Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada
Lettre sur la mise en œuvre de l’Appel à l’action en faveur de la lutte contre le racisme, de l’équité et de l’inclusion dans la fonction publique fédérale
Mise à jour de l’été 2021
Madame la greffière,
Je vous remercie de nous donner l’occasion de vous faire part de nos progrès jusqu’à présent. Dans la foulée de l’attention mondiale renouvelée portée à la présence continue du racisme systémique et ses effets néfastes, l’année écoulée a été une période de réflexion sur notre identité en tant que Ministère. Bâtir un Canada plus fort et prospère sur les plans social, culturel et économique est au cœur de notre mission. Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) facilite la venue et l’intégration des personnes au Canada afin qu’elles puissent contribuer à notre force et bénéficier elles aussi des avantages de notre pays. Nous nous efforçons donc de favoriser une compréhension interculturelle qui permet à tous de participer pleinement à notre société, quelles que soient nos différences apparentes. Il est vrai que l’édification de notre nation a souvent coûté cher à plusieurs – en particulier aux peuples autochtones – et nous savons que les Noirs et les personnes racialisées, les nouveaux arrivants au Canada, les personnes ayant un handicap, les personnes LGBTQ2+, les minorités ethniques et religieuses, et les femmes n’ont pas été pleinement intégrés en raison du racisme systémique et d’autres formes de discrimination. Cette année nous a forcés à examiner la façon dont nous interagissons les uns avec les autres et à regarder le monde.
Pour lutter contre le racisme systémique, nous avons dû d’abord reconnaître notre rôle à cet égard. Dans notre Énoncé de valeurs contre le racisme, nous avons commencé par reconnaître notre incidence perpétuelle sur les Autochtones, les personnes noires et racialisées, soulignant que notre histoire comprend des politiques racistes, et nous avons énoncé nos convictions antiracistes ainsi que les mesures que nous prendrons pour aller de l’avant. En cela, nous sommes solidaires des luttes contre toute forme d’iniquité.
L’été dernier, nous avons créé le Groupe de travail voué à la lutte contre le racisme, qui a joué un rôle essentiel dans la coordination des mesures prises dans l’ensemble de notre Ministère. Le Groupe de travail est composé de 12 employés équivalents plein temps et recevra un financement de 4 millions de dollars de juillet 2021 à juillet 2024. Nous avons commencé à avoir des conversations franches sur la façon de bâtir une organisation équitable et inclusive. Pour commencer ce travail, nous avons recueilli les points de vue du Groupe de travail voué à la lutte contre le racisme, de l’équipe chargée de l’analyse comparative entre les sexes plus (ACS+) et de nos réseaux d’employés. Nous nous sommes également alliés avec d’autres secrétariats fédéraux de lutte contre le racisme, notamment ceux d’Affaires mondiales Canada, du ministère de la Justice et du ministère de la Défense nationale. Au fil du temps, grâce aux efforts déployés par les employés motivés à faire une différence, au leadership à tous les niveaux de l’organisation et à la communication persistante de Caroline, Scott et moi-même, nous avons réussi à insuffler un élan favorable au changement. Notre travail s’est concentré sur la mise en évidence des iniquités dans notre culture organisationnelle et nos pratiques de gestion des personnes, ainsi que sur l’élaboration de mécanismes de responsabilisation.
Un changement de culture et de mentalité
Le racisme n’est plus un sujet intouchable. Nous avons activement encouragé des discussions courageuses sur le racisme et la réconciliation à tous les niveaux du Ministère et, avec le temps, nous avons gagné de la maturité pour parler de ces questions et de la façon de les aborder. Au cours de la dernière année, de nombreuses initiatives ont visé à faire évoluer les mentalités. Diverses possibilités d’apprentissage, y compris des balados, des séances de discussion ouverte, des ateliers, des tables rondes, des messages de la haute direction, des témoignages (d’employés blancs et racialisés), des articles et des ressources ont été continuellement mis à la disposition des employés pour accroître leur engagement (consultez l’annexe A).
Les cercles de confiance ont été l’une de nos initiatives les plus touchantes. Nous avons créé des espaces sûrs et d’encouragement pour que nos employés racialisés puissent partager entre eux leurs expériences vécues du racisme. Nous avons eu la chance, ainsi que notre équipe de direction, d’être invités à ces séances, afin de pouvoir vraiment écouter nos employés et comprendre les graves conséquences de leurs expériences.
Cette ouverture à parler du racisme a marqué un point tournant dans notre Ministère. Nos dirigeants et nos employés sont de plus en plus disposés à intégrer la lutte contre le racisme à notre travail et à notre culture de travail, et à inclure des points de vue diversifiés à cet égard. Nous avons assisté à une décentralisation des efforts alors que des douzaines de groupes de travail, de comités et de réseaux – axés sur la lutte contre le racisme, la diversité et l’inclusion – ont été créés dans l’ensemble de l’organisation au cours des 12 derniers mois.
Bien que nous ayons fait des progrès vers une main-d’œuvre prête à se mobiliser, nos réseaux d’employés et nos secteurs d’activité sont souvent entravés par un manque de ressources humaines dédiées, devant souvent mener des initiatives en marge de leurs tâches habituelles, un manque de financement et une expertise limitée dans la lutte contre les iniquités systémiques (consultez l’annexe B). On a encore tendance à négliger les préoccupations ou les considérations en matière d’équité, afin d’aller de l’avant et de respecter les priorités opérationnelles. De plus, en raison de la nature délicate des questions liées au racisme, bon nombre de nos dirigeants ont d’abord exprimé leur manque d’aisance quand vient le temps d’avoir des conversations pratiques et bénéfiques avec leurs employés. Cependant, grâce au soutien de formateurs en matière de lutte contre le racisme et aux conseils du Groupe de travail et du conseil consultatif de lutte contre le racisme, nous avons constaté une augmentation de leur niveau de confiance.
La gestion des personnes
En novembre 2020, nous avons lancé un sondage pan‑ministériel sur le racisme pour faire la lumière sur la façon dont nos employés perçoivent et subissent le racisme et la discrimination au travail. Il s’agissait d’une activité clé qui nous a fourni les données désagrégées de base qui ont servi de fondement à l’élaboration de nos initiatives de lutte contre le racisme à l’avenir. Nous avons découvert que les trois principaux enjeux auxquels notre effectif fait face sont : les obstacles à l’avancement professionnel, le manque de confiance dans la gestion et les préjugés systémiques. Ces défis ne sont pas très différents de ce qui ressort généralement du Sondage auprès des fonctionnaires fédéraux. Cependant, le sondage a révélé une différence marquée de perception entre les employés racialisés et non racialisés en ce qui concerne la discrimination fondée sur la race. Il s’agit d’une observation précieuse.
En réponse à la déclaration « Il n’y a pas de discrimination contre les personnes de races et d’origines ethniques différentes à IRCC », 15 % des répondants non racialisés ont indiqué qu’ils pensaient qu’il y avait une discrimination à l’encontre des personnes de races et d’origines ethniques différentes, comparativement à 37 % des répondants racialisés et 56 % des répondants noirs. Ces résultats ont mis en lumière la complexité du changement de culture et de mentalité organisationnelles.
Nous avons ensuite approfondi la question au moyen de groupes de discussion et d’un examen de nos données désagrégées sur l’effectif (consultez l’annexe C). Nos constatations nous ont ouvert les yeux et ont révélé des résultats inéquitables pour nos employés des groupes historiquement exclus. Les employés autochtones et racialisés se heurtent à des obstacles systémiques tout au long de leur carrière, ce qui a une incidence négative sur leur santé mentale. C’est le cas, en particulier, chez les employés noirs.
Pour remédier à cette disparité, nous avons lancé des initiatives de recrutement, de parrainage et de perfectionnement des employés autochtones, noirs et racialisés. Un exemple en est le programme de leadership pour les cadres noirs de McKinsey, qui vise à parfaire les compétences des employés au sein de la gestion. Bien que nous ayons encore beaucoup de travail à faire pour que tous nos employés puissent atteindre leur plein potentiel, nous continuerons à examiner nos chiffres de représentation et nos objectifs pour les prochaines années afin d’améliorer consciemment la représentation à tous les niveaux de dotation.
La responsabilisation
Notre ministère a pris les premières mesures pour intégrer la responsabilisation dans l’ensemble de l’organisation. Nos trois forces motrices sont l’Énoncé de valeurs contre le racisme, qui précise que la lutte contre le racisme est la responsabilité de chaque employé; les engagements sectoriels contre le racisme, qui décrivent des mesures concrètes pour chaque secteur d’activité du Ministère au cours des trois prochaines années ; et l’ajout d’objectifs de travail en matière de lutte contre le racisme, d’équité et d’inclusion aux ententes de gestion du rendement de tous les cadres supérieurs. Au cours du dernier cycle de gestion du rendement et de l’évaluation de la gestion des talents, nous avons demandé spécifiquement aux cadres supérieurs de démontrer de quelle façon ils font avancer la lutte contre le racisme et avons identifié des mentors pour les cadres intermédiaires et supérieurs racialisés.
Avec la responsabilisation, nous établissons une orientation et des mécanismes pour contrer les comportements inacceptables et renforcer les comportements positifs. Nous avons également fait appel à nos experts en évaluation pour commencer à élaborer des paramètres permettant d’évaluer le succès de nos initiatives, afin de continuer à avancer dans la bonne direction. Nous sommes convaincus que, grâce au leadership et à la responsabilisation des employés, de nouvelles normes culturelles peuvent être institutionnalisées dans l’ensemble de notre Ministère, ce qui entraînera un changement positif et durable.
S’il est vrai que nous progressons bien dans la définition d’une ligne de conduite pour la lutte contre le racisme, davantage d’efforts seront nécessaires afin d’améliorer l’accessibilité et de favoriser la réconciliation. Nous devons également faire participer davantage les réseaux d’employés à la conception et à la mise en œuvre des initiatives d’équité et d’inclusion, et inviter ces réseaux à participer à nos tables décisionnelles. Dans certains cas, les efforts de lutte contre le racisme ont amené certains membres de groupes marginalisés à craindre d’être laissés pour compte, et nous, en tant que leaders, devons répondre à cette crainte. Dans cette optique, l’équité, la diversité et l’inclusion sont des éléments fondamentaux au travail que nous accomplissons à mesure que nous explorons l’avenir du milieu de travail.
Alors que nous faisons des efforts pour rendre notre propre organisation plus représentative et inclusive, nous nous efforçons également d’améliorer les résultats en matière d’équité pour nos clients et les Canadiens. Nous avons mis en œuvre notre nouvel outil d’évaluation des répercussions raciales, qui favorise une approche et une analyse antiracistes dans l’élaboration des politiques, ce qui vient compléter l’optique plus large et intersectionnelle de l’ACS+. Nous examinons la façon dont nous percevons les préjugés dans la prise de décisions en matière d’immigration. Nous avons mis à jour le sondage sur les résultats des nouveaux arrivants afin d’obtenir des données fondées sur la race auprès des clients et des non-clients des programmes d’aide à l’établissement et à la réinstallation. Enfin, le serment de citoyenneté a été révisé de manière à reconnaître les peuples autochtones et leurs droits issus de traités, en réponse à l’appel à l’action 94 de la Commission de vérité et réconciliation.
Il faudra du temps pour défaire et reconstruire des structures fondées sur la discrimination qui existent depuis plus d’un siècle. Nous continuerons d’amener notre Ministère à agir délibérément pour éliminer les obstacles systémiques, à planifier consciemment pour améliorer nos mesures de représentation et d’inclusion et à nous éduquer pour faire progresser l’équité raciale et les autres formes d’équité. Nous nous devons, à nous-mêmes et à tous les membres de notre société, de travailler ensemble pour rendre la promesse d’une fonction publique fédérale et du Canada accessible, réalisable et réelle.
Merci,
Catrina Tapley
sous-ministre, Immigration,
Réfugiés et Citoyenneté Canada
Caroline Xavier
sous-ministre déléguée, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada
Scott Jones
Chef fédéral des certificats de preuve vaccinale et sous-ministre délégué, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada
Annexe A - Faits saillants des mesures prises par IRCC à l’appui de l’Appel à l’action en faveur de la lutte contre le racisme, de l’équité et de l’inclusion dans la fonction publique fédérale
Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada
1. Nomination à des postes de direction* grâce au perfectionnement professionnel et à la gestion des talents
- Moins de 5** nominations de cadres autochtones et noirs au cours de la dernière année
- Établissement de nouveaux objectifs de base pour un effectif représentatif d’ici la fin de 2021
*Autochtones, Noirs et personnes racialisées
** « Moins de 5 » en raison de la politique d’IRCC sur les données désagrégées de gestion des personnes. Les statistiques inférieures à 5 ne sont pas spécifiées.
2. Parrainage pour des rôles de direction*
- Programme de mentorat Plus qui jumelle des employés autochtones, noirs, racialisés, ayant un handicap et LGBTQ2+ avec un cadre pour établir des liens
- Programme de mentorat du Réseau des employés noirs pour appuyer l’avancement professionnel des employés noirs
3. Soutien aux programmes de leadership et de perfectionnement professionnel*
- Le programme de leadership de McKinsey pour les cadres noirs, qui vise à parfaire les compétences des employés au niveau de la gestion
- Identification des commanditaires de la haute direction pour aider les cadres intermédiaires et supérieurs racialisés à accéder aux possibilités de perfectionnement
4. Recrutement auprès des collectivités*
- Participation à des salons de l’emploi : trois ciblant la main-d’œuvre autochtone, deux ciblant tous les groupes d’équité en matière d’emploi dans le secteur des technologies, et deux campagnes de recrutement ciblées dans le secteur des finances, de la sécurité et de l’administration
- Possibilités d’emploi à court terme dans l’ensemble de la fonction publique pour les nouveaux immigrants hautement qualifiés dans le cadre du Programme fédéral de stage pour les nouveaux arrivants (PFSNA) – 62 % des candidats du bassin se sont déclarés comme personnes racialisées
5. Engagement à apprendre et à favoriser des conversations sécuritaires
- Ateliers sur la reconnaissance des terres et guide du protocole du Cercle des peuples autochtones
- Réseau des alliés contre le racisme - Présentation du Mois de l’histoire des Noirs et table ronde sur le Mois du patrimoine asiatique
- Lutter contre le racisme et la discrimination et devenir un allié : table ronde avec la sous-ministre déléguée Caroline Xavier, le sous-ministre Quan-Watson et la sous-ministre Gina Wilson
- Discussion ouverte pour tout le personnel portant sur la lutte contre le racisme, la diversité, l’équité et l’inclusion avec les sous-ministres d’IRCC et Sandy Hudson, cofondatrice de Black Lives Matter Canada
- Noirs avec un passeport rouge : Comprendre le racisme envers les Noirs dans la représentation du Canada à l’étranger (avec Affaires mondiales Canada)
- Les coûts de l’exclusion : Réflexion historique sur le racisme et la migration des travailleurs agricoles, présentation par le professeur Dunsworth
- Cercles de confiance pour que les collègues autochtones, noirs et racialisés puissent s’exprimer et partager leurs expériences
- Fierté@IRCC a conçu une formation de sensibilisation à la communauté LGBTQ2S+ à l’intention des employés et des cadres supérieurs
6. Lutter contre les obstacles en prenant des mesures, en habilitant les employés et en équipant les gestionnaires
- Mise en œuvre de l’outil d’évaluation des répercussions raciales d’IRCC et de l’outil d’analyse comparative entre les sexes plus de Femmes et Égalité des genres Canada pour approfondir l’analyse et promouvoir une approche antidiscriminatoire dans l’élaboration des politiques
- Projet pilote de formation contre le racisme pour les cadres intermédiaires et services d’encadrement pour les cadres supérieurs
- Établissement d’un nouveau Bureau de soutien des employés (BSE) qui visera à soutenir davantage les employés par des questions liées au harcèlement, à la discrimination et à la mise en œuvre en temps opportun de l’obligation de prendre des mesures d’adaptation à IRCC.
7. Permettre à nos communautés de disposer de ressources et de participer aux tables de la haute direction
- Nouveau réseau des employés noirs et réseau des alliés créés par les employés
- Atelier sur les préjugés dans la prise de décisions en matière d’immigration et les facteurs de risque
- Le nouveau serment de citoyenneté qui reconnaît les peuples autochtones et leurs droits issus de traités, en réponse à l’appel à l’action no 94 de la Commission de vérité et réconciliation
8. Inclusion de diverses perspectives dans la conception et la mise en œuvre de mesures visant à éliminer les obstacles systémiques
- Revue des écrits sur les politiques – « Racisme et discrimination ayant une incidence sur les travailleurs migrants temporaires au Canada »
- Création à grande échelle de groupes de travail/comités axés sur la lutte contre le racisme, la diversité et l’inclusion
9. Mesurer les progrès de l’effectif au moyen de données désagrégées et opérationnelles
- Sondage sur la lutte contre le racisme qui a permis d’établir une base de référence pour comprendre les répercussions du racisme sur notre effectif
- Révision du questionnaire de déclaration volontaire de l’employé afin d’améliorer la qualité de nos données sur la gestion du personnel
Annexe B - Appel à l'action en faveur de la lutte contre le racisme, de l'équité et de l'inclusion dans la fonction publique fédérale
Pratiques exemplaires
Comportement
- Boucle d'expérimentation et de rétroaction
- volonté d'essayer de recevoir de la rétroaction et de s'adapter pour s'améliorer
- Priorité clairement accordée à la lutte contre le racisme, à l'équité et à l'inclusion par la haute direction
- Mener des discussions ouvertes et des assemblées publiques et s'engager sur les questions d'équité dans le travail et les réunions
- Encourager la participation aux réseaux d'employés pour amener de nouvelles perspectives dans les équipes
Donner aux employés les moyens d'agir dans leur domaine de responsabilité et récompenser les comportements positifs
Système
- Établir des cadres de responsabilisation
- Énoncé de valeurs
- Engagements pour chaque secteur d'activité
- Objectifs de travail en matière de gestion du rendement
- Affecter des ressources dédiées pour faire progresser les efforts de lutte contre le racisme, l'équité et l'inclusion
- Groupe de travail voué à la lutte contre le racisme
- Communications internes
- Élaborer des mécanismes de collecte de données et désagréger les données disponibles
- Sondage sur la lutte contre le racisme
- Sondage auprès des fonctionnaires fédéraux
- Cotes de gestion du rendement
Mentalité
- Sensibilisation délibérée par l'apprentissage informel et formel (expérience vécue, données, connaissances historiques)
- Assemblées publiques, tables rondes, ateliers…
- Créer des espaces où les employés peuvent s'informer et/ou discuter de la discrimination systémique
Enjeux
Réseaux d'employés
- Inclusion limitée des réseaux dans la conception ou la mise en œuvre des mesures
- Consultation faible ou tardive
- Perspectives non incluses aux tables de décision
- Exclusion de la structure organisationnelle
- Soutien limité de la haute direction
- Activité bénévole dans les temps libres
- Manque de soutien financier et de ressources dédiées
- Pas de plan stratégique largement communiqué pour la réconciliation et l'accessibilité
Comportement
- Des personnes et des équipes qui ne prennent pas en charge le travail à accomplir
- La lutte contre le racisme est une priorité concurrente plutôt qu'une partie intégrante et naturelle du travail du Ministère
Système
- La majorité des mesures concrètes sont mises en œuvre par les réseaux et des équipes d'employés dont le mandat est axé sur la lutte contre le racisme, l'équité et l'inclusion
- Les priorités opérationnelles ont une incidence sur le temps et la capacité de participer aux efforts en faveur de la lutte contre le racisme, de l'équité et de l'inclusion
- Absence de mécanismes de données et contraintes pour l'utilisation des données - p. ex., données désagrégées sur les ressources humaines et l'équité en matière d'emploi partagées avec les gestionnaires
- La législation est lente à changer, et nos interprètes de la législation sont lents à s'adapter
- Amélioration marginale du recrutement
- Pratiques en matière de ressources humaines
Mentalité
- Apathie ou hésitation devant la remise en question et le changement des systèmes
- Inconfort
- Résistance
Annexe C – Données
1. Employés qui se sont joints à IRCC au cours des deux derniers exercices, par groupe (Autochtones-Noirs-personnes racialisées-Total)
Exercice | Total |
Autochtones |
Noirs |
Personnes racialisées |
2020-2021 |
452 |
7 (1,5 %) |
25 (5,5 %) |
101 (22,3 %) |
2019-2020 |
795 |
15 (1,9 %) |
68 (8,5 %) |
187 (23,5 %) |
2. Employés qui ont quitté IRCC au cours des deux derniers exercices (Autochtones-Noirs-personnes racialisées -Total)
Exercice | Total |
Autochtones |
Noirs |
Personnes racialisées |
2020-2021 |
498 |
18 (3,6 %) |
52 (10,4 %) |
89 (17,9 %) |
2019-2020 |
647 |
31 (4,8 %) |
44 (6,8 %) |
134 (20,7 %) |
3. Nominations de cadres par exercice (Autochtones-Noirs-Personnes racialisées -Total)
Exercice | Type |
Total |
Autochtones |
Noirs |
Personnes racialisées |
|||
2020-2021 |
Embauche/réembauche |
13 |
0 |
0,0 % |
0 |
0,0 % |
< 5 |
< 5 |
Promotions internes |
22 |
< 5 |
< 5 |
< 5 |
< 5 |
< 5 |
< 5 |
|
Déploiement |
26 |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
|
Nomination intérimaire (< 4 mois) |
325 |
7 |
2,2 % |
15 |
4,6 % |
59 |
< 5 |
|
Nomination intérimaire (> 4 mois) |
62 |
< 5 |
< 5 |
0 |
0,0 % |
< 5 |
< 5 |
|
Total |
448 |
9 |
2,0 % |
16 |
3,6 % |
72 |
16,1 % |
|
2019-2020 |
Embauche/réembauche |
13 |
0 |
0,0 % |
0 |
0,0 % |
< 5 |
< 5 |
Promotions internes |
17 |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
|
Déploiement |
16 |
0 |
0,0 % |
< 5 |
< 5 |
6 |
37,5 % |
|
Nomination intérimaire (< 4 mois) |
249 |
6 |
2,4 % |
11 |
4,4 % |
40 |
16,1 % |
|
Nomination intérimaire (> 4 mois) |
41 |
< 5 |
< 5 |
< 5 |
< 5 |
6 |
14,6 % |
|
Total |
336 |
7 |
2,1 % |
13 |
3,9 % |
55 |
16,4 % |
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