacement de CP-140 appuiera la capacité d’aéronef multimissions canadien qui est entièrement opérationnel; interopérable avec des alliés et des partenaires clés; et capable de contribuer à l’engament domestique et international du Canada avant 2030.
Remarques
- Toutes les questions liées à la capacité et aux coûts doivent être répondues par le ministre de la Défense nationale
- Toutes les questions liées aux retombées industrielles et technologiques doivent être répondues par le ministre de l'Innovation, des Sciences et du Développement économique
Faits saillants
- Le 14 juillet 2023, le Canada a reçu une offre du gouvernement américain, sous la forme d'une lettre d'offre et d'acceptation, pour 14 avions P-8A avec une option pour 2 aéronefs supplémentaires, et divers équipements et services connexes (incluant le maintien en puissance initial pour une durée maximale de trois ans)
- L’offre a été acceptée le 28 novembre 2023 et le Canada prévoit livraison du premier avion dès 2026
Messages clés
- SPAC continue d’appuyer les forces de défense du Canada par l’acquisition et le remplacement de biens et de services de défense
- Le P-8A Poséidon est la seule capacité militaire disponible dans le commerce qui répond aux exigences du projet d’aéronefs multimissions canadien (AMC) et permet le remplacement de la flotte de CP-140 Aurora d’ici 2030
- Le 28 novembre 2023, la Canada a accepté une offre du gouvernement américain pour l’achat de 14 P-8A et a la possibilité d’obtenir jusqu’à deux aéronefs supplémentaires
Si l’on insiste sur les défis techniques de Boeing avec son avion 737 MAX et son récent plaidoyer de culpabilité de fraude criminelle à la suite d'accidents mortels en 2018 et 2019:
- Le P-8A Poseidon acquis auprès du gouvernement des États-Unis est un avion militaire basé sur le 737 Next-Generation (737 NG), et non l’avion commercial 737 Max 9s plus récent qui fait l'objet des défis techniques et du plaidoyer de culpabilité
- L'assemblage du P-8A suit un processus de production et d'intégration différent et fera l'objet d'inspections rigoureuses de la part du gouvernement américain avant sa livraison au Canada
- Le Canada continue de suivre de près la situation et son impact potentiel sur la qualité et la livraison du P-8A Poseidon au Canada
Si l'on insiste sur la grève en cours des machinistes chez Boeing qui a débuté le 13 septembre 2024 :
- Alors que le Canada achète l'avion P-8A par l'intermédiaire du gouvernement des États-Unis (USG), le Canada continuera de travailler en étroite collaboration avec l'USG pour évaluer les impacts potentiels du conflit de travail sur le projet d’aéronef multimissions canadien (AMC)
Contexte
L'objectif du projet d’AMC est de remplacer la flotte de CP-140 Aurora par une nouvelle flotte qui offrira une capacité multimission à long rayon d'action et à longue endurance. La flotte actuelle de CP-140 Aurora se compose de 14 avions initialement acquis en 1980, principalement pour la patrouille maritime et la guerre anti-sous-marine. La durée de vie estimée de la flotte de CP-140 Aurora est de 2030.
Depuis son acquisition, l'avion a été utilisé pour diverses opérations au pays et à l'étranger; y compris la surveillance des eaux côtières du Canada, la guerre anti-sous-marine, le renseignement maritime et terrestre, la surveillance, la coordination des frappes, les missions de secours en cas de catastrophe et bien d’autres fonctions. Cependant, à mesure que le CP-140 vieillit, il est de plus en plus difficile à supporter, dispendieux à maintenir, et moins pertinent sur le plan opérationnel par rapport aux menaces contre lesquelles il doit se défendre.
La mise à jour de la politique de défense du Canada, Notre Nord, fort et libre, a réitéré le besoin et l’engagement du Canada d’acquérir de nouveaux avions de patrouille maritime afin de moderniser sa contribution au Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord (NORAD). La politique mise à jour stipule que « pour continuer à répondre aux besoins du Canada en matière de défense, l’Aviation royale canadienne doit accroître l’interopérabilité avec ses principaux partenaires et alliés ». L’acquisition du P-8A Poseidon s’inscrit dans cet engagement, car tous les partenaires du Groupe des cinq du Canada exploitent l’avion.
Entre juin et décembre 2021, le Canada a retenu les services d'un consultant tiers pour évaluer les exigences de la projet AMC. Cette évaluation en plusieurs phases a conclu que le P-8A Poseidon est la seule capacité militaire disponible dans le commerce qui répond à toutes les exigences du projet d’AMC.
SPAC, en collaboration avec le ministère de la Défense nationale et Innovation, Sciences et Développement économique Canada, a collaboré avec l'industrie et les plus proches alliés du Canada pour déterminer la meilleure capacité de remplacer le CP-140 vieillissant.
Les informations reçues par le Canada ont démontré que la seule solution qui répond à toutes les exigences de la projet AMC dans le délai requis pour remplacer la flotte de CP-140 d’ici 2030 et éviter un accroissement de l’écart de capacité est le Boeing P-8A Poseidon. Il convient de noter que le P-8A est également détenu et exploité par tous les partenaires de défense les plus proches du Canada, avec plus de 160 avions P-8A actuellement en service dans le monde.
Le 24 novembre 2023, le Comité permanent de la défense nationale a présenté un rapport indiquant que « le comité est d’avis que le gouvernement doit procéder au moyen d’une demande de propositions officielle avant d’attribuer tout contrat d’approvisionnement du nouvel aéronef multimission canadien ». La réponse du gouvernement a été déposée à la Chambre des communes le 8 avril 2024.
Coûts des navires de patrouille extracôtiers et de l’Arctique
Objet
En décembre 2023, le ministère de la Défense nationale a répondu à une demande de renseignements des médias concernant les problèmes et les réparations en cours sur les navires de patrouille extracôtiers et de l’Arctique (NPEA). Dans le cadre de cette réponse, 14 problèmes non réglés ont été divulgués de façon proactive. Ces questions continuent d’attirer l’attention des médias.
Faits assailants
- Dans le cadre de la Stratégie nationale de construction navale, le gouvernement livre un total de 8 NPEA
- 6 NPEA pour la Marine royale canadienne (MRC) mèneront des opérations de souveraineté et de surveillance dans les eaux canadiennes, y compris l’Arctique; 5 de ces navires ont été livrés et le dernier navire est en cours de construction
- 2 NPEA pour la Garde côtière canadienne (GCC) seront affectés à diverses missions essentielles, lesquelles comprennent des patrouilles dans les zones de l’Organisation des pêches de l’Atlantique Nord-Ouest. Leur capacité à naviguer dans les glaces permettra à la GCC d’étendre sa capacité de patrouille dans le bas Arctique
- La construction du premier des 2 NPEA de la GCC a commencé le 8 août 2023 et la construction du deuxième navire a commencé le 31 juillet 2024
- À ce jour, le coût total de la garantie du programme des NPEA s'élève à 9.3 millions de dollars, tandis que le coût et le nombre de problèmes de garantie ont diminué considérablement sur chaque navire successif
Messages clés
- Lors de la construction du premier navire d’une classe, il est normal et attendu que des problèmes soient identifiés tout au long du processus de construction, y compris après la livraison, qui nécessitent des corrections
- Le navire de patrouille extracôtier et de l’Arctique est le premier navire de guerre construit au Canada au cours des 20 dernières années. Plusieurs leçons ont été apprises, ce qui a permis de réduire considérablement le nombre de défectuosités à bord des navires successifs
- Grâce aux essais et à l’utilisation après la livraison, la MRC a cerné des lacunes dans plusieurs domaines, et le Canada travaille en collaboration avec le chantier naval pour résoudre ces problèmes et appliquer ces leçons afin d’améliorer la qualité de nos futurs navires
Si l’on insiste sur les coûts de réparation :
- Nous sommes conscients des couts et des préoccupations continus affectant les NPEA. La majorité des problèmes soulevés sont entièrement ou partiellement résolus grâce à des plans d’atténuation en place. Nous travaillons avec diligence pour garantir que ces problèmes sont résolus et que les réparations soient terminées
Si l’on insiste sur Notre Nord, fort et libre : Une vision renouvelée pour la défense du Canada :
- Nous sommes unis dans notre engagement envers l'Arctique, un symbole durable de la détermination et de la force de notre nation. « Notre Nord, fort et libre : Une vision renouvelée pour la défense du Canada » reflète cette dévotion inébranlable, mettant en lumière le rôle crucial des Navires de patrouille extracôtier et de l’Arctique dans la préservation de notre souveraineté arctique
- Ces navires de pointe sont au cœur de notre stratégie collective pour une force navale contemporaine et agile, prête à relever les défis évolutifs de l'environnement dynamique de l'Arctique et les exigences croissantes de la sécurité mondiale
Contexte
Des articles de presse récents ont fait état de préoccupations concernant la corrosion, les pannes mécaniques et d'inondations graves sur les NPEA. Le gouvernement est conscient de ces problèmes persistants et a établi un plan pour y remédier.
Les problèmes techniques des NPEA sont résolus au moyen de contrats de soutien en service pour les NPEA 1, 2, 3, et 4 qui ont déjà été livrés et acceptés et qui ne sont plus couverts par une garantie. Le plan de réparation de ces navires est en cours d’exécution et son coût n’est pas encore connu
Le Canada a conclu des contrats pour des périodes de garantie propres aux projets de construction navale. La durée de la garantie de la main-d'œuvre pour les navires NPEA est de 12 mois après la livraison. Pour les navires dont la période de garantie est échue, les réparations sont effectuées aux termes du contrat de soutien en service des NPEA et des navires de soutien interarmées. Pour être admissibles en tant qu’élément de garantie, les irrégularités doivent être identifiées avant la fin de la période de 12 mois suivant l’acceptation. Il incombe toujours à l’entrepreneur de régler ces problèmes, même si les réparations sont terminées après la période de garantie.
Le Canada a travaillé en collaboration avec le constructeur de navires, la communauté de services et les membres de la MRC pour atteindre ces résultats.
Le projet des navires de patrouille extracôtiers et de l’Arctique permettra de livrer 6 navires à la MRC pour mener des opérations de protection de la souveraineté et de surveillance dans les eaux canadiennes, dont l’Arctique, et diverses opérations à l’étranger. Le projet livrera également 2 NPEA modifiés pour la GCC, qui auront pour but d’effectuer des activités de surveillance maritime comme une surveillance des pêches, ainsi que d’autres missions, y compris des interventions d’urgence, le balisage, le soutien aux opérations de déglaçage et des activités de science océanique.
Les navires sont en mesure d’exécuter une grande variété de tâches, comme : assurer une présence accrue et mener des opérations de surveillance dans les eaux canadiennes, y compris dans l’Arctique; appuyer les opérations de souveraineté des FAC; participer à un large éventail d'opérations internationales axées, par exemple, sur la lutte contre la contrebande, la lutte contre la piraterie, ou la sécurité et la stabilité à l'échelle internationale; contribuer à l'aide humanitaire, à l'intervention en cas d'urgence et aux secours en cas de catastrophe à l'échelle nationale ou internationale; réaliser des opérations de recherche et sauvetage et faciliter les communications entre les autres navires; appuyer les missions principales des FAC, y compris le renforcement des capacités à l’appui d’autres pays; et appuyer les autres ministères dans leur capacité d’exécuter leurs mandats respectifs.
Demande de renseignements du Projet de sous-marins de patrouille canadiens
Objet
SPAC, au nom du ministère de la Défense nationale, a publié une demande de renseignements (DDR) auprès d’intervenants de l’industrie afin de recueillir plus d’information sur la disponibilité de sous-marins actuellement en service ou en production ainsi que sur la capacité de l’industrie de construire et de livrer jusqu’à 12 sous-marins pour le Canada.
Faits saillants
- Les répondants ont fournis leurs premiers commentaires au 18 novembre 2024
- 22 réponses dont 7 provenant de fabricants d’Équipements d’origine (constructeurs de sous-marins) ont été reçues. [Caviardé]
- L’équipe intégrée du projet analysera les réponses reçues dans l’optique de passer aux prochaines étapes du projet. En plus de la demande de renseignements, le Canada continue de rencontrer des responsables de pays alliés et partenaires, ainsi que des entreprises et des marines d'Europe et d'Asie qui ont actuellement, ou sont en train de construire des sous-marins susceptibles de répondre aux exigences du Canada
- Pour éviter toute lacune dans les capacités sous-marines canadiennes, le Canada prévoit l'attribution d'un contrat d'ici 2028, avec la livraison du premier sous-marin de remplacement au plus tard en 2035
Messages clés
- Le Canada possède le plus grand littoral au monde et il est essentiel que la MRC soit dotée d'une capacité de surveillance sous-marine supérieure pour maintenir la sécurité et la souveraineté de notre pays
- La flotte actuelle de sous-marins de la classe Victoria de la MRC devrait être mise hors service au milieu des années 2030, et des navires de remplacement sont nécessaires
- Une DDR a été publié afin de obtenir plus d’information sur la disponibilité de sous-marins actuellement en service ou en production ainsi que sur la capacité de l’industrie de construire et de livrer jusqu’à 12 sous-marins au Canada
Si l’on insiste sur la DDR :
- La MRC a besoin de son premier nouveau sous-marin d’ici le milieu des années 2030. À partir de maintenant, nous informerons sur la meilleure façon d’obtenir cette fonctionnalité
- Le Canada recherche des informations sur la disponibilité des sous-marins actuellement en service ou en production
- La DDR mobilisera également l'industrie canadienne sur le soutien en service et l'infrastructure pour la nouvelle flotte, y compris la manière dont les partenariats avec l'industrie canadienne pourraient être mis à profit pour créer des avantages économiques au Canada
Contexte
Grâce à la politique de défense du Canada, Notre Nord, fort et libre, le gouvernement du Canada fournit aux membres de la MRC l'équipement dont ils ont besoin pour maintenir leur état de préparation opérationnelle actuel et futur.
En plus des initiatives financées dans Notre Nord, fort et libre, le Canada a également identifié dix capacités pour lesquelles des options seront explorées, y compris le renouvellement et l’expansion de la flotte de sous-marins de la MRC.
Les principales exigences du Canada en matière de capacités sous-marines seront la furtivité, la létalité, la persévérance et la capacité de déploiement dans l’Arctique, ce qui signifie que le sous-marin doit avoir une autonomie et une endurance accrues.
La nouvelle flotte canadienne devra offrir une combinaison unique de ces exigences afin que le Canada puisse détecter, suivre, dissuader et, au besoin, neutraliser les menaces dans les trois océans qui bordent le Canada, tout en augmentant la contribution au côté des alliés et en permettant au gouvernement du Canada de déployer cette flotte à l’étranger pour soutenir nos partenaires et nos alliés.
Maintien à long terme de la famille de véhicules Leopard 2 du Canada
Objet
Le ministère de la Défense nationale a un besoin pour les FAC pour le maintien à long terme de la famille de véhicules Leopard 2 pour une période allant de l’attribution du contrat le 12 septembre 2024 jusqu’en 2036.
Remarques :
- Toutes les questions liées à la capacité et aux coûts doivent être soumises au ministre de la Défense nationale
- Toutes les questions liées à la Politique des retombées industrielles et technologiques doivent être soumises au ministre de l'Innovation, des Sciences et de l'Industrie
Faits saillants
- Les FAC possèdent actuellement une flotte de 103 véhicules Leopard 2 en 5 versions, qui doivent demeurer en service jusqu'en 2035
- Grâce à ce marché, différents services de soutien seront migrés vers un seul contrat à long terme, qui permettra aux véhicules de demeurer disponibles et adaptés jusqu'à la fin de leur durée de vie
- Les services prévus au contrat englobent la gestion de programme, la maintenance, des services techniques, le soutien à l'approvisionnement, le soutien technique et d'autres formes de soutien, selon les besoins
Messages clés
- Le gouvernement est déterminé à garantir que les membres des FAC disposent de l'équipement dont ils ont besoin pour faire leur travail et protéger les Canadiens
- La famille de véhicules Leopard 2 joue un rôle essentiel dans la défense des intérêts nationaux du Canada au pays et à l'étranger
- Ce contrat améliorera la coordination des efforts d'ingénierie entre les fabricants d'équipement d'origine et les ressources du gouvernement, en recherchant des gains d'efficacité à l'aide de l’intégration d'ingénierie, les services de soutien et de la gestion
Si l’on insiste sur la stratégie d’approvisionnement :
- Le gouvernement du Canada suit des procédures de passation de marchés ouvertes, équitables et transparentes pour acquérir des biens et services au nom des ministères et des agences fédérales
- Un préavis d'adjudication de contrat (PAC) a été publié le 11 août 2022 pour confirmer qu'un seul fournisseur était en mesure de fournir les services en raison des droits de propriété intellectuelle
- [Caviardé]
Contexte
La famille de véhicules Leopard 2 a été achetée pour remplacer la flotte vieillissante de Leopard 1-C2 par un char de combat principal moderne et fortement protégé et des variantes de soutien, afin de fournir une capacité de tir direct, mobile et protégée à l'Armée canadienne. L'approvisionnement a été accéléré afin de répondre à un besoin opérationnel urgent initial pour soutenir la mission de combat en Afghanistan.
Exemptions au titre des marchandises contrôlées pour les personnes provenant de pays faisant l’objet de sanctions
Objet
Le 28 octobre, le ministère déposera la réponse à la demande de renseignements de M. Bezan (Q-2939) (Selkirk-Interlake-Eastman) concernant les certificats d’exemption d’inscription en vertu du Règlement sur les marchandises contrôlées accordés à des personnes originaires de Chine, de Russie, d’Iran et de Corée du Nord.
Faits saillants
- Les travailleurs temporaires, les visiteurs et les étudiants étrangers qui ne sont pas Canadiens et qui ont besoin d’accéder à des marchandises contrôlées dans le cadre de leur travail ou de leurs études peuvent demander une exemption d’inscription en vertu du Règlement sur les marchandises contrôlées
- Les demandes d’exemption sont évaluées au cas par cas, en tenant compte de la manière dont les sanctions s’appliquent à la situation précise, y compris la nature des marchandises concernées. Nous ne refusons pas automatiquement les demandes d’exemption provenant de personnes ayant la citoyenneté d’un pays sanctionné
- Le Programme des marchandises contrôlées (PMC) effectue une évaluation approfondie de la sécurité des personnes après un examen minutieux par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, afin de leur permettre d’entrer au Canada et d’y vivre
- Les politiques d’exemption d’inscription au PMC s’harmonisent avec celles d’Affaires mondiales Canada et d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada
Messages clés
- La responsabilité d’assurer le respect de la réglementation canadienne en matière de sanctions incombe au demandeur et à l’entreprise canadienne qui embauche un travailleur étranger
- Le PMC, administré par mon département, refusera immédiatement toute demande d’exemption présentée par un demandeur qui est citoyen d’un des pays sanctionnés si l’on perçoit un niveau de risque quelconque ou si l’on découvre des renseignements défavorables
- Le PMC refusera immédiatement toute demande d’exemption si le demandeur est citoyen d’un pays interdit par l’International Traffic in Arms Regulations (ITAR) et qu’il sollicite l’accès à des marchandises contrôlées visées par l’ITAR
Contexte
Comme il a été mentionné plus haut, les travailleurs temporaires, les visiteurs et les étudiants étrangers qui ne sont pas Canadiens et qui ont besoin d’accéder à des marchandises contrôlées dans le cadre de leur travail ou de leurs études peuvent demander une exemption d’inscription en vertu du Règlement sur les marchandises contrôlées.
C’est le PMC de SPAC qui a le dernier mot pour accorder ou refuser une exemption, en fonction des évaluations de sécurité effectuées. Toute exemption accordée peut être assortie de certaines conditions, notamment un accès limité à certaines marchandises contrôlées, des restrictions sur la durée de l’accès et des mesures de sécurité supplémentaires que l’employeur doit mettre en œuvre.
Les partenaires du renseignement de sécurité de SPAC – Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, l’Agence des services frontaliers du Canada, la Gendarmerie royale du Canada [Caviardé] – réalisent des contrôles rigoureux sur les personnes avant d’approuver leur entrée au Canada.
Bien que le PMC s’appuie sur les évaluations réalisées par ces partenaires, il effectue ses propres contrôles indépendants pour s’assurer que des évaluations de sécurité complètes sont menées. Une demande ne peut être soumise au PMC sans un permis de travail, d’études ou de visite valide. Si l’une ou l’autre des conditions n’est pas respectée ou si l’on découvre de nouveaux renseignements indiquant la présence d’un risque lié à la sécurité, le PMC se réserve le droit de révoquer l’exemption.
Réponse du Gouvernement au Douzième rapport du Comité permanent de la défense nationale
Objet
En consultation avec d’autres ministères, SPAC a fourni une réponse complète à l’échelle du gouvernement le Douzième rapport du Comité permanent de la défense nationale intitulé : « L’heure du changement a sonné : réforme de l’approvisionnement en matière de défense au Canada », qui a soulevé des préoccupations quant à l’efficience et à l’efficacité globales du système d’approvisionnement en matière de défense du Canada.
Faits saillants
- Une réponse globale au douzième rapport du Comité permanent de la défense nationale (NDDN) a été déposé le 17 octobre 2024, dans laquelle le gouvernement reconnaît ou accepte les 36 recommandations du Comité permanent de la défense nationale
Messages clés
- Dans notre réponse au rapport du Comité, nous nous sommes engagés à continuer de répondre aux préoccupations axées sur cinq domaines clés décrits dans la réponse: rationaliser, simplifier et améliorer les processus d'approvisionnement; formation et amélioration continue; renforcement du financement et des capacités de défense; promotion de la transparence, de la responsabilité et de l'inclusivité; et renforcement de la collaboration et des partenariats
- SPAC reconnaît la nécessité de réduire les obstacles bureaucratiques, de simplifier les procédures et d’harmoniser les pratiques d’approvisionnement avec les normes internationales afin d’accroître l’efficacité de l'approvisionnement en matière de défense
Si l’on insiste sur les efforts déployés pour faire progresser la réforme de l’approvisionnement en matière de défense :
- Afin de coordonner et de faire progresser la réforme de l’approvisionnement en matière défense, le Bureau d’examen des approvisionnements en matière de défense a été créé au sein de SPAC à l’automne 2023 pour réaliser un examen interministériel de l’approvisionnement et des politiques en matière de défense
- Le budget de 2024 a annoncé des réformes à la Politique de défense du Canada et à ses processus d’examen en demandant au Canada d’entreprendre un examen de la Politique de défense tous les quatre ans et d’effectuer un examen du système d’approvisionnement en matière de défense du Canada
Contexte
D’après le Douzième rapport, les obstacles bureaucratiques et la complexité des processus d’approvisionnement en défense, les problèmes d’aversion au risque et de politisation des risques, les pénuries de personnel d’approvisionnement en matière de défense, le manque de transparence et de reddition de comptes, les retards d’approvisionnement et les dépassements de coûts ont soulevé des préoccupations quant à l’efficacité globale du système d’approvisionnement en défense du Canada.
La réponse du gouvernement au douzième rapport a été développée par SPAC, en consultation avec le ministère de la Défense nationale, le ministère des Pêches et des Océans et la Garde côtière canadienne, Innovation, Sciences et Développement économique Canada, Affaires mondiales Canada, Justice Canada, le Bureau du Conseil privé, Finances Canada et le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada, et fournit une réponse exhaustive du gouvernement du Canada au 36 recommandations du douzième rapport. Étant donné que toutes les recommandations du comité étaient généralement conformes aux politiques du gouvernement, la réponse était d’accord avec chacune d’elles ou en accusait réception, ce qui a permis d’assurer l’harmonisation de la réponse avec les priorités continues et les mesures prévues du gouvernement.
Rapport du Comité permanent de la défense nationale sur l’approvisionnement en matière de défense
Examen de l’approvisionnement dans la politique de défense du Canada
Accélérer le processus d'acquisition et faire avancer la réforme des marchés publics de la Défense
L'approvisionnement en matière de défense au Canada prend trop de temps; il faut en accélérer le processus et le rendre plus efficace. Nous repenserons la manière dont nous acquérons les équipements, comment mieux les entretenir et les moderniser au fil du temps, et comment nous assurer qu'ils sont optimisés pour répondre aux divers besoins des militaires. Nous raccourcirons également le calendrier des grands projets d'acquisition, afin de réduire les risques opérationnels et financiers liés aux retards et aux écarts entre les capacités retirées du service et les nouvelles capacités ajoutées.
SPAC, la Défense nationale, Innovation, Sciences et Développement économique Canada et le Secrétariat du Conseil du Trésor entreprennent un examen de notre système d'acquisition de matériel de défense. Il s'agit notamment d'examiner les processus internes utilisés par la Défense pour définir les besoins et approuver les projets, et l'ensemble plus large des règles, règlements et politiques qui régissent l'approvisionnement en matière de défense. Cet effort permettra de préciser les mécanismes qui faciliteront la livraison en temps voulu des équipements militaires, rendra possible un recours accru aux accords de gouvernement à gouvernement lorsqu'il est judicieux de développer des partenariats stratégiques, et examinera la meilleure façon de tirer parti des programmes existants pour investir de manière stratégique dans les capacités nationales dont les forces armées ont besoin.
Nous envisagerons différemment la manière dont nous procédons aux acquisitions avec nos alliés. Comme le Canada, ils revoient la façon dont ils accélèrent l'acquisition de capacités pour faire face à des menaces qui évoluent rapidement. Ils soutiennent également des initiatives et des stratégies industrielles de défense visant à mettre en place des chaînes d'approvisionnement résistantes, à inciter l'industrie privée à augmenter ses capacités ou à ouvrir de nouvelles lignes de production, à assurer des sources d'approvisionnement et à déployer des stratégies d'acquisition et de main-d'œuvre nationales qui dynamisent leurs économies.
Le Canada s'efforcera d'accroître les débouchés économiques dans le cadre des ententes commerciales en matière de défense qui se mettent en place entre des partenaires de confiance. Notre accès privilégié aux secteurs alliés de la défense, de la recherche et de l'innovation favorise la création de bons emplois et la croissance économique pour les Canadiens. Par exemple, grâce à notre statut de partenaire de confiance, chacun des plus de 3 000 avions de combat F-35 vendus par les États-Unis à leurs partenaires du monde entier contiendra des pièces fabriquées au Canada, par des travailleurs canadiens. En mettant à contribution sa capacité d'invention et d'innovation de premier plan au niveau mondial, le Canada cherchera à réaliser le développement collaboratif de nouvelles armes et de nouveaux systèmes qui soutiendront l'interopérabilité, et renforceront en fin de compte notre défense collective.
Nous avons une réputation mondiale de centre pour la recherche novatrice et le développement de capacités de pointe, essentielles pour l'avenir des opérations militaires. Cette réputation sera renforcée par l'Accélérateur d'innovation de défense pour l'Atlantique Nord de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN), qui établit un bureau régional pour l'Amérique du Nord à Halifax. Nous mettrons à contribution nos points forts et en développerons de nouveaux, notamment dans les domaines de l'avionique, des technologies satellitaires, des capteurs, de l'informatique, du commandement et du contrôle, des communications protégées et des munitions. L'intégration des technologies émergentes, notamment l'IA, sera guidée par les considérations liées à l'analyse comparative entre les sexes (ACS) Plus. L'investissement du gouvernement dans ces domaines contribuera à maintenir notre technologie à la pointe du progrès et à faire de notre industrie une ressource stratégique pour nos partenaires internationaux.
Renseignements personnels et cybersécurité
Enjeu
SPAC a mis en place des procédures pour l’attribution de contrats afin de protéger les renseignements personnels et d’atténuer les conséquences de toute infraction possible.
Messages clés
- La protection des renseignements personnels des employés est une priorité pour le gouvernement du Canada
- Le Programme de sécurité des contrats de SPAC effectue des vérifications de sécurité en se fondant sur les besoins exprimés par les ministères clients
- La protection des renseignements personnels des employés est particulièrement importante pour la Défense nationale, car toute infraction pourrait compromettre la sécurité opérationnelle ou exposer les renseignements personnels des militaires
Contexte
Le Programme de sécurité des contrats de SPAC prévoit des clauses de sécurité pour répondre aux exigences de sécurité définies par les ministères clients au moment de l’attribution du contrat.
Atteinte à la protection des renseignements personnels à BGRS/SIRVA
Cette infraction a donné lieu à un accès non autorisé à des renseignements personnels détenus par BGRS et SIRVA Canada LP, qui offrent des services de réinstallation au gouvernement du Canada. Elle a touché un nombre important d’employés actuels et anciens, de membres des FAC et de membres et d’employés de la Gendarmerie royale du Canada. Les renseignements compromis pourraient appartenir à toute personne ayant eu recours aux services de réinstallation depuis 1999. Les renseignements personnels ont ensuite été divulgués sur le Web clandestin, avec le risque de vol d’identité et les inquiétudes que cela implique quant à la sécurité des données chez les entrepreneurs tiers.
En tant qu’autorité contractante et utilisateur des services pour ses propres employés, SPAC a mis en œuvre un protocole d’intervention en cas d’infraction et a collaboré avec le Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT) et d’autres ministères concernés. Les employés potentiellement touchés ont été informés, et des services de surveillance du crédit ont été offerts aux employés actuels et anciens.
Cyberincident à MSH International
Le 9 février 2024, un rançongiciel a été découvert par MSH, qui a interrompu immédiatement ses activités. Cette infraction a donné lieu à un accès non autorisé à des renseignements personnels sensibles détenus dans les systèmes de MSH International. MSH est le sous-traitant de Canada Vie qui fournit des services d’assistance voyage d’urgence et de couverture complète aux membres du Régime de soins de santé de la fonction publique (RSSFP) affectés à l’étranger ou en voyage, y compris les membres des FAC. Il en a résulté un risque de vol d’identité et des inquiétudes concernant la sécurité des données chez les entrepreneurs tiers.
En tant qu’autorité contractante et client (employés utilisant les services d’assistance voyage d’urgence), SPAC a mis en œuvre un protocole d’intervention en cas d’infraction et a collaboré avec le SCT.
MSH a repris le traitement des réclamations le 26 février 2024, une fois la situation maîtrisée. Le Canada et la Canada Vie ont reçu l’assurance que les serveurs avaient été nettoyés. MSH a informé les membres touchés. Il a été confirmé par la suite que les employés de SPAC n’étaient pas touchés, de sorte que la participation du ministère à l’intervention en cas d’infraction s’est limitée à l’administration du contrat.
Le Bureau de l’intégrité et de la conformité des fournisseurs
Objet
Le Bureau de l’intégrité et de la conformité des fournisseurs appuie la capacité du gouvernement à repérer les fournisseurs préoccupants et à atténuer les risques qu’ils représentent.
Faits saillants
- S.O.
Messages clés
- Le gouvernement du Canada s’est engagé à combattre les pratiques inappropriées ou contraires à l’éthique des entreprises et à tenir ces dernières responsables de leurs inconduites, tout en veillant à protéger les dépenses fédérales
- Lorsque le nouveau Bureau de l’intégrité et de la conformité des fournisseurs a été créé en mai 2024, une politique révisée d’inadmissibilité et de suspension est également entrée en vigueur
- Le nouveau Bureau améliore la capacité du gouvernement à prendre des mesures face aux risques émergents d’inconduite et de fraude, tout en protégeant l’intégrité des systèmes d’approvisionnement fédéral et de biens immobiliers
Contexte
Le Bureau de l’intégrité et de la conformité des fournisseurs remplace le Régime d’intégrité du gouvernement du Canada qui existait depuis 2015, en tant que système de radiation fondé sur les politiques à l’échelle du gouvernement, conçu pour mieux protéger l’intégrité des contrats fédéraux et des transactions immobilières.
Le nouveau Bureau continuera à jouer un rôle important en matière de protection des systèmes fédéraux d’approvisionnement et de biens immobiliers; ceux-ci représentent environ 20 milliards de dollars par an en contrats d’approvisionnement, en ententes liées aux biens immobiliers, en gestion des biens appartenant à l’État et en paiements de loyer dans le cadre des 1 690 contrats de location dans l’ensemble du pays.
Le nouveau Bureau offre la possibilité de moderniser le programme d’exclusion et de suspension du gouvernement du Canada, de renforcer son utilisation de l’analyse des données pour repérer les cas potentiels de fraude et d’actes répréhensibles, et de mieux exploiter les renseignements pour évaluer l’intégrité des fournisseurs dans le cadre des marchés gouvernementaux et des ententes liées aux biens immobiliers.
Les éléments qui déclenchent une suspension ou une forclusion en vertu de la Politique comprennent les infractions au Code criminel, à la Loi sur la gestion des finances publiques, à la Loi sur la corruption d’agents publics étrangers, à la Loi électorale du Canada et plus encore ainsi que des infractions semblables qui se produisent dans d’autres administrations.
Le Bureau est également habilité à prendre des mesures en vertu de la Politique s’il conclut que la passation de marchés avec un fournisseur peut déconsidérer l’approvisionnement fédéral ou être autrement contraire à l’ordre public canadien.
Pour repérer les actes répréhensibles et y remédier, le Bureau surveille les événements actuels afin de soulever les allégations d’inconduite des fournisseurs au moyen de recherches, d’échanges de renseignements et d’analyses de données. Le Bureau continuera d'exercer une diligence raisonnable dans l'évaluation des fournisseurs potentiels pour le gouvernement du Canada et est prêt à prendre des mesures lorsque la Politique est déclenchée, afin de protéger et de maintenir l'intégrité du système d'approvisionnement fédéral.
Des renseignements supplémentaires sur le nouveau Bureau et la Politique d’inadmissibilité et de suspension révisée figurent sur le site Web du Bureau de l’intégrité et de la conformité des fournisseurs.