Le gouvernement fédéral annonce que les nations autochtones du bassin du fleuve Columbia participeront à titre d’observateurs aux négociations du Traité du fleuve Columbia

Communiqué de presse

Le 26 avril 2019 – Castlegar (Colombie-Britannique) – Affaires mondiales Canada

Ensemble, le Canada et les peuples autochtones continuent de solidifier leurs relations fondées sur la reconnaissance des droits, le respect, la coopération et le partenariat.

Le Canada et les États-Unis sont en train de négocier la modernisation du Traité du fleuve Columbia. Le gouvernement du Canada, la province de la Colombie-Britannique et les nations Ktunaxa, Okanagan et Secwepemc travaillent en étroite collaboration pour définir l’approche du Canada dans ces négociations.

Les trois nations autochtones ont contribué de façon continue à l’élaboration des positions de négociation. La ministre des Affaires étrangères, l’honorable Chrystia Freeland, est heureuse d’annoncer que les représentants des nations Ktunaxa, Okanagan et Secwepemc participeront maintenant aux négociations à titre d’observateurs officiels, ce qui constitue un pas de plus vers l’intégration des nations autochtones dans ce processus.

Le 24 avril, la ministre a rencontré les dirigeants des nations autochtones du bassin du fleuve Columbia, ainsi que la ministre de la Colombie-Britannique responsable du Traité du fleuve Columbia, l’honorable Katrine Conroy, à Castlegar, en Colombie-Britannique, pour discuter d’une collaboration accrue entre toutes les parties.

Citations

« Je suis ravie que, pour la première fois, les nations autochtones se joignent officiellement à nos négociations avec les États-Unis sur l’avenir du Traité du fleuve Columbia. J’aimerais remercier les nations autochtones pour leur précieuse participation et pour leur patience tout au long du processus. En travaillant ensemble, nous veillerons à ce que les négociations reflètent directement les priorités des nations Ktunaxa, Okanagan et Secwepemc – des peuples dont les moyens de subsistance dépendent du fleuve Columbia et qui habitent ses rives depuis des générations. C’est un jour historique qui témoigne de l’engagement du gouvernement à travailler en étroite collaboration avec les nations autochtones. »

- L’hon. Chrystia Freeland, C.P., députée fédérale, ministre des Affaires étrangères

« En tant que représentant de la Nation Secwepemc, je suis heureux que le gouvernement fédéral ait pris des mesures pour reconnaître les droits de notre peuple en incluant des observateurs des nations autochtones dans les négociations du Traité du fleuve Columbia. Cela nous fait avancer sur la voie de la réconciliation. »

- Kukpi7 Wayne Christian, chef tribal, Conseil tribal de la nation Shuswap

« Le premier Traité sur le fleuve Columbia, conclu en 1964, excluait nos nations et a fait des décennies de ravages dans nos collectivités et dans le bassin. La décision sans précédent du Canada de nous inclure directement dans les négociations entre les États-Unis et le Canada au sujet du Traité sur le fleuve Columbia est courageuse, mais attendue depuis longtemps, et nécessaire pour surmonter des décennies de déni et de mépris. Nous nous félicitons de la décision audacieuse du gouvernement et nous nous réjouissons à la perspective de contribuer à faire en sorte que tout nouveau traité corrige les erreurs du passé. »

- Grand chef Stewart Phillip, président, Alliance de la nation Okanagan

« La décision de la ministre Freeland d’accepter la proposition des nations autochtones de participer aux négociations avec les États-Unis en tant qu’observatrices est très importante. Nous prenons ensemble des mesures modestes mais significatives sur la voie de la réconciliation. En plus du partenariat avec le Canada et la Colombie-Britannique, le partenariat que nous sommes en train d’établir avec les nations Ktunaxa, Syilx et Secwepemc en tant que détentrices des titres de propriété des terres autochtones sur l’ensemble du bassin du fleuve Columbia est très significatif. »

- Kathryn Teneese, présidente, Conseil de la nation Ktunaxa

« Le gouvernement se réjouit de l’inclusion des nations autochtones du Canada dans les négociations du Traité du fleuve Columbia entre le Canada et les États-Unis. Les nations autochtones collaborent déjà avec les gouvernements de la Colombie-Britannique et du Canada à l’élaboration de positions et de stratégies de négociation, et les relations s’en trouvent maintenant renforcées. Il s’agit d’une prochaine étape importante et sans précédent dans la démonstration de notre engagement à l’égard de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones et de notre démarche vers la réconciliation. »

- L’hon. Katrine Conroy, ministre de la Colombie-Britannique responsable du Traité du fleuve Columbia

Faits en bref

  • En 1964, le Canada et les États-Unis ont mis en œuvre le Traité du fleuve Columbia afin de développer le potentiel hydroélectrique du bassin du fleuve Columbia et de lutter contre les inondations. Depuis plus de 50 ans, le Traité est un modèle de travail et de coopération efficaces qui profite tant au Canada qu’aux États-Unis.

  • Le Traité est un accord transfrontalier sur la maîtrise des crues et la production d’hydroélectricité. Les deux pays sont en train de négocier la modernisation du Traité. La prochaine ronde de négociations doit avoir lieu à Washington, les 19 et 20 juin prochains.

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Personnes-ressources

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Attaché de presse
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Adam.Austen@international.gc.ca

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