Récits Centraide United Way

Les dons faits à Centraide United Way sont un don aux collectivités et aux gens qui en ont le plus besoin. La CCMTGC montre que l’action collective des fonctionnaires fait une véritable différence.

 

Rose

Rose veut être la première Autochtone à devenir première ministre, et elle est sur la bonne voie, grâce à un programme soutenu par Centraide.

« Après avoir payé le loyer et les autres nécessités de la vie, il nous arrivait parfois de ne pas pouvoir régler la facture de chauffage, ou même de manquer d’argent pour la nourriture. Finalement, notre famille de cinq personnes est devenue sans-abri et nous avons dû nous séparer parce que nous ne pouvions trouver d’endroit pouvant nous accueillir ensemble. Mon niveau de stress et d’anxiété était si élevé que mes cheveux ont commencé à tomber. »

 

« Si je peux inspirer un étudiant, il pourra peut-être à son tour en inspirer dix autres.»

« En deuxième secondaire, je me suis inscrite à un programme de tutorat et de mentorat après l’école, financé par Centraide. Il m’a aidée à passer à travers toutes ces difficultés en me soutenant, quoi qu’il arrive. Juste de savoir qu’un soutien existait représentait énormément pour moi. Même après le secondaire, j’ai pu continuer à m’y rendre et parler aux employés de l’université, et ils m’ont aidée.

Maintenant, je fais une concentration double en justice pénale et en droits de la personne, car je veux travailler à l’Organisation des Nations Unies ou encore devenir une avocate spécialisée en droits de la personne qui s’occupe des questions liées aux Autochtones. Et un jour, je veux être la première Autochtone à devenir première ministre du Canada. Mais pour l’instant, j’étudie et je travaille à temps plein comme intervenante en soutien auprès des étudiants parents pour le même programme qui m’est venu en aide. C’est formidable de pouvoir raconter mon histoire pour inspirer d’autres étudiants à ne pas lâcher et à atteindre leur plein potentiel. »


Atiya

Victime de violence familiale, Atiya a dû surmonter des barrières culturelles pour trouver de l’aide. Aujourd’hui, elle aide d’autres femmes.

“It’s a challenge to navigate the system as a victim. There are several barriers women in the South Asian community face: the lack of information, the lack of awareness that help is out there and understanding that it is okay to reach out. It was so difficult to escape the violence I was experiencing — and that my two children were witnessing — because I felt like I had no one to turn to."
 
« Vous vous épanouirez et survivrez. Et il est tout à fait acceptable d’aller chercher de l’aide.»

« Dans notre culture, le problème de la violence familiale est très personnel. On la considère comme un échec de la part d’une famille et on la stigmatise en l’entourant de honte. Mais la clé pour combattre ces stigmates et ces barrières culturelles est la sensibilisation. Je travaille auprès d’un organisme appuyé par Centraide depuis cinq ans. Il procure un environnement sûr où ces femmes peuvent être accueillies et demander de l’aide. 

Comme j’ai dû moi-même m’y retrouver au sein du système en tant que victime, faire du bénévolat dans ce domaine a été pour moi une expérience très enrichissante. Maintenant, je peux prêter ma voix à celles qui n’ont peut- être pas assez confiance en elles pour aller chercher de l’aide. Après avoir quitté un mariage, la vie poursuit son cours. »


Travis

Travis est passé de l’itinérance à l’université. Il aide maintenant d’autres gens à remettre leur vie sur le bon chemin.

« Devenir sans-abri était vraiment stressant. La première fois que je me suis retrouvé sans nulle part où aller, j’ai passé la nuit sur le rivage d’un lac de mon voisinage. Je ne savais pas quoi faire d’autre. Tout a commencé quand j’avais 15 ans. Les policiers m’ont retiré de la maison familiale un jour où les choses ont mal tourné. J’ai traversé le pays sur le pouce, commencé à prendre de la drogue et vécu dans la rue. »

« Lorsque j’étais au plus bas, je marchais dans les rues et les passants faisaient comme si je n’existais pas. Aujourd’hui, des gens traversent la rue simplement pour me saluer. »

« On m’a offert la chance de retourner à la maison et de me sevrer. Quelques mois plus tard, on m’a accepté dans un programme de logement de transition s’adressant à d’anciens toxicomanes. Il y avait beaucoup de règles strictes, mais j’avais des comptes à rendre, peut-être pour la première fois de ma vie. J’ai commencé à faire tout ce que je pouvais pour ne pas retomber dans mes anciennes habitudes.

Maintenant, j’étudie en informatique à l’université et je travaille à temps partiel dans un refuge pour sans-abri de ma localité. C’est une expérience très enrichissante que d’être en mesure de m’identifier aux gens et de parler des vraies choses avec eux. Je veux que les gens comme moi sachent que les choses peuvent s’améliorer. Il y aura toujours des gens qui seront là pour vous, il faut simplement s’ouvrir et leur permettre d’entrer. »


Mélanie

Mélanie habitait un appartement insalubre. Grâce à un organisme soutenu par Centraide, elle a pu se reloger et se lancer en affaires.

« Mon ancien logement était trop petit et en mauvais état, mais ma situation financière en tant que maman monoparentale ne me permettait pas de déménager. J’étais déprimée. Ça affectait mes enfants, ce qui me rendait encore plus triste. Mes problèmes financiers me préoccupaient tellement que je ne pensais à rien d’autre, c’était devenu une source de stress incroyable. Je me faisais croire que ma situation n’allait pas si mal, mais dans le fond, c’est parce que j’en avais honte. »

« Une fois que l’on accepte sa situation, on peut commencer à avancer.»

« À un certain moment, j’ai accepté ma situation, et j’ai demandé de l’aide. Grâce au programme d’un organisme qui vient en aide aux mères monoparentales, on a pu emménager dans un nouvel appartement subventionné, et l’effet sur ma famille a été presque immédiat. Parce que tu peux essayer de le cacher tant que tu veux, mais si maman n’est pas heureuse, les enfants ne le sont pas non plus. »

« J’aimerais dire aux autres mères monoparentales, qui vivent une situation semblable à celle que j’ai vécu, de ne pas trop faire attention au regard des autres. On a peur de ce que les gens vont penser, on ne se trouve pas bonnes, on perçoit notre situation comme un échec, mais il faut arriver à passer par-dessus tout ça. »

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