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Balado: Catalyseur du changement du Conseil des jeunes dans le cadre de la CCMTGC
Balado: Catalyseur du changement du Conseil des jeunes dans le cadre de la CCMTGC
Transcription - Balado: Catalyseur du changement du Conseil des jeunes dans le cadre de la CCMTGC
Bonjour tout le monde.
Bienvenue au tout premier épisode du balado Catalyseur de changement du Conseil des jeunes
dans le cadre de la Campagne de charité en milieu de travail du gouvernement du Canada (CCMTGC).
Nous plongerons au cœur de l’action de donner, de la mobilisation et du pouvoir des jeunes professionnels de la fonction publique.
Je m’appelle Shoaib Rizvi, et mes pronoms sont il/lui.
Je travaille à l’Agence de la santé publique du Canada et au Conseil des jeunes de la CCMTGC.
J’ai les cheveux courts et noirs, et je suis un jeune homme de 28 ans d’origine pakistanaise.
Je porte une chemise blanche sous un chandail orange, avec une cravate noire et un veston blanc.
Aujourd’hui, nous examinons comment les fonctionnaires en début de carrière façonnent
une culture de générosité et d’innovation
qui a une incidence sur la CCMTGC.
Je reconnais respectueusement que je travaille
et je vis sur une terre appartenant au territoire traditionnel du peuple algonquin Anishinaabe.
Où que nous soyons au pays, reconnaissons que le territoire sur lequel nous sommes réunis
aujourd’hui est le territoire traditionnel des peuples autochtones.
Nous rendons hommage à la présence durable des diverses communautés autochtones (Premières Nations, Inuit et Métis),
ainsi qu’à leur contribution à ce territoire.
Les fonctionnaires travaillent tous les jours pour améliorer la vie des Canadiennes et des Canadiens.
Mais au-delà des politiques et des programmes, ils font aussi une différence en redonnant à la collectivité.
C’est là que le Conseil des jeunes de la CCMTGC entre en jeu.
Je suis accompagné aujourd’hui de Raphaëlle [Robidoux], une défenseuse passionnée et une voix essentielle du ProjetSois,
pour discuter de la mission du Conseil des jeunes, de l’approche révolutionnaire de cette initiative
et des prochaines étapes de ce mouvement en pleine croissance.
Bienvenue, Raphaëlle. Pourriez-vous vous présenter et nous en dire plus sur votre rôle dans ce parcours emballant?
Et, pour ceux qui ne connaissent pas le ProjetSois, pourriez-vous nous en donner un aperçu? Merci.
Merci beaucoup, Shoaib. Heureuse d'être ici.
Bonjour tout le monde! Comme Shoaib l’a mentionné,
mon nom est Raphaëlle.
Je suis la présidente jeunesse du Conseil des jeunes pour la campagne de charité en milieu de travail du gouvernement du Canada.
Mes pronoms sont ‘elle et she/her’ en anglais.
Je suis une femme blanche avec des cheveux blonds.
Je porte un cardigan en laine blanche
aujourd'hui avec un t-shirt gris
et suis très heureuse de pouvoir parler
un petit peu plus de ProjetSois,
ou ProjectBe comme on le connait en anglais,
et du Conseil des jeunes.
Donc, en termes de ma progression de carrière, j'ai vraiment rejoint la fonction publique en 2017 en tant qu'étudiante et à l'époque,
je cherchais une manière de connecter un peu plus avec mes collègues de travail.
Je faisais beaucoup de recherche indépendante,
j'avais envie de socialiser,
je ne savais pas trop comment m'y prendre
en tant que jeune professionnelle.
Et c'est là où j'ai reçu un email qui indiquait qu'on cherchait des bénévoles pour la campagne de charité.
Je ne connaissais pas la campagne de charité à l'époque,
mais je me suis dit ça va être une belle manière d'avoir une excuse pour parler aux gens.
Donc je me suis portée volontaire et c'est là que je me suis retrouvée à en apprendre plus sur la CCMTGC
et pendant les séances de formation données par les ambassadeurs de United Way Centraide.
Cette formation m’a vraiment ouvert les yeux et m’a permis d’en apprendre plus sur la CCMTGC, car jusqu’à présent,
j’ai fait des dons aux collectivités locales et, bien sûr, c’est merveilleux de voir les répercussions tangibles de nos dons,
mais j’ai appris que, grâce à la campagne, on peut donner à des milliers de collectivités d’un océan à l’autre.
C’était vraiment inspirant pour moi.
Quand j’ai commencé à me promener dans les corridors avec mon cartable, en cochant le nom des gens à qui j’ai parlé,
je me suis rendu compte que beaucoup de mes collègues de la fonction publique avaient des histoires à raconter au sujet de la campagne.
Certains d’entre eux voulaient parler de la façon dont la campagne les a touchés, eux personnellement,
ainsi que certains membres de leur famille,
leurs amis et leur collectivité.
Certains d’entre eux voulaient parler des difficultés qu’ils ont vécues ou de la façon dont ils ont contribué à créer un monde meilleur
grâce à des efforts communautaires, à du travail de défense des droits et à d’autres types de participation.
Je me suis rendu compte que, même si nous travaillons tous au même endroit,
nous n’échangeons pas nécessairement sur
ce qui nous tient le plus à cœur,
à moins d’avoir l’occasion de le faire en toute sécurité et de sentir que nous avons l’espace nécessaire pour exprimer nos besoins,
nos préoccupations et nos priorités, et pour ressentir un véritable sentiment d’appartenance à une communauté.
Pour moi, la campagne est devenue un moyen de le faire et de donner cet espace à mes collègues.
J’adore cette expérience.
Je me suis à nouveau portée volontaire en 2018 et en 2019, puis en 2020, comme vous le savez,
la pandémie a frappé et nous avons tous fini par être confinés à la maison pendant quelques mois
pour ceux d’entre nous dont les fonctions n’étaient pas critiques aux interventions à la pandémie,
mais quoi qu’il en soit, je tiens à reconnaître que beaucoup d’entre nous ont travaillé encore plus dur pendant cette période.
Toutefois, en ce qui me concerne, je cherchais un moyen de contribuer à changer les choses à partir de la maison,
alors que je n’avais pas de connexion au réseau privé virtuel (souvent appelé VPN selon son nom en anglais).
J’ai donc commencé à m’informer sur la fonction publique.
J’ai alors découvert que le Réseau des jeunes fonctionnaires fédéraux, dont le sigle est RJFF,
offrait une série d’ateliers d’apprentissage hebdomadaires.
Et que cette série avait été conçue pour aider les jeunes et les nouveaux fonctionnaires
à découvrir différentes façons dont nous pourrions contribuer en tant que fonctionnaires.
La série d’ateliers d’apprentissage du RJFF se déroulait sous forme d’entrevue « une journée dans la vie d’un fonctionnaire »
présentant à chaque fois un fonctionnaire donné.
La semaine où j’ai découvert la série, je suis tombée sur les coprésidentes du Conseil des jeunes de la CCMTGC, Melissa et Kristen.
Elles ont parlé de leur expérience en tant que jeunes coprésidentes de la campagne nationale,
et de ce que cela représentait d’être la voix des jeunes et des nouveaux professionnels
aux réunions du comité de gouvernance de la CCMTGC, et de consulter les réseaux de jeunes professionnels
à l’échelle du pays pour savoir ce qui compte vraiment pour ce nouveau groupe démographique
de donateurs et de fonctionnaires qui pourraient participer à aider les autres grâce à la campagne.
J’ai adoré l’entrevue et j’ai communiqué par la suite avec Melissa.
J’ai donc pris un café avec elle, à distance, à une distance sécuritaire, et j’ai beaucoup appris
sur le Conseil des jeunes pendant cette discussion.
Dès le lendemain, je me suis jointe au Conseil des jeunes,
et j’en fais partie depuis.
Cela fera cinq ans cette année.
Ce fut vraiment un parcours merveilleux, et je suis tellement reconnaissante d’avoir rencontré
autant de jeunes et de nouveaux professionnels extraordinaires en cours de route.
On a beaucoup grandi aussi parce que quand j'ai rejoint le Conseil des jeunes, on était cinq.
Cette année, on va être 20, de differents ministères et agences de toutes les régions du Canada,
également des gens qui ont différents backgrounds, différentes professions au sein de la fonction publique,
différents désirs d'avoir un impact sur leur communauté.
Donc ça a vraiment été pour moi une manière d'apprendre de mes collègues, mais aussi de pouvoir exprimer
différentes préoccupations d'une façon qui serait visible à l'échelle nationale pour la campagne.
Donc, je vois ça un peu comme une gradation de passer, d’avoir un impact dans ma communauté locale,
ce qui est également important et précieux, à avoir un impact dans mon ministère et, maintenant,
à avoir un impact de cette nouvelle manière.
Je suis donc très fière du travail que nous avons pu accomplir.
C’est merveilleux d’entendre ça. Je suis également très fier d’être l’un de ces jeunes professionnels.
L’une des choses que j’ai remarquées lorsque je me suis joint à vous, c’est que le Conseil des jeunes nous permet de redonner.
Nous évoluons également en tant que professionnels, ce qui est utile dans notre travail quotidien.
Par exemple, je suis analyste des politiques à l’Agence de la santé publique du Canada.
Toutefois, grâce à ce projet et au Conseil des jeunes de la CCMTGC, j’apprends à faire des balados,
à rencontrer de nouveaux collègues chevronnés extraordinaires, de jeunes leaders et d’autres gens
de toute la fonction publique qui ont une nouvelle
perspective sur les choses.
Mais commençons par le cœur de la question. Comment le Conseil des jeunes de la CCMTGC
favorise-t-il une culture de générosité chez les fonctionnaires en début de carrière?
Je suis vraiment heureuse d’apprendre que vous avez vécu cette expérience avec le Conseil des jeunes.
Je pense que c’est exactement ce à quoi nous aspirons lorsque nous avons créé cette nouvelle structure
pour le Conseil des jeunes : donner un peu plus de pouvoir et d’impact à tous ceux qui choisissent
de jouer un rôle de leadership au sein du Conseil, quel que soit leur rôle (président, coprésident ou membres).
Tout le monde a la chance de diriger une initiative
qui a un but philanthropique,
et je pense que cela fait une grande différence pour les jeunes et les nouveaux membres professionnels.
Cela signifie également que chacun peut voir ses préférences et ses préoccupations reflétées
dans le travail que nous faisons et dans la campagne.
Cet aspect inclusif le rend encore plus significatif, non seulement pour nous les membres, mais aussi pour les réseaux
de jeunes professionnels partout au pays et pour les jeunes et les nouveaux professionnels que nous représentons.
On essaie vraiment aussi d'amplifier des voix diversifiées, d’amener des nouvelles perspectives au thème de leadership de la campagne
et d'innover avec des pratiques créatives.
Par exemple, de compter le temps qui est dépensé sur la campagne en addition à l'argent qui est donné.
Parce qu'on sait que les jeunes et nouveaux professionnels, ont plusieurs manières de donner,
qui ne sont pas nécessairement celles auxquelles on pense traditionnellement.
On veut aussi amener davantage un élément de communauté, de solidarité, par exemple dans les messages qu'on partage sur les médias sociaux.
On s'assure qu'on a des histoires personnelles de jeunes et nouveaux fonctionnaires
ou de jeunes qui sont aidés dans leur
communauté par la campagne.
Parfois, ce sont les seules et mêmes personnes.
Mais on veut vraiment créer cet espace où
tout le monde se sent bienvenu
et où tout le monde sent qu’il peut contribuer à la campagne.
Je pense qu’il ne s’agit pas seulement
d’encourager quelque chose.
Cela va plus loin dans le sens où la culture du service est réellement ancrée dans ce que nous faisons
et dans ce que nous sommes en tant que fonctionnaires.
Je vois cela comme le prolongement naturel du travail que nous faisons dans notre quotidien.
Nous redonnons à la collectivité par notre travail, et nous devrions aussi le faire grâce au bénévolat que nous faisons.
L’un des moyens les plus intéressants dont dispose le Conseil des jeunes est le ProjetSois.
Parlons de la façon dont cette initiative redéfinit notre façon d’envisager le don.
Évidemment, ProjetSois est une plateforme fondée sur les causes.
L’initiative fait partie du cadre élargi de la CCMTGC, et elle fait donc partie de la campagne, mais c’est une initiative qui a été créée
par et pour les jeunes fonctionnaires et
les nouveaux fonctionnaires.
Cela dit, les gens de tous âges peuvent faire un don au ProjetSois, et nous les encourageons à le faire.
Mais il s’agit vraiment d’un prolongement
de la campagne fondé sur les causes.
Donc, si vous ouvrez le formulaire de don électronique, si vous êtes un fonctionnaire et que vous avez accès à celui-ci pour faire un don,
vous verrez qu’il y a une option pour donner à des causes particulières, ce que nous appelons les piliers.
Ces piliers ont été choisis en consultation avec des réseaux de jeunes professionnels et de nouveaux professionnels
de partout au pays, et ils peuvent évoluer pour refléter les changements et les préoccupations de cette nouvelle génération de fonctionnaires.
Donc, à l’heure actuelle, nos piliers sont notamment les causes autochtones, ce pilier a été créé spécifiquement en 2020
en réaction aux répercussions de la COVID
sur les communautés autochtones.
Nous avons aussi la santé mentale et les dépendances chez les jeunes, qui était le pilier initial lorsque le ProjetSois a été fondé en 2016.
Puis, nous avons la lutte à l’itinérance, ou plus généralement on pourrait dire des efforts de réduction de la pauvreté qui reflètent encore
une fois les préoccupations au sujet de
l’augmentation du coût de la vie et de l’inflation
et qui visaient vraiment à aider ceux qui
sont moins fortunés parmi nous.
Ces piliers s’emboîtent également.
Je pense que c’est en grande partie la raison pour laquelle le message trouve écho auprès des jeunes et des nouveaux professionnels.
Si vous avez des problèmes de santé mentale, il se peut que vous ne soyez pas en mesure de vous payer un logement ou de le garder.
Si vous vivez dans la pauvreté, il se peut que vous ne puissiez pas obtenir l’aide dont vous avez besoin
du point de vue des soins de santé
parce que vous n’avez pas d’adresse stable.
Et, bien sûr, nous savons que les communautés autochtones vivent des réalités particulières, géographiquement par exemple,
qui rendent plus difficiles l’accès aux services et la réponse aux besoins importants alors qu’elles y ont droit.
Nous voulons donc vraiment avoir
une influence sous tous les angles
et adopter une approche unifiée pour faire du Canada un pays meilleur pour tout le monde.
Ces trois piliers, l’itinérance, les jeunes et la santé mentale, ainsi que le soutien aux Autochtones, sont essentiels.
Alors, pouvez-vous nous expliquer pourquoi ces causes particulières ont été choisies?
Une grande partie vient évidemment du réseautage et de la mobilisation des jeunes et des nouveaux fonctionnaires.
Nous voulions vraiment les rejoindre ; nous avons sélectionné les piliers pour nous assurer
que les causes auxquelles ils ont choisi de faire un don dans leur vie personnelle se reflétaient dans ces piliers
et qu’ils avaient l’impression d’être représentés dans cette initiative et, bien sûr, dans la campagne en général.
Ce que je pense, d’un point de vue plus holistique,
c’est que ces piliers reflètent les défis sociaux
les plus pressants de notre époque.
Comme vous le savez, l’itinérance est une crise qui touche des millions de personnes de tous âges, et les problèmes de santé mentale
et de dépendances sont malheureusement de plus en plus fréquents, surtout chez les jeunes.
C’est peut-être en partie une volonté d’éliminer la stigmatisation, mais je crois qu’il faut aussi tenir compte
des conditions sociales uniques dans lesquelles nous nous trouvons à l’heure actuelle.
Je crois que, en tant que fonctionnaires, nous avons le devoir de servir les autres et de les aider de toutes les façons possibles,
ce qui peut comprendre les peuples autochtones, évidemment, puisque nous sommes
sur la voie de la réconciliation et de la justice sociale.
Donc, comme je l’ai mentionné, ces causes sont profondément interreliées et elles ont également été choisies parce que
c’est ce que les jeunes et les nouveaux professionnels ont décidé. Nous voulons toujours les représenter auprès des dirigeants.
J’aime le fait qu’il ne s’agit pas seulement de donner, mais d’avoir un impact stratégique.
Maintenant, il est essentiel de mobiliser les jeunes professionnels.
Quelles approches novatrices ont été utilisées pour stimuler la participation des jeunes?
C’est une excellente question.
Je pense qu'une grande partie de notre stratégie, ça a été de vraiment les chercher, les jeunes fonctionnaires là où ils se trouvent.
Donc, avec la pandémie, le changement vers un mode de travail hybride qui nous a beaucoup aidés à avoir un impact à travers le Canada.
On avait avant, j’ai honte de le dire l'habitude de surtout consulter à l'intérieur de la région de la Capitale-Nationale.
Mais la pandémie nous a fait réaliser qu'on peut travailler de près avec des collègues de partout au pays
grâce aux outils numériques qu'on a avec lesquels on a pu s’outiller pendant la COVID.
Donc, on a maintenant beaucoup de campagnes numériques,
de sessions de participation numérique également, qui sont ouvertes à des gens partout au pays et même au-delà.
Mais évidemment, on veut aussi maintenir ce contact en personne.
On s'assure qu'on va régulièrement rencontrer, par exemple, le réseau des jeunes fonctionnaires fédéraux
ou le réseau de la région de la capitale nationale, des jeunes bénévoles et des jeunes fonctionnaires, le réseau des étudiants.
Donc, on veut garder ces connexions humaines et on essaie aussi d'encourager nos membres qui sont dans les régions,
partout à travers le pays, à avoir ces connexions en personne également, avec les organismes qui sont près d’eux.
Donc, on veut vraiment s'assurer qu'on a cette présence nationale.
Par exemple, l'année passée, on a animé des journées de volontariat dans la région de la capitale nationale.
Cette année, on aimerait non seulement le faire ici, mais aussi que tous nos membres qui sont en région
aient l'occasion aussi d'organiser leur propre journée de volontariat pour leurs collègues, pour leurs amis, pour leurs familles,
et puissent montrer ce qu'ils ont fait sur les médias sociaux pour que les gens qui n'ont pas nécessairement autant accès à des
occasions organisées par le gouvernement, puissent voir différents organismes de charité
et se dire ah, mais moi aussi j'ai la possibilité d'y aller, c'est pas loin de chez moi, c'est quelque chose
que je peux faire concrètement pour aider les autres.
C'est vraiment de trouver ces manières-là
de rendre notre présence plus tangible.
Dans l’ensemble, je dirais que nous ne faisons que créer un lien personnel pour accroître encore plus la mobilisation.
La mobilisation porte clairement ses fruits.
En 2016, le ProjetSois a recueilli 35 000 $.
En 2023, c’était plus de 2,6 millions de dollars.
Wow! Qu’est-ce qui alimente cet élan?
Je pense que c’est une combinaison de confiance, de passion, mais aussi de visibilité.
Les fonctionnaires, les jeunes et nouveaux fonctionnaires, mais aussi tous les fonctionnaires, voient l'impact des dons.
Et je crois que ça leur permet de se sentir à l'aise, de continuer à montrer leur générosité de cette manière-là.
Parce que les fonctionnaires, les gens en général, les Canadiens et Canadiennes ont toujours être généreux.
Je crois que la clé, c'est de leur montrer qu’il y a différentes manières d'avoir un impact encore plus efficace sur leur communauté.
C'est à partir de là, à partir de ce genre de visibilité là, qu'on peut s'assurer qu'il y ait des projets comme ProjetSois
qui vont devenir de plus en plus populaires.
Je veux dire aussi que je suis vraiment très reconnaissante aux jeunes professionnels parce que leur enthousiasme
est absolument incroyable, leur créativité,
leur appétit pour la justice sociale.
Je crois que les jeunes et les nouveaux professionnels ont vraiment transformé cette initiative,
tout comme ils transforment la fonction publique.
C’est à nous de veiller à refléter le changement que nous souhaitons également.
C’est incroyable. Et si l’on regarde vers l’avenir, quelle sera la prochaine étape du ProjetSois?
Oui, la croissance que vous avez mentionnée est remarquable.
J’en suis très reconnaissante, mais nous
ne faisons que commencer.
Nous aimerions étendre notre portée.
Nous aimerions trouver des façons de mobiliser les petites organisations qui n’ont peut-être pas été autant exposées
à la campagne dans le passé, et nous voulons
les intégrer davantage.
Nous savons qu’il y a beaucoup de jeunes et de nouveaux professionnels qui pourraient vraiment profiter d’une exposition au réseau
plus vaste du gouvernement du Canada sur les plans social et professionnel, mais aussi d’un accès à ces façons d’avoir un impact.
Nous aimerions également continuer à trouver des façons d’innover dans le domaine des dons de bienfaisance,
comme en élargissant l’initiative de comptabilisation du temps, par exemple, pour mieux comprendre combien de temps est consacré
à la campagne et comment cela peut stimuler la mobilisation en plus d’augmenter les dons en argent.
Je dirais que le fait de faciliter la participation dans l’ensemble est toujours une préoccupation clé pour nous.
Il pourrait s’agir de bénévolat en milieu de travail, d’avoir plus d’outils de communication numérique
ou de renforcer nos partenariats avec des organismes communautaires de partout au pays.
C’est inspirant.
Avant de conclure, pouvez-vous donner un exemple de la façon dont la participation des jeunes a contribué au succès de la CCMTGC?
C’est une bonne question.
Je dirais qu'un exemple pour moi qui m'a beaucoup touché, ça a été la journée de volontariat que je mentionnais tout à l'heure.
Donc avec mon groupe ici, dans la région de la Capitale Nationale, on est allés faire des déjeuners
pour des jeunes qui sont dans des situations d'itinérance et qui sont à risque d’enjeux de santé mentale.
Ça a vraiment été une belle expérience, je dois dire, parce que, malgré les enjeux que ces jeunes-là vivent,
on voyait à quel point ils étaient heureux de venir à cet organisme-là, à quel point ils étaient heureux de se rencontrer
mutuellement le matin et de rencontrer des intervenants, intervenantes d'avoir accès à de la nourriture,
mais aussi simplement d'avoir accès l'un à l'autre.
Et pour nous, en tant que bénévoles, d'être en mesure de s'organiser pour que, pendant toute une semaine,
il y ait toujours des membres du conseil des jeunes qui soient là pour cuisiner, pour que les intervenants, intervenantes
puissent se concentrer sur leur relation avec les jeunes.
C'est quelque chose qui ne nous a pas
demandé beaucoup de temps,
beaucoup d’efforts mais qui a eu un impact au-delà de l'investissement qu'on y a mis.
Je pense que c’est le genre d’exemple qu’on veut montrer et qu’on veut continuer à montrer pour vraiment
inspirer des gens à travers la communauté à faire la même chose.
C’est fantastique quand une personne ou cinq personnes le font, mais quand on peut vraiment prendre notre courage à
deux mains et montrer ce qu’on peut faire en tant que communauté, je pense que c’est là qu’on peut avoir l’impact le plus grand.
Oui, je suis aussi très heureuse de voir des jeunes professionnels et des nouveaux professionnels participer au Conseil des jeunes.
Nos membres m’impressionnent toujours par leur dynamisme, leur créativité et leur passion.
À titre d’exemple, ce balado est l’initiative d’un de nos membres talentueux : Shoaib.
C’est incroyable de voir toutes vos idées et de les concrétiser grâce à votre travail acharné, à votre éthique professionnelle,
à votre dévouement et à votre passion.
Cela m’a toujours semblé très significatif, et j’ai hâte de voir encore plus de jeunes et de nouveaux professionnels qui grandiront
professionnellement et personnellement grâce au Conseil des jeunes et à leur mobilisation auprès des organismes caritatifs et de leurs collectivités.
Alors que nous planifions la campagne de 2025, c’est le moment pour moi de dire que nous recrutons activement
de nouveaux membres et que j’aimerais rencontrer de nouvelles personnes qui aimeraient contribuer de cette façon.
Donc, si vous êtes un jeune ou un nouveau professionnel, et par jeune nous entendons vraiment jeunes de cœur,
nous cherchons habituellement des gens qui ont moins de cinq ans d’expérience dans la fonction publique,
parce que c’est une façon idéale de renforcer ce réseau et d’en apprendre davantage sur la fonction publique au fur et à mesure que vous redonnez.
Mais n’importe qui est vraiment le bienvenu.
N’hésitez pas à m’envoyer un courriel.
J’aimerais beaucoup prendre un café avec vous, moi aussi.
Il s’agit de donner au suivant.
Tous vos courriels sont les bienvenus, et j’ai vraiment hâte de voir ce que nous pouvons accomplir en 2025.
Merci beaucoup, Raphaëlle.
Et, comme je le dis toujours, vous m’avez pris sous votre aile.
J’ai tellement appris rien qu’en travaillant avec vous.
Vous savez, toute cette expérience a été très enrichissante.
C’est le pouvoir des jeunes professionnels de favoriser le changement, d’établir des liens et d’avoir un impact.
Pour tous ceux qui nous écoutent, n'oubliez pas que votre générosité est importante.
Qu’il s’agisse d’un dollar par semaine ou d’une contribution importante, chaque don à la CCMTGC aide quelqu’un dans le besoin.
Et, le meilleur dans tout ça, c’est que
vous pouvez choisir où va votre don.
Donc, si vous êtes un nouveau jeune fonctionnaire comme moi, c’est votre chance de contribuer à améliorer les choses.
Communiquez avec le Comité de la campagne de votre ministère, votre Réseau des jeunes professionnels
ou le Conseil des jeunes de la CCMTGC pour participer.
Poursuivons sur notre lancée.
Merci, Raphaëlle, de vos observations, et merci à tous les fonctionnaires de votre dévouement à bâtir un Canada meilleur et plus compatissant.
À la prochaine et, d’ici là, continuez à bouger, à donner,
à participer et à changer les choses.
Merci beaucoup.
Qui sommes-nous ?
Lancé en 2016, ProjetSois est une initiative du Conseil des jeunes de la Campagne de charité en milieu de travail du gouvernement du Canada (CCMTGC) qui vise à établir un lien entre les fonctionnaires et une cause dans leur collectivité locale par la sensibilisation, l’incitation au bénévolat et la collecte des fonds.
Grâce à une plateforme innovante axée sur les causes, ProjetSois permet au fonctionnaires de faire des dons directement à des organisations qui soutiennent nos trois piliers spécifiques :
- La santé mentale chez les jeunes
- Soutien d’importantes causes autochtones
- La lutte contre l’itinérance
Au cours des dernières années, nous avons concentré notre soutien sur des causes variées comme l’intégration des réfugiés. Nos piliers sont susceptibles d’évoluer pour refléter les nouvelles priorités des fonctionnaires. Ils sont sélectionnés grâce à l’engagement de jeunes et de nouveaux professionnels, reflétant une riche diversité de voix et d’origines.
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