Améliorer l’infrastructure d’approvisionnement en eau et de traitement des eaux usées dans les collectivités des Premières Nations

Document d'information

Investissements du budget de 2016

Dans le cadre du budget de 2016, le Canada s’est engagé à mettre fin, d’ici cinq ans, aux avis concernant la qualité de l’eau potable à long terme touchant les réseaux financés par Affaires autochtones et du Nord Canada (AANC)  dans les réserves. Il est en bonne voie de tenir cet engagement.

Dans le cadre de la phase 1 du plan d’infrastructure à long terme Investir dans le Canada annoncé dans le budget de 2016, le gouvernement du Canada fournit un montant de 1,8 milliard de dollars sur cinq ans pour les collectivités des Premières Nations, afin d’améliorer considérablement l’infrastructure d’approvisionnement en eau et de traitement des eaux usées dans les réserves, d’assurer le bon fonctionnement et l’entretien des installations et de renforcer les capacités en améliorant la formation offerte aux opérateurs de réseaux.

À ce jour, un financement ciblé de 275,7 millions de dollars a été consenti pour soutenir des initiatives axées sur l’approvisionnement en eau et le traitement des eaux usées, dont 201 projets relatifs à l’eau potable et aux eaux usées. Parmi ces projets, 29 visent à mettre fin à 44 avis concernant la qualité de l’eau potable à long terme dans 28 collectivités. Au total, ces investissements profiteront à 159 collectivités comptant plus de 196 000 personnes.

Ce montant comprend des fonds pour des projets tels que le système de traitement de l’eau de la Première Nation de Slate Falls. Grâce au nouveau système, dix avis d’ébullition de l’eau, en vigueur depuis plus de 12 ans dans cette collectivité, seront levés.

De plus, AANC finance un programme de renforcement des capacités appelé le Programme de formation itinérante, et Santé Canada finance un programme de surveillance de l’eau appelé le Programme des contrôleurs communautaires de la qualité de l’eau potable.


Le budget de 2016 prévoyait aussi 141,7 millions de dollars sur cinq ans en nouveaux investissements destinés à Santé Canada pour améliorer la surveillance et l’analyse de l’eau potable dans les réserves.

Il convient de noter que les investissements sur cinq ans offrent une stabilité qui permet de planifier à long terme l’amélioration des réseaux d’approvisionnement en eau et de traitement des eaux usées dans les réserves.

Des projets et des initiatives pour 2017 2018 à 2020 2021 sont classés par ordre de priorité en vue d’éliminer tous les avis concernant la qualité de l’eau potable à long terme visant les réseaux financés par AANC dans le délai de cinq ans prévu dans le budget de 2016.

En novembre 2015, on comptait 77 avis concernant la qualité de l’eau potable à long terme visant des réseaux financés par AANC dans les réserves. En janvier 2017, le nombre était de 71, et le gouvernement est en bonne voie de lever les avis qui subsistent.

Trouver des solutions durables de concert avec les Premières Nations

La collaboration complète avec les Premières Nations et d’autres partenaires pour régler les problèmes touchant les infrastructures d’approvisionnement en eau et de traitement des eaux usées dans les collectivités des Premières Nations est l’une des principales priorités du gouvernement du Canada.

Le gouvernement du Canada travaille étroitement avec des conseillers techniques et des dirigeants des Premières Nations afin de soutenir les approches durables menées par ces dernières en vue de mettre fin aux avis nouveaux et en cours concernant la qualité de l’eau potable, et de répondre à d’autres besoins touchant l’exploitation des infrastructures et des réseaux. En plus de travailler directement avec des dirigeants des Premières Nations, AANC déploie une expertise et des efforts supplémentaires dans trois régions où l’on retrouve 90 % des avis concernant la qualité de l’eau potable à long terme, en l’occurrence l’Ontario, la Saskatchewan et la Colombie Britannique. Par exemple, en Ontario, un groupe de travail technique trilatéral a été mis sur pied en septembre 2016. Il est constitué de dirigeants techniques des Premières Nations, d’experts en eau d’AANC et de Santé Canada, ainsi que de représentants d’organisations techniques des Premières Nations et du gouvernement de l’Ontario.

Cette approche permettra aux Premières Nations de régler les questions liées à l’eau dans les réserves avant qu’elles n’entraînent des avis concernant la qualité de l’eau potable à long terme.

Le gouvernement du Canada reconnaît également l’importance de renforcer la capacité des collectivités des Premières Nations. À cette fin, il s’emploie à améliorer la formation offerte aux opérateurs de réseaux. Il est essentiel d’avoir des opérateurs formés et certifiés pour réduire les risques et assurer l’approvisionnement en eau potable des collectivités des Premières Nations. Pour aider les Premières Nations à acquérir et à conserver la capacité de faire fonctionner et d’entretenir les réseaux d’eau potable et de traitement des eaux usées, AANC finance le Programme de formation itinérante. Il s’agit d’un programme de mentorat et de renforcement des capacités à long terme, dans le cadre duquel des formateurs itinérants se rendent dans les collectivités des Premières Nations et rencontrent leurs opérateurs de réseaux pour les aider à obtenir et à conserver leur certification. Le budget de 2016 prévoyait des fonds supplémentaires pour ce programme.

Santé Canada travaille en collaboration avec les collectivités des Premières Nations et fournit au chef et au conseil un financement pour la surveillance de l’eau potable par l’intermédiaire de son Programme des contrôleurs communautaires de la qualité de l’eau potable. Le but de ce programme est de permettre aux collectivités des Premières Nations d’échantillonner et d’analyser leur eau potable en vue de déceler la présence de contaminants microbiologiques.

Le gouvernement du Canada poursuivra son étroite collaboration avec les Premières Nations en vue de trouver des solutions durables qui permettront de garantir l’accès des collectivités des Premières Nations à une eau potable, salubre et propre.

Détails de la page

Date de modification :