Complexités en matière de conception et de construction : Projet de l'édifice du Centre – rapport de diligence raisonnable: Rapport sur les coûts

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Complexités en matière de conception et de construction

Les projets de réhabilitation du patrimoine, surtout ceux de cette ampleur, sont uniques, très complexes et coûteux. L’édifice du Centre est à la fois un complexe parlementaire fonctionnel et un bâtiment public. Pour qu’il puisse s’acquitter de ces deux responsabilités au XXIe siècle et au-delà, il doit faire l’objet d’un large éventail d’interventions de modernisation minutieusement planifiées et exécutées qui respecteront et conserveront les attributs patrimoniaux hautement décoratifs de l’édifice.

Turner & Townsend a sondé l’industrie pour recenser des projets similaires en cours ou en phase de planification. Les projets sont uniques compte tenu de leur portée et, d’après l’analyse de l’industrie et le tableau ci-dessous, le projet de réhabilitation de l’édifice du Centre est le plus complexe.

Projets similaires
Projet de référence Zone d’activité sismique élevée Fonction législative permanente Conservation du patrimoine Éléments architecturaux décoratifs Impératifs de sécurité Long cycle de vie Substances désignées Capacité limitée de l’industrie
Édifice du Centre (Canada) Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui
Édifice de l’Ouest (Canada) Oui Oui Non Non Oui Oui Oui Oui
Édifice Wellington (Canada) Oui Oui Non Non Oui Non Oui Oui
Édifice de la Cour suprême (Canada) Oui Non Oui Non Non Oui Oui Oui
Holyrood (Royaume-Uni) Non Oui Non Non Oui Non Non Non
Hôtel de ville de Manchester (Royaume-Uni) Non Oui Oui Oui Non Non Oui Non
Palais de Westminster (Royaume-Uni) Non Oui Oui Oui Oui Non Oui Non
Portcullis House (Royaume-Uni) Non Non Non Non Oui Oui Non Non
Centre d’accueil du Parlement (Canada) Oui Oui Non Non Oui Oui Non Oui
Phase 1 du Centre d’accueil des visiteurs (Canada) Oui Oui Non Non Oui Oui Non Oui
Édifice de l’Assemblée nationale du Québec (Canada) Oui Oui Non Non Oui Non Non Oui

Principales conclusions du programme d’évaluation

Étant donné la complexité et l’ampleur de ce projet, Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) a réalisé un programme d’évaluation complet dans le but de réduire les risques liés au programme et d’éclairer l’avant-projet de conception et les stratégies de construction en aval. Les principales conclusions du programme d’évaluation sont :

Patrimoine et architecture

Archéologie

Environnement

Substance désignées

Systèmes structuraux

Systèmes géotechniques et d’ingénierie civile

Systèmes mécaniques et électriques

Certains des principaux défis et complexités du programme, qui sont également d’importants facteurs de coût, sont décrits ci-dessous.

Patrimoine

Bien que de nombreux projets visant la modernisation d’immeubles comportent des éléments patrimoniaux, l’étendue des éléments patrimoniaux et architecturaux décoratifs qui font partie intégrante de la structure de l’édifice du Centre est très vaste et sans précédent au Canada, et rare dans le monde. L’édifice lui-même est une œuvre d’art : il compte plus de cinquante pièces à haute valeur patrimoniale qui contiennent des éléments décoratifs uniques et importants, qu’il soit question des plafonds des chambres du Sénat et de la Chambre des communes, des dix-sept murales d’Arthur Crisp, des vitraux et des fenêtres à carreaux serties de plomb, des travaux de menuiserie, du plâtre décoratif et des dispositifs d’éclairage.

Il est nécessaire de procéder à une évaluation complète, une conception sur mesure et une construction soignée pour intégrer comme il se doit des éléments modernes dans la fibre patrimoniale. Ainsi, le processus de modernisation de l’édifice et de conservation de ses éléments patrimoniaux prend plus de temps et entraîne des coûts supplémentaires. Par exemple, pour intégrer de nouvelles installations techniques et structurelles, il faut ouvrir des murs qui sont eux-mêmes des biens patrimoniaux. Dans le cadre de la modernisation de la chambre du Sénat, il faut conserver sur place le plafond de plâtre orné de feuilles d’or et de décorations peintes au pochoir, tout en en renforçant la structure.

Non seulement les projets de réhabilitation du patrimoine sont plus coûteux, mais il est aussi plus difficile de les comparer en raison de leur caractère unique et de l’état propre à chaque élément patrimonial. Par exemple, les stratégies de conservation des plafonds des chambres du Sénat et de la Chambre des communes (et les coûts qui en découlent) sont très différentes de celles adoptées pour les murales d’Arthur Crisp, situées dans l’édifice du Centre, et très différentes encore de celles adoptées pour la mosaïque de Norman Rockwell au Siège des Nations Unies.

Salle du Sénat et tribunes

La salle du Sénat, située du côté est de l’édifice du Centre, est l’endroit où la reine et le gouverneur général viennent s’adresser au Parlement et donner la sanction royale aux projets de loi. Les tribunes de la Chambre permettent au public et aux médias d’observer les délibérations du Sénat. Le nombre de sénateurs n’augmente pas avec la croissance démographique et reste stable à 105.

Ce haut lieu du patrimoine sera conservé et modernisé afin d’améliorer l’accès des Canadiens au processus démocratique, y compris la reconstruction de la tribune de la Chambre afin de fournir un accès universel complet ainsi que l’intégration de la technologie moderne, y compris la radiodiffusion, dans son empreinte actuelle. Le coût de construction pour la rénovation de cet espace fonctionnel est de l’ordre de 60 millions de dollars.
Source : site Web du Sénat du Canada

L’ancienne chambre du Sénat vue depuis les tribunes des visiteurs.

La salle du Sénat avant le début du projet. Crédit image : Sénat du Canada.

Complexité structurelle et mise à niveau des systèmes du bâtiment

L’édifice du Centre comporte une charpente en acier et une maçonnerie porteuse. Pour satisfaire aux exigences des codes modernes, il faudra améliorer la structure, ainsi que procéder à la mise à niveau des éléments parasismiques. Il est à noter qu’Ottawa se trouve dans la deuxième zone sismique la plus active du Canada.

Pour répondre aux exigences parasismiques, on appliquera une solution d’isolement du soubassement à l’édifice du Centre, plutôt que de procéder à une amélioration structurelle et parasismique traditionnelle. Bien que cette technologie soit éprouvée et utilisée fréquemment dans la région Asie-Pacifique ainsi que sur la côte ouest de l’Amérique du Nord, c’est la première fois que cette approche sera appliquée dans la Cité parlementaire. Le recours à une technologie d’isolement du soubassement réduit les coûts d’environ 200 millions de dollars, mais ce qui est peut-être encore plus important, c’est qu’il permet d’éviter un large éventail d’interventions structurelles qui auraient un impact négatif sur la fibre patrimoniale de l’édifice du Centre. L’isolement du soubassement sera également plus efficace en cas d’événement sismique, ce qui réduira le risque de dommages à l’édifice du Centre pendant un tremblement de terre.

Les améliorations structurelles et parasismiques restent cependant complexes, et le risque que des conditions existantes imprévues entraînent des coûts supplémentaires est généralement beaucoup plus élevé dans les projets patrimoniaux. De plus, une quantité considérable de mesures de soutien temporaires complexes et une surveillance sont nécessaires pour s’assurer que l’édifice du Centre et la tour de la Paix ne subissent pas de conséquences pendant la construction. Ces considérations doivent être prises en compte dans l’établissement d’une réserve pour éventualités adéquate en ce qui concerne la construction.

En plus des améliorations structurelles et sismiques, des installations techniques modernes et adaptées devront être intégrées dans l’édifice du Centre et le Centre d’accueil du Parlement. Dans l’édifice du Centre, les travaux comprennent l’enlèvement et le remplacement complet des systèmes de protection contre les incendies, des systèmes mécaniques et électriques, de la plomberie et des ascenseurs, ainsi que l’installation d’une nouvelle infrastructure informatique et de sécurité. La décision visant à déterminer la répartition de ces systèmes, dans un édifice qui présente d’importantes contraintes d’espace, est complexe. De plus, ces nouveaux systèmes doivent s’intégrer de façon transparente dans la fibre patrimoniale existante de l’édifice. Bon nombre de ces éléments de conception seront finalisés au cours de la phase d’élaboration de la conception du programme. Par conséquent, une réserve suffisante pour les éventualités de conception a été prise en compte dans l’estimation des coûts pour soutenir le processus d’élaboration de la conception.

Comment fonctionne l’isolation à la base

Illustration représentant les isolateurs sous l’édifice du Centre qui protègent la structure contre les activités sismiques.
Description longue du fonctionnement de l’isolation à la base

Comment fonctionne l’isolation à la base

Une image divisée en deux parties.

Partie 1 : l’édifice du Centre

Un diagramme de l’édifice du Centre, et des structures et du sol en dessous.

Sous l’édifice se trouve une tranchée désignée comme un « fossé sismique ».

Fossé sismique

  • Une tranchée de 1,5 m de large
  • Assez large pour accueillir les travaux de maintenance
  • Fournit un espace permettant jusqu’à 20 cm de mouvement dans n’importe quelle direction.

La base de l’édifice est soutenue par des objets appelés « isolateurs ».

Isolateur

L’édifice du Centre sera soutenu par environ 560 de ces colonnes flexibles.

Les fondations se trouvent sous le fossé.

Dans la zone représentant le sol sous les fondations, une flèche horizontale qui pointe dans les 2 directions représente les mouvements au sol.

En dessous, il est écrit :

Système de suspension sismique

L’édifice de Centre reposera sur une solide base d’acier et de béton armé soutenue, à son tour, par des isolateurs ancrés aux fondations du bâtiment.

Partie 2 : l’isolateur à la base

Une illustration agrandie d’un isolateur.

Sous la base de l’édifice se trouve un cylindre désigné comme une « colonne flexible ».

Colonne flexible

Fabriquée à partir d’une combinaison de caoutchouc et d’acier avec un cœur en plomb.

La colonne flexible repose sur une colonne en béton.

Dans la zone représentant le sol sous les fondations, une flèche horizontale qui pointe dans les 2 directions représente les mouvements au sol.

Non plus sur un sol instable

Chaque isolateur peut se plier et fléchir, absorbant l’énergie générée par un tremblement de terre tandis que le bâtiment au-dessus reste relativement immobile.

Sécurité

Le contexte mondial et national en matière de sécurité a entraîné une augmentation continue de l’infrastructure de sécurité dans la Cité parlementaire au fil du temps, l’objectif principal étant de protéger les institutions démocratiques du Canada, les personnes qui y travaillent et les visiteurs. Au même moment, la Cité parlementaire accueille des millions de visiteurs par année, et nombre d’entre eux viennent voir l’édifice du Centre et prendre part à la démocratie parlementaire du Canada. Il est essentiel de mettre en œuvre une approche de sécurité qui concilie les besoins d’un édifice législatif en activité et l’ouverture du Parlement.

Les exigences en matière de sécurité de la Cité parlementaire, y compris l’édifice du Centre et le Centre d’accueil du Parlement, sont établies par le Parlement et sont fondées sur des évaluations exhaustives des menaces et des risques également élaborées par le Parlement. Bien qu’une collaboration ait eu lieu avec les administrations du Sénat, de la Chambre des communes et du Service de protection parlementaire afin de faire progresser la stratégie et les exigences en matière de sécurité de l’édifice du Centre et du Centre d’accueil du Parlement, et que d’importants progrès aient été accomplis, ces exigences (améliorations structurelles, capacités de balayage, surveillance et cybersécurité) sont encore en cours de finalisation. Des hypothèses concernant la planification et des analyses comparatives avec des projets déjà réalisés dans la Cité parlementaire ont été utilisées pour établir une provision théorique pour la sécurité. La finalisation des exigences de sécurité, ainsi que tout changement ultérieur, aura un impact direct sur la portée et le calendrier du programme.

L’infrastructure de sécurité et les procédures de protection comportent de multiples facettes, sont axées sur le campus et se situent à plusieurs niveaux. Contrairement à d’autres éléments du programme, le contexte de la sécurité est en constante évolution, et les exigences en matière de sécurité sont très susceptibles de changer en fonction des nouvelles menaces et de la disponibilité de nouvelles solutions technologiques. Des projets de la Cité parlementaire, notamment à l’édifice de l’Ouest et à l’édifice du Sénat du Canada, et d’autres projets ailleurs dans le monde, comme au Siège des Nations Unies, ont subi des changements de ce type. En effet, des changements apportés aux exigences de sécurité pendant la construction ont eu des répercussions négatives sur le coût et le calendrier du projet.

Par conséquent, il est important d’établir une réserve pour éventualités adéquate en ce qui concerne la conception et la construction, ainsi qu’une provision au titre des risques comme mesure d’atténuation de ce risque, comme cela a été fait avec succès pour l’édifice de l’Ouest et le Sénat du Canada.

La sécurité et la modernisation du siège des Nations Unies

En 2015, le Government Accountability Office des États Unis a indiqué que le projet de modernisation et de restauration du complexe du siège des Nations Unies avait trois (3) ans de retard et avait dépassé son budget de 379 millions de dollars (US), en grande partie à cause des mesures de sécurité renforcées adoptées pendant le projet.

Pendant la construction, l’Assemblée générale des Nations Unies a approuvé de nouvelles exigences en matière de sécurité. Le renforcement de la sécurité a à lui seul retardé le projet de près d’un an.

Les exigences de sécurité renforcée ont été ajoutées au projet en 2011 en raison des menaces croissantes auxquelles les Nations Unies sont confrontées au niveau mondial. Au cours du projet, les Nations Unies, le gouvernement américain et la Ville de New York ont cerné des améliorations de sécurité supplémentaires qui n’avaient pas été envisagées dans le plan de modernisation initial.

Source : Government Accountability Office du gouvernement des États Unis, rapport au président du comité du sénat des États Unis sur les relations étrangères, «  United Nations Renovations : Original Scope Reduced and Project Over Budget, but Lessons Learned Could Improve Future Projects  », mai 2015.

Substances désignées

Le programme d’évaluation a permis de déterminer les quantités et l’emplacement des substances désignées dans l’édifice du Centre. Le programme d’élimination, qui a commencé dans les zones patrimoniales à faible impact où l’enlèvement est plus facile, est maintenant achevé à environ 50 % et a permis d’enlever environ 4 000 tonnes métriques de substances désignées (principalement de l’amiante) à ce jour. Selon les constatations actuelles, l’investissement dans le programme d’évaluation a amélioré l’exactitude des documents de conception, ce qui se traduit par un nombre moindre d’ordres de modification pendant l’exécution de la construction. Toutefois, les travaux de démolition et d’élimination qui ont commencé dans les zones à forte valeur patrimoniale de l’édifice exigent plus de main-d’œuvre et sont plus coûteux. Ces travaux comportent une possibilité accrue de découverte de conditions imprévues. Cette possibilité a été prise en compte dans l’établissement de la réserve pour éventualités liées à la construction, au cas où des travaux d’élimination supplémentaires seraient nécessaires. L’édifice de l’Ouest, qui n’a pas bénéficié d’un programme d’évaluation complet, a dû faire l’objet de beaucoup plus de travaux d’élimination que ce qui avait été prévu à l’origine, ce qui a entraîné une utilisation plus importante des réserves pour éventualités pour cette partie des travaux.

Conditions imprévues

L’édifice du Centre a été construit rapidement, en temps de guerre, il y a 100 ans. Il n’existe pas de documentation précise et détaillée, y compris des plans conformes à l’ouvrage fini qui comprennent les dimensions exactes et les conditions des travaux effectués pendant la construction originale de l’édifice. Comme il a été mentionné plus haut dans le présent rapport, SPAC a mené le programme d’évaluation le plus complet entrepris à ce jour dans la Cité parlementaire afin de réduire les risques du programme et d’éclairer le processus de conception. Bien que le programme d’évaluation ait grandement éclairé le processus de conception, les conditions imprévues représentent toujours un risque inconnu important, dont les répercussions sur les coûts et le calendrier ne peuvent être entièrement quantifiées dès le début du projet. Par conséquent, une réserve pour éventualités adéquate en ce qui concerne la construction a été établie pour faire face aux conditions imprévues. SPAC continuera à surveiller de près les changements qui découlent des conditions imprévues du site afin d’atténuer leur impact autant que possible.

Bien que les conditions imprévues mises au jour à l’édifice du Centre soient encore limitées, un exemple récent est la fondation de moellons du côté est de l’édifice du Centre qui, lorsqu’elle a été exposée dans le cadre des activités d’excavation, s’est avérée être en moins bon état que prévu. Il a donc fallu procéder à un renforcement supplémentaire dans ce secteur avant que les activités d’excavation adjacentes puissent commencer. Ces travaux ont été financés au moyen de la réserve pour éventualités liées à la construction prévue dans la provision initiale de fonds servant à couvrir les dépenses prévues jusqu’en 2021 à 2022.

Chambre des communes

La Chambre des communes, qui abrite la Chambre élue du Parlement canadien, est située sur le côté ouest de l’édifice du Centre. Ce haut lieu du patrimoine sert à la fois aux procédures cérémonielles et aux activités principales telles que les débats et l’adoption de lois visant à tracer la voie démocratique du pays.

Dans le but de protéger le patrimoine, le Bureau de régie interne de la Chambre des communes a décidé de ne pas agrandir la Chambre, mais plutôt de concentrer les efforts sur sa modernisation. Afin de tenir compte de l’augmentation du nombre de députés au fil du temps, on étudie la possibilité de modifier l’aménagement des sièges.

Ce haut lieu du patrimoine sera modernisé afin d’améliorer l’accès de la population canadienne au processus démocratique, y compris la reconstruction des tribunes de la Chambre afin de fournir un accès universel complet ainsi que l’intégration de la technologie moderne, y compris la radiodiffusion, dans son empreinte actuelle. Le coût de la rénovation de cet espace fonctionnel est de l’ordre de 113 millions de dollars.

Un autre aspect essentiel est la conservation des éléments du patrimoine tels que les vitres plombées et les vitraux, les parquets en teck et en ébène, les luminaires d’origine à caractère patrimonial, les boiseries décoratives, y compris les lambris et les portes, les murs et les sculptures en pierre de Tyndall, le plâtre décoratif et le plafond en lin peint.

Dessin par ordinateur d'une salle richement décorée où il y a des rangées de bancs de chaque côté, séparées par une tribune recouverte d'un tapis vert.

Un dessin architectural de la salle de séance de la Chambre des communes. Source : Centrus.

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