Le Plan de réduction des émissions du Canada pour 2030 - Chapitre 4

Le gouvernement du Canada ne peut pas atténuer les changements climatiques seul. À l'échelle internationale, les changements climatiques constituent un défi mondial qui exige des solutions coordonnées et mondiales. Au pays, l'environnement est un domaine de compétence partagée entre les différents ordres de gouvernement. Les gouvernements provinciaux, territoriaux, autochtones, municipaux et internationaux disposent de leviers, de connaissances et d'une expertise uniques pour réduire les émissions sur leur territoire. Pour atteindre les objectifs climatiques du Canada en 2030 et 2050, une collaboration accrue avec les provinces, les territoires, les peuples autochtones et les pairs internationaux sera critique.

4.1. Collaboration provinciale et territoriale : mesures et accords de coopération clés

Lorsque les provinces, les territoires et le gouvernement fédéral coopèrent, une action audacieuse sur le climat est possible. La reconnaissance de la compétence constitutionnelle partagée en matière d'environnement est un principe directeur important dans les efforts du Canada pour lutter contre les changements climatiques. Étant donné que les priorités climatiques et les circonstances particulières diffèrent dans chaque juridiction, le gouvernement du Canada travaille avec les provinces et les territoires pour adapter les approches et les actions axées sur les changements climatiques et la relance économique verte.

Émissions provinciales et territoriales de GES de 2005 à 2019 en Mt d’éq. CO₂ (excluant l’utilisation des terres, le changement d’utilisation des terres et la foresterie)*

Émissions provinciales et territoriales de GES de 2005 à 2019 en Mt d'éq. CO2
Description longue
Émissions de gaz à effet de serre par province et territoire de 2005 à 2019, mesuré en mégatonnes d’équivalent de dioxyde de carbone (Mt d’équivalent CO2), excluant l’utilisation des terres, le changement d’utilisation des terres et la foresterie
Province et territoire Émissions de 2005 (Mt d’équivalent CO2) Émissions de 2019 (Mt d’équivalent CO2)
Colombie Britannique 63 66
Alberta 235 276
Saskatchewan 68 75
Manitoba 21 23
Ontario 206 163
Québec 88 84
Provinces atlantiques 56 40.8
Territoires 2.75 2.82

Les actions de coopération entre les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux prennent une grande variété de formes, notamment :

Accords formels et protocoles d'entente

Le gouvernement du Canada a conclu un certain nombre d'accords bilatéraux ou de protocoles d'entente avec plusieurs gouvernements provinciaux et territoriaux dans un large éventail de domaines liés au climat, y compris, par exemple, la tarification de la pollution par le carbone (p. ex. crédits compensatoires), l'électrification du secteur du gaz naturel, la nature, les données climatiques, ainsi que les accords d'équivalence en méthane (secteur pétrolier et gazier) et d'autres domaines prioritaires partagés. 

Coopération multilatérale et bilatérale

Les conseils et les tables ministériels fédéraux, provinciaux et territoriaux, comme le Conseil canadien des ministres de l'Environnement, le Conseil canadien des ministres des Forêts, la Conférence des ministres de l'Énergie et des Mines et les ministres de l'Agriculture des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux du Canada, continuent de promouvoir des mesures de collaboration entre les gouvernements afin de faire progresser les objectifs communs en matière de changements climatiques, d'entreprendre des études et des analyses afin d'élaborer des pratiques exemplaires et des recommandations pour améliorer les mesures climatiques des gouvernements. En plus des tables multilatérales, le gouvernement du Canada continue d'engager les provinces et les territoires sur une base bilatérale et régionale, afin d'explorer et de poursuivre les opportunités et les questions d'intérêt commun.

Cadres stratégiques et partenariats

Le gouvernement du Canada, les provinces et les territoires ont élaboré conjointement, au fil des ans, un certain nombre de cadres stratégiques coopératifs qui traitent de questions complexes, horizontales et multijuridictionnelles, notamment sur les changements climatiques. Cela comprend l'élaboration du Cadre pancanadien sur la croissance propre et les changements climatiques, du Cadre stratégique pour l'Arctique et le Nord, du Partenariat canadien pour l'agriculture, ainsi que sur la boucle de l'Atlantique.

Le Cadre stratégique pour l'Arctique et le Nord (CSAN)

Le CSAN définit une vision stratégique à long terme qui guidera les activités et les investissements du gouvernement du Canada dans l'Arctique jusqu'en 2030 et au-delà, et harmonisera les objectifs de la politique arctique avec les priorités des peuples autochtones et des résidents de l'Arctique et du Nord. Les objectifs du CSAN comprennent l'accélération et l'intensification des réductions nationales et internationales des émissions de GES et des polluants climatiques à courte durée de vie, ainsi que le renforcement du soutien aux efforts d'adaptation et de résilience climatiques. Comme la région subit des changements environnementaux rapides, le gouvernement du Canada s'efforcera de travailler en collaboration avec les peuples autochtones et les gouvernements territoriaux pour mettre en œuvre ces objectifs.

Coopération dans les forums internationaux

Les provinces et les territoires contribuent également à l'engagement international du Canada en matière de changements climatiques. Par exemple, les provinces et les territoires sont invités à envoyer des délégués dans le cadre de la délégation canadienne aux réunions de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et ont participé à des négociations, notamment sur les règles de l'article 6 de l'Accord de Paris et sur la présentation de la contribution déterminée au niveau national du Canada en juillet 2021.   

Mise en commun des ressources pour lutter et s'adapter aux changements climatiques

Le gouvernement du Canada fournit un soutien financier important pour atteindre des objectifs climatiques communs avec les gouvernements provinciaux et territoriaux. Un certain nombre de programmes de financement, couvrant un large éventail de secteurs, ont été lancés ces dernières années, notamment le Fonds pour une économie à faibles émissions de carbone et le Fonds pour des solutions climatiques axées sur la nature.

Le Fonds pour une économie à faibles émissions de carbone (FEFEC)

Le financement fédéral dans le cadre du FEFEC est un exemple de mesure de coopération forte qui fournit jusqu'à 2 milliards de dollars aux provinces et territoires pour réduire les émissions, construire des communautés résilientes et créer de bons emplois pour les Canadiens. Le programme fournit jusqu'à 1,4 milliards de dollars aux provinces et aux territoires par la voie du volet Leadership, et 500 millions de dollars à un large éventail d'initiatives locales de réduction de la pollution dans les communautés au Canada par la voie du volet des Champions, qui a récemment lancé une nouvelle ronde d'appels d'offres. On estime que les projets financés jusqu'à présent entraîneront 4,8 Mt de réductions d'émissions en 2030.

L'annexe 1 contient de plus amples renseignements sur les soumissions fournies par les provinces et les territoires pour le PRÉ pour 2030, les mesures et accords de coopération ainsi que les mesures climatiques prises par les juridictions.

Quelles sont les prochaines étapes?

Le gouvernement du Canada demeure résolu à collaborer avec les provinces et les territoires, en s'appuyant sur la solide relation de travail existante dans de nombreux domaines, notamment les rénovations résidentielles, le transport en commun à zéro émission, les véhicules zéro émission, les énergies renouvelables et les solutions technologiques propres de la prochaine génération, ainsi que le transport interprovincial d'électricité. Le Canada s'engagera également avec les provinces et les territoires dans l'élaboration et la mise en œuvre de mesures et des initiatives incluses dans le PRÉ pour 2030.

4.2. Leadership autochtone en matière de climat

Conformément à l'appel de l'Accord de Paris à respecter, promouvoir et prendre en compte les droits des Autochtones lorsqu'il s'agit d'agir sur les changements climatiques, le gouvernement du Canada s'engage à renouveler les relations de nation à nation, d'Inuit à Couronne et de gouvernement à gouvernement avec les Premières Nations, les Inuit et les Métis, sur la base de la reconnaissance des droits, du respect, de la coopération et du partenariat. Le gouvernement du Canada soutient également la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (Déclaration des Nations Unies) et reconnaît que les systèmes de savoirs et les façons de faire autochtones doivent être la pierre angulaire de la politique climatique canadienne. Bien qu'il reste encore du travail à faire pour s'assurer que le leadership autochtone en matière de climat soit pleinement intégré à l'action climatique du Canada, le Canada s'est engagé à améliorer la prise en compte de la Déclaration des Nations Unies dans toutes ses politiques et tous ses programmes et à travailler avec ses partenaires autochtones pour mieux soutenir leurs priorités climatiques.

Le gouvernement reconnaît également que les peuples autochtones subissent des effets disproportionnés des changements climatiques. Des résultats socio-économiques inférieurs, l'héritage de la colonisation (y compris le déplacement des territoires traditionnels vers des terres de réserve qui sont souvent plus sujettes aux inondations ou aux incendies) et une relation unique avec la terre sont des facteurs qui aggravent les effets des changements climatiques, ce qui entraîne une intensification des impacts culturels, sociaux et économiques négatifs pour les Premières Nations, les Inuit et les Métis. En même temps, le leadership des peuples autochtones est essentiel pour que le Canada atteigne ses objectifs en matière de climat. Même si les émissions de GES attribuables aux communautés autochtones sont modestes (moins d'une mégatonne par an selon les estimations) les peuples autochtones contribuent grandement aux efforts climatiques. La gestion territoriale de plus de 680 communautés, l'exercice de droits autochtones et de droits issus de traités protégés par la Constitution et la participation à des régimes de cogestion des ressources naturelles et des grands projets d'infrastructure font des peuples autochtones des contributeurs indispensables et influents à la politique climatique.

Lorsqu'ils ont participé à l'élaboration de ce plan, les gouvernements autochtones et les organisations représentatives ont souligné collectivement l'importance de travailler de nation à nation, d'Inuit à la Couronne et de gouvernement à gouvernement. Les peuples autochtones ont noté qu'il était urgent de protéger leurs territoires, leurs terres natales, leurs ressources, leurs langues, leurs traditions et leurs aliments pour les générations futures et que les réalités vécues sont indissociables des effets des changements climatiques. Pour lire les soumissions de l'Assemblée des Premières Nations, de l'Inuit Tapiriit Kanatami et du Ralliement national des Métis, voir l'annexe 2.

Le partenariat du Canada avec les peuples autochtones

Afin de faire progresser les partenariats sur le climat, le premier ministre du Canada et les dirigeants nationaux de l'Assemblée des Premières Nations, de l'Inuit Tapiriit Kanatami et du Ralliement national des Métis ont établi trois tables bilatérales distinctes de hauts responsables, sur la croissance propre et les changements climatiques en 2016. Plus de cinq ans plus tard, ces tables continuent de démontrer les avantages d'une collaboration soutenue.

Comité mixte Premières Nations - Canada sur l'action climatique

En août 2021, le Comité mixte a publié son troisième rapport annuel à l'intention du premier ministre et du chef national de l'Assemblée des Premières Nations. Les domaines prioritaires comprennent :

  1. Assurer la participation pleine et entière des Premières Nations aux programmes fédéraux de croissance propre et de lutte contre les changements climatiques ;
  2. Renforcer le leadership des Premières Nations dans les nouvelles possibilités d'action en matière de climat ;
  3. Permettre la participation significative des Premières Nations au système de tarification de la pollution par le carbone ;
  4. Élaborer des indicateurs et des critères propres aux Premières nations pour rendre compte de la mise en œuvre des programmes de financement fédéraux liés au climat et des résultats pour les Premières Nations ; et,
  5. Favoriser le dialogue intergénérationnel sur les changements climatiques.

Inuit - Table canadienne sur la croissance propre et le changement climatique

Cette Table utilise la Stratégie nationale inuite sur les changements climatiques comme cadre d'action conjointe. La Stratégie met l'accent sur les actions menées par les Inuits dans les domaines suivants :

  1. Faire progresser l'utilisation des capacités et des connaissances des Inuits dans la prise de décision en matière de climat ;
  2. Améliorer les résultats en matière de santé des Inuits et de santé environnementale grâce à des politiques et initiatives intégrées en matière de bien-être, d'éducation et de climat ;
  3. Réduire la vulnérabilité climatique des systèmes alimentaires inuits et marchands ;
  4. Combler les lacunes en matière d'infrastructures grâce à de nouvelles constructions résilientes au climat, à la modernisation des constructions existantes et à l'adaptation des Inuits à l'évolution des infrastructures naturelles ; et,
  5. Soutenir des solutions énergétiques régionales et communautaires, menant à l'indépendance énergétique des Inuits.

Table bilatérale principale Nation Métis - Canada sur la croissance propre et les changements climatiques

La Table conjointe se concentre sur l'amélioration de l'accessibilité des fonds fédéraux pour le climat aux peuples métis. Cela comprend le travail visant à façonner les initiatives communautaires de surveillance du climat et à faire progresser les priorités autodéterminées, notamment :

  1. Renforcer les capacités ;
  2. Collecte du savoir métis ;
  3. Mener des recherches et recueillir des données pour orienter les politiques des Métis ;
  4. Soutenir les possibilités d'éducation et de formation sur la lutte contre changements climatiques ;
  5. Faire progresser la gestion de l'environnement et les solutions fondées sur la nature ;
  6. Répondre aux exigences en matière de gestion des urgences et d'atténuation des risques de catastrophe ;
  7. Répondre aux besoins concernant les changements climatiques et en matière de santé ;
  8. Faire progresser les options de transport propre ; et,
  9. Soutenir les efforts en matière d'énergies renouvelables et de rénovation de l'efficacité énergétique.

Les faits saillants du partenariat du Canada avec les peuples autochtones en matière de changements climatiques sont les suivants :

Quelle est la prochaine étape?

Le gouvernement du Canada continuera de travailler avec les représentants et les détenteurs de droits des Premières Nations, des Inuits et des Métis afin d'élaborer et de mettre en œuvre un modèle de partenariat pour l'action climatique qui :

Le gouvernement investira 29,6 millions de dollars additionnels afin de faire progresser le leadership autochtone sur le climat

De plus, le Fonds pour une économie à faibles émissions de carbone renouvelé et élargi mentionné ci-dessus comprendra un nouveau Fonds pour le leadership autochtone de 180 millions de dollars. Ce fonds soutiendra les projets d'énergie propre et d'efficacité énergétique menés par les communautés et les organisations des Premières Nations, des Inuits et des Métis.

Savoir autochtone

Les systèmes de savoirs autochtones sont divers, mais partagent souvent des principes ancrés dans les terres, les langues, les récits, les histoires et les traditions juridiques. L'inclusion et le soutien actif des systèmes de savoirs autochtones dans les plans climatiques du Canada permettent de s'assurer que l'action fédérale en matière de climat conduit à l'atténuation des impacts climatiques tout en favorisant la réconciliation et en amplifiant le leadership autochtone en matière de climat.

Des discussions préliminaires sont en cours avec l'Assemblée des Premières Nations, l'Inuit Tapiriit Kanatami, le Ralliement national des Métis et les partenaires métis afin de définir les voies à suivre pour l'élaboration conjointe d'actions. Au cours des trois prochaines années, le gouvernement du Canada travaillera en partenariat avec les Peuples autochtones afin de créer un programme d'action sur le climat, établissant les prochaines étapes sur des questions telles que :

À partir de 2022-2023, le gouvernement lancera un processus d'engagement continu distinct, fondé sur les régions, dédié aux peuples autochtones. Cette initiative permettra de rationaliser les possibilités d'engagement sur les changements climatiques pour les peuples autochtones tout en contribuant à l'établissement de partenariats durables, significatifs et axés sur les résultats. Elle contribuera à la prise en compte des connaissances, des perspectives et des visions du monde autochtone dans l'élaboration des futurs plans de réduction des émissions, et sera étendue aux initiatives de codéveloppement une fois qu'une voie à suivre aura été identifiée.

4.3. Leadership international

Le Canada a une longue tradition de mobilisation pour relever les défis mondiaux. Grâce au leadership du Canada au sein du G7, du G20, des Nations Unies et d'autres forums internationaux, ainsi qu'à ses relations bilatérales, le gouvernement du Canada s'est employé à faire pression en faveur d'une ambition mondiale accrue et de mesures concrètes pour faire face à la double crise des changements climatiques et de la perte de biodiversité.

Le PRÉ pour 2030 est un moyen important pour le Canada de respecter ses engagements dans le cadre du principal accord mondial de lutte contre les changements climatiques : l'Accord de Paris. Pour assurer la mise en œuvre efficace de l'Accord de Paris, le Canada prend non seulement des mesures concrètes chez lui, mais il encourage et facilite aussi activement les efforts déployés par d'autres pays à l'échelle mondiale qui luttent contre les changements climatiques. De plus, le financement de la mise en œuvre des efforts d'atténuation et d'adaptation des pays en développement fait partie intégrante du soutien du Canada au développement international durable.

L'Accord de Paris

L'Accord de Paris est un accord international adopté par les Parties à la CCNUCC. Le Canada a joué un rôle actif et constructif pour obtenir un consensus international sur l'Accord de Paris, qui est entré en vigueur le 4 novembre 2016. Les objectifs de l'Accord sont les suivants :

  1. Maintenir la température moyenne mondiale bien en deçà de 2 degrés Celsius par rapport aux niveaux préindustriels et s'efforcer de limiter encore davantage l'augmentation de la température à 1,5 degré Celsius ;
  2. Renforcer la résilience climatique et la capacité d'adaptation aux changements climatiques ; et,
  3. Rendre les flux financiers mondiaux compatibles avec de faibles émissions de GES et un développement résilient aux changements climatiques.

Principaux engagements internationaux

Le Canada met en œuvre un certain nombre d'engagements internationauxNote de bas de page 1 qui influent sur ses efforts de réduction des émissions, notamment : 

Quelles sont les prochaines étapes?

Crédits compensatoires internationaux

Le Canada reconnaît que les résultats d'atténuation transférés à l'échelle internationale (RATI) ont le potentiel de compléter les efforts nationaux et de contribuer au développement durable à l'étranger. D'autres pays, dont la Nouvelle-Zélande, la Suisse et le Japon, ont fait référence aux RATI dans le cadre de leurs CDN et de leurs plans climatiques. À la suite du plaidoyer vigoureux du Canada en faveur de règles internationales robustes pour les RATI afin d'assurer l'intégrité environnementale, la transparence et éviter le double comptage lors de la COP26, des efforts sont en cours pour élaborer une politique fédérale sur les RATI.

En plus de mettre en œuvre ses engagements internationaux existants, le Canada continuera de plaider en faveur d'une ambition mondiale accrue et d'une action climatique efficace de la part de tous les pays, tout en soutenant et en permettant le leadership climatique des Autochtones, en intégrant l'analyse comparative entre les sexes et en soutenant les pays en développement en mettant l'accent sur les plus vulnérables et les plus marginalisés.

À la CCNUCC, le Canada continuera de pousser tous les acteurs à maintenir à portée de main un réchauffement de 1,5˚C d'ici la fin du siècle. Pour joindre le geste à la parole d'ici 2030, le Canada ne se contentera pas de mettre en œuvre sa CDN actuelle et de remplir son engagement en matière de financement international pour le climat, mais il travaillera également à la prochaine CDN du Canada et augmentera continuellement l'efficacité des investissements et mobilisera davantage les ressources privées pour atteindre les objectifs de financement mondiaux.

Le Canada saisira également de nouvelles opportunités et travaillera avec ses partenaires internationaux pour accroître et élargir ses efforts. Par exemple :

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