Approvisionnement en matière de défense et de transport maritime : Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires – 29 mai 2023
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Sur cette page
- Stratégie nationale de construction navale
- Projet de capacité future en matière d’avions-chasseurs
- Acquisition de biens conçus pour l’Arctique
- Projet d’avion stratégique de transport et de ravitaillement en vol
- Projet de remplacement des aéronefs de recherche et de sauvetage à voilure fixe
- Projet d'aéronefs multimissions canadien
- Coûts liés aux navires de patrouille extracôtiers et de l’Arctique
Stratégie nationale de construction navale
Contexte
La Stratégie nationale de construction navale (SNCN) est un engagement à long terme visant à renouveler les flottes de navires de la Marine royale canadienne (MRC) et de la Garde côtière canadienne (GCC), à créer un secteur maritime durable et à générer des retombées économiques pour la population canadienne.
Remarque : Les questions sur le budget, les exigences, les échéanciers, les comparaisons internationales et la gestion de projet doivent être adressées à la ministre des Pêches et des Océans et à la Garde côtière canadienne ou à la ministre de la Défense nationale, comme il convient.
Réponse suggérée
- La SNCN vise à permettre à la population et aux entreprises canadiennes de travailler ensemble pour renforcer et renouveler nos flottes de la Marine et de la Garde côtière
- Jusqu’à présent, 6 grands navires et de nombreux petits navires ont été livrés, et de nombreux autres sont en cours de construction au Canada
- Nous continuerons à travailler de près avec l’industrie pour gérer les coûts et le calendrier, et pour nous assurer d’offrir aux Canadiens le meilleur rapport qualité-prix possible tout au long de ces projets
Si l’on insiste sur le montant des contrats :
- En date du 31 mars 2023, le Canada a alloué plus de 23,89 milliards de dollars à des entreprises de partout dans le pays pour des contrats dans le cadre de la SNCN. De ce montant, près de 1,24 milliard de dollars sont allés à des petites entreprises comptant moins de 250 employés
- Selon les estimations, la contribution des contrats octroyés pour la SNCN de 2012 à 2022 au produit intérieur brut du Canada s’élèverait à plus de 25 milliards de dollars (2,1 milliards de dollars par année). Les contrats auraient permis de créer ou de maintenir 18 800 emplois chaque année de 2012 à 2023
- La SNCN est un investissement à long terme qui donne déjà des résultats : des navires pour la Marine et la Garde côtière, ainsi que des emplois et de la croissance économique pour le Canada
Si l’on insiste sur les avantages économiques :
- La SNCN génère des retombées économiques
- En 2022 seulement, le gouvernement du Canada a attribué environ 2,72 milliards de dollars de nouveaux contrats à des entreprises canadiennes dans le cadre de la Stratégie, dont environ 238,1 millions de dollars à des petites et moyennes entreprises comptant moins de 250 employés à temps plein
- On estime que tous les contrats attribués en 2022 contribueront environ 1,838 milliard de dollars par an au produit intérieur brut du Canada et créeront ou maintiendront près de 8 303 emplois par an au cours de la période allant de 2022 à 2023
Si l’on insiste sur le troisième chantier naval :
- À la suite de négociations fructueuses, le gouvernement du Canada a signé un accord‑cadre le 4 avril 2023 avec le chantier Davie Canada Inc. et a annoncé qu’il devenait le troisième partenaire stratégique en matière de construction navale, après Irving Shipbuilding Inc. et le chantier naval de Seaspan à Vancouver
- Puisqu’il s’agissait d’un processus de qualification complexe à étapes multiples, nous devions prendre le temps de bien faire les choses
- Cet accord entre l’entreprise et le gouvernement fédéral marque le début de la négociation de contrats qui permettront de créer de bons emplois et de répondre aux besoins futurs du Canada en matière de construction navale, ce qui comprend la construction de 6 brise-glaces de programme et d’un des 2 brise-glaces polaires destinés à la Garde côtière canadienne
- Le calendrier et les coûts de construction exacts seront négociés et fixés lors de la négociation des contrats individuels
Si l’on insiste sur les brise-glaces polaires :
- Le 6 mai 2021, le gouvernement du Canada a annoncé son intention d’aller de l’avant avec la construction de 2 brise-glaces polaires
- Vancouver Shipyards de Seaspan assurera la conception et la construction de l’un des navires, tandis que l’autre sera conçu et construit au chantier Davie
Si l’on insiste sur la cale sèche d’Esquimalt :
- Le gouvernement du Canada s’est engagé à renouveler l’infrastructure maritime vitale pour soutenir la croissance et le développement à long terme de nos communautés côtières en Colombie-Britannique et ailleurs au Canada
- La cale sèche d’Esquimalt est un bien stratégique qui sert la flotte fédérale en plus de soutenir et renforcer le secteur maritime industriel de la côte ouest dans une installation sécurisée, publique, à accès libre et à utilisateurs multiples
- Le gouvernement ne prévoit pas de construire de navire dans cette installation
- Un processus de planification est en cours pour évaluer la possibilité d’agrandir l’installation afin qu’elle puisse continuer à accueillir les navires actuels et futurs de la flotte fédérale dans le cadre de la SNCN, ainsi que d’autres occupants qui y louent des espaces pour mener des travaux de réparation, de radoub et d’entretien
- L’installation représente environ 3 000 emplois à plein temps, hautement qualifiés et bien rémunérés, et est un moteur économique pour les économies locales et régionales. Elle génère près d’un milliard de dollars en production économique et des revenus fiscaux de plus de 30 millions de dollars pour tous les ordres de gouvernement
Projet de capacité future en matière d’avions-chasseurs
Contexte
Dans le cadre de sa volonté réaffirmée d’investir dans les Forces armées canadiennes, comme il a été annoncé dans la politique de défense « Protection, Sécurité, Engagement » de 2017, le gouvernement du Canada a lancé, en décembre 2017, un processus concurrentiel ouvert et transparent en vue de remplacer de façon permanente l’actuelle flotte de chasseurs par 88 avions-chasseurs à réaction de pointe dans le cadre du Projet de capacité future en matière d’avions-chasseurs.
Le 9 janvier 2023, le gouvernement du Canada a annoncé qu’à la suite d’un processus concurrentiel ouvert, équitable et transparent, le Canada a finalisé une entente avec le gouvernement américain, Lockheed Martin, ainsi qu’avec Pratt & Whitney pour l’acquisition d’avions-chasseurs à réaction F-35 pour l’Aviation royale canadienne.
Remarques :
- Toute question liée à la capacité et aux exigences doit être portée à l’attention du ministre de la Défense nationale
- Toutes les questions relatives à la Politique des retombées industrielles et technologiques et à la participation de l’industrie canadienne au Programme des avions de combat interarmées doivent être portées à l’attention du ministre de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique
- Toutes les questions relatives à des enjeux commerciaux doivent être portées à l’attention du ministre des Affaires étrangères
Réponse suggérée
- Le gouvernement est déterminé à faire en sorte que les membres des Forces armées canadiennes disposent de l’équipement dont ils ont besoin pour effectuer leur travail et protéger la population canadienne, tout en s’assurant d’obtenir le meilleur rapport qualité-prix pour cette dernière
- Nous avons tenu notre promesse de lancer un processus concurrentiel ouvert, équitable et transparent pour remplacer la flotte d’avions-chasseurs du Canada par 88 avions-chasseurs à réaction de pointe
- La nouvelle flotte de chasseurs F-35 offrira la meilleure capacité de combat pour notre pays et une solution optimale en termes de capacité, de prix et de retombées économiques pour la population canadienne. En outre, son acquisition donnera à l’industrie canadienne des travaux importants sur une période de 25 ans
- Nous continuerons à informer les Canadiens de nos progrès dès que l’information pourra être communiquée
Si on pose des questions sur le choix du F-35 :
- Par souci de transparence, nous avons fourni un maximum d’information depuis l’annonce initiale du processus, en décembre 2017
- Toutes les propositions sont soumises aux mêmes critères et sont évaluées rigoureusement en fonction de la capacité, des coûts, des retombées économiques et de la sécurité; le processus est contrôlé par un surveillant de l’équité indépendant
- Le F-35 représente le meilleur chasseur à réaction pour les besoins de notre pays au meilleur rapport qualité-prix pour la population canadienne
- Durant la phase de finalisation du processus d’approvisionnement, le gouvernement américain, Lockheed Martin et Pratt & Whitney ont démontré avec succès qu’une entente d’achat des avions-chasseurs à réaction F-35 répond aux exigences du Canada et aux résultats souhaités, y compris un bon rapport qualité-prix, une certaine souplesse, une protection contre les risques et des garanties relatives à l’exécution du contrat et à la livraison des appareils
Si on pose des questions sur les coûts et le prix des F-35 :
- Il s’agit du plus important investissement dans l’Aviation royale canadienne en plus de 30 ans et l’investissement prévu pour ce projet demeure 19 milliards de dollars, incluant l’équipement associé, les armes et munitions initiales, la préparation du soutien et les services, ainsi que la construction des installations de l’escadron de chasse à Bagotville (Québec) et à Cold Lake (Alberta)
- Le prix par chasseur sera le même montant que celui payé par les autres des nations participantes (F-35) pour le même avion et les mêmes lots
Acquisition de biens conçus pour l’Arctique
Contexte
Dans sa politique de défense « Protection, Sécurité, Engagement », le gouvernement du Canada réaffirme son engagement visant à garantir que le pays dispose de forces armées agiles et polyvalentes, et que les membres des Forces armées canadiennes sont bien équipés et bien appuyés.
Réponse suggérée
- Nous donnons suite à l’engagement du gouvernement du Canada visant à assurer que nos forces armées sont bien équipées et bien appuyées, ce qui comprend le renforcement de leurs capacités dans l’Arctique
- Dans le cadre de la SNCN, le gouvernement construit plusieurs navires conçus pour l’Arctique, notamment :
- 6 navires de patrouille extracôtiers et de l’Arctique pour la Marine royale canadienne, qui mènera des opérations de souveraineté et de surveillance dans les eaux canadiennes, y compris dans l’Arctique
- 3 de ces navires ont été livrés et les 3 autres sont en cours de construction
- 2 navires de patrouille extracôtiers et de l’Arctique pour la Garde côtière canadienne qui seront chargés de réaliser diverses missions, notamment de patrouiller dans les zones de l’Organisation des pêches de l’Atlantique nord-ouest, et dont la capacité à naviguer dans les glaces permettra à la Garde côtière canadienne d’étendre sa capacité de patrouille dans le Bas-Arctique
- 2 brise-glaces polaires et 6 brise-glaces du programme pour la Garde côtière canadienne, pour assurer une présence à longueur d’année dans le Nord canadien à l’appui des peuples autochtones et des autres habitants du Nord, de la souveraineté dans l’Arctique, des sciences de l’Extrême-Arctique, y compris la recherche sur le changement climatique, et de la capacité à répondre aux urgences maritimes majeures
- 2 navires de soutien interarmées qui permettront à la Marine royale canadienne d’élargir le rayon d’action et d’augmenter l’autonomie des groupes opérationnels navals dans le cadre de leurs missions, qui auront les installations nécessaires pour fournir des soins médicaux et dentaires, et qui serviront de base d’attache pour l’entretien et la réparation des hélicoptères (notez que ces navires ne sont conçus pour être utilisés dans l’Arctique que pendant la saison de navigation estivale)
- 6 navires de patrouille extracôtiers et de l’Arctique pour la Marine royale canadienne, qui mènera des opérations de souveraineté et de surveillance dans les eaux canadiennes, y compris dans l’Arctique
- Nous avons récemment renouvelé le contrat d’exploitation et de maintenance pour le Système d’alerte du Nord, qui fournit en continu des renseignements sur la surveillance aérospatiale et joue un rôle crucial dans la défense de l’Amérique du Nord et la souveraineté dans l’Arctique
- Le 31 janvier 2022, au terme d’un processus concurrentiel, Nasittuq Corporation s’est vu octroyer un contrat de 592 millions de dollars (du 1er avril 2022 au 31 mars 2029) pour l’exploitation et la maintenance des stations radars du Système d’alerte du Nord
- Le gouvernement continue de travailler à l’acquisition de systèmes et de capacités basés dans l’espace pour l’Aviation royale canadienne, y compris :
- un système spatial qui surveillera l’Arctique canadien et ses approches maritimes, fournissant une mise à niveau des capacités de défense actuelles de la mission de la Constellation RADARSAT
- un système spatial qui fournira des capacités fiables et sûres de communication à bande étroite et à large bande dans l’Arctique entre 65 et 90 degrés de latitude nord
Projet d’avion stratégique de transport et de ravitaillement en vol
Contexte
Dans le cadre de sa volonté réaffirmée d’investir dans les Forces armées canadiennes, comme il a été annoncé dans la politique de défense « Protection, Sécurité, Engagement » de 2017, le gouvernement du Canada a lancé, en décembre 2020, un processus concurrentiel ouvert et transparent en vue de remplacer la flotte canadienne de CC-150 Polaris, soit le Projet d’avion stratégique de transport et de ravitaillement en vol (ASTRV).
Remarques :
- Il incombe au ministre de la Défense nationale de répondre aux questions associées aux lacunes en matière de capacité, à la sécurité, aux exigences d’interopérabilité et aux coûts
- Toutes les questions relatives à la Politique des retombées industrielles et technologiques et à l’examen de l’incidence des soumissionnaires sur les intérêts économiques du Canada doivent être portées à l’attention du ministre de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique
Réponse suggérée
- Le gouvernement du Canada continue de travailler au remplacement de la flotte canadienne de CC-150 Polaris, ce qui inclut un processus concurrentiel ouvert et transparent
- Le 17 décembre 2020, le Canada a publié une ébauche d’invitation à se qualifier pour solliciter les commentaires de l’industrie sur les exigences de qualification en vue de la prochaine invitation à se qualifier
- Le 12 février 2021, une invitation à se qualifier a été publiée. Le 1er avril 2021, le résultat de cette invitation a été publié et indiquait Airbus Defence and Space S.A. de Madrid, en Espagne, comme seul fournisseur qualifié
- Une demande de propositions dirigée a l’intention d’Airbus Defence and Space S.A. a été envoyée le 13 mai 2022
- Les négociations se poursuivent et un contrat devrait être attribué à l’été 2023
- Parallèlement et en vue d’accélérer la livraison de la flotte de remplacement, 2 avions usagés ont été acquis en 2023 et une demande de propositions a été émise pour acquérir jusqu’à 3 avions usagés supplémentaires
Projet de remplacement des aéronefs de recherche et de sauvetage à voilure fixe
Contexte
Le 4 mai 2022, le ministère de la Défense nationale a annoncé des retards dans le Projet de remplacement des aéronefs de recherche et de sauvetage à voilure fixe. La flotte d’aéronefs CC-295 Martin-pêcheur, qui remplacera un jour les aéronefs de recherche et de sauvetage existants, nécessite encore beaucoup de travail, d’essais et de démonstrations avant d’être mise en service à l’Aviation royale canadienne. Par conséquent, la capacité opérationnelle initiale a été reportée de 2022 à 2025 à 2026.
La nouvelle flotte d’aéronefs modernes est équipée de systèmes avancés sur le plan technologique et sera en mesure de fonctionner dans l’environnement hostile de recherche et de sauvetage du Canada, l’un des plus exigeants et des plus variés au monde.
Remarque : Il incombe au ministre de la Défense nationale de répondre aux questions associées aux capacités opérationnelles initiales, aux capacités opérationnelles totales, aux lacunes en matière de capacité, à la sécurité, aux exigences d’interopérabilité et aux coûts.
Réponse suggérée
- Le Canada se dote d’une force militaire plus agile et mieux équipée, tout en garantissant le meilleure rapport qualité-prix pour la population canadienne
- En date du 23 décembre 2022, 15 des 16 avions et tous les appareils d'entraînement ont été acceptés
- Même si la mise en service des aéronefs prendra plus de temps que prévu, le Canada s'attend à ce que le budget approuvé pour le projet soit respecté. Le contrat est axé sur le rendement, donc les paiements ne seront effectués que lorsque l'équipement et les services auront été fournis et acceptés par le Canada
- Le contrat à prix fixe ferme protège le Canada contre les dépassements de coûts pour les travaux définis dans le contrat et incite l’entrepreneur à réduire les retards supplémentaires
Si l’on pose des questions par rapport au retard :
- En raison de la complexité globale du projet et de la pandémie de COVID-19 qui a créé des défis et une perte de productivité, la mise en œuvre de la nouvelle flotte a connu quelques retards. Le Canada continue de travailler en étroite collaboration avec le fabricant pour réduire l’incidence des retards
Projet d'aéronefs multimissions canadien
Contexte
Le 22 décembre 2022, le Canada a soumis une lettre de demande au gouvernement des États-Unis concernant l'avion P-8A Poseidon. Cette information a été rendue publique le 27 mars 2023 sur le site Web de la salle de presse de Services publics et Approvisionnement Canada. Le même jour, des journalistes couvrant des sujets liés à la défense et les répondants à la demande d'information (RFI) sur les avions multimissions canadiens (CMMA) ont également été contactés pour les informer de cette publication.
Remarques :
- Toutes les questions liées à la capacité et aux coûts doivent être répondues par le ministre de la Défense nationale
- Toutes les questions liées aux retombées industrielles et technologiques doivent être répondues par le ministre de l'Innovation, des Sciences et du Développement économique
Réponse suggérée
- Dans le cadre de la politique de défense du Canada « Protection, Sécurité, Engagement », le projet d’aéronefs multimissions canadien a été lancé pour remplacer la flotte d'avions de patrouille CP-140 du Canada
- Le projet d’aéronefs multimissions canadien est actuellement dans la phase d'analyse des options afin de déterminer quelle option peut le mieux répondre aux exigences de l'Aviation royale canadienne
- Une demande d'information a été publiée en février 2022 pour obtenir des informations de l'industrie
- Le gouvernement engage également ses alliés à explorer toutes les options disponibles
Coûts liés aux navires de patrouille extracôtiers et de l’Arctique
Contexte
Le projet de navires de patrouille extracôtiers et de l’Arctique (NPEA) prévoit la livraison de huit navires de patrouille extracôtiers pouvant naviguer dans les glaces, qui seront utilisés par la Marine royale canadienne et la Garde côtière canadienne pour mener des opérations de souveraineté et de surveillance dans les eaux canadiennes, y compris dans l’Arctique. Le NPEA fait l’acquisition de navires, de produits au soutien logistique intégré, d’infrastructures de jetées à Halifax et Esquimalt, ainsi que d’installations d’accostage et d’avitaillement en carburant à Nanisivik, au Nunavut, dans le cadre de la SNCN.
Les autorités de projet, de passation de marché et de dépenses mises à jour pour les NPEA 1 à 6, destinés au ministère de la Défense nationale, ainsi que pour les NPEA 7 et 8, ont été reçues avant la fin de décembre 2022; elles ont suscité une attention médiatique et des questions sur les raisons justifiant les augmentations par rapport aux informations précédemment publiées.
Réponse suggérée
- Jusqu’à maintenant, sur un total de 8 NPEA, 3 ont été livrés. 3 autres navires, actuellement en construction, sont destinés à la Marine royale canadienne et les 2 derniers, qui suivront, sont destinés à la Garde côtière canadienne
- Nous continuerons à travailler de près avec l’industrie pour gérer les coûts et le calendrier, et pour nous assurer d’offrir aux Canadiens le meilleur rapport qualité-prix possible tout au long du NPEA
- En date du 30 novembre 2022, le budget du projet de construction des NPEA 1 à 6 avait été augmenté d’environ 780 millions de dollars. Ces fonds supplémentaires servent à couvrir les coûts liés aux effets de la pandémie de COVID-19, à la disponibilité réduite de la main-d’œuvre qualifiée, à la perturbation des chaînes d’approvisionnement mondiales, aux pressions inflationnistes croissantes sur les prix du matériel et aux imprévus futurs liés aux risques
- Le Canada et le chantier naval ont relevé de nombreux défis liés aux répercussions de la COVID-19, mais constatent aujourd’hui des gains d’efficacité, une qualité accrue et des délais plus courts pour la construction des navires
Si l’on insiste sur les coûts de réparation des NPEA :
- Le besoin de corriger des défauts trouvés pendant l’adoption d’une nouvelle classe de navire n’est pas unique aux projets de la SNCN
- Les problèmes techniques actuels des NPEA sont résolus avec des contrats de soutien en service pour les navires 1 et 2, qui ont déjà été livrés et acceptés, et ne sont plus sous garantie; le plan de réparation de ces navires est en cours d’exécution et son coût n’est pas encore connu
- Les réparations du navire 3 sont effectuées dans le cadre de la garantie et des mesures d’atténuation sont prises pour veiller à ce que des problèmes similaires ne se produisent pas sur les navires 4 à 8. Ces réparations ne sont pas terminées, donc leur coût final n’est pas encore connu
- Jusqu’à présent, le coût total de la garantie du programme des NPEA a été de 4,6 millions de dollars; le coût et le nombre de problèmes liés à la garantie ont, en général, beaucoup diminué avec chaque navire successif
Si l’on insiste sur la qualité de l’eau potable sur les navires :
- Dans le cadre de ses programmes d’entretien réguliers, le Canada teste la qualité de l’eau à bord des navires afin de s’assurer qu’elle est conforme à toutes les réglementations et qu’elle est propre à la consommation
- Des mesures sont prises, au stade de la construction des navires et de l’acceptation, pour que l’eau sur les NPEA soit filtrée et respecte ou dépasse les exigences. Une analyse des matériaux de la chaîne d’approvisionnement a également révélé la nécessité de remplacer les composants pour éviter que des contaminants ne s’infiltrent dans l’eau potable. D’autres mesures d’atténuation ont été mises en place entre-temps
- Le Canada a accepté une proposition visant à résoudre le problème relatif à l’eau potable qui a été relevé sur les navires 1 à 3. La solution approuvée, qui consiste à filtrer l’eau, sera mise en œuvre sur les navires 1 à 4, et des mises à jour de la conception seront appliquées aux NPEA qui n’ont pas encore été livrés
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