Amélioration des terrains de la Colline du Parlement

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À propos des terrains de la Colline du Parlement

En tant que siège de notre démocratie, la Cité parlementaire est un trésor national et une destination touristique. Ses édifices et ses terrains doivent continuer d'être protégés, invitants et significatifs pour les Canadiens et les visiteurs.

La Colline du Parlement est un lieu de célébrations nationales, de manifestations et de cérémonies publiques. Plus de 1,5 million de visiteurs profitent de ses terrains chaque année.

Aperçu de l'escarpement de la Colline du Parlement du côté nord de la rivière des Outaouais

Projet de l'escarpement de la Colline du Parlement

L'escarpement est l'un des biens patrimoniaux les plus visibles et les plus significatifs de la Colline du Parlement. La pente raide derrière la Colline était jadis constituée d'une saine forêt mixte :

  • de pins blancs;
  • de chênes;
  • d'érables à sucre;
  • de hêtres;
  • de pruches.

Au fil du temps, des espèces végétales envahissantes à croissance rapide et au couvert forestier important ont comblé cet espace. Ces espèces envahissantes ont empêché les arbres et arbustes indigènes de croître. Par conséquent, en raison de ce déséquilibre, la pente dénudée a favorisé l'érosion des sols et rendu le terrain instable. Ce problème a suscité des inquiétudes relatives à la santé et à la sécurité et accru les risques de glissement de terrain sur les voies publiques. Par conséquent, nous avons effectué des travaux afin de restaurer l’état forestier naturel de l'escarpement de la Colline du Parlement.

Restauration de la pente nord

En 2021, nous avons revitalisé la forêt de la pente nord pour la rendre plus diversifiée en y plantant des arbres et arbustes locaux. Ainsi, nous avons contribué à :

  • stabiliser le sol;
  • restaurer les couleurs et les contrastes perdus;
  • améliorer les chances de survie de la forêt contre les maladies et les infestations d'insectes;
  • accroître la sécurité pour tous les visiteurs de la Colline du Parlement.

En collaboration avec des experts en sylviculture, en géologie et en biologie environnementale, nous avons mené à bien un projet pilote en 2015 pour reboiser la partie orientale de l'escarpement. Après le succès du projet pilote, nous avons élargi la portée des travaux au reste de la pente.

Les nouveaux végétaux plantés apportent des avantages à l'escarpement et serviront à stabiliser le sol. Ils diversifient également l'écosystème et contribuent à la conservation de la faune de l'escarpement. Des mammifères, des oiseaux, des reptiles et des amphibiens vivent sur l'escarpement et profiteront des plantes indigènes.

Le projet avait pour objectif de :

  • remédier aux problèmes éventuels de santé et de sécurité dus à l'érosion des sols;
  • protéger l'état naturel de la forêt de l'escarpement;
  • préserver la dernière section de la Promenade des amoureux;
  • stabiliser la section du mur de soutènement à proximité de la nouvelle salle de bain publique sur le plateau.

Le projet a été réalisé en 2 étapes.

Étape 1

La première étape du projet a été planifiée autour de la saison de nidification. Les travaux se sont terminés en mars 2021. Au cours de cette étape, nous avons :

  • taillé le couvert forestier de certains arbres envahissants, tels que l’érable de Norvège, qui a des racines agressives et une imposante canopée, ce qui produit un fort ombrage et rend difficile la croissance d'autres plantes;
  • enlevé les arbres morts et certaines espèces végétales envahissantes, comme la renouée du Japon et le nerprun cathartique, qui se répandent rapidement et menacent les espèces végétales indigènes.

Étape 2

La deuxième étape a été achevée en 2021. Au cours de cette étape, nous avons :

  • enlevé les plus petites plantes et les plus petits arbustes envahissants;
  • planté environ 36 500 nouveaux arbres, nouveaux arbustes et nouvelles plantes;
  • stabilisé ce qui reste de la Promenade des amoureux sur la pente de la Colline du Parlement.

Sur les 36 500 végétaux plantés, environ 2 500 sont des feuillus, 2 900 des conifères, 5 900 de grands arbustes et le reste de petits arbustes et des plantes. Les espèces végétales indigènes plantées ont été sélectionnées pour leur capacité de bien croître en terrains escarpés. Par exemple, le cèdre blanc a un système racinaire peu profond spécialement adapté à la croissance sur les pentes et le dièreville chèvrefeuille s'établit très rapidement, ce qui contribue également à stabiliser la pente.

Dans les années à venir, nous entretiendrons et surveillerons l’escarpement pour assurer le succès à long terme de la reforestation.

Vidéo : Restaurer l'escarpement pour les générations futures

Visionnez cette vidéo pour apprendre comment nous avons reboisé la pente nord derrière la Colline du Parlement.

Transcription de la vidéo Restaurer l’escarpement de la Colline du Parlement à son état naturel de forêt

Début de la vidéo

[Musique]

(Texte à l’écran : Services publics et Approvisionnement Canada)

[Images captées par un drone montrant l’escarpement derrière la Colline du Parlement garni d’un feuillage jaune, vert et rouge. Automne.]

[Images captées par un drone montrant la Bibliothèque du Parlement et l’édifice du Centre, avec en arrière-plan les édifices du centre-ville d’Ottawa.]

[Plan rapproché de la tour de la Paix.]

[Images captées par un drone montrant la tour de la Paix et les édifices du centre-ville d’Ottawa en arrière plan.]

Cet escarpement est spécial en raison de la comparaison qu’il suscite avec ce qui l’entoure, et ce, dans un rayon d’à peine un kilomètre. En effet, vous y trouverez les édifices de la Colline du Parlement, unique en leur genre, d’une grande importance historique et d’une immense valeur patrimoniale, ainsi que le va-et-vient bruyant de la rue Sparks et du centre-ville d’Ottawa.

[Images captées par un drone montrant l’édifice du Centre, la Bibliothèque du Parlement et l’escarpement.]

[Images captées par un drone montrant des arbres au feuillage jaune et l’édifice de l’Est.]

[Images captées par un drone montrant l’escarpement et les édifices de la Colline du Parlement.]

Enfin, au sein de cet environnement, il y a un contraste dynamique qui s’opère entre l’escarpement sauvage qui est essentiellement naturel et intouché et le reste de la ville. Je pense que ce contraste est très important.

[Plan à la caméra de Steven Bechara portant un casque de protection blanc et un gilet de sécurité orange.]

(Texte à l’écran : Steven Bechara, chef de projet, Projet du versant nord)

Mon nom est Steven Bechara. Je suis gestionnaire pour le projet du versant Nord.

[Plan d’arbres au feuillage vert sur l’escarpement, où l’on aperçoit également sur la gauche les écluses du canal Rideau et le Musée Bytown; des piétons et des cyclistes circulent sur le sentier. La Bibliothèque du Parlement et une portion de la tour de la Paix ainsi qu’une grue sont visibles au-delà de l’escarpement. Été.]

Le premier problème important en ce qui concerne l’escarpement est la présence d’espèces envahissantes.

[Plan rapproché d’arbres au feuillage vert.]

[Plan d’un travailleur portant de l’équipement de protection, notamment un harnais et des cordages pour escalader l’escarpement.]

Essentiellement, ces espèces ont envahi la zone et ont connu une croissance si importante que les espèces naturelles n’ont plus de place pour s’établir.

[Plan rapproché d’ancrages orange fixés au sol parmi des herbes et de jeunes plants.]

[Plan rapproché de pousses d’herbe et de jeunes plants.]

[Plan de pousses d’herbe et de jeunes plants sur l’escarpement.]

Cela a pour conséquence, au-delà du manque de diversité et d’une saine structure de forêt, qu’il n’y a pas de sous-étage à cette dernière.

[Plan rapproché de pousses d’herbe sur l’escarpement.]

[Plan de l’escarpement, où l’on aperçoit un travailleur creusant avec une pelle près du sommet.]

[Plan rapproché de pousses d’herbe et d’une souche.]

L’absence de cette couche entraîne une érosion du sol au fil des années.

[Plan rapproché de pousses d’herbe et de jeunes plants sur l’escarpement.]

[Plan d’un travailleur portant de l’équipement de protection et s’affairant à enfoncer un ancrage dans le sol.]

[Plan d’un travailleur enfonçant un ancrage sur l’escarpement.]

Essentiellement, il n’y a pas de plantes naturelles à la base de la pente et, par conséquent, rien qui ne retienne le sol.

[Plan d’un travailleur installant un revêtement blanc sur l’escarpement.]

[Plan rapproché d’un travailleur installant un revêtement blanc sur l’escarpement.]

[Plan de l’escarpement, où l’on aperçoit le Musée Bytown en arrière-plan. Un coureur emprunte le sentier pendant qu’une autre personne prend une photo.]

[Plan rapproché de petites pierres dévalant l’escarpement.]

Soumis aux différentes conditions météo et aux mouvements de la terre, le sol finit par s’éroder complètement avec le temps, ce qui pose un risque pour les piétons et les passants parce que des pierres et des débris peuvent rouler au bas de la pente.

[Plan à la caméra de Jessica Tivy portant un casque de protection blanc et un gilet de sécurité orange.]

(Texte à l’écran : Jessica Tivy, gestionnaire de la conception, Projet du versant nord]

Mon nom est Jessica Tivy. Je suis une architecte paysagiste de conservation auprès de Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) et mon rôle dans le cadre de ce projet est celui de gestionnaire de conception.

[Plan d’un travailleur portant de l’équipement de protection alors qu’il se trouve perché sur un arbre à l’aide de harnais. On peut apercevoir la Bibliothèque du Parlement à travers les arbres en arrière plan. Hiver.]

[Plan d’un tronc d’arbre s’affaissant sur le sol couvert de neige.]

SPAC procède à une élimination minutieuse.

[Plan d’une portion d’un tronc d’arbre s’affaissant au sol alors qu’un travailleur portant de l’équipement de protection se tient sur la portion inférieure du tronc.]

[Plan de Jessica Tivy inspectant le sol à proximité de l’escarpement. Été.]

[Plan d’un travailleur s’affairant à planter de jeunes plants sur l’escarpement.]

[Plan rapproché d’un travailleur creusant un trou avec une pelle pour planter un arbre.]

[Plan rapproché de pousses d’herbe et de jeunes plants.]

Nous effectuons des coupes de réduction de la couronne. Nous enlevons également certains arbustes, mais surtout, nous plantons des espèces qui commenceront à stabiliser la pente avec leurs systèmes racinaires.

[Plan d’arbres et de plants en pots.]

[Plan d’un travailleur portant deux plants en pots.]

[Plan rapproché de jeunes plants.]

Nous planterons environ 7  000 arbres pour un total de 70  000 plantes.

[Plan rapproché de pousses d’herbe au sol.]

[Plan rapproché de pousses d’herbe.]

[Plan de Jessica Tivy inspectant un arbre sur l’escarpement.]

Nous procéderons aussi à un ensemencement. Enfin, il s’agit de tout un projet, et nous sommes très heureux de voir autant d’espèces plantées sur la pente.

[Plan d’un travailleur portant de l’équipement de protection et s’affairant à ajuster des cordages sur l’escarpement.]

[Plan d’un travailleur portant de l’équipement de protection et descendant le long de l’escarpement à l’aide de harnais et de cordages.]

[Images captées par un drone montrant l’escarpement, où l’on aperçoit également des oiseaux au dessus de la rivière des Outaouais.]

Dans cet environnement de travail complexe, nous devons protéger la faune, tout particulièrement les oiseaux. Par conséquent, il n’y a pas eu de coupe ni d’abatage pendant la période de nidification.

[Plan d’un travailleur portant de l’équipement de protection et se hissant sur l’escarpement à l’aide de harnais et de cordages.]

[Plan de trois travailleurs portant de l’équipement de protection et travaillant près du sommet de l’escarpement.]

[Plan d’un travailleur portant de l’équipement de protection et s’affairant à mettre des plants dans un sac.]

[Plan d’un travailleur sortant un plant d’un pot et l’élevant pour mieux l’examiner.]

[Plan à la caméra de Jessica Tivy portant un casque de protection blanc et un gilet de sécurité orange.]

Ces travaux altéreront l’apparence de l’escarpement à l’automne. Nous cherchons à rétablir, en plantant les espèces choisies, une symphonie de couleurs, un mélange de rouge, de mauve et de jaune qui s’intègre bien à l’ensemble du milieu naturel que l’on observe à Ottawa.

[Images captées par un drone montrant l’escarpement, l’édifice du Centre et la Bibliothèque du Parlement. Automne.]

[Images captées par un drone montrant des feuillages jaunes, verts et orange sur l’escarpement.]

Il s’agit d’une vue qui pourra être observée de l’autre côté de la rivière, à Gatineau, en regardant la Colline du Parlement, qui est aujourd’hui plutôt caractérisée par le jaune en raison du couvert forestier constitué par l’espèce d’arbre envahissante dominante.

[Plan de l’escarpement, de l’édifice du Centre et de la Bibliothèque du Parlement.]

[Plan à la caméra de Steven Bechara portant un casque de protection blanc et un gilet de sécurité orange.]

Ce que j’aime le plus de l’escarpement de la Colline du Parlement, c’est que, lorsque je le traverse, je me sens comme si je traversais le Canada.

[Images captées par un drone montrant l’édifice du Centre et la Bibliothèque du Parlement, où l’on aperçoit également un bateau sur la rivière des Outaouais.]

Vous avez la rivière, vous avez les forêts, vous avez les animaux, les arbres, la végétation.

[Images captées par un drone montrant des arbres sur l’escarpement.]

[Images captées par un drone montrant l’escarpement, l’édifice du Centre et la Bibliothèque du Parlement, avec en arrière-plan les édifices du centre-ville d’Ottawa.]

Et pendant tout le trajet, vous pouvez regarder les édifices de la Colline du Parlement qui semblent maintenir ce lieu et tout le pays ensemble.

[La musique s’arrête.]

(Texte à l’écran : Suivez-nous : facebook.com/PSPC.SPAC, instagram.com/pspc_spac, twitter.com/pspc_spac, youtube.com/TPSGCanada)

(Signature de Services publics et Approvisionnement Canada)

(Mot-symbole Canada)

Fin de la vidéo

(Signature de Services publics et Approvisionnement Canada)

(Mot-symbole « Canada »)

Fin de la vidéo

Autres projets terminés

Les terrains de la Colline du Parlement ont connu plusieurs transformations depuis la Confédération. Dans la dernière décennie, nous avons aussi :

  • reconstruit le belvédère Victoria, qui est situé derrière les édifices du Parlement, afin de permettre aux visiteurs d'avoir une vue panoramique de la rivière des Outaouais;
  • amélioré les dispositifs de sécurité en installant des bornes de protection et effectué le remplissage du mur patrimonial des portes est et ouest;
  • nettoyé le mur de pierres et réhabilité l'allée piétonnière qui longe la Colline du Parlement;
  • réhabilité les escaliers de la pente ouest, embellissant ainsi les terrains de la Cité parlementaire et les rendant plus sécuritaires.

L'aménagement paysager sera amélioré dans le cadre des projets de construction en cours. Bien que les terrains soient accessibles à tous, il est possible que certaines zones deviennent inaccessibles à mesure que les projets avancent.

Vue aérienne d'un travailleur effectuant la colorisation de l'escalier de bois du côté nord-ouest de l'escarpement de la Colline du Parlement.

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