Document de breffage pour HUMA : Comparution de la Ministre des Aînés - Le 25 Mai 2021

Titre officiel : Ministre des Aînés – Comparution - Répercussions de la COVID-19 sur les aînés - Le 25 mai 2021 - Comparution de la Ministre des aînés - Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées (HUMA) - Le 25 mai 2021

Sur cette page

Déclaration préliminaire

  1. Allocution d’ouverture

Sujets principaux

Les aînés

  1. Enjeux auxquels font face les aînés et mesures d'atténuation
  2. Mesures prises par le gouvernement pour lutter contre la pauvreté chez les aînés
  3. Mesures de soutien pour les aînés et leur sécurité financière
  4. Renforcer l’approche du Canada à l’égard de la maltraitance envers les aînés
  5. Fraude et escroqueries visant les aînés
  6. Campagne publicitaire axée sur les aînés
  7. L’âgisme et les travailleurs âgés
  8. Aidants naturels
  9. Programme Nouveaux Horizons pour les aînés
  10. Ouïghours - Financement du Programme Nouveaux Horizons pour les aînés
  11. Indice Mondial Des Systèmes De Retraite Mercer
  12. Bonification du Régime de pensions du Canada
  13. Régime de Pensions du Canada – viabilité
  14. Pension de survivant du RPC et du RRQ
  15. Indexation des prestations du programme de la SV
  16. Rapport actuariel sur le programme de la SV
  17. Améliorations des services de la SV
  18. Normes de service de la SV
  19. La modernisation du versement des prestations de la SV
  20. Conditions d'admissibilité à la pension de la SV et au SRG
  21. Impact de la Prestation canadienne d’urgence sur le SRG
  22. Réductions des Fonds enregistrés de revenu de retraite
  23. Participation par cohorte d’âge en vertu des ententes de transfert relatives au marché du travail
  24. Stratégie nationale pour les aînés
  25. Forum fédéral, provincial et territorial sur les aînés
  26. Conseil national des aînés
  27. Collaboration avec les Nations Unies

Annonces budgétaire

  1. Augmenter la SV de 10 % pour les aînés de 75 ans et plus
  2. Vieillir dans la dignité à la maison
  3. Préposés aux services de soutien à la personne
  4. Outils de soutien en matière de santé mentale

Renseignements supplémentaires sur les préposés au soutien personnel et aux soins de longue durée

  1. Soins de longue durée

Autres sujets

  1. Revenu de base
  2. Règles de pensions publiques du Royaume-Uni
  3. Campagne de vaccination et interchangeabilité des vaccins
  4. Recommandations du CCNI

Informations sur le Comité et le Parlement

  1. Contexte parlementaire et analyse
  2. Composition du comité et biographies

1. Remarques d'ouverture à suivre

SO

2. Enjeux auxquels font face les aînés et mesures d’atténuation

Les nouvelle annonces sont soulignées

Enjeu

Répondre aux besoins des personnes âgées incarcérées dans un établissement fédéral — Service correctionnel du Canada (SCC)

Mesures d’atténuation

Cadre de politique et outil d’évaluation gériatrique

En mai 2018, le SCC a approuvé un cadre de politique intitulé Favoriser le bien-être et l’autonomie des détenus âgés. Comme le précise ce cadre, une évaluation complète des besoins des détenus âgés de 50 ans et plus a été réalisée en 2020. Le SCC rédige actuellement un rapport d’étape dans lequel il fera un résumé des résultats et le point sur les initiatives connexes qui contribuent à faciliter le vieillissement en santé.

Le SCC a mis au point un outil d’évaluation gériatrique exhaustive complet qui a récemment été mis à l’essai dans 4 régions. Il recueille actuellement les commentaires du personnel de première ligne et apporte des révisions à l’outil d’évaluation gériatrique exhaustive au besoin. Les travaux se poursuivent. De plus, le SCC, en collaboration avec l’Université de Waterloo, élaborera un outil d’évaluation conçu spécialement pour le milieu correctionnel. Il sera le premier du genre et devrait attirer l’attention mondiale dans le domaine de la santé des services correctionnelles. Le protocole d’entente avec l’Université de Waterloo est en cours d’approbation et les travaux devraient commencer plus tard au printemps de 2021.

En ce qui concerne la COVID‑19, le SCC surveille l’état de santé des personnes qui courent un risque de graves conséquences de la COVID‑19, y compris celles de plus de 60 ans. Conformément au stade 1 des Orientations du Comité consultatif national de l’immunisation (CCNI), le SCC a administré le vaccin contre la COVID‑19 en priorité aux adultes de 70 ans et plus ou risquant fortement de subir des conséquences graves au cours du T1.

Min. / Direction générale

SCC, Services de santé

Enjeu

Vieillir chez soi

Mesures d’atténuation

Engagement à aider les aînés à vieillir chez eux et à vivre chez eux plus longtemps (mentionné dans les lettres de mandat supplémentaires de la ministre Schulte et de la ministre Hajdu).

L’Agence de la santé publique du Canada surveille la santé des Canadiens âgés et en fait rapport, et promouvoir leur santé et leur bien‑être. Principaux domaines de travail :

Programme Nouveaux Horizons pour les aînés

Dans le cadre du programme Nouveaux Horizons pour les aînés (PNHA), le gouvernement investit 70 millions $ par année pour répondre aux divers besoins des aînés dans des centaines de collectivités partout au pays, afin d’accroître l’inclusion sociale des aînés et de soutenir le vieillissement en santé là où ils vivent. Le financement du PNHA aide donc les aînés à vieillir chez eux.

Le gouvernement s’est engagé à prendre des mesures supplémentaires afin d’aider les aînés à vivre chez eux et à y rester plus longtemps. Des mesures fédérales pouvant s’ajouter aux investissements fédéraux existants à l’appui du vieillissement chez soi sont à l’étude pour le budget de 2021.

Min. / Direction générale

EDSC/SRDS/DISDC/ASPC

Enjeu

Vieillir chez soi

Mesures d’atténuation

Ententes bilatérales sur les soins à domicile et en milieu communautaire

Budget de 2017 engagé :

En août 2017, les ministres FPT de la Santé ont adhéré à l’Énoncé de principes communs sur les priorités partagées en santé (ÉPC), dans lequel ils se sont engagés à :

En ce qui concerne les soins à domicile et en milieu communautaire, les provinces et territoires se sont engagés à prendre les mesures suivantes dans l’ÉPC :

Mise en œuvre du Plan d’action sur les soins palliatifs

Le Plan d’action sur les soins palliatifs énonce le plan quinquennal de Santé Canada (2019 à 2020 et 2023 à 2024) visant à s’attaquer aux problèmes relevés par suite de l’élaboration du Cadre sur les soins palliatifs au Canada. Il comprend des activités précises visant à améliorer l’accès des populations mal desservies, y compris les personnes âgées qui sont moins susceptibles de recevoir des soins palliatifs au cours de leur dernière année de vie (ICIS, 2018), la qualité des soins et le rendement du système de santé, dans le cadre du mandat du gouvernement fédéral et des leviers d’action. À ce jour, Santé Canada a investi plus de 13 millions $ dans divers projets du Plan d’action, et d’autres sont à venir. La mise en œuvre du Plan d’action sur les soins palliatifs se poursuit et diverses propositions de financement sont en cours d’examen et d’élaboration.

En avril 2021, le gouvernement fédéral a proposé dans le budget de 2021 de verser à Santé Canada 29,8 millions $ sur 6 ans, à compter de 2021 à 2022, pour faire progresser la stratégie du gouvernement en matière de soins palliatifs et jeter de meilleures bases pour une action coordonnée à l’égard des besoins en matière de soins de longue durée et de soutien, afin d’améliorer l’accès à des soins palliatifs de qualité.

Min. / Direction générale

SC/ASPC

Mesures d’atténuation

Forum des ministres FPT responsables des aînés

Le Forum des ministres FPT responsables des aînés a désigné le vieillissement dans la collectivité comme une priorité clé du cycle de travail 2018 à 2021 du Forum.

En 2019, le Forum a publié le Rapport sur les besoins en logement des aînés au Canada et le rapport Soutiens communautaires de base pour vieillir dans sa collectivité. En juillet 2020, le Forum des ministres responsables des aînés a constaté que l’isolement social et le vieillissement chez soi constituaient de nouvelles préoccupations clés durant la pandémie. Par conséquent, la portée du troisième produit livrable a été modifiée afin de tirer des leçons de l’expérience de la pandémie en ce qui concerne l’isolement social dans le contexte du vieillissement dans la collectivité. Le troisième produit livrable Permettre aux aînés de vieillir dans la collectivité devrait être achevé à l’automne de 2021.

Min. / Direction générale

EDSC/SRDS/SPAP

Mesures d’atténuation

Crédit d’impôt pour l’accessibilité domiciliaire

Le crédit d’impôt pour l’accessibilité domiciliaire est un crédit d’impôt non remboursable équivalant à 15 % d’un maximum de 10 000 $ au titre des frais de rénovation ou de transformation domiciliaire admissibles par année civile pour les aînés (ou les membres de la famille admissibles qui soutiennent l’aîné admissible).

Min. / Direction générale

Finances

Mesures d’atténuation

Initiative Vieillir dans la dignité à la maison

Dans le budget de 2021, le gouvernement fédéral a proposé de verser à Emploi et Développement social Canada 90 millions $ sur 3 ans à compter de 2021 à 2022 pour le lancement de l’initiative Vieillir dans la dignité à la maison.

Min. / Direction générale

EDSC

Enjeu

Âgisme

Mesures d’atténuation

Forum des ministres FPT responsables des aînés

Le Forum des ministres FPT responsables des aînés a désigné l’âgisme et ses répercussions sociales et économiques comme étant une priorité clé du cycle de travail 2018 à 2021 du Forum. À l’automne de 2018, le Forum FPT sur les aînés a entrepris l’élaboration d’une analyse environnementale des répercussions sociales et économiques de l’âgisme. À l’automne de 2020, les hauts fonctionnaires du Forum ont demandé de mettre à jour l’analyse environnementale afin d’y intégrer un volet sur les manifestations de l’âgisme pendant la pandémie dans la recherche, dans les médias, chez les personnes âgées et dans les communications des gouvernements FPT. Cette composante supplémentaire de l’analyse consiste en une Étude de cas sur l’âgisme pendant la pandémie de COVID-19 qui sera menée d’avril à juin 2021.

Conseil national des aînés (CNA)

Le plan de travail du Conseil national des aînés (2018 à 2021) prévoit comme priorité de définir des mesures pour contrer l’âgisme et trouver des façons de changer le discours public en réduisant les stéréotypes concernant les personnes âgées et en favorisant une perspective du vieillissement axée sur les forces. Dans un premier temps, le CNA a commandé un examen et une analyse du discours public sur le vieillissement et les personnes âgées au Canada dans le milieu universitaire, les médias et la littérature grise. Le rapport comprendra également une étude de cas mettant en lumière le discours public sur le vieillissement et les personnes âgées pendant la pandémie de COVID‑19.

PNHA

Le PNHA vise entre autres choses à soutenir la participation sociale et l’inclusion des aînés, notamment en luttant contre l’âgisme. Le volet communautaire du PNHA verse annuellement des subventions de 1 an pouvant atteindre 25 000 $ pour des projets dirigés ou inspirés par des aînés. Certains de ces projets mettent l’accent sur l’âgisme. En 2020 to 2021, la somme totale de 61 M$ était prévue au titre de ces subventions.

Pour l’AP de 2020 à 2021, l’une des priorités du volet communautaire du PNHA était de lutter contre l’âgisme, de célébrer la diversité et de promouvoir l’inclusion.

Min. / Direction générale

ESDC/ISSD/SPPS/ESDC/ISSD/SICCD

Enjeu

Prestation de soins

Mesures d’atténuation

Prestations d’a.-e. pour proches aidants

Les prestations d’a.-e. pour proches aidants et les prestations de compassion jouent un rôle important pour aider les Canadiens à concilier leurs responsabilités professionnelles et leurs responsabilités en matière de prestation de soins. Ces prestations offrent un soutien financier temporaire aux travailleurs autonomes et aux salariés admissibles qui participent au programme. Les employés doivent avoir accumulé au moins 600 heures d’emploi assurable au cours de leur période de référence. Les travailleurs autonomes peuvent être admissibles s’ils ont choisi de participer au régime d’a.-e. et s’ils satisfont aux conditions minimales d’admissibilité à titre de travailleurs autonomes.

Prestations pour proches aidants d’adultes (maladies graves)

Depuis le 3 décembre 2017, les prestations d’assurance-emploi pour proches aidants d’adultes offrent un soutien financier temporaire pendant une période maximale de 15 semaines aux personnes admissibles à l’a.-e. qui s’absentent du travail pour fournir des soins ou du soutien à une personne de 18 ans ou plus gravement malade ou blessée. Cette prestation peut être partagée entre les prestataires admissibles en même temps ou séparément. En 2018 à 2019, 10 106 demandes visant la prestation pour adultes ont été présentées (dont 69 % par des femmes).

Prestations de compassion (soins de fin de vie)

À l’heure actuelle, les prestations de compassion offrent un soutien financier temporaire pendant une période maximale de 26 semaines aux personnes admissibles à l’a.-e. qui s’absentent du travail pour fournir des soins ou du soutien à un membre de la famille gravement malade et dont le risque de mourir dans les 26 semaines suivantes est élevé. Ces prestations peuvent être partagées entre les prestataires admissibles en même temps ou séparément. En 2018 à 2019, 8 385 demandes visant la prestation ont été présentées (dont 71 % par des femmes).

Les prestations pour proches aidants d’adultes ou d’enfants peuvent être combinées aux prestations de compassion versées pour le même membre de la famille si tous les critères d’admissibilité sont remplis.

Règles pour les aidants naturels qui s’occupent d’aînés, qu’ils résident ou non dans un établissement de soins de longue durée: Il n’y a aucune restriction liée au lieu où les soins sont prodigués pour demander la prestations d’a.-e. pour proches aidants.

Prestation canadienne de la relance économique pour proches aidants

La Prestation canadienne de la relance économique pour proches aidants (PCREPA) répond à des situations dans lesquelles les travailleurs sont incapables de travailler parce qu’ils doivent s’occuper d’un enfant de moins de 12 ans ou d’un membre de leur famille qui a besoin de surveillance parce que les écoles, les garderies ou les établissements de soins sont fermés ou inaccessibles en raison de la pandémie de COVID-19, ou parce que l’enfant ou le membre de la famille est malade, doit être mis en quarantaine ou s’isoler ou présente un risque élevé d’avoir de graves complications médicales s’il contracte la COVID‑19. La PCREPA est en vigueur depuis le 27 septembre 2020 pour une période de 1 an; elle prévoit le versement de 500 $ par semaine et par ménage aux Canadiens admissibles pendant un maximum de 26 semaines.

Investissements en matière de démence dans les communautés

L’un des principaux objectifs est d’optimiser le bien-être des aidants naturels qui sont des amis ou des membres de la famille des personnes atteintes de démence.

Min. / Direction générale

EDSC/DGCE/ASPC

Mesures d’atténuation

Le crédit canadien pour aidant naturel

Le crédit canadien pour aidant naturel procure un allégement fiscal aux personnes qui subviennent aux besoins d’un membre de la famille à charge ayant une infirmité (y compris un parent, un grand-parent ou une tante ou un oncle). Il n’est pas nécessaire que la personne à charge habite avec l’aidant pour que ce dernier puisse demander le crédit.

Min. / Direction générale

Finances

Mesures d’atténuation

Code canadien du travail

La partie III du Code canadien du travail (le Code) prévoit des congés non payés avec protection de l’emploi (congé de soignant, congé en cas de maladie grave et congé lié à la COVID‑19) pour les employés du secteur privé sous réglementation fédérale afin qu’ils ne risquent pas de perdre leur emploi pendant qu’ils touchent des prestations d’a.-e. pour proches aidants ou la Prestation canadienne de la relance économique pour proches aidants.

Min. / Direction générale

Travail

Enjeu

Assurer l’accès par les aînés à des prestations

Mesures d’atténuation

Inscription automatique à la SV

Mesures relatives à l’inscription automatique à la SV afin que les Canadiens admissibles reçoivent les prestations auxquelles ils ont droit. Voici quelques stratégies d’atténuation :

Initiative visant à accroître la participation au SRG.

Min. / Direction générale

SC

Mesures d’atténuation

Examen des services offerts par l’ARC aux aînés

Promouvoir le Programme communautaire des bénévoles en matière d’impôt pour s’assurer que les aînés remplissent leur déclaration de revenus et obtiennent ainsi les prestations et les crédits mis en place pour les appuyer.

Sensibiliser et informer les aînés au sujet des prestations et des crédits auxquels ils ont droit grâce à une sensibilisation sur les prestations.

Élaborer des documents d’information et des webinaires sur les prestations à l’intention des aînés.

Accroître la sensibilisation aux escroqueries et à la fraude en faisant de la publicité à la télévision et sur les plateformes numériques, en faisant la promotion de vidéos sur les médias sociaux de l’ARC et en menant une campagne nationale de publipostage.

Min. / Direction générale

ARC

Mesures d’atténuation

PNHA

Au cours de l’AP pour 2020 à 2021 du volet communautaire du PNHA, l’une des priorités consistait à améliorer l’accès des aînés aux services et aux prestations du gouvernement et notamment à aider les aînés à s’y retrouver dans les prestations du gouvernement et à y accéder, et à leur fournir de l’aide pour produire leur déclaration de revenus.

Le programme a appuyé des projets dont les activités consistaient notamment à offrir des séances virtuelles sur la façon de s’y retrouver dans les services et les prestations du gouvernement et d’y accéder.

Min. / Direction générale

EDSC/SRDS/SPAP

Enjeu

Sécurité financière

[Une phrase a été caviardée]

Mesures d’atténuation

Hausse de la SV pour les aînés de 75 ans et plus.

En avril 2021, le gouvernement fédéral a proposé dans le budget de 2021 de répondre aux besoins immédiats de ce groupe de personnes âgées en versant un paiement unique de 500 $ en août 2021 aux pensionnés de la SV qui auront 75 ans ou plus au mois de juin 2022.

Il y a proposé de déposer ensuite un projet de loi visant à majorer de 10 % les paiements périodiques au titre de la SV pour les pensionnés de 75 ans et plus à compter de juillet 2022.

Min. / Direction générale

EDSC/SRDS/SPAP

Enjeu

Sécurité financière [Une phrase a été caviardée]

Mesures d’atténuation

Un paiement unique non imposable de 300 $ aux aînés qui sont admissibles à la Sécurité de la vieillesse (SV) et un montant supplémentaire non imposable de 200 $ à ceux qui sont admissibles au Supplément de revenu garanti (SRG).

Min. / Direction générale

EDSC/SRDS/SPAP

Mesures d’atténuation

Paiement spécial supplémentaire au titre du crédit pour la taxe sur les produits et services

Min. / Direction générale

Finances

ARC

Mesures d’atténuation

Le Conseil national des aînés a donné des conseils aux ministres sur la santé et le bien‑être des aînés canadiens dans le contexte de la pandémie de COVID‑19.

Min. / Direction générale

EDSC/SRDS/Secrétariat du CNA

Mesures d’atténuation

Communiquer avec les ministres provinciaux et territoriaux responsables des aînés

Min. / Direction générale

EDSC/SRDS/SPAP/Secrétariat des FPT

Mesures d’atténuation

Réduction de 25 % du montant minimal des retraits des fonds enregistrés de revenu de retraite pour 2020.

Min. / Direction générale

Finances/ARC

Mesures d’atténuation

Report au 1er juin 2020 de la date limite pour la production des déclarations de revenus et au 1er septembre 2020 de l’échéance du paiement de l’impôt sur le revenu pour 2019.

Min. / Direction générale

Finances/ARC

Mesures d’atténuation

Des mesures visant à s’assurer que les paiements du SRG ont continué d’être versés sans interruption lorsque les renseignements sur le revenu d’une personne pour 2019 n’avaient pas été reçus, en s’assurant que les paiements du SRG aux aînés à faible revenu n’ont pas été touchés par le report de la date limite de production des déclarations de revenus pour 2019.

Min. / Direction générale

Finances/ARC

Enjeu

Sécurité financière, soutien communautaire et santé mentale

Les aînés se sentent isolés et vulnérables en raison des répercussions sur la santé, sociales et économiques de la pandémie.

Mesures d’atténuation

Organisations communautaires offrant des services aux aînés

Le 29 mars 2020, le gouvernement a annoncé un financement de 9 millions $ destiné aux organismes communautaires au service des aînés. Le PNHA a collaboré avec Centraide United Way Canada pour verser ces fonds aux organismes communautaires.

Min. / Direction générale

EDSC/SRDS/DISDC

Mesures d’atténuation

PNHA – Soutenir les aînés touchés par la COVID-19

Au printemps de 2020, le gouvernement a permis aux organismes financés dans le cadre du PNHA d’adapter leurs activités de projet alors en cours pour soutenir les aînés touchés par la COVID 19. Ces organismes ont ainsi pu se servir de fonds déjà approuvés pour des projets et régler des problèmes liés à la pandémie plutôt que de s’en tenir à leurs objectifs initiaux.

Min. / Direction générale

EDSC/SRDS/DISDC

Mesures d’atténuation

PNHA – Investissement supplémentaire

Le 12 mai 2020, le gouvernement a annoncé un investissement supplémentaire de 20 millions $ à l’intention du PNHA pour soutenir des organisations qui offrent des projets communautaires permettant de réduire l’isolement, d’améliorer la qualité de vie des aînés et d’aider ces derniers à maintenir les réseaux de soutien social. Cet investissement a permis de financer plus de 1 000 projets.

Min. / Direction générale

EDSC/SRDS/ DISDC

Mesures d’atténuation

PNHA – Réaffectation des fonds

Le Ministère a réaffecté à l’interne un financement supplémentaire de 10,8 M$ pour un investissement global de 60,8 M$ pour 2020 à 2021 dans le volet communautaire du PNHA.

Min. / Direction générale

EDSC/SRDS/DISDC

Mesures d’atténuation

Fonds d’urgence pour l’appui communautaire et Fonds de relance des services communautaires

En mars 2020, le gouvernement a mis en œuvre le Fonds d’urgence pour l’appui communautaire de 350 millions $ pour aider les Canadiens vulnérables par le truchement d’organismes de bienfaisance et d’organismes sans but lucratif qui offrent des services essentiels aux personnes dans le besoin, y compris les aînés. À ce jour, tous les fonds ont été distribués et plus de 11 500 projets ont bénéficié d’un soutien dans diverses collectivités canadiennes. Les responsables de 28,3 % de ces projets ont indiqué que les personnes âgées ne vivant pas dans des établissements de soins figuraient parmi leurs 3 principaux groupes cibles et 8,3 % ont indiqué que les personnes âgées vivant dans des établissements de soins figuraient parmi leurs 3 principaux groupes cibles.

En avril 2021, le gouvernement fédéral a proposé dans le budget de 2021 de verser 400 millions $ à Emploi et Développement social Canada en 2021 à 2022 pour la création d’un fonds temporaire de relance des services communautaires afin d’aider les organismes de bienfaisance et les organismes sans but lucratif à s’adapter et à se moderniser pour mieux pouvoir appuyer la relance économique dans nos collectivités.

Min. / Direction générale

EDSC/SRDS/ DISDC

Mesures d’atténuation

Espace mieux-être Canada — Soutien psychosocial

En avril 2020, le gouvernement a lancé un nouveau portail en ligne qui donne accès à un réseau virtuel de soutiens psychosociaux allant de l’autoévaluation et du soutien par les pairs à des séances confidentielles avec des travailleurs sociaux, des psychologues et d’autres professionnels.

Min. / Direction générale

SC

Mesures d’atténuation

Accord sur la relance sécuritaire — Financement en santé mentale

Dans le cadre de l’Accord sur la relance sécuritaire, 500 millions $ ont été versés directement aux provinces et aux territoires pour répondre à leurs besoins immédiats et combler les lacunes en matière de soutien et de protection des personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale, de toxicomanie et d’itinérance.

Min. / Direction générale

SC

Mesures d’atténuation

Espace mieux être Canada — Portail de la santé mentale et de consommation de substances

En réponse au défi de santé publique mondial que pose la COVID 19, le gouvernement du Canada a investi 89 M$ pour lancer Espace mieux-être Canada, un portail en ligne de soutien en santé mentale et en consommation de substances. Le portail contient de l’information, des ressources et des mesures de soutien pour les Canadiens, y compris les personnes âgées, sur le deuil, l’anxiété, la dépression, la douleur chronique, le stress financier et la consommation de substances.

Plus de 16 % des utilisateurs inscrits du portail sont des adultes âgés, ce qui représente plus de 18 000 personnes de 50 ans et plus.

Min. / Direction générale

SC

Mesures d’atténuation

Normes nationales — Accès à la santé mentale

Engagement à établir des normes nationales pour l’accès aux services de santé mentale (lettre de mandat des ministres Hajdu et Schulte) et à accroître davantage l’accès aux ressources en santé mentale (lettre de mandat supplémentaire des ministres Hajdu et Schulte).

Min. / Direction générale

SC

Mesures d’atténuation

Soutenir la santé mentale des personnes les plus touchées par la COVID-19

En avril 2021, le gouvernement a proposé dans le budget de 2021 de verser 45 millions $ sur 2 ans à compter de 2021 à 2022 à Santé Canada, à l’Agence de la santé publique du Canada et aux Instituts de recherche en santé du Canada pour aider à élaborer des normes nationales de services de santé mentale, en collaboration avec les provinces et les territoires, les organismes de santé et les principaux intervenants.

Il a proposé également d’accorder 100 millions $ sur 3 ans, à compter de 2021 à 2022, à l’Agence de la santé publique du Canada pour appuyer des projets d’interventions novatrices en santé mentale pour les populations touchées de manière disproportionnée par la COVID 19, y compris les travailleurs de la santé, les travailleurs de première ligne, les jeunes, les aînés, les Autochtones et les Canadiens racialisés et noirs.

De plus, le gouvernement a proposé, dans le cadre du budget 2021 de verser 62 millions $ à Santé Canada en 2021 à 2022 pour le portail Espace mieux-être Canada afin qu’il puisse continuer à fournir aux Canadiens des outils et des services à l’appui de leur santé mentale et de leur bien être.

Min. / Direction générale

SC/ASPC/IRSC

Enjeu

Sécurité financière 

Mesures d’atténuation

Programme d’assurance-emploi simplifié

Le gouvernement est passé de la Prestation canadienne d’urgence (PCU) à un programme simplifié d’assurance-emploi à compter du 27 septembre 2020.

Min. / Direction générale

EDSC/ Service Canada

Enjeu

Soutien aux travailleurs âgés

Mesures d’atténuation

Semaines supplémentaires de prestations de relance
En avril 2021, le gouvernement a proposé dans le budget de 2021 d’accorder 4 semaines supplémentaires, jusqu’à concurrence de 42 semaines, pour la Prestation canadienne de la relance économique pour proches aidants. Le gouvernement demandera également l’autorisation législative d’accorder d’autres prolongations, au besoin, après le 25 septembre 2021 et jusqu’au 20 novembre 2021, pour l’ensemble de mesures de soutien de la Prestation canadienne de la relance économique, y compris les prestations pour proches aidants et de maladie, ainsi que les prestations régulières de l’assurance-emploi.

Min. / Direction générale

EDSC

Enjeu

Sécurité financière et aînés en situation d’itinérance

Les personnes et les familles en situation d’itinérance ou à risque de le devenir courent un risque accru de contracter et de transmettre la COVID-19 en raison de problèmes de santé sous-jacents, de déplacements accrus et de possibilités réduites de s’auto-isoler.

Mesures d’atténuation

Vers un chez-soi

Vers un chez-soi : La Stratégie canadienne de lutte contre l’itinérance est un programme communautaire qui offre un soutien financier direct à des collectivités désignées (centres urbains), ainsi qu’aux communautés autochtones, rurales et éloignées du Canada pour appuyer leurs efforts visant à lutter contre l’itinérance.

Vers un chez-soi offre aux communautés une certaine souplesse dans la façon dont elles peuvent utiliser le financement, ce qui permet à chaque collectivité d’investir dans les types d’activités qui permettront le mieux de réduire les nouvelles entrées dans l’itinérance à l’échelle locale à l’avenir. Les communautés peuvent remanier ces grands secteurs d’activité pour concevoir et offrir une gamme de services adaptés à différentes expériences d’itinérance et à différents groupes de population (par exemple, les aînés).

Les aînés ont été une population cible de divers projets soutenus dans le cadre de Vers un chez-soi, aux fins suivantes notamment :

Min. / Direction générale

EDSC/SRDS/ DPI

Enjeu

Transferts de santé pour les personnes âgées 

Mesures d’atténuation

Transferts de santé aux PT

Paiements libres d’impôt et soutiens communautaires accrus; milliards aux provinces et aux territoires pour aider la santé publique en cette période de crise.

Min. / Direction générale

Finances

Enjeu

Vieillissement en santé

Mesures d’atténuation

Optique stratégique sur le vieillissement en santé et adaptée aux aînés

Dans le cadre de son plan de travail triennal (2018 à 2021), le Conseil national des aînés fournit des conseils au gouvernement sur les initiatives existantes dans une perspective amie des aînés et du vieillissement en santé.

Min. / Direction générale

EDSC/SRDS/SPAP

Mesures d’atténuation

Une stratégie sur la démence pour le Canada : Ensemble, nous y aspirons — Énonce 3 objectifs nationaux : prévenir la démence, promouvoir des traitements et trouver un remède, et améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de démence et des proches aidants.

Le Fonds stratégique pour la démence (FSD) aidera à soutenir la mise en œuvre des éléments clés de la première stratégie nationale du Canada sur la démence. Les activités du FSD amélioreront directement et indirectement la qualité de vie des personnes atteintes de démence grâce à une sensibilisation accrue à la démence, notamment par la communication d’informations sur la réduction de la stigmatisation et l’amélioration de l’accès aux directives sur la démence et de leur utilisation.

L’investissement en matière de démence dans les communautés soutient des projets communautaires visant à optimiser le bien-être des personnes atteintes de démence et des membres de la famille et amis aidants et à accroître les connaissances sur la démence et les facteurs de risque et de protection connexes.

Min. / Direction générale

ASPC

Mesures d’atténuation

Initiatives de soins à domicile, de soins palliatifs et de soins communautaires

Mise en œuvre du Plan d’action sur les soins palliatifs

Le Plan d’action sur les soins palliatifs énonce le plan quinquennal de Santé Canada (2019 à 2020 et 2023 à 2024) visant à s’attaquer aux problèmes relevés par suite de l’élaboration du Cadre sur les soins palliatifs au Canada. Il comprend des activités précises visant à améliorer l’accès des populations mal desservies, y compris les personnes âgées qui sont moins susceptibles de recevoir des soins palliatifs au cours de leur dernière année de vie (ICIS, 2018), la qualité des soins et le rendement du système de santé, dans le cadre du mandat du gouvernement fédéral et des leviers d’action. À ce jour, Santé Canada a investi plus de 13 millions $ dans divers projets du Plan d’action, et d’autres sont à venir. La mise en œuvre du Plan d’action sur les soins palliatifs se poursuit et diverses propositions de financement sont en cours d’examen et d’élaboration.

Min. / Direction générale

SC/EDSC

Mesures d’atténuation

Participation à la Décennie des Nations Unies pour un vieillissement en bonne santé

Min. / Direction générale

ASPC

Mesures d’atténuation

Assurer l’accès à un médecin de famille ou à une équipe de soins de santé primaires

Le gouvernement fédéral s’est engagé à améliorer l’accès aux soins de santé primaires, particulièrement pour les populations vulnérables, y compris les aînés canadiens :

Le 3 mai 2020, le premier ministre a annoncé un investissement de 240,5 M$, dont 200 M$ visent à aider les provinces et les territoires à accélérer leurs efforts pour répondre aux besoins en matière de soins de santé au moyen d’outils et d’approches virtuels.

Cet investissement permettra aux Canadiens, y compris les aînés, de communiquer en toute sécurité avec leurs fournisseurs de soins de santé habituels par téléphone, par texto ou par vidéoconférence, afin que leurs besoins en santé soient comblés. Cela signifie également qu’ils peuvent continuer d’avoir accès aux services de soins primaires en cette période d’incertitude.

Min. / Direction générale

SC

Mesures d’atténuation

Agence de la santé publique du Canada — Diverses initiatives sur le vieillissement en santé

Projet pilote sur les aînés en santé

Des ressources sur la COVID-19 pour les aînés et les aidants naturels

Min. / Direction générale

ASPC

Mesures d’atténuation

Programme Nouveaux Horizons pour les aînés — Priorité pour le vieillissement en santé 

Dans le cadre de l’AP de 2020 à 2021 pour le volet communautaire du PNHA, le Ministère a fixé une priorité qui appuyait spécifiquement le vieillissement en santé, notamment la lutte contre l’isolement social et les services en santé mentale et en matière de démence, et qui appuyait également le logement intergénérationnel accessible. 

Min. / Direction générale

EDSC/SRDS/DISDC

Enjeu

Logement

Mesures d’atténuation

La population d’aînés au Canada est à la hausse, et de plus en plus d’aînés ont maintenant de la difficulté à se payer un logement acceptable ou un logement qui leur permet de rester chez eux ou dans leur collectivité aussi longtemps que possible. Selon les données du recensement de 2016 de Statistique Canada, plus de 1,3 million d’aînés vivaient dans des logements inacceptables, et leurs logements ne répondaient pas à au moins une des normes relatives à la qualité, à l’abordabilité ou à la taille. Plus de la moitié des aînés vivant dans un logement inacceptable vivaient seuls (598 000). 

Mesures d’atténuation :

La Stratégie nationale sur le logement (SNL) est un plan de plus de 70 milliards* $ sur 10 ans visant à répondre aux besoins en matière de logement dans l’ensemble du continuum.

*Cela inclut plus de 13,29 G$ proposés dans l’Énoncé économique de l’automne de 2020.

Dans le budget de 2021, le gouvernement propose d’affecter 2,5 milliards $ supplémentaires sur 7 ans à compter de 2021 à 2022 à la Société canadienne d’hypothèques et de logement :

En plus de ces nouveaux investissements, le gouvernement propose dans le budget de 2021 d’avancer et de réaffecter 1,3 milliard $, selon la comptabilité de caisse, du financement déjà annoncé, notamment :

Min. / Direction générale

SCHL

Enjeu

Convention internationale sur les droits des personnes âgées

Mesures d’atténuation

Convention internationale sur les droits des personnes âgées — rôle du Canada

Le gouvernement est déterminé à protéger les droits de la personne de tous et est profondément préoccupé par les personnes âgées qui sont touchées de façon disproportionnée par la COVID19.

À l’échelle nationale et internationale, la promotion et la protection des droits de la personne constituent et demeureront une priorité pour le gouvernement.

Le gouvernement participe activement à divers mécanismes internationaux axés sur le renforcement des droits de la personne des personnes âgées, y compris le Groupe de travail à composition non limitée sur le vieillissement des Nations Unies et le Plan d’action international de Madrid sur le vieillissement.

Le gouvernement est également disposé à discuter de l’idée d’une convention sur les droits des personnes âgées.

Min. / Direction générale

EDSC/SRDS/SPAP/RI

Enjeu

Problèmes de TI et d’infrastructure

Mesures d’atténuation

Programme Nouveaux Horizons pour les aînés

Face à la pandémie, le gouvernement a accordé une marge de manœuvre aux organismes financés par le PNHA, leur permettant d’adapter leurs activités au contexte changeant. Certains organismes ont tiré parti de cette marge de manœuvre pour réorienter leurs activités vers des formats virtuels et fournir du soutien pour aider les aînés à accéder à des événements virtuels et à utiliser la technologie pour rester en contact avec leur famille et leurs amis.

Les demandeurs admissibles dans le cadre du volet communautaire du PNHA doivent satisfaire à au moins un objectif du programme qui consiste à fournir une aide à l’immobilisation pour des projets et des programmes communautaires nouveaux et existants destinés aux aînés.

De plus, l’une des priorités de l’AP de 2020 à 2021 était axée sur l’adaptation des organisations communautaires à un environnement plus virtuel, notamment par l’élaboration et la prestation de programmes virtuels, ainsi que le recrutement et la formation de bénévoles pour appuyer l’inclusion sociale des aînés. De plus, les demandeurs qui ont présenté une demande de petite subvention (jusqu’à 5 000 $) devaient s’acquitter d’une activité particulière dont l’objectif était la mise à niveau du matériel de technologie de l’information (TI) (comme les ordinateurs et les tablettes).

Pour s’assurer que les aînés étaient mobilisés et inclus dans la collectivité, le programme a appuyé des projets dont les activités ont été offertes virtuellement et à distance, comme des ateliers, des réseaux de soutien en ligne et des séminaires ou des séances d’information sur le Web.

Min. / Direction générale

EDSC/SRDS/DISDC

Enjeu

Participation des aînés au marché du travail

Mesures d’atténuation

Programme Nouveaux Horizons pour les aînés

Le PNHA vise entre autres choses à soutenir la participation sociale et l’inclusion des aînés et, à cette fin, lutte contre l’âgisme notamment en encourageant les aînés à participer au marché du travail. Le volet communautaire du PNHA verse annuellement des subventions d’un an pouvant atteindre 25 000 $ pour des projets dirigés ou inspirés par des aînés. Certains de ces projets mettent l’accent sur la participation des aînés au marché du travail. En 2020 à 2021, la somme totale de 61 M$ était prévue au titre de ces subventions. L’une des priorités du volet communautaire du PNHA est de lutter contre l’âgisme, de célébrer la diversité et de promouvoir l’inclusion.

Min. / Direction générale

EDSC/SRDS/DISDC

Mesures d’atténuation

Ententes bilatérales sur le développement du marché du travail et Ententes sur le développement de la main-d’œuvre avec les provinces et les territoires

Le gouvernement du Canada finance une gamme de programmes de formation axée sur les compétences et de soutien à l’emploi destinés aux particuliers, y compris aux travailleurs âgés, dans le cadre des ententes bilatérales sur le développement du marché du travail (EDMT) et des ententes sur le développement de la main-d’œuvre (EDMO) conclues avec les provinces et les territoires (PT). Chaque année, le gouvernement du Canada verse environ 3,4 milliards $ pour la formation axée sur les compétences et le soutien à l’emploi afin d’aider les travailleurs canadiens à améliorer leurs compétences ainsi qu’à trouver et à conserver un emploi dans le cadre des EDMT et des EDMO avec les PT. En vertu de ces ententes, les PT disposent de la latitude nécessaire pour concevoir et offrir des programmes d’emploi qui répondent aux besoins de leurs marchés du travail locaux. En 2020 à 2021, 1,5 milliard $ supplémentaires ont été versés pour soutenir les travailleurs canadiens qui cherchent à réintégrer le marché du travail, en particulier ceux des secteurs et des groupes durement touchés par la pandémie.

En réponse à l’évolution de l’économie, les programmes offerts en vertu des EDMO offrent des programmes de formation axée sur les compétences et d’emploi axés sur les personnes qui sont plus éloignées du marché du travail, comme les travailleurs âgés, et ceux qui souhaitent perfectionner leurs compétences. Les EDMO peuvent aider les personnes, peu importe leur statut d’emploi. Les personnes sans emploi, sous-employées, employées ou travailleurs autonomes peuvent recevoir du soutien pour perfectionner leurs compétences ou réorienter leur carrière et, en fin de compte, trouver ou conserver de bons emplois.

Min. / Direction générale

EDSC/DGCE

Mesures d’atténuation

Modifications du Code canadien du travail

Au cours des dernières années, plusieurs modifications apportées au Code canadien du travail pourraient avoir une incidence positive sur les employés âgés des secteurs d’activités sous réglementation fédérale. Ainsi, depuis le 1er septembre 2019, les employés ont :

Min. / Direction générale

Programme du Travail

Mesures d’atténuation

Forum des ministres FPT responsables des aînés

En 2018, le Forum a publié « Promouvoir la participation des Canadiens âgés au marché du travail — Initiatives prometteuses » et, en 2019, « Comprendre l’incidence des politiques et des programmes publics sur les décisions des travailleurs âgés relatives au marché du travail ». Récemment, le Forum a élaboré un nouveau rapport intitulé « Travailleurs âgés : étude et élimination des préjugés », qui sera publié au début de 2021. Ce rapport résumera et analysera l’information sur les croyances entourant les travailleurs âgés et proposera des stratégies, des approches ou des mécanismes d’étude et d’élimination de ces préjugés.

Min. / Direction générale

EDSC/SRDS/SPAP/Secrétariat FPT

Enjeu

Régime national d’assurance-médicaments

Mesures d’atténuation

Mise en œuvre du régime national d’assurance-médicaments universel

Le gouvernement s’est engagé à mettre en œuvre un régime national d’assurance-médicaments universel. Le budget de 2019 prévoyait des fonds pour des initiatives liées à l’assurance-médicaments :

Dans le discours du Trône de 2020 et dans l’Énoncé économique de l’automne, le gouvernement s’est engagé à accélérer le déroulement des étapes pour atteindre cet objectif, notamment en collaborant avec les PT disposés à aller de l’avant sans tarder.

le gouvernement fait des progrès au chapitre des éléments fondamentaux :

Bureau de transition vers une Agence canadienne des médicaments :

Médicaments onéreux pour le traitement des maladies rares :

Min. / Direction générale

SC

Enjeu

Normes nationales et financement des soins de longue durée 

Mesures d’atténuation

Normes nationales et financement — Soins de longue durée

Le gouvernement du Canada a adopté un certain nombre de mesures pour aider les administrations à relever les grands défis que doivent surmonter les établissements de soins de longue durée dans le contexte de la pandémie :

Dans le discours du Trône de 2020, le gouvernement s’est engagé à :

Dans l’Énoncé économique de l’automne, le gouvernement s’est engagé à :

L’Organisation des normes en santé a récemment annoncé qu’elle et le Conseil canadien des normes et le Groupe CSA collaborent à l’élaboration de 2 nouvelles normes nationales complémentaires sur les soins de longue durée afin d’assurer la prestation de soins sûrs, fiables et de grande qualité ainsi que l’infrastructure sanitaire et la conception environnementale des foyers de soins de longue durée. Le gouvernement du Canada est très intéressé par le travail que ces organisations entreprennent.

En avril 2021, le gouvernement a proposé dans le budget de 2021 de verser à Santé Canada 3 milliards $ sur 5 ans à compter de 2022 à 2023 pour aider les provinces et les territoires à s’assurer que les normes relatives aux soins de longue durée sont appliquées et que des changements permanents sont apportés.

Il a proposé également de verser à Statistique Canada 41,3 millions $ sur 6 ans et 7,7 millions par la suite à compter de 2021 à 2022 pour améliorer l’infrastructure de données et la collecte de données sur les soins de soutien, sur les soins primaires et sur les produits pharmaceutiques.

Min. / Direction générale

SC/ASPC

Mesures d’atténuation

Formation des préposés aux services de soutien à la personne

Le gouvernement a accéléré la formation des stagiaires préposés aux services de soutien à la personne afin de combler les graves pénuries de main-d’œuvre dans les établissements de soins de longue durée.

Min. / Direction générale

EDSC/DGCE

Enjeu

Aînés handicapés

Mesures d’atténuation

Paiement unique et Groupe consultatif sur la COVID-19 en matière de personnes en situation de handicap
Le gouvernement a instauré un paiement ponctuel non imposable et non déclarable pouvant atteindre 600 $ afin d’aider les Canadiens handicapés à acquitter les frais supplémentaires engagés pendant la pandémie. Les aînés handicapés qui étaient admissibles au paiement unique pour les aînés* annoncé le 12 mai 2020 et qui sont également admissibles au paiement unique pour les personnes handicapées recevront un montant total de 600 $ réparti en 2 versements. Les aînés ont reçu un montant cumulatif pouvant atteindre 600 $, réparti en 2 versements :

*Voir la section sur la sécurité financière du présent document.

Le gouvernement a mis sur pied le Groupe consultatif sur la COVID-19 en matière de personnes en situation de handicap, chargé de fournir des conseils sur les expériences de vie des personnes handicapées pendant cette crise sanitaire, les problèmes, les défis et les lacunes systémiques, ainsi que sur les meilleures stratégies et mesures à prendre. En décembre 2020, le mandat du Groupe consultatif a été renouvelé et élargi : il doit fournir des conseils spécialisés sur l’inclusion des personnes handicapées. Le Groupe consultatif aura principalement pour mandat :

Min. / Direction générale

EDSC/ SRDS/BCPH 

Mesures d’atténuation

Programme de partenariats pour le développement social — Financement de la composante personnes handicapées

La communauté des personnes handicapées et le Groupe consultatif sur la COVID-19 en matière de personnes en situation de handicap ont dit de l’importance des communications accessibles et de la nécessité de mobiliser les personnes handicapées au cours de la pandémie qu’il s’agissait d’un enjeu clé. Afin d’améliorer et de soutenir les activités de communication et de mobilisation liées à la pandémie de COVID19, le gouvernement a annoncé en juin 2020 un financement de 1,1 million $ à l’appui des organismes nationaux de personnes handicapées dans le cadre du Programme de partenariats pour le développement social – Composante personnes handicapées d’EDSC. Ce programme verse 13,7 millions $ par année à des organismes sans but lucratif au titre d’un financement de projets et de fonctionnement visant à améliorer la participation et l’inclusion sociale des personnes handicapées, y compris les aînés handicapés, à tous les aspects de la société canadienne.

Min. / Direction générale

EDSC/ SRDS/BCPH

Mesures d’atténuation

Financement pour aider les Canadiens ayant une déficience de lecture des imprimés

Afin d’aider les Canadiens ayant une déficience de lecture des imprimés, qui sont en grande partie des aînés, le gouvernement du Canada a annoncé dans le budget de 2019 une somme de 22,8 millions $ sur 5 ans pour la transition vers la production et la distribution de documents de lecture accessibles dans l’industrie. Toujours grâce au budget de 2019, le Centre d’accès équitable aux bibliothèques (CAEB) a reçu 3 M$ et le Réseau national de services équitables de bibliothèque (RNSEB) a reçu 1 M$ en 2019 à 2020 aux fins de produire des documents en médias substituts pendant cette transition. L’Énoncé économique de l’automne de 2020 a annoncé une somme supplémentaire de 10 M$ sur 4 ans pour le CAEB et le RNSEB. Le 16 mars 2021, la ministre Qualtrough a annoncé un montant supplémentaire de 1 M$ pour le CAEB et le RNSEB, consciente des difficultés auxquelles doivent faire face les secteurs à but non lucratif et de l’édition en raison de la pandémie.

Min. / Direction générale

EDSC/ SRDS/BCPH

Mesures d’atténuation

Financement de la rénovation pour l’accessibilité

Le vieillissement de la population emporte avec lui une hausse du nombre de personnes handicapées, y compris des aînés handicapés, ce qui engendre une hausse de la demande d’infrastructures accessibles partout au Canada.

Dans le budget de 2017, le gouvernement du Canada a annoncé un financement supplémentaire de 77 millions $ (70 millions $ en subventions et contributions et 7 millions $ en financement de fonctionnement) sur 10 ans, à compter de 2018 à 2019 jusqu’en 2027 à 2028, pour financer les coûts en capital de projets de construction et de rénovation visant à améliorer l’accessibilité physique et la sécurité des personnes handicapées dans les collectivités et les milieux de travail partout au Canada.

Min. / Direction générale

EDSC/ SRDS/BCPH/Finances

Mesures d’atténuation

Fonds pour l’accessibilité

Dans le budget de 2021, le gouvernement a proposé d’accorder un financement supplémentaire de 100 millions $ sur 2 ans à compter de 2021 à 2022 à Emploi et Développement social Canada pour tripler le financement du Fonds pour l’accessibilité.

Min. / Direction générale

EDSC/ SRDS/BCPH/Finances

Enjeu

Mauvais traitements infligés aux aînés

Mesures d’atténuation

Mauvais traitements infligés aux aînés – Création d’une définition nationale, création de nouvelles infractions pour négligence et diverses initiatives liées aux mauvais traitements envers les aînés

Le gouvernement s’est engagé à :

Voici certains des travaux en cours :

Min. / Direction générale

EDSC/ SRDS/SPAP/JUS/EDSC/SRDS/DISDC/FEGC/ASPC

Enjeu

Code des aînés et accès à des services bancaires

Mesures d’atténuation

Code de conduite des banques

En juillet 2019, le secteur bancaire a adopté le Code de conduite pour la prestation de services bancaires aux aînés. L’Agence de la consommation en matière financière du Canada (ACFC) surveille les banques pour s’assurer qu’elles se conforment au Code. Ce code constitue une première étape importante pour guider les banques dans leur prestation de services afin de répondre aux besoins des aînés. Les banques qui ont adhéré au code doivent en respecter les principes.

Min. / Direction générale

ACFC

Enjeu

Inclusion sociale

Mesures d’atténuation

Programme Nouveaux Horizons pour les aînés — Inclusion sociale

Dans le cadre du Programme Nouveaux Horizons pour les aînés (PNHA), le gouvernement appuie des projets qui encouragent la participation et l’inclusion sociales des aînés. Dans le cadre du volet communautaire du PNHA, le gouvernement verse chaque année des subventions d’un an de moins de 25 000 $ à des milliers d’organismes communautaires pour des projets qui aident les aînés à profiter de la qualité de vie de leur collectivité et à y contribuer. De plus, dans le cadre du volet pancanadien du PNHA, le gouvernement appuie actuellement 22 projets qui se servent d’approches collaboratives pour contribuer à l’inclusion sociale des aînés vulnérables dans une collectivité élargie. Ces projets ont reçu en moyenne 2,6 M$ sur 5 ans.

Le volet communautaire du PNHA appuie des projets axés sur le bénévolat conçus par des aînés et pour des aînés dans des collectivités de partout au Canada. Les organismes admissibles peuvent demander et recevoir jusqu’à 25 000 $ en subventions pendant un an ou demander une petite subvention et recevoir jusqu’à 5 000 $ pendant 1 an.

Plus précisément, pour l’AP de 2020 à 2021, une priorité a été établie afin de s’assurer que les projets financés appuieraient l’inclusion sociale des aînés par la participation au marché du travail, le mentorat et la mobilisation des aînés.

Min. / Direction générale

EDSC

Enjeu

Allégement fiscal pour les aînés 

Mesures d’atténuation

Divers allégements fiscaux pour les aînés

Les aînés bénéficient d’importantes mesures d’allégement fiscal de portée générale, de sorte qu’environ la moitié des aînés ne paient aucun impôt fédéral sur le revenu. En voici quelques-uns :

Min. / Direction générale

Finances

Préparé par

Nom : Aria Adel
Titre : Analyste subalterne des politiques, Unité de la politique et de l’analyse sur les aînés

Nom : Manon Therriault
Titre : Gestionnaire, Unité de la politique et de l’analyse sur les aînés
Numéro de téléphone : 819-360-0209

Expert-conseil

Nom : Jackie Holden
Titre : Directrice principale, Division de la politique sur les aînés, des partenariats et de la mobilisation
Numéro de téléphone : 819-210-5671

Nom : Kristen Underwood
Titre : Directrice générale Secrétariat de la politique sur les aînés et les pensions
Numéro de téléphone : 613-614-2706

Approuvé par

Nom : Alexis Jonathan Conrad
Titre : Sous-ministre adjoint principal Direction générale de la sécurité du revenu et du développement social
Numéro de téléphone : 613-868-7004

Date d’approbation par les BSMAS : le 18 mai

3. Mesures visant à lutter contre la pauvreté chez les aînés

Objet

Les mesures prises par le gouvernement pour lutter contre la pauvreté chez les aînés.

Faits saillants

Réponse

Contexte

Mis à jour par

Mathieu Blais

Analyste principal des politiques, Direction de la politique sociale

819-654-1445

Expert-conseil

Marie-Rose Nyandwi

Gestionnaire, Direction de la politique sociale

819-664-2508

Approuvé par

Hugues Vaillancourt

Directeur principal, Direction de la politique sociale

873-396-1267

Date

Le 20 avril 2021

Date d’approbation par le SMA : le 4 mai 2021

4. Mesures de soutien pour les aînés et leur sécurité financière

Objet

Quelles mesures le gouvernement a-t-il mises en place pour aider les aînés canadiens aux prises avec l’actuelle pandémie de COVID-19?

Faits saillants

Réponse

Contexte

Soutien aux aînés dans la collectivité

Le 29 mars 2020, le premier ministre a annoncé l’octroi d’un financement de 9 millions $ à United Way Centraide Canada, par l’entremise du programme Nouveaux Horizons pour les aînés, en vue de financer dans chaque province et territoire des projets ayant pour but d’aider les aînés isolés et vulnérables à composer avec les répercussions sanitaires, sociales et économiques de la pandémie de COVID‑19. Ces investissements ont aidé à fournir des services essentiels aux aînés, comme la livraison d’épiceries et de médicaments, la préparation des repas, le transport à des rendez-vous médicaux nécessaires ou la prise de contact personnelle afin d’évaluer les besoins des personnes et de les mettre en contact avec les soutiens communautaires. Ce financement a permis de soutenir plus de 900 projets.

En avril 2021, le budget de 2021 proposait de verser 90 millions $ sur 3 ans à compter de 2021 à 2022 à Emploi et Développement social Canada pour le lancement de l’initiative Pour vieillir dans la dignité à la maison.

Soutien des ONG

Afin d’aider les organismes sans but lucratif et les organismes de bienfaisance qui subissent des pressions en raison de la pandémie, le gouvernement du Canada a créé la Subvention salariale d’urgence du Canada. Cette subvention aide les organismes admissibles à garder ou à réembaucher le personnel dont ils ont besoin pour servir les aînés et le reste de la population à l’échelle du pays.

En avril 2021, le budget de 2021 proposait de verser 400 millions de 2021 à 2022 $ à Emploi et Développement social Canada pour la création d’un fonds temporaire de relance des services communautaires afin d’aider les organismes de bienfaisance et les organismes sans but lucratif à s’adapter et à se moderniser pour qu’ils puissent mieux appuyer la relance économique dans nos collectivités.

Sécurité financière des aînés

La sécurité financière des aînés est une priorité de tous les instants. Le gouvernement verse un paiement unique non imposable de 300 $ aux aînés qui sont admissibles à la Sécurité de la vieillesse (SV) et un montant supplémentaire de 200 $ à ceux qui sont admissibles au Supplément de revenu garanti (SRG). Cette mesure a permis de verser 500 $ aux aînés à faible revenu qui touchent les 2 prestations. Les bénéficiaires des allocations ont également reçu 500 $. Le gouvernement a aussi pris des mesures pour s’assurer que les prestations du Régime de pensions du Canada et de la SV sur lesquelles comptent les personnes âgées continuent d’être versées sans délai, et pour que les nouvelles demandes relatives à ces prestations soient traitées rapidement. De plus, un paiement supplémentaire au titre du crédit pour la taxe sur les produits et services a procuré en moyenne 375 $ aux aînés à revenu faible ou modeste vivant seuls et 510 $ aux couples à revenu faible ou modeste.

Afin de protéger les actifs des aînés en période de volatilité du marché, nous avons réduit de 25 % le montant minimum des retraits requis des fonds enregistrés de revenu de retraite pour 2020.

Nous avons également reporté au 1er juin 2020 la date limite de production des déclarations de revenus fédérales et au 1er septembre 2020

Afin que les paiements du SRG aux aînés à faible revenu ne soient pas touchés par le report de la date limite de production des déclarations de revenus pour 2019, nous avons mis en place des mesures pour nous assurer que ces paiements se sont poursuivis sans interruption même si la déclaration de 2019 d’une personne n’avait pas été reçue. Cette mesure a garanti que les plus vulnérables ont continué de recevoir leurs prestations quand ils en avaient le plus besoin. Le versement des Allocations aux personnes âgées de 60 à 64 ans s’est poursuivi également sans interruption. Une fois que le revenu des clients pour 2019 sera disponible, leurs prestations seront réajustées rétroactivement à juillet 2020. Les aînés sont donc encouragés de soumettre leur déclaration de revenus pour 2019 le plus tôt possible.

Le gouvernement est également déterminé à faire des investissements qui offriront aux aînés canadiens une meilleure qualité de vie, y compris une plus grande sécurité financière. Dans le cadre du budget de 2021, le gouvernement a annoncé une proposition visant à accroître la pension de la SV de 10 % pour les aînés de 75 ans et plus à compter de juillet 2022. La hausse procurera jusqu’à 766 $ de plus aux aînés admissibles la première année et améliorera la sécurité financière des aînés plus tard dans leur vie. Afin de répondre aux besoins immédiats de ce groupe d’aînés, le gouvernement a également proposé de verser un paiement unique de 500 $ en août 2021 aux pensionnés de la SV qui auront 75 ans et plus le 30 juin 2022.

Soutien des aînés qui travaillent

Dans le cadre du Plan d’intervention économique du Canada pour répondre à la COVID-19, le gouvernement a passé de la Prestation canadienne d’urgence à un programme simplifié de l’assurance-emploi, en vigueur à partir du 27 septembre 2020, pour fournir un soutien du revenu aux travailleurs admissibles qui demeurent incapables de travailler. Compte tenu du fait que de nombreux travailleurs touchés par la pandémie de COVID‑19 auront perdu leur emploi ou subi une réduction de leurs heures de travail, un ensemble de mesures temporaires ont été mises en place pour faciliter l’accès aux prestations d’assurance-emploi. Ces mesures donnent lieu à une condition unique d’admissibilité à l’assurance‑emploi d’aussi peu que de 120 heures assurables à travers tout le Canada, et donnent droit à une prestation régulière minimale de 500 $ par semaine pendant au moins 26 semaines. Le gouvernement a instauré 3 prestations temporaires de relance afin de fournir un soutien du revenu aux travailleurs canadiens qui ne sont pas admissibles à l’assurance‑emploi et à ceux qui nécessitent un soutien personnalisé lorsque leur emploi est touché par la pandémie. Ces prestations comprennent la Prestation canadienne de la relance économique, la Prestation canadienne de la relance économique pour proches aidants et la Prestation canadienne de maladie pour la relance économique.

En 2021, le budget de 2021 proposait d’accorder 4 semaines supplémentaires, jusqu’à concurrence de 42 semaines, pour la Prestation canadienne de la relance économique pour proches aidants. Le gouvernement demandera également l’autorisation législative d’accorder d’autres prolongations, au besoin, après le 25 septembre 2021 et jusqu’au 20 novembre 2021, pour l’ensemble de mesures de soutien de la Prestation canadienne de la relance économique, y compris les prestations pour proches aidants et de maladie, ainsi que les prestations régulières de l’assurance-emploi.

Soutien des aînés vulnérables :

Santé mentale

Outre les investissements effectués dans le cadre du programme Nouveaux Horizons pour les aînés en vue de traiter les questions de santé mentale chez les aînés, le gouvernement a mis en œuvre de nombreuses mesures pour aider les Canadiens éprouvant des problèmes de santé mentale en raison de la COVID‑19, y compris les aînés.

En avril 2020, le gouvernement a lancé un nouveau portail en ligne qui donne accès à un réseau virtuel de soutiens psychosociaux. Espace mieux-être Canada, le premier programme national en son genre, permet d’accéder en tout temps à des outils et des ressources fondés sur des données probantes. Les Canadiens de partout au pays peuvent profiter de mesures d’aide comme l’autoévaluation, le soutien par les pairs et des séances confidentielles avec des travailleurs sociaux, des psychologues et d’autres professionnels.

Espace mieux-être Canada appuie les services provinciaux territoriaux existants; il ne les remplace pas. Tous les services sont offerts dans les 2 langues officielles, et les séances de consultation par téléphone s’accompagnent de services d’interprétation dans 200 langues et dialectes. Le gouvernement du Canada a investi 68 millions $ dans Espace mieux-être Canada. Le budget de 2021 proposait de verser 62 millions $ en 2021 à 2022 à Santé Canada pour le portail Espace mieux-être Canada afin qu’il puisse continuer à fournir aux Canadiens des outils et des services à l’appui de la santé mentale et du bien-être.

Dans le cadre de l’Accord sur la relance sécuritaire, 500 millions $ ont été versés directement aux provinces et aux territoires pour satisfaire aux besoins immédiats en matière de services liés à la santé mentale et à l’usage de substances.

En septembre 2020, la ministre de la Santé a annoncé 11,5 millions $ de financement pour la santé mentale destiné à des organismes de partout au pays en vue de promouvoir la santé mentale et le mieux‑être pour les Canadiens noirs ainsi que les enfants et les jeunes. Ce financement, qui appuie des organismes communautaires de toutes les régions du pays, est distribué par l’entremise de l’initiative Promouvoir l’équité en santé : Fonds pour la santé mentale des communautés noires (4,9 millions $) et du Fonds d’innovation pour la promotion de la santé mentale (6,6 millions $) de l’Agence de la santé publique du Canada.

En avril 2021, le budget de 2021 proposait de verser 45 millions $ sur 2 ans à compter de 2021 à 2022 à Santé Canada, à l’Agence de la santé publique du Canada et aux Instituts de recherche en santé du Canada pour aider à élaborer des normes nationales de services de santé mentale, en collaboration avec les provinces et les territoires, les organismes de santé et les principaux intervenants.

De plus, le budget de 2021 proposait d’accorder 100 millions $ sur 3 ans, à compter de 2021 à 2022, à l’Agence de la santé publique du Canada pour appuyer des projets d’interventions novatrices en santé mentale pour les populations touchées de manière disproportionnée par la COVID-19, y compris les travailleurs de la santé, les travailleurs de première ligne, les jeunes, les aînés, les Autochtones et les Canadiens racialisés et noirs.

Aînés handicapés

La prévalence des handicaps chez les Canadiens tend à augmenter avec l’âge, passant de 13 % chez les personnes âgées de 15 à 24 ans, à 20 % chez les adultes en âge de travailler (25 à 64 ans), à 38 % chez les personnes de 65 ans et plus (Enquête canadienne sur l’incapacité, 2017).

Le gouvernement a pris, dès le début de la crise, des mesures pour que les intérêts et les besoins des personnes handicapées, dont les aînés, soient pris en considération dans les décisions et les mesures adoptées en réponse à la pandémie de COVID-19. Par exemple, dans l’esprit du principe « Rien sans nous » de la Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées, le gouvernement a créé le Groupe consultatif sur le COVID-19 en matière des personnes en situation de handicap, qui est chargé de fournir des conseils sur les expériences vécues par les personnes handicapées pendant cette crise de santé publique, sur les enjeux, les défis et les lacunes systémiques actuels, ainsi que sur les meilleures stratégies et mesures à prendre. En décembre 2020, le Groupe consultatif a été renouvelé, et son mandat a été élargi en vue de fournir des conseils éclairés sur l’inclusion des personnes handicapées.

Le gouvernement a également instauré un versement unique non imposable et non déclarable pouvant atteindre un maximum de 600 $ pour aider les Canadiens handicapés à assumer les dépenses supplémentaires encourues pendant la pandémie. Les aînés handicapés qui ont reçu le paiement unique pour les personnes âgées peuvent avoir droit à un total de 600 $ en versements spéciaux, grâce à un complément de 300 $ pour ceux qui ont reçu le paiement unique pour les aînés de 300 $, ou de 100 $ pour ceux qui ont eu droit au paiement unique de 500 $. Les premiers paiements uniques ont été versés automatiquement à plus de 1,6 million de bénéficiaires à partir du 30 octobre 2020. De ce nombre, on comptait environ 650 000 aînés.

Aînés sans abri

Les personnes et les familles qui sont en situation d’itinérance ou qui risquent de devenir sans-abri sont davantage susceptibles de contracter et de transmettre la COVID‑19 en raison de problèmes de santé sous‑jacents, de leur mobilité et des possibilités réduites de s’isoler. Ce risque accru a une incidence non seulement sur ces personnes, mais aussi sur ceux qui leur offrent des services ainsi que sur la communauté en général. L’éclosion de COVID-19a créé des pressions importantes sur un secteur des services aux itinérants qui est déjà débordé et qui a dû complètement revoir sa prestation de services afin de réduire les risques d’éclosions éventuelles. Pour répondre aux besoins en matière d’itinérance pendant la pandémie de COVID-19, le gouvernement du Canada a investi 394,2 millions $ dans le cadre du programme Vers un chez soi.

Les aînés ont constitué une population cible de divers projets soutenus par Vers un chez soi, dont les suivants :

Le budget de 2021 a annoncé un financement supplémentaire de 567 millions $ sur 2 ans, à compter de 2022 à 2023, dans le cadre du programme Vers un chez-soi, en réponse aux pressions liées à la COVID-19. Le budget réitérait l’engagement du gouvernement à éliminer entièrement l’itinérance chronique.

Sécurité alimentaire

Le gouvernement a versé quelque 200 millions $ pour améliorer l’accès aux aliments par l’entremise d’organismes nationaux, régionaux et locaux, notamment Banques alimentaires Canada, l’Armée du Salut, Second Harvest, Community Food Centres Canada et le Club des petits déjeuners du Canada. Cet investissement aidera ces organismes à trouver de nouvelles façons originales de joindre les personnes dans le besoin et ainsi de continuer à accomplir leur important travail tout en respectant les lignes directrices sur la distanciation physique.

En avril 2021, le budget de 2021 proposait de verser 140 millions $ en 2021 à 2022 pour compléter le Fonds d’urgence pour la sécurité alimentaire et le Fonds pour l’infrastructure alimentaire locale, afin de prévenir la faim, de renforcer la sécurité alimentaire dans nos collectivités et de fournir des aliments nutritifs à un plus grand nombre de Canadiens.

Mauvais traitements envers les aînés

Un investissement pouvant atteindre 100 millions $ par l’entremise de Femmes et Égalité des genres Canada et de Services aux Autochtones Canada pour soutenir les femmes et les enfants victimes de violence familiale.

Le gouvernement reconnaît que les mauvais traitements envers les aînés sont un enjeu important qui touche de nombreux aînés au Canada et est exacerbé durant la pandémie de COVID-19, qui a accru l’isolement des aînés.

Dans son discours du Trône du 23 septembre 2020, le gouvernement s’est engagé à travailler avec le Parlement pour apporter des modifications au Code criminel afin de sanctionner de manière claire les personnes qui négligent et mettent en danger les aînés dont ils prennent soin.

En avril 2021, le budget de 2021 proposait d’affecter 50 millions $ sur 5 ans à compter de 2021 à 2022 à l’Agence de la santé publique du Canada pour permettre de concevoir et d’offrir des interventions qui favoriseront des relations sûres et qui préviendront la violence familiale, y compris la violence entre partenaires intimes, la maltraitance des enfants et les mauvais traitements envers les aînés.

Citations

S.O.

Préparé par

Nom : Aria Adel
Titre : Analyste subalterne des politiques, Unité de la politique et de l’analyse sur les aînés

Nom : Manon Therriault
Titre : Gestionnaire, Unité de la politique et de l’analyse sur les aînés
Numéro de téléphone : 819-360-0209

Expert-conseil

Nom : Jackie Holden
Titre : Directrice principale, Division de la politique sur les aînés, des partenariats et de la mobilisation
Numéro de téléphone : 819-210-5671

Nom : Kristen Underwood
Titre : Directrice générale Secrétariat de la politique sur les aînés et les pensions
Numéro de téléphone : 613-614-2706

Approuvé par

Nom : Alexis Jonathan Conrad
Titre : Sous-ministre adjoint principal Direction générale de la sécurité du revenu et du développement social
Numéro de téléphone : 613-868-7004

Date d’approbation par les BSMAS / CEO : le 7 mai 2021

5. Renforcer l’approche du Canada à l’égard de la maltraitance envers les aînés

Objet

Que fait le gouvernement pour protéger les aînés du Canada contre la maltraitance?

Faits saillants

Réponse

Contexte

La maltraitance envers les aînés demeure un enjeu social sérieux, mais souvent caché, qui touche la vie de milliers d’aînés au Canada. Cette maltraitance prend plusieurs formes : violence corporelle, abus psychologique, abus financier et abus sexuel.
En décembre 2018, les ministres ont approuvé le plan de travail triennal (2018 à 2021) du Conseil national des aînés (CNA) qui inclut les 4 priorités suivantes :

En mars 2019, le CNA a tenu une table ronde d’experts et une assemblée générale afin de cibler des pratiques prometteuses et de discuter de nouvelles mesures pour réduire les crimes financiers et les torts touchant les aînés. Le CNA a terminé son travail relatif à cette priorité avec la publication d’un rapport sur « ce que nous avons entendu » faisant un sommaire des discussions qui a été publié sur le site Web du Gouvernement du Canada en août 2019.

De 2007 à 2015, le volet de financement pancanadien du programme Nouveaux Horizons pour les aînés a axé ses efforts sur la sensibilisation à la maltraitance envers les aînés. Le programme a mené au financement de 70 projets, ce qui a permis l’élaboration, la reproduction, l’adaptation et la diffusion d’outils, de ressources et de pratiques prometteuses à l’échelle du pays.

Le volet communautaire du programme Nouveaux Horizons pour les aînés continue d’accroître la sensibilisation face à la maltraitance envers les aînés en finançant chaque année des projets communautaires d’une durée d’un an pour un montant allant jusqu’à 25 000 $. De 2004 à 2019, le gouvernement du Canada a accordé près de 35 millions $ en financement à des organisations du Canada pour plus de 700 projets axés sur la sensibilisation à la maltraitance envers les aînés.

Dans sa lettre de mandat de 2019, la ministre des Aînés était appelée à collaborer avec le ministre de la Justice et procureur général du Canada pour renforcer l’approche du Canada à l’égard de la maltraitance envers les aînés, notamment en: créant une définition nationale de la maltraitance envers les aînés; en investissant dans l’amélioration de la collecte de données et de l’application de la loi en ce qui a trait aux mauvais traitements infligés aux aînés; et en établissant de nouvelles infractions et sanctions dans le Code criminel relatives à la maltraitance envers les aînés.

Dans son discours du Trône du 23 septembre 2020, le gouvernement s’est engagé à travailler avec le Parlement pour modifier le Code criminel afin de pénaliser explicitement ceux qui négligent les personnes âgées dont ils ont la charge, les mettant ainsi en danger.

Dans sa lettre de mandat supplémentaire de 2021, la ministre des Aînés a été appelée à continuer de soutenir le ministre de la Justice et procureur général du Canada en vue de l’établissement de nouvelles infractions et pénalités dans le Code criminel relativement à la maltraitance et à la négligence des aînés.

Le budget de 2021 propose d’accorder 50 millions $ sur 5 ans, à compter de 2021 à 2022, à l’Agence de la santé publique du Canada afin de concevoir et d’exécuter des interventions qui favorisent des relations sécuritaires et préviennent la violence familiale, y compris la violence entre partenaires intimes et les mauvais traitements infligés aux enfants et aux aînés.

Citations

S.O.

Préparé par

Nom : Racha Saad
Titre : Analyste principale des politiques, Unité de la politique et de l’analyse sur les aînés

Nom : Manon Therriault
Titre : Gestionnaire, Unité de la politique et de l’analyse sur les aînés
Numéro de téléphone : 819-360-0209

Expert-conseil

Nom : Jackie Holden
Titre : Directrice principale, Division de la politique sur les aînés, des partenariats et de la mobilisation
Téléphone : 819-210-5671

Nom : Kristen Underwood
Titre : Directrice générale, Secrétariat de la politique sur les aînés et les pensions
Numéro de téléphone : 613-614-2706

Approuvé par

Nom : Alexis Jonathan Conrad
Titre : Sous-ministre adjoint principal Direction générale de la sécurité du revenu et du développement social
Numéro de téléphone : 613-868-7004

Date d’approbation au BSMAP / CE : le 7 mai 2021

6. Fraude et escroqueries visant les aînés

Objet

Quelles mesures le gouvernement prend-il pour protéger les aînés canadiens contre la fraude?

Faits saillants

Réponse

Contexte

Les activités de sensibilisation sont une stratégie fédérale clé visant à prévenir l’exploitation financière. Emploi et Développement social Canada (EDSC), l’Agence du revenu du Canada, Innovation, Sciences et Développement économique Canada (ISDE), le Bureau de la concurrence, le Centre antifraude du Canada et l’Agence de la consommation en matière financière du Canada offrent des activités de sensibilisation et de prévention pour aider les Canadiens, dont les aînés, à repérer les fraudes, les escroqueries et les pratiques de vente frauduleuses.

Voici des exemples de ces activités :

Campagne publicitaire contre la fraude

Le gouvernement est déterminé à sensibiliser les gens aux activités liées à la fraude et aux escroqueries. Dans cette optique, il a recours à divers mécanismes, dont la diffusion de communiqués de presse, de messages dans les médias sociaux et du bulletin de la ministre des Aînés.

Au cours de la dernière année seulement, le bulletin, qui mobilise près de 10 000 aînés et intervenants, a abordé divers thèmes, notamment :

Citations

S.O.

Preparé par

Nom : Racha Saad
Titre : Analyste politique principale, Unité de la politique et de l’analyse sur les aînés

Nom : Manon Therriault
Titre : Gestionnaire, Unité de la politique et de l’analyse sur les aînés
Numéro de téléphone : 819-360-0209

Expert-conseil

Nom : Jackie Holden
Titre : Directrice principale, Division de la Politique sur les aînés, des partenariats et de la mobilisation
Numéro de téléphone: 819-210-5671

Nom : Kristen Underwood
Titre : Directrice générale Secrétariat de la politique sur les aînés et les pensions
Numéro de téléphone: 613-614-2706

Approuvé par

Nom : Alexis Jonathan Conrad
Titre : Sous-ministre adjoint principal Direction générale de la sécurité du revenu et du développement social
Numéro de téléphone: 613-868-7004

Date d’approbation au BSMAP / CE : le 7 mai 2021

7. Campagne publicitaire axée sur les aînés

Objet

Que fait le gouvernement pour informer les aînés à propos des programmes et des services qui leur sont destinés?

Réponse

Contexte

Caractéristiques clés:

De décembre 2018 à mars 2021, EDSC a mené la campagne triennale Services pour les aînés en collaboration avec le Centre antifraude du Canada, l’Agence du revenu du Canada, le Bureau de la concurrence, l’Agence de consommation financière du Canada, Santé Canada et Anciens Combattants Canada.

L’objectif de la campagne était de sensibiliser davantage la population, et d’élargir et d’approfondir sa connaissance des programmes, de l’information, des services et d’autres initiatives offerts par le gouvernement aux aînés.
Parmi les programmes et les services présentés sur la page Web de la campagne figuraient :

Préparé par

Mélanie Laverdure
873-353-0647

Expert-conseil

Mélanie Laverdure
873-353-0647

Approuvé par

William McCullough
613-297-9313

Date

Le 30 avril 2021

Date approuvé par le SMA : 6 mai 2021

8. L’âgisme et les travailleurs âgés

Objet

Que fait le gouvernement pour lutter contre l’âgisme et favoriser la participation des Canadiens âgés au marché du travail?

Faits saillants

Réponse

Contexte

Ces dernières années, plusieurs modifications pouvant avoir une incidence positive sur les employés âgés dans des industries sous réglementation fédérale ont été apportées au Code canadien du travail. Par exemple, depuis le 1er septembre 2019, les employés :

Cette année, le gouvernement a fourni 4,9 milliards $ au titre de la formation axée sur des compétences et des soutiens aux employés pour aider les travailleurs canadiens à améliorer leurs compétences ainsi qu’à trouver et à conserver un emploi au moyen des ententes sur le développement du marché du travail (EDMT) et des ententes sur le développement de la main-d’œuvre (EDMO) conclues avec les provinces et les territoires (PT). Cela comprend le montant supplémentaire de 1,5 milliard $ accordés dans le cadre des EDMO pour venir en aide aux travailleurs canadiens qui cherchent à réintégrer le marché du travail, particulièrement ceux des secteurs durement touchés par la pandémie et ceux faisant partie de groupes désavantagés en raison de celle-ci. Chaque année, des personnes de partout au Canada ont accès à un million d’avantages et de soutiens en matière d’emploi financés par ces ententes.

Les EDMO comprennent des fonds réservés aux personnes handicapées et peuvent aussi être utilisés pour appuyer les membres de groupes sous-représentés tels que les minorités visibles, les peuples autochtones, les jeunes, les travailleurs âgés et les nouveaux arrivants au Canada. Les provinces et territoires peuvent également utiliser le financement des EDMO pour aider les employeurs qui cherchent à former des employés actuels ou futurs, pour combler les emplois disponibles ou améliorer les compétences de leur main-d'œuvre.

Par l’intermédiaire du Forum fédéral, provincial et territorial des ministres responsables des aînés, les gouvernements ont identifié des pratiques canadiennes et internationales prometteuses pour prolonger la vie professionnelle des travailleurs âgés. Ils examineront les politiques publiques qui influencent les décisions des travailleurs âgés quant à leur participation au marché du travail et identifieront les stéréotypes négatifs envers ceux-ci en vue de les combattre.

Le Forum a publié un rapport intitulé « Promouvoir la participation des Canadiens plus âgés au marché du travail : Initiatives prometteuses » en 2018 et un autre rapport, « Comprendre l’incidence des politiques et programmes publics sur les décisions des travailleurs âgés relatives au marché du travail », en 2019. Récemment, il a entrepris l’élaboration de « Travailleurs âgés : analyser et combattre les stéréotypes », un rapport qui sera publié en 2021. Ce rapport synthétisera et analysera l’information relative aux croyances entourant les travailleurs âgés et proposera des stratégies, des approches ou des mécanismes pour examiner et combattre ces stéréotypes.

Le Forum a également identifié l'âgisme et ses répercussions sociales et économiques comme une priorité clé pour leur cycle de travail 2018 à 2021. Le groupe de travail sur l'âgisme développe présentement une étude pour analyser la manifestation de l'âgisme pendant la pandémie COVID-19. Cet élément de recherche supplémentaire sera inclus dans le premier livrable associé à la priorité, « Un examen des répercussions sociales et économiques de l'âgisme».

L’une des priorités du plan de travail du Conseil national des aînés (2018 à 2021) est de cerner des mesures pour contrer l’âgisme et de trouver des moyens de modifier le discours public en réduisant les stéréotypes à l’égard des aînés et en promouvant une perspective du vieillissement axée sur les forces. Pour faire avancer ces travaux, le CNA a commandé un examen et une analyse du discours public sur le vieillissement et les aînés au Canada dans le milieu universitaire, les médias et la littérature grise. Le rapport comprendra également une étude de cas mettant en évidence le discours public durant la pandémie de COVID-19.

Citations

S.O.

Préparé par

Nom : David Gosse
Titre : Analyste des politiques, Unité de la politique et de l’analyse sur les aînés
Numéro de téléphone: [caviardé]

Nom : Manon Therriault
Titre : Gestionnaire, Unité de la politique et de l’analyse sur les aînés
Numéro de téléphone : 819-360-0209

Expert-conseil

Nom : Jackie Holden
Titre : Directrice principale, Division de la politique sur les aînés, des partenariats et de la mobilisation
Numéro de téléphone: 819-210-5671

Nom : Kristen Underwood
Titre : Directrice générale Secrétariat de la politique sur les aînés et les pensions
Numéro de téléphone: 613-614-2706

Approuvé par

Nom : Alexis Jonathan Conrad
Titre : Sous-ministre adjoint principal Direction générale de la sécurité du revenu et du développement social
Numéro de téléphone: 613-868-7004

Date d’approbation au BSMAP / CE : le 7 mai 2021

9. Aidants Naturels

Objet

Comment le gouvernement soutient-il les aidants naturels?

Faits saillants

Réponse

Contexte

A) Vieillir dans la dignité à la maison

La nouvelle initiative « Vieillir dans la dignité à la maison » servira à donner suite à l’engagement du gouvernement d’aider les aînés à vieillir chez eux. Dans le cadre de cette initiative, des fonds seront mis à la disposition d’organismes locaux offrant des services aux aînés afin qu’ils puissent fournir un soutien pratique pour aider les aînés vulnérables à rester plus longtemps chez eux. Ce soutien pratique peut prendre différentes formes, comme la préparation des repas, l’entretien ménager, l’entretien du terrain et le transport. Les organismes à qui un financement est accordé tiendront compte de facteurs comme la fragilité et le revenu pour évaluer les besoins en matière de soutien pratique.

Cette initiative servira aussi à appuyer des projets régionaux et nationaux qui contribuent à élargir l’offre de services qui ont donné des résultats probants aux fins d’aider les aînés à rester chez eux. Par exemple, les carrefours de connaissances peuvent aider les aînés à se prévaloir des services locaux disponibles ou fournir de l’information, des ressources et de la formation aux organismes communautaires offrant un soutien pratique aux aînés.

Vieillir dans la dignité à la maison servira de complément aux efforts des provinces et des territoires visant à aider les aînés en mobilisant des organismes communautaires et des bénévoles. La plus grande partie des fonds provinciaux et territoriaux affectés aux soins à domicile et aux soins prolongés servent à la prestation de services de santé à domicile et de soins personnels. Dans le cadre des soins personnels, les provinces et territoires peuvent fournir une aide limitée pour la préparation des repas et les travaux ménagers légers. Il est très peu fréquent que des bénévoles participent à la prestation de ces services. Quelques juridictions offrent un éventail limité d’autres mesures de soutien pratique, par exemple faire des courses ou assurer l’entretien du terrain. Des frais d’utilisation ajustés selon le revenu s’appliquent souvent.

Vieillir dans la dignité à la maison sera exécuté sous l'autorité des politiques et des programmes du programme Nouveaux Horizons pour les aînés. Des possibilités de financement seront offertes aux organismes de services aux aînés par voie de concours.

B) Crédit canadien pour aidant naturel

Le crédit canadien pour aidant naturel permet un allègement fiscal applicable aux montants suivants :

Le crédit canadien pour aidant naturel est réduit de l’excédent du revenu net de la personne à charge au-delà de 17 256 $ (en 2021) et il est complètement éliminé lorsque le niveau de revenu atteint 24 604 $. Le montant du crédit et le seuil de revenu à partir duquel le montant commence à être réduit sont indexés annuellement en fonction de l’inflation.

Règles d’admissibilité pour les aidants naturels qui s’occupent d’aînés :

C) Prestations d’a.-e. pour proches aidants

La prestation d’a.-e. pour proches aidants et la prestation de compassion de l’a.-e. jouent un rôle important pour aider les Canadiens à concilier leurs responsabilités professionnelles et leurs responsabilités d’aidant. Elles offrent un soutien financier temporaire aux salariés et aux travailleurs autonomes admissibles qui participent au programme. Les employés doivent avoir accumulé au moins 600 heures d’emploi assurable au cours de leur période de référence. Les travailleurs autonomes peuvent être admissibles s’ils ont précédemment fait le choix de participer au régime d’a.-e. et s’ils satisfont aux conditions minimales d’admissibilité à titre de travailleurs autonomes.

  1. Prestation pour proches aidants d’adultes (maladies graves)

Offerte depuis le 3 décembre 2017, la prestation pour proches aidants d’adultes offre un soutien financier temporaire pendant une période maximale de 15 semaines aux personnes admissibles à l’a.-e. qui s’absentent de leur travail pour fournir des soins ou du soutien à une personne gravement malade ou blessée âgée de 18 ans ou plus. Cette prestation peut être partagée entre les prestataires admissibles et peut être prise simultanément ou séparément. En 2018 à 2019, 10 106 demandes visant la prestation pour aidants d’adultes ont été présentées (dont 69 % par des femmes).

  1. Prestation pour proches aidants d’enfants (maladies graves)

La prestation pour proches aidants d’enfants offre un soutien financier temporaire pendant une période maximale de 35 semaines aux personnes admissibles à l’a.-e. qui s’absentent de leur travail pour fournir des soins ou du soutien à une personne gravement malade ou blessée âgée de moins de 18 ans. Cette prestation peut être partagée entre les prestataires admissibles et peut être prise simultanément ou séparément. La prestation est en vigueur depuis le 3 décembre 2017, et ces conditions d’admissibilité ont été élargies afin d’inclure tous les membres de la famille au lieu de se limiter aux parents. En 2018 à 2019, 5 475 demandes visant la prestation pour aidants d’enfants ont été présentées (dont 79 % par des femmes).

  1. Prestations de compassion (soins de fin de vie)

À l’heure actuelle, les prestations de compassion offrent un soutien financier temporaire pendant une période maximale de 26 semaines aux personnes admissibles à l’a.-e. qui s’absentent de leur travail pour fournir des soins ou du soutien en fin de vie à un membre de la famille qui est gravement malade et dont le risque de décès dans les 26 semaines suivantes est élevé. Ces prestations peuvent être partagées entre les prestataires admissibles et peuvent être prises simultanément ou séparément. En 2018 à 2019, 8 385 demandes visant la prestation ont été présentées (dont 71 % par des femmes).

Les prestations pour proches aidants d’adultes ou d’enfants peuvent être combinées aux prestations de compassion versées pour le même membre de la famille si tous les critères d’admissibilité sont remplis.

Règles pour les aidants naturels qui s’occupent d’aînés, qu’ils résident ou non dans un établissement de soins de longue durée :

D) Mesures temporaires visant à faciliter l’accès aux prestations d’a.-e.

Le 27 septembre 2020, plusieurs mesures gouvernementales temporaires sont entrées en vigueur pour faciliter l’accès aux prestations d’a.-e. en réponse à la pandémie de COVID-19, y compris aux prestations spéciales d’a.-e.. Les travailleurs n’auront besoin que de 120 heures de travail pour être admissibles l’année suivante.

E) Prestation canadienne de la relance économique pour proches aidants

La Prestation canadienne de la relance économique pour proches aidants (PCREPA) répond aux situations dans lesquelles les gens sont incapables de travailler parce qu’ils doivent s’occuper d’un enfant de moins de 12 ans ou d’un membre de la famille qui doit être supervisé, étant donné que les écoles, les garderies ou les établissements de soins sont fermés ou inaccessibles en raison de la COVID-19, ou parce que l’enfant ou le membre de la famille est malade, doit être mis en quarantaine ou s’isoler, ou est à haut risque de graves conséquences pour sa santé en raison de la pandémie. Elle est entrée en vigueur le 27 septembre 2020, pour un an, et elle fournit aux Canadiens admissibles 500 $ par semaine et par ménage pendant un maximum de 38 semaines. Budget 2021 propose de prolonger de 4 semaines, pour un maximum de 42 semaines, la prestation canadienne de la relance économique pour proches aidants.

F) Droits et modalités de protection prévus dans le Code canadien du travail

La partie III du Code canadien du travail (le Code) prévoit des congés correspondants non payés avec protection de l’emploi (congé de soignant et congé en cas de maladie grave) pour les employés du secteur privé sous réglementation fédérale afin qu’ils ne risquent pas de perdre leur emploi pendant qu’ils touchent des prestations spéciales d’assurance-emploi.

Depuis le 1er septembre 2019, le Code prévoit également de nouveaux droits et modalités de protection qui devraient profiter aux employés ayant des responsabilités de proches aidants en leur offrant plus de souplesse et de prévisibilité dans leurs horaires de travail. Ces nouveaux droits et modalités de protection comprennent notamment :

En octobre 2021, le Code a été modifié afin de permettre aux employés du secteur privé sous réglementation fédérale de prendre jusqu’à 38 semaines de congé avec protection de l’emploi s’ils sont incapables de travailler en raison de responsabilités de proche aidant liées à la COVID-19. Cette disposition en matière de congé permet aux employés d’accéder à la PCREPA sans avoir à craindre de perdre leur emploi, et elle devrait être abrogée le 25 septembre 2021.

Pour les employés relevant de la sphère de compétence provinciale ou territoriale, les normes du travail peuvent varier selon la province ou le territoire.

Citations

S.O.

Préparé par

Nom : Emily Kokkoros
Titre : Agente de la politique, Unité de la politique et de l’analyse sur les aînés

Nom : Manon Therriault
Titre : Gestionnaire, Unité de la politique et de l’analyse sur les aînés
Numéro de téléphone : 819-360-0209

Expert-conseil

Nom : Jackie Holden
Titre : Directrice principale, Division de la politique sur les aînés, des partenariats et de la mobilisation
Numéro de téléphone : 819-210-5671

Nom : Kristen Underwood
Titre : Directrice générale Secrétariat de la politique sur les aînés et les pensions
Numéro de téléphone : 613-614-2706

Approuvé par

Nom : Alexis Jonathan Conrad
Titre : Sous-ministre adjoint principal Direction générale de la sécurité du revenu et du développement social
Numéro de téléphone : 613-868-7004

Date d’approbation au BSMAP / CE : le 7 mai 2021

10. Programme Nouveaux Horizons pour les aînés

Objet

Comment le programme Nouveaux Horizons pour les aînés a-t-il soutenu les aînés canadiens pendant la pandémie?

Faits clés

Réponse

Contexte

Le programme Nouveaux Horizons pour les aînés aide les aînés à profiter de la qualité de vie de leur collectivité et à y contribuer. Il promeut le bénévolat auprès des aînés et des autres générations; fait participer les aînés à la collectivité à titre de mentors auprès d'autres personnes; accroît la sensibilisation aux mauvais traitements envers les aînés, y compris à l’exploitation financière; appuie la participation sociale et l’inclusion des aînés; et fournit une aide à l’immobilisation pour des projets ou des programmes communautaires nouveaux ou existants destinés aux aînés.

Le budget de 2019 comprenait un investissement supplémentaire de 100 millions $ sur 5 ans et de 20 millions $ par an en continu pour le PNHA. Ce financement supplémentaire a renforcé la capacité à répondre à la demande croissante d'un programme sursouscrit qui fonctionne dans toutes les régions du Canada et à répondre aux besoins divers et croissants des aînés.

Durant la pandémie, le Ministère a donné aux organisations financées par le volet communautaire et le volet pancanadien la possibilité d'adapter les activités de leurs projets actuels afin de soutenir les personnes âgées touchées par la COVID‑19. Parmi les exemples de changements apportés aux projets, mentionnons l'adaptation des programmes à prestation en personne à une prestation virtuelle, la livraison d'épicerie et d'autres produits de première nécessité et les appels téléphoniques aux aînés isolés.

Le volet communautaire finance des projets qui aident les aînés à jouer un rôle important dans leur collectivité. Les projets sont dirigés ou inspirés par des aînés et visent 1 ou plusieurs des 5 objectifs du programme. Voici quelques exemples de projets communautaires récemment financés :

Réaction à la pandémie de COVID‑19 : réponses volet communautaire :

Le volet pancanadien, inauguré en 2007, finance des projets novateurs qui ont une incidence importante sur les collectivités et visent des initiatives complexes qui répondent aux besoins sociaux croissants des aînés. En 2018 à 2019, un appel d’énoncés de projet a été lancé pour des projets relevant du volet pancanadien. Cet appel sollicitait des projets, à l’aide d’une approche d’impact collectif, visant à aborder l’inclusion sociale des aînés vulnérables et plus de 200 demandes ont été reçues. Au total, 22 projets d’impact collectif ont été financés. Les projets ont bénéficié d’un financement moyen de 2,6 millions $ sur une période maximale de 5 ans et ils ont été mis sur pied de l’automne 2019 à l’hiver 2020.

Réaction à la pandémie de COVID 19 : les projets du volet pancanadien ont également bénéficié de la souplesse nécessaire pour réorienter leurs activités afin de s'attaquer aux problèmes liés à la pandémie. Par exemple, les organismes sont passés d'activités en personne à des programmes virtuels, comme le programme téléphonique du Seniors Centre Without Walls ou la formation en ligne sur la façon de soutenir les aînés LGBTQ2+ isolés.

Citations

 En offrant des possibilités aux aînés de créer des liens, de se soutenir, de partager de l'information et de contribuer à leur communauté, nous leur donnons les moyens d'agir et contribuons à leur bien‑être. Ensemble, nous pouvons donner aux aînés la reconnaissance, le respect et l'admiration qu'ils méritent. 

L'honorable Deb Schulte, ministre des Aînés

Préparé par

Nom : Caitlin Tom
Titre : Division des programmes sociaux

Expert-conseil

Nom : Susan MacPhee
Titre : Directrice, Division des programmes sociaux
Numéro de téléphone : 613-567-3607

Approuvé par

Nom : Susan MacPhee
Titre : Directrice générale par intérim, Direction de l’innovation sociale et du développement communautaire
Numéro de téléphone : 613-567-3607

Date

Date d’approbation au BSMAP / CE : le 20 mai, 2021

11. Ouïghours – Financement du Programme Nouveaux Horizons pour les aînés

Sujet

Un groupe canadien reprend la ligne de parti de la Chine sur les Ouïgours après avoir reçu 160 000 $ de fonds publics (mention d’ESDC).

Faits saillants

Réponse

Contexte

Le Conseil des organisations pour les nouveaux arrivants s’est vu attribuer 25 000 $ pour un projet dans le cadre de l’appel de propositions 2019 à 2020 du Programme Nouveaux Horizons pour les aînés. Le projet « Expanding Awareness of Elder Abuse with Knowledge » (accroître la sensibilisation aux mauvais traitements contre les aînés par la transmission de connaissances) avait pour objectif de concevoir un programme durable et efficace afin de mieux protéger les nouveaux immigrants aînés chinois socialement défavorisés contre les mauvais traitements. Afin d’y parvenir, l’organisme souhaitait accroître la sensibilisation aux mauvais traitements contre les aînés et les connaissances à cet égard par l’entremise de la mise au point et de la diffusion de ressources en matière de sensibilisation et d’éducation, et en mettant en place une nouvelle ligne d’aide d’urgence consacrée aux mauvais traitements envers les aînés pour la communauté parlant le mandarin/cantonais.

L’organisme a également reçu un financement de 25 000 $ dans le cadre de l’appel de propositions 2020 à 2021. Plus particulièrement, le projet de l’organisme, qui s’intitule « Supporting the Social Participation and Inclusion of Seniors » (soutenir la participation et l’inclusion sociales des aînés), offrira des ateliers numériques aux nouveaux immigrants aînés afin de leur permettre d’améliorer leurs connaissances et leurs compétences liées aux téléphones intelligents et aux nouveaux outils de médias sociaux.

Le projet satisfait à tous les critères de présélection suivants du PNHA :

Préparé par

Althea Williams
Directrice, Invalidité et aînés, Direction générale des opérations de programmes, Service Canada

Expert-conseil

Nom : Laurie Goldmann
Titre : Directrice exécutive, Invalidité et aînés, Direction générale des opérations de programmes
Numéro de téléphone : 613-282-6054

Approuvé par

Nom : Stephanie Hébert
Titre : Sous-ministre adjointe, Direction générale des opérations de programmes
Numéro de téléphone : 819-654-2447

Date

Le 5 mai 2021

12. Indice Mondial Des Systèmes De Retraite Mercer 2020

Objet

Selon l’indice mondial Mercer-CFA Institute sur les systèmes de retraite de 2020, la récession créée par COVID 19 a assené un coup de masse au système de revenu de retraite du Canada et d’autres pays. Que fait le gouvernement pour protéger notre système de retraite?

Faits saillants

Réponse

Contexte

Les 2 piliers publics du système de retraite du Canada sont le programme de la Sécurité de la vieillesse (SV) (y compris le Supplément de revenu garanti (SRG) pour les aînés à faible revenu) et le Régime de pensions du Canada (RPC)/Régime de rentes du Québec (pour les travailleurs du Québec). Le troisième pilier est l’épargne privée, qui peut comprendre toute combinaison de régimes enregistrés d’épargne retraite, de comptes d’épargne libres d’impôt, de régimes de retraite d’employeur ou d’autres épargnes et placements personnels.

Le troisième pilier s’est affaibli à mesure que la proportion de travailleurs couverts par les régimes de retraite de l’employeur diminue et que les employeurs passent des régimes à prestations déterminées (PD), qui offrent généralement des prestations sûres et prévisibles, aux régimes à cotisations déterminées, qui offrent moins de sécurité et de prévisibilité. Les faibles taux d’épargne des Canadiens ont contribué à la faiblesse du troisième pilier.

Le gouvernement du Canada a réagi à la baisse des régimes à PD dans le secteur privé et à d’autres tendances qui ont affaibli le troisième pilier en renforçant le deuxième pilier grâce à la bonification du RPC, qui commencera à être mise en œuvre progressivement le 1er janvier 2019. À l’échéance, la bonification fera passer de 25 % à 33 % des gains admissibles le taux de remplacement des prestations de retraite du RPC. Il augmentera également de 14 % les gains couverts par le Régime. Grâce à ces 2 mesures, la pension de retraite maximale augmentera de 50 %. Toutefois, il faudra généralement 40 ans de cotisations pour profiter pleinement de la bonification. (Une bonification semblable est prévue pour le Régime de rentes du Québec). De plus, d’autres améliorations du RPC, qui commenceront également en 2019, accroîtront le soutien à la retraite des parents et des personnes handicapées.

Le gouvernement aide également les Canadiens à se préparer financièrement à la retraite en leur fournissant des renseignements sur le RPC et la SV et en maintenant la Calculatrice du revenu de retraite canadienne, qui permet aux particuliers d’estimer leur revenu de retraite. De plus, le gouvernement appuie des partenaires comme l’Agence de la consommation en matière financière du Canada et collabore avec eux pour accroître la littératie financière liée à l’épargne-retraite et à la gestion des finances à la retraite.

Citations

Néant

Préparé par

Nom : Alexandre Genest
Titre : Analyste principal des politiques
Numéro de téléphone : 819-923-3631

Expert-conseil

Nom : Marianna Giordano
Titre : Directrice, Politique et Législation du RPC, Secrétariat de la politique et des pensions des aînés
Numéro de téléphone : 613-266-6195

Approuvé par

Nom : Alexis Jonathan Conrad
Titre : Sous-ministre adjoint, Direction générale de la sécurité du revenu et du développement social
Numéro de téléphone : 613-868-7004

Date

Date d’approbation au BSMAP / CE: 7 mai 2021

13. Bonification du Régime de pensions du Canada

Enjeu

En quoi consiste la bonification du Régime de pensions du Canada et quand les Canadiens commenceront-ils à recevoir la prestation bonifiée?

Réponse

Contexte

Faits importants :

Le RPC est un régime d’assurance sociale obligatoire financé par les cotisations des employeurs et des employés et par le rendement des placements du RPC. Il fournit une pension de retraite à prestations déterminées, qui est basée sur le montant et la durée des cotisations d’une personne. La pension de retraite de base du RPC remplace le quart de la moyenne des gains ouvrant droit à pension d’une personne, jusqu’à concurrence du maximum des gains ouvrant droit à pension qui correspond approximativement au salaire moyen canadien, lequel est fixé à 61 600 $ en 2021.

Toutes les prestations mensuelles du RPC sont indexées annuellement. Le RPC couvre les salariés et les travailleurs autonomes au Canada (en dehors du Québec). Le Québec dispose d’un Régime de rentes du Québec distinct, mais comparable.

La bonification du RPC est une augmentation des prestations et des cotisations du RPC qui est entrée en vigueur en janvier 2019. Dans le cadre de la bonification, le taux de remplacement passera progressivement d’un quart à un tiers. Le plafond des gains ouvrant droit à pension – ou la fourchette des gains couverts – augmentera également. La limite inférieure des gains sera maintenue à 3 500 $. Le plafond des gains sera majoré de 14 %, ce qui devrait correspondre à environ 79 400 $ dès la mise en œuvre intégrale de la bonification en 2025.

Dans le cadre de la bonification, de légères hausses des cotisations seront étalées sur 7 ans pour permettre aux travailleurs et aux employeurs de s’adapter. Le taux de cotisation pour la bonification sera de 2 % (partagé également entre les employeurs et les employés) sur les gains jusqu’au plafond de gains actuel (ajouté au taux de cotisation de base du RPC de 9,9 %) et de 8 % sur les gains entre le plafond de gains actuel et le nouveau plafond bonifié. Le RPC bonifié sera entièrement financé.

Une fois que la bonification du RPC aura atteint sa pleine maturité, elle augmentera de plus de 50 % la pension de retraite maximale du RPC. La bonification du RPC s’appliquera également aux pensions de survivant ainsi qu’aux prestations d’invalidité et après retraite (réformes de l’examen triennal).

La bonification est conçue pour être équitable envers toutes les générations et pour garantir que le RPC continuera d’être financièrement viable à long terme. Chaque année de cotisation à la bonification permettra aux travailleurs d’accumuler des prestations supplémentaires partielles, les prestations entièrement bonifiées étant disponibles 40 ans après leur mise en œuvre intégrale. Les jeunes travailleurs bénéficieront le plus de la bonification, tandis que les personnes en fin de carrière verront leurs prestations augmenter dans une moindre mesure. La bonification n’aura aucune incidence sur les aînés qui ont déjà cessé de travailler et de cotiser au RPC.

EDSC continuera de surveiller les besoins, et de mettre à jour et de perfectionner son approche en matière de communications stratégiques pour les publics externes afin d’atteindre les objectifs suivants :

Préparé par

Laura Ianni
Gestionnaire, Analyse de rentabilisation et affaires gouvernementales
613-220-1471

Principale personne-ressource

Sarah Lutaaya
Titre : Gestionnaire, Exécution de projets importants
Numéro de téléphone : 613-897-1840

Approuvé par

Nom : Laila Allouch
Titre : Directrice générale par intérim, Exécution de projets importants
Numéro de téléphone : 613-325-0249

Date

le 4 mai 2021

Date d’approbation dans le CE : Le 21 mai 2021

14. Régime de Pensions du Canada - Viabilité

Objet

L’incertitude qui règne sur les marchés financiers a suscité des préoccupations auprès du public concernant la viabilité à long terme du Régime de pensions du Canada, notamment en raison de COVID-19.

Faits saillants

Réponse

Contexte

Le RPC est un régime d’assurance sociale financé par les cotisations des employés, des employeurs et des travailleurs autonomes, et par les intérêts qui découlent de ses placements. Les prestations du RPC comprennent les pensions de retraite ainsi que les prestations d’invalidité, de décès, de survivant, d’après-retraite et d’enfants. Le Québec a un régime séparé, mais comparable, soit le Régime des rentes du Québec.

L’OIRPC investit les fonds non requis dans la cadre du RPC pour verser les prestations courantes et couvrir les frais de fonctionnement. En date du 31 décembre 2020, l’OIRPC comptait un actif net de 475,7 milliards $, soit une augmentation de 19,0 milliards $ par rapport au trimestre précédent qui a pris fin le 30 septembre 2020, et une augmentation de 66,1 milliards $ comparativement au 31 mars 2020.

Depuis sa création en 1997, l’OIRPC a affiché des taux de rendement sur les investissements plus élevés que prévu. Le fonds du RPC est investi à long terme, contient un portfolio largement diversifié, génère des encaissements stables et est structuré de façon à résister aux cycles boursiers. Le portefeuille du RPC a été conçu pour être résilient, afin qu’il puisse traverser de sévères perturbations des marchés, comme celle que nous vivons actuellement.

Citations

"Bien que les marchés financiers mondiaux aient connu un fort rebond à partir de mars, une incertitude importante persiste dans les conditions sanitaires, sociales et économiques ", a déclaré Mark Machin, président et chef de la direction, Investissements RPC. "Au milieu de cet environnement, Investissements RPC a enregistré une solide performance, tandis que nos équipes d'investissement ont été actives dans la création de valeur à long terme à travers nos programmes diversifiés."

Préparé par

Nom : Alexandre Genest
Titre : Analyste principal des politiques
Numéro de téléphone : 819-923-3631

Expert-conseil

Nom : Marianna Giordano
Titre : Directrice, Politique et Législation du RPC, Secrétariat de la politique des aînés et des pensions
Numéro de téléphone : 613-266-6195

Approuvé par

Nom : Alexis Jonathan Conrad
Titre : Sous-ministre adjoint, Direction générale de la sécurité du revenu et du développement social
Numéro de téléphone : 613-868-7004

Date

Date d’approbation au BSMAP / CE: 7 mai 2021

15. Pension de survivant du Régime de pensions du Canada et du Régime des rentes du Québec

Objet

Le gouvernement s'est engagé à augmenter de 25 % la valeur des pensions de survivant du Régime de pensions du Canada (RPC) et du Régime de rentes du Québec (RRQ). Cela représenterait une augmentation pouvant atteindre 2 116 $ par année et toucherait les 1,2 million de personnes qui reçoivent actuellement une pension de survivant. Quand le gouvernement mettra-t-il en œuvre cet engagement ?

Faites saillants

Réponse

Contexte

Le gouvernement s’est engagé à travailler avec les provinces pour augmenter de 25 % la valeur des pensions de survivant dans le Régime de Pensions du Canada (RPC) et dans le Régime de Rentes du Québec (RRQ). Cet engagement était inclus dans les lettres de mandat du ministre des Finances et du ministre des Aînés, et fut réaffirmé dans le Discours du Trône du 23 septembre 2020.

Le RPC est un régime public de pensions à cotisation obligatoire pour tous les travailleurs au Canada. Au Québec, les travailleurs bénéficient d’un régime de retraite par l’entremise du RRQ, qui est entré en vigueur au même moment que le RPC en 1966. Le gouvernement fédéral n’a pas l’autorité d’unilatéralement modifier les prestations du RPC et n’a aucune autorité sur le RRQ.

Selon la législation, l’ajout ou l’accroissement d’une prestation au RPC doit être entièrement financé. Une augmentation immédiate de la pension de survivant pour les bénéficiaires actuels n’aurait pas été préfinancée par les cotisations. La loi requiert que l’exécution des obligations est remboursée par une augmentation au taux de cotisation pour une période déterminée pas plus que 15 ans.

Certaines mesures pour aider les survivants du RPC ont déjà été mises en œuvre. La bonification du RPC récemment introduite, qui a débuté en 2019, augmentera la pension de survivant de jusqu’à 50% au fil du temps (en plus de la pension de retraite).

Citations

Néant

Préparé par

Nom : Donna Lee-Ying
Titre : Analyste principal des politiques
Aucun numéro de téléphone

Expert-conseil

Nom : Marianna Giordano
Titre : Directrice, Politique et Législation du RPC, Secrétariat de la politique des aînés et des pensions
Numéro de téléphone : 613-266-6195

Approuvé par

Nom : Alexis Jonathan Conrad
Titre : Sous-ministre adjoint, Direction générale de la sécurité du revenu et du développement social
Numéro de téléphone : 613-868-7004

Date

Date d’approbation au BSMAP / CE : 7 mai 2021

16. Indexation des prestations du programme de la Sécurité de la vieillesse

Objet

L'indexation des prestations de la Sécurité de la vieillesse ne fournit pas suffisamment de fonds pour couvrir les coûts. Que fait le gouvernement pour s’assurer que les aînés disposent d’un revenu de retraite suffisant?

Faites saillants

Réponse

Contexte

Le programme de la Sécurité de la vieillesse (SV) constitue le premier pilier du système de revenu de retraite du Canada. Les prestations du programme de la SV comprennent la pension de base de la SV, versée à toute personne de 65 ans ou plus qui répond au critère de résidence, le Supplément de revenu garanti (SRG), destiné aux aînés à faible revenu, ainsi que les Allocations pour les Canadiens à faible revenu âgés de 60 à 64 ans dont l’époux ou le conjoint de fait touche le SRG ou est décédé. Ces prestations procurent un revenu de base modeste un revenu de base modeste auquel les bénéficiaires peuvent ajouter des revenus provenant d’autres sources, notamment du Régime de pensions du Canada ou du Régime de rentes du Québec, d’un régime de pension de l’employeur, d’un régime enregistré d’épargne-retraite personnel, d’un compte d’épargne libre d’impôt, ainsi que d’autres épargnes et investissements personnels, selon leur situation financière.

L’augmentation des montants de la pension de la SV, du SRG et des Allocations est prescrite en vertu de la Loi sur la sécurité de la vieillesse. Ces augmentations sont calculées 4 fois par année (en janvier, avril, juillet et octobre) en utilisant l’Indice des prix à la consommation (IPC), ce qui fait en sorte que les prestations sont augmentées en fonction du taux d’inflation tel que mesuré par l’IPC. Pour les périodes où le taux d’inflation diminue, les montants des prestations demeurent les mêmes.

Les prestations de la SV ont augmenté de 0,5 % pour le trimestre d'avril à juin 2021. En avril 2021, le montant maximal de la pension de la SV a augmenté de 3,08 $, passant de 615,37 $ à 618,45 $.

Citations

« Après avoir travaillé fort toute leur vie, les aînés canadiens méritent une retraite sûre et digne. Ils méritent de profiter de leur retraite entourés de leur famille et de leurs amis, sans souci financier. Nous continuerons d’investir pour améliorer la qualité de vie des aînés en leur accordant plus de soutien, pour que les aînés, et plus particulièrement les plus vulnérables. »

Plateforme du Parti libéral du Canada « Avancer: Un plan concret pour la classe moyenne », 29 septembre 2019, Page 18.

« Le gouvernement reste déterminé à augmenter la pension de la Sécurité de la vieillesse lorsqu'une personne âgée atteint 75 ans. »

« Un Canada plus fort et plus résilient: Discours du Trône ouvrant la deuxième session de la quarante-troisième législature du Canada 2020 », 23 septembre 2020, Page 18.

« Pendant la pandémie, de nombreux aînés ont fait face à des difficultés économiques, car ils ont dû assumer des coûts supplémentaires pour assurer leur sécurité. De plus, de nombreux aînés vivent plus longtemps qu’avant et comptent sur les prestations mensuelles pour pouvoir se permettre une retraite. Après toute une vie de travail acharné, ils méritent une retraite sûre et digne. Voilà pourquoi le gouvernement s’est engagé à bonifier les prestations de la Sécurité de la vieillesse (SV) pour les aînés âgés de 75 ans et plus. »

Budget 2021, « Une relance axée sur les emplois, la croissance et la résilience », 19 Avril 2021, Page 269.

Préparé par

Nom : Chloé Hammond Gauvin
Titre : Analyste subalterne des politiques, Politique et législation sur la Sécurité de la vieillesse

Expert-conseil

Nom : Kevin Wagdin
Titre : Directeur, Politique et législation sur la Sécurité de la vieillesse
Numéro de téléphone : 613-858-9247

Nom : Kristen Underwood
Titre : Directrice générale, Secrétariat des politiques sur les aînés et les pensions
Numéro de téléphone : 613-614-2706

Approuvé par

Nom : Alexis Jonathan Conrad
Titre : Sous-ministre adjoint principal, Direction générale de la sécurité du revenu et du développement social
Numéro de téléphone : 613-868-7004

Date

Date d’approbation dans BSMAP : 7 mai 2021

17. Rapport actuariel sur le programme de la Sécurité de la vieillesse

Objet

L’actuaire en chef estime que le nombre de bénéficiaires de la pension de la Sécurité de la vieillesse (SV) devrait augmenter considérablement au cours de la période de 2020 à 2035. Dans quelle mesure votre gouvernement est-il convaincu que le programme de la SV sera là pour les Canadiens à l’avenir?

Faites saillant

Réponse

Contexte

La Loi sur les rapports relatifs aux pensions publiques exige qu’un rapport actuariel triennal sur les prestations au titre de la Loi sur la sécurité de la vieillesse soit fourni tous les 3 ans.

Le 16e rapport actuariel sur le programme de la Sécurité de la vieillesse (SV) au 31 décembre 2018 présente les résultats d’un examen actuariel de l’état du programme de la SV basé sur les données et les projections au 31 décembre 2018, et comprend des projections jusqu’à l’année 2060.

Le 15e rapport actuariel, au 31 décembre 2015, n’était pas un rapport triennal, mais plutôt un complément du précédent rapport triennal, soit le 14e rapport. Par conséquent, le 16e rapport fait le point sur les hypothèses démographiques et économiques du 14e rapport concernant le programme de la SV, en tenant compte notamment des conséquences de la pandémie de COVID-19 et de la bonification de l’exemption de gains pour le SRG et les Allocations.

Comme dans les rapports précédents, les projections financières globales tiennent compte du vieillissement de la population canadienne, y compris les baby-boomers canadiens, calculé à partir des taux de fertilité et de mortalité prévus et l’augmentation continue de l’espérance de vie.

Principales conclusions

Le vieillissement de la population canadienne aura une incidence majeure sur le rapport entre le nombre de personnes âgées de 20 à 64 ans et celui des personnes âgées de 65 ans et plus. Ce ratio devrait passer d’environ 3,3 en 2020 à 2,0 en 2060.

Principalement en raison du départ à la retraite de la génération des baby-boomers, le nombre de bénéficiaires de la pension de la SV devrait passer de 6,6 millions en 2020 à 10,1 millions en 2035, soit une augmentation de 53 %. Par la suite, la hausse du nombre de bénéficiaires devrait ralentir. D’ici 2060, le nombre de bénéficiaires de la pension de base de la SV devrait atteindre 12,7 millions. Cela signifie que les dépenses annuelles de pension de la SV passeront de 46,5 milliards $ en 2020 à 94,3 milliards $ en 2035, et à 195,5 milliards $ en 2060.

Le nombre de bénéficiaires du Supplément de revenu garanti (SRG) et des Allocations devrait augmenter de 52 % au cours de la même période, passant de 2,3 millions en 2020 à 3,5 millions en 2035.

La proportion de personnes âgées bénéficiant du SRG devrait passer de 32,3 % en 2020 à 33,1 % en 2035, puis diminuer lentement pour atteindre 26,3 % en 2060.

Le total des dépenses annuelles du programme de la SV passera de 60,8 milliards $ en 2020 à 123,4 milliards $ en 2035 et à 243,4 milliards $ en 2060.

Le ratio des dépenses du programme sur le produit intérieur brut (PIB) devrait être de 2,77 % en 2020, comparativement à 2,50 % en 2019. Cette augmentation substantielle d’une année à l’autre est principalement due aux conséquences négatives de la COVID-19 attendues sur le PIB.

Par la suite, ce ratio devrait atteindre un maximum de 3,1 % entre 2030 et 2037. Après 2037, le ratio des dépenses sur le PIB devrait diminuer progressivement pour atteindre 2,63 % en 2060, ce qui est comparable aux niveaux historiques du début des années 1990. Cette diminution est principalement attribuable au ralentissement prévu de la hausse de l’inflation, à laquelle les prestations de la SV sont indexées, par rapport à la hausse des salaires et du PIB, ainsi qu’aux augmentations des prestations supplémentaires du Régime de pensions du Canada et du RRQ.

L’augmentation prévue des dépenses ainsi que le ratio des dépenses sur le PIB tiennent compte de l’augmentation de l’exemption de gains pour le SRG ainsi que des répercussions économiques de la pandémie de COVID-19. Toutefois, les projections ne tiennent pas compte des conséquences potentielles des engagements qui n’ont pas encore été mis en œuvre.

Historiquement, les projections publiées dans les rapports précédents frôlaient les dépenses réelles, ce qui en confirme la fiabilité. Par exemple, le 14e rapport actuariel prévoyait des dépenses de 156,6 milliards $ pour la période de 2016 à 2018. Ce montant dépassait les dépenses réelles de moins de 0,5 %.

En outre, les conclusions du 16e rapport actuariel sont largement conformes à celles des rapports précédents. Par exemple, le 15e rapport actuariel prévoyait que le ratio des dépenses du programme sur le PIB serait de 2,65 % d’ici 2060, ce qui est comparable à la projection de 2,63 % du 16e rapport.

Citations

Sans objet.

Préparé par

Nom: Graham Barton

Titre: Analyste de politique, Politique et législation sur la Sécurité de la vieillesse

Numéro de téléphone: 819-654-1657

Expert-conseil

Nom : Kevin Wagdin
Titre : Directeur, Politique et législation sur la Sécurité de la vieillesse
Numéro de téléphone : 613-858-9247

Nom : Kristen Underwood
Titre : Directrice générale, Secrétariat des politiques sur les aînés et les pensions
Numéro de téléphone : 613-614-2706

Approuvé par

Nom : Alexis Jonathan Conrad
Titre : Sous-ministre adjoint principal
Numéro de téléphone : 613-868-7004

Date

Date d’approbation au BSMAP / CE : 7 mai 2021

18. Améliorations des services de la Sécurité de la vieillesse

Enjeu

Que fait le gouvernement du Canada pour améliorer la prestation des services du programme de la Sécurité de la vieillesse (SV) dans le cadre de la Stratégie d’amélioration des services (SAS) de la SV (y compris le Supplément de revenu garanti [SRG])?

Réponse

Contexte

Faits importants :

Services en ligne

Au 31 janvier 2021, plus de 596 000 utilisateurs uniques avaient vérifié le statut de leur demande de pension en ligne.

La SAS de la SV était le projet pluriannuel d’amélioration des pensions d’EDSC en réponse à 3 vecteurs de changement :

[Une partie de cette phrase a été caviardée] et, à ce jour, EDSC a :

La migration du versement de la SV au système qui fournit également les prestations du RPC s’est avérée difficile à réaliser et le Ministère a décidé plus tôt cette année de transférer le versement de la SV directement à la nouvelle plateforme de la modernisation du versement des prestations (MVP).

Le programme de la MVP est la plateforme de versement des prestations législatives les plus importantes d’EDSC – AE, RPC et SV. Il est actuellement prévu que la SV soit le premier programme de prestations à tirer parti des fondations de la plateforme de la MVP [une partie de cette phrase a été caviardée].

Préparé par

Gestionnaire, Exécution de projets importants
819-654-5170

Expert-conseil

George Markus
Directeur, Exécution des projets importants
819-654-5263

Approuvé par

Laila Allouch
Directrice générale par intérim, Exécution de projets importants

Date

Le 6 mai 2021

Date d’approbation dans CE : le 6 mai 2021

19. Normes de service de la Sécurité de la vieillesse

Objet

Que fait Emploi et Développement social Canada (EDSC) pour s’assurer que les aînés reçoivent les prestations auxquelles ils ont droit en temps opportun?

Réponse

Faits saillants

Contexte

La Sécurité de la vieillesse (SV) est un programme non contributif, fondé sur la résidence et financé à partir des recettes fiscales générales. Le programme de la SV a pour objectif de fournir aux aînés un niveau de revenu minimal et de contribuer au remplacement de leur revenu au moment de la retraite.

Le Supplément de revenu garanti (SRG) fournit une aide financière aux aînés qui n’ont que peu ou pas de revenus autres que la pension de la SV. Le programme fournit jusqu’à 11 085 $ par année aux bénéficiaires de la SV qui sont célibataires, et jusqu’à 6 672 $ par année à chacun des membres d’un couple (d’avril à juin 2021). Les paiements du SRG sont révisés en janvier, en avril, en juillet et en octobre afin de tenir compte de l’augmentation du coût de la vie, déterminée en fonction de l’indice des prix à la consommation.

La demande visant le programme de la SV a augmenté considérablement au cours des 15 dernières années en raison du vieillissement de la population. Pour l’exercice 2005 à 2006, nous comptions environ 4,3 millions de bénéficiaires de la SV. Depuis, ce nombre a augmenté d’environ 50 %. En 2019 à 2020, 56,3 milliards $ ont été versés en prestations de la SV à 6,5 millions de bénéficiaires, dont 42,7 milliards $ en prestations de la SV à 6,4 millions d’aînés et 13,0 milliards $ en prestations du SRG à 2,1 millions de pensionnés à faible revenu de la SV.

au cours du premier mois d’admissibilité, et à atteindre cet objectif 90 % du temps. En 2020 à 2021, le Ministère a versé 90,5 % des prestations de la SV au cours du premier mois d’admissibilité. Bien que le Ministère continue d’atteindre ses objectifs liés à la norme de service de la SV, il reconnaît que le traitement de certaines demandes peut être plus long pour diverses raisons, y compris, par exemple, lorsque le Ministère ne possède pas tous les renseignements ou les documents requis des clients pour prendre une décision. EDSC continue de surveiller régulièrement les demandes dont le traitement était inférieur aux normes de service afin de comprendre ce qui explique le retard et d’ajuster les stratégies en conséquence.

L’inscription automatique pour la pension de la SV a été lancée en 2013, puis élargie en 2015 pour inclure encore plus de clients, de manière à éviter que les aînés sélectionnés aient besoin de soumettre une demande pour les prestations de la SV.

En 2017, on a une fois de plus élargi l’inscription automatique, cette fois pour y intégrer le SRG. Ainsi, les aînés qui sont sélectionnés pour l’inscription automatique à la SV le sont aussi pour le SRG, et le droit au SRG est déterminé en fonction du revenu. Une fois inscrit, le client est réévalué tous les ans pour déterminer son droit au SRG.

En août 2018, le Ministère a mis en œuvre la demande intégrée de la SV et du SRG. Cette mesure permet de présenter simultanément une demande pour les deux prestations, sur un seul formulaire. Poursuivant dans cette voie, le Ministère a également lancé un formulaire de demande en ligne en novembre 2019.

Une fois qu’une personne est automatiquement inscrite ou qu’elle a présenté une demande de SRG, elle n’aura plus jamais à soumettre une nouvelle demande. Le Ministère évaluera automatiquement l’admissibilité de cette personne, à la condition qu’elle produise une déclaration de revenus ou qu’elle fournisse des renseignements sur son revenu au Ministère chaque année.

Le 31 mars 2021, 1,6 million de lettres d’inscription automatique avaient été envoyées depuis la mise en œuvre du service en avril 2013.

Indicateur

Prestations de la SV versées au cours du premier mois d’admissibilité

Cible

90 %

Mars 2021

93,0 %

2020 à 2021

90,5 %

Approuvé par

Jonathan Larocque
Directeur, Direction des orientations stratégiques

Experte-conseil

Nisa Tummon
Directrice générale, Direction des orientations stratégiques
Pas de numéro de téléphone

Préparé par

Cliff Groen
Sous-ministre adjoint principal, Direction générale des prestations et des services intégrés
819-654-6944

Date

30 avril 2021

Date approuvé par le SMA : 3 mai 2021

20. La modernisation du versement des prestations de la Sécurité de la vieillesse

Enjeu

Que fait le gouvernement du Canada pour améliorer la prestation des services du programme de la Sécurité de la vieillesse (SV) et moderniser sa plateforme de versement afin que les aînés continuent de recevoir leurs paiements à temps?

Réponse

Contexte

Faits importants :

  • EDSC, qui est le plus important organisme fédéral de prestation de services au Canada, a versé en 2019 à 2020 un total de 136 milliards $ en prestations directes aux Canadiens par le biais des programmes d’assurance-emploi (a.-e.), du Régime de pensions du Canada (RPC) et de la SV.
  • le programme de la SV, un des plus importants du gouvernement du Canada, a versé plus de 57 milliards $ en prestations à environ 6,4 millions d’aînés en 2019 à 2020.
  • la prestation du programme de la SV s’effectue au moyen d’un système informatique désuet qui ne répond plus aux attentes des Canadiens en matière d’expérience liée au service et qui, avec le temps, présente un risque croissant de défaillance. Des investissements ont déjà été effectués pour apporter des rectifications informatiques afin d’atténuer le risque le temps qu’une solution à plus long terme soit mise en œuvre. L’approche consiste à intégrer la SV dans la plateforme de prestation de services de la modernisation du versement des prestations (MVP).
  • la mise en œuvre réussie par EDSC de plusieurs prestations reliées à la COVID-19 sur la plateforme commune de versement des prestations (la même technologie de base que la MVP), et l’application des leçons apprises sur la manière de réduire les risques et d’augmenter l’efficacité permettront à EDSC d’accélérer la modernisation de la SV en toute sécurité.

La SAS de la SV était le projet pluriannuel d’amélioration des pensions d’EDSC en réponse à 3 vecteurs de changement :

[Une partie de cette phrase a été caviardée] et, à ce jour, EDSC a :

La migration du versement de la SV au système qui fournit également les prestations du RPC s’est avérée difficile à réaliser et le Ministère a décidé plus tôt cette année de transférer le versement de la SV directement à la nouvelle plateforme de la modernisation du versement des prestations (MVP).

Le programme de la MVP est la plateforme de versement des prestations législatives les plus importantes d’EDSC – AE, RPC et SV. Il est actuellement prévu que la SV soit le premier programme de prestations à tirer parti des fondations de la plateforme de la MVP [Une partie de cette phrase a été caviardée].

Résultats escomptés

Le programme de la MVP suit une approche agile pour la mise en œuvre – constructions itératives, incrémentielles et progressives – en misant fortement sur la gestion des changements opérationnels et la gestion des risques. La plateforme modernisée est mise en œuvre graduellement en 4 phases, sur 10 ans. Il s’agit d’une des initiatives de changements les plus considérables actuellement en cours au gouvernement du Canada.

Un programme à long terme de MVP en plusieurs phases établira une plateforme qui rendra la prochaine génération de traitement des prestations capable de répondre aux attentes dynamiques des clients et à l’évolution de l’environnement opérationnel et économique.

La MVP est une transformation axée sur les opérations et facilitée par les TI qui apportera des avantages tangibles aux clients et aux employeurs grâce à une large gamme de services électroniques faciles à utiliser. Les Canadiens bénéficieront d’une expérience client améliorée, cohérente et moderne. Les temps d’attente seront réduits, les demandes simplifiées et l’exécution sera efficace grâce au versement plus rapide des prestations, à une communication proactive et des mises à jour sur l’état des dossiers pour bien informer les clients.

Préparé par

Laura Ianni
Gestionnaire, Analyse de rentabilisation et affaires gouvernementales
613-220-1471

Expert-conseil

Joanne Pellerin
DG, Intégration des prestations de la SV
613-608-1835

Approuvé par

Susan Ingram
DG, Exécution de projets importants d’entreprise
819-654-6163

Date

le 3 mai 2021

Date d’approbation dans le CE : Le 5 mai 2021

21. Conditions d'admissibilité à la pension de la Sécurité de la vieillesse et au Supplément de revenu garanti

Objet

Comment la pension de la Sécurité de la vieillesse et le Supplément de revenu garanti contribuent-ils à faire en sorte que le revenu total des aînés ne diminue pas en dessous d’un seuil déterminé?

Faits saillants

Réponse

Contexte

Le programme de la Sécurité de la vieillesse (SV) constitue le premier pilier du système de revenu de retraite du Canada. Les prestations du programme de la SV comprennent la pension de base de la SV, versée à toute personne de 65 ans ou plus qui répond au critère de résidence, le Supplément de revenu garanti (SRG), destiné aux aînés à faible revenu, ainsi que les Allocations pour les Canadiens à faible revenu âgés de 60 à 64 ans dont l’époux ou le conjoint de fait touche le SRG ou est décédé.

Les prestations de la SV ont pour objet d'assurer une sécurité du revenu partielle aux Canadiens âgés en reconnaissance de leurs contributions à la société et à l'économie canadiennes. Ces prestations procurent un revenu de base modeste auquel les bénéficiaires peuvent ajouter des revenus provenant d’autres sources, notamment du Régime de pensions du Canada ou du Régime de rentes du Québec, d’un régime de pension de l’employeur, d’un régime enregistré d’épargne‑retraite personnel, ainsi que d’autres économies et investissements personnels, selon leur situation financière.

L’admissibilité aux prestations de la SV n’est pas associée au pays d’origine ni à la citoyenneté d’un aîné ni à son historique d’emploi. Le montant de la pension de la SV auquel une personne a droit est déterminé par la durée de sa résidence au Canada. Pour avoir droit à la pension de la SV intégrale, une personne doit avoir vécu au Canada pendant au moins 40 ans après son 18e anniversaire de naissance. Si elle a vécu au Canada pendant moins de 40 ans, elle peut être admissible à une pension partielle, pourvu qu’elle ait vécu au Canada pendant au moins 10 ans après l’âge de 18 ans. Le montant de la pension partielle équivaut à 1/40 du montant de la pension intégrale pour chaque année de résidence au Canada après le 18e anniversaire. Le calcul au prorata de la pension de la SV en fonction du nombre d’années de résidence au Canada représente un bon compromis entre, d’une part, la contribution d’une personne à la société canadienne et, d’autre part, son droit de recevoir une pension à vie.

Depuis le 1er juillet 2013, les personnes admissibles qui n’ont pas commencé à recevoir leur pension de la SV peuvent choisir de retarder la réception de leur pension et de recevoir en retour un montant mensuel plus élevé. Le report volontaire accorde aux personnes la possibilité d’attendre jusqu’à 70 ans avant de commencer à recevoir leur pension et de voir ainsi le montant de leur pension augmenter de 0,6 % pour chaque mois de report, soit une hausse totale de 7,2 % pour chaque année complète de report. Cela signifie que les personnes qui ont présenté une demande tardive ont le choix entre recevoir des paiements rétroactifs ou profiter de la disposition de report de la pension.

Les pensionnés de la SV qui n’ont pas de revenu ou qui ont un faible revenu, mis à part la pension de la SV, sont admissibles à une aide supplémentaire grâce au SRG. Étant donné que cette prestation vise à aider les personnes ayant un faible revenu, l’admissibilité est établie en fonction d’une évaluation annuelle des revenus.

Le montant du SRG auquel une personne a droit est recalculé au début de chaque cycle de paiement, lequel s’étale de juillet à juin, d’après le revenu de l’année d’imposition précédente. La prestation du SRG est réduite de 1 $ pour chaque tranche de 2 $ de revenu net en vertu de la Loi de l’impôt sur le revenu jusqu’à son élimination complète lorsque le revenu individuel ou combiné atteint un seuil. Toutes les sources de revenu sont prises en compte pour évaluer l’admissibilité au SRG, à quelques exceptions près, comme les premiers 5 000 $ de gains annuels.

En 2016, le gouvernement a annulé les dispositions de la Loi sur la sécurité de la vieillesse qui faisaient passer l'âge d'admissibilité à la pension de la SV et au SRG de 65 à 67 ans, et aux allocations de 60 à 62 ans. Ces prestations constituent une partie importante du revenu de retraite des Canadiens, et les futurs aînés vulnérables de 65 et 66 ans auraient couru un risque beaucoup plus élevé de vivre dans la pauvreté sans elles. L'âge d'admissibilité demeurera à 65 ans, ce qui permettra également aux aînés vulnérables de ne pas avoir à attendre 2 ans de plus pour toucher leurs prestations de la SV.

À ce jour, le gouvernement a pris plusieurs mesures pour améliorer la sécurité financière des aînés à faible revenu. Depuis 2016, le gouvernement a:

En 2016, le gouvernement a aussi annulé les dispositions de la Loi sur la sécurité de la vieillesse qui avaient fait passer l’âge d’admissibilité à la pension de la SV et au SRG de 65 à 67 ans, et à l’Allocation, de 60 à 62 ans. Ces prestations représentent une partie importante du revenu de retraite des Canadiens et, sans elles, les futurs aînés vulnérables de 65 et 66 ans auraient fait face à un risque beaucoup plus grand de vivre dans la pauvreté. L’âge d’admissibilité demeurera donc à 65 ans et fera aussi en sorte que les aînés vulnérables n’aient pas à attendre 2 années supplémentaires avant de recevoir leurs prestations de la SV.

En outre, dans le cadre du budget de 2021, le gouvernement propose d’augmenter la pension de la SV de 10 % pour les aînés de 75 ans et plus, à compter de juillet 2022. L’augmentation fournira jusqu’à 766 $ de plus aux aînés admissibles au cours de la première année, et améliorera la sécurité financière des aînés plus tard dans leur vie. Afin de répondre aux besoins immédiats de ce groupe d’aînés, le gouvernement a aussi proposé de verser un paiement unique de 500 $ en août 2021 aux pensionnés de la SV qui seront âgés de 75 ans et plus le 30 juin 2022.

Citations

Sans objet.

Préparé par

Nom : Chloé Hammond Gauvin
Titre : Analyste subalterne des politiques, Politique et législation sur la Sécurité de la vieillesse
Pas de numéro de téléphone

Expert-conseil

Nom : Kevin Wagdin
Titre : Directeur, Politique et législation sur la Sécurité de la vieillesse
Numéro de téléphone : 613-858-9247

Nom: Kristen Underwood
Titre : Directrice générale, Secrétariat des politiques sur les aînés et les pensions
Numéro de téléphone : 613-614-2706

Approuvé par

Nom : Alexis Jonathan Conrad
Titre : Sous-ministre adjoint principal, Direction générale de la sécurité du revenu et du développement social
Numéro de téléphone : 613-868-7004

Date

Date d’approbation au BSMAP / CE : 7 mai 2021

22. Impact de la Prestation canadienne d’urgence sur le Supplément de revenu garanti

Objet

Les montants de la Prestation canadienne d’urgence reçus en 2020 auront-ils une incidence sur le montant du Supplément de revenu garanti auquel un aîné aura droit?

Faites saillants

Général

Réponse

Contexte

Le calcul du revenu aux fins du SRG est défini à l’article 2 de la Loi sur la sécurité de la vieillesse. Cet article stipule qu’aux fins de déterminer le montant du SRG, le revenu d’une personne ou d’un couple est le revenu de cette personne ou de ce couple, pour l’année donnée, calculé conformément à la Loi de l’impôt sur le revenu. Tout revenu considéré comme le revenu net en vertu de cette loi est utilisé pour déterminer le montant du SRG. Cela comprend les sommes qu’un pensionné reçoit, sauf la pension de la SV, notamment les prestations du Régime de pensions du Canada, les pensions d’un employeur ou privées, les prestations d’assurance-emploi, les retraits d’un régime enregistré d’épargne‑retraite et les indemnités d’accident du travail, les revenus net d’emploi ou d’un emploi autonome qui sont au-dessus de l’exemption des gains du SRG, et d’autres revenus.

La Prestation canadienne d’urgence (PCU) est une prestation imposable destinée à aider les personnes qui ont dû cesser de travailler pour des raisons liées à la COVID-19, y compris celles qui ont été malades, mises en quarantaine ou qui ont pris soin d’une personne atteinte de la COVID-19. Étant donné que la PCU est définie comme un revenu imposable en vertu de la Loi de l’impôt sur le revenu, cette prestation doit être considérée comme revenu aux fins du SRG.

En vertu de la Loi sur la sécurité de la vieillesse, les prestataires du SRG qui demeurent actifs sur le marché du travail peuvent exempter une part de leurs revenus du calcul de leurs prestations du SRG. Cependant, contrairement aux revenus d’emploi ou d’un emploi autonome, les prestations de la PCU et de la Prestation d’assurance-emploi d’urgence (PAEU) ne sont pas inclus dans l’exemption des gains du SRG.

Les prestations du SRG sont payées sur la base d’un cycle de paiement de 12 mois, lequel s’étale de juillet à juin, et sont normalement calculées en fonction du revenu de l’année d’imposition précédente (appelé revenu pour « l’année civile de base »). Par conséquent, le revenu de la PCU reçu par des prestataires du SRG en 2020 pourrait avoir une incidence sur les prestations du SRG durant le cycle de 12 mois débutant en juillet 2021.

Le gouvernement a également mis sur pied des mesures de soutien additionnelles pour les individus, après la fin de la PCU. La Prestation canadienne de relance économique (PCRE) est une prestation imposable de 1 000 $ par période d’admissibilité de 2 semaines. Cette prestation est offerte pendant un maximum de 38 semaines, avec un montant maximal disponible de 19 000 $. La PCRE est destinée à fournir une aide financière aux salariés et aux travailleurs indépendants qui sont directement touchés par la COVID-19 et qui n’ont pas droit aux prestations d’a.-e. Le budget de 2021 propose de prolonger la PCRE de 12 semaines supplémentaires, avec une prestation hebdomadaire de 500 $ pour les 4 premières semaine de la prolongation, et de 300 $ pour les 8 dernières semaines. La proposition augmenterait le montant maximal disponible à 23 400 $.

Les aînés peuvent toucher la PCU, la PCRE, ou d’autres prestations d’urgence ou de relance économique, qu’elles reçoivent ou non une pension de la SV, le SRG ou des prestations du RPC ou du RRQ. Autrement dit, ces prestations pour les aînés n’ont eu aucune incidence sur l’admissibilité à la PCU.

Citations

Sans objet.

Préparé par

Nom: Diana Newton-Smith

Titre: Analyste principale des politiques, Politique et législation sur la Sécurité de la vieillesse

Pas de numéro de téléphone

Expert-conseil

Nom: Kevin Wagdin

Titre: Directeur, Politique et législation sur la Sécurité de la vieillesse

Numéro de téléphone : 613-858-9247

Nom: Kristen Underwood

Titre: Directrice générale, Secrétariat des politiques sur les aînés et les pensions

Numéro de téléphone: 613-614-2706

Approuvé par

Nom: Alexis Jonathan Conrad

Titre: Sous-ministre adjoint principal, Direction générale de la sécurité du revenu et du développement social

Numéro de téléphone: 613-868-7004

Date

Date d’approbation au BSMAP / CE: 7 mai 2021

23. Réductions des Fonds enregistrés de revenu de retraite

Objet

Que fait le gouvernement pour aider à protéger les actifs de placement des aînés?

Faits saillants

Réponse

Contexte

Les personnes doivent commencer à recevoir des paiements du régime de pension agréé (RPA) et convertir leurs régime enregistré d'épargne-retraite (REER) en fonds enregistré de revenu de retraite (FERR) (ou acquérir une rente viagère avec les fonds de leur REER) avant la fin de l’année de leur 72e anniversaire. Les retraits minimums d’un FERR doivent commencer dans l’année qui suit celle de la conversion d’un REER en FERR.

Les facteurs de retrait minimum d’un fonds enregistré de revenu de retraite (FERR) sont des pourcentages appliqués à la valeur des actifs du FERR chaque année. Le retrait minimum est basé sur la valeur des actifs du FERR au 1er janvier d’une année; ainsi, la valeur des actifs du FERR à ce moment détermine le montant en $ du retrait pour l’année.

La réduction de 25 % des retraits minimums requis des fonds enregistré de revenu de retraite (FERR) pour 2020 a été annoncée le 18 mars 2020 et est devenue une loi le 25 mars 2020. La mesure figurait dans le projet de loi C-13, la Loi sur les mesures d’urgence visant la COVID-19, qui a reçu la sanction royale le 25 mars 2020.

Citations

S.O.

Préparé par

Nom : David Gosse
Titre : Analyste des politiques, Unité de la politique et de l’analyse sur les aînés
Numéro de téléphone : [caviardé]

Nom : Manon Therriault
Titre : Gestionnaire, Unité de la politique et de l’analyse sur les aînés
Numéro de téléphone : 819-360-0209

Expert-conseil

Nom : Jackie Holden
Titre : Directrice principale, Division de la politique sur les aînés, des partenariats et de la mobilisation
Numéro de téléphone : 819-210-5671

Nom : Kristen Underwood
Titre : Directrice générale, Secrétariat de la politique sur les aînés et les pensions
Numéro de téléphone : 613-614-2706

Approuvé par

Nom : Alexis Jonathan Conrad
Titre : Sous-ministre adjoint principal, Direction générale de la sécurité du revenu et du développement social
Numéro de téléphone : 613-868-7004

Date d’approbation au BSMAP / CE : le 7 mai 2021

24. Participation par cohorte d’âge en vertu des ententes de transfert relatives au marché du travail

Objet

Est-ce que les travailleurs âgés ont accès à la prestation de services dans le cadre des ententes de transfert relatives au marché du travail avec les provinces and territoires?

Réponse

Historique

Caractéristiques clés:

Préparé par

Saajida Deen
Élaboration et conception de politiques et de programmes
613-790-3566

Expert-conseil

Saajida Deen
Élaboration et conception de politiques et de programmes
613-790-3566

Approuvé par

Alan Bulley
Élaboration et conception de politiques et de programmes
613-316-3466

Date

Le 30 avril 2021

Date approuvé par le SMA : 4 mai 2021

25. Stratégie nationale pour les aînés

Objet

Est-ce que le gouvernement développe une stratégie nationale pour les aînés?

Faits saillants

Réponse

Contexte

En 2017, le Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées (HUMA) a entrepris une recherche sur « la manière dont le gouvernement peut soutenir aujourd’hui les aînés vulnérables tout en se préparant à soutenir la population d’aînés diversifiée et croissante de demain » et a présenté un rapport, intitulé Promotion de l’intégration et de la qualité de vie des aînés canadiens, qui demandait la création d’une stratégie nationale pour les aînés. Le Comité a entendu plus de 50 organisations et personnes, et a reçu plus de 35 mémoires.

Divers intervenants nationaux font activement campagne en faveur de l’élaboration d’une stratégie nationale pour les aînés. Par exemple, l’Alliance pour une stratégie nationale pour les aînés (regroupant plus de 70 organisations qui représentent des fournisseurs de soins de santé, des patients et des intervenants communautaires, sous la gouverne de l’Association médicale canadienne [AMC] et de l’Institut national sur le vieillissement) préconise fortement la création d’une stratégie nationale pour les aînés. CARP, une association regroupant les personnes âgées de 50 ans et plus, a aussi publié un document de programme politique préconisant une stratégie nationale pour les aînés. Bien que ces appels mettent l’accent sur des éléments relatifs aux soins de santé, d’autres aspects demandés par les intervenants comprennent : la lutte contre l’âgisme, les mauvais traitements envers les aînés, l’isolement social, la sécurité du revenu, le logement, le transport et les environnements adaptés à l’âge.

Le gouvernement a demandé au Conseil national des aînés de fournir des conseils sur le rôle et la valeur ajoutée qu’une stratégie nationale pour les aînés pourrait avoir dans la résolution des problèmes touchant les aînés et d’examiner les objectifs et les éléments éventuels d’une telle stratégie. Le mandat du Conseil national des aînés consiste à conseiller le gouvernement fédéral sur des enjeux qui sont importants pour le bien-être des aînés et, dans le cadre de la formulation de ces avis, à consulter les Canadiens et à tenir compte des données probantes.

S’attaquer aux problèmes auxquels font face les personnes âgées n’est pas seulement l’affaire des gouvernements. Il faut compter sur la précieuse collaboration d’une grande coalition de parties prenantes. Le gouvernement est impatient de poursuivre son travail avec les provinces, les territoires et les autres parties prenantes afin de répondre aux besoins des aînés du Canada.

Citations

s.o.

Préparé par

Nom : Alexandre Martin
Titre : Analyste principale des politiques, Unité de la politique et de l’analyse sur les aînés

Nom : Manon Therriault
Titre : Gestionnaire, Unité de la politique et de l’analyse sur les aînés
Numéro de téléphone : 819-360-0209

Expert-conseil

Nom : Jackie Holden
Titre : Directrice principale, Division de la politique sur les aînés, des partenariats et de la mobilisation
Numéro de téléphone : 819-210-5671

Nom : Kristen Underwood
Titre : Directrice générale, Secrétariat de la politique sur les aînés et les pensions
Numéro de téléphone : 613-614-2706

Approuvé par

Nom : Alexis Jonathan Conrad
Titre : Sous-ministre adjoint principal, Direction générale de la sécurité du revenu et du développement social
Numéro de téléphone : 613-868-7004

Date d’approbation au BSMAP / CE: le 7 mai 2021

26. Forum fédéral, provincial et territorial sur les aînés

Objet

Que fait le Forum fédéral, provincial et territorial (FPT) sur les aînés pour venir en aide aux aînés?

Réponse

Contexte

Aux termes de l’initiative sur le vieillissement dans la collectivité, on a entrepris 3 produits livrables :

En mars 2020, la pandémie de COVID-19 a interrompu le déroulement du troisième produit livrable. Mais en juillet 2020, les ministres FPT ont constaté que le dossier de l’isolement et la capacité de vieillir chez soi formaient des enjeux naissants et fondamentaux pendant la pandémie. Les ministres conviennent de réaliser un nouveau rapport où il sera question des retombées de la pandémie de COVID-19 sur la population canadienne âgée, notamment leur isolement et leur solitude. Les conclusions qui en seront tirées feront partie de l’analyse intégrée des politiques et du rapport sur le vieillissement dans la collectivité.

Dans les conclusions du rapport Isolement social chez les aînés pendant la pandémie, on souligne en quoi le financement, la coordination à grande échelle, la transmission des connaissances et la formulation des politiques des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux peuvent agir sur la conception d’initiatives pour contrer l’isolement.

Aux termes de l’initiative sur la participation des travailleurs âgés au marché du travail, on a mis au point 2 produits livrables : d’une part, le rapport Comprendre l’incidence des politiques et programmes publics sur les décisions des travailleurs âgés relatives au marché du travail (approuvé en mai 2019 par les ministres FPT) et, d’autre part, le rapport Travailleurs âgés : Étude et élimination des préjugés (approuvé en décembre 2020 par les ministres FPT).

L’initiative sur les répercussions sociales et économiques de l’âgisme était la dernière à mettre en œuvre dans le plan de travail; son déroulement s’est amorcé en décembre 2018. Le groupe de travail a repris l’élaboration du rapport Examen des répercussions sociales et économiques de l’âgisme. On a mené une étude de cas sur l’apparition du problème posé par l’âgisme durant la pandémie.

Gouvernance du Forum

Le Forum comporte 3 niveaux de gouvernance : 1) les ministres FPT responsables des aînés; 2) le Comité des sous-ministres FPT responsables des aînés; 3) le Comité des hauts fonctionnaires FPT responsables des aînés.

Les 14 gouvernements sont représentés à chaque niveau de gouvernance du Forum.

Le ministre fédéral responsable du portefeuille des aînés assure le rôle de coprésident fédéral.

Le coprésident PT change à la suite de chaque réunion en personne des ministres, habituellement tous les 12 à 18 mois; il est choisi parmi les ministres PT responsables du portefeuille des aînés de leur gouvernement.

Les groupes de travail du Forum conçoivent des rapports fondés sur leurs activités à l’attention du Comité des hauts fonctionnaires FPT. Ces rapports sont ensuite examinés et approuvés par le Comité des sous-ministres puis soumis aux ministres pour fins d’approbation finale.

Le Secrétariat du Forum FPT sur les aînés (EDSC) donne son appui au Forum, tous niveaux confondus, ce qui favorise le bon déroulement des activités au quotidien, des téléconférences et des réunions.

Tous les gouvernements cotisent à un budget commun, lequel est régi aux termes de l’entente intergouvernementale. Les cotisations des gouvernements provinciaux et territoriaux au budget du Forum sont versées dans un compte à fins déterminées (CFD), géré par EDSC.

Citations

S.O.

Préparé par

Nom : Jacinthe A. Séguin
Titre : Unité FPT
Numéro de téléphone : 613-606-6547

Nom : Rosa Venuta
Titre : Gestionnaire, FPT
Numéro de téléphone : 613-410-8297

Expert-conseil

Nom : Jackie Holden
Titre : Directrice principale, Division des politiques sur les aînés, des partenariats et de la mobilisation
Numéro de téléphone : 819-210-5671

Nom : Kristen Underwood
Titre : Directrice générale, Secrétariat des politiques sur les aînés et les pensions
Numéro de téléphone : 613-614-2706

Approuvé par 

Nom : Alexis Jonathan Conrad
Titre : Sous-ministre adjoint principal, Direction générale de la sécurité du revenu et du développement social
Numéro de téléphone : 613-868-7004

Date d’approbation au BSMAP / CE : le 7 mai 2021

27. Conseil National des aînés

Enjeu

Quelles sont les priorités de travail du Conseil national des aînés?

Réponse

Contexte

Citations

S.O.

Préparé par

Nom : Nathalie Charette
Titre : Gestionnaire, partenariats et mobilisation
Numéro de téléphone : 613-894-0354

Expert-conseil

Nom : Jackie Holden
Titre : Directrice principale, Division de la politique sur les aînés, des partenariats et de la mobilisation
Numéro de téléphone  : 819-210-5671

Nom : Kristen Underwood
Titre : Directrice générale Secrétariat de la politique sur les aînés et les pensions
Numéro de téléphone  : 613-614-2706

Approuvé par

Nom : Alexis Jonathan Conrad
Titre : Sous-ministre adjoint principal, Direction générale de la sécurité du revenu et du développement social
Numéro de téléphone  : 613-868-7004

Date d’approbation au BSMAP / CE : le 7 mai 2021

28. Collaboration avec les Nations Unies

Objet

Quelle est la position du gouvernement à l’égard d’une convention des Nations Unies relative aux droits des personnes âgées?

Faits saillants

Réponse

Contexte

Le Canada continue d’encourager les ONU à trouver des moyens de mettre en œuvre efficacement les obligations existantes en matière de droits de la personne, notamment au moyen de mécanismes comme le PAIMV. Bien qu’il ne s’agisse pas d’une convention sur les droits de la personne, le PAIMV est un programme international non contraignant, convenu par les États membres, pour aborder la question du vieillissement. Il met l’accent sur 3 orientations prioritaires : les personnes âgées et le développement; la promotion de la santé et du bien‑être des personnes âgées; la création d’environnements favorables et porteurs. Le prochain rapport du Canada est attendu à l’automne 2021. Il sera présenté à l’occasion de la quatrième édition de l’Examen et évaluation du PAIMV/SRE, qui se terminera par la conférence ministérielle sur le vieillissement de la Commission économique des Nations Unies pour l’Europe (CEE‑ONU), laquelle se tiendra à Rome, en Italie, en mai 2022. Toutefois, plusieurs organisations de la société civile canadienne ont indiqué que le PAIMV n’est pas un mécanisme adéquat pour promouvoir et protéger les droits des personnes âgées.

La Décennie des ONU pour le vieillissement en bonne santé et le Programme de développement durable à l’horizon 2030 des Nations Unies offrent également des possibilités d’une plus grande collaboration sur la question de la promotion et de la protection des droits des personnes âgées. Ainsi, le gouvernement du Canada, avec le leadership de l’Agence de la santé publique du Canada , collabore avec des partenaires de tous les ordres de gouvernement et de la société civile pour faire connaître la Décennie, encourager la prise de mesures pour promouvoir le vieillissement en bonne santé et mobiliser les efforts déployés à l’échelle internationale pour faire face aux problèmes liés au vieillissement. En outre, Emploi et Développement social Canada continue d’appuyer la mise en œuvre par le Canada du Programme de développement durable à l’horizon 2030 des ONU et de ses 17 objectifs de développement durable (ODD). La préparation et le soutien d’une population vieillissante sont importants pour la réalisation du Programme 2030 et de son principe fondamental qui consiste à ne laisser personne pour compte, le vieillissement touchant tous les objectifs, en particulier l’éradication de la pauvreté, la bonne santé, l’égalité entre les sexes, la croissance économique et le travail décent, la réduction des inégalités et les villes durables. En février 2021, le gouvernement du Canada a lancé Aller de l’avant ensemble – Stratégie nationale du Canada pour le Programme 2030. Cette stratégie vise à favoriser un environnement habilitant auquel tous les Canadiens peuvent contribuer. On y annonce également la publication d’un cadre canadien d’indicateurs révisé qui sera adapté à la réalité canadienne afin de rendre compte avec exactitude des progrès réalisés vers l’atteinte des objectifs de développement durable.

A) État actuel d’une éventuelle convention des Nations Unies

À l’heure actuelle, il n’existe aucun instrument des ONU juridiquement contraignant sur les droits de la personne qui traite expressément et explicitement des types de discrimination, des violations des droits de la personne et des vulnérabilités uniques dont sont souvent victimes les personnes âgées, et il n’existe pas non plus de description des obligations des États de protéger et de garantir expressément les droits des personnes âgées (de la même façon que les personnes handicapées ou les enfants, par exemple).

Le Canada est signataire de 7 traités des ONU relatifs aux droits de la personne, qui assurent une protection complète des droits civils et politiques ainsi que des droits économiques, sociaux et culturels de toutes les personnes, y compris les personnes âgées. En particulier, les principaux traités de l’ONU relatifs aux droits de la personne, y compris le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, protègent le droit à l’égalité et interdisent la discrimination fondée sur un certain nombre de motifs, notamment « toute autre situation » qui est généralement reconnue comme étant le motif de l’âge. De plus, les femmes âgées sont protégées par la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, qui énonce les obligations des États d’assurer l’égalité des droits des femmes. De même, les personnes âgées qui ont une ou plusieurs incapacités sont protégées par la Convention relative aux droits des personnes handicapées, qui énonce les obligations des États d’assurer l’égalité des droits des personnes handicapées.

Parmi les États membres de l’ONU, les opinions divergent quant à l’existence de lacunes concernant les droits des personnes âgées et à la question de savoir si un nouvel instrument international juridiquement contraignant est le mécanisme qui convient pour combler ces lacunes.

B) Collaboration du Canada avec les Nations Unies

En 2010, l’Assemblée générale des Nations Unies a créé le GTCNLV pour examiner le cadre international qui régit les droits fondamentaux des personnes âgées afin d’y déceler d’éventuelles lacunes et de trouver les moyens de les combler, notamment en étudiant la possibilité de mettre en œuvre d’autres instruments et d’autres mesures. Depuis 2011, le gouvernement surveille ce dossier et participe au GTCNLV pour discuter des lacunes qui existent dans le cadre des Nations Unies qui régit les droits de la personne.

Lors de la onzième session du GTCNLV des Nations Unies, qui s’est déroulée du 29 mars au 1er avril 2021, les discussions ont porté principalement sur le renforcement du cadre normatif actuel pour la protection des droits de la personne par l’élaboration d’une convention sur les droits des personnes âgées. Pour de nombreux participants, les répercussions de la COVID‑19, et les lacunes qu’elle a permis de mettre au jour, ont démontré que le cadre normatif actuel ne suffit pas à protéger les personnes âgées et qu’il est maintenant temps d’agir. Robert Rae, ambassadeur et représentant permanent du Canada auprès des Nations Unies, a manifesté son appui à la création d’un groupe de travail chargé d’appuyer la mise en œuvre de la note d’orientation du secrétaire général des Nations Unies sur les effets de la pandémie de COVID‑19 sur les personnes âgées (mai 2020). Il convient de souligner que la note proposait que le GTCNLV intensifie ses efforts afin d’élaborer des propositions en vue de l’adoption d’un instrument juridique international visant à promouvoir et à protéger les droits et la dignité des personnes âgées.

Citations

S.O.

Préparé par

Nom : Géraldine Cavé
Titre : Analyste principale des politiques, Unité de la politique et de l’analyse sur les aînés

Nom : Manon Therriault
Titre : Gestionnaire, Unité de la politique et de l’analyse sur les aînés
Numéro de téléphone : 819-360-0209

Expert-conseil

Nom : Jackie Holden
Titre : Directrice principale, Division de la politique sur les aînés, des partenariats et de la mobilisation
Numéro de téléphone  : 819-210-5671

Nom : Kristen Underwood
Titre : Directrice générale Secrétariat de la politique sur les aînés et les pensions
Numéro de téléphone  : 613-614-2706

Approuvé par

Nom : Alexis Jonathan Conrad
Titre : Sous-ministre adjoint principal Direction générale de la sécurité du revenu et du développement social
Numéro de téléphone  : 613-868-7004

Date d’approbation par BSMAP: le 7 mai 2021

29. Augmenter la SV de 10 % pour les aînés de 75 ans et plus

Objet

Pourquoi le gouvernement a-t-il limité l'augmentation de la pension de la Sécurité de la vieillesse (SV) de 10% aux aînés âgés de 75 ans et plus; plutôt que d'augmenter la SV pour tous les aînés (âgés de 65 ans et plus)?

Faits saillants

Réponse

Contexte

Le programme de la Sécurité de la vieillesse (SV) est un programme non contributif, basé sur la résidence et financé par les recettes fiscales générales. Le programme de la SV vise à fournir un revenu minimum aux aînés et à contribuer au remplacement de leur revenu à la retraite. Les prestations de la SV comprennent la pension de la SV, versée à toute personne de 65 ans et plus qui satisfait aux exigences en matière de résidence et de statut juridique, le Supplément de revenu garanti (SRG), destiné aux aînés à faible revenu, ainsi que les Allocations pour les Canadiens à faible revenu âgés de 60 à 64 ans dont l’époux ou le conjoint de fait touche le SRG ou est décédé.

Dans le cadre du budget de 2021, le gouvernement a annoncé qu’il augmentera la pension de la SV de 10 % pour les aînés de 75 ans et plus. Cette mesure sera mise en œuvre en 2 étapes :

Les aînés vivent plus longtemps que jamais auparavant, mais avec l’âge ils sont aussi confrontés à une vulnérabilité financière accrue. À mesure que les aînés vieillissent, ils tendent à avoir de plus faibles revenus et ils sont souvent confrontés à des dépenses en soins de santé plus élevées en raison de l’apparition d’une maladie ou d’un handicap. Cette vulnérabilité est exacerbée par une capacité réduite à compléter leurs revenus grâce à un emploi rémunéré, le risque d’épuiser leurs économies personnelles et le risque de devenir veuf ou veuve.

Comme les aînés les plus âgés sont plus susceptibles d’avoir de faibles revenus, ils sont plus susceptibles d’être admissibles au SRG. En 2020, 29 % des pensionnés de la SV âgés de 65 à 74 ans ont reçu le SRG, par rapport à 39 % de ceux âgés de 75 ans et plus.

En 2017, près de la moitié (47 %) des aînés de 75 ans et plus avaient une incapacité, comparativement au tiers (32 %) des aînés de 65 à 74 ans. Les aînés de 75 ans et plus étaient aussi plus susceptibles que les aînés plus jeunes d’avoir une incapacité sévère (27 % contre 15 %).

Les aînés les plus âgés sont également confrontés au risque d’épuiser leurs épargnes et ils sont moins en mesure de compléter leurs revenus grâce à un emploi rémunéré. En 2018, la proportion d’aînés ayant un revenu d’emploi observée chez les personnes âgées de 75 ans et plus (15,4 %) était considérablement inférieure à celle chez les personnes âgées de 65 à 74 ans (34,2 %). Parmi les aînés qui travaillaient, le revenu d’emploi médian était aussi considérablement inférieur pour les plus âgés (720 $ par rapport à 10 000 $).

En 2016, la proportion d’aînés qui étaient veufs et ne s’étaient pas remariés était plus de 3 fois plus élevée chez les personnes âgées de 75 ans et plus que chez celles âgées de 65 à 74 ans (39 % contre 11 %). Les recherches montrent que la perte d’un époux ou d’un conjoint peut entraîner une baisse considérable du niveau de vie des aînés, particulièrement chez les femmes.

Citations

" La pauvreté des aînés est une préoccupation croissante. L'augmentation de la SV proposée par les libéraux ferait une réelle différence pour les aînés les plus pauvres du Canada. "

– L’Association canadienne des individus retraités (déclaration publiée dans un article de CBC news : « Trudeau promises more financial supports for seniors – but no independent accounting », 18 septembre 2019).

" [...] la politique est remarquable parce qu'elle bénéficie aux " personnes âgées les plus âgées ", pour lesquelles le " risque de tomber dans la pauvreté augmente considérablement ", plutôt qu'à toutes les personnes de plus de 65 ans, qui ont droit à la SV. "

– Kevin Milligan, PhD, professeur d’économie à la Vancouver School of Economics, Université de la Colombie-Britannique (déclaration publiée dans un article du Globe and Mail : « Canadian seniors in focus as election campaign enters second week », 18 septembre 2019).

« Pendant la pandémie, de nombreux aînés ont fait face à des difficultés économiques, car ils ont dû assumer des coûts supplémentaires pour assurer leur sécurité. De plus, de nombreux aînés vivent plus longtemps qu’avant et comptent sur les prestations mensuelles pour pouvoir se permettre une retraite. Après toute une vie de travail acharné, ils méritent une retraite sûre et digne. Voilà pourquoi le gouvernement s’est engagé à bonifier les prestations de la Sécurité de la vieillesse (SV) pour les aînés âgés de 75 ans et plus. »

- Budget de 2021, « Une relance axée sur les emplois, la croissance et la résilience ».

Préparé par

Nom : Jorge Uriarte-Landa
Titre : Analyste principal des politiques, Politique et législation sur la Sécurité de la vieillesse
Pas de numéro de téléphone

Expert-conseil

Nom : Kevin Wagdin
Titre : Directeur, Politique et législation sur la Sécurité de la vieillesse
Numéro de téléphone : 613-858-9247

Nom: Kristen Underwood
Titre: Directrice générale, Secrétariat des politiques sur les aînés et les pensions
Numéro de téléphone: 613-614-2706

Approuvé par

Nom : Alexis Jonathan Conrad
Titre : Sous-ministre adjoint principal, Direction générale de la sécurité du revenu et du développement social
Numéro de téléphone : 613-868-7004

Date

Date d’approbation au BSMAP / CE : 7 mai 2021

30. Vieillir dans la dignité à la maison 

 Objet 

Les aînés souhaitent rester à la maison le plus longtemps possible, mais cela peut être difficile à mesure qu’ils prennent de l’âge. Le budget de 2021 propose de financer l’initiative « Vieillir dans la dignité à la maison » en vue d’examiner de nouvelles façons d'aider les aînés à rester chez eux plus longtemps. 

 Faits clés 

 Réponse 

 Contexte 

La nouvelle initiative « Vieillir dans la dignité à la maison » servira à donner suite à l’engagement du gouvernement d’aider les aînés à vieillir chez eux. Dans le cadre de cette initiative, des fonds seront mis à la disposition d’organismes locaux offrant des services aux aînés afin qu’ils puissent fournir un soutien pratique pour aider les aînés vulnérables à rester plus longtemps chez eux. Ce soutien pratique peut prendre différentes formes, comme la préparation des repas, l’entretien ménager, l’entretien du terrain et le transport. Les organismes à qui un financement est accordé tiendront compte de facteurs comme la fragilité et le revenu pour évaluer les besoins en matière de soutien pratique. 

Cette initiative servira aussi à appuyer des projets régionaux et nationaux qui contribuent à élargir l’offre de services qui ont donné des résultats probants aux fins d’aider les aînés à rester chez eux. Par exemple, les carrefours de connaissances peuvent aider les aînés à se prévaloir des services locaux disponibles ou fournir de l’information, des ressources et de la formation aux organismes communautaires offrant un soutien pratique aux aînés. 

Vieillir dans la dignité à la maison servira de complément aux efforts des provinces et des territoires visant à aider les aînés en mobilisant des organismes communautaires et des bénévoles. La plus grande partie des fonds provinciaux et territoriaux affectés aux soins à domicile et aux soins prolongés servent à la prestation de services de santé à domicile et de soins personnels. Au chapitre des soins personnels, ces administrations peuvent fournir une aide limitée pour la préparation des repas et les travaux ménagers légers. Il est très peu fréquent que des bénévoles participent à la prestation de ces services. Quelques administrations offrent un éventail limité d’autres mesures de soutien pratique, par exemple faire des courses ou assurer l’entretien du terrain. Des frais d’utilisation ajustés selon le revenu s’appliquent souvent. 

Vieillir dans la dignité à la maison sera mise en œuvre en vertu des pouvoirs en matière de politiques et de programmes du programme Nouveaux Horizons pour les aînés. Des possibilités de financement seront offertes aux organismes offrant des services aux aînés par voie de processus concurrentiel. 

 Citations 

S.O. 

Préparé par 

Nom: Hélène Lowell 

Titre: Division des programmes sociaux 

Expert-conseil 

Nom: Susan MacPhee 

Titre: Directrice, Division des programmes sociaux 

Numéro de téléphone: 613-567-3607

Approuvé par 

Nom: Susan MacPhee 

Titre: Directrice générale par intérim, Direction de l’innovation sociale et du développement

communautaire 

Numéro de téléphone: 613-567-3607 

Date 

Date d’approbation au BSMAP / CE : le 5 mai 2021 

31. Préposés aux services de soutien à la personne

Enjeu

L'impact élevé de la COVID-19 dans les soins de longue durée a exacerbé des problèmes de longue date dans ces établissements, notamment, des lacunes en matière de prévention et de contrôle des infections, de personnel, d’infrastructure et de dépistage. La pandémie a également exacerbé la pénurie de préposés aux services de soutien à la personne dans les établissements de soins de longue durée et à domicile, un problème croissant depuis plusieurs années.

Faits importants

Réponse

Contexte

Les services de soins de longue durée sont offerts dans l’ensemble des provinces et des territoires et sont fortement réglementés; toutefois, les règlements ne sont pas uniformes d’une administration à l’autre. Il existe des différences en ce qui concerne l’admissibilité, les niveaux de service, le financement public accordé, les frais remboursables, les régimes de propriété des établissements (publics, à but lucratif ou non lucratif ou appartenant à des Autochtones), les normes de formation et d’emploi, et l’infrastructure des établissements de soins de longue durée. Le personnel, les mesures de prévention et de contrôle des infections en place, la qualité des soins dans les établissements privés et publics et la surveillance sont autant de domaines dans lesquels les normes de soin varient.

Dans l’Énoncé économique de l’automne 2020, le gouvernement du Canada s’est engagé à verser jusqu’à 1 milliard $ pour la création d’un fonds pour la sécurité des soins de longue durée afin d’aider les provinces et les territoires à protéger les personnes de la COVID-19 qui reçoivent des soins de longue durée et soutenir la prévention et le contrôle des infections. Les provinces et les territoires pourront utiliser ce financement pour mener diverses activités, comme des évaluations de l’état de préparation à la prévention et au contrôle des infections, l’amélioration des systèmes de ventilation, et l’embauche d’employés supplémentaires ou la bonification des salaires.

De plus, le gouvernement s’engage à verser 6,4 millions $ sur 2 ans, à compter de 2020 à 2021, à la Fondation canadienne pour l’amélioration des services de santé afin qu’elle étende son initiative SLD+, qui aide les établissements de soins de longue durée et les résidences pour aînés à renforcer leur préparation à la pandémie en leur offrant de l’encadrement et un financement de démarrage, l’objectif étant de les aider à combler les lacunes en matière de prévention et de contrôle des infections.

Plus tôt cette année, le gouvernement du Canada et les gouvernements provinciaux et territoriaux ont convenu d’un Accord sur la relance sécuritaire, appuyé par plus de 19 milliards $ d’investissements fédéraux, afin d’aider les provinces et les territoires à relancer l’économie, tout en rendant le Canada plus résilient aux éventuelles prochaines vagues du virus. Cela inclut un financement de 740 millions $ pour soutenir les populations les plus vulnérables du Canada, y compris le renforcement des mesures de prévention et de contrôle des infections pour protéger les personnes vivant dans les établissements de soins de longue durée et celles qui reçoivent des soins à domicile et des soins palliatifs.

La pénurie de préposés aux services de soutien à la personne dans les systèmes de soins de longue durée et à domicile est un problème qui ne cesse de croître depuis des années, notamment dans le contexte du vieillissement de la population. Depuis le début de la pandémie, les défis existants en matière de recrutement et de maintien en poste (tels que la faible rémunération, les conditions de travail difficiles ou le faible intérêt pour la profession) ont été aggravés par les absences dues à la maladie, l’isolement et les responsabilités familiales des travailleurs actuels.

Comme annoncé dans l’Énoncé économique de l’automne 2020, EDSC finance un projet pilote (38,5 millions $ sur 2 ans) pour aider à remédier aux pénuries de main-d’œuvre dans le secteur des soins de longue durée et à domicile.

Le projet pilote de soins de longue durée et de soins à domicile, qui a été lancé le 4 décembre 2020, mettra à l’épreuve un nouveau modèle de recrutement et de formation :

Le recrutement des participants, qui a débuté à la fin du mois d’avril 2021, sera suivi sous peu d’une formation en ligne. Les stages rémunérés sont quant à eux prévus pour l’été 2021.

Pour favoriser la viabilité à long terme, le développement professionnel et la reconnaissance du secteur des soins de soutien, le projet pilote visera à déterminer comment promouvoir la cohérence dans tout le secteur en ce qui concerne les programmes de formation, les conditions de travail et les compétences de base, dans le but de définir des normes professionnelles communes.

Le gouvernement du Canada reconnaît la compétence des provinces et des territoires dans ce secteur. Cependant, comme l’ensemble des provinces et des territoires sont aux prises avec la crise de la COVID-19, le gouvernement fédéral peut jouer un rôle important de rassembleur en réunissant toutes les parties afin de contribuer à réduire la variabilité des exigences de formation et de certification des préposés aux services de soutien à la personne à l’échelle du pays. Ce projet pilote vise à compléter, et non à dupliquer, les initiatives provinciales ou territoriales de formation dans le secteur des soins de soutien qui sont déjà en cours.

Citations importantes

« La pandémie de COVID-19 a fait ressortir le rôle crucial que joue le personnel de soutien aux soins dans le bien-être de nos proches. Elle a également mis en évidence le besoin vital d’un plus grand nombre de travailleurs qualifiés dans ce domaine. Le Programme d’assistant-préposé en soutien aux soins est une façon innovante d’offrir aux gens une formation et une expérience professionnelle assorties d’un parcours leur permettant de poursuivre leurs études pour devenir préposés en soutien aux soins autorisés. En écoutant et en travaillant avec les partenaires sectoriels et syndicaux, nous souhaitons que ce projet aide non seulement la main-d’œuvre et les employeurs, mais qu’il augmente également la résilience du secteur du soutien aux soins pour les années à venir. »

Carla Qualtrough, ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et de l’Inclusion des personnes handicapées

« La pandémie de COVID-19 a mis en lumière le rôle essentiel que jouent les prestataires aux soins personnels qui sont aux premières lignes de notre système de santé. Malheureusement, elle a également révélé certaines lacunes et de graves pénuries de main‑d’œuvre, ce qui montre qu’il est urgent de mettre en place des options de formation accélérées et flexibles. Avec le soutien d’Emploi et Développement social Canada, des collèges et des instituts de tout le Canada unissent leurs forces pour concevoir et offrir un programme de formation en intervention rapide et un stage subventionné qui permettront de remédier à la pénurie de la main‑d’œuvre à court terme et d’offrir aux étudiants des parcours de carrière précis vers une certification complète dans leurs provinces et territoires. Cette réponse concertée à la crise souligne l’engagement du système de collèges et d’instituts à combler les besoins de formation des apprenants et des communautés. »

Denise Amyot, présidente-directrice générale de Collèges et instituts Canada

Préparé par 

Nom : Trevor Anderson

Titre : Analyste principal, Programme d’appui aux initiatives sectorielles

Pas de numéro de téléphone

Personne-ressource 

Nom : Jacinthe Arsenault

Titre : Directrice, Programme d’appui aux initiatives sectorielles

Numéro de téléphone : 613-240-7116

Approuvé par 

Nom : Chris Bates

Titre : Directeur général, Direction de l’apprentissage et des initiatives sectorielles

Numéro de téléphone : 613-868-6517

Date

Date d’approbation par le SMA : 4 mai 2021

32. Outils de soutien en matière de santé mentale et de consommation de substances pendant la pandémie de COVID-19

Messages clés sur Budget 2021:

Sommaire

Messages clés

Si l’on insiste sur les investissements précédents

Si on insiste sur l’établissement des Normes nationales pour l’accès aux services de santé mentale

Si l’on pose des questions sur la nécessité de fournir un soutien aux jeunes et aux familles…

Si l’on pose des questions sur la nécessité de fournir des soutiens aux travailleurs de ligne de première ligne…

Si l’on pose des questions sur le besoin de fournir des services à diverses populations

Si l’on pose des questions sur l’utilisation d’espace mieux-être Canada…

Si l’on insiste sur la collecte de renseignements personnels au sein d’espace-mieux-être Canada…

Si l’on pose des questions sur le soutien qu’espace mieux‑être Canada peut offrir aux personnes sans accès à internet…

Si l’on pose des questions sur le soutien que peut offrir Espace mieux-être Canada aux personnes dans le deuil…

Contexte (pour usage interne)

Pression sur les services de santé mentale en place dans les provinces et les territoires

Avec l’éloignement physique et l’isolement des Canadiens, il existe un besoin sans précédent de services virtuels, comme la télésanté et d’autres lignes d’information (par exemple la ligne 811), et les provinces et territoires ne sont pas en mesure d’absorber la demande accrue de ces services.

Il est essentiel que les Canadiens aient accès à des outils efficaces pour s’autosurveiller, promouvoir leur bien-être mental, obtenir de l’information crédible et fiable, et accéder à des services lorsqu’ils le jugent nécessaire. Les Canadiens doivent être rassurés sur le fait qu’il existe des mesures pour les aider à atténuer leur stress, leur peur et leur anxiété.

Mesures et investissements du gouvernement pour améliorer l’accès aux services de santé mentale et contrer l’impact du Covid-19 sur la santé mentale des Canadiens

Espace mieux-être Canada

Santé Canada a investi 130 millions $ sur 2 ans dans Espace mieux-être Canada, un portail de soutien en ligne sur la santé mentale et la consommation de substances. Lancé en avril 2020, Espace mieux-être Canada offre des services de soutien en ligne gratuits et confidentiels en matière de santé mentale et de consommation de substances, accessibles 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 aux personnes de partout au Canada dans les deux langues officielles. Des services d'interprétation sont également disponibles pendant les sessions téléphoniques dans plus de 200 langues et dialectes. Grâce à l’Espace mieux-être Canada, les personnes de toutes les provinces et territoires ont un accès immédiat à des soutiens allant de l'auto-évaluation, du contenu éducatif et des programmes autoguidés, au soutien par les pairs et aux séances confidentielles avec des travailleurs sociaux, des psychologues et d'autres professionnels. Les supports sont fournis en ligne ainsi que par téléphone et SMS pour ceux qui n'ont pas accès à Internet. Il existe des lignes de texte dédiées aux jeunes, aux adultes et aux travailleurs de première ligne qui offrent un accès immédiat au soutien. Il existe également une ligne téléphonique dédiée pour accéder aux gestionnaires de programmes qui peuvent vous aider à trouver des ressources sur le portail.

Le portail est dirigé par un consortium de 3 organismes :

  • Stepped Care Solutions est une équipe interdisciplinaire et intersectorielle de cliniciens chercheurs, d’utilisateurs de connaissances et les pionniers au Canada en ce qui concerne Stepped Care 2.0 et la santé mentale en ligne;
  • Jeunesse, J’écoute est le seul service national canadien qui offre en tout temps un soutien aux jeunes par téléphone, messagerie texte et clavardage en direct. C’est un chef de file mondial du développement et de la réalisation de solutions virtuelles en santé mentale;
  • Homewood Santé est un chef de file canadien dans la conception et l’offre de traitements et de services nationaux, fondés sur des données probantes, en matière de santé mentale, de traumatismes et de dépendances.
Normes nationales d'accès aux services de santé mentale

Pour honorer les engagements pris dans la lettre de mandat du ministre de la Santé, le gouvernement du Canada «établira des normes nationales d’accès aux services de santé mentale afin que les Canadiens puissent accéder rapidement au soutien dont ils ont besoin, quand ils en ont besoin». Dans le cadre du budget 2021, le gouvernement fournira 45 millions $ sur 2 ans, pour l’élaboration de normes nationales en matière de santé mentale en collaboration avec les provinces et les territoires, des organismes de santé et des intervenants clés.

Soutenir la santé mentale des personnes les plus touchées par la COVID-19

Le budget 2021 aide les populations les plus touchées par la COVID-19 à gérer leurs problèmes de santé mentale. Le gouvernement fournira :

  • 100 millions $ sur 3 ans, à compter de 2021 à 2022, à l’Agence de la santé publique du Canada afin de soutenir les interventions en santé mentale pour les populations les plus gravement touchées par la COVID-19, notamment les travailleurs de la santé, les travailleurs de première ligne, les jeunes, les aînés, les Autochtones et les Canadiens noirs et racisés.
  • 50 millions $ sur 2 ans, à compter de 2021 à 2022, à Santé Canada pour appuyer un volet de programmes de santé mentale axé sur le traumatisme et l’état de stress post-traumatique (ESPT) pour les populations ayant un risque élevé de vivre un traumatisme lié à la COVID-19 et les personnes exposées à divers traumas découlant de la COVID-19
Financement aux gouvernements provinciaux et territoriaux

Le gouvernement canadien investit 5 milliards $, échelonnés sur 10 ans, afin d’améliorer l’accès des Canadiens à des services de santé mentale. Les fonds d’investissement sont envoyés directement aux provinces et aux territoires afin de les aider à améliorer l’accès des enfants et des jeunes aux services communautaires de santé mentale et de traitement des dépendances, à offrir des services intégrés aux personnes ayant des besoins complexes et à répandre des modèles éprouvés de services communautaires de santé mentale et d’interventions culturellement adaptées lorsqu’il s’agit de services de santé primaires.

De plus, le 16 juin, le premier ministre a annoncé un investissement fédéral de plus de 19 milliards $ pour aider les provinces et les territoires à relancer leur économie de manière sécuritaire et rendre notre pays plus résistant aux éventuelles futures vagues du virus. Dans le cadre de cet investissement, 500 millions $ ont été consacrés aux besoins immédiats en matière de santé mentale et de consommation de substances, notamment au renforcement de l’infrastructure des services (main-d’œuvre, programmes ciblés), afin de permettre de gérer les demandes post-pandémie que la pandémie aura exacerbées en fournissant des soins complets, ainsi que des programmes et des services de réduction des préjudices et de traitement fondés sur des données probantes.

Promouvoir la santé mentale et prévenir la maladie mentale

Par l’entremise du Fonds d’innovation pour la promotion de la santé mentale de l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC), le gouvernement du Canada investit 39 millions $ de 2019 à 2028 pour lutter contre de multiples facteurs de risque et de protection afin de promouvoir la santé mentale des inégalités en matière de santé mentale (par exemple, familles à faible revenu, immigrants et réfugiés, Premières nations, Inuits, Métis, LGBTQ2 +, personnes handicapées et personnes ayant d’autres facteurs de risque socio-économiques).

Le 29 mars 2020, le premier ministre a annoncé un investissement de 7,5 millions $ pour Jeunesse, J’écoute, pour fournir un soutien de crise aux enfants et aux jeunes pendant la pandémie.

9 millions $ sont fournis à Centraide (par l’entremise de Nouveaux Horizons) pour des services pratiques aux aînés.

L’initiative Promouvoir l’équité en santé : La santé mentale des communautés noires investit 10 millions $ pour appuyer des projets communautaires à travers le Canada.

En outre, l’Énoncé économique de l’automne de 2020 a prévu un investissement de 50 millions $ pour renforcer la capacité des centres de détresse, qui connaissent une forte demande pendant la pandémie de COVID-19.

Mobiliser des données et des preuves

Les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) dirigent actuellement une initiative de recherche sur la COVID-19 et la santé mentale en collaboration avec l’ASPC et Santé Canada. Cette initiative soutient actuellement 101 projets de recherche, représentant un investissement total de 13,5 millions $ des IRSC et de leurs partenaires. Ce travail est guidé par un comité consultatif d’experts composé d’éminents spécialistes canadiens en santé mentale et en consommation de substances. Les nouvelles connaissances générées par ces projets seront mobilisées pour garantir qu’elles éclaireront l’élaboration des politiques en temps utile.

Statistique Canada a créé et administre un sondage électronique, appelé Série d’enquêtes sur les perspectives canadiennes. Chaque mois, environ 4 600 personnes des 10 provinces répondent à la nouvelle version du sondage. L’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes a aussi recommencé en septembre 2020.

Prévention du suicide

Le gouvernement du Canada a versé 4,3 millions $ sur 5 ans à Services de crises du Canada pour appuyer la mise sur pied du Service canadien de prévention du suicide (SCPS). Dans le budget de 2019, le gouvernement a annoncé l’octroi de 25 millions $, dont 21 millions $ sur 5 ans dans le cadre de l’entente de financement du Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH) pour mettre en œuvre et maintenir un service pancanadien de prévention du suicide pleinement opérationnel en partenariat avec l’Association canadienne pour la santé mentale et Crisis Services Canada . Ce service offrira aux gens de partout au Canada un accès à un soutien de crise bilingue 24/7/365 de la part d’intervenants qualifiés, en utilisant la technologie de leur choix (voix, texte ou chat). Le cadre fédéral pour la prévention du suicide a été publié en novembre 2016. Il mettait l'accent sur la sensibilisation du public, la réduction de la stigmatisation, la diffusion d'informations et de données, et la promotion de l'utilisation de la recherche et des pratiques fondées sur des preuves. Les rapports d'étape sur le cadre sont disponibles sur Canada.ca, le prochain rapport devant être publié en décembre 2020.

État de stress post-traumatique

Conformément à la Loi sur le cadre fédéral relatif à l’état de stress post-traumatique, le premier Cadre fédéral relatif au trouble stress post‑traumatique a été ‘‘‘déposé au Parlement le 22 janvier 2020 et publié le 13 février 2020. Pour guider l’élaboration du cadre, conformément à la Loi, la ministre de la Santé a convoqué une conférence nationale sur l’ESPT en avril 2019. Y ont participé les ministres de la Défense nationale, des Anciens Combattants ainsi que de la Sécurité publique et de la Protection civile, des partenaires et des intervenants, y compris des personnes ayant vécu une expérience connexe.

Personne-ressource de Santé Canada : Cindy Moriarty, 613-946-9375

Approuvé par :

Cindy Moriarty

Directrice générale, Programmes de santé et initiatives stratégiques

Direction générale de la politique stratégique, Santé Canada

Question Period note

Date: April 27, 2021

HC/SPB

33. Soins de longue durée

Messages clés pour le Budget 2021 :

Sommaire

Question potentielle

Messages clés

Si l’on pose d’autres questions sur les mesures de soutien supplémentaires offertes par le gouvernement Fédéral…

Contexte

Processus de développement de normes nationales par des tiers

Les nouvelles normes nationales du Canada sur les soins de longue durée élaborées par HSO et le Groupe CSA tiendront compte des leçons tirées de la pandémie de COVID-19 et intégreront les plus récentes exigences en matière de qualité de soins et de services éclairées par les données probantes et centrées sur la personne. Les normes porteront à la fois sur la prestation de soins sûrs, fiables et de haute qualité, et sur l’infrastructure sanitaire et la conception environnementale des établissements de soins de longue durée.

Discours du Trône

Dans le discours du Trône de septembre 2020, le gouvernement du Canada s'est engagé à prendre toutes les mesures possibles pour soutenir les aînés. Ces engagements comprenaient:

Énoncé économique de l’automne 2020

En plus du financement de 1 milliard $ pour le Fonds pour la sécurité des SLD, l'Énoncé économique de l'automne comprenait les investissements suivants :

Rapports et recommandations

Le 30 mars 2021, ICIS a publié un rapport intitulé Répercussions de la COVID-19 sur les soins de longue durée au Canada : regard sur les 6 premiers mois. Ce rapport examine l'expérience de la pandémie dans les établissements de SLD dans toutes les provinces et tous les territoires. Ce rapport a souligné que:

Depuis le début de la pandémie de COVID-19, un certain nombre d'organisations telles que la Société royale du Canada, l'Association des soins de longue durée de l'Ontario et l'Association des infirmières et infirmiers autorisés de l'Ontario, ont publié des rapports appelant le gouvernement du Canada à agir pour améliorer la qualité des soins aux aînés vivant dans des établissements de SLD. Les recommandations pour l'amélioration des SLD comprennent:

De plus, Excellence en santé Canada (anciennement la Fondation canadienne pour l'amélioration des services de santé et l'Institut canadien pour la sécurité des patients), financée par Santé Canada, a publié un rapport à l'été 2020 décrivant des pratiques prometteuses dans 6 domaines clés susceptibles d'aider les soins de longue durée et les résidences pour aînés à se préparer à d'éventuelles futures éclosions de COVID-19 ou à atténuer leurs effets:

Situation actuelle et enquêtes en cours dans les établissements de soins de longue durée

Les campagnes de vaccination dans les établissements de soins de longue durée et les résidences pour aînés ont considérablement réduit le nombre d’éclosions dans les lieux d’habitation collectifs. Au 31 mars 2021, le nombre d'éclosions et de cas dans les provinces les plus touchées, l’Ontario et le Québec, a été fortement réduit depuis le pic de janvier 2021. La majorité des provinces et territoires ne signalent aucune éclosion active dans les établissements de soins de longue durée.

Plusieurs provinces et territoires ont lancé des processus d'enquête sur les établissements de soins de longue durée, notamment l'Alberta, le Manitoba, l'Ontario, le Québec, la Nouvelle-Écosse et l'Île-du-Prince-Édouard. La majorité des enquêtes en cours ne prévoient pas d’échéance pour la communication des résultats.

Répartition de la propriété des établissements de soins de longue durée

Le 24 septembre, l’Institut canadien d’information sur la santé a publié une ventilation du type de propriété des établissements de SLD financés par l'État offrant des soins infirmiers 24 heures sur 24 dans tout le pays. La propriété de ces établissements peut être publique ou privée. Les maisons de SLD privées peuvent être subdivisées en organisations à but lucratif et sans but lucratif.

La proportion de établissements de SLD privés et publics varie selon la province ou le territoire. Dans l'ensemble, 54 % des établissements de SLD au Canada sont des propriétés privées (28 % à but lucratif, 23 % sans but lucratif et 3 % non précisés) et 46 % sont publiques.

Propriété fédérale de certains établissements de soins de longue durée

Le gouvernement fédéral ne possède pas d’établissements de soins de longue durée, y compris les ministères responsables de la prestation de soins de longue durée (par exemple, Anciens combattants Canada (ACC), Services aux Autochtones Canada).

Le dernier établissement / hôpital géré par ACC était l'hôpital Sainte-Anne, au Québec. Il a été transféré à la province en avril 2016. ACC soutient maintenant environ 4 000 anciens combattants dans plus de 1 150 établissements de soins de longue durée provinciaux et privés à travers le pays. Cela peut inclure des frais d'hébergement ou de repas subventionnés ou le financement des établissements sur une base annuelle pour soutenir un niveau amélioré de services et des programmes spécialisés pour les anciens combattants.

Depuis 2007, Revera Inc. est une filiale en propriété exclusive de l'Office d'investissement des régimes de pensions du secteur public (OIFPC), une société d'État indépendante créée en vertu de la Loi sur l'Office d'investissement des régimes de pensions du secteur public en 1999 et enregistrée en vertu de la Loi canadienne sur les sociétés par actions.

L'Office est indépendant du gouvernement fédéral, c'est-à-dire qu'il ne fait pas partie de l'administration publique fédérale. Ses affaires commerciales sont gérées par un conseil d'administration de 11 membres, et les décisions de placement sont éclairées par un modèle de gouvernance décrit dans la Loi sur l’OIFPC.

HC Contact: Sharon Harper (613-219-4286) / Alternate Contact: Pamela Simpson (613-240-2269)

HC Approved by: Kendal Weber (613-952-5095), ADM, Strategic Policy Branch

34. Revenu de base

Objet

On constate un intérêt croissant pour le revenu de base au Canada, surtout comme moyen de lutter contre la pauvreté.

Réponse

Réaction – Le gouvernement fédéral prévoit-il de travailler avec les provinces ou les territoires, notamment avec l’Î.-P.-É., afin de soutenir un projet pilote de revenu de base?

Contexte

Bien que le terme « revenu de base » (RB) ait plusieurs sens, il désigne généralement les programmes qui offrent aux bénéficiaires des revenus garantis suffisants pour satisfaire leurs besoins fondamentaux, tout en posant peu de conditions, et sans obligation d’avoir un emploi ou d’en chercher un. Les prestations pourraient être universelles et être associées à des dispositions de récupération fiscale pour les bénéficiaires dont les revenus sont élevés, mais les experts canadiens envisagent généralement des critères de revenus afin que les paiements ne soient versés qu’aux personnes dont les revenus sont inférieurs à un certain seuil. Un revenu de base partiel comprendrait des paiements permettant de répondre à certains besoins essentiels, mais pas à tous, et viendrait s’ajouter à d’autres sources de revenus.

Les propositions et les modèles canadiens sont souvent axés sur les adultes en âge de travailler, notamment parce que les programmes de la Sécurité de la vieillesse et du Supplément de revenu garanti fournissent déjà un soutien du revenu aux aînés, ce qui a grandement contribué à rendre le taux de pauvreté chez les aînés relativement bas. Certaines propositions sur le revenu de base visent à rendre plus généreux le Supplément de revenu garanti pour qu’il corresponde aux niveaux suggérés en matière de revenu de base.

L'intérêt du public pour un revenu de base s'est accru, et certains experts et intervenants ont préconisé des recherches telles que des projets pilotes ou d'autres étapes vers la mise en œuvre.

Le débat sur le revenu de base

Les répercussions économiques de la pandémie de COVID-19 ont amené un nombre croissant d’intervenants et d’experts à réclamer l’instauration d’un revenu de base, dans le but de réduire la pauvreté et les inégalités, de s’attaquer à la nature changeante du travail (notamment l’automatisation et l’augmentation du nombre d’emplois précaires) et d’améliorer la santé et le bien-être de la population. D’après certains intervenants, un revenu de base présenterait des avantages économiques, notamment l’augmentation de l’emploi et du produit intérieur brut.

En avril 2020, 50 sénateurs ont signé une lettre qui préconisait de s’appuyer sur la Prestation canadienne d’urgence (PCU) pour établir un « revenu minimum de crise » à court terme, pour ensuite poursuivre des réformes sociales et économiques.

Dans un mémoire présenté en mai 2020 au Comité sénatorial permanent des affaires sociales, des sciences et de la technologie, le Réseau canadien pour le revenu garanti a affirmé que, dans le contexte de la pandémie de COVID-19, « un revenu de base constitue un gage de stabilité, de sécurité et de sérénité et développe la confiance envers le gouvernement, ce qui rend possible l’obtention de bons résultats » [traduction].

En février 2021, la députée Julie Dzerowicz a déposé le projet de loi C‑273 concernant l’établissement d’une stratégie nationale sur le revenu de base garanti. Ce projet de loi, ainsi que la motion M-46 sur le revenu minimum garanti, reçoivent une attention considérable des défenseurs du revenu garanti. Même si le projet de loi pourrait faire l’objet d’une deuxième lecture dès ce printemps, elle aura probablement lieu à l’automne. Le 28 avril 2021, la motion de la députée Leah Gazan n’a pas obtenu le consentement unanime et sa requête a été rejetée.

Les détracteurs du revenu de base expriment des inquiétudes quant aux coûts prévus et aux facteurs qui découragent le travail, et beaucoup s’opposent à des versements sans obligation de travailler ou de chercher un emploi. Certains critiques suggèrent également que les gouvernements devraient non pas instaurer un revenu de base, mais augmenter les dépenses pour les services sociaux comme l’assurance-médicaments, l’assurance dentaire, la garde d’enfants et le logement.

Programmes fédéraux actuels

Les provinces et territoires ont des pouvoirs importants dans le domaine du soutien du revenu. Emploi et Développement social Canada a indiqué que le gouvernement du Canada reconnaît qu’il est important de travailler avec les provinces et les territoires pour trouver des solutions aux difficultés communes, mais précise qu’il appartient aux autorités provinciales et territoriales de prendre des décisions concernant la conception des systèmes et des politiques d’aide sociale dans leurs administrations respectives.

Certaines initiatives du gouvernement du Canada présentent déjà un certain nombre de caractéristiques propres à un revenu de base partiel pour des groupes particuliers. L’Allocation canadienne pour enfants (ACE), qui prévoit un soutien financier pour les familles avec enfants, est l’une de ces initiatives. Pour les aînés canadiens, le programme de la Sécurité de la vieillesse (SV) joue un rôle important dans la sécurité du revenu. Les retraités qui perçoivent la pension de la Sécurité de la vieillesse et qui reçoivent peu ou pas d’autres revenus sont admissibles à une aide supplémentaire versée au titre du Supplément de revenu garanti (SRG).

Le gouvernement a fait des efforts considérables pour répondre aux besoins à court terme des Canadiens qui doivent composer avec des difficultés en raison de l’éclosion de la COVID-19. Parmi ces initiatives, il y a la Prestation canadienne d’urgence (PCU) et la Prestation canadienne de la relance économique afin d’aider à remplacer les revenus perdus, ainsi que des modifications visant à assouplir l’assurance‑emploi et à la rendre plus généreuse. De plus, plusieurs Canadiens ont profité des bonifications uniques du crédit pour la taxe sur les produits et services/taxe de vente harmonisée, de l’Allocation canadienne pour enfants et de la Sécurité de la vieillesse/Supplément de revenu garanti ont été accordées, ainsi qu’un paiement unique aux personnes en situation de handicap.

Dans son budget de 2021, le gouvernement présente plusieurs mesures qui contribueront à lutter contre la pauvreté. Par exemple, il s’est engagé à collaborer avec ses partenaires provinciaux, territoriaux et autochtones en vue d’établir un système pancanadien et communautaire de garde d’enfants et propose de nouveaux investissements totalisant 30 milliards $ sur les 5 prochaines années et de 8,3 milliards $ par la suite. Le gouvernement a aussi l’intention de rendre le régime de l’assurance-emploi plus accessible et plus simple, d’augmenter de 10 % les prestations régulières de la Sécurité de la vieillesse pour les pensionnés de 75 ans et plus à compter de juillet 2022 et d’élargir l’Allocation canadienne pour les travailleurs afin de soutenir environ 1 million de Canadiens supplémentaires occupant des emplois faiblement rémunérés. De plus, comme il est prévu dans le budget, le gouvernement passe à l’action pour créer près de 500 000 nouvelles possibilités d’emploi et de formation pour les travailleurs, établir un salaire minimum de 15 $ de l’heure qui bénéficiera à 26 000 travailleurs dans le secteur privé sous réglementation fédérale, investir dans le logement abordable, soutenir des initiatives visant à améliorer la sécurité alimentaire et présenter une nouvelle prestation d’invalidité.

Projet pilote de l’Ontario

En avril 2017, le gouvernement de l’Ontario a lancé un projet pilote de revenu de base sur 3 ans. Les 4 000 participants étaient des personnes à faible revenu âgées de 18 à 64 ans vivant au sein de localités sélectionnées. Le montant des versements correspondait à 75 % de la mesure de faible revenu (MFR) de Statistique Canada. Les personnes seules ont reçu 16 989 $ par année, moins 50 % de tout revenu gagné, et les couples, 24 027 $, moins 50 % de tout revenu gagné combiné. Les personnes handicapées ont reçu une somme additionnelle de 500 $ par mois. Les participants avaient également droit à certaines prestations, dont l’Allocation canadienne pour enfants. Les bénéficiaires admissibles de 65 ans et plus ont continué de recevoir les prestations de la Sécurité de la vieillesse et du Supplément de revenu garanti.

Dans le cadre du projet pilote de revenu de base de l’Ontario, une nouvelle approche de soutien du revenu a été mise à l’essai. Cette approche pourrait remplacer l’aide sociale, et éventuellement d’autres programmes, si elle était intégralement mise en œuvre.

En juillet 2018, la ministre des Services sociaux et communautaires de l’Ontario a annoncé que le projet pilote sur le revenu de base serait annulé. Les paiements aux participants se sont poursuivis jusqu’en mars 2019 seulement.

424 participants au projet pilote de l’Ontario. Les principales constatations comprennent notamment :

En mars 2020, l’économiste Wayne Lewchuk de l’Université McMaster et ses collègues ont publié un rapport distinct, fondé sur des sondages et des entretiens réalisés auprès de 217 anciens participants au projet pilote dans la région de Hamilton. Les conclusions de l’étude sont les suivantes :

Autres provinces et territoires

L’ancien ministre du Développement social et du Logement de l’Î.-P.-É, Ernie Hudson, a demandé au gouvernement fédéral « d’envisager d’autres partenariats, comme un soutien financier » pour un projet pilote sur le revenu de base. Le gouvernement de l’Î.-P.-É prévoit également créer un projet pilote sur le « revenu garanti », avec des prestations fondées sur le revenu pour les personnes qui se butent à de sérieuses difficultés à intégrer le marché du travail (c’est-à-dire un projet dont la portée est plus restreinte qu’une proposition complète en ce qui a trait au revenu de base).

Après avoir mené des audiences publiques, le comité spécial sur la pauvreté de l’Î.-P.-É. a publié un rapport en novembre 2020. Le comité a recommandé que le gouvernement provincial mette en place un programme de revenu de base complet et qu’il cherche à commencer les négociations avec le gouvernement fédéral afin de soutenir cet objectif. Si le soutien fédéral n’est pas suffisant, il a recommandé que le gouvernement de l’Î.-P.-É. mette plutôt en place un projet pilote de revenu de base. Les aînés seraient admissibles à cette version proposée du programme de revenu de base, cependant les montants versés au titre de la Sécurité de la vieillesse et du Supplément de revenu garanti seraient récupérés. La ministre Hudson a discuté du dossier sur le revenu de base avec le ministre Ahmed Hussen en mars 2020 et en janvier 2021. Elle a demandé un soutien financier fédéral pour réaliser un projet pilote sur le revenu de base.

En mars 2021, le premier ministre de l’Î.-P.-É., Dennis King, a soulevé la question d’un revenu de base auprès du premier ministre du Canada. [Une phrase a été caviardée].

Le gouvernement de la Colombie-Britannique a examiné le concept du revenu de base dans le contexte de ses efforts de réduction de la pauvreté. En janvier 2021, un groupe d’experts a publié un rapport et une série de documents de recherche. Le groupe a recommandé à la C.-B. de ne pas instaurer un revenu de base ni de mettre en place un projet pilote. Il a plutôt proposé 65 recommandations. Ces recommandations incluent un programme d’aide au revenu ciblé pour les personnes handicapées, des changements au programme de l’aide au revenu pour réduire le « piège de l’aide sociale », des prestations d’assurance-maladie complémentaires pour tous les Britanno-Colombiens à faible revenu, des mesures visant à accroître la participation au marché du travail et du soutien amélioré pour les locataires à faible revenu.

En novembre 2017, un comité mis sur pied par le gouvernement du Québec de l’époque a recommandé que la province mette en place un revenu minimal garanti. En mai 2018, ce gouvernement a mis en place un programme de soutien du revenu ciblé pour les personnes ayant des contraintes sévères à l’emploi.

En novembre 2020, l’Assemblée législative de Terre-Neuve-et-Labrador a adopté une motion afin de mettre sur pied un comité multipartite pour examiner le concept du revenu de base.

Le Yukon et le Nunavut ont pris des mesures pour faire des études de recherche sur le revenu de base.

Coût d’un revenu de base national

En 2018, le Bureau du directeur parlementaire du budget (DPB) a estimé que le coût annuel brut d’un revenu de base inspiré de celui du projet pilote de l’Ontario et appliqué dans tout le Canada aurait été de 76 milliards $ pour l’exercice 2018 à 2019. Le DPB a aussi calculé qu’un montant de 32 G$ de soutien fédéral existant pourrait être éliminé, ce qui laisse un coût net de 44 G$. De plus, l’économiste Evelyn Forget se fonde sur l’estimation du DPB et calcule que si les dépenses provinciales pour l’aide au revenu pouvaient être réaffectées et dirigées vers les dépenses pour le revenu de base, le coût annuel d’un programme de revenu de base pourrait être réduit à 23 G$. Dans tous les cas, pour compenser les coûts, un revenu de base nécessitera presque certainement la modification ou l’élimination de certains programmes; des changements en matière d’imposition pourraient aussi être nécessaires.

Le 7 juillet 2020, le Bureau du DPB a publié un rapport distinct qui estimait le coût brut d’un programme de revenu de base sur 6 mois, à compter d’octobre 2020, à 47,5 milliards $ s’il était conçu selon le modèle du projet pilote de l’Ontario. Il a également montré que des taux d’élimination progressive plus faibles, avec un traitement plus généreux des revenus du travail afin de diminuer l’effet dissuasif à l’égard du travail, entraîneraient des coûts bruts nettement supérieurs (pouvant aller jusqu’à 98,1 milliards pour 6 mois). Le coût prévu est affecté par les taux de chômage élevés associés à la pandémie de COVID-19.

Le 7 avril 2021, le Bureau du DPB a publié un autre rapport sur le revenu de base qui évaluait un programme hypothétique conçu selon le projet pilote de l’Ontario qui serait mis en œuvre partout au pays. D’après ce rapport, le programme réduirait la pauvreté au Canada d’environ la moitié (de 49 %) en 2022, en se fondant sur la mesure du panier de consommation. Ces résultats prévus sont à peu près comparables à l’objectif du gouvernement de réduire la pauvreté de 50 % d’ici 2030 comparativement aux données de référence de 2015. Le coût brut du programme de revenu de base pour 2022 à 2023 est estimé à 87,6 milliards $. Selon le Bureau du DPB, ce coût pourrait être contrebalancé par divers programmes et des modifications à l’impôt, ce qui aurait un effet de redistribution considérable.

UBI Works, un organisme rassemblant des gens d’affaires qui militent en faveur d’un revenu de base, a suggéré plusieurs mesures afin d’aider à compenser les coûts d’un programme de revenu de base, notamment instaurer une nouvelle taxe prélevée sur la valeur du terrain, augmenter les impôts des entreprises ou des personnes à revenu élevé, mettre en œuvre une « microtaxe sur les transactions financières » et augmenter le taux de la taxe sur les produits et services.

Rapport du Réseau canadien pour le revenu garanti

Le 23 janvier 2020, le Réseau canadien pour le revenu garanti (RCRG) a publié un rapport préconisant l’instauration d’un revenu de base au Canada. Ce rapport proposait 3 options comportant des prestations de 22 000 $ par an pour les personnes seules (31 113 $ pour les couples dans 2 cas). Ces sommes seraient versées soit aux Canadiens à faible revenu, soit à tous les Canadiens par le biais d’un régime universel, et une part importante des coûts serait récupérée au moyen du régime fiscal. La première option exclurait les aînés, mais modifierait le SRG. Quant aux 2 autres options, elles comprendraient les aînés et elles remplaceraient la SV et le SRG.

Dans son rapport, le RCRG explique que chacune des options pourrait être financée principalement par des changements apportés au régime fiscal, mais aussi par la modification ou l’élimination de certains programmes fédéraux, provinciaux et territoriaux actuels.

Rapport d’UBI Works

En décembre 2020, UBI Works a publié un rapport sur les répercussions économiques du revenu de base au Canada. Le rapport a conclu qu’un revenu de base de 2 000 $ par mois par personne (et un montant plus élevé pour les couples) réduirait considérablement la pauvreté et présenterait des avantages économiques, comme des augmentations prévues liées à l’emploi et au produit intérieur brut. Le rapport a évalué 2 modèles possibles de revenu de base : un modèle qui serait axé sur les adultes en âge de travailler seulement, et l’autre qui inclurait les aînés (cependant, les montants versés au titre de la SV et du SRG seraient récupérés).

Exemples de mesures et de projets pilotes de revenu de base dans d’autres pays

Des expériences et des projets pilotes de revenu de base en sont à diverses étapes dans un certain nombre d’États, comme les Pays-Bas, l’Allemagne et dans des municipalités américaines comme Stockton (Californie) et Hudson (New York).

En février 2019, le gouvernement de la Finlande a publié l’évaluation préliminaire d’un projet pilote de 2 ans réalisé auprès de 2 000 participants sans emploi qui recevaient des paiements mensuels de 560 euros (environ 840 $ canadiens). L’évaluation indique que ces paiements ont contribué à la santé et au bonheur des bénéficiaires; cependant, il n’y a eu aucune incidence positive ou négative sur la probabilité que les bénéficiaires participent à la population active. L’évaluation finale, publiée en mai 2020, a montré des résultats largement cohérents : la participation au marché du travail des bénéficiaires était légèrement plus élevée que celle des membres du groupe de contrôle.

Dans l’ensemble, d’autres recherches et projets pilotes, y compris une étude menée au Manitoba en 1975 à 1978, indique qu’un programme de revenu de base financé de façon appropriée et bien conçu permettrait de lutter contre la pauvreté, d’éviter les effets indus sur les mesures incitatives au travail et de promouvoir la santé et le mieux-être.

Depuis 1982, l’Alaska verse un revenu de base partiel à tous ses résidents, généralement de l’ordre de 1 000 à 2 000 $ américains par année. Ce revenu a permis de réduire la pauvreté et aurait contribué à accroître le travail à temps partiel.

L’Espagne a récemment pris des mesures pour mettre en place un revenu de base partiel à l’intention des ménages à faible revenu prévoyant des prestations de 462 euros (environ 700 $ canadiens) aux personnes seules admissibles et des prestations plus élevées aux ménages. Les autorités espagnoles ont commencé à accepter les demandes en juin 2020.

Préparé par

Christopher Page
Politique de développement social
819-360-7157

Expert-conseil

Poppy Vineberg
Politique de développement social
613-324-2433

Approuvé par

Catherine Adam
Direction générale des politiques stratégiques et de service
613-866-6843

Date

Le 5 mai 2021

35. Règles de pensions publiques du Royaume-Uni

Enjeu

Que fait le Canada pour régler le problème découlant du fait que le Royaume-Uni (R.-U.) n’indexe pas les pensions d’État qu’il verse aux pensionnés vivant au Canada?

Faits saillants

Réponse

Contexte

Citations

La politique du Royaume‑Uni de gel des taux de pension pour les personnes vivant à l’étranger est injuste et dommageable. En effet, environ 150 000 aînés au Canada sont touchés chaque année. Pourtant, ils ont apporté une contribution inestimable au Royaume‑Uni. Ces retraités ont tous cotisé à leur régime de pension comme ils devaient le faire et aucun ne s’attendait à ce que leur bonne foi ne soit pas récompensée.

La ministre des Aînés, Deb Schulte, réunion virtuelle sur les pensions gelées du Groupe parlementaire multipartite,
23 février 2021

Dans son rapport, le Groupe parlementaire multipartite recommande que le gouvernement du Royaume-Uni mette fin à sa politique de « gel » des pensions. Il cherche à obtenir du gouvernement britannique qu’il verse, dès que possible, leur pleine pension d’État majorée aux retraités vivant dans des pays où les pensions sont « gelées ».
Le Groupe parlementaire multipartite conclut en général que cette politique [du R.‑U.] est illogique et injuste et qu’elle cause une grande détresse.

Sommaire du rapport final de l’enquête sur les pensions gelées du R.‑U., publié par le Groupe parlementaire multipartite le 16 décembre 2020

Préparé par

Nom : Katherine Ghattas
Titre : Analyste principale des politiques, Politiques et accords internationaux et intergouvernementaux

Principale personne-ressource

Nom : Nathalie Martel
Titre : Directrice, Politiques et accords internationaux et intergouvernementaux
Numéro de téléphone : 613-698-8566

Approuvé par

Nom : Kristen Underwood
Titre : Directrice générale, Secrétariat des politiques sur les aînés et les pensions
Numéro de téléphone : 613-614-2706

Date

Date d’approbation dans BSMAP : le 17 mai 2021

Pour la Période de questions

Date: 13 mai, 2021

ASPC-COVID-19 Groupe de travail sur le déploiement des vaccins (VROTF)

36. Campagne de vaccination contre la covid-19 et interchangeabilité des vaccins

Sommaire

Messages clés

Si l’on insiste

Contexte

Le 8 décembre 2020, le plan d’immunisation du Canada contre la COVID-19 a été rendu public. Cette campagne de vaccination repose sur 6 principes fondamentaux : un processus décisionnel fondé sur la science, la transparence, la cohérence et l’adaptabilité, l’impartialité et l’équité, la participation du public et la présentation de rapports cohérents.

Les gouvernements provinciaux et territoriaux sont responsables de l’administration des programmes de vaccination et de l’établissement des exigences en matière de santé publique dans leurs juridictions. Le gouvernement fédéral est chargé d’obtenir des contrats avec les fournisseurs de vaccins, de procéder à l’examen réglementaire et de garantir la sécurité des vaccins, de livrer les vaccins et des fournitures médicales aux provinces et territoires, d’assurer la liaison entre les différents provinces et territoires et les chefs autochtones, et de soutenir les provinces et territoires dans l’administration des vaccins.

Les responsables fédéraux, provinciaux et territoriaux poursuivent fréquemment des réunions afin d’améliorer la stratégie de distribution et d’administration des vaccins dans tout le Canada. Afin de pouvoir déceler rapidement les problèmes et les inconvénients, et d’y remédier, en cours de route, les deux ordres de gouvernement se transmettent des renseignements sur les taux de couverture vaccinale, la sécurité des vaccins et les niveaux de stocks. Les manifestations cliniques inhabituelles (MCI) à la suite d’une immunisation font l’objet d’un suivi.

En vue de se préparer aux défis de l’approvisionnement et de disposer d’un plan d’urgence, le Canada a fait appel au secteur privé pour fournir un large éventail de services de logistique et de soutien de bout en bout. À cet effet, un contrat a été accordé à un groupement d’entreprises dans le secteur de la logistique.

Populations prioritaires

Le Comité consultatif national de l’immunisation (CCNI) a défini les lignes directrices d’un programme de vaccination ciblé dans le but d’atteindre de manière efficace, efficiente et équitable les objectifs de santé publique dans cette période initiale où l’approvisionnement en vaccins est limité. Le CCNI a recommandé de vacciner en premier (étape 1) les populations suivantes :

Le 15 février 2021, le CCNI a publié des directives sur les populations prioritaires supplémentaires à vacciner, une fois que les populations de départ recevront un vaccin. Les populations ciblées par l’étape 2 comprennent :

Les directives du CCNI touchant les populations prioritaires à l’étape 3 comprennent :

Interchangeabilité des vaccins

Le CCNI recommande actuellement que la série de vaccins doit se terminer par le même produit vaccinal contre la COVID-19. Si le même produit vaccinal n’est pas accessible, la série doit être terminée par un vaccin du même type (c’est-à-dire que les 2 vaccins doivent être dans la catégorie ARNm ou les 2 vaccins doivent être à base de vecteurs viraux).

Les résultats publiés cette semaine par l’étude Com-Cov au Royaume-Uni démontrent que l’utilisation des vaccins AstraZeneca et Pfizer-BioNTech comme première et deuxième dose respectivement est à l’origine d’un plus grand nombre de cas de fièvre, de rougeurs et de réactions locales (par exemple, des douleurs signalées au site d’injection).

Il est possible que l’utilisation d’un vaccin ayant un principe de fonctionnement différent pour la deuxième dose entraîne une réponse immunitaire plus importante. Il est à noter que les résultats de la réponse immunitaire produite par une vaccination mixte ne sont pas encore disponibles. Toutefois, ils devraient être publiés dans les semaines à venir. Après la publication de ces données, le CCNI émettra de nouvelles recommandations au sujet des options de la seconde dose du vaccin COVID-19 pour les personnes ayant reçu une première dose du vaccin AstraZeneca.

Contact à l'ASPC: Martin Joyal (343-543-8913)

L'ASPC a été approuvée pa: Kaili Levesque, VP - VROTF

Notes pour la période de questions - Date: le 4 mai, 2021 - ASPC

37. Recommandations du CCNI sur l’utilisation des vaccins contre la COVID-19

Synopsis

Le Comité consultatif national de l’immunisation (CCNI) donne des recommandations sur l’utilisation des vaccins contre la COVID-19 autorisés pour aider les provinces et les territoires à planifier le déploiement du vaccin au Canada. Le CCNI a publié des conseils sur l’utilisation du vaccin contre la COVID-19 de Janssen (Johnson & Johnson).

Messages clés

Contexte

Le Comité consultatif national de l’immunisation (CCNI) du Canada est un organisme externe composé d’experts dans les domaines de la pédiatrie, des maladies infectieuses, de l’immunologie, de la pharmacie, des soins infirmiers, de l’épidémiologie, de la pharmacoéconomie, des sciences sociales et de la santé publique, qui fournit des conseils indépendants à l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) sur l’utilisation optimale des vaccins au Canada.

Le CCNI fournit également des Recommandations sur l’utilisation des vaccins contre la COVID-19 pour guider le déploiement éthique, équitable et efficace des vaccins contre la COVID-19 dans le contexte de l’autorisation échelonnée des vaccins et de leur approvisionnement.

En tant qu’organisme de réglementation, Santé Canada évalue rigoureusement les données sur l’innocuité et l’efficacité provenant des essais cliniques avant d’autoriser les vaccins, mais ne dicte pas l’exercice de la médecine et ne formule pas de recommandations sur la manière d’utiliser les vaccins dans les différents groupes d’âge et sous-populations pour avoir un impact sur la santé publique.

Lors de l’élaboration de ses recommandations, le CCNI évalue la meilleure façon d’utiliser un vaccin autorisé pour obtenir les plus grands bénéfices en matière de santé publique. Il analyse la propagation de la COVID-19 au Canada et les risques pour les sous-groupes de la population; il applique les données en situation réelle sur la sécurité et l’efficacité des vaccins contre la COVID-19; et il élabore des conseils sur l’utilisation équitable des vaccins compte tenu de l’approvisionnement en vaccins. Le CCNI formule des recommandations plus générales ou plus précises que les conditions d’utilisation approuvées par l’organisme de réglementation. Le CCNI examine également les preuves au fur et à mesure qu’elles évoluent, c’est pourquoi les recommandations peuvent changer.

Les orientations du CCNI sont de nature consultative, car les décisions relatives à la planification et à la mise en œuvre des programmes d’immunisation relèvent de la compétence des provinces et des territoires. En fin de compte, les gouvernements provinciaux et territoriaux tiendront compte de leurs besoins et circonstances uniques pour planifier et mettre en œuvre les programmes d’immunisation.

Recommandations du CCNI sur l’utilisation des vaccins contre la COVID-19

Depuis l’autorisation du premier vaccin contre la COVID-19 en décembre 2020, le CCNI a fourni des recommandations en vue de guider le déploiement éthique, équitable et efficace des vaccins contre la COVID-19 dans le cadre des autorisations échelonnées de ceux-ci. À ce jour, le CCNI a publié des recommandations sur l’utilisation des vaccins de Pfizer-BioNTech, de Moderna, d’AstraZeneca et de Janssen contre la COVID-19, ainsi que des conseils sur des sujets tels que l’allongement des intervalles entre les doses et l’interchangeabilité des vaccins.

Le 3 mai 2021, le CCNI a mis à jour ses recommandations afin d’y inclure ses conseils sur l’utilisation du vaccin contre la COVID-19 de Janssen. Le CCNI a tenu compte des données les plus récentes des essais cliniques et des preuves d’efficacité provenant d’études en situation réelle, de l’évolution rapide de l’épidémiologie de la COVID-19 au Canada et de l’approvisionnement prévu en vaccins, ainsi que des principes de la prise de décision éthique.

Comme pour le vaccin d’AstraZeneca, des cas confirmés de caillots sanguins rares, mais graves associés à de faibles taux de plaquettes sanguines ont été observés après la réception du vaccin de Janssen. Cette pathologie est appelée thrombocytopénie thrombotique induite par le vaccin (TTIV). Le CCNI a évalué les avantages du vaccin de Janssen pour sauver des vies et protéger les populations contre les complications graves de la COVID-19 et le risque de développer une TTIV.

Le CCNI continue de recommander de préférence qu’une série complète d’un vaccin à ARNm contre la COVID-19 soit proposée aux personnes appartenant au groupe d’âge autorisé sans contre-indications au vaccin. Si un vaccin à ARNm est contre-indiqué, un autre vaccin contre la COVID-19 autorisé devrait être proposé. Le CCNI recommande de préférence les vaccins à ARNm en raison de l’excellente protection qu’ils offrent et de l’absence des signaux de sécurité de TTIV.

À l’heure actuelle et compte tenu des preuves actuelles, le CCNI recommande de proposer une série complète de vaccins contre la COVID-19 à vecteur viral (AstraZeneca et Janssen) aux personnes âgées de 30 ans et plus sans contre-indication si la personne ne souhaite pas attendre un vaccin à ARNm et si les avantages suivants l’emportent sur le risque :

L’analyse des avantages et des risques pour la santé publique de l’utilisation du vaccin de Janssen et d’AstraZeneca peut varier selon les territoires de compétence. Les provinces et les territoires devraient s’adapter au seuil d’âge recommandé par le CCNI en fonction de leur situation particulière, notamment l’épidémiologie locale de la COVID-19, l’approvisionnement en vaccins et la logistique locaux, ainsi que les considérations relatives à l’équité. Les responsables de la santé peuvent se référer à un outil d’évaluation des risques dans la déclaration à jour pour les aider à déterminer comment utiliser le vaccin à vecteur viral.

Les professionnels de la santé doivent connaître la TTIV, y compris la manière de la diagnostiquer et de la traiter. Les personnes qui reçoivent le vaccin contre la COVID-19 d’AstraZeneca ou de Janssen doivent surveiller leur état de santé et consulter immédiatement un médecin si elles présentent des symptômes de TTIV.

Le CCNI a également renforcé sa recommandation de vaccination pendant la grossesse. Le CCNI continue de recommander d’offrir une série complète de vaccins contre la COVID-19, de préférence un vaccin à ARNm, aux femmes enceintes si les avantages l’emportent sur les risques en ce qui concerne la femme et le fœtus, et si le consentement éclairé comprend une discussion concernant les données probantes sur l’utilisation de vaccins contre la COVID-19 dans cette population.

Pour l’instant, le CCNI continue aussi de recommander d’offrir aux personnes précédemment infectées par le virus du SRAS-CoV-2 une série complète de vaccins contre la COVID-19.

Le CCNI continuera de suivre de près l’évolution des données sur les vaccins contre la COVID-19 autorisés, y compris les données sur les cas de TTIV, et actualisera ses recommandations, si nécessaire.

COVISHIELD

Le CCNI n’a pas procédé à un examen externe du vaccin de COVISHIELD, la version du Serum Institute of India du vaccin d’AstraZeneca contre la COVID-19 (et n’a pas été chargé de le faire). Ainsi, les recommandations mises à jour du CCNI ne comprennent pas de recommandations sur l’utilisation du vaccin contre la COVID-19 du Serum Institute of India; cependant, Santé Canada a déterminé que les vaccins contre la COVID-19 d’AstraZeneca et du Serum Institute of India sont comparables.

Intervalles prolongés

En février 2021, l’Agence de la santé publique du Canada et les médecins hygiénistes en chef de tout le pays ont demandé au CCNI de revoir sa recommandation sur l’intervalle entre les doses, étant donné les nouvelles données probantes en situation réelle de la protection offerte par 1dose de vaccin contre la COVID-19 et la nécessité pour les administrations de mettre en place des intervalles entre les vaccins au-delà de 6 semaines.

En réponse à cette demande, le CCNI a examiné de manière approfondie toutes les données probantes disponibles concernant l’efficacité (essais cliniques), l’efficacité (utilisation en situation réelle) et la durée de protection de la première dose des vaccins contre la COVID-19, y compris dans des sous-populations (par exemple, des adultes âgés). Le CCNI a également évalué l’impact sur la réponse immunitaire de l’allongement de l’intervalle entre la dose d’amorçage (première dose) et la dose de rappel (deuxième dose), l’impact de l’allongement de l’intervalle entre les doses sur les variantes préoccupants ainsi que les répercussions sur la population de l’administration rapide d’une première dose de vaccin COVID-19 à davantage de personnes.

Le 3 mars 2021, le CCNI a publié une réponse rapide dans laquelle il recommandait que, compte tenu de l’approvisionnement limité en vaccins et de la pandémie en cours, les autorités compétentes doivent maximiser le nombre de personnes recevant la première dose d’un vaccin efficace contre la COVID-19 en portant à 4 mois l’intervalle entre la première et la deuxième dose de tous les vaccins à 2 doses autorisés contre la COVID-19. En raison de l’urgence pour les autorités concernées d’étudier la mise en place d’intervalles prolongés, la réponse rapide ne contenait qu’une justification abrégée. Le 7 avril 2021, la déclaration intégrale du CCNI expliquant son raisonnement concernant la recommandation, y compris une mise à jour détaillée des références et des résumés des données probantes, a été publiée. Les recommandations du CCNI n’ont pas changé depuis la publication de la Réponse rapide du 3 mars.

Cette recommandation est fondée sur :

L’intervalle entre l’administration des 2 doses de vaccin contre la COVID-19 ne doit pas dépasser 4 mois. Les secondes doses doivent être proposées dès que possible après que toutes les populations admissibles ont reçu leur première dose. Les autorités compétentes peuvent choisir de raccourcir le délai entre la première et la deuxième dose pour des populations précises en fonction de l’épidémiologie locale, de l’approvisionnement local en vaccins, des considérations en matière de santé et des nouvelles données. Dans les cas où le consentement éclairé comprenait des hypothèses sur le moment d’administration de la deuxième dose, les autorités peuvent décider d’administrer les deuxièmes doses à des intervalles plus courts pour les personnes qui ont consenti au calendrier de vaccination avant cette recommandation.

On ne connaît pas l’effet de l’allongement de l’intervalle entre les doses sur les variants préoccupants. Cependant, il n’existe actuellement aucune preuve qu’un intervalle prolongé entre les doses augmente ou diminue l’émergence de variants préoccupants. Les vaccins à ARNm contre la COVID-19 et le vaccin d’AstraZeneca ont donné de premiers résultats prometteurs contre le variant B.1.1.7, qui a été détecté pour la première fois au Royaume-Uni. Comme l’efficacité de la première dose par rapport à d’autres variants préoccupants commence à ressortir, une surveillance continue aura lieu.

Le Comité consultatif national de l’immunisation continuera de surveiller de près les données probantes sur l’efficacité d’un intervalle prolongé entre les doses, ainsi que l’efficacité des vaccins contre les variants préoccupants, et il actualisera ses recommandations au besoin.

Interchangeabilité des vaccins

Le CCNI recommande d’utiliser le même produit de vaccination contre la COVID-19 pour toute la série. Si le même produit de vaccination n’est pas disponible, la série doit être complétée par un vaccin de la même plateforme (c’est-à-dire que les deux doivent être des vaccins à ARNm). Il n’est actuellement pas recommandé d’utiliser des vaccins de types différents (par exemple, à ARNm et à vecteur viral) dans la même série.

Le CCNI abordera les recommandations sur l’interchangeabilité des vaccins en mai 2021. Des études sur l’administration mixte de vaccins sont déjà en cours dans d’autres pays et des données préliminaires devraient être disponibles prochainement.

Collectivités autochtones

Le gouvernement du Canada continue de collaborer avec les dirigeants autochtones pour planifier les programmes de vaccination et déterminer la meilleure façon de servir les peuples autochtones, qui vivent souvent dans un environnement surpeuplé et multigénérationnel. Compte tenu des défis particuliers auxquels certaines de ces communautés sont confrontées, une attention particulière sera accordée au déploiement des vaccins dans ces communautés.

Personne-ressource de l’ASPC : Gina Charos (613-668-9235)

Approbation de l’ASPC par : Kim Elmslie, VP du Programme d'immunisation

38. Contexte parlementaire et analyse

Titre complet: Comparution de la ministre des Aînés - Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées (HUMA) - Étude des répercussions de la COVID-19 sur les aînés - Le mardi 25 mai 2021, de 15 h 30 à 16 h 30

1. Contexte

La motion suggérant l’Étude des répercussions de la COVID-19 sur les aînés a été inspirée d’une motion parrainée par la députée Rosemarie Falk. Le Comité l’a adoptée le 2 février 2021. Au cours de l’étude, le Comité a l’intention de tenir 6 réunions et d’explorer les répercussions de la COVID-19 sur les aînés en termes financiers, sociaux et sur la santé. L’étude examinera les programmes actuels et proposés pour les aînés; dont les transferts du gouvernement fédéral aux gouvernements provinciaux, territoriaux et autochtones, ainsi que les recommandations en vue d’améliorer le soutien pour les aînés vulnérables. Il est intéressant de noter que le Comité s’est déjà penché sur les aînés lors de la première session de la quarante-deuxième législature, déposant son rapport (Promotion de l’intégration et de la qualité de vie des aînés) à la Chambre des communes le 29 mars 2018. Le rapport comptait 29 recommandations, y compris la suivante :

Vous êtes invitée à comparaître devant le HUMA le 25 mai 2021, pour une rencontre d’une heure. Les hauts fonctionnaires suivants d’EDSC vous soutiendront, s’il y a lieu, et demeureront au comité pendant une heure supplémentaire pour répondre aux questions :

La première réunion sur l’étude a eu lieu le 13 mai 2021. Le HUMA a entendu le témoignage des intervenants suivants : CanAge, la Canadian Support Workers Association, AGE-WELL et le National Institute on Ageing. Les témoignages portaient sur l’isolement social des aînés, qui a été exacerbé par la pandémie, le besoin d’une réforme des soins de longue durée, la violence et négligence envers les personnes âgées, la sécurité financière des aînés, la normalisation de l’accréditation des travailleurs de soutien et l’importance d’Internet dans le soutien du bien-être et de la santé des aînés.

La réunion offrira une occasion aux membres du comité de vous poser des questions en lien avec les mesures annoncées dans le Budget 2021, particulièrement; au sujet de la bonification de la Sécurité de la vieillesse (SV) pour les personnes de 75 ans ou plus. Il y a eu un intérêt soutenu pour ce sujet de la part de tous les partis. En particulier, les partis de l’opposition réclament que la bonification de la SV s’étende aux personnes âgées de 65 à 74 ans. L’enjeu a été au cœur du débat en Chambre sur le projet de loi C-30, la Loi d’exécution du budget et lors de la période de questions. Il était aussi le sujet de discussion au Comité sénatorial permanent des affaires sociales, des sciences et de la technologie (CPASST).

2. Délibérations du Comité

Vous aurez l’occasion de prononcer l’allocution d’ouverture, d’une durée de 5 minutes, ce qui vous permettra de faire ressortir les progrès accomplis en ce qui concerne les engagements de votre mandat.

Le Comité HUMA est composé de 12 députés. Le président est le député libéral Sean Casey et les 2 vice-présidentes sont la députée Raquel Dancho du Parti conservateur du Canada (PCC) et la députée Louise Chabot du Bloc Québécois (BQ). Mme Chabot est également porte-parole du BQ en matière d’emploi.
Les autres membres sont :

3. Analyse parlementaire

Les membres des partis de l’opposition pourraient soulever les points suivants :

Budget 2021 : Bonifier les prestations de la Sécurité de la vieillesse pour les Canadiens âgées de 75 ans ou plus

Pendant la pandémie, de nombreuses personnes âgées ont fait face à des défis économiques. En outre, de nombreux aînés vivent plus longtemps et comptent sur les prestations mensuelles. Le 19 avril 2021, le gouvernement s’est engagé à augmenter les prestations de la SV pour les aînés de 75 ou plus. En plus de plaider pour l’extension de la bonification proposée à ceux de 65 à 74 ans, les membres des partis de l’opposition ont critiqué l’approche en 2 étapes de la mise en œuvre, qui comporte : un paiement unique de 500 $ en août 2021 aux pensionnés de la SV de 75 ans ou plus à compter de juin 2022 et l’introduction d’une législation pour augmenter les paiements réguliers de la SV pour les personnes âgées de 75 ans ou plus de 10 % sur un base permanente à compter de juillet 2022.

Les conservateurs ont accusé le gouvernement de manipuler les personnes âgées avant une élection en leur offrant 500 $. Le BQ soulève fréquemment ces enjeux dans la Chambre des communes prétendant que le fait de ne pas étendre la mesure proposée aux personnes de 65 à 74 ans constitue une discrimination injustifiable. Invoquant le coût de la vie plus élevé pour les aînés et les personnes en situation de handicap, le NPD a également fait valoir que toutes les personnes âgées de 65 ans ou plus devraient recevoir une aide financière supplémentaire.

Au SOCI, pendant l’examen de la section 32 (Augmenter la pension et les paiements de la Sécurité de la vieillesse), de la partie 4 du projet de loi C-30, Loi d’exécution du budget, des membres ont remis en question la justification de la politique ciblant exclusivement les personnes de 75 ans ou plus pour la mesure proposée, ainsi que le raisonnement derrière le fait de ne pas utiliser le Supplément de revenu garanti pour aider les plus vulnérables. Les sénateurs ont également demandé des clarifications au sujet de l’augmentation proposée de 10 % de la SV. Les sénateurs ont demandé de présenter des renseignements supplémentaires au Comité démontrant l’intention de la politique en soutien à cette mesure.

Les établissements de soins de longue durée pour les aînés

Les partis de l’opposition pourraient questionner l’engagement du gouvernement envers les établissements de soins de longue durée pour les aînés. Les conditions de vie difficiles des aînés en centres de soins de longue durée ont suscité une attention considérable de la part de tous les partis. À la suite du Budget, les partis de l’opposition ont soulevé un certain nombre de préoccupations; notamment : les conservateurs ont soutenu que la pandémie a mis en lumière les manquements en termes de soins de santé prodigués aux aînés et le besoin urgent de régler le problème. Le NPD a réitéré que la pandémie a eu un effet disproportionné sur les aînés, particulièrement ceux qui vivaient dans des résidences de soins de longue durée à but lucratif. Le NPD a également fait référence au travail de l’Institut canadien d’information sur la santé qui a déclaré que le Canada possède le pire bilan de tous les pays développés en termes de décès de la COVID-19 dans des maisons de soins de longue durée. Les membres du HUMA tenteront probablement d’obtenir l’assurance du gouvernement qu’il cherche activement à résoudre ces problèmes.

Le BQ demeure contre l’idée que le gouvernement impose toute norme en matière de soins de longue durée aux provinces. De plus, il a réitéré des demandes de transferts supplémentaires en santé vers les provinces.

Les aînés et la maltraitance des personnes âgées

La pandémie a fait ressortir davantage les conditions de vie des aînés vulnérables; y compris la maltraitance des personnes âgées, l’isolement social, la santé mentale et l’accès aux ressources connexes en matière de soins de santé et d’hébergement. Actuellement, le Comité permanent de la justice et des droits de la personne consacre 4 réunions au problème de la maltraitance des personnes âgées. À l’approche de la Journée mondiale de sensibilisation à la maltraitance des personnes âgées le 15 juin et en tenant compte de l’engagement dans votre lettre de mandat envers la maltraitance des aînés, le HUMA pourrait choisir d’explorer le problème lors de votre comparution. Il convient de noter que le Comité pourrait avoir des questions pour le gouvernement au sujet de ses accomplissements jusqu’à présent dans ce domaine. En réponse, vous pourriez soulever l’engagement du gouvernement envers une stratégie nationale pour les aînés, qui travaillera avec les gouvernements provinciaux, territoriaux et autochtones pour faire des soins de santé pour les aînés une priorité, pour réduire l’isolement et s’attaquer à la pauvreté chez les aînés, pour arriver au financement d’une stratégie nationale sur la démence et à un plan de prévention de la maltraitance des personnes âgées afin de mettre un terme à la violence et à la négligence.

39. Composition du comité et biographies

Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées de la Chambre des communes - (HUMA)

Profil du Comité

(Février 2021)

Liberal Party of Canada

Sean Casey (président) - Île-du-Prince-Édouard

Han Dong - Ontario

Wayne Long - Nouveau-Brunswick

Ryan Turnbull - Ontario

Adam Vaughan – Ontario – Secrétaire parlementaire aux familles, aux enfants et aux Développement social (Logement)

Kate Young – Ontario – Secrétaire parlementaire au développement économique et langues officielles (développement fédéral Ontario)

Parti conservateur du Canada

Raquel Dancho – Manitoba - Porte-parole d’Emploi, Développement de la main-d’œuvre et Inclusion des personnes handicapées

Rosemarie Falk - Saskatchewan - Porte-parole en matière d'aînés

Corey Tochor - Saskatchewan - Porte-parole en matière de Familles, d'Enfants et de Développement social

Brad Vis - British Columbia - Porte-parole en matière de logement

Nouveau parti démocratique du Canada

Leah Gazan – Manitoba - Porte-parole en matière de Familles, d'Enfants et de Développement social

Bloc Québécois

Louise Chabot (Vice-présidente) - Québec - Porte-parole en matière d'Emploi, de Développement de la main-d’œuvre et de Travail

Sean Casey - Parti Libéral - Charlottetown - Île-du-Prince-Édouard

Brève biographie

Sean est né à St. John’s (Terre-Neuve), mais il a grandi à Fredericton (Nouveau-Brunswick). Il a obtenu un baccalauréat en administration des affaires avec spécialisation en comptabilité de la Saint Francis Xavier University. Il a été employé de la société de téléphone du Nouveau-Brunswick avant de faire ses études à la Dalhousie Law School, où il a obtenu son diplôme en 1988. Pendant ses études à l’université Dalhousie, il a fait partie du syndicat des étudiants et a été président de l’association des étudiants en droit. À la fin de ses études, Sean travaillait pendant l’été au cabinet Scales Jenkins and McQuaid (qui se nomme aujourd’hui Stewart McKelvey) à Charlottetown (Île-du-Prince-Édouard).

Il est demeuré à l'emploi du cabinet et a été nommé associé à l'âge de 29 ans. En 2003, Sean a quitté ce cabinet pour occuper un poste de direction dans l’entreprise familiale, communément appelée Paderno. C'est aussi cette année-là qu'il a couru son premier de 4 marathons. En 2008, Sean a réintégré le cabinet Stewart McKelvey, où il a été nommé associé directeur régional. En 2011, il a été élu député de Charlottetown. Il a été réélu en 2015, puis de nouveau en 2019. Au Parlement, il a récemment été secrétaire parlementaire du ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne. Auparavant, il a été secrétaire parlementaire du ministre de la Justice et procureur général du Canada, ainsi que secrétaire parlementaire du ministre du Patrimoine canadien.

Il est actuellement président du Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées, membre du Comité permanent des anciens combattants et président du caucus libéral de l’Atlantique.

Han Dong - Parti Libéral - Don Valley North - Ontario

Brève biographie

Han Dong – qui a grandi et étudié à Toronto –, sa sœur et ses parents ont a quitté Shanghai en 1990 pour immigrer au Canada. Dans sa jeunesse, il a travaillé dans le café familial ouvert 24 heures sur 24. C'est là qu'il a appris l’importance du travail acharné, du milieu familial et de la communauté, pour ensuite intégrer la fonction publique.

En 2014, Han a été élu député provincial, ce qui lui a permis d’acquérir une précieuse expérience législative.

Il a œuvré dans une entreprise torontoise de haute technologie qui se consacre à bâtir des communautés plus sûres grâce à la technologie numérique de surveillance de quartier. Il a également fait preuve de leadership dans la promotion de la diversité à Toronto, où il dirige actuellement le comité Chinatown Gateway mis sur pied par le maire John Tory.

Han et sa femme Sophie, sont les fiers parents d’Emma et de Matthew.

Wayne Long - Parti Libéral - Saint John — Rothesay - Nouveau‑Brunswick

Brève biographie

Wayne Long est membre de la communauté de Saint John et possède de l’expérience dans le domaine du commerce national et international. Il est actuellement président des Sea Dogs de Saint John, et ses efforts ont contribué à faire de l’équipe l’une des meilleures franchises de hockey de la LCH au pays, remportant notamment la prestigieuse coupe Memorial en 2011. La même année, il a reçu le trophée John Horman, remis au meilleur administrateur de la LHJMQ.

Avant de travailler pour les Sea Dogs, Wayne a été président de Scotiaview Seafood Inc. Il a également connu du succès comme gestionnaire de produits à grande échelle chez Stolt Sea Farm Inc. Dans le cadre de son travail, il a voyagé partout en Amérique du Nord pour négocier des contrats avec des distributeurs de restaurants, des chaînes de restaurants et des chaînes de détail d'envergure nationale. Il a remporté 2 fois le prix d'excellence en ventes et en marketing d'Amérique du Nord (North American Excellence in Sales and Marketing). Il a également siégé au conseil d’administration de Destination Marketing et Salmon Marketing.

Wayne est né dans la circonscription, il y a vécu pendant 44 ans et il y habite encore aujourd'hui avec son épouse, Denise, et de leurs 2 enfants, Khristian et Konnor.

Ryan Turnbull - Parti Libéral – Whitby - Ontario

Brève biographie

Ryan Turnbull est un catalyseur de changement, un entrepreneur chevronné et un fervent d'innovation sociale qui a consacré sa vie à promouvoir le leadership éthique et la responsabilité sociale, ainsi que l'établissement d'une économie et d'une société plus éthiques. Il élève sa jeune famille dans la région de Durham depuis plus de 5 ans et il est solidement enraciné dans la communauté de Whitby, où il a récemment emménagé.

Ryan a suivi une formation avancée en leadership et a obtenu une maîtrise en philosophie de l’Université Carleton. Il a enseigné et dressé des programmes d’études dans de nombreux établissements postsecondaires partout dans le monde. Au cours de la dernière décennie, il a dirigé le développement d’un cabinet d’experts-conseils en innovation sociale qui a eu un impact social direct sur les organisations, les communautés et la population qu'ils desservent, dans la région de Durham et à l'échelle de l'Ontario. Ryan a œuvré auprès de plus de 250 organismes de bienfaisance, a conseillé les gouvernements à tous les niveaux et a dirigé plus de 350 projets percutants, et son travail a eu une influence directe et positive sur la qualité de vie de tous les segments de la population, y compris les enfants, les jeunes, les aînés, les immigrants, les réfugiés, les personnes handicapées, les Autochtones, les femmes, les membres LGBTQ2S et bien d’autres groupes. Il a également siégé au conseil d’administration de Sécurité alimentaire Canada et de l’Association des praticiens en éthique du Canada.

Adam Vaughan - Parti Libéral - Spadina—Fort York - Ontario

Brève biographie

Adam Vaughan a été élu pour la première fois à la comme député de Trinity-Spadina le 30 juin 2014. Le 19 octobre 2015, il a été réélu une première fois dans la nouvelle circonscription de Spadina-Fort York, puis de nouveau pour un deuxième mandat complet le 21 octobre 2019.

Il a été élu 2 fois au conseil municipal de Toronto avant que les électeurs l’envoient à Ottawa pour représenter les intérêts de la ville Parlement. En tant que militant et journaliste, il a joué un rôle important dans la croissance économique et sociale de Toronto. Il apporte le vaste bagage d'expérience de toute une vie en politique fédérale. Au conseil municipal, il a joué un rôle important dans la réforme du processus de planification dans la ville. Il a mené des campagnes locales efficaces pour rebâtir et revitaliser des logements sociaux tout en mettant en place de nouvelles politiques pour créer des programmes de logements familiaux, de logements supervisés et des coopératives d’habitation à Toronto.

En collaboration avec les résidents, il a piloté la revitalisation d’Alexandra Park, un quartier important de Toronto qui profitera de nouveaux logements à prix abordable, espaces commerciaux, aménagements dans la communauté et espaces verts au centre-ville. Adam Vaughan a toujours été un ardent défenseur des arts à Toronto.

Lorsqu’il était conseiller municipal, il a milité activement en faveur de l’agrandissement de l'Ontario College of Art and Design University et il a dirigé la campagne pour sauver le théâtre Passe Muraille. Il a aussi été membre du conseil d’administration du Toronto Arts Council, du Art Gallery of Ontario, du Harbourfront Centr et de Heritage Toronto. Avant de se lancer en politique, Adam a été pendant plus de 20 ans journaliste de radiotélévision spécialisé en affaires municipales à CBC et à Citytv. Il a couvert les actualités aux 3 ordres de gouvernement ainsi que les enjeux urbains.

À la 41e législature, Adam a été nommé porte-parole du Parti libéral en matière de logement et d'affaires urbaines et il a travaillé avec Justin Trudeau, les libéraux et les administrations locales de partout au pays en vue de rétablir une politique nationale en matière de logement dans le cadre d’un nouveau programme urbain pour le Canada.

Le 2 décembre 2015, il a été nommé secrétaire parlementaire du premier ministre chargé des affaires intergouvernementales. Il a occupé ce rôle jusqu’au 26 janvier 2017, date à laquelle il a été nommé secrétaire parlementaire du ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social (Logement et Affaires urbaines).

Le 1er février 2017, Adam a été nommé président d'un comité consultatif sur l’itinérance composé d’experts et d’intervenants dans le domaine de l’itinérance, afin d’appuyer le renouvellement de la Stratégie des partenariats de lutte contre l’itinérance.

Il est actuellement secrétaire parlementaire du ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social (Logement) et membre du Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées.

Kate Young - Parti Libéral - London-Ouest - Ontario

Brève biographie

Kate Young a été élue députée de London-Ouest pour la première fois en octobre 2015. Elle est secrétaire parlementaire de la ministre du Développement économique et des Langues officielles (FedDev Ontario). Elle a également été secrétaire parlementaire du ministre des Transports, de la ministre des Sciences et des Sports et de la ministre des Services publics et de l’Approvisionnement et de l’Accessibilité (Accessibilité).

Avant d’être élue, Kate a eu une longue carrière en journalisme et en relations publiques dans les secteurs privé et public. Mieux connue comme la première femme à présenter le journal télévisé à CFPL-TV de London, elle était également directrice des affaires publiques et des relations communautaires au Thames Valley District School Board et directrice des relations communautaires au Groupe financier Banque TD.

À titre d’organisatrice communautaire, elle consacre une grande partie de son temps libre aux activités d’organismes qui ont une incidence directe sur la circonscription de London-Ouest, ce qui comprend le conseil d’administration de la London Health Sciences Foundation, le conseil d’administration du Fanshawe College et le conseil d’administration du London Museum. En 2007, le London City Press Club lui a décerné le titre de personnalité médiatique de l’année pour souligner sa contribution exceptionnelle au milieu communautaire de London.

Kate détient un diplôme en journalisme (radiodiffusion) du Fanshawe College et est la fière maman de 2 enfants. Elle est aussi grand-maman de jumeaux. Elle a grandi à London-Ouest, a fréquenté l’école secondaire Westminster et vit toujours dans la circonscription avec son conjoint Brian.

Raquel Dancho - Parti conservateur - Porte-parole en matière d’emploi, de développement de la main-d’œuvre et d’inclusion des personnes handicapées - Kildonan – St. Paul – Manitoba

Notice biographique

Mme Raquel Dancho est députée de Kildonan–St. Paul et a été élue le 21 octobre 2019.

Elle a grandi à Beauséjour au Manitoba, et est issue de 4 générations d’agriculteurs. Dans cette famille d’entrepreneurs, elle a appris à un jeune âge l’importance de la responsabilité personnelle, de la débrouillardise et de la persévérance. Elle fut la première de sa famille à fréquenter l’université, et est la première à travailler en politique.

Mme Dancho possède 15 années d’expérience de travail diversifiée dans les secteurs public et privé. Elle a consacré beaucoup de temps à travailler comme bénévole pour des personnes âgées, des services à l’enfance et aux familles et pour l’église de sa communauté. Elle a également été entraîneuse de plusieurs équipes sportives dans sa ville natale et est active sur la scène politique depuis son enfance.

Mme Dancho a obtenu un diplôme d’études secondaires francophones bilingues et a ensuite obtenu un baccalauréat ès arts de l’Université McGill avec majeure en sciences politiques et mineure en religions du monde et en études canadiennes. Pendant ses études universitaires, elle a travaillé dans un restaurant français pour payer ses factures et améliorer ses compétences en français.

Après ses études universitaires, Mme Dancho a obtenu un stage de recherche prisé au Frontier Centre for Public Policy à Winnipeg. Peu de temps après, elle est devenue analyste de politiques de l’opposition officielle, au sein du caucus du Parti progressiste-conservateur du Manitoba.

Après la victoire électorale du Parti progressiste-conservateur du Manitoba en 2016, elle est devenue adjointe de cabinet du ministre du Développement durable du gouvernement du Manitoba. Elle a ensuite été promue au poste d’adjointe spéciale au ministre des Sports, de la Culture et du Patrimoine du Manitoba.

Rosemarie Falk - Parti conservateur - Porte-parole en matière d'aînés - Battlefords — Lloydminster - Saskatchewan

Brève biographie

Rosemarie Falk est députée fédérale de Battlefords-Lloydminster. Elle a été élue pour la première fois à la Chambre des communes à la suite d’une élection partielle fédérale qui a eu lieu le 11 décembre 2017.

Sous la direction de l’honorable Erin O’Toole, elle assume le poste de ministre du cabinet fantôme pour les aînés. Elle est également membre du Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées.

Rosemarie est née et a grandi à Lloydminster, en Saskatchewan. Elle et son époux Adam y élèvent leurs 3 enfants. Elle est titulaire d’un baccalauréat en travail social de l’Université de Calgary. Grâce à son expérience professionnelle et de bénévolat, elle s’est investie activement dans son milieu communautaire œuvrant auprès de certains des membres les plus vulnérables de la communauté.

Rosemarie est résolue à défendre avec vigueur les intérêts des aînés, des familles, des contribuables et des collectivités rurales. Elle s’investit en politique fédérale pour aider à bâtir un Canada plus fort maintenant, et pour la génération à venir.

Corey Tochor - Parti conservateur - Porte-parole en matière de famille, d’enfance et de développement social - Saskatoon— Université – Saskatchewan

Notice biographique

M. Corey Tochor est député de Saskatoon–University et a été élu le 21 octobre 2019.

Avant de se lancer en politique, M. Tochor était un entrepreneur local de Saskatoon qui possédait et exploitait Health Conveyance, une entreprise de communication qui fournit des services de messagerie électronique dans les établissements de santé de la province. Il a obtenu un diplôme en commerce de l’Université de la Saskatchewan avec majeure en finances. Avant de lancer sa propre entreprise, il a eu une carrière fructueuse dans les domaines de la vente, de l’apprentissage en ligne et des produits pharmaceutiques.

À titre de bénévole actif dans sa communauté, M. Tochor a siégé pendant de nombreuses années à la direction du Club Kinsmen de Saskatoon, notamment au conseil d’administration de Telemiracle 33. Il a été président de projets de financement et trésorier du Kinsmen Activity Place House, un centre communautaire qui soutient la région centrale de Saskatoon.

M. Tochor possède une vaste expérience des affaires législatives et a été élu pour la première fois à l’Assemblée législative de la Saskatchewan lors des élections provinciales de 2011, puis réélu en 2016. Ses responsabilités législatives ont commencé tôt pendant son premier mandat, lorsqu’il a été vice-président des comités. Il a ensuite été whip adjoint, puis nommé leader adjoint à la Chambre par le premier ministre Wall. Peu après sa réélection, M. Tochor a été élu président de l’Assemblée législative.

M. Tochor est né et a grandi à Esterhazy, en Saskatchewan. À l’heure actuelle, il habite à Saskatoon avec son épouse Danielle et leurs 2 jeunes fils, Jacob et James.

Brad Vis - Parti conservateur - Porte-parole en matière de logement - Mission—Matsqui—Fraser Canyon - Colombie‑Britannique

Brève biographie

Né à Matsqui, en Colombie-Britannique, Brad est solidement enraciné dans la Vallée du Fraser. Petit-fils d’immigrants hollandais, il a hérité de valeurs comme le travail acharné, le sens du sacrifice, l’intégrité et la détermination.

Brad a passé la plus grande partie de sa carrière à œuvrer dans le secteur public, politique et agroalimentaire. Ses antécédents professionnels reposent sur les communications, les relations publiques et l’élaboration de politiques.

Il est titulaire d’un baccalauréat en sciences politiques de l’Université de la Colombie-Britannique et d’une maîtrise en sciences politiques de l’Université Carleton.

Élu en 2019, Brad a l’honneur de représenter tous les résidents de Mission–Matsqui–Fraser Canyon et est ravi de travailler en leur nom. Sa mission est de soulever des questions et de travailler pour réaliser les objectifs de la circonscription à Ottawa plutôt que de travailler comme représentant d’Ottawa dans sa circonscription.

Sous la direction de l’honorable Erin O’Toole, Brad assume le rôle de ministre du cabinet fantôme en matière de logement et est membre du Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées (HUMA).

Brad est l'heureux mari de Kathleen et le père de Declyn et Nicholas.

Leah Gazan - Nouveau Parti démocratique - Porte-parole en matière de Familles, d'Enfants et de Développement social - Winnipeg-Centre – Manitoba

Brève biographie

Leah Gazan a été élue députée de Winnipeg-Centre en octobre 2019. Elle est actuellement porte-parole du NPD en matière d'Enfants, de Familles et de Développement social, ainsi que porte-parole adjointe en matière d'Immigration, de Réfugiés et de Citoyenneté. Leah est membre du Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées et du Comité mixte permanent de la Bibliothèque du Parlement. Elle a récemment déposé un projet de loi d’initiative parlementaire, le projet de loi C-232, Loi sur la lutte contre l’urgence climatique, qui reconnaît le droit à un environnement sain comme étant un droit de la personne.

En tant qu’éducatrice, conseillère et collaboratrice dans les médias, Leah est profondément engagée dans les enjeux et l'organisation des activités de base de Winnipeg depuis près de 3 décennies. Elle a consacré sa vie à la question des droits de la personne sur les scènes locale, nationale et internationale. Récemment, elle a réussi à organiser une mission partout au pays pour faire connaître le projet de loi C-262, Loi sur les droits de la personne autochtone.

Ses contributions à la ville de Winnipeg ont façonné notre compréhension de nos luttes et de nos forces collectives, et nous ont aidés à promouvoir la justice. En tant que présidente du Conseil de planification sociale de 2011 à 2015, Leah a organisé et encouragé l’adoption d’une politique visant à mettre fin à la pauvreté, à lutter contre la violence faite aux femmes et aux filles, à trouver des solutions à l’insécurité en matière de logement et à l’itinérance, à veiller à offrir des salaires équitables, à prendre des mesures communautaires pour lutter contre les dépendances et à offrir des mesures de soutien adéquates en matière de santé mentale.

Elle a joué un rôle prépondérant à Winnipeg au cours du mouvement Idle No More pour sensibiliser le public de Winnipeg. Elle a également cofondé la campagne #WeCare visant à mobiliser la volonté du public de mettre fin à la violence faite aux femmes et aux filles autochtones. Leah est membre de la nation Wood Mountain Lakota, située en Saskatchewan, territoire issu du Traité no 4.

Louise Chabot - Bloc Québécois - Porte-parole en matière d'Emploi, de Développement de la main-d’œuvre et de Travail - Thérèse-De Blainville – Québec

Brève biographie

Louise Chabot, née en 1955 à Saint-Charles-de-Bellechasse (Québec), est une syndicaliste et femme politique québécoise. Elle est présidente de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) de 2012 à 2018. Cette organisation représente à son départ près de 200 000 membres, dont 130 000 dans le secteur de l’éducation et de la petite enfance. Elle a coordonné un important projet de syndicalisation qui s’est traduit par le regroupement de plus de 15 000 responsables de services de garde en milieu familial, une première dans le monde syndical canadien. Le 21 octobre 2019, elle est élue députée fédérale de la circonscription de Thérèse-de-Blainville sous la bannière du Bloc québécois.

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