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Bienvenue sur la section de ressources de ProjetSois ! L'une des principales priorités de ProjetSois est de sensibiliser à nos trois piliers. Explorez quelques ressources clés ci-dessous pour en savoir plus.

La santé mentale chez les jeunes
Beaucoup de problèmes de santé mentale commencent pendant l'enfance et l'adolescence. La commission de la santé mentale du Canada estime qu’à l’adolescence, un enfant ou un jeune Canadien sur cinq (soit 1,2 million) a été affecté par la maladie mentale.
Selon l’Agence de santé publique du Canada, 70 % des problèmes de santé mentale apparaissent au cours de l'enfance ou de l'adolescence
Le Centre de toxicomanie et de santé mentale rapporte que les jeunes de 15 à 24 ans sont plus susceptibles que les autres groupes d’âge de souffrir de problèmes de santé mentale ou de dépendance. Selon la Société pour les troubles de l’humeur du Canada [PDF en anglais, 741 Ko], 18 % des adolescents ont eu des problèmes de santé mentale ou de toxicomanie en 2019.
De nombreux Canadiens ont subi des effets négatifs sur leur santé mentale pendant la pandémie; les jeunes Canadiens, en particulier, sont plus susceptibles d’avoir déclaré des symptômes d’anxiété ou de dépression. Les jeunes vivant dans des ménages instables sont également devenus plus vulnérables aux abus, à la violence physique et à l’insécurité alimentaire. Comparativement aux données d’avant la pandémie de COVID-19, les jeunes de 15 à 24 ans ont déclaré la plus forte baisse de santé mentale par tranche d’âge, soit un recul de 20 points de pourcentage (de 60 % en 2019 à 40 % en juillet 2020). Les jeunes qui éprouvaient déjà des problèmes de santé mentale avant la pandémie ont été davantage touchés par les répercussions de la COVID-19, notamment les groupes de minorités visibles et les membres de la communauté LGBTQIA2+.

Soutien d’importantes causes autochtones
D'après le recensement de 2016, il y a plus de 1,67 million d'autochtones au Canada. Cela représente, dans l'ensemble, environ 4% de la population canadienne totale. En dix ans, la population autochtone a augmenté 4 fois plus que le reste de la population canadienne avec une croissance importante des jeunes, tant dans les réserves qu'en dehors, et plus particulièrement dans les centres urbains.
En 2016, le taux d'emploi des jeunes autochtones n’était que d'environ 43%, contre 83% pour les non-autochtones.
Près de 87% des Canadiens sont susceptibles d'être touchés par une ou plusieurs maladies chroniques ou graves au cours de leur vie. Un grand nombre de ces problèmes de santé touchent de manière disproportionnée les populations autochtones du Canada. Cet écart en matière de santé, en plus de l’isolement relatif et de l’accès limité aux soins de santé dans certaines communautés autochtones, a entraîné une vulnérabilité accrue en raison de la pandémie de COVID-19.
Dans le cadre d’une étude de février 2021 sur les réalités vécues durant la pandémie, plus de la moitié des répondants autochtones ayant une incapacité ou un problème de santé de longue durée ont indiqué que leur santé s’était détériorée quel que soit le type d’incapacité, y compris tout problème de santé à long terme pouvant durer six mois ou plus.
Une autre étude a permis d’observer que les femmes autochtones pourraient être particulièrement touchées par les difficultés liées à la pandémie puisque 48 % des répondantes ont dit éprouver des symptômes caractéristiques d’un trouble d’anxiété généralisée modéré ou grave. À cet égard, 64 % des femmes autochtones ont indiqué que leur santé mentale était « un peu moins bonne » ou « bien moins bonne » depuis l’instauration des mesures de distanciation physique.
Ce pilier est également lié au pilier de la lutte contre l’itinérance, car en un an, les femmes et les aînés autochtones sont environ 16 fois plus susceptibles de se retrouver en situation d’itinérance que les non-autochtones.

La lutte contre l’itinérance
En 2014, on a évalué que plus de 235 000 Canadiens auraient vécu une situation d’itinérance au cours de l’année. (Statistique Canada)
Selon l'Emploi et Développement social Canada, pendant la période de 5 ans allant de 2010 à 2014, 450 000 personnes ont eu recours à un refuge d’urgence.
Bien que le nombre annuel de personnes qui utilisent les refuges ait diminué entre 2005 à 2014, l’utilisation des refuges est plus intense. La demande globale de lits dans les refuges a augmenté en raison de la prolongation des séjours, en particulier par les familles.
Les Canadiens en situation d’itinérance sont aussi plus à risque de contracter la COVID-19 en raison de la difficulté à maintenir une distance sociale et de ne pas avoir la possibilité de rester à la maison. Ces personnes en situation d’itinérance sont également plus susceptibles d’avoir des problèmes de santé préexistants qui les exposent à un risque accru de complications, alors que de nombreux refuges ont dû fermer leurs portes ou réduire considérablement leur capacité.
Un autre problème urgent est l’épidémie d’opioïdes, qui a mis de nombreux Canadiens à risque, y compris les sans-abri. La pandémie, et les restrictions correspondantes en matière de transport ont entraîné une diminution de la qualité des médicaments disponibles, augmentant ainsi les effets nocifs potentiels des opioïdes vendus sur le marché noir. En plus des restrictions relatives à l’accès aux services sociaux, cela a facilité une augmentation des surdoses mortelles; et dans certaines provinces, le nombre de décès a dépassé celui lié à la COVID-19 en 2020. En Colombie-Britannique, le nombre de décès liés à des surdoses de drogues illicites a doublé entre 2019 et 2020, passant de 2,7 décès à 4,7 décès par jour. Certains experts de la santé ont qualifié cette situation désastreuse de « double épidémie », faisant référence aux effets combinés de la COVID-19 et de la crise des opioïdes.
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