Cahier d’information pour le comité HUMA : Comparution de la ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social - 9 mai 2024
De : Emploi et Développement social Canada
Titre officiel : Comparution de la ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social, comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées (HUMA), budget supplémentaire des dépenses (C) 2023-2024 et le budget principal des dépenses pour 2024-2025. Date : Le 9 mai 2024.
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- 1. Allocution d'ouverture
- 2. Information contextuelle
- 3. L'apprentissage et la garde des jeunes enfants (AGJE)
- 4. Améliorations sociales et économiques - Sujets d'actualité
- 4.a. Politique nationale en matière d'alimentation scolaire
- 4.b. Stratégie de réduction de la pauvreté
- 4.c. Fonds de finance sociale
- 4.d. Conséquences des difficultés liées à l'abordabilité sur la pauvreté
- 4.e. Les initiatives d'AGJE aux communautés francophones en situation minoritaire
- 4.f. Soutien du revenu - le revenu de base garanti suffisant
- 4.g. Résumé sur les enjeux de pauvreté
- 5. Budget
- 5.a. Budget supplémentaire des dépenses (C) 2023-2024 - Aperçu
- 5.b. Vue d'ensemble du budget supplémentaire des dépenses (C) 2023-2024, ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social
- 5.c. Budget principal des dépenses 2024-2025 - Aperçu
- 5.d. Vue d'ensemble du budget principal des dépenses 2024-2025, ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social
1. Allocution d'ouverture
1.a. Allocution d'ouverture du ministre
Notes d'allocution pour la ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social, l'honorable Jenna Sudds pour sa comparution devant le Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées (HUMA) sur Budget principal des dépenses 2024-2025 et Budget supplémentaire des dépenses (C) 2023-2024, Ottawa le 9 mai 2024.
La version prononcée fait foi.
Merci, monsieur le Président.
Avant de commencer, je tiens à souligner que nous sommes réunis sur le territoire [insérer ici l'énoncé de reconnaissance du territoire.]
Aujourd'hui, je suis accompagné par Paul Thompson, sous-ministre de l'Emploi et du Développement social, Brian Leonard, directeur général et adjoint au dirigeant principal des finances, planification financière ministérielle et Andrew Brown, sous-ministre délégué d'Emploi et Développement social Canada. Je vous parlerai de nos responsabilités en ce qui concerne le financement du Budget supplémentaire des dépenses (C) 2023-2024 et du Budget principal des dépenses destiné à Emploi et Développement social Canada, et je ferai le point sur les progrès que nous avons marqués relativement à mon portefeuille, celui de ministre de la Famille, des Enfants et de Développement social.
Nous avons travaillé sur des programmes et des politiques qui améliorent la vie des familles au Canada, et je suis fière de ce que nous accomplissons. Le budget de 2024 montre que le gouvernement du Canada demeure déterminé à améliorer la vie des enfants.
Nous venons tout juste d'annoncer un investissement proposé de 1 milliard de dollars pour créer un programme national d'alimentation scolaire. Beaucoup trop d'enfants se rendent à l'école le ventre creux. En offrant des repas à 400 000 enfants par année, nous nous assurerons que les enfants partout au pays pourront se concentrer sur leur apprentissage, et non sur la faim qu'ils ressentent.
Nous voulons nous assurer d'offrir aux enfants le meilleur départ possible dans la vie. C'est un aspect qui est au cœur du système d'apprentissage et de garde des jeunes enfants à l'échelle du Canada annoncé en 2021.
Après seulement trois ans, plus de 750 000 enfants partout au pays profitent de services de garde abordables et de grande qualité, et certaines familles économisent jusqu'à 14 000 $ par enfant, par année.
Nous savons cependant que certaines familles attendent encore une place et qu'il faut faire plus. Dans le cadre des accords conclus avec chaque province et territoire, le gouvernement fédéral appuie la création de près de 250 000 nouvelles places en garderie partout au pays d'ici mars 2026. Des mesures ont déjà été annoncées par les provinces et les territoires pour appuyer la création de plus de 100 000 nouvelles places, et nous poursuivons nos efforts en ce sens.
Le budget de 2024 propose également de nouvelles mesures pour créer plus de places à prix abordable.
Le programme de prêts pour l'expansion des services de garde d'enfants offrira 1 milliard de dollars en prêts à faible coût et 60 millions en contributions non remboursables aux fournisseurs de services de garde publics et sans but lucratif pour créer plus de places en garderie et rénover les garderies existantes.
Le financement accordé à l'apprentissage et à la garde des jeunes enfants autochtones favorise la gouvernance autochtone et les partenariats dans ce secteur et appuie la prestation des programmes, y compris l'élargissement de d'accès à des services d'apprentissage et de garde des jeunes enfants adaptés à la culture pour les enfants autochtones dans le cadre du système à l'échelle du Canada.
Cela dit, il ne faut pas seulement des matériaux de construction pour créer des places en garderie; nous avons aussi besoin d'éducatrices et éducateurs de la petite enfance talentueux et dévoués, qui sont le fondement de notre système de garde d'enfants.
C'est pour cette raison que nos accords avec les provinces et territoires, à l'exception du Québec, comprennent tous des engagements visant à appuyer les éducatrices et éducateurs de la petite enfants qualifiés. Les efforts déployés pour investir dans la formation des éducatrices et éducateurs de la petite enfance, leur recrutement et leur maintien en poste demeurent une priorité pour nous tous.
Par conséquent, dans le budget de 2024, le gouvernement propose d'investir 48 millions de dollars sur quatre ans pour offrir une exonération de remboursement des prêts d'études aux éducatrices et éducateurs de la petite enfance qui travaillent dans les collectivités rurales et éloignées.
De plus, nous avons récemment annoncé notre intention d'accroître la formation en éducation de la petite enfance.
Dans le budget de 2024, le gouvernement propose d'affecter 10 millions de dollars sur deux ans pour former plus d'éducatrices et éducateurs de la petite enfance afin que nous puissions compter sur la main-d'œuvre talentueuse dont nous avons besoin pour offrir encore plus de services de garde de grande qualité et abordables.
Cela s'ajoute à près de 64,2 millions de dollars investis pour appuyer les initiatives relatives à l'apprentissage et à la garde des jeunes enfants dans le Budget supplémentaire des dépenses (C) dans le cadre du Plan d'action pour les langues officielles 2023-2028 du gouvernement fédéral. Ce financement aidera à accroître l'accès à des services de garde de haute qualité pour les familles et les enfants des communautés francophones en situation minoritaire partout au pays.
Comme le premier ministre l'a déclaré : « Les pays confiants investissent dans leur population et leur avenir. »
Les investissements que nous faisons ont pour but d'apporter des améliorations importantes pour les familles, les Canadiens et notre économie.
Je suis maintenant prête à répondre aux questions.
Merci.
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2. Information contextuelle
2.a. Environnement parlementaire et note de scénario
Aperçu
Le Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées (HUMA) vous a invitée à comparaître dans le cadre de son examen du Budget supplémentaire des dépenses (C) 2023-2024 et du Budget principal des dépenses 2024-2025.
Délibérations du Comité
Votre comparution est prévue le 9 mai 2024, de 9 h 15 à 10 h 15, et fera suite à la comparution du ministre du Logement, de l'Infrastructure et des Collectivités. D'autres ministres d'EDSC ont récemment comparu, les ministres Khera et O'Regan, le 29 avril, et les ministres Boissonnault et Beech, le 6 mai.
Vous serez accompagnée par :
- Paul Thompson, sous-ministre;
- Karen Hall, sous-ministre adjointe déléguée;
- Brian Leonard, directeur général et dirigeant principal adjoint des finances.
Il n'y a pas de réponse écrite à présenter au Comité à des fins de suivi en suspens, ni de correspondance en suspens avec les porte-paroles du Comité.
Le Comité HUMA a convenu que l'interrogation des témoins serait effectuée comme suit :
Dans la première ronde, six minutes seront accordées à chaque partie dans l'ordre suivant :
- Parti conservateur;
- Parti libéral;
- Bloc québécois;
- Nouveau Parti démocratique.
Pour la deuxième ronde et les rondes subséquentes, l'ordre et la durée des questions sont les suivants :
- Parti conservateur, 5 minutes;
- Parti libéral, 5 minutes;
- Bloc québécois, 2 minutes et demie;
- Nouveau Parti démocratique, 2 minutes et demie;
- Parti conservateur, 5 minutes;
- Parti libéral, 5 minutes.
Contexte parlementaire
Les parlementaires pourraient vous poser des questions sur :
- Le programme national d'alimentation scolaire :
- le financement du programme pour l'année scolaire 2024-2025;
- le plan du gouvernement pour l'avenir et l'échéancier de mise en œuvre;
- l'état d'avancement des ententes avec les provinces et territoires;
- le soutien des enfants des communautés des Premières Nations, des Inuits et des Métis;
- les points de vue sur le projet de loi C-322, Loi concernant l'élaboration d'un cadre national visant l'établissement d'un programme d'alimentation en milieu scolaire.
- L'apprentissage et la garde des jeunes enfants :
- l'état d'avancement des ententes avec les provinces et territoires;
- les listes d'attente pour les places en garderie;
- la création de 250 000 nouvelles places en garderie d'ici 2026;
- le plan visant à ouvrir plus de 3 000 garderies au cours des 3 prochaines années;
- l'effectif des éducateurs de la petite enfance - recrutement et maintien en poste;
- l'accessibilité pour les familles (représentation des petites garderies en milieu familial);
- le coût d'administration du programme;
- le programme de prêts pour l'expansion des services de garde de la Société canadienne d'hypothèques et de logement;
- les services de garde pour le personnel et les familles des Forces armées canadiennes.
2.b. Suivi de la lettre de mandat
Aperçu des engagements énoncés dans la lettre de mandat de la ministre Sudds - 6 mai 2023
Continuer à promouvoir la création et la durabilité d'un système d'apprentissage et de garde des jeunes enfants à l'échelle du Canada, en prenant les mesures suivantes :
- Conclure les négociations avec les provinces et territoires restants, et mettre en œuvre des ententes.
- Réduire de moitié en moyenne les frais des services de garde d'enfants réglementés d'ici la fin de 2022 partout au Canada à l'extérieur du Québec.
- Réduire à 10 $ par jour en moyenne les frais de services de garde d'enfants agréés d'ici la fin de l'exercice 2025-2026 partout au Canada à l'extérieur du Québec.
- Créer 250 000 places en garderie de grande qualité et embaucher 40 000 éducateurs et éducatrices de la petite enfance d'ici la fin de l'exercice 2025-2026.
Continuer à promouvoir la création et la durabilité d'un système d'apprentissage et de garde des jeunes enfants à l'échelle du Canada - Avancement 1
Des accords sur l'apprentissage et la garde des jeunes enfants (AGJE) ont été signés à l'échelle du Canada avec toutes les provinces et tous les territoires et comprennent des engagements de réduction des frais. Seuls le Yukon et le Québec font exception puisqu'ils offraient déjà des services de garde réglementés pour 10 dollars par jour ou moins avant la création du système d'apprentissage et de garde des jeunes enfants à l'échelle du Canada.
Au 1 avril 2024, 8 provinces et territoires, soit le Québec, le Yukon, le Nunavut, Terre Neuve et Labrador, la Saskatchewan, le Manitoba, l'Île du Prince Édouard et les Territoires du Nord Ouest offraient des services de garde réglementés pour une moyenne de 10 dollars par jour ou moins.
Les autres provinces et territoires ont tous réduit d'au moins 50 % les frais des services de garde réglementés.
Au 1 avril 2024, les provinces et les territoires avaient annoncé leur intention de créer plus de 101 000 nouvelles places en garderie dans le cadre des accords pancanadiens. Ces données ont été recueillies auprès de sources publiques. Le nombre réel de places créées sera vérifié dans le cadre du processus de rapport annuel décrit dans les accords pancanadiens.
Les accords avec les provinces et les territoires (sauf le Québec) contiennent tous des engagements visant à soutenir la main d'œuvre qualifiée en éducation de la petite enfance (EPE), comme des grilles salariales pour les éducateurs et éducatrices, et des initiatives ayant pour but d'accroître le pourcentage d'EPE diplômés.
La négociation des plans d'action pancanadiens de 2023-2024 à 2025-2026 pour chaque province et territoire (sauf le Québec et l'Ontario) est en cours. Des plans d'action ont été finalisés et annoncés pour le Nunavut, le Manitoba, la Nouvelle Écosse et les Territoires du Nord Ouest. D'autres plans d'action ont été approuvés, mais n'ont pas encore été annoncés en raison de l'interdit de communication du budget de 2024.
Le premier plan d'action de l'Ontario couvrait l'exercice 2023-2024. Les négociations avec l'Ontario sur son plan d'action commenceront bientôt.
L'accord asymétrique du Québec ne nécessite pas de plan d'action.
Continuer à promouvoir la création et la durabilité d'un système d'apprentissage et de garde des jeunes enfants à l'échelle du Canada - Prochaines étapes 2
Les comités de mise en œuvre des provinces et des territoires (sauf le Québec) continuent de se rencontrer pour discuter des progrès réalisés à ce jour à l'égard de la mise en œuvre des accords pancanadiens sur l'AGJE.
Chaque année, en octobre, les provinces et les territoires présenteront un rapport annuel sur les progrès réalisés à l'égard de l'atteinte des objectifs communs.
Dans le cadre du budget de 2024, le gouvernement s'est engagé à verser 179,4 millions de dollars sur cinq ans, à compter de 2024-2025, et 5,7 millions de dollars par la suite, à la Société canadienne d'hypothèques et de logement pour le lancement du Programme de prêts pour l'expansion des services de garde, qui fournira des prêts à faible coût et des contributions non remboursables aux fournisseurs de services de garde publics et sans but lucratif, pour la création d'un plus grand nombre de places en garderie et la rénovation des garderies déjà en place.
Dans le budget de 2024, le gouvernement propose aussi de réaffecter jusqu'à 41,5 millions de dollars sur quatre ans, à compter de 2024-2025, et jusqu'à 15 millions de dollars par la suite au sein d'Emploi et Développement social Canada (EDSC), afin d'établir un nouveau programme de renforcement des capacités qui aidera les fournisseurs de services de garde d'enfants à présenter une demande de financement au titre du Programme de prêts pour l'expansion des services de garde, et d'appuyer les initiatives de recherche sur l'apprentissage et la garde des jeunes enfants.
Enfin, dans le budget de 2024, le gouvernement s'est engagé à accroître la formation des EPE grâce à un financement de 10 millions de dollars sur deux ans, à compter de 2024 2025, qui sera octroyé au Programme de solutions pour la main d'œuvre sectorielle du Canada.
Poursuivre le travail avec les provinces et territoires visant à réduire les frais des familles pour les services de garde d'enfants avant et après l'école
Poursuivre le travail avec les provinces et territoires visant à réduire les frais des familles pour les services de garde d'enfants avant et après l'école - Avancement 1
Le 14 octobre 2022, les résultats de l'Enquête sur les modes de garde avant et après l'école au Canada de 2022 ont été publiés, donnant un aperçu des services de garde avant et après l'école et de leur utilisation dans tout le pays.
Certaines administrations ont annoncé des réductions des frais associés aux services de garde avant et après l'école, notamment le Manitoba et la Nouvelle Écosse.
Le 5 décembre 2023, l'Enquête canadienne sur l'apprentissage et la garde des jeunes enfants a été publiée et a fourni une comparaison du nombre d'enfants de 0 à 5 ans ayant fréquenté des services de garde avant et après l'école de 2019 à 2023. En outre, l'Enquête sur les modes d'apprentissage et de garde des jeunes enfants - Les enfants ayant un problème de santé de longue durée ou une incapacité - a été publiée le 27 mars 2024. Elle donne un aperçu du nombre d'enfants ayant un problème de santé de longue durée ou une incapacité qui fréquentent principalement des garderies en établissements, y compris des services de garde avant et après l'école.
Poursuivre le travail avec les provinces et territoires visant à réduire les frais des familles pour les services de garde d'enfants avant et après l'école - Prochaines étapes 2
Les travaux se poursuivent avec les provinces et les territoires pour étudier les options qui les aideront à réduire les frais de garde d'enfants avant et après l'école, parallèlement aux investissements actuels dans l'AGJE à l'échelle du Canada, y compris par la recherche et la surveillance des résultats des accords bilatéraux actuels.
Travailler avec les partenaires autochtones pour s'assurer que les jeunes enfants autochtones ont accès à un système d'apprentissage et de garde de jeunes enfants autochtones culturellement adaptés qui répond aux besoins des familles autochtones peu importe où elles vivent, y compris créer 3 300 nouvelles places en garderie
Travailler avec les partenaires autochtones pour s'assurer que les jeunes enfants autochtones ont accès à un système d'apprentissage et de garde de jeunes enfants autochtones culturellement adaptés qui répond aux besoins des familles autochtones peu importe où elles vivent, y compris créer 3 300 nouvelles places en garderie - Avancement 1
La mise en œuvre est en cours avec les partenaires autochtones et fédéraux responsables de l'exécution des programmes ainsi qu'avec les provinces et les territoires pour veiller à ce que les enfants aient accès à des programmes et services d'apprentissage et garde des jeunes enfants autochtones (AGJEA) culturellement adaptés qui répondent aux besoins des familles autochtones, peu importe où elles vivent.
La mise en œuvre de plans annuels élaborés conjointement se poursuit de façon continue. Ces derniers recensent les domaines d'investissement prioritaires et orientent les investissements dans les programmes et services d'AGJEA qui touchent plus de 35 000 enfants autochtones. Les priorités initiales comprennent l'amélioration du financement de fonctionnement dans les centres d'AGJE, qui appuie la formation et le maintien en poste d'un effectif qualifié et l'élaboration de programmes, afin d'offrir dans divers contextes des programmes d'AGJE de grande qualité et culturellement adaptés.
Le financement visant à appuyer les programmes avant et après l'école est offert dans le cadre du Programme d'enseignement primaire et secondaire de Services aux Autochtones Canada.
Des discussions sont en cours entre les gouvernements provinciaux et territoriaux, les gouvernements autochtones et les partenaires désireux de déterminer les priorités communes pour l'élaboration d'un système d'AGJE à l'échelle du Canada.
Une consultation est en cours avec les gouvernements autochtones pour déterminer les priorités en matière d'infrastructure, avec un financement dans le cadre du budget de 2021. À la suite d'un report dans le budget de 2023, le financement pour les nouveaux investissements dans l'infrastructure d'AGJEA s'élève maintenant à 441 millions de dollars sur quatre ans (2023-2024 à 2026-2027) et à 21,63 millions de dollars par la suite, avec un facteur d'indexation annuel de 3 % à compter de 2027-2028 pour soutenir la croissance du secteur de l'AGJEA. Ces investissements aideront à améliorer l'accès, pour les enfants et les familles autochtones, à des programmes d'AGJE de grande qualité et adaptés à leur culture. Ils contribueront en outre aux progrès réalisés pour la création de 3 300 nouvelles places.
Les ministères ont versé du financement dans le cadre de plus de 500 propositions de réparations et de rénovations pour les garderies et les centres du Programme d'aide préscolaire aux Autochtones financés par le gouvernement fédéral de 2022-2023 à 2024-2025.
Un nouvel appel de propositions pour la réalisation de projets d'amélioration de la qualité s'est terminé le 14 avril 2023. Les détails devraient être communiqués publiquement au début de 2024.
Travailler avec les partenaires autochtones pour s'assurer que les jeunes enfants autochtones ont accès à un système d'apprentissage et de garde de jeunes enfants autochtones culturellement adaptés qui répond aux besoins des familles autochtones peu importe où elles vivent, y compris créer 3 300 nouvelles places en garderie - Prochaines étapes 2
Le gouvernement continuera à :
- travailler avec des partenaires autochtones en vue de concrétiser les objectifs élaborés conjointement du Cadre d'AGJEA et de mettre en place un système d'AGJE à l'échelle du Canada qui répond aux besoins des enfants autochtones, peu importe où ils vivent;
- concrétiser les priorités définies par les Autochtones, notamment en élargissant la disponibilité et l'accessibilité des programmes destinés aux Premières Nations, aux Inuits et aux Métis, en renforçant les capacités des ressources humaines et en maintenant en poste une main d'œuvre qualifiée, et en faisant la promotion de pratiques exemplaires pour améliorer l'AGJEA au moyen du financement de projets d'amélioration de la qualité;
- renforcer la gouvernance propre à l'AGJE dirigée par les Autochtones par l'intermédiaire des tables de partenariat nationales et régionales comme première étape en vue d'un transfert, pour soutenir les activités d'élaboration conjointe et permettre la participation des provinces et des territoires à la création d'un système d'AGJE qui comprend les enfants autochtones;
- réparer et à rénover les garderies et les centres du Programme d'aide préscolaire aux Autochtones tout au long de l'exercice 2024-2025, en mettant l'accent sur l'amélioration de la santé et de la sécurité et l'avancement des progrès réalisés par rapport aux évaluations des besoins. Le financement des réparations et des rénovations se poursuivra ensuite de manière continue;
- travailler avec les partenaires inuits, métis et des Premières Nations pour élaborer conjointement de nouveaux cadres de résultats en matière d'AGJE fondés sur des distinctions. Ces cadres de résultats permettront de définir des résultats communs et de mesurer les résultats des nouveaux investissements dans l'AGJEA. L'élaboration conjointe des cadres de résultats devrait être achevée d'ici mars 2025.
Faire avancer la mise en œuvre du Fonds de relance des services communautaires
Faire avancer la mise en œuvre du Fonds de relance des services communautaires - Avancement 1
À l'issue d'un appel de propositions public, trois organismes (la Croix Rouge canadienne, les Fondations communautaires du Canada et Centraide Canada) ont été sélectionnés pour agir à titre de bailleurs de fonds nationaux afin de redistribuer des fonds à des organismes de bienfaisance et à des organismes sans but lucratif. Des accords de contribution ont été signés avec les bailleurs de fonds nationaux au début de novembre, et ils ont été annoncés publiquement le 22 novembre 2022.
Le 6 février 2023, l'Accord Canada Québec a été finalisé. Il présente les modalités de mise en œuvre du programme au Québec. Les organismes de services communautaires du Québec qui demandent un financement au titre du FRSC ont obtenu une exemption au chapitre M 30 de la Loi sur le ministère du Conseil exécutif.
Le 30 juin 2023, les bailleurs de fonds nationaux ont fourni à EDSC une liste complète des projets financés par le FRSC, et la ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social a annoncé en août 2023 le financement de près de 5 500 projets.
Faire avancer la mise en œuvre du Fonds de relance des services communautaires - Prochaines étapes 2
Les organismes de services communautaires mettront en œuvre les projets financés d'ici le 30 juin 2024.
Les bailleurs de fonds nationaux devraient présenter leurs rapports finaux à l'automne 2024, et une évaluation sommative devrait être effectuée d'ici mars 2025.
Mettre en œuvre la Stratégie canadienne de réduction de la pauvreté
Mettre en œuvre la Stratégie canadienne de réduction de la pauvreté - Avancement 1
Les rapports de 2020, de 2021, de 2022 et de 2023 du Conseil consultatif national sur la pauvreté ont été déposés au Parlement.
La Stratégie canadienne de réduction de la pauvreté a pour objectif de réduire la pauvreté de 20 % d'ici 2020 et de 50 % d'ici 2030, par rapport aux niveaux de 2015. L'objectif de 2030 s'harmonise avec les objectifs de développement durable (ODD) de l'Organisation des Nations Unies (ONU) en matière de pauvreté (ODD 1 - Pas de pauvreté). Cela signifie que le Canada a atteint son objectif provisoire de réduire la pauvreté de 20 % d'ici 2020, par rapport aux niveaux de 2015.
Le 26 avril 2024, les résultats de l'Enquête canadienne sur le revenu (ECR) de 2022 ont été publiés, notamment les taux de pauvreté. Les résultats de l'ECR de 2022 indiquent que le taux de pauvreté global au Canada, calculé selon le seuil officiel de la pauvreté au Canada, était de 9,9 % en 2022, soit une hausse par rapport au taux de 7,4 % en 2021.
Il s'agit d'une diminution de 32 % du taux de pauvreté de 2022 comparativement à celui de 2015 (14,5 %), soit l'année de référence pour mesurer les cibles de réduction de la pauvreté du Canada. Près de 1,3 millions de personnes en moins vivaient dans la pauvreté en 2022 comparativement à 2015.
L'augmentation du taux de pauvreté global de 2020 à 2022 reflète la fin des mesures de soutien au revenu liées à la pandémie, ainsi que l'augmentation significative de l'inflation connue depuis 2021. Environ 1 million Canadiens de plus vivaient dans la pauvreté en 2022 par rapport à 2021.
EDSC continuera de surveiller un certain nombre de tendances économiques et les modifications apportées aux politiques gouvernementales qui pourraient avoir une incidence sur les taux de pauvreté, incluant les répercussions de l'augmentation du coût de la vie.
Mettre en œuvre la Stratégie canadienne de réduction de la pauvreté - Prochaines étapes 2
Le prochain rapport d'étape du Conseil consultatif national sur la pauvreté sera présenté à la ministre Sudds en septembre 2024. Il sera ensuite déposé devant chaque chambre du Parlement au cours des 15 premiers jours de séance de chacune d'entre elles.
Continuer de montrer la voie à suivre en ce qui touche la mise en œuvre du Programme de développement durable à l'horizon 2030 adopté par les Nations Unies
Continuer de montrer la voie à suivre en ce qui touche la mise en œuvre du Programme de développement durable à l'horizon 2030 adopté par les Nations Unies - Avancement 1
Le Rapport annuel de 2021 du Canada sur les progrès réalisés dans le cadre du Programme 2030 et de ses objectifs de développement durable (ODD) a été publié en juillet 2022, et la ministre Gould a dirigé la délégation du Canada au Forum politique de l'ONU sur le développement durable.
En décembre 2022, la page Web du Programme 2030 a été mise à jour sur le site Canada.ca afin de renseigner les Canadiens sur le travail accompli par le gouvernement fédéral pour faire progresser le Programme 2030 et les ODD.
En juillet 2023, le Canada a présenté son deuxième examen national volontaire (ENV) à l'ONU lors du Forum politique de haut niveau (FPHN) pour le développement durable, qui souligne les progrès, les leçons apprises et les défis du Canada dans la mise en œuvre du Programme 2030 et des 17 ODD au pays et à l'étranger depuis le dépôt d'un premier ENV en 2018. La ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social a dirigé la délégation canadienne au FPHN, prononcé l'allocution du Canada et présenté les principaux résultats obtenus par le Canada dans le cadre du deuxième ENV.
L'appel de propositions pour le Programme de financement des ODD a été lancé en novembre 2023, avec pour objectif de financer des projets qui situent et mesurent les progrès réalisés vers l'atteinte des ODD à l'échelle communautaire, et qui en rendent compte, permettant ainsi d'accroître la sensibilisation du public à l'égard des ODD, en particulier parmi les groupes vulnérables ou en quête d'équité. Plus de 1 000 demandes ont ainsi été déposées.
Une nouvelle approche du processus d'élaboration du rapport annuel a été mise au point. Les nouvelles versions du rapport seront rédigées dans un langage simple pour s'adresser aux Canadiens et seront axées sur les ODD en cours d'examen par le FPHN pour l'année en question. Le deuxième rapport annuel du Canada a été rédigé pour présenter aux Canadiens les progrès réalisés dans le cadre du Programme 2030, selon une approche globale de la société et une perspective pangouvernementale. Le rapport devrait être publié en juin 2024, avant le FPHN de l'ONU sur les ODD.
Continuer de montrer la voie à suivre en ce qui touche la mise en œuvre du Programme de développement durable à l'horizon 2030 adopté par les Nations Unies - Prochaines étapes 2
EDSC continuera de collaborer avec les ministères afin de cerner les possibilités de mieux harmoniser les processus de mise en œuvre du développement durable.
EDSC collabore avec le Bureau du Conseil privé et Affaires mondiales Canada pour appuyer le rôle du premier ministre à titre de coprésident du Groupe des défenseurs des ODD de l'ONU, afin d'assurer l'uniformité de l'exposé du Canada sur les ODD et de cerner les possibilités de mobilisation pour le premier ministre.
Le Ministère souhaite que les décisions relatives à l'appel de propositions pour le Programme de financement des ODD soient prises d'ici l'été 2024.
Le Canada fera part de son intérêt à présenter un troisième ENV en 2027, par l'intermédiaire de son ambassadeur à l'ONU.
EDSC a collaboré avec Statistique Canada lors de l'examen stratégique du Cadre d'indicateurs canadien pour le Programme 2030. Les résultats de l'examen seront diffusés à l'été 2024.
Avec l'appui de la ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire du Canada, élaborer une politique nationale en matière d'alimentation dans les écoles et travailler à l'élaboration d'un programme national de repas nutritifs dans les écoles
Avec l'appui de la ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire du Canada, élaborer une politique nationale en matière d'alimentation dans les écoles et travailler à l'élaboration d'un programme national de repas nutritifs dans les écoles - Avancement 1
Depuis 2022, des représentants du Ministère ont rencontré des intervenants et des experts (c. à d. des fournisseurs de services à l'échelle nationale et régionale, des conseils et des administrateurs scolaires, des experts en nutrition, des universitaires, des parents et des municipalités), des partenaires autochtones ainsi que des représentants des provinces et des territoires.
Un questionnaire a été mis en ligne à l'automne 2022 pour solliciter l'opinion de tous les Canadiens sur une politique nationale en matière d'alimentation dans les écoles. Le questionnaire a recueilli plus de 5 200 réponses de parents, d'enseignants, d'administrateurs scolaires, de fournisseurs de services et d'organisations concernés.
Au cours de l'été 2023, trois séances de consultation sur l'alimentation dans les écoles ont été menées auprès d'enfants et de jeunes, afin de recueillir leurs points de vue et d'appuyer l'élaboration d'une politique nationale en matière d'alimentation dans les écoles.
Un rapport « Ce que nous avons entendu » a été publié le 31 octobre 2023, résumant les idées et les points de vue recueillis dans le cadre de la consultation initiale auprès des intervenants, des enfants et des Canadiens au sujet d'une politique nationale en matière d'alimentation dans les écoles.
Avec l'appui de la ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire du Canada, élaborer une politique nationale en matière d'alimentation dans les écoles et travailler à l'élaboration d'un programme national de repas nutritifs dans les écoles - Prochaines étapes 2
Dans le budget de 2024, le gouvernement fédéral s'est engagé à investir un milliard de dollars sur 5 ans dans un nouveau programme national d'alimentation dans les écoles. Ce programme aidera les provinces, les territoires et les partenaires autochtones à élargir leur programme actuel d'alimentation dans les écoles, afin que davantage d'enfants dans tout le pays puissent recevoir les repas sains dont ils ont besoin.
Pour ce faire, nous effectuerons des investissements à l'intention des communautés inuites, métisses et des Premières Nations, ainsi que des partenaires des Premières Nations autonomes et celles visées par un traité moderne, dont beaucoup affichent des taux d'insécurité alimentaire parmi les plus élevés au Canada.
Les investissements contribueront aussi au renforcement des capacités et à la collaboration avec les partenaires autochtones pour élaborer conjointement des solutions adaptées à la culture. Ces partenariats auront pour but de lutter contre l'insécurité alimentaire, en proposant des solutions dirigées par les peuples autochtones, et de poursuivre le travail de réconciliation du gouvernement.
Le gouvernement fédéral collaborera avec ses partenaires provinciaux et territoriaux à signer des accords bilatéraux qui leur fourniront un financement pour l'élargissement et l'amélioration des programmes d'alimentation dans les écoles. Nous organiserons des séances de mobilisation auprès des gouvernements autochtones afin de détailler le financement supplémentaire accordé aux programmes d'alimentation dans les écoles autochtones, qui s'adressent aux élèves du primaire et du secondaire vivant dans des réserves ou dans des communautés inuites, métisses et des Premières Nations autonomes ou visées par un traité moderne.
Nous désirons également collaborer avec les partenaires inuits, métis et des Premières Nations pour évaluer l'intérêt, les points de vue et les besoins à l'égard d'une politique nationale en matière d'alimentation dans les écoles.
Avec l'appui de la ministre des Femmes et de l'Égalité des genres et de la Jeunesse pour s'assurer que la voix et les besoins des enfants sont pris en compte dans le programme du gouvernement du Canada
Avec l'appui de la ministre des Femmes et de l'Égalité des genres et de la Jeunesse pour s'assurer que la voix et les besoins des enfants sont pris en compte dans le programme du gouvernement du Canada - Avancement 1
EDSC collabore avec Femmes et Égalité des genres Canada ainsi qu'avec d'autres ministères à déterminer la meilleure façon de faire progresser les efforts liés aux enfants et aux jeunes.
EDSC et plusieurs ministères fédéraux ont participé à une séance de mobilisation auprès de jeunes, animée par la Coalition canadienne pour les droits des enfants. Les discussions portaient sur la manière d'améliorer le processus d'application par le Canada de la Convention des Nations Unies relative aux droits de l'enfant et des domaines prioritaires pour une meilleure mise en œuvre des droits de l'enfant au Canada.
EDSC tire également parti des initiatives déjà en place pour mieux tenir compte de la voix et des besoins des enfants. Voici quelques exemples :
- Pour ce qui est de l'élaboration d'une politique nationale en matière d'alimentation dans les écoles, trois séances de mobilisation ont été tenues auprès d'enfants en juin 2023. Ces séances visaient à comprendre les expériences, les besoins et les intérêts des enfants et à les intégrer à la conception de la politique et du programme.
- EDSC a soutenu le ministère du Patrimoine canadien dans ses travaux visant à faire progresser la politique, le financement et l'autorité législative en matière de préjudices en ligne, en veillant à ce que les besoins des enfants soient pris en compte dans ces documents.
- EDSC offre un soutien au ministère de la Justice pour l'aider à faire connaître son nouvel outil d'évaluation des répercussions sur les droits de l'enfant (ERDE), ainsi que la formation connexe, qui ont été lancés le 11 juillet 2023.
- Dans le cadre du plan de recherche ministériel d'EDSC, le Ministère entreprend une revue de la littérature pour examiner les cadres de bien être de l'enfant actuels et les leçons qui pourraient en être tirées s'ils étaient appliqués au contexte canadien afin d'orienter un éventuel cadre de bien être de l'enfant au Canada.
- EDSC soutient les travaux de l'Organisation de coopération et de développement économiques sur le bien être de l'enfant en finançant un projet de cette dernière sur les coûts économiques du désavantage socioéconomique pendant l'enfance et en l'encourageant à inclure le bien être de l'enfant dans son programme.
Avec l'appui de la ministre des Femmes et de l'Égalité des genres et de la Jeunesse pour s'assurer que la voix et les besoins des enfants sont pris en compte dans le programme du gouvernement du Canada - Prochaines étapes 2
EDSC continuera de collaborer avec la ministre des Femmes et de l'Égalité des genres et de la Jeunesse et d'autres ministères fédéraux pour cerner les activités et les initiatives axées sur les enfants offertes dans l'ensemble du gouvernement du Canada, y participer et les soutenir.
EDSC continuera de soutenir le ministère du Patrimoine canadien dans son travail de concrétisation d'une politique et d'une loi sur les préjudices en ligne.
EDSC continuera d'appuyer le ministère de la Justice en partageant et en faisant connaître son nouvel outil d'ERDE, ainsi que la formation connexe
Appuyer la ministre de la Santé mentale et des Dépendances et la ministre associée de la Santé, en veillant à ce que le soutien en santé mentale soit accessible aux enfants et aux jeunes qui se remettent des répercussions de la pandémie
Appuyer la ministre de la Santé mentale et des Dépendances et la ministre associée de la Santé, en veillant à ce que le soutien en santé mentale soit accessible aux enfants et aux jeunes qui se remettent des répercussions de la pandémie - Avancement 1
Par l'entremise du portefeuille de la Santé, le gouvernement du Canada a financé un certain nombre de projets à la suite du budget de 2021 qui soutiennent la santé mentale des populations touchées de façon disproportionnée par la pandémie de COVID 19, y compris les enfants et les jeunes.
Le gouvernement du Canada fait des investissements importants pour accroître la disponibilité des services intégrés pour la jeunesse (SIJ), qui sont des « guichets uniques » de mesures de soutien intégrées au sein des communautés pour les jeunes de 12 à 25 ans. Ces mesures comprennent des services de santé mentale et de traitement de la toxicomanie. En voici des exemples :
- Un financement destiné aux projets de SIJ et à la création d'un réseau pancanadien de chercheurs, de fournisseurs de services, de décideurs et de jeunes pour les SIJ, ainsi que d'une infrastructure et d'un cadre nationaux de données, qui contribueront à garantir une prestation de services fondée sur des données probantes.
- Par l'entremise des Instituts de recherche en santé du Canada et au moyen d'une méthode de systèmes de santé apprenants, des investissements dans la recherche visant à examiner les normes actuelles, et à orienter les pratiques exemplaires et les lignes directrices.
- Grâce au partenariat entre Santé Canada et le Conseil canadien des normes, l'élaboration d'un document d'orientation visant à aider les centres de SIJ actuels et nouveaux à concevoir, à planifier, à mettre en œuvre et à élargir les SIJ à l'échelle du Canada.
- Un financement sous forme de subventions et de contributions aux organismes communautaires qui soutiennent la santé mentale et le bien être des enfants et des jeunes. Ce financement comprend le Programme des politiques et des stratégies en matière de soins de santé, qui vise à améliorer l'accès aux soins de santé mentale, ainsi que le Fonds d'innovation pour la promotion de la santé mentale, qui soutient les programmes communautaires novateurs dont l'objectif est de promouvoir la santé mentale chez les jeunes Canadiens et leur famille.
Dans le cadre du budget de 2023, le gouvernement du Canada a investi 158,4 millions de dollars sur trois ans pour soutenir la mise en œuvre et le fonctionnement du 9-8-8 : Ligne d'aide en cas de crise de suicide.
Le 30 novembre 2023 a marqué le lancement du 9 8 8 : Ligne d'aide en cas de crise de suicide, qui offre un soutien en matière de prévention du suicide aux personnes de l'ensemble du Canada. Cette ligne est disponible en tout temps en français et en anglais, par téléphone et par message texte.
Le Centre de toxicomanie et de santé mentale dirige cette initiative et a mobilisé 39 lignes d'écoute en cas de crise ou de détresse provinciales et locales pour le réseau 9-8-8.
Dans de nombreuses régions du pays, les personnes de moins de 18 ans qui appellent au 9-8-8 ont la possibilité de communiquer avec une aide spécialisée pour les jeunes, notamment Jeunesse, J'écoute.
Dans son budget de 2023, le gouvernement a confirmé qu'il verserait 25 milliards de dollars sur dix ans pour les priorités de santé communes au moyen d'accords bilatéraux personnalisés afin de répondre aux besoins et à la situation des provinces et des territoires dans quatre domaines prioritaires, dont la santé mentale et la toxicomanie. Des accords bilatéraux ont été signés avec toutes les provinces et tous les territoires. Ces accords comprennent des plans d'action décrivant la manière dont les fonds fédéraux seront utilisés, les objectifs de rendement et l'engagement de rendre compte chaque année des progrès réalisés. Ces fonds pourraient être utilisés pour favoriser la santé mentale des enfants et des jeunes, notamment en agrandissant les sites de SIJ, et en soutenant la santé mentale périnatale, ainsi que les étudiants et les établissements postsecondaires.
Ces mesures s'appuient sur les investissements prévus dans le budget de 2017 pour les provinces et les territoires, qui comprennent 5 milliards de dollars sur dix ans pour améliorer l'accès aux services de santé mentale et de prise en charge des dépendances dans des domaines prioritaires ciblant les enfants et les jeunes, les personnes ayant des besoins de santé complexes, les soins de santé mentale communautaires et les interventions sûres sur le plan culturel.
Appuyer la ministre de la Santé mentale et des Dépendances et la ministre associée de la Santé, en veillant à ce que le soutien en santé mentale soit accessible aux enfants et aux jeunes qui se remettent des répercussions de la pandémie - Prochaines étapes 2
EDSC continuera de collaborer avec la ministre des Femmes et de l'Égalité des genres et de la Jeunesse, le ministre de Santé Canada et la ministre de la Santé mentale et des Dépendances en vue d'offrir des options à l'appui de la santé mentale des enfants et des jeunes.
Engagements respectés
Faire avancer la mise en œuvre du Fonds de relance des services communautaires
Date à laquelle l'engagement a été respecté 1
30 juin 2023
Remarque 2
Cet engagement a été respecté le 30 juin 2023, lorsque les bailleurs de fonds nationaux ont fourni à EDSC une liste complète des demandeurs retenus. Les rapports finaux des bailleurs de fonds nationaux sont attendus à la fin de 2024.
Réduire de moitié en moyenne les frais des services de garde d'enfants réglementés d'ici la fin de 2022 partout au Canada, à l'extérieur du Québec.
Date à laquelle l'engagement a été respecté 1
31 mars 2023
Remarque 2
Cet engagement a été respecté le 31 mars 2023, lorsque la dernière administration a atteint la cible de réduction des frais de 50 % pour les services de garde réglementés.
Poursuivre la mise en place de la Stratégie d'innovation sociale et de finance sociale, y compris mettre en œuvre le Fonds de finance sociale et lancer le Conseil consultatif sur l'innovation sociale
Date à laquelle l'engagement a été respecté 1
31 mars 2023
Remarque 2
Cet engagement a été respecté le 31 mars 2023. Cela a marqué l'achèvement des contributions signées pour le Programme de préparation à l'investissement et le Fonds des sciences sociales, ainsi que la première réunion du Conseil de l'innovation sociale.
Présenter un projet de loi sur la garde d'enfants pour renforcer et protéger le système de garde des jeunes enfants à l'échelle du Canada
Date à laquelle l'engagement a été respecté 1
8 décembre 2022
Remarque
Cet engagement a été respecté lorsque le projet de loi a été déposé à la Chambre des communes le 8 décembre 2022.
Établissement du Conseil consultatif national sur l'apprentissage et la garde des jeunes enfants
Date à laquelle l'engagement a été respecté. 1
24 novembre 2022
Remarque 2
Cet engagement a été respecté quand le Conseil consultatif national sur l'apprentissage et la garde des jeunes enfants a été annoncé le 24 novembre 2022.
Conclure des négociations et mettre en œuvre des ententes pour un système d'apprentissage et de garde des jeunes enfants à l'échelle du Canada.
Date à laquelle l'engagement a été respecté 1
27 mars 2022
Remarque 2
Cet engagement a été respecté le 27 mars 2022, à la suite de la conclusion d'ententes pancanadiennes avec les provinces et les territoires, et de la distribution du financement.
S'assurer que le Secrétariat fédéral sur l'apprentissage et la garde des jeunes enfants dispose de toutes les ressources nécessaires et est pleinement fonctionnel d'ici le début de 2023
Date à laquelle l'engagement a été respecté 1
4 août 2021
Remarque 2
L'engagement a été respecté le 4 août 2021 avec le lancement public du Secrétariat.
2.c. Questions et réponses sur la passation de marchés d'Emploi et Développement social Canada (EDSC)
Question 1
EDSC rapporte (OPQ 2364) que depuis 2015, le département a attribué plus de 835 M $ en contrats de services-conseils aux entreprises suivantes :
(ⅰ) McKinsey & Company, (ⅱ) Deloitte, (ⅲ) PricewaterhouseCoopers, (ⅳ) Accenture, (ⅴ) KPMG, (ⅵ) Ernst and Young, (ⅶ) GC Strategies, (ⅷ) Coredal Systems Consulting Inc., (ⅸ) Dalian Enterprises Inc., (ⅹ) Coradix Technology Consulting Ltd, (ⅺ) Dalian et Coradix en coentreprise.
Les montants des marchés sont-ils raisonnables ?
EDSC a attribué des contrats à ces entreprises d'experts-conseils pour des services consultatifs de haut niveau, des compétences techniques spécialisées, ainsi que des renseignements opérationnels. EDSC a demandé des conseils sur la réduction des risques de mise en œuvre, l'atteinte de résultats durables et l'amélioration rapide du rendement du Ministère pour les projets de transformation, y compris le programme de Modernisation du versement des prestations (MVP), une modernisation pluriannuelle et en plusieurs phases de nos systèmes de versement des prestations.
De plus, la pandémie a entraîné une augmentation du besoin d'EDSC en services d'experts-conseils pour soutenir la distribution accrue des prestations et d'autres services offerts directement aux citoyens canadiens pendant cette période exceptionnelle. EDSC a acquis les services de ressources ayant des compétences en maintenance des applications qui ne faisaient pas partie de l'ensemble des compétences de base des employés internes. Dans certains cas, les ressources et les compétences des fournisseurs ont été conservées pour transférer les connaissances aux employés, augmentant ainsi les avantages tirés du contrat en augmentant les compétences de la fonction publique et en faisant mûrir les capacités du Ministère dans le domaine de la gestion de l'information (GI) et des solutions de technologie de l'information (TI). De plus, les grandes initiatives d'EDSC (c.-à-d. MVP) ont également tiré parti de fournisseurs ayant une vaste expérience mondiale dans l'exécution de transformations opérationnelles à grande échelle et ont engagé des entreprises externes pour des évaluations indépendantes par des tiers.
Question 2
Quel pourcentage du budget du Ministère a été consacré à ces entreprises et quelles ont été les tendances en matière de passation de marchés depuis 2015 ?
Tendance au cours des dernières années :
- Les exercices 2015-16 à 2018-19 sont demeurés relativement stables dans la valeur des contrats pour les fournisseurs énumérés dans la question, avec une légère augmentation de 13 % entre 2017-18 et 2018-19.
- L'exercice 2019-20 a connu une augmentation de 100 % par rapport à l'année précédente, ce qui peut être attribué à une augmentation des octrois axés sur la phase de conception du programme MVP, avec plusieurs contrats attribués à Deloitte et PricewaterhouseCoopers pour un soutien avec des analystes de programmes et techniques, des architectes de logiciels et la gestion de projet.
- L'exercice 2020-21 a connu une augmentation de 192 % par rapport à l'exercice précédent. Il faudrait tenir compte de l'effet imprévisible de la pandémie sur les activités de passation de marchés du Ministère, qui a entraîné une augmentation marquée du besoin d'EDSC de services d'experts-conseils externes pour soutenir la prestation de programmes, de versements et de services aux Canadiens face à l'évolution rapide du paysage de la santé publique. 44 % de la valeur totale des services d'experts-conseils de 2020-21 sont des contrats liés à la COVID-19.
- L'exercice 2021-22 a connu une baisse de 44 % par rapport à l'exercice précédent.
- L'exercice 2022-23 a connu une augmentation de 235 % par rapport à l'année précédente, ce qui peut être attribué à une augmentation des octrois liés au programme MVP, qui a vu un important contrat pluriannuel attribué à Deloitte pour aider EDSC à moderniser la fourniture des prestations de la sécurité de la vieillesse (SV).
Pourcentage (%) du budget total du Ministère
| Exercice financier | Valeur des contrats octroyés à des entreprises d'experts-conseils (McKinsey & Co., Deloitte, PricewaterhouseCoopers, Accenture, KPMG, Ernst &Young, GC Strategies, Coredal Systems Consulting Inc., Dalian Enterprises Inc, Coradix Technology Consulting Ltd, Dalian et Coradix en coentreprise) |
Autorisations d'EDSC disponibles (opérationnelles et statutaires) | Pourcentage du budget ministériel |
|---|---|---|---|
| 2015-2016 | 26 896 693,98 $ | 3 073 684 687 $ | 0.88 % |
| 2016-2017 | 25 782 483,90 $ | 3 294 334 843 $ | 0.78 % |
| 2017-2018 | 25 366 225,80 $ | 3 551 344 895 $ | 0.71 % |
| 2018-2019 | 28 711 947,25 $ | 3 492 395 646 $ | 0.82 % |
| 2019-2020 | 57 506 302,45 $ | 3 637 240 451 $ | 1.58 % |
| 2020-2021 | 167 696 239,98 $ | 4 660 947 009 $ | 3.6 % |
| 2021-2022 | 93 090 430,03 $ | 5 342 967 694 $ | 1.74 % |
| 2022-2023 | 311 801 882,25 $ | 5 596 852 689 $ | 5.57 % |
Question 3
Quelle est la justification l'embauche de consultants ?
Les consultants fournissent un déploiement souple et rapide des ressources ayant des compétences et une expertise spécialisées pour soutenir les exigences opérationnelles et les systèmes internes d'EDSC, en particulier en fournissant une orientation pour les efforts de transformation du Ministère, et pour aider à s'assurer que les programmes et les services d'EDSC sont exécutés de manière efficiente, efficace et prudente. Les contrats attribués aux entreprises d'experts-conseils susmentionnées (voir la question 1) ont fourni des ressources ayant des compétences et une expertise spécialisées pour appuyer les exigences opérationnelles et les systèmes internes d'EDSC, comme le Guichet-Emplois, l'assurance-emploi (AE), la Sécurité de la vieillesse (SV), les prêts et bourses d'études canadiens et le 1-800-O-Canada.
Question 4
L'embauche de consultants équivaut-elle à faire appel à des « travailleurs de remplacement » plutôt qu'à des fonctionnaires ?
EDSC a retenu les services d'experts-conseils lorsqu'il a été jugé qu'aucun employé n'était disponible ou que certains ensembles de compétences ou connaissances spécialisées étaient absentes. Certains contrats ont été attribués pour compléter la capacité interne d'EDSC de gérer de grands projets pour le Ministère, en particulier pendant l'élaboration et le déploiement de programmes liés aux services sociaux et au soutien requis au début de la pandémie, qui a vu une augmentation sans précédent et imprévisible de la demande de services pour les Canadiens. Le Ministère continue de veiller à ce que les contrats comprennent un volet de transfert des connaissances ou des plans pour la gestion soutenue des solutions afin de moins dépendre des consultants alors que nous passons des étapes de conception et de mise en œuvre à la gestion des solutions.
Question 5
Quelle est la différence entre les contrats avec des entreprises qui ont une expertise mondiale et les entreprises « d'augmentation de personnel » ?
Parfois, EDSC collabore avec de grandes entreprises multinationales (Accenture, PwC, Deloitte, KPMG, etc.) pour appuyer des transformations et des mises en œuvre à grande échelle. Ces contrats permettent à EDSC d'accéder à des compétences complètes, essentielles pour faire face aux complexités des projets de modernisation à toutes les étapes. En tirant parti de la vaste expertise de ces entreprises, EDSC s'assure que ses initiatives sont dotées des ressources et des capacités nécessaires à leur réussite.
De plus, EDSC collabore avec des entreprises d'« augmentation de personnel » lorsque des consultants ayant des compétences ou des expériences particulières sont nécessaires pour complémenter les capacités des fonctionnaires internes. Ces contrats sont généralement attribués à l'aide des méthodes d'approvisionnement de Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) pour les services professionnels, ce qui assure un processus d'approvisionnement simplifié et transparent.
En tirant stratégiquement parti des forces des grandes entreprises multinationales et des entreprises d'experts-conseils ayant des compétences spécialisées, EDSC peut répondre efficacement aux diverses exigences du projet tout en optimisant l'affectation des ressources et en favorisant l'innovation.
Question 6
Comment EDSC assure-t-il l'intégrité de son processus de passation de marchés ?
EDSC respecte toutes les politiques, directives, lois et accords commerciaux applicables dans toutes ses activités d'approvisionnement. Plus particulièrement, EDSC effectue des approvisionnements conformément aux principes clés énoncés dans la Directive sur la gestion de l'approvisionnement du Conseil du Trésor, le Règlement sur les marchés de l'État (RME) , et les orientations fournies dans le Guide des approvisionnements de SPAC. De plus :
- Conformément aux exigences énoncées dans le Guide de la publication proactive des marchés, EDSC divulgue de façon proactive tous les marchés ou modifications d'une valeur de plus de 10 000 $ sur une base trimestrielle.
- Le Comité d'examen de l'approvisionnement (CEA) d'EDSC assure une surveillance continue de l'approvisionnement pour s'assurer que les activités de passation de marchés d'EDSC sont menées conformément aux lois, aux politiques et aux procédures applicables, tout en tenant compte des priorités nationales et ministérielles. Le CEA assure la surveillance des activités d'approvisionnement à risque élevé pour le Ministère et fournit une fonction de remise en question visant à maintenir les principes d'équité, d'ouverture, de transparence et de saine gestion des marchés.
- EDSC utilise des véhicules d'approvisionnement obligatoires de Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) pour ses marchés de services professionnels. SPAC élabore de nouveaux processus pour ses méthodes d'approvisionnement en services professionnels requis pour tous les ministères du gouvernement du Canada. EDSC met à jour les processus internes et travaille avec SPAC pour assurer la conformité.
Question 7
Les enquêtes menées par SPAC ont révélé que 3 sous-traitants de services professionnels ont entrepris des travaux contractuels dans 36 ministères et organismes du gouvernement du Canada. Ces personnes ont facturé frauduleusement au gouvernement du Canada environ 5 millions de dollars en facturant plusieurs organisations pour la même période dans le cadre de plusieurs contrats distincts. EDSC est-il l'un de ces 36 ministères ?
Oui. Les contrats en question sont les suivants :
- Numéro de contrat 2000126 avec Eagle Professional Services;
- Numéro de contrat 2000160 (G9292-201781/001/ZM) avec IPSS Cyber Solutions; et
- Numéro de contrat 2000065 (G9321-130001-010-ZM) avec Veritaaq Technology House.
EDSC recouvrera-t-il les trop-payés en vertu de ces contrats ?
Oui, le processus de restitution est centralisé et dirigé par SPAC au nom de tous les ministères touchés. SPAC a le pouvoir de demander un dédommagement aux fournisseurs.
Question 8
Que fait EDSC pour détecter et prévenir la fraude ?
EDSC effectue des vérifications de l'intégrité des fournisseurs et vérifie l'habilitation de sécurité des ressources, s'il y a lieu, et consulte la liste des Fournisseurs inadmissibles et suspendus en vertu de la Politique d'inadmissibilité et de suspension tenue à jour par SPAC avant l'attribution du contrat. Le Ministère s'appuie également sur la Directive sur la délégation des pouvoirs de dépenser et des pouvoirs financiers pour assurer une approche échafaudée et axée sur les risques par les délégations financières à chaque étape du processus d'approvisionnement. Enfin, les opérations d'approvisionnement d'EDSC sont régulièrement vérifiées et examinées par la Direction générale de l'audit interne du Ministère, qui sert de mesure de responsabilisation comme l'exige la Loi sur la gestion des finances publiques.
Question 9
Pouvez-vous confirmer que vous avez eu des contrats avec GC Strategies Inc. et, dans l'affirmatif :
Quel était le montant ?
EDSC a attribué trois contrats à GC Strategies Inc. pour un total combiné de 3 132 343,05 $.
Allez-vous récupérer cet argent ?
EDSC n'a pas conclu que GC Strategies Inc. contrevenait aux clauses contractuelles et nous n'avons contesté aucun travail livré. Il n'y a donc aucun motif de demander une restitution. EDSC n'a pas de contrats actifs avec GC Strategies Inc. De plus, le Programme de sécurité des contrats (PSC) de SPAC a révoqué l'habilitation de sécurité de l'organisation détenue par GC Strategies Inc. à compter du 3 avril 2024. Par conséquent, aucun autre contrat ne sera attribué à ce fournisseur par ou au nom d'EDSC.
Avez-vous obtenu un bon rapport qualité-prix ?
Le processus d'approvisionnement concurrentiel nous a permis de maximiser l'optimisation des ressources en tirant parti de la concurrence des fournisseurs, ce qui a fait baisser les coûts tout en maintenant des normes de qualité strictes et en assurant la pertinence du fournisseur choisi. Les ressources fournies dans le cadre de chaque contrat ont été conservées pendant la durée du contrat et ont fourni une expertise qui n'était pas autrement disponible par les fonctionnaires internes d'EDSC.
Qu'ont-ils fait et pourquoi cela n'aurait-il pas pu être fait à l'interne ?
Ces contrats ont fourni des ressources avec des compétences techniques spécialisées dans les domaines de Microsoft Project Server et d'informatique décisionnelle. Ces ressources spécialisées étaient nécessaires pour appuyer la prise de décisions au sein de l'organisation en analysant, en élaborant, en mettant à l'essai et en déployant des modules clés de solutions de gestion de la TI pour les Solutions d'information sur la gestion de projet (SIGP) d'EDSC. Ces services professionnels ont été acquis pour effectuer le travail et transférer les connaissances aux employés d'EDSC. Les détails de chaque contrat sont énumérés ci-dessous :
Contrat 1 signé le 2 décembre 2015 : Le but de ce contrat était d'appuyer la mise en œuvre de la phase 2 du SIGP.
Contrat 2 signé le 11 juillet 2017 : Le but de ce contrat était d'appuyer la phase 3 du SIGP.
Contrat 3 signé le 1 avril 2022 : L'objectif de ce contrat était de continuer à soutenir et à améliorer davantage le SIGP afin d'appuyer les initiatives d'investissement d'EDSC et d'améliorer les fonctionnalités actuelles du produit du SIGP afin de les harmoniser avec la maturité ministérielle de la gestion des projets et des programmes.
Détails déposés au Parlement concernant GC Strategies Inc.
Déclaration : Emploi et Développement social Canada (EDSC) a examiné l'information disponible dans son système financier et a trouvé 3 contrats pour GC Strategies Inc. depuis le 4 novembre 2015.
Montant des contrats de GC Strategies Inc. : 3 132 343,05 $
Pratiques de diligence raisonnable et statut des marchés : Les trois marchés ont été adjugés à la suite de processus d'approvisionnement concurrentiels selon une méthode d'approvisionnement de SPAC. Un contrat a été attribué le 2 décembre 2015 ; une autre le 11 juillet 2017 ; et un troisième le 1 avril 2022. Tous les contrats ont expiré - EDSC n'a pas de contrat actif avec GC Stratégies Inc.
3. L'apprentissage et la garde des jeunes enfants (AGJE)
3.a. Fonds d'infrastructure pour l'apprentissage et la garde des jeunes enfants
Enjeu
Mise en œuvre des investissements du budget de 2022 dans un fonds d'infrastructure pour l'apprentissage et la garde des jeunes enfants (AGJE) et résolution des problèmes d'infrastructure auxquels fait face le secteur de l'AGJE.
Contexte
- À l'exception de l'accord asymétrique du Québec, les provinces et les territoires (PT) se sont engagés, par l'entremise de leurs accords sur l'AGJE à l'échelle du Canada, à bâtir un système d'AGJE de qualité et basé sur la communauté, en accordant la priorité à la création de nouvelles places sans but lucratif.
- Toutefois, alors que le gouvernement fédéral travaillait avec les PTà la négociation et à la mise en œuvre des accords sur l'AGJE à l'échelle du Canada, bon nombre d'entre eux ont souligné que les coûts des infrastructures représentaient un défi pour les fournisseurs sans but lucratif et public en raison des coûts immobiliers trop élevés ou des matériaux de construction trop coûteux.
- En réponse aux demandes des PT, et pour appuyer la mise en œuvre du système d'AGJE à l'échelle du Canada, le budget de 2022 a alloué 625 millions de dollars sur quatre ans, à compter de 2023 à 2024, à Emploi et Développement social Canada pour la mise en place d'un fonds d'infrastructure pour l'AGJE.
- Grâce à ce fonds, les PT pourront effectuer d'autres investissements dans l'infrastructure de l'AGJE qui favorise une plus grande inclusion dans le système d'AGJE à l'échelle du Canada pour les collectivités moins bien desservies. Il s'agit notamment des collectivités des régions rurales et éloignées, des quartiers urbains à coût élevé ou à faible revenu, et des collectivités où il y a des obstacles à l'accès, comme les communautés racisées, les Autochtones, les communautés de langue officielle en situation minoritaire et les parents, les proches aidants et les enfants en situation de handicap. Le fonds peut également être utilisé pour accroître l'accessibilité physique des places d'AGJE pour les enfants, les parents et les employés en situation de handicap, et pour soutenir l'infrastructure physique pour les exploitants de services d'AGJE qui fournissent des soins pendant des heures inhabituelles.
- Le fonds appuiera les fournisseurs publics et sans but lucratif de services d'AGJE, en reconnaissance des obstacles auxquels ils font face pour accéder aux fonds d'immobilisations nécessaires à la construction ou à l'entretien d'installations appropriées, en particulier des places inclusives qui soutiennent les familles appartenant aux collectivités moins bien desservies.
- Le fonds d'infrastructure pour l'AGJE garantira un financement équitable pour toutes les provinces et tous les territoires, tout en tenant compte des défis uniques en matière d'infrastructure auxquels font face les collectivités du Nord.
- Le fonds vise à soutenir l'objectif actuel du système d'AGJE à l'échelle du Canada, soit de créer 250 000 nouvelles places de haute qualité, réglementées et autorisées d'ici 2025 à 2026, tout en favorisant une plus grande inclusion en ce qui concerne les cibles existantes en matière de création de places. Pour les PT qui ont déjà atteint les objectifs en matière de création de places dans le cadre de leur accord d'AGJE à l'échelle du Canada, il existe une certaine marge de manœuvre pour négocier de nouveaux objectifs de création progressive de places, à condition que la province ou le territoire puisse supporter les coûts de main-d'œuvre et d'exploitation.
- Le fonds a été annoncé officiellement par le premier ministre le 28 juin 2023.
- Le 16 avril 2024, la vice-première ministre et ministre des Finances a présenté le budget de 2024, qui propose de nouvelles mesures de soutien pour l'expansion des services de garde d'enfants abordables au Canada. Ces mesures comprennent :
- Jusqu'à un milliard de dollars en prêts à faible coût et 60 millions de dollars en subventions non remboursables pour les fournisseurs de services de garde d'enfants publics et sans but lucratif, afin de créer de nouvelles places et de rénover leurs centres de garde d'enfants existants. Ainsi, les fournisseurs disposeront de plus de ressources et les familles auront accès à plus d'options abordables en matière de services de garde.
- L'expertise de la Société canadienne d'hypothèques et de logement en financement de projets d'immobilisations contribuera au déploiement rapide du programme et favorisera la synergie entre les services éducatifs à la petite enfance et le développement immobilier.
- 100 millions de dollars sur cinq ans, à compter de 2024 à 2025, au ministère de la Défense nationale pour des services éducatifs à la petite enfance destinés aux membres des Forces armées canadiennes et à leurs familles.
- La réaffectation d'un montant maximal de 41,5 millions de dollars sur quatre ans, à compter de 2025 à 2026, et jusqu'à 15 millions par la suite au sein d'Emploi et Développement social Canada, dans le but d'établir un nouveau programme de renforcement des capacités pour aider les fournisseurs à présenter une demande de financement au titre du Programme de prêts pour l'expansion des services de garde, et pour appuyer les initiatives de recherche sur l'apprentissage et la garde des jeunes enfants.
Investissements dans l'infrastructure de l'AGJE autochtone
- Dans le cadre des investissements plus vastes annoncés dans le budget de 2021 pour établir un système d'AGJE à l'échelle du Canada, des investissements dans les infrastructures propres aux Autochtones seront disponibles à compter de 2023 à 2024 pour construire et entretenir de nouveaux centres dans les collectivités. Ce financement commencera également à répondre aux besoins en immobilisations conformément aux plans d'infrastructure communautaire fondés sur les distinctions, dirigés par Services aux Autochtones Canada.
- Les investissements nouveaux et spécifiques de l'apprentissage et la garde des jeunes enfants autochtones (AGJEA) destinés à soutenir les priorités fédérales et autochtones comprennent également un financement supplémentaire par l'entremise du budget de 2021 pour :
- la gouvernance et la capacité;
- les programmes et services;
- les services de garde avant et après l'école pour les Premières Nations dans les réserves (administrés par Services aux Autochtones Canada dans le cadre de l'éducation des Premières Nations); et
- les réparations et les rénovations (immobilisations secondaires) pour les centres d'aide préscolaire et de garde d'enfants autochtones existants.
- Plus récemment, le budget de 2023 a présenté une stratégie visant à réorienter les nouveaux investissements dans l'infrastructure de l'AGJEA annoncés précédemment. Ces investissements sont destinés à construire de nouveaux sites d'AGJEA ou à remplacer les sites existants qui ont dépassé leur durée de vie utile. Cette réaffectation a permis d'avancer certains financements à des années ultérieures afin de disposer de plus de temps pour soutenir les processus de planification et de priorisation menés par les autochtones.
- Conformément au modèle de partenariat dans le cadre du système d'AGJEA, afin de permettre la prise de décisions dirigée par les Autochtones, le financement de l'infrastructure est principalement réparti en trois « volets de financement » fondés sur les distinctions et destinés aux enfants et aux familles des Premières Nations, des Inuits et de la Nation métisse. Les priorités pour ce financement seront déterminées en collaboration avec les dirigeants autochtones afin de veiller à ce que les investissements soient alloués aux besoins les plus importants.
- Une partie du financement est également disponible pour le Programme d'aide préscolaire aux Autochtones dans les collectivités urbaines et nordiques (PAPACUN) afin de répondre aux besoins en matière d'infrastructure.
- Le profil de financement du budget de 2023 a été ajusté pour prolonger les investissements de 420 millions de dollars sur quatre ans. À la suite de cet ajustement, le financement des nouveaux investissements dans le cadre de l'infrastructure de l'AGJEA s'élève désormais à 441 millions de dollars sur quatre ans (2023 à 2024 jusqu'à 2026 à 2027) et à 21,63 millions de dollars en financement continu, avec un facteur de progression annuel de 3 % s'appliquant à partir de 2027 à 2028.
Faits saillants
- Selon l'indice des prix de la construction de bâtiments, au quatrième trimestre de 2023, les coûts de construction des bâtiments non résidentiels ont augmenté de plus de 30 % par rapport au début de 2020 à l'échelle du Canada. De même, l'indice des prix des matières brutes, qui mesure les variations des prix des matières brutes, a diminué par rapport aux niveaux de pointe observés à l'été 2022 (au milieu de 2022, il avait augmenté de plus de 70 % depuis 2020). La dernière estimation (février 2024) démontre que les prix des matières brutes restent environ 40 % plus élevés qu'au début de la pandémie.
- Ces pressions sur les coûts sont encore amplifiées dans le Nord. Le coût élevé de l'approvisionnement, une saison de construction plus courte, la pénurie de main-d'œuvre qualifiée et le manque d'infrastructures municipales dans le Nord entraînent des coûts élevés pour la construction et la rénovation de places en garderie.
Principaux messages
- Les provinces et les territoires nous ont mentionné que l'accès au financement des infrastructures est un défi pour les exploitants publics et sans but lucratif qui cherchent à se développer dans le cadre du système d'AGJE à l'échelle du Canada.
- C'est pourquoi le budget de 2022 propose un montant de 625 millions de dollars sur quatre ans, à compter de 2023 à 2024, pour un fonds d'infrastructure de l'AGJE.
- Ce financement vise à permettre aux provinces et aux territoires d'effectuer des investissements supplémentaires dans les infrastructures de garde d'enfants qui soutiennent les collectivités moins bien desservies ou qui font face à des obstacles à l'accès, contribuant ainsi à un système inclusif à l'échelle du Canada.
- Les investissements admissibles pourraient soutenir les collectivités des régions rurales ou éloignées, les quartiers urbains à coût élevé et à faible revenu, ainsi que les collectivités confrontées à des obstacles à l'accès, tels que les groupes racisés, les peuples autochtones, les communautés de langue officielle en situation minoritaire, les nouveaux arrivants, ainsi que les parents, les proches aidants et les enfants en situation de handicap. Le fonds pourrait également servir à accroître l'accessibilité physique des places en AGJE pour les enfants, les parents et les employés en situation de handicap, et à soutenir les investissements dans l'infrastructure physique pour les exploitants de services de garde d'enfants qui dispensent des soins pendant des heures atypiques.
- Le fonds d'infrastructure de l'AGJE appuiera exclusivement les fournisseurs d'AGJE réglementés publics et sans but lucratif, compte tenu des défis particuliers auxquels ils font face dans le financement des coûts en immobilisations.
- Le fonds d'infrastructure de l'AGJE garantira un financement équitable pour toutes les administrations, tout en tenant compte des défis uniques liés à l'infrastructure auxquels sont confrontées les communautés du Nord.
- En date du 28 mars 2024, toutes les administrations avaient signé des modifications à l'annexe du fonds d'infrastructure de l'AGJE à leurs accords à l'échelle du Canada.
- Les sommes théoriques pour chaque province et chaque territoire seront rendues publiques sous peu.
- Des détails précis en ce qui concerne les projets qui seront financés par le fonds seront disponibles à mesure que les négociations sur les plans d'action seront achevées et que les travaux de mise en œuvre seront en cours.
Si l'on insiste sur le programme de prêts pour l'expansion des services de garde et le soutien aux organismes sans but lucratif
- Le programme de prêts pour l'expansion des services de garde visera à accorder jusqu'à un milliard de dollars en prêts à faible coût et 60 millions de dollars en subventions non remboursables, afin de soutenir les fournisseurs de services de garde à but non lucratif et public qui construisent de nouvelles installations et créent de nouvelles places, et qui rénovent leurs centres de services de garde existants. Le nouveau programme de renforcement des capacités proposé permettra aux fournisseurs de présenter des demandes de financement dans le cadre du programme de prêts pour l'expansion des services de garde et appuiera les initiatives de recherche sur l'apprentissage et la garde des jeunes enfants.
- Les accords d'AGJE à l'échelle du Canada soutiennent principalement les fournisseurs de services de garde d'enfants sans but lucratif, publics et en milieu familial. Miser sur la croissance dans ce secteur favorise l'utilisation judicieuse des fonds publics, en veillant à ce que les gains excédentaires soient réinvestis dans des programmes et des services pour permettre la croissance continue de programmes de meilleure qualité.
- Des études ont révélé que les programmes et services de haute qualité sont souvent offerts dans des garderies sans but lucratif et public plutôt que dans les garderies à but lucratif.
- Toutefois, étant donné le contexte unique des services d'AGJE dans l'ensemble du pays, le gouvernement du Canada reconnaît que les services de garde d'enfants réglementés à but lucratif continueront de jouer un rôle important dans l'expansion d'un système de services de garde d'enfants à 10 $ par jour. Le gouvernement du Canada collabore avec les provinces et les territoires en vue d'accroître le nombre de places de qualité partout au pays, tout en veillant à ce que les familles dont les enfants fréquentent des garderies réglementées, y compris les places dans le secteur à but lucratif, bénéficient de services plus abordables.
Si l'on insiste sur les investissements dans les infrastructures d'AGJE autochtone
- Les investissements d'AGJE autochtone complètent les investissements provinciaux et territoriaux et font partie intégrante d'un système d'AGJE à l'échelle du Canada visant à accroître la disponibilité de programmes et de services de qualité, adaptés à la culture et accessibles aux peuples autochtones.
- Les grands projets d'infrastructure contribueront à améliorer l'accès à des services d'AGJE adaptés sur le plan culturel dans les communautés autochtones moins bien desservies. Les investissements peuvent appuyer la construction ou le remplacement d'immeubles, l'ajout de places dans les centres existants ou d'autres initiatives ou partenariats qui créent de nouvelles places ou élargissent la disponibilité des programmes pour tenir compte des divers besoins des familles. Les partenaires autochtones peuvent également tirer parti de leurs autres volets de financement en AGJEA pour soutenir l'aménagement d'infrastructures dans le cadre de l'initiative d'AGJEA autochtone.
- Parmi les exemples de progrès récents à cet égard, mentionnons les nouveaux centres de garde métis au Manitoba et dans les Territoires du Nord-Ouest et les nouveaux centres des Premières Nations en Colombie-Britannique et à l'Île-du-Prince-Édouard.
Si l'on insiste sur l'accord asymétrique avec le Québec
Le financement des infrastructures sera versé au Québec dans le cadre d'un accord asymétrique qui permettra à la province de financer des services supplémentaires pour les familles, conformément à l'accord asymétrique entre le Canada et le Québec pour 2021 à 2026 sur la composante de l'AGJE à l'échelle du Canada.
Si l'on insiste sur le nombre de nouvelles places qui seront créées grâce au fonds d'infrastructure de l'AGJE
Le gouvernement du Canada s'est engagé à collaborer avec les provinces et les territoires pour créer 250 000 nouvelles places en garderies réglementées dans tout le pays d'ici mars 2026. Le fonds d'infrastructure de l'AGJE favorisera une meilleure inclusivité dans le cadre de l'objectif actuel en matière d'AGJE à l'échelle du Canada.
Si l'on insiste sur l'accès dans les régions rurales et éloignées
- Le gouvernement du Canada reconnaît les défis supplémentaires auxquels font face les familles avec des enfants qui vivent dans des régions rurales ou éloignées, y compris l'accès limité aux services de garde.
- Au cours de l'étude du projet de loi C-35 par le comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et la de la condition des personnes handicapées (HUMA), un libellé supplémentaire a été ajouté au principe d'« inclusion » (paragraphe 7 (1)c) afin de souligner les défis uniques auxquels sont confrontées les collectivités rurales et éloignées.
- Le gouvernement du Canada collabore avec tous les provinces et territoires pour faire en sorte que des services de garde d'enfants de haute qualité, abordables, souples et inclusifs soient accessibles à tous les enfants, peu importe où ils vivent. Comme l'administration de l'AGJE relève de la compétence des provinces et territoires, ces derniers sont responsables de l'élaboration et de la mise en œuvre des plans d'expansion.
Si l'on insiste sur la suffisance des investissements en infrastructure pour l'AGJE autochtone
- Le budget de 2021 prévoyait des investissements dans l'infrastructure d'AGJE pour des réparations et des rénovations urgentes, ainsi que d'importants investissements dans l'infrastructure visant à soutenir les communautés autochtones. Il s'appuie également sur les améliorations apportées à l'Énoncé économique de l'automne 2020, qui ont rendu les investissements du budget de 2017 permanents et soutenus (c'est-à-dire au-delà de 10 ans) en incluant un facteur de progression annuel de 3 % à l'AGJEA à compter de 2027 à 2028.
- Les activités admissibles favoriseront un accès accru à des programmes d'AGJE enrichissants sur le plan culturel et de haute qualité pour les familles et les enfants moins bien desservis. Pour atteindre cet objectif, les modalités du programme offrent un maximum de souplesse. Par exemple, les investissements pourraient appuyer le remplacement des installations, la planification préalable à la construction et l'achat et l'acquisition de bâtiments ou de terrains, au besoin.
- Ce financement commencera à répondre aux besoins en immobilisations liés à l'AGJE et à l'AGJEA pendant que les plans d'infrastructure communautaire fondés sur les distinctions sont élaborés conjointement dans le cadre d'un processus dirigé par Services aux Autochtones Canada.
3.b. État des lieux des accords
- Yukon
- Financement
- Abordabilité
- Accès
- Qualité
- Mise en œuvre
- Territoires du Nord-Ouest
- Financement
- Abordabilité
- Accès
- Qualité
- Mise en œuvre
- Nunavut
- Financement
- Abordabilité
- Accès
- Qualité
- Mise en œuvre
- Colombie-Britannique
- Financement
- Abordabilité
- Accès
- Qualité
- Inclusion
- Mise en œuvre
- Alberta
- Financement
- Abordabilité
- Accès
- Qualité
- Mise en œuvre
- Saskatchewan
- Financement
- Abordabilité
- Accès
- Qualité
- Inclusion
- Mise en œuvre
- Manitoba
- Financement
- Abordabilité
- Accès
- Inclusion
- Qualité
- Mise en œuvre
- Ontario
- Financement
- Abordabilité
- Accès
- Mise en œuvre
- Québec
- Financement
- Mise en œuvre
- Accès
- Nouveau-Brunswick
- Financement
- Abordabilité
- Accès
- Qualité
- Mise en œuvre
- Nouvelle-Écosse
- Financement
- Abordabilité
- Accès
- Qualité
- Mise en œuvre
- Île-du-Prince-Édouard
- Financement
- Abordabilité
- Accès
- Mise en œuvre
- Terre-Neuve-et-Labrador
- Financement
- Abordabilité
- Accès
- Qualité
- Mise en œuvre
Yukon
FinancementNote de bas de page 1
L'Accord à l'échelle du Canada pour 2021 à 2026 a été signé le 23 juillet 2021. Financement initial annoncé : 41,7 millions de dollars.
L'accord de prolongation pour 2021 à 2025 a été signé le 12 août 2021. Financement initial annoncé : 10,2 millions de dollars et un montant supplémentaire de 2,5 millions de dollars en financement unique pour 2021 à 2022.
Abordabilité
Avant la signature de l'accord à l'échelle du Canada, le gouvernement du Yukon avait déjà mis en place un système de garde d'enfants à 10 dollars par jour en avril 2021, dans le cadre de son Programme universel de services d'apprentissage et de garde des jeunes enfants .
Accès
Le Yukon s'est engagé à créer 110 places d'ici 2025 à 2026.
Les données annuelles relatives aux places créées seront divulguées par les administrations, celles-ci ayant l'obligation de fournir au Canada un rapport annuel sur les résultats obtenus.
Selon son rapport d'étape annuel de 2022 à 2023, le Yukon a créé 201 nouvelles places au cours de l'exercice 2022 à 2023.
Selon son rapport d'étape annuel de 2021 à 2022, le Yukon a créé 199 nouvelles places au cours de l'exercice 2021 à 2022.
Qualité
Salaires et avantages sociaux
Le 1er avril 2022, le Yukon a lancé un programme de financement des avantages sociaux du secteur de l'apprentissage et de la garde des jeunes enfants, qui permet aux employeurs de choisir et d'offrir aux éducateurs de la petite enfance (EPE) un ensemble complet de prestations, avec effet rétroactif au 1er avril 2021.
L'échelle salariale obligatoire du Yukon a été adoptée en avril 2021, avant la signature de l'Accord à l'échelle du Canada. Il s'agissait alors des salaires minimums les plus élevés pour les EPE au Canada. L'échelle salariale du Yukon est rajustée au 1er avril de chaque année, en fonction de l'augmentation du salaire minimum dans le territoire. La grille salariale des EPE du Yukon offre toujours des salaires figurant parmi les plus élevés au pays, grâce au soutien du financement à l'échelle du Canada.
Autres initiatives
Le 20 novembre 2023, le gouvernement du Yukon a annoncé qu'il amorcerait la révision de la Loi sur la garde des enfants, entrée en vigueur en 1990, afin de favoriser des environnements de haute qualité pour les services de l'apprentissage et la garde d'enfants.
En mai 2023, le gouvernement du Yukon a signé un accord avec la Direction de l'éducation des Premières Nations du Yukon et son Programme de la petite enfance. Conçu et exécuté par les Premières Nations du Yukon, le cours « Comprendre la petite enfance » sera offert à Whitehorse et au sein des collectivités rurales, particulièrement dans les collectivités qui ont un accès limité au perfectionnement professionnel.
En août 2022, un soutien destiné aux EPE occupant un poste dans le cadre d'un programme agréé a été annoncé, dans le but d'offrir des possibilités d'apprentissage et de perfectionnement continus par l'entremise d'un nouveau carrefour Web, de bourses et de perfectionnement professionnel. Le Yukon a également lancé un parcours de formation accéléré pour les EPE, afin d'augmenter le pourcentage d'EPE pleinement qualifiés.
À l'automne 2021, le Yukon a annoncé son financement pour la valorisation culturel, afin de concevoir des programmes axés sur les Premières Nations du Yukon, l'apprentissage en plein air, la langue et la culture francophone, ainsi que les langues et les cultures d'autres populations diverses.
Mise en œuvre
Le comité de mise en œuvre s'est réuni à deux reprises, soit en juillet et en novembre 2022, pour discuter des mesures de mise en œuvre prises à ce jour et des défis à relever avec les partenaires et les intervenants.
Territoires du Nord-Ouest
Financement
L'Accord à l'échelle du Canada pour 2021 à 2026 a été signé le 15 décembre 2021. Financement initial annoncé : 51,2 millions de dollars.
L'accord de prolongation de 2021 à 2025 a été signé le 9 août 2021. Financement initial annoncé : 10,3 millions de dollars et un montant supplémentaire de 2,6 millions de dollars en financement unique pour la main-d'œuvre pour 2021 à 2022.
Abordabilité
En février 2024, le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest a annoncé qu'il atteindrait une moyenne de 10 dollars par jour pour les services réglementés de garde d'enfants à partir du 1er avril 2024. Cette réduction se traduirait par des économies pouvant atteindre 9 120 $ par année par enfant qui fréquente un établissement d'AGJE réglementé.
En septembre 2023, le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest a réorienté le financement à l'échelle du Canada pour 2023 à 2024 vers une mesure temporaire d'aide d'urgence visant à soutenir les familles, les fournisseurs et les EPE touchés par les évacuations lors des feux de forêt. Pour le mois de septembre, le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest a offert 100 % de la Subvention pour la réduction des frais de garde d'enfants, au lieu des 60 % qui sont actuellement couverts par l'enveloppe fédérale.
En février 2023, le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest a annoncé une augmentation de la Subvention pour la réduction des frais de garde d'enfants destinée aux fournisseurs, qui verront 60 % de leurs frais moyens subventionnés à compter du 1er avril. Cette mesure fait suite à l'annonce faite en mars 2022, selon laquelle le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest a réduit les frais de garde d'enfants de 50 %, avec effet rétroactif au 1er janvier 2022. Cette réduction a eu lieu avant la date fixée de décembre 2022 pour l'atteinte de la cible.
Au cours du même mois, le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest a annoncé que les programmes réglementés pourraient augmenter leurs tarifs de 2 à 6 %, en fonction des tarifs totaux facturés par ce programme pour les places destinées aux nourrissons et aux enfants d'âge préscolaire, et d'un tarif fixe de 10 $ par mois pour le service de garde parascolaire, à compter du 1er avril 2023. Cette mesure fait suite au tollé soulevé par les exploitants mécontents du plafond de 2,3 % imposé à ceux souhaitant bénéficier d'un financement à l'échelle du Canada.
Accès
Le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest s'est engagé à créer 300 places d'ici 2025 à 2026.
Les données annuelles relatives aux places créées seront divulguées par les administrations, celles-ci ayant l'obligation de fournir au Canada un rapport annuel sur les résultats obtenus.
Le rapport d'étape annuel pour 2022 à 2023 du gouvernement des Territoires du Nord-Ouest n'est pas encore achevé.
Selon son rapport d'étape annuel pour 2021 à 2022, le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest a facilité la création de 70 nouvelles places de garde d'enfants réglementées et abordables au cours de cet exercice.
Qualité
En mai 2023, des modifications législatives et réglementaires visant à rationaliser le financement et à réduire le fardeau administratif pour les exploitants de programme entreront en vigueur.
Au printemps 2023, le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest s'est mobilisé auprès de ses partenaires et intervenants autochtones dans le but d'élaborer un processus de certification. Un rapport « Ce que nous avons entendu » a été rédigé pour aborder le fait qu'il n'existe pas de processus de certification dans le territoire. Le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest s'est engagé à augmenter la certification des EPE à 30 % d'ici 2025 à 2026 et à 60 % d'ici 2030 à 2031.
En octobre 2022, le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest et le gouvernement du Canada ont annoncé un investissement de 4,6 millions de dollars pour augmenter les salaires des EPE, de 2022 à 2023 à 2023 à 2024, et pour favoriser le recrutement et le maintien en poste des EPE. Le financement transitoire de 2 ans vise à augmenter les salaires des éducatrices et des éducateurs jusqu'à la mise en œuvre d'une grille salariale en 2024 à 2025.
Le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest s'est également engagé à accroître les possibilités d'éducation et de formation, ainsi que les possibilités d'apprentissage professionnel.
Mise en œuvre
La première réunion de 2023 à 2024 du comité de mise en œuvre avec les intervenants s'est tenue le 4 octobre 2023 avec la Northwest Territories' Early Childhood Association (NWTECA). Le volet bilatéral de la réunion a eu lieu le 11 octobre 2023.
Deux réunions du comité de mise en œuvre ont eu lieu en 2022 à 2023, la première réunion bilatérale de ce comité ayant eu lieu en décembre 2022. En février 2023, le territoire a organisé une séance de mobilisation avec plusieurs exploitants de garderies en milieu familial. Le gouvernement du Canada a été invité, et il s'agissait de la deuxième réunion du comité de mise en œuvre avec les intervenants et les partenaires.
Nunavut
Financement
L'accord à l'échelle du Canada pour 2021 à 2026 a été signé le 23 janvier 2022. Financement initial annoncé : 66,1 millions de dollars.
L'accord de prolongation de 2021 à 2025 a été signé le 13 août 2021. Financement initial annoncé : 10 millions de dollars et un montant supplémentaire de 2,8 millions de dollars en financement unique pour la main-d'œuvre pour 2021 à 2022.
Abordabilité
Le 24 janvier 2023, le gouvernement du Nunavut et le Canada ont annoncé que depuis la mise en œuvre des garderies à 10 $ par jour, les familles du Nunavut peuvent économiser jusqu'à 55 $ par jour pour chaque enfant fréquentant un service de garde, par rapport aux taux antérieurs.
Le 17 novembre 2022, le gouvernement du Nunavut et le Canada ont annoncé que les enfants d'âge préscolaire fréquentant un centre de la petite enfance réglementé ou un service de garde en milieu familial réglementé auraient accès à des services de garde à 10 $ par jour à partir du 1er décembre 2022. Le Nunavut est devenu la première administration à réduire les frais de garde à 10 $ par jour dans le cadre du système à l'échelle du Canada.
Accès
Le Nunavut s'est engagé à créer 238 places d'ici 2025 à 2026.
Les données annuelles relatives aux places créées seront divulguées par les administrations, celles-ci ayant l'obligation de fournir au Canada un rapport annuel sur les résultats obtenus.
Selon son rapport annuel pour 2022 à 2023, le Nunavut a facilité la création de 26 nouvelles places de garde d'enfants réglementées et abordables au cours de cette année.
Selon son rapport annuel pour 2021 - à 2022, le Nunavut a facilité la création de 6 nouvelles places de garde d'enfants réglementées et abordables au cours de cette année.
Qualité
Le Nunavut a lancé le Programme de grilles salariales le 1er octobre 2023, remplaçant le fonds de recrutement et de rétention qui était en place. Ce dernier prévoit des améliorations salariales pour les EPE. L'échelle salariale facultative recommande un salaire minimum allant jusqu'à 34,39 $ l'heure pour les EPE et comprend le salaire minimum pour la gestion, le personnel de soutien du programme et le personnel de soutien du centre.
Le gouvernement du Nunavut s'est également engagé à soutenir l'expansion d'une main-d'œuvre adaptée sur le plan culturel dans le secteur de l'AGJE par l'entremise du recrutement, du maintien en poste et de possibilités de formation supplémentaires (y compris les premiers soins).
En outre, au mois de juin 2023, le Nunavut a achevé la rédaction de son Cadre régissant la qualité de l'apprentissage et de la garde des jeunes enfants au Nunavut, par l'entremise de consultations auprès de ses partenaires et d'intervenants.
Mise en œuvre
La première réunion du comité de mise en œuvre pour 2023 à 2024 a eu lieu le 23 juin 2023. La réunion comprenait une séance bilatérale et une séance avec les partenaires de Nunavut Tunngavik inc. (NTI). La deuxième réunion pour cette année du comité de mise en œuvre a eu lieu le 24 janvier 2023, et comprenait une séance bilatérale et une séance avec les partenaires de NTI.
En 2022-2023, soit le 16 mai et le 15 juin 2022 respectivement, la première séance bilatérale du comité de mise en œuvre a eu lieu, suivie d'une deuxième rencontre avec NTI. Une autre séance avec les partenaires et les intervenants a eu lieu le 6 décembre 2022, suivie d'une séance bilatérale le 15 décembre 2022.
Colombie-Britannique
Financement
L'Accord à l'échelle du Canada pour 2021 à 2026 a été signé le 8 juillet 2021. Financement initial annoncé : 3,2 milliards de dollars.
L'accord de prolongation 2021 à 2025 a été signé le 12 août 2021. Financement initial annoncé : 272,3 milliards de dollars et un montant supplémentaire de 48,8 millions de dollars en financement unique pour la main-d'œuvre pour 20 212 022.
Abordabilité
Le 28 mars 2024, la Colombie-Britannique a annoncé que ce printemps, plus de 930 places de garde d'enfants allaient être intégrées au programme provincial des centres de la petite enfance, au taux de 10 $ par jour, permettant aux familles d'économiser 920 $ par mois par enfant, en moyenne. La disponibilité de ces places indique que la province a atteint, voire dépassé, son objectif de porter à 15 000 le nombre de places de garde d'enfants à 10 $ par jour d'ici ce printemps.
Le 9 février 2024, la Colombie-Britannique a annoncé que plus de 700 places de garde d'enfants ont été intégrées au programme provincial des centres de la petite enfance, au taux de 10 $ par jour.
Le 31 janvier 2023, la Colombie-Britannique a annoncé que 725 places de garde d'enfants supplémentaires seront ajoutées au programme des centres de la petite enfance, au taux de 10 $ par jour, en février 2023, portant le nombre de places à plus de 12 700 et permettant aux familles de toute la province d'économiser des milliers de dollars par année.
Le 2 décembre 2022, le gouvernement de la Colombie-Britannique a annoncé qu'il avait réduit les frais dans la province de 50 % en moyenne, en combinant la réduction des frais de garde d'enfants et la conversion de 10 500 places en places à 10 $ par jour (ce nombre passera à 12 500 au début de 2023).
Accès
Le 28 mars, la Colombie-Britannique a annoncé que le gouvernement fédéral s'engageait à verser un montant supplémentaire de 69,9 millions dollars sur quatre ans, dont environ 47,2 millions au cours des trois premières années suivant l'élaboration de plans d'action dans le cadre du fonds pour l'infrastructure de l'apprentissage et la garde des jeunes enfants, afin d'aider les organisations à but non lucratif, publiques ou autochtones à bâtir ou à entretenir des structures de garde d'enfants, notamment dans les collectivités moins bien desservies.
La Colombie-Britannique s'est engagée à créer 30 000 places d'ici 2025 à 2026.
Les données annuelles relatives aux places créées seront divulguées par les administrations, celles-ci ayant l'obligation de fournir au Canada un rapport annuel sur les résultats obtenus.
Selon son rapport annuel pour 2022 à 2023, la Colombie-Britannique a facilité la création de 5 471 nouvelles places au cours de cet exercice.
Selon son rapport annuel pour 2021 à 2022, la Colombie-Britannique a facilité la création de 1 271 nouvelles places au cours de cet exercice.
Qualité
La Colombie-Britannique s'est engagée à élaborer et à mettre en œuvre une grille salariale pour les EPE. En décembre 2023, la Colombie-Britannique a amorcé le déploiement de son projet pilote mettant à l'essai la mise en œuvre d'une grille salariale dans 53 centres de garde d'enfants.
En octobre 2023, la Colombie-Britannique a annoncé deux initiatives qui seront soutenues par le financement à l'échelle du Canada (en anglais seulement), à savoir la hausse de 2 $ l'heure de l'augmentation du salaire des EPE et une nouvelle subvention de reconnaissance annuelle de 2 000 à 3 000 $ pour les EPE ayant reçu une formation spécialisée.
En août 2023, la Colombie-Britannique a annoncé un financement pour soutenir la traduction en anglais des documents éducatifs (en anglais seulement), comme les relevés de notes et les descriptions de cours, afin d'appuyer la certification.
En mai 2023, la Colombie-Britannique a annoncé qu'elle accélérait l'expansion des programmes d'éducation de la petite enfance (en anglais seulement), permettant à plus de 1 300 personnes d'avoir la possibilité d'accéder à cette formation au cours des trois prochaines années, les places dans l'enseignement postsecondaire public en Colombie-Britannique devant augmenter d'environ 50 %.
En avril 2022, la Colombie-Britannique a annoncé qu'elle étendait l'augmentation salariale de 4 $ l'heure financée par la province afin d'inclure tous les EPE travaillant dans les centres d'AGJE, y compris ceux qui occupent des postes administratifs et qui ne travaillent pas directement avec les enfants.
En février 2022, la Colombie-Britannique a annoncé des initiatives de recrutement et de maintien en poste des EPE, y compris des bourses, des programmes de mentorat par les pairs, un soutien à l'inclusion, etc.
Inclusion
Le 31 octobre 2023, la Colombie-Britannique a annoncé un financement de 7,5 millions de dollars pour la création d'un nouveau centre de garde d'enfants, qui offrira des services de garde inclusifs et adaptés à la culture de 60 enfants des Premières Nations à Prince Rupert.
Le 3 février 2023, la Colombie-Britannique a annoncé des investissements supplémentaires dans les programmes pour le développement des enfants ayant des besoins particuliers et pour le développement des enfants autochtones ayant des besoins particuliers. Un investissement supplémentaire de 31,8 millions de dollars fourni dans le cadre des accords de prolongation bilatéraux et à l'échelle du Canada de la Colombie-Britannique permettra de veiller à ce que les enfants ayant des besoins particuliers bénéficient de services de garde inclusifs et que davantage de fournisseurs de services de garde d'enfants soient formés pour offrir ces services.
Mise en œuvre
En 2023, la première réunion du comité de mise en œuvre avec les partenaires et les intervenants a eu lieu le 7 septembre, et la séance bilatérale a eu lieu le 24 novembre. La Colombie-Britannique se mobilise également auprès de ses partenaires des Premières Nations dans le cadre des services de garde d'enfants dirigés par les Premières Nations et examine les possibilités en matière de collaboration tripartite. De même, la Colombie-Britannique travaille avec des partenaires métis pour élargir les services de garde d'enfants dirigés par des Autochtones.
Une première réunion du comité de mise en œuvre tenue le 8 juillet 2022 comprenait une séance bilatérale et une séance avec les partenaires et intervenants. Une deuxième réunion du comité de mise en œuvre tenue le 4 octobre 2022 comprenait également une séance bilatérale et une séance avec les partenaires et les intervenants.
Alberta
Financement
L'Accord à l'échelle du Canada pour 2021 à 2026 a été signé le 14 novembre 2021. Financement initial annoncé : 3,8 milliards de dollars.
L'accord de prolongation de 2021 à 2025 a été signé le 23 juillet 2021. Financement initial annoncé : 235 millions de dollars et un montant supplémentaire de 56 millions de dollars en financement unique pour la main-d'œuvre pour 2021 à 2022.
Abordabilité
Le gouvernement de l'Alberta est parvenu à atteindre une réduction moyenne de frais de 15 $ par jour à compter du 1er janvier 2024, ce qui a été annoncé le 15 mars 2024. Les familles albertaines peuvent désormais économiser jusqu'à 13 700 $ par année par enfant qui fréquente un service de garde réglementé grâce à l'Affordability Grant et à la subvention. En date de septembre 2023, l'Alberta avait atteint une réduction moyenne des frais de 50 % à compter du 1er janvier 2022, grâce aux mesures de soutien à l'abordabilité qui ont été mises en œuvre. Les familles dont le revenu est inférieur à 180 000 dollars bénéficient de subventions supplémentaires.
Accès
Le gouvernement de l'Alberta s'est engagé à créer 68 700 places d'ici 2025 à 2026.
Selon le rapport annuel de 2022 à 2023 de son ministère des Services aux enfants et aux familles, l'Alberta a facilité la création de 9 584 places nettes en services de garde réglementés du 31 mars 2022 au 31 mars 2023. Depuis novembre 2021, 13 655 places en services de garde réglementés sont ouvertes.
Selon le rapport annuel (en anglais seulement) de 2021 à 2022 de son ministère des Services aux enfants et aux familles, l'Alberta a facilité la création de 3 729 nouvelles places en services de garde réglementés au cours de cette année.
Qualité
Éléments clés des accords relatifs aux éducatrices et aux éducateurs de la petite enfance
Salaires et avantages sociaux
Le gouvernement de l'Alberta est toujours engagé à élaborer et à mettre en œuvre des cadres, des normes et des outils de qualité fondés sur des données probantes, ainsi que des investissements continus dans le perfectionnement professionnel et dans son programme de compléments de salaires avec des dépenses prévues pour la qualité comme suit : 116,4 millions de dollars, 139 millions de dollars et 168,2 millions de dollars.
Selon son plan d'action provincial, l'Alberta a augmenté sa main-d'œuvre en matière d'EPE de 33 % de novembre 2021 à mars 2023.
Le 1er janvier 2023, l'Alberta a augmenté les compléments de salaire existants pour toutes les heures rémunérées jusqu'à concurrence de 2 dollars l'heure. En octobre 2022, l'Alberta a prolongé le temps admissible pour tenir compte du temps de préparation.
Le 1er mars 2024, le gouvernement de l'Alberta a annoncé qu'il rajusterait sa structure de paiement des frais afin de verser des paiements aux fournisseurs de services de garde d'enfants au début de chaque mois.
Éducation et formation
Un financement fédéral de 1,5 million de dollars a été accordé pour l'organisation d'ateliers en personne et virtuels à l'intention des éducatrices et des éducateurs de la petite enfance travaillant dans des centres de la petite enfance réglementés afin d'approfondir leur connaissance des besoins sociaux et affectifs des enfants de moins de 12 ans.
Un financement de 5,2 millions de dollars a été versé à l'Association of Early Childhood Educators of Alberta (AECEA) et à l'Alberta Resource Centre for Quality Enhancement (ARCQE) pour offrir aux EPE des occasions d'améliorer leur compréhension de la science du cerveau et du développement de la petite enfance.
Mise en œuvre
Le Canada appuie et continue de collaborer avec l'Alberta afin de mieux comprendre les besoins et les défis de la province en ce qui a trait à la mise en œuvre de l'accord entre le Canada et l'Alberta sur l'AGJE à l'échelle du Canada et de son cadre de contrôle des coûts et de la formule de financement de l'AGJE. Le cadre de contrôle des coûts s'applique aux exploitants avec ou sans but lucratif afin d'assurer l'utilisation saine et raisonnable des fonds publics en vertu de l'accord entre le Canada et l'Alberta sur l'AGJE à l'échelle du Canada. Grâce à cet appui et à cette collaboration, il est possible de créer 22 500 places à but lucratif, qui s'ajoutent aux 3 700 places à but lucratif et aux 42 500 places à but non lucratif auxquelles s'étaient engagés le Canada et l'Alberta dans le cadre de leur accord à l'échelle du Canada. L'Alberta s'est donc engagée à créer 68 700 nouvelles places en service de garde d'ici mars 2026.
Les réunions du comité de mise en œuvre avec la province et les intervenants ont eu lieu comme suit.
- Première réunion : le 27 juin 2022
- Deuxième réunion : le 9 décembre 2022
- Troisième réunion : le 28 septembre 2023
Saskatchewan
Financement
L'Accord à l'échelle du Canada pour 2021 à 2026 a été signé le 13 août 2021. Financement initial annoncé : 1,1 milliard de dollars.
L'accord de prolongation de 2021 à 2025 a été signé le 13 août 2021. Financement initial annoncé : 68,5 millions de dollars et un montant supplémentaire de 17,2 millions de dollars en financement unique pour la main-d'œuvre pour 2021 à 2022.
Abordabilité
La Saskatchewan est parvenue à offrir des services de garde d'enfants agréés à 10 $ par jour dans le cadre du système à l'échelle du Canada à partir du 1er avril 2023.
Accès
La Saskatchewan s'est engagée à créer 28 000 places d'ici 2025 à 2026.
Les données annuelles relatives aux places créées seront divulguées par les administrations, celles-ci ayant l'obligation de fournir au Canada un rapport annuel sur les résultats obtenus.
Selon son rapport annuel pour 2021 à 2022, la Saskatchewan a facilité la création de 2 446 nouvelles places de garde d'enfants au cours de cette année.
Selon son rapport annuel pour 2022 à 2023, la Saskatchewan a facilité la création de 2 771 nouvelles places de garde d'enfants au cours de cette année.
Qualité
La Saskatchewan a annoncé les augmentations salariales suivantes pour les EPE.
- 1 à 5 $ l'heure (novembre 2021, septembre 2022 et septembre 2023)
- Le 29 septembre 2023, la Saskatchewan a annoncé un financement de 7 millions de dollars permettant aux EPE d'obtenir des augmentations salariales de 1,50 $ à 2,50 $ l'heure, selon le niveau de certification, à compter du 1er octobre 2023. Au total, les EPE peuvent recevoir jusqu'à 7,50 $ l'heure en augmentations salariales.
De plus, la Saskatchewan a fourni les soutiens suivants à la main-d'œuvre de l'AGJE : une subvention unique aux centres de la petite enfance réglementés et opérationnels pour les aider à recruter et à maintenir en poste des EPE qualifiés (mars 2022); la création de 3 nouveaux centres de ressources familiales pour la petite enfance dans les communautés de Lloydminster, de Swift Current et de Weyburn (mars 2022); une formation gratuite et un soutien aux frais de scolarité pour la main-d'œuvre de l'AGJE grâce à des partenariats avec le Collège Mathieu, l'Institut indien de technologie de la Saskatchewan (IITS) et Saskatchewan Polytechnic (Sask Polytech) (août 2022); une subvention pour l'entretien préventif et la réparation des installations ainsi que pour l'achat d'équipement et de matériel pour encourager l'activité physique extérieure et les jeux d'hiver (janvier 2023); et des fonds pour accroître l'accès aux occasions de formation et de perfectionnement professionnel pour les EPE (juin 2023).
Inclusion
Des subventions pour les familles ayant des enfants vulnérables et des enfants en situation de handicap (mars 2022), des subventions supplémentaires pour l'inclusion versées à 3 programmes de la Saskatchewan visant à améliorer les initiatives d'inclusion dans les services de garde d'enfants (formation axée sur les compétences propres à la garde d'enfants de moins de 6 ans ayant des besoins médicaux complexes, 2 rôles de conseillers en développement et 5 postes d'animateurs de services de garde dans les centres de ressources familiales pour la petite enfance de la province) (mai 2022); et des mesures de soutien particulières pour les enfants qui ont besoin d'un soutien intensif pour participer aux programmes d'AGJE, ce qui permettra de soutenir 150 enfants d'âge préscolaire additionnels pour l'année scolaire 2022-2023 (novembre 2022).
Mise en œuvre
Le comité de mise en œuvre a tenu trois réunions (le 13 juin 2022, le 25 octobre 2022 et le 24 mai 2023). Plus de 25 intervenants ont participé à ces trois réunions, et la rétroaction recueillie a été très positive, particulièrement en ce qui a trait à l'abordabilité et à l'augmentation des salaires des EPE. Toutefois, des préoccupations ont été soulevées au sujet de la main-d'œuvre de l'AGJE et des plans pour l'augmentation rapide du nombre de places.
Manitoba
Financement
L'Accord à l'échelle du Canada pour 2021 à 2026 a été signé le 9 août 2021. Financement initial annoncé : 1,2 milliard de dollars.
L'accord de prolongation de 2021 à 2025 a été signé le 22 février 2022. Financement initial annoncé : 78,8 millions de dollars et un montant supplémentaire de 19,2 millions de dollars en financement unique pour la main-d'œuvre en 2021 à 2022.
Abordabilité
Le Manitoba est parvenu à offrir des services de garde d'enfants à 10 $ par jour en moyenne à compter du 2 avril 2023 pour les enfants de 6 ans et moins qui fréquentent un centre de services de garde réglementé, soit 3 ans avant l'objectif plus large à l'échelle du Canada. Il convient de noter que l'inclusion des enfants de 6 ans est unique parmi toutes les administrations et reflète le système éducatif plus global du Manitoba.
Accès
Le gouvernement du Manitoba s'est engagé à créer 23 000 places d'ici 2025 à 2026.
Selon son rapport annuel (en anglais seulement) de 2021 à 2022 (données en date du 31 mars 2022), le Manitoba a facilité la création de 447 nouvelles places de garde d'enfants réglementés et abordables au cours de cet exercice.
Selon son rapport annuel pour 2022 à 2023 (données en date du 31 mars 2023), le Manitoba a facilité la création de 563 nouvelles places de garde d'enfants réglementées et abordables au cours de cet exercice.
Selon son tableau de bord en ligne, en date d'août 2023, le Manitoba s'est engagé à verser un financement facilitant la création de 8 226 places de garde d'enfants de 0 à 6 ans, dont 1 592 places ouvertes.
Inclusion
Le 27 avril 2023, le Manitoba a annoncé le financement de la mise en œuvre de l'approche abécédaire dans une garderie; il s'agit d'une intervention pour la petite enfance fondée sur des données probantes qui améliore les résultats en matière de développement et d'apprentissage pour les enfants dans les communautés à haut risque. En 2023 à 2024 et 2024 à 2025, trois autres programmes de garde d'enfants amorceront leur mise en œuvre de l'approche abécédaire. Le plan d'action du Manitoba à l'échelle du Canada pour 2023 à 2026 comprend un financement réservé aux partenariats avec les entités dirigeantes autochtones, aux ateliers sur l'inclusion et à un modèle de services de diversité et d'inclusion.
Qualité
Le Manitoba a introduit une grille salariale pour les EPE en fonction du niveau de formation et d'expérience, rétroactivement au 1er juillet 2022 et mise à jour en juillet 2023. Le gouvernement provincial a également annoncé le remboursement des frais de scolarité pour les EPE le 27 octobre 2022, et s'est engagé à verser 6 millions de dollars supplémentaires en juin 2023 pour poursuivre l'initiative de remboursement des frais de scolarité des EPE jusqu'en 2026.
Le Manitoba a annoncé plus de 30 millions de dollars afin de créer de nouvelles occasions en matière d'éducation et de perfectionnement professionnel pour les EPE (juin 2023); le Manitoba a annoncé un financement unique pour 3 nouvelles subventions d'amélioration de la qualité : la subvention pour la qualité de l'apprentissage des jeunes enfants, la subvention pour l'amélioration de la diversité et de l'inclusion et la subvention pour les stratégies novatrices de recrutement et de maintien en poste du personnel (février 2023).
Mise en œuvre
Deux réunions du comité de mise en œuvre à l'échelle du Canada ont eu lieu (le 25 novembre 2022 et le 15 juin 2023). Les réunions comprenaient une rétroaction des membres de la table de consultation du ministre du Manitoba, des représentants du Manitoba Child Care Association, un représentant de la Fédération des parents de la francophonie manitobaine, le Comité consultatif des parents des services de garde d'enfants du Manitoba et le Comité des compétences et de la formation en matière de garde d'enfants du Manitoba. Les discussions ont porté sur les thèmes suivants : l'abordabilité, la main-d'œuvre, la création de places et l'inclusion. Les représentants du Manitoba ont brièvement abordé les progrès réalisés à ce jour dans chaque domaine, mais ont surtout mis l'accent sur les travaux en cours et les prochaines étapes.
Ontario
Financement
L'Accord à l'échelle du Canada pour 2021 à 2026 a été signé le 27 mars 2022. Financement initial annoncé : 10,2 milliards de dollars. Note de bas de page 2
L'accord de prolongation de 2021 à 2025 a été signé le 13 août 2021. Financement initialement annoncé : 764,5 millions de dollars et un montant supplémentaire de 150 millions de dollars en financement unique pour la main-d'œuvre pour 2021 à 2022.
Abordabilité
En date du 31 décembre 2022, les frais de garde d'enfants dans les centres de la petite enfance réglementés qui font partie du système d'AGJE à l'échelle du Canada ont diminué de 50 % en moyenne (par rapport à 2020).
Accès
Le gouvernement de l'Ontario s'est engagé à créer 76 700 places d'ici 2025 à 2026.
Les données annuelles relatives aux places créées seront divulguées par les administrations, celles-ci ayant l'obligation de fournir au Canada un rapport annuel sur les résultats obtenus.
Qualité
Le 16 novembre 2023, l'Ontario a publié sa Stratégie pour la main-d'œuvre du secteur de la garde d'enfants. La Stratégie comprend des améliorations à la rémunération des éducateurs de la petite enfance inscrits (EPEI) œuvrant au sein du système d'AGJE à l'échelle du Canada, du soutien pour promouvoir l'entrée dans la profession, des améliorations aux possibilités d'avancement professionnel et d'autres mesures pour mieux faire connaître la valeur de la profession. À compter de 2024, le plancher salarial sera augmenté comme suit : EPE : 23,86 $ l'heure, superviseuses et superviseurs d'EPEI et des intervenants à domicile de services de garde en milieu familial : 24,86 $ l'heure. Les EPEI qui gagnent moins de 26 $ l'heure seront également admissibles à l'augmentation annuelle du plancher salarial de 1 $ l'heure. Les EPEI et les autres travailleurs recevront un jour de perfectionnement professionnel rémunéré par année.
Mise en œuvre
Au printemps 2023, soit le 23 mai, le volet bilatéral de la réunion du comité de mise en œuvre a eu lieu. Les hauts fonctionnaires ont profité de l'occasion pour discuter de l'inscription au système d'AGJE à l'échelle du Canada, des lignes directrices en matière de financement, de la création de places, de main-d'œuvre et de l'inclusion.
Les réunions du comité de mise en œuvre sous le volet des intervenants ont eu lieu le 31 mai et le 1er juin. Les intervenants ont formulé des commentaires portant surtout sur la main-d'œuvre de l'AGJE.
À l'hiver 2023, soit le 5 décembre 2023, le volet bilatéral de la réunion du comité de mise en œuvre a eu lieu. Les hauts fonctionnaires ont profité de l'occasion pour discuter de la réduction des frais, des objectifs locaux en matière de création de places, des changements apportés au calcul des allocations de financement, d'une nouvelle stratégie de main-d'œuvre, de l'examen des questions et des programmes liés à l'AGJE pour les populations autochtones. La réunion du comité de mise en œuvre sous le volet des intervenants, pour l'automne, a eu lieu les 11 et 12 décembre et a principalement porté sur l'inclusion. Les intervenants ont majoritairement discuté de la nécessité d'avoir des politiques en place pour combler les lacunes, d'améliorer les données sur l'inclusion et de s'attaquer aux problèmes liés à la main-d'œuvre.
L'Ontario a également entrepris des séances de consultation auprès du secteur de la garde d'enfants pour discuter des priorités en matière d'accès et d'inclusion, de la main-d'œuvre des services de garde d'enfants, de la pédagogie de l'Ontario pour la petite enfance. La province a également mené des consultations sur son nouveau projet de formule de financement pour 2024 et pour les années subséquentes. Le gouvernement de l'Ontario a signalé que les consultations pour 2024 à 2025 n'ont pas encore commencé.
Québec
Financement
L'Accord asymétrique à l'échelle du Canada pour 2021 à 2026 a été signé le 5 août 2021. Financement initial annoncé : 6 milliards de dollars.
L'accord de prolongation de 2021 à 2025 a été signé le 20 septembre 2022. Financement total : 448 millions de dollars et un montant supplémentaire de 90 millions de dollars en financement unique pour la main-d'œuvre pour 2021-2022.
Mise en œuvre
Le Québec dispose d'un accord asymétrique sur l'AGJE et, par conséquent, n'est pas tenu d'avoir un comité de mise en œuvre.
Accès
Le Québec n'a pas d'engagement ferme à l'égard des places dans le cadre de l'accord d'AGJE à l'échelle du Canada, mais la province déclare prioriser la création de plus de 30 000 places subventionnées.
Conformément à l'accord asymétrique entre le Canada et le Québec, la province n'est pas tenue de déclarer annuellement le nombre de places créées.
Nouveau-Brunswick
Financement
L'Accord à l'échelle du Canada pour 2021à2026 a été signé le 12 décembre 2021. Financement initial annoncé : 492 millions de dollars.
L'accord de prolongation de 2021 à 2025 a été signé le 13 août 2021. Financement initial annoncé : 48,1 millions de dollars et un montant supplémentaire de 9,3 millions de dollars en financement unique pour la main-d'œuvre pour 2021-2022.
Abordabilité
Le Nouveau-Brunswick a réussi à réduire ses frais de 50 % en moyenne, en date du 1er juin 2022, soit 6 mois avant l'échéance prévue. La province a également mis en œuvre une grille tarifaire normalisée pour les parents, qui fixe les frais que les exploitants peuvent facturer aux parents. Le programme de subventions aux parents a également été modifié afin de tenir compte du nouveau modèle de frais réduits et continuera à soutenir les familles à faible et à moyen revenu grâce à d'autres réductions des coûts.
Accès
Le 1er décembre 2023, le Nouveau-Brunswick a lancé un appel de propositions ouvert qui permettra à la province de créer le reste des places d'AGJE dans le cadre de son accord à l'échelle du Canada.
Le Nouveau-Brunswick s'est engagé à créer 3 400 places d'ici 2025 à 2026.
Les données annuelles relatives aux places créées seront divulguées par les administrations, celles-ci ayant l'obligation de fournir au Canada un rapport annuel sur les résultats obtenus.
Selon son rapport annuel pour 2022 à 2023, le Nouveau-Brunswick a facilité la création de 791 nouvelles places de garde d'enfants réglementées et abordables au cours de cette année.
Selon son rapport annuel pour 2021 à 2022, le Nouveau-Brunswick a facilité la création de 301 nouvelles places de garde d'enfants réglementées et abordables au cours de cette année.
Qualité
Le 14 novembre 2023, le Collège communautaire du Nouveau-Brunswick (CCNB) a annoncé qu'il offre maintenant un nouveau programme d'éducation de la petite enfance de deuxième année, axé sur le leadership et la gestion des installations d'AGJE.
Le 29 juin 2022, le Nouveau-Brunswick a annoncé que le personnel d'appui à l'inclusion recevra une augmentation du salaire horaire, qui correspondrait à la rémunération des EPE.
Le 1er novembre 2022, le Nouveau-Brunswick a mis en œuvre une grille salariale pour les EPE. Elle fonctionne plutôt comme un plancher salarial, et les exploitants peuvent choisir de payer leurs éducateurs plus que les montants prévus dans la grille. En date du 1er avril 2024, les salaires des EPE de niveau 1 varient de 22,79 $ l'heure à 25,35 $ l'heure, et les salaires d'EPE débutants varient de 16,47 $ l'heure à 18,54 $ l'heure.
Mise en œuvre
Deux réunions du comité de mise en œuvre du système d'AGJE à l'échelle du Canada et du Nouveau-Brunswick ont eu lieu en 2022, soit le 6 mai et le 9 décembre. Deux réunions ont également eu lieu en 2023-2024, soit le 9 juin et le 15 décembre. Les discussions ont porté sur les progrès réalisés dans l'atteinte des objectifs de l'accord sur l'AGJE à l'échelle du Canada, y compris l'abordabilité, l'accès, la qualité, la main-d'œuvre en éducation de la petite enfance et les initiatives de diversité et d'inclusion.
Nouvelle-Écosse
Financement
L'Accord à l'échelle du Canada pour 2021 à 2026 a été signé le 13 juillet 2021. Financement initial annoncé : 605 millions de dollars.
L'accord de prolongation de 2021 à 2025 a été signé le 9 juillet 2021. Financement initial annoncé : 58 millions de dollars et un montant supplémentaire de 10,9 millions de dollars en financement unique pour la main-d'œuvre en 2021à2022.
Abordabilité
La Nouvelle-Écosse est parvenue à une réduction moyenne de 50 % des frais de garde d'enfants le 31 décembre 2022.
Accès
La Nouvelle-Écosse s'est engagée à créer 9 500 places d'ici 2025 à 2026.
Les données annuelles relatives aux places créées seront divulguées par les administrations, celles-ci ayant l'obligation de fournir au Canada un rapport annuel sur les résultats obtenus.
Selon son rapport annuel pour 2022 à 2023, la Nouvelle-Écosse a facilité la création de 1 691 nouvelles places de garde d'enfants réglementées et abordables au cours de cette année.
Selon son rapport annuel pour 2021 à 2022, la Nouvelle-Écosse n'a pas été en mesure de faciliter la création de places de garde d'enfants réglementées et abordables; toutefois, un processus de déclaration d'intérêt a été lancé, et 45 accords de financement ont été mis en place dans le but d'accroître les places en AGJE dans les centres et en milieu familial, ainsi que les soins avant et après l'école.
Qualité
La Nouvelle-Écosse a plus que doublé le montant du financement journalier pour les places réservées aux nourrissons à 10 $ par jour pour les garderies et les services de garde en milieu familial, comme annoncé en février 2023. Le nouveau programme de praticien de niveau avancé a été lancé et a vu les premiers diplômés à l'été 2023, qui recevront une prime salariale horaire. Le 20 mai 2022, la Nouvelle-Écosse a lancé la table de mobilisation du ministre sur l'AGJE, chargée de fournir une orientation et des commentaires directs sur les prochaines étapes de l'intention du gouvernement provincial de transformer les services de garde d'enfants.
Le 11 octobre 2022, une nouvelle échelle salariale pour les EPE a été annoncée, et celle-ci prévoyait une augmentation de salaire rétroactive au 4 juillet 2022 d'environ 30 % pour la plupart des 2 600 EPE. Les EPE ont reçu une augmentation de salaire de 3 % le 1er avril 2023, suivi d'une autre augmentation le 1er avril 2024. Les augmentations futures seront harmonisées avec les augmentations de salaire du secteur public. Le 20 décembre 2023, la Nouvelle-Écosse a annoncé un régime de retraite et d'avantages sociaux pour les professionnels du secteur de l'AGJE. L'inscription commencera au mois de mai.
Mise en œuvre
La première réunion du comité de mise en œuvre a eu lieu le 14 juin 2022, et la deuxième, le 30 novembre 2022. La première réunion de l'exercice 2023 à 2024 a eu lieu le 15 juin, le 19 juin et le 25 août 2023 respectivement pour la séance bilatérale, la séance avec les intervenants anglophones et la séance pour les intervenants francophones. Au cours de l'exercice 2023 à 2024, la deuxième séance bilatérale a eu lieu le 31 octobre 2023, et la deuxième séance avec les intervenants a eu lieu 4 novembre. Les discussions ont porté sur les progrès réalisés vers l'atteinte des objectifs de l'Accord sur l'apprentissage et la garde des jeunes enfants à l'échelle du Canada, y compris l'abordabilité, l'accès, la qualité, la main-d'œuvre des EPE et les initiatives d'inclusion.
Transition vers les services sans but lucratif : La Nouvelle-Écosse avait l'intention de transformer l'ensemble de son secteur d'AGJE en services de garde publics dans le cadre du plan d'action à l'échelle du Canada. Cette transition a suscité des inquiétudes de la part des fournisseurs à but lucratif, qui représentent actuellement environ 56 % des fournisseurs. Tous les exploitants de services de garde d'enfants existants se sont vus proposer des accords de financement pour 2022 à 2023 et 2023 à 2024, comme au cours des exercices précédents. La Nouvelle-Écosse propose désormais un programme de transition volontaire aux exploitants qui souhaitent modifier leur modèle d'exploitation ou fermer des garderies afin d'éviter la perte de places.
Île-du-Prince-Édouard
Financement
L'Accord à l'échelle du Canada pour 2021 à 2026 a été signé le 27 juin 2021. Financement initial annoncé : 117,7 millions de dollars et un montant supplémentaire de 2,6 millions de dollars en financement unique pour la main-d'œuvre pour 2021 -à 2022.
L'accord de prolongation de 2021-2025 a été signé le 12 août 2021. Financement initial annoncé : 16 millions de dollars.
Abordabilité
Le 15 décembre 2023, le gouvernement de l'Île-du-Prince-Édouard a annoncé qu'il parviendrait à offrir, à compter du 1er janvier 2024, des services de garde au coût de 10 $ par jour dans les centres de la petite enfance et en milieu familial réglementés dans le cadre du système d'AGJE à l'échelle du Canada, et ce, deux ans en avance sur l'objectif national prévu.
Le 4 octobre 2023, le gouvernement de l'Île-du-Prince-Édouard a annoncé qu'il élargirait 3 subventions destinées aux garderies en milieu familial : la subvention d'investissement pour les garderies en milieu familial, la subvention de fonctionnement pour les garderies en milieu familial et l'incitation à l'octroi d'agrément pour les garderies en milieu familial.
Le 16 décembre 2022, le gouvernement de l'Île-du-Prince-Édouard a annoncé avoir atteint l'objectif commun de réduction de 50 % des frais de garde d'enfants en mettant en œuvre des frais de 20 $ par jour facturés aux parents, en plus des subventions provinciales et de l'élargissement du programme public de prématernelle.
Le 4 février 2022, puis le 8 novembre 2022, le gouvernement de l'Île-du-Prince-Édouard a annoncé la mise en place d'un nouveau soutien financier pour les fournisseurs de services de garde d'enfants en milieu familial qui souhaitent obtenir un permis d'exercice en tant que garderies en milieu familial.
Accès
Le gouvernement de l'Île-du-Prince-Édouard s'est engagé à créer 452 nouvelles places d'ici 2025 à 2026.
Les données annuelles relatives aux places créées seront divulguées par les administrations, celles-ci étant dans l'obligation de fournir au Canada un rapport annuel sur les résultats obtenus.
Le rapport annuel pour 2022 à 2023 de l'Île-du-Prince-Édouard n'est pas encore achevé.
Selon son rapport annuel pour 2021 à 2022, le gouvernement de l'Île-du-Prince-Édouard a facilité la création de 287 nouvelles places de garde d'enfants réglementées et abordables au cours de cette année.
Qualité
Le 10 janvier 2024, le gouvernement de l'Île-du-Prince-Édouard a annoncé la mise à jour des règlements permettant d'augmenter le nombre d'inscriptions, de moderniser les titres pour les niveaux de certification du personnel et de proposer des cheminements alternatifs pour obtenir la certification, ainsi que des changements visant à éviter les retards dans la dotation de personnel au sein des centres.
Le 4 octobre 2023, le gouvernement de l'Île-du-Prince-Édouard a annoncé qu'il élargirait trois subventions destinées aux garderies en milieu familial au cours des deux prochaines années, ce qui aidera à promouvoir l'octroi de permis et à améliorer la qualité, l'abordabilité et l'accessibilité des services de garde agréés en milieu familial.
Le 21 août 2023, le gouvernement de l'Île-du-Prince-Édouard a annoncé des augmentations de salaire pour les EPE et le personnel des centres de la petite enfance désignés, à compter du 1er octobre 2023. La province a également annoncé qu'elle mettrait en place un régime de retraite à cotisation déterminée. Le 16 décembre 2022, le gouvernement de l'Île-du-Prince-Édouard a annoncé des augmentations de salaire pour le personnel des centres de la petite enfance, y compris pour les EPE, à compter du 1er octobre 2022.
Le 8 novembre 2022, le gouvernement de l'Île-du-Prince-Édouard a annoncé un soutien supplémentaire aux centres de la petite enfance agréés en milieu familial sous la forme de subventions et de mesures incitatives visant à réduire les frais des parents, à financer les salaires et le perfectionnement professionnel et à acheter des fournitures.
Le 18 février 2022, le gouvernement de l'Île-du-Prince-Édouard a lancé une nouvelle subvention unique de 5 000 $ pour le retour à la profession d'éducateur de la petite enfance, afin de soutenir la main-d'œuvre en éducation de la petite enfance pour aider à recruter des EPE à nouveau dans le secteur.
Mise en œuvre
La première réunion du comité de mise en œuvre pour l'année 2022 à 2023 a eu lieu le 30 août 2022, et la deuxième, le 29 novembre 2022. La première réunion du comité de mise en œuvre pour l'année 2023 à 2024 a eu lieu le 13 juin 2023, et la deuxième, le 18 décembre 2023. Les discussions ont porté sur les progrès réalisés dans l'atteinte des objectifs de l'Accord sur l'apprentissage et la garde des jeunes enfants à l'échelle du Canada, y compris : l'abordabilité, l'accès, la qualité, la main-d'œuvre en éducation de la petite enfance et les initiatives d'inclusion.
Terre-Neuve-et-Labrador
Financement
L'Accord à l'échelle du Canada pour 2021 à 2026 a été signé le 28 juillet 2021. Financement initial annoncé : 306 millions de dollars.
L'accord de prolongation de 2021 à 2025 a été signé le 28 juillet 2021. Financement initial annoncé : 35 millions de dollars et un montant supplémentaire de 6,5 millions de dollars en financement unique pour la main-d'œuvre pour 2021 à 2022.
Abordabilité
Le gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador a mis en œuvre des services de garde réglementés à 10 $ par jour le 1er janvier 2023.
Accès
Pour soutenir davantage la création de places en service de garde réglementées, la province a augmenté le financement dans le cadre du programme Initiative sur la capacité des services de garde d'enfants et de l'Initiative sur la capacité en matière de garde d'enfants en milieu familial. De plus, le financement a été étendu à l'organisme Family and Child Care Connections pour accroître la capacité des fournisseurs de services de garde réglementés qui prennent soin des enfants à leur domicile dans toutes les régions de la province.
Le gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador s'est engagé à créer 5 895 places d'ici 2025 à 2026.
Les données annuelles relatives aux places créées seront divulguées par les administrations, celles-ci étant dans l'obligation de fournir au Canada un rapport annuel sur les résultats obtenus.
Les rapports de Terre-Neuve-et-Labrador pour 2021 à 2022 et pour 2022 à 2023 n'ont pas encore été achevés.
Qualité
Le 9 février 2024, le gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador a annoncé qu'à compter du 1er avril 2024, le seuil d'inscription minimal passera de 70 % à 90 % pour les services de garde réglementés qui participent au Programme de subventions de fonctionnement. La province a également annoncé une allocation destinée à ses régions rurales et éloignées (10 % supplémentaires de leur subvention de fonctionnement) pour les services de garde d'enfants réglementés dans les régions rurales et éloignées de la province qui participent au Programme de subventions de fonctionnement.
Le 8 janvier 2024, le gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador a publié un rapport présentant un survol du Programme de subventions de fonctionnement destiné aux services de garde d'enfants au sein de la province.
Le 13 septembre 2023, le gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador a annoncé une subvention pour le recrutement et le maintien en poste des EPE afin de financer le recrutement et le maintien en poste des EPE de niveau Ⅰ à Ⅳ pour qu'ils obtiennent leur certification et travaillent dans des services de garde réglementés.
Le 23 août 2023, le gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador a annoncé la création d'une prime de 5 178 $ à compter du 1er avril 2023, visant à favoriser le recrutement et le maintien en poste des EPE francophones agréés.
À partir du 15 août 2022, le cadre d'apprentissage de la petite enfance de Terre-Neuve-et-Labrador (Navigating the Early Years - en anglais seulement) est une exigence dans la législation (en anglais seulement).
Le gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador a mis en place une grille salariale pour les EPE le 1er avril 2023, avec effet rétroactif au 1er janvier 2023. La grille salariale prévoit un taux de base de 25 $ l'heure pour les EPE de niveau Ⅱ titulaires d'un diplôme de 2 ans, ce qui correspond au taux de départ d'un nouveau diplômé.
Le 12 juillet 2022, le gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador a annoncé la création d'une nouvelle bourse incitative fondée sur les besoins pour suivre une formation en éducation de la petite enfance afin de verser aux étudiants admissibles inscrits à des programmes approuvés des bourses non remboursables pouvant atteindre jusqu'à 10 000 $.
Le gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador a créé un comité consultatif ministériel sur l'AGJE en février 2022.
Mise en œuvre
La première réunion du comité de mise en œuvre pour l'année 2022 à 2023 a eu lieu le 26 juillet 2022, et la deuxième, le 16 novembre 2022. La première réunion pour l'année 2023-2024 a eu lieu le 21 juin 2023. Les discussions ont porté sur les progrès accomplis dans la réalisation des objectifs de l'accord sur l'AGJE à l'échelle du Canada, notamment en ce qui concerne l'abordabilité, l'accès, la qualité, la main-d'œuvre du secteur de l'éducation de la petite enfance et les initiatives d'inclusion. La deuxième séance bilatérale et la deuxième séance avec les intervenants pour l'année 2023 à 2024 ont eu lieu le 11 et le 12 décembre 2023 respectivement. Les discussions ont porté sur les progrès réalisés vers l'attente des objectifs de l'accord sur l'AGJE à l'échelle du Canada, notamment l'accès et les initiatives d'inclusion.
3.c. Main-d'œuvre en éducation de la petite enfance, salaires et avantages sociaux
Enjeu
Favoriser le recrutement et le maintien en poste des éducatrices et éducateurs de la petite enfance (EPE).
Contexte
- Le gouvernement du Canada a effectué un investissement significatif de plus de 27 millions de dollars sur cinq ans, dans le cadre du budget de 2021, pour bâtir un système d'apprentissage et de garde des jeunes enfants (AGJE) à l'échelle du Canada avec les provinces et les territoires (PT). Il s'agit notamment d'améliorer la qualité de l'AGJE en valorisant sa main-d'œuvre et en leur fournissant des possibilités de formation.
- En outre, le gouvernement du Canada a fourni 420 millions de dollars en 2021 à 2022 aux PT pour soutenir le recrutement et le maintien en poste des EPE, en reconnaissance du rôle central de cette main-d'œuvre dans la prestation de services d'AGJE de haute qualité.
- Tous les accords sur l'AGJE à l'échelle du Canada, à l'exception de l'accord asymétrique avec le Québec, accordent la priorité à la qualité par les exigences suivantes :
- élaborer et mettre en œuvre des cadres, des normes et des outils de qualité fondés sur des données probantes pour l'AGJE;
- augmenter le pourcentage de travailleurs en services à l'enfance agréés;
- mettre en œuvre des grilles ou des cadres salariaux lorsqu'ils ne sont pas déjà en place.
- Le 16 avril, la vice-première ministre et ministre des Finances a présenté le budget de 2024, qui prévoit des investissements visant à mieux soutenir les éducatrices et éducateurs de la petite enfance. Ces mesures comprennent :
- L'exonération du remboursement des prêts d'études pour les éducatrices et les éducateurs de la petite enfance dans les régions rurales ou éloignées : grâce à un investissement de 48 millions de dollars réparti sur quatre ans, l'exonération du remboursement des prêts d'études vise à inciter les EPE à envisager une carrière à long terme dans les régions rurales et éloignées.
- L'accroissement de la formation à l'intention des éducatrices et éducateurs de la petite enfance : nous investissons 10 millions de dollars sur deux ans, à compter de 2024 à 2025, dans le Programme de solutions pour la main-d'œuvre sectorielle d'Emploi et Développement social Canada, afin d'accroître la formation des EPE.
- L'établissement d'une table sectorielle sur l'économie des soins, qui permettra la consultation du gouvernement fédéral et la formulation des recommandations sur des mesures concrètes visant à mieux soutenir l'économie des soins, notamment en ce qui concerne l'apprentissage et la garde des jeunes enfants. Selon le budget de 2024,le gouvernement a l'intention de lancer des consultations sur l'élaboration d'une stratégie nationale sur la prestation de soins.
- Par l'entremise des accords d'AGJE à l'échelle du Canada et du financement de la main-d'œuvre, de nombreuses administrations ont déjà annoncé de nouvelles mesures de soutien pour les EPE dans des domaines comme l'embauche, le maintien en poste, la formation et les salaires.
- Au cours de la réunion de juillet 2023 des ministres fédéraux, provinciaux et territoriaux responsables de l'apprentissage et de la garde des jeunes enfants, les ministres ont convenu d'élaborer une stratégie multilatérale de la main-d'œuvre de l'AGJE axée sur les piliers du recrutement, du maintien en poste et de la reconnaissance.
- En outre, la province de l'Ontario s'est engagée à prendre l'initiative de créer un groupe de travail sur la mobilité interprovinciale et territoriale et la reconnaissance des titres de compétence étrangers pour la main-d'œuvre chargée de l'apprentissage de la petite enfance. Ceci a pour but d'assurer une mobilité de la main-d'œuvre qualifiée partout au Canada et provenant du monde entier.
- Bon nombre de défis auxquels les PT sont confrontés dans le perfectionnement de la main-d'œuvre en AGJE sont communs et peuvent être exacerbés dans un contexte autochtone.
- En plus de composer avec les pénuries de main-d'œuvre, de devoir établir des grilles salariales concurrentielles et de travailler à éliminer les obstacles à l'éducation et à la formation des EPE, les gouvernements autochtones élaborent des modules de formation adaptés à la culture et renforcent les capacités humaines qui sont ancrées dans la culture et qui sont capables de soutenir les intérêts de revitalisation linguistique. Un financement souple est disponible pour soutenir les initiatives en matière de main-d'œuvre dirigées par des Autochtones, et il sera important de travailler en collaboration avec les partenaires autochtones pour aller de l'avant avec ces questions. Par exemple, les Premières Nations de la Colombie-Britannique et la Fédération des Métis du Manitoba ont mis en place des fonds d'amélioration salariale pour mieux rémunérer et conserver cette main-d'œuvre précieuse.
Faits saillants
La main-d'œuvre en AGJE relève de la compétence des PT. Les PT réglementent les exigences particulières en matière d'éducation et de formation pour devenir un EPE agréé.
Les estimations de l'Enquête sur la population active de mars 2024 indiquent que les niveaux d'emploi chez les EPE et les aides-éducatrices et aides-éducateurs de la petite enfance au Canada demeurent inférieurs de 6,1 % par rapport aux chiffres d'avant la pandémie. Cette statistique représente environ 16 100 personnes de moins, principalement des femmes, qui travaillent dans la profession comparativement au début de 2020.
Les pénuries persistantes de main-d'œuvre dans le secteur de la garde d'enfants représentent un risque pour la mise en œuvre réussie du système d'AGJE à l'échelle du Canada et la pleine réalisation de ses avantages sociaux et économiques.
À titre d'exemple, le Young Men's Christian Association (YMCA), le plus important fournisseur de services de garde sans but lucratif au Canada, a déclaré au gouvernement de l'Ontario, lors de consultations auprès de la main-d'œuvre, qu'en raison des pénuries de personnel, aucun de ses établissements de garde d'enfants à l'échelle de la province ne fonctionne à plein rendement. Le personnel du YMCA a indiqué qu'on aurait besoin de près de 3 000 employés de plus pour fonctionner à plein rendement et de 3 500 pour s'accroître de 20 %.
La faible rémunération dans le secteur est l'un des facteurs les plus critiques contribuant aux pénuries de main-d'œuvre. En 2021, le salaire horaire médian de la main-d'œuvre des services de garde agréés était de 20 $Note de bas de page 3. Parmi les autres obstacles au recrutement et au maintien en poste d'une main-d'œuvre qualifiée, mentionnons l'absence d'avantages sociaux, les mauvaises conditions de travail et le manque de reconnaissance et de respect de la professionNote de bas de page 4.
Principaux messages
Le gouvernement du Canada reconnaît l'importance d'avoir une main-d'œuvre hautement qualifiée pour assurer la disponibilité de services de garde de grande qualité.
C'est pourquoi nous fournissons aux provinces et aux territoires plus de 27 milliards de dollars sur cinq ans dans le cadre d'accords de financement bilatéraux pour appuyer l'établissement d'un système d'AGJE à l'échelle du Canada, y compris une main-d'œuvre bien soutenue.
Les mesures du budget de 2024 proposent d'autres investissements essentiels pour aider les éducatrices et les éducateurs de la petite enfance, notamment 48 millions de dollars pour l'exonération des prêts étudiants pour les EPE et 10 millions de dollars pour accroître les possibilités de formation des EPE.
À l'exception du Québec, tous les accords bilatéraux conclus avec les provinces et les territoires comportent des engagements visant à soutenir une main-d'œuvre qualifiée en éducation de la petite enfance, à mettre en place des grilles ou des cadres salariaux lorsque ce n'est pas déjà le cas, et à augmenter le pourcentage d'EPE agréés.
De plus, le gouvernement du Canada a fourni 420 millions de dollars en 2021à2022 aux provinces et aux territoires pour des initiatives visant à soutenir le recrutement et le maintien en poste des EPE.
Certaines provinces et certains territoires ont déjà commencé à présenter des stratégies et des mesures de recrutement et de maintien en poste de ces travailleurs dans le secteur et de soutenir la valorisation de cette main-d'œuvre.
En juillet 2023, les ministres fédéraux, provinciaux et territoriaux responsables de l'AGJE ont convenu d'élaborer une stratégie multilatérale à l'échelle du Canada pour la main-d'œuvre de l'AGJE. Cette stratégie multilatérale sera axée sur les piliers tels que le recrutement, le maintien en poste et la reconnaissance.
Cette stratégie constituera également un outil supplémentaire dont tous les gouvernements devront tenir compte alors qu'ils poursuivent leur objectif commun d'offrir à un plus grand nombre de familles au Canada un accès à des services d'AGJE de grande qualité, abordables, souples et inclusifs, peu importe où ces familles vivent.
Si l'on insiste sur des mesures précises appuyées par les accords sur l'AGJE à l'échelle du Canada pour relever les défis liés à la main-d'œuvre, veuillez vous reporter à l'annexe A, qui contient une liste des mesures prises, réparties par administration.
Annexe A : Initiatives en matière d'éducation de la petite enfance ventilées par administration (à l'exception du Québec)
Administration - Colombie-Britannique
- Annonces liées à la qualité
- Le 18 février 2022 (en anglais seulement) : Un investissement unique de 49,2 millions de dollars, destiné au développement de la main-d'œuvre des EPE (par l'entremise d'un accord bilatéral pour la main-d'œuvre).
- Le 1er avril 2022 (en anglais seulement) : Un montant de 500 000 $ visant à accroître le programme de mentorat par les pairs des EPE, passant de 17 à 35 groupes communautaires.
- Le 6 avril 2022 (en anglais seulement) : Travail annoncé, en partenariat avec le gouvernement fédéral, visant à élaborer une grille salariale pour les EPE.
- Le 3 août 2022 (en anglais seulement) : Inscriptions d'été dans le cadre du fonds de soutien à l'éducation des EPE.
- Le 3 août 2022 (en anglais seulement) : Environ 2 600 bourses pouvant atteindre 5 000 $ par semestre.
- Le 4 août 2022 (en anglais seulement) : Un financement fédéral de 1,15 milliard de dollars, destiné au développement du programme de doubles crédits d'études secondaires et postsecondaires.
- Le 30 octobre 2023 (en anglais seulement) : Une augmentation salariale de 2 $ l'heure à compter du 1er janvier 2024, afin de reconnaître le rôle essentiel des EPE dans le système d'AGJE à l'échelle du Canada.
- Le 11 décembre 2022 (en anglais seulement) : Lancement d'un projet pilote mettant à l'essai une grille salariale plus élevée afin de recruter et d'assurer le maintien en poste des travailleurs. Les salaires ne sont pas encore connus.
- Grilles/planchers salariaux : Salaire médian de 28 $ en 2024, suite aux récentes subventions salariales pour les EPE admissibles.
Administration - Alberta
- Annonces liées à la qualité
- Le 3 août 2022 (en anglais seulement) : Un financement de 5,2 millions de dollars permettant aux EPE d'avoir accès à l'éducation dans le domaine de la science du cerveau chez les jeunes enfants.
- Le 19 août 2022 (en anglais seulement) : Un financement de 1,5 million de dollars destiné à la formation des EPE dans le domaine de la santé mentale des nourrissons et des jeunes enfants.
- Le 6 octobre 2022 (en anglais seulement) : Un financement conjoint de 90 millions de dollars, destiné aux augmentations de salaire et autres rémunérations des EPE.
- Le 1er décembre 2022 (en anglais seulement) : Un montant de 174 millions de dollars permettant de verser un paiement unique et d'augmenter le supplément de salaire pour les EPE.
- Le 15 janvier 2024 (en anglais seulement) : Les parents et les tuteurs de l'Alberta sont encouragés à participer à l'enquête sur l'engagement des parents en matière d'apprentissage et de garde des jeunes enfants, afin de contribuer à l'évolution des services de garde d'enfants.
- Le 1er mars 2024 (en anglais seulement) :Plus de 2 300 fournisseurs de services de garde recevront des paiements anticipés pour les aider à continuer d'offrir les services sur lesquels comptent les familles albertaines.
- Grilles/planchers salariaux
- La province n'a pas de grille salariale en place. Veuillez noter que les salaires ci-dessous sont le salaire moyen pour chaque niveau d'EPE en Alberta.
- Moyenne provinciale par niveau :
- EPE Ⅰ : 19,43 $
- EPE Ⅱ : 23,10 $
- EPE Ⅲ : 28,50 $
Administration - Saskatchewan
- Annonces liées à la qualité
- Le 3 novembre 2021 : Un montant de 9,6 millions de dollars visant à financer une augmentation de 3 $ l'heure pour les EPE admissibles.
- Le 9 novembre 2021 : Un montant de près de 4,8 millions de dollars visant à accélérer les possibilités de formation en éducation de la petite enfance dans trois établissements de formation postsecondaire.
- Le 30 novembre 2021 : Davantage d'occasions d'emploi pour les EPE.
- Le 22 mars 2022 : Subvention unique de 145 dollars par place réglementée en centre de garde d'enfants, dans le but d'appuyer le recrutement et le maintien en poste des EPE.
- Le 15 août 2022 : Un montant d'environ 9 millions de dollars visant à offrir de la formation sans frais aux EPE.
- Le 15 septembre 2022 : Un montant de 5,4 millions de dollars visant à offrir une augmentation salariale de 2 $ l'heure; efforts continus dans le cadre d'une grille salariale.
- Le 11 octobre 2022 : Un montant de 2,59 millions de dollars en subventions de recrutement et de maintien en poste des EPE.
- Le 31 janvier 2023 : Un montant de 44 millions de dollars en subventions, destiné aux garderies afin de compenser l'inflation et d'entretenir les installations.
- Le 8 juin 2023 : Un montant de 12 millions de dollars en financement fédéral et provincial destiné à une formation gratuite pour les EPE et les EPE potentiels.
- Le 29 septembre 2023 : Un montant de 7 millions de dollars visant à augmenter les salaires des EPE de 1,50 $ à 2,50 $ l'heure selon le niveau de certification, disponible le 1er octobre 2023.
- Grilles/planchers salariaux
- Pas de grille salariale. Veuillez noter que les salaires ci-dessous représentent le salaire moyen des EPE en fonction des suppléments.
- EPE Ⅰ :16,68 $
- EPE Ⅱ : 20,52 $
- EPE Ⅲ : 24,77 $
- Pas de grille salariale. Veuillez noter que les salaires ci-dessous représentent le salaire moyen des EPE en fonction des suppléments.
Administration - Manitoba
- Annonces liées à la qualité
- Le 22 février 2022 : Un montant d'environ 19 millions de dollars, destiné à augmenter les salaires, les prestations de retraite complémentaire et les cotisations aux comptes d'épargne libre d'impôt (CELI) des EPE.
- Le 27 juin 2022: Un montant de près de 37 millions de dollars pour soutenir l'élaboration d'une grille salariale et l'équité salariale des EPE.
- Le 27 octobre 2022 : Un montant de 4 millions de dollars, destiné à rembourser les frais de scolarité des EPE.
- Le 27 avril 2023 : Un financement fédéral de 52,8 millions de dollars, destiné aux centres pour augmenter les salaires des EPE (en vigueur le 1er juillet 2023).
- Le 27 avril 2023 : Un financement fédéral de 2,1 millions de dollars permettant de lancer l'approche abécédaire dans 4 centres d'AGJE et d'améliorer la qualité des services de garde.
- Le 15 juin 2023 : Un financement fédéral de 24 millions de dollars visant à élargir les programmes de formation des EPE et des aides-éducatrices et aides-éducateurs, un montant de 6 millions de dollars destiné au remboursement des frais de scolarité des EPE.
- Grilles/planchers salariaux
- Plus récente grille salariale :
- Aide-éducatrice et aide-éducateur : 17,04 $
- EPE Ⅱ : 20,73 $
- EPE Ⅲ : 23,66 $
- Plus récente grille salariale :
Administration - Ontario
- Annonces liées à la qualité
- Avril 2022 : Mise en place d'un plancher salarial de 18 $ l'heure pour les éducatrices et les éducateurs de la petite enfance inscrits (EPEI), de 20 $ l'heure pour les superviseurs des EPEI et les visiteurs des EPEI qui œuvrent au sein du système d'AGJE à l'échelle du Canada.
- Décembre 2022 : Un supplément de salaire de 1 $ l'heure, jusqu'à concurrence de 25 $ l'heure, sera fourni en plus du plancher salarial. À compter du mois de janvier 2023, une augmentation du plancher salarial des EPEI (19 $ l'heure pour les EPEI, 21 $ l'heure pour les superviseurs d'EPEI et les visiteurs des services de garde en milieu familial des EPEI).
- Le 16 novembre 2023 : L'Ontario a publié sa stratégie pour la main-d'œuvre du secteur de la garde d'enfants. Cette stratégie prévoit des améliorations de la rémunération des éducatrices et des éducateurs inscrits (EPEI), des mesures de soutien favorisant l'accès à la profession, de meilleures possibilités d'avancement professionnel et d'autres mesures visant à réduire les formalités administratives et à mieux faire connaître la valeur de la profession. À partir de 2024, le plancher salarial a été augmenté (EPEI : 23,86 $ l'heure, superviseurs et visiteurs de centres de garde d'enfants en milieu familial : 24,86 $ l'heure. Les EPEI qui gagnent moins de 26 dollars l'heure sont également admissibles à l'augmentation annuelle du plancher salarial de 1 $ l'heure. Les EPEI et les autres membres du personnel bénéficieront d'une journée de perfectionnement professionnel rémunérée par année, le plafond d'admissibilité sera augmenté chaque année, permettant à un plus grand nombre d'EPEI d'en bénéficier (27 $ l'heure en 2025 et 28 $ l'heure en 2026). Les superviseurs des EPEI et les visiteurs de centres de garde d'enfants en milieu familial qui gagnent moins de 29 $ l'heure en 2024, 30 $ l'heure en 2025 et 31 $ l'heure en 2026 bénéficieront également de l'augmentation annuelle.
- Grilles/planchers salariaux : Plancher salarial de 23,86 $ l'heure pour les EPE œuvrant dans le cadre du système d'AGJE à l'échelle du Canada, et de 24,86 $ l'heure pour les superviseurs d'EPE et les visiteurs de centres de garde d'enfants en milieu familial œuvrant dans le cadre du système d'AGJE à l'échelle du Canada.
Administration - Nouvelle-Écosse
- Annonces liées à la qualité
- Le 16 mars 2022 (en anglais seulement) : Appel de candidatures pour la table ronde provinciale sur la garde d'enfants.
- Le 20 mai 2022 (en anglais seulement) : Création d'une table ronde de mobilisation provinciale ayant pour objectif de formuler des conseils sur la transformation des services de garde d'enfants.
- Le 11 octobre 2022 (en anglais seulement) : Un financement fédéral d'environ 75 millions de dollars, destiné à l'augmentation des salaires et de la grille salariale, avec effet rétroactif au 4 juillet.
- Le 17 février 2023 (en anglais seulement) : Financement destiné aux centres de service de garde d'enfants, afin d'augmenter le nombre de places pour les nourrissons ainsi que les salaires des EPE.
- Le 11 mai 2023 (en anglais seulement) : La collecte de renseignements permet de commencer à élaborer des options quant aux avantages sociaux et à l'épargne-retraite des EPE.
- Le 6 octobre 2023 (en anglais seulement) : La Nouvelle-Écosse travaille en partenariat avec un centre de garde d'enfants à Sydney, dans le but d'offrir des options en matière de garde d'enfants en soirée, pendant la fin de semaine et pendant la nuit aux travailleurs de la santé de l'Hôpital régional du Cap-Breton.
- Le 20 décembre 2023 (en anglais seulement) : Des prestations de retraite et de santé pour tous les employés œuvrant dans le secteur réglementé de l'apprentissage et de la garde des jeunes enfants, ainsi qu'une augmentation salariale pour les EPE.
- Le 22 février 2024 (en anglais seulement) : La Nouvelle-Écosse annonce un financement supplémentaire pour appuyer les augmentations salariales, les avantages sociaux et l'augmentation du salaire minimum pour le 1er avril 2024. Une subvention unique est également prévue pour compenser les pressions financières que vivent les exploitants, et la fin des listes d'attente et des frais d'inscription.
- Grilles/planchers salariaux
- Grille salariale en date du 1er avril 2024 :
- EPE Ⅰ : 23,59 $
- EPE Ⅱ : 25,42 $
- EPE Ⅲ : 26,34 $
- Grille salariale en date du 1er avril 2024 :
Administration - Nouveau-Brunswick
- Annonces liées à la qualité
- Le 23 mars 2022 : Le portail des parents et les augmentations salariales pour les EPE.
- Le 29 juin 2022 : Augmentations salariales pour le personnel d'appui à l'inclusion afin d'égaler les salaires des EPE.
- Le 1er novembre 2022 (en anglais seulement) : Création d'une grille salariale pour les EPE, qui reflète les taux de salaire minimum que les exploitants doivent payer aux éducatrices et aux éducateurs admissibles.
- Le 14 novembre 2023 : Le Collège communautaire du Nouveau-Brunswick (CCNB) offre maintenant un nouveau programme d'éducation de deuxième année de la petite enfance, axé sur le leadership et la gestion des centres d'AGJE.
- À compter du 1er avril 2024, la grille salariale des EPE augmentera de 3,6 % à toutes les étapes. La grille salariale établit le taux de salaire horaire minimum requis pour les EPE en fonction de leur niveau de scolarité et de leur expérience.
- Grilles/planchers salariaux
- Grille salariale :
- Niveau débutant : de 16,47 $ à 18,54 $
- EPE Ⅰ : de 22,79 $ à 25,35 $
- Grille salariale :
Administration - Île-du-Prince-Édouard
- Annonces liées à la qualité
- Le 7 décembre 2021 : Davantage d'occasions de formation dans l'éducation de la petite enfance; on souligne un investissement unique de 3,6 millions de dollars en 2021 à 2022 à l'appui de la main-d'œuvre des EPE.
- Le 4 février 2022 et le 8 novembre 2022 : Soutien aux garderies en milieu familial agréées sous forme de subventions et d'incitatifs permettant de réduire les frais des parents, financer les salaires et le perfectionnement professionnel et l'achat de matériel.
- Le 18 février 2022 : Une subvention unique visant à encourager les anciens EPE à réintégrer le domaine.
- Le 16 décembre 2022 : Des augmentations salariales pour le personnel des centres de la petite enfance, y compris les EPE.
- Le 21 août 2023 : Une augmentation salariale pour les EPE et le personnel des centres de développement de la petite enfance (CDPE) à compter du 1er octobre 2023. Annonce d'un nouveau plan de retraite pour le personnel des CDPE.
- Le 4 octobre 2023 : Au cours des deux prochaines années, le gouvernement de l'Île-du-Prince-Édouard prévoit augmenter de trois le nombre de subventions accordées aux centres de garde d'enfants en milieu familial, ce qui contribuera à promouvoir l'octroi de permis et à améliorer la qualité, l'abordabilité et l'accessibilité des services de garde réglementés en milieu familial.
- Le 10 janvier 2024 : L'Île-du-Prince-Édouard met à jour la réglementation afin d'augmenter le nombre d'inscriptions, de moderniser les titres pour les niveaux de certification du personnel et d'ajouter des cheminements possibles permettant d'obtenir une certification et d'apporter des changements pour éviter les retards dans la dotation des postes vacants dans les centres.
- Grilles/planchers salariaux
- La plus récente grille salariale :
- EPE Ⅰ : 17,23 $
- EPE Ⅱ : 21,55 $
- EPE Ⅲ : 28,86 $
- La plus récente grille salariale :
Administration - Terre-Neuve-et-Labrador
- Annonces liées à la qualité
- Février 2022 : Terre-Neuve-et-Labrador a mis sur pied un comité consultatif des ministres de l'AGJE.
- Le 12 juillet 2022 (en anglais seulement) : Un financement de 2 millions de dollars par année afin d'accorder des subventions non remboursables fondées sur les besoins, pouvant atteindre jusqu'à 10 000 dollars pour les étudiants des programmes d'EPE approuvés.
- Le 28 mars 2023 (en anglais seulement) : Une nouvelle grille salariale pour les EPE, annoncée (en vigueur le 1er avril 2023). Le taux de base est de 25 $ l'heure pour les EPE de niveau Ⅱ titulaires d'un diplôme de deux ans, taux de départ pour les nouveaux diplômés.
- Le 23 août 2023 (en anglais seulement) : Une prime de 5 178 $ a été créée, à compter du 1er avril 2023, pour les EPE certifiés francophones.
- Le 19 septembre 2023 (en anglais seulement) Une subvention de recrutement et de maintien en poste d'éducatrices et d'éducateurs de la petite enfance, dans le but de financer le recrutement et le maintien en poste d'EPE de niveau Ⅰ à Ⅳ, leur permettant d'obtenir leur certification et de travailler dans des services de garde réglementés.
- Le 8 janvier 2024 (en anglais seulement) : Le gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador a publié un rapport sur l'examen du programme de subventions de fonctionnement pour les services de garde d'enfants de la province. Cliquez ici (en anglais seulement) pour consulter le rapport complet.
- Le 9 février 2024 (en anglais seulement) : Le 1er avril 2024, le gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador augmentera le seuil minimum d'inscription (de 70 % à 90 %) pour les centres de garde d'enfants réglementés qui participent au programme de subvention de fonctionnement.
- Grilles/planchers salariaux
- La plus récente grille salariale :
- Niveau débutant : 18,06 $
- EPE Ⅰ : 21,25 $
- EPE Ⅱ : 25,00 $
- EPE Ⅲ : 28,75 $
- EPE Ⅳ : 33,06 $
- La plus récente grille salariale :
Administration - Yukon (Whitehorse)
- Annonces liées à la qualité
- Le 1er décembre 2021 : Un financement partagé fédéral et territorial de 800 000 dollars pour soutenir les avantages sociaux des EPE; jusqu'à 8 % des salaires sous forme de soutien (par l'entremise d'un accord bilatéral sur la main-d'œuvre).
- Le 18 mars 2022 : Parcours de formation accélérée et bourses disponibles pour les EPE.
- Le 9 août 2022 : Environ 200 000 dollars en financement partagé fédéral et territorial pour des bourses pouvant atteindre jusqu'à 500 $, destinés à la formation et au perfectionnement des EPE.
- Le 24 mai 2023 : Environ 925 000 dollars en financement partagé fédéral et territorial destiné à un cours intitulé « Comprendre la petite enfance » des Premières Nations. Les participants qui réussissent le cours recevront une certification en tant qu'EPE de niveau 1.
- Le 20 novembre 2023 Le gouvernement du Yukon entame la révision de la Loi sur la garde des enfants. Les modifications apportées à la Loi devraient permettre de moderniser les règlements en matière de délivrance de titres et de qualification du personnel, afin de les harmoniser aux pratiques exemplaires actuelles; d'exiger de tous les EPE qu'ils suivent une formation annuelle ou bisannuelle, ou un perfectionnement professionnel leur permettant de conserver leur accréditation.
- Grilles/planchers salariaux
- Grille salariale pour 2023-2024 :
- EPE Ⅰ : 20,89 $
- EPE Ⅱ : 24,21 $
- EPE Ⅲ : 32,08 $
- Grille salariale pour 2023-2024 :
Administration - Territoires du Nord-Ouest
- Annonces liées à la qualité
- Le 20 octobre 2022 : Incitation au maintien en poste : augmentation des salaires pour environ 300 éducatrices et éducateurs de la petite enfance. Ce financement transitoire est rétroactif au 1er avril 2022 et durera jusqu'à ce qu'une grille salariale soit mise en œuvre, en 2024 à2025.
- Le 5 mai 2023 : Entrée en vigueur de modifications législatives et réglementaires visant à simplifier le financement et à réduire les charges administratives pour les exploitants de programme.
- Grilles/planchers salariaux : Grille salariale en cours d'élaboration. Le salaire médian d'un EPE est de 23,98 $, selon le site Web Guichet-Emploi d'EDSC.
Administration - Nunavut
- Annonces liées à la qualité : Le 1er octobre 2023 (en anglais seulement) : Le gouvernement du Nunavut a lancé un programme de grille salariale pour l'AGJE, visant à remplacer son fonds de recrutement et de rétention actuel, qui prévoit des améliorations salariales pour les EPE. L'échelle salariale facultative recommande un salaire minimum pouvant atteindre jusqu'à 34,39 $ l'heure pour les EPE et comprend des salaires minimums pour le personnel de gestion, le personnel de soutien aux programmes et le personnel de soutien aux centres.
- Grilles/planchers salariaux
- Grille salariale facultative :
- EPE Ⅰ : de 26,42 à 29,98 $
- EPE Ⅱ : de 28,30 à 32,11 $
- EPE Ⅲ : de 30,30 à 34,39 $
- Grille salariale facultative :
3.d. Répercussions de l'inflation sur le système d'AGJE à l'échelle du Canada
Enjeu
Répercussions de l'inflation sur le système d'apprentissage et de garde des jeunes enfants (AGJE) à l'échelle du Canada.
Contexte
- Dans son budget de 2021, le gouvernement a annoncé de nouveaux investissements totalisant jusqu'à 30 milliards de dollars répartis sur cinq ans, y compris jusqu'à 27,2 milliards de dollars répartis sur cinq ans en transferts aux provinces et aux territoires (PT) afin de réduire les frais payés par les parents à un montant moyen de 10 dollars par jour par enfant et de créer 250 000 nouvelles places d'ici 2025 à 2026.
- Au cours des cinq prochaines années, les transferts annuels aux PT augmenteront progressivement à mesure que les frais seront réduits et que des places seront créées. À compter de 2026 à 2027, les transferts aux PT atteindront un niveau stable de 8,35 milliards de dollars par année, y compris les investissements prévus dans le budget de 2017 (rendus permanents dans l'Énoncé économique de l'automne 2020) et du budget de 2021.
- La lettre de mandat de 2021 au précédent ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social contenait des directives pour poursuivre la création d'un système durable d'AGJE à l'échelle du Canada.
- En réponse aux préoccupations des PT selon lesquelles le financement des infrastructures présentait un défi pour les fournisseurs du secteur public et sans but lucratif en raison des coûts immobiliers élevés et des matériaux de construction de plus en plus chers, le budget de 2022 prévoyait 625 millions de dollars sur quatre ans, à compter de 2023 à 2024, à Emploi et Développement social Canada pour la mise sur pied d'un fonds pour l'infrastructure de l'AGJE.
- Ce financement permettra aux PT d'effectuer des investissements supplémentaires dans les services de garde. Au Québec, le financement sera fourni dans le cadre d'un accord asymétrique qui permettra à la province d'améliorer son système de service de garde. Les négociations sont en cours.
Faits saillants
- En raison des répercussions économiques directes et indirectes de la pandémie et du conflit en cours en Ukraine, l'économie mondiale a connu une inflation plus élevée que prévu, y compris au Canada. Selon la moyenne annuelle, l'inflation au Canada a augmenté de 6,8 % en 2022, la hausse la plus significative depuis 1982. Bien que les augmentations mensuelles de l'Indice des prix à la consommation (IPC) soient en baisse par rapport au sommet de 8,1 % atteint en 2022, elles sont demeurées supérieures à la fourchette de contrôle de 1 à 3 % de la Banque du Canada pour la majeure partie de 2023. Selon les dernières prévisions de la Banque du Canada, l'inflation devrait revenir à 2 % en 2025.
- En outre, les coûts de construction et de principaux matériaux ont augmenté à des taux qui dépassent de loin l'inflation, ce qui a créé des pressions supplémentaires sur les coûts des projets d'immobilisations d'infrastructure actuellement prévus par les PT dans le cadre du système d'AGJE à l'échelle du Canada.
- Le financement du système d'AGJE à l'échelle du Canada augmente chaque année de 2021 à 2022 jusqu'en 2025 à 2026, ce qui offre une certaine souplesse pour répondre à l'inflation au cours de la durée des accords actuels avec les provinces et les territoires.
- On s'attend à ce que le coût du maintien d'un système d'AGJE à l'échelle du Canada augmente de façon proportionnelle aux taux d'inflation chaque année, à tout le moins.
Principaux messages
- Le financement du système d'AGJE à l'échelle du Canada augmentera chaque année jusqu'en 2025 à2026, et, en vertu de leurs accords, les provinces et les territoires ont pris des engagements fermes pour atteindre les objectifs communs et les cibles convenues.
- Avec le projet de loi C-35, la Loi sur l'apprentissage et la garde des jeunes enfants au Canada, le gouvernement du Canada s'engage à maintenir le financement à long terme des provinces, des territoires et des peuples autochtones pour les programmes et services d'apprentissage et de garde des jeunes enfants.
- Pendant que le gouvernement fédéral travaillait avec les provinces et territoires à la mise en œuvre des accords, il a été signalé à de nombreuses reprises que le financement des infrastructures posait des défis pour les fournisseurs des secteurs publics et sans but lucratif lorsque les coûts de l'immobilier étaient trop élevés ou le prix des matériaux de construction était trop cher.
- C'est pourquoi, dans le cadre du budget de 2022, le gouvernement prévoit 625 millions de dollars répartis sur quatre ans, à compter de 2023 à2024, ce montant étant destiné à un fonds pour l'infrastructure de l'AGJE.
- Ce financement aidera les provinces et territoires à investir davantage dans les services de garde. Les négociations sont en cours.
- Nous travaillons en étroite collaboration avec les provinces et territoires, nous parlons aux intervenants et nous écoutons les parents et les familles alors que nous poursuivons le travail en cours pour bâtir un système plus résilient d'AGJE à l'échelle du Canada.
- Tout au long de ce processus, nous connaîtrons des difficultés, mais le passage à un système d'AGJE à l'échelle du Canada a été fait en partie pour protéger ce service essentiel contre des chocs futurs comme la pandémie et les perturbations économiques mondiales.
4. Améliorations sociales et économiques - Sujets d'actualité
4.a. Politique nationale en matière d'alimentation scolaire
Objet
Engagement à élaborer une politique nationale en matière d'alimentation dans les écoles et à travailler à la mise en place d'un programme national de repas nutritifs en milieu scolaire.
Contexte
- Le 1er avril 2024, le gouvernement du Canada a annoncé que le budget de 2024 prévoit 1 milliard de dollars sur 5 ans pour la création d'un programme national d'alimentation scolaire. Dans son annonce, le gouvernement du Canada a souligné que le financement sera utilisé pour aider les provinces, les territoires et les partenaires autochtones à élargir leurs programmes actuels d'alimentation scolaire. Il a l'intention de mettre le programme en place au cours de l'année scolaire 2024 à2025.
- L'annonce souligne également qu'il y aura des investissements pour les communautés des Premières Nations, des Inuits et des Métis, y compris les partenaires des Premières Nations autonomes et celles visées par un traité moderne, et que les investissements appuieront le renforcement des capacités et la mobilisation des partenaires autochtones pour élaborer conjointement des solutions appropriées sur le plan culturel.
- La politique nationale en matière d'alimentation dans les écoles et le programme connexe ont été conçus à la suite d'un vaste processus de consultation qui a commencé en janvier 2022. Les consultations comprenaient des tables rondes avec divers intervenants et un questionnaire public en ligne. Le 31 octobre 2023, un rapport intitulé Ce que nous avons entendu a été publié. Celui-ci résume les points de vue exprimés pendant les consultations.
- Le 9 mars 2023, Serge Cormier (PLC, Acadie-Bathurst) a déposé le projet de loi C-322, loi concernant l'élaboration d'un cadre national visant l'établissement d'un programme d'alimentation scolaire. Le projet de loi a commencé à être examiné en deuxième lecture le 1er novembre 2023 et a été débattu pendant une deuxième heure le 29 novembre 2023. Le 6 décembre 2023, le projet de loi C-65 a été adopté en deuxième lecture et a été renvoyé devant le Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées. De plus, plusieurs pétitions ont été déposées à la Chambre des communes pour exiger la mise en place d'un programme d'alimentation en milieu scolaire.
Aperçu des conversations ministérielles bilatérales et multilatérales
- Depuis 2022, la ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social et des représentants d'EDSC ont entamé des discussions avec les provinces et les territoires, des partenaires autochtones et des intervenants afin de discuter des programmes alimentaires en vigueur dans les écoles et des considérations clés pour l'élaboration d'une politique nationale en matière d'alimentation dans les écoles. Les résultats de ce processus de consultation ont été résumés dans un rapport « Ce que nous avons entendu », publié le 31 octobre 2023.
- Les fonctionnaires ont tenu plusieurs rondes de consultations bilatérales et multilatérales avec l'ensemble des provinces et des territoires, tandis que les consultations ministérielles ont été ponctuelles et n'ont pas eu lieu dans un forum multilatéral.
- Depuis sa nomination en juillet 2023, le ministre Sudds s'est rendue dans une école de l'Île-du-Prince-Édouard pour y prendre un repas en milieu scolaire, en compagnie de l'honorable Natalie Jameson, ministre de l'Éducation et de la Petite enfance et ministre responsable de la Condition féminine. La ministre de l'Éducation et de la Petite enfance est responsable de l'administration des programmes de petits déjeuners de la province.
Budget de 2024
- Le 1er avril 2024, le premier ministre a annoncé un nouveau programme national d'alimentation dans les écoles. Grâce à un investissement d'un milliard de dollars sur cinq ans, le programme, qui fait partie du budget de 2024, sera lancé avec l'objectif de fournir des repas à jusqu'à 400 000 enfants de plus chaque année, en plus des enfants qui bénéficient déjà de programmes d'alimentation dans les écoles. Le financement aidera également les gouvernements provinciaux, territoriaux et autochtones à élargir les programmes d'alimentation dans les écoles déjà en place, afin que davantage d'enfants au Canada puissent bénéficier de collations et de repas sains pendant qu'ils sont à l'école. Il s'agit d'une mesure décisive pour veiller à ce que les enfants aient la nourriture dont ils ont besoin pour avoir un départ équitable dans la vie, peu importe la situation de leur famille.
- L'investissement annoncé contribuera également au renforcement des capacités et à la mobilisation des partenaires autochtones pour élaborer conjointement des solutions appropriées sur le plan culturel.
- Le nouveau programme national d'alimentation dans les écoles est une étape importante dans la mise en œuvre de la stratégie globale du gouvernement du Canada visant à rendre la vie plus abordable pour les personnes les plus touchées par l'augmentation du coût de la vie, notamment les familles avec des enfants d'âge scolaire. Il complète également les mesures prises par le gouvernement pour donner aux enfants et aux jeunes le meilleur départ possible dans la vie, qui consiste notamment à s'assurer qu'ils ont les aliments sains dont ils ont besoin pour grandir, jouer et apprendre.
- Le programme national d'alimentation dans les écoles permet aussi à la ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social et au ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire du Canada de remplir un mandat commun, soit de travailler avec les provinces, les territoires, les municipalités, les partenaires autochtones et les intervenants pour mettre en place un programme national de repas nutritifs dans les écoles.
Faits saillants
- Les programmes d'alimentation en milieu scolaire contribuent au bien-être des enfants, de leurs familles et des communautés de diverses manières, notamment en réduisant la faim, en augmentant la consommation d'aliments sains des enfants et en aidant les jeunes à adopter des habitudes alimentaires saines tout au long de leur vie. On a également constaté que ces programmes améliorent le comportement des élèves et leur sentiment d'appartenance, qu'ils augmentent l'assiduité à l'école, le taux d'achèvement des études et les résultats scolaires, et qu'ils soutiennent les agriculteurs locaux, les économies, les systèmes et les pratiques alimentaires durables.
- Les familles avec enfants sont les plus susceptibles d'être confrontées à l'insécurité alimentaire. En effet, 42,6 % des personnes vivant dans des familles monoparentales dirigées par une femme et 21,1 % des personnes vivant dans des familles qui comptent un couple avec enfants ont été en situation d'insécurité alimentaire. Les taux d'insécurité alimentaire parmi les familles qui comptent des enfants sont les plus bas au Québec (8 %), et les plus élevés se trouvent dans les provinces de l'Atlantique (atteignant 17,4 % à Terre-Neuve). Bien que les données sur les familles avec enfants en situation d'insécurité alimentaire dans les territoires ne soient pas disponibles, les taux d'insécurité alimentaire sont généralement élevés dans les territoires, puisque 26,4 % des personnes vivent dans un ménage en situation d'insécurité alimentaire. Les taux d'insécurité alimentaire variaient d'un territoire à l'autre, le Nunavut (46,1 %) ayant le taux le plus élevé, suivi des Territoires du Nord-Ouest (22,2 %) et du Yukon (12,8 %).
- Le Canada compte environ 5,8 millions d'enfants d'âge scolaire (de la maternelle à la 12e année), dont 3,6 millions fréquentent l'école primaire (âgés de 4 à 12 ans). Selon l'Enquête canadienne sur le revenu de 2022 :
- un enfant sur dix au Canada vit sous le seuil de la pauvreté;
- l'insécurité alimentaire chez les enfants au Canada a augmenté, alors que 28,4 % des enfants canadiens vivent dans un ménage en situation d'insécurité alimentaire.
- Des programmes de repas en milieu scolaire sont proposés sous une forme ou une autre dans toutes les provinces et tous les territoires, ainsi que dans de nombreuses communautés autochtones. La portée, la couverture et la qualité de ces programmes varient beaucoup. On estime que les programmes de repas dans les écoles sont offerts à au moins 21 % des enfants d'âge scolaire. En plus du financement des gouvernements provinciaux et territoriaux, la plupart des programmes dépendent fortement des bénévoles et des dons des groupes communautaires, des parents, des organismes de bienfaisance et du secteur privé, ce qui constitue un défi pour la pérennité des programmes.
- Les programmes d'alimentation scolaire relèvent de la compétence des provinces et des territoires, à l'exception de ceux visant les membres des Premières Nations vivant dans les réserves. Bien qu'il n'y ait pas de volet de financement fédéral réservé à cette fin, le gouvernement du Canada a fourni certains fonds pour appuyer des initiatives d'alimentation en milieu scolaire, notamment au moyen du Fonds pour la santé des Canadiens et des communautés de l'Agence de la santé publique du Canada, du Fonds d'urgence pour la sécurité alimentaire d'AAC, du principe de Jordan et de l'initiative Les enfants inuits d'abord de Services aux Autochtones Canada.
Messages clés
- Notre gouvernement accorde la priorité aux efforts visant à faire en sorte que tous les enfants bénéficient d'un bon départ dans la vie.
- C'est pourquoi le gouvernement du Canada investit 1 milliard de dollars sur cinq ans pour mettre en œuvre un programme national d'alimentation scolaire avec les provinces, les territoires et les partenaires autochtones.
- Cet investissement permettra aux gouvernements de travailler ensemble pour fournir des repas à 400 000 enfants de plus dans les écoles.
- Un programme national d'alimentation scolaire améliorera l'accès des enfants à des aliments nutritifs, améliorera les résultats scolaires et accroître la réussite, et contribuera à réduire la faim et l'insécurité alimentaire.
- Le programme aidera également les familles en réduisant le coût des aliments. Les études montrent que les programmes de repas à l'école permettent aux familles participantes d'économiser jusqu'à 800 dollars par an.
- Un programme national d'alimentation dans les écoles, guidé par la vision énoncée dans la prochaine politique nationale en matière d'alimentation dans les écoles, complétera les investissements importants faits au moyen de programmes sociaux ciblés et de suppléments de revenu, comme l'Allocation canadienne pour enfants, dans le cadre d'une approche globale visant à réduire la pauvreté et l'insécurité alimentaire.
- La politique nationale en matière d'alimentation dans les écoles et le programme connexe ont été conçus à la suite de vastes consultations menées auprès des provinces, des territoires, des partenaires autochtones, des municipalités, des communautés scolaires et du grand public, y compris des enfants et des jeunes directement.
- L'automne dernier, nous avons publié le rapport Ce que nous avons entendu, qui décrit nos principales leçons apprises de ces consultations.
Si l'on insiste sur le projet de loi C-322 :
- Si elle est adoptée, la Loi concernant l'élaboration d'un cadre national visant l'établissement d'un programme d'alimentation en milieu scolaire confierait au ministre de l'Emploi et du Développement social, en consultation avec le ministre de la Santé, les gouvernements provinciaux, les corps dirigeants autochtones et les intervenants concernés, un cadre national visant l'établissement d'un programme d'alimentation en milieu scolaire.
- Au fur et à mesure que progressera la mise en œuvre d'une politique nationale en matière d'alimentation dans les écoles et du programme connexe, et si le projet de loi C-322 est adopté, le gouvernement du Canada s'efforcera d'harmoniser ces éléments et d'atteindre l'objectif plus vaste de veiller à ce que les enfants aient accès aux aliments nutritifs dont ils ont besoin pour grandir et apprendre.
4.b. Stratégie de réduction de la pauvreté
Enjeu
La Stratégie canadienne de réduction de la pauvreté, Une chance pour tous, établit un objectif de réduction de la pauvreté de 50 % d'ici 2030 par rapport aux niveaux de 2015 (enchâssé dans la Loi sur la réduction de la pauvreté de 2019).
Contexte
- Le 16 décembre 2021, le premier ministre a confié à la ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social le mandat de continuer à diriger la mise en œuvre du Programme de développement durable à l'horizon 2030 adopté par les Nations Unies en mettant en œuvre la Stratégie canadienne de réduction de la pauvreté et d'autres mesures.
- À la suite de la publication d'Une chance pour tous, les éléments suivants ont été inscrits dans la Loi sur la réduction de la pauvreté (2019) :
- le seuil officiel de la pauvreté au Canada, qui s'appuie sur la mesure du panier de consommation;
- des cibles de réduction de la pauvreté correspondant à une réduction de 20 % de la pauvreté d'ici 2020 et de 50 % d'ici 2030, par rapport aux niveaux de 2015;
- le Conseil consultatif national sur la pauvreté, qui fournit des conseils indépendants à la ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social sur la réduction de la pauvreté et rend compte des progrès accomplis par le gouvernement afin d'atteindre ses cibles de réduction de la pauvreté.
- La Stratégie réunit d'importants investissements réalisés par le gouvernement depuis 2015 afin de favoriser le bien-être social et économique de tous les Canadiens. Les investissements comprennent le financement d'importantes initiatives de réduction de la pauvreté comme l'Allocation canadienne pour enfants, l'augmentation de la prestation complémentaire du Supplément de revenu garanti ainsi que la Stratégie nationale sur le logement. L'Allocation canadienne pour enfants représente à elle seule un investissement de plus de 25 milliards de dollars par an.
Faits saillants
- Les résultats de l'Enquête canadienne sur le revenu de 2022 indiquent que le taux de pauvreté global au Canada, calculé selon le seuil officiel de la pauvreté au Canada, était de 9,9 % en 2022, soit une hausse par rapport au taux de 7,4 % en 2021.
- L'augmentation du taux de pauvreté global de 2021 à 2022 reflète l'élimination progressive des principales mesures temporaires de soutien du revenu d'urgence liées à la pandémie offertes jusqu'en 2021, ainsi que l'augmentation marquée du taux d'inflation en 2022, ce qui a contribué directement à l'augmentation du coût de la vie à travers le Canada. Environ un million de Canadiens de plus vivaient dans la pauvreté en 2022 par rapport à 2021.
- Le risque de pauvreté demeure inégal malgré un taux de pauvreté global plus faible. En 2022, le taux de pauvreté chez les aînés (6,0 %) était inférieur au taux de pauvreté global du Canada (9,9 %), tandis que celui des enfants (9,9 %) était égal à ce taux. Par ailleurs, les taux de pauvreté des personnes en situation de handicap de 15 ans et plus (12,3 %), des immigrants récents de 15 ans et plus (14,0 %), des Autochtones vivant hors réserve de 15 ans et plus (17,5 %) et des personnes seules (qui ne font pas partie d'une « famille économique ») (26,0 %) sont demeurés constamment plus élevé que le taux global du Canada.
Messages clés
- La Stratégie de réduction de la pauvreté énonce une vision audacieuse d'un Canada sans pauvreté, et les mesures prises par le gouvernement du Canada pour réduire la pauvreté ont des effets positifs.
- De 2015 à 2022, près de 1,3 millions de Canadiens, y compris 380 000 enfants, ont été sortis de la pauvreté. Cela représente une réduction de près de 32 % du taux de pauvreté de 2015 à 2022.
- Le gouvernement est guidé par la Stratégie et a instauré plusieurs mesures clés depuis 2015 afin de favoriser le bien-être social et économique de tous les Canadiens. Cela comprend le financement pour les mesures suivantes :
- l'Allocation canadienne pour enfants, qui représente à elle seule un investissement de plus de 25 milliards de dollars par an;
- la bonification de la pension de la Sécurité de la vieillesse et du Supplément de revenu garanti, ainsi que le rétablissement de l'âge d'admissibilité de 67 à 65 ans;
- la création et la bonification de l'Allocation canadienne pour les travailleurs; et
- la Stratégie nationale sur le logement.
- Mais nous savons que les Canadiens sont préoccupés par l'abordabilité, c'est pourquoi, dans le budget de 2024, le gouvernement a présenté de nombreuses mesures pour rendre la vie plus abordable pour les Canadiens.
Si l'on insiste sur les mesures prises pour rendre la vie plus abordable :
- Dans le cadre du budget de 2024, le gouvernement continuera de soutenir les Canadiens et de bâtir une économie qui donne à chaque génération les moyens de réussir, en investissant dans le logement, les services de garde d'enfants abordables et l'alimentation dans les écoles, et en réduisant le coût de la vie au quotidien.
- Le gouvernement a annoncé une série de mesures visant à construire davantage de logements, à faciliter la location ou l'achat d'une maison et à aider les Canadiens qui n'ont pas les moyens d'acheter une maison.
- Les mesures visant à créer des places en garderie plus abordables comprennent le lancement d'un nouveau programme de prêts pour l'élargissement des services de garde d'enfants se chiffrant à un milliard de dollars en prêts à faible coût, un investissement de 60 millions de dollars en subventions non remboursables destiné aux services publics et aux fournisseurs de services de garde à but non lucratif pour leur permettre de construire de nouvelles places et de rénover des locaux, entre autres investissements.
- Le gouvernement du Canada s'est engagé à verser un milliard de dollars sur cinq ans en financement fédéral pour créer un programme national d'alimentation dans les écoles, afin d'offrir jusqu'à 400 000 repas sains à des enfants, ce qui les aidera à apprendre, à grandir et à réaliser leur plein potentiel.
- Le gouvernement a lancé la nouvelle Prestation canadienne pour les personnes handicapées, dotée d'un financement de 6,1 milliards de dollars sur six ans, et de 1,4 milliard de dollars par la suite, afin de compléter les prestations provinciales et territoriales et d'améliorer le bien-être financier de plus de 600 000 personnes en situation de handicap en âge de travailler. Cette
- prestation permettrait de verser jusqu'à 2 400 dollars par année aux personnes en situation de handicap à faible revenu et en âge de travailler, et serait indexée en fonction de l'inflation.
- Le gouvernement investira 1,5 milliard de dollars sur cinq ans dans le nouveau régime national d'assurance médicaments. Cette première phase garantira le déploiement efficace de l'assurance médicaments, tout en offrant un soutien immédiat pour les besoins en soins de santé des femmes et en couvrant les médicaments vitaux contre le diabète.
4.c. Fonds de finance sociale
Enjeu
Le présent document résume les développements récents dans la mise en œuvre du Fonds de finance sociale
Contexte
- Le Fonds de finance sociale est une initiative de 755 millions de dollars qui vise à accélérer la croissance du marché de la finance sociale au Canada et à offrir un meilleur accès à des opportunités de financement souples afin d'aider les organismes à vocation sociale à croître, à innover et à améliorer leurs impacts sociaux et environnementaux
- Il aidera les organismes à vocation sociale à diversifier et à accroître leurs revenus et orientera de nouvelles sources de financement vers la création d'emplois et de nouvelles possibilités économiques
- Conçu dans une optique d'équité sociale, le Fonds de finance sociale vise à réduire les obstacles auxquels font face les groupes méritant l'équité quant à l'accès à des opportunités de financement souples
- Boann Social Impact, Fonds de finance sociale - CAP Finance et Realize Capital Partners sont les trois grossistes - gestionnaires de fonds - qui géreront le Fonds de finance sociale, sélectionnés dans le cadre d'un processus rigoureux, concurrentiel et ouvert. CAP Finance investira spécifiquement au Québec, tandis que Boann et Realize Capital Partners investiront dans le reste du Canada
- À ce jour, 400 M $ sur 5 ans ont été affectés à ces trois organisations
Faits saillants
- Reconnaissant que la réconciliation économique est une étape importante vers la réconciliation avec les Autochtones, 50 des 755 millions de dollars du Fonds de finance sociale ont été affectés au Fonds de croissance autochtone, géré et distribué par l'Association nationale des sociétés autochtones de financement
- Les gestionnaires de fonds doivent mobiliser au moins deux dollars en capital non gouvernemental pour chaque dollar investi par le gouvernement fédéral
- Les gestionnaires de fonds se sont engagés à relever le Défi 50-30 et s'efforceront d'atteindre la parité hommes-femmes (50 % de femmes et de personnes de diverses identités de genre) ainsi qu'une plus grande représentation des groupes méritant l'équité (30 %) dans leur gouvernance et leur haute direction. De plus, les gestionnaires de fonds consacreront au moins 35 % de leurs investissements à des initiatives favorisant une plus grande équité sociale, y compris un minimum de 15 % à des initiatives favorisant une plus grande égalité entre les genres
- Afin de soutenir davantage le développement de l'écosystème, des séances de mobilisation ont été organisées pour éclairer l'élaboration d'un système de codification de l'investissement à optique d'équité sociale (IOES) qui sera lancé à l'été 2024. Les travaux progressent également dans l'élaboration d'une norme de mesure et de gestion de données d'impact. L'adoption d'une norme de mesure de l'impact partagée fournira une base de données probantes pour accroître la confiance des investisseurs dans les projets comportant des missions sociales et économiques
- En novembre 2023, Boann a annoncé son premier investissement de 10 millions de dollars dans le Raven Indigenous Outcomes Fund pour répondre à des problèmes prioritaires dans les collectivités autochtones. Cette annonce a été suivie de deux autres investissements dans des fonds de lutte contre les changements climatiques et de développement durable
- À ce jour, Realize Capital Partners a annoncé ses neuf premiers investissements, totalisant un engagement de 35,2 millions de dollars. Cela comprend un investissement dans Windmill Microlending, et des investissements dans des fonds visant à lutter contre les changements climatiques, la disponibilité et l'abordabilité des logements, la santé communautaire et l'amélioration des résultats pour les groupes qui méritent l'équité
- Nous nous attendons à d'autres annonces dans un proche avenir
Messages clés
- Le Fonds de finance sociale aidera le Canada à atteindre les objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies. Le Canada fait progresser les ODD afin de bâtir un avenir plus prospère, plus sain et plus durable pour tous grâce à des stratégies qui améliorent la santé et l'éducation, réduisent les inégalités et stimulent la croissance économique, tout en s'attaquant aux changements climatiques et en travaillant à la préservation de nos océans et de nos forêts
- En augmentant l'accessibilité et la souplesse des opportunités de financement dans le marché de la finance sociale, le Fonds de finance sociale aidera les organismes à vocation sociale à croître, à lancer de nouveaux programmes, à répondre aux besoins essentiels de diverses collectivités au Canada et à bâtir l'économie que les Canadiens veulent
- EDSC est déterminé à favoriser la réconciliation avec les peuples autochtones. Un financement réservé est fourni par l'entremise du Fonds de croissance autochtone, et les grossistes du Fonds de finance sociale renforceront nos engagements en matière de réconciliation avec les Autochtones en nouant des relations avec les communautés, les organisations, les dirigeants et des partenaires des Premières Nations, des Métis et des Inuits pour soutenir et compléter l'écosystème florissant de la finance sociale autochtone
- La mobilisation et la collaboration communautaires demeurent une priorité clé des responsables du programme. Nous continuons de collaborer avec les principaux intervenants afin d'élaborer et de mettre en œuvre les outils et les processus nécessaires pour accroître la transparence des programmes, améliorer la probabilité d'atteindre les résultats souhaités et, par conséquent, bâtir une économie sociale plus forte et plus résiliente
4.d. Conséquences des difficultés liées à l'abordabilité sur la pauvreté
Enjeu
La présente note met en évidence les tendances récentes en matière de pauvreté au Canada et les conséquences attendues de la hausse des taux d'inflation sur le taux de pauvreté global et l'insécurité alimentaire au Canada.
Contexte
- L'inflation élevée, conjuguée à la faiblesse des revenus des ménages, a exercé des pressions sur la capacité financière de nombreux ménages depuis 2021. Sur une base annuelle, l'inflation mesurée par l'indice des prix à la consommation devrait passer de 3,9 % en 2023 à 2,5 % en 2024 et se normaliser à environ 2 % pendant le reste de l'horizon de la prévision, comme dans l'Énoncé économique de l'automne de 2023.
- Les propriétaires et les locataires sont notamment confrontés à une augmentation substantielle des coûts du logement, qui constituent souvent le plus grand poste de dépenses des ménages. L'augmentation rapide des taux d'intérêt depuis 2022 en réponse aux taux d'inflation élevés devrait avoir d'autres répercussions sur l'abordabilité des logements tout au long de l'année 2024.
- Au cours de 2022, les prix des aliments au Canada ont augmenté à leur rythme le plus rapide en 40 ans, et sont demeurés élevés en 2023. Bien que l'inflation dans les épiceries ait diminué au cours des derniers mois et qu'en date de février 2024, elle ait augmenté à un taux légèrement inférieur à celui de l'inflation globale (2,4 % et 2,8 % respectivement), les prix continuent d'augmenter et de demeurer élevés. En effet, de février 2021 à février 2024, les prix des aliments achetés en magasin ont augmenté de 21,6 %.
- Banques alimentaires Canada a signalé qu'en mars 2023, il y a eu près de 2 millions de visites aux banques alimentaires au Canada, ce qui représente une augmentation de 78,5 % des visites mensuelles aux banques alimentaires depuis mars 2019. Le rapport attribue l'augmentation du nombre de visites aux banques alimentaires à l'augmentation du coût de la nourriture et du logement, à l'inflation élevée et à la faiblesse des taux d'aide sociale. On prévoit que les données mises à jour sur les banques alimentaires jusqu'en mars 2024 seront disponibles au début de l'automne.
- Des prix plus élevés pour le logement, la nourriture et d'autres articles ménagers exerceront une pression à la hausse sur les seuils de pauvreté établis par la mesure du panier de consommation (MPC), le seuil officiel de la pauvreté au Canada. Étant donné que les revenus des ménages ne se sont pas ajustés en conséquence, les taux de pauvreté pour 2022 et 2023, une fois publiés, pourraient montrer des augmentations.
- Les taux de pauvreté officiels et les données mises à jour sur l'insécurité alimentaire pour 2023 devraient être publiés au printemps 2025.
Faits saillants
- De 2015 à 2022, le nombre de Canadiens vivant dans la pauvreté a diminué de 1,3 million, y compris 380 000 enfants. Il s'agit d'une diminution de 32 % du taux de pauvreté global comparativement à celui de 2015 (14,5 %), soit l'année de référence pour mesurer les cibles de réduction de la pauvreté du Canada.
- Après avoir atteint un creux historique de 6,4 % en 2020, le taux de pauvreté au Canada est passé à 7,4 % en 2021 et à 9,9 % en 2022, ce qui signifie qu'environ un million de Canadiens de plus vivaient dans la pauvreté en 2022 comparativement à 2021. L'augmentation du taux de pauvreté de 2021 à 2022 reflète l'élimination progressive des principales mesures temporaires de soutien du revenu liées à la pandémie offertes jusqu'en 2021, ainsi que l'augmentation marquée de l'inflation en 2022, ce qui a contribué directement à l'augmentation du coût de la vie partout au Canada.
- Le pourcentage de la population canadienne en situation d'insécurité alimentaire (mesurée comme une insécurité alimentaire marginale, modérée ou grave) était de 15,9 % en 2019, de 15,7 % en 2020, de 18,4 % en 2021 et de 22,9 % en 2022. L'augmentation de l'insécurité alimentaire observée de 2021 à 2022 concerne la plupart des types de familles et des groupes démographiques. Cependant, divers sous-groupes sont touchés de façon disproportionnée.
- Les augmentations futures du taux de pauvreté pourraient freiner les progrès vers l'atteinte de l'objectif de réduction de la pauvreté d'ici 2030 (réduction de 50 % de la pauvreté par rapport aux niveaux de 2015).
Messages clés et Questions et responses
Pourquoi les taux de pauvreté ont-ils augmenté en 2022 ?
L'augmentation des taux de pauvreté de 2021 à 2022 correspond à la fin des principales prestations temporaires d'urgence liées à la pandémie qui étaient offertes jusqu'en 2021, ainsi qu'à une augmentation marquée de l'inflation en 2022, ce qui a contribué à l'augmentation directe du coût de la vie à travers le Canada.
Les taux de pauvreté et d'insécurité alimentaire augmenteront-ils aussi en 2023 ?
Les taux de pauvreté officiels et les données mises à jour sur l'insécurité alimentaire pour 2023 seront disponibles au printemps 2025.
Quels sont les programmes gouvernementaux qui aident à soutenir les populations dans le besoin ?
- L'Allocation canadienne pour enfants (ACE) aide près de 3,5 millions de familles et plus de 6 millions d'enfants, mettant ainsi environ 25 milliards de dollars, non imposables, entre les mains des familles canadiennes chaque année. Globalement, le nombre d'enfants vivant dans la pauvreté a diminué de 380 000 de 2015 à 2022.
- En juillet 2022, Emploi et Développement social Canada (EDSC) a mis en œuvre une augmentation de la pension de la Sécurité de la vieillesse (SV) de 10 % pour les aînés de 75 ans et plus, pour offrir plus de 800 $ en nouveau soutien aux pensionnés touchant une pleine pension au cours de la première année, et des prestations accrues pour plus de 3 millions d'aînés. Cela s'ajoute à la bonification du Supplément de revenu garanti en 2016, qui a augmenté le montant reçu jusqu'à 947 $ par année pour les aînés vivant seuls les plus vulnérables et qui a contribué à améliorer la sécurité financière de 900 000 aînés. Les prestations de retraite de la SV continuent d'être indexées chaque trimestre afin de suivre l'augmentation du coût de la vie.
- En 2019, le gouvernement a instauré la nouvelle Allocation canadienne pour les travailleurs (ACT), un crédit d'impôt remboursable qui s'ajoute aux gains des travailleurs à faible revenu. Dans le budget de 2021, le gouvernement a élargi la portée de l'ACT pour soutenir environ 1 million de Canadiens de plus. L'ACT complète le revenu de quelque 4,2 millions de Canadiens, qu'ils soient employés ou travailleurs autonomes.
- Dans le budget de 2023, le gouvernement du Canada s'est engagé à accorder un financement de 13 milliards de dollars sur 5 ans, à compter de 2023 et 2024, et de 4,4 milliards de dollars par année par la suite pour la mise en œuvre du Régime canadien de soins dentaires. Le déploiement du Régime s'est amorcé en 2023. Le Régime offre une couverture dentaire aux Canadiens non assurés dont le revenu familial annuel est inférieur à 90 000 $. Depuis mars 2024, le Régime canadien de soins dentaires est ouvert aux personnes âgées de 70 ans et plus. De plus, pour aider les familles d'enfants de moins de 12 ans en difficulté, le gouvernement a lancé la Prestation dentaire canadienne, qui offre jusqu'à 1 300 $ sur 2 ans. Cette prestation a aidé près de 407 000 enfants de moins de 12 ans à obtenir des soins dentaires et à rester en santé depuis le 3 janvier 2024.
- EDSC a instauré le système d'apprentissage et de garde des jeunes enfants (AGJE) à l'échelle du Canada et travaille actuellement à l'élaboration de la Prestation canadienne pour les personnes handicapées, qui fournira un soutien indispensable aux Canadiens en situation de handicap.
- Plus récemment, en avril 2024, le gouvernement a annoncé un investissement fédéral de 1 milliard de dollars sur 5 ans dans le cadre du budget de 2024 pour concevoir un programme national d'alimentation dans les écoles. Ce programme s'appuiera sur les programmes d'alimentation dans les écoles déjà offerts partout au pays et permettra à un plus grand nombre d'enfants et de jeunes d'avoir accès à des collations et des repas sains à l'école, et ce, à un coût faible, voire nul, pour les familles participantes. Ce programme fait partie de la stratégie du gouvernement visant à rendre la vie plus abordable pour les Canadiens les plus touchés par la hausse des prix, y compris les familles.
Quelles mesures le gouvernement du Canada a-t-il prises pour lutter contre l'insécurité alimentaire ?
- Notre gouvernement reconnaît que l'insécurité alimentaire et les prix des aliments sont en hausse, de sorte que de nombreuses familles ont de plus en plus de difficulté à se procurer régulièrement des aliments nutritifs.
- C'est pourquoi notre gouvernement a fait un investissement sans précédent dans les banques alimentaires et les organismes de récupération alimentaire pendant la pandémie, ainsi que des mesures de soutien supplémentaires temporaires pour lutter contre l'insécurité alimentaire, comme le remboursement pour l'épicerie en juillet dernier et le doublement du crédit pour la taxe sur les produits et services (TPS) l'année précédente.
- Depuis 2015, nous avons également investi dans des programmes comme l'Allocation canadienne pour enfants, l'Allocation canadienne pour les travailleurs, qui a récemment été bonifiée, et les prestations de la Sécurité de la vieillesse afin de réduire la pauvreté, d'accroître le bien-être et d'améliorer la capacité des familles et des particuliers à se procurer des produits essentiels, y compris des aliments. Ces mesures de soutien financier importantes destinées aux particuliers et aux familles sont indexées pour suivre le coût de la vie.
- Plus récemment, en avril 2024, le gouvernement a annoncé un investissement fédéral de 1 milliard de dollars sur 5 ans dans le cadre du budget de 2024 pour élaborer un programme national d'alimentation dans les écoles. Ce programme s'appuiera sur les programmes en place partout au pays et permettra à un plus grand nombre d'enfants et de jeunes de bénéficier de collations et de repas sains à l'école, et ce, à un coût faible ou nul pour les familles participantes. En outre, il s'inscrit dans la stratégie du gouvernement visant à rendre la vie plus abordable pour les Canadiens les plus touchés par la hausse des prix, y compris les familles.
Qu'est-ce que le gouvernement du Canada a fait pour aider à relever les défis récents en matière d'abordabilité ?
- Bien que l'inflation ait chuté considérablement par rapport à son sommet, la hausse des prix continue d'exercer des pressions sur les Canadiens. C'est pourquoi le gouvernement fédéral a pris d'autres mesures pour rendre la vie plus abordable pour ceux qui en ont le plus besoin.
- Le budget de 2024 comprend des mesures qui continueront de soutenir les Canadiens et de bâtir une économie qui aide chaque génération à progresser en investissant dans les aliments destinés aux enfants à l'école, dans des services de garde abordables, dans le logement et dans la réduction des coûts quotidiens.
- Mesures fédérales prises dans le cadre du Plan du Canada sur le logement, y compris des mesures incitatives à l'échelle du gouvernement, du secteur privé et du secteur des organismes sans but lucratif, pour construire 3,87 millions de logements d'ici 2031, y compris 2 millions de nouveaux logements, qui s'ajouteraient à 1,87 million de logements qui devaient déjà être construits d'ici 2031.
- De plus, le gouvernement a annoncé de nouvelles mesures pour protéger les droits des locataires, y compris le lancement d'un nouveau Fonds de protection des locataires de 15 millions de dollars et un moyen leur permettant de devenir propriétaires, en veillant à ce que les paiements de loyer faits au moment opportun soient pris en compte dans les cotes de crédit des acheteurs d'une première maison.
- Mesures visant à élargir le système d'apprentissage et de garde des jeunes enfants à l'échelle du Canada en créant des places en garderie plus abordables, ce qui comprend le lancement d'un nouveau programme de prêts pour l'élargissement de services de garde. Elles sont accompagnées d'un financement de 1 milliard de dollars en prêts à faible coût, des subventions non remboursables de 60 millions de dollars pour les services publics et les fournisseurs de services de garde à but non lucratif visant à permettre la construction de nouvelles places et la rénovation de garderies en service, entre autres investissements.
- Le gouvernement a lancé la nouvelle Prestation canadienne pour les personnes handicapées, dotée d'un financement de 6,1 milliards de dollars sur 6 ans, et de 1,4 milliard de dollars par la suite, afin de compléter les prestations provinciales et territoriales et d'améliorer le bien-être financier de plus de 600 000 personnes en situation de handicap en âge de travailler. Cette prestation permettrait de verser jusqu'à 2 400 dollars par année aux personnes en situation de handicap à faible revenu et en âge de travailler, et serait indexée en fonction de l'inflation.
- Le gouvernement du Canada s'est engagé à verser 1 milliard de dollars sur 5 ans en financement fédéral pour créer un programme national d'alimentation dans les écoles, afin d'offrir jusqu'à 400 000 repas sains à des enfants, ce qui les aidera à apprendre, à grandir et à réaliser leur plein potentiel.
- Le gouvernement investira 1,5 milliard de dollars sur 5 ans dans le nouveau régime national d'assurance médicaments. Cette première phase garantira le déploiement efficace de l'assurance médicaments, tout en offrant un soutien immédiat pour les besoins en soins de santé des femmes et en couvrant les médicaments vitaux contre le diabète.
- Le gouvernement continuera de renforcer la concurrence dans le secteur de l'alimentation, de s'attaquer à la réduflation (c'est-à-dire, réduction de la taille ou de la quantité d'un produit sans réduire proportionnellement son prix) et contribuer à réduire le coût de l'épicerie en donnant de nouveaux pouvoirs au Bureau de la concurrence pour sévir contre les pratiques déloyales.
Compte tenu du succès des mesures de soutien du revenu temporaires d'urgence et de relance pour atténuer la pauvreté en 2020, le gouvernement envisagera-t-il d'instaurer un revenu de base ?
- Des programmes comme la Prestation canadienne d'urgence (PCU) ont été mis en place à court terme pour offrir du soutien aux Canadiens qui étaient incapables de travailler et qui ont subi une perte de revenu subite en raison de la pandémie.
- Les programmes d'urgence et de relance offerts par le gouvernement visaient à fournir un soutien rapide et temporaire aux personnes admissibles, mais ils n'étaient pas conçus pour servir de revenu de base.
- Il convient de noter que certains programmes du gouvernement comportent bon nombre de caractéristiques associées au revenu de base partiel pour des groupes précis, tels que les familles et les aînés. L'Allocation canadienne pour enfants (ACE), qui prévoit un soutien financier important pour les familles ayant des enfants, est l'un de ces programmes.
- Pour les aînés canadiens, le programme de la Sécurité de la vieillesse (SV) joue un rôle important dans la sécurité du revenu. Les prestations de la SV visent à offrir une sécurité du revenu partielle aux aînés, en reconnaissance de leur contribution à la société et à l'économie canadiennes. Les prestataires de la SV qui reçoivent peu ou pas d'autres revenus sont admissibles à une aide supplémentaire versée au titre du Supplément de revenu garanti (SRG).
- La sécurité du revenu est une compétence partagée entre les différents ordres de gouvernement. Le gouvernement du Canada reconnaît donc l'importance de collaborer avec les provinces et territoires pour trouver des solutions à des défis communs.
- Le gouvernement continuera de suivre la recherche et les analyses sur le revenu de base et d'étudier les mesures stratégiques qui pourraient être adoptées à court et à long terme pour répondre aux besoins des Canadiens.
4.e. Les initiatives d'AGJE aux communautés francophones en situation minoritaire
Enjeu
Dans le cadre du Plan d'action fédéral pour les langues officielles 2023 à 2028, Emploi et Développement social Canada (EDSC) a reçu 45,6 millions de dollars en contributions par l'entremise du Budget supplémentaire des dépenses (C). Ce financement vise à soutenir les initiatives d'apprentissage et de garde des jeunes enfants (AGJE) au sein des communautés francophones en situation minoritaire.
Contexte
En 2022, des consultations ont été menées dans l'ensemble du pays par les ministères du Patrimoine canadien et d'EDSC, avec des représentants des communautés acadiennes et francophones en situation minoritaire. Les enjeux suivants ont été soulevés lors des consultations :
- il y a un manque d'accès à des programmes et services d'AGJE adaptés à la culture et dans la langue minoritaire, notamment au sein des communautés rurales, éloignées et du Nord ;
- il y a une pénurie de main-d'œuvre, qui a été exacerbée pendant la pandémie, et il est nécessaire de poursuivre les initiatives de formation professionnelle et de renforcement des capacités ;
- il faut un financement plus stratégique, à long terme et direct pour appuyer la coordination, la collaboration et la responsabilisation à l'échelle du secteur de l'AGJE ;
- il existe un besoin de financement pour le recrutement et le maintien en poste, y compris la poursuite d'initiatives visant à augmenter le nombre d'éducatrices et éducateurs de la petite enfance (EPE) francophones adéquatement formés, particulièrement au sein des communautés francophones en situation minoritaire qui vivent dans les régions rurales, éloignées et du Nord partout au pays ;
- il est nécessaire de disposer de données fiables permettant de brosser un portrait complet et à jour du secteur de la petite enfance dans les communautés de langue officielle en situation minoritaire (CLOSM) afin d'en améliorer la structure ; et
- il est nécessaire de mettre en place un processus de mobilisation des connaissances afin de favoriser une meilleure compréhension de la formation francophone qui existe et qui doit être développée.
Faits saillants
- Dans le cadre de son Plan d'action pour les langues officielles 2023 à 2028, le gouvernement du Canada prend un engagement historique de 64,2 millions de dollars en vue de soutenir les 2 initiatives suivantes en matière d'apprentissage et de garde des jeunes enfants (AGJE) au sein des communautés francophones en situation minoritaire à l'échelle du pays (à l'exception du Québec) :
- Renouvellement des fonds destinés à la formation et au renforcement des capacités des éducatrices et des éducateurs de la petite enfance : Le gouvernement du Canada investit 14,2 millions de dollars sur 5 ans pour poursuivre le développement de programmes de formation initiale, continue et spécialisée, dans le but de répondre aux défis du secteur de la petite enfance, renforcer les capacités des éducatrices et éducateurs dans les communautés francophones en situation minoritaire et de valoriser la profession tout en appuyant les possibilités de perfectionnement professionnel et en contribuant à l'accès à des services de garde de qualité pour les enfants et leurs familles.
- Création d'un réseau d'intervenants de la petite enfance et mise en œuvre des initiatives dans les communautés francophones en situation minoritaire : 50 millions de dollars du gouvernement fédéral sont consacrés à la création d'un réseau d'intervenants de la petite enfance qui favorisera la concertation intersectorielle pour mettre en œuvre des initiatives spécifiques aux communautés francophones en situation minoritaire à l'échelle du Canada, dans le but d'améliorer l'accès à des programmes et services de garde qui soient de haute qualité, abordables, souples et inclusifs pour les enfants et leur famille.
- Les engagements et les investissements du Plan d'action dans l'apprentissage et la garde des jeunes enfants tiennent compte de l'importance du continuum de l'éducation, qui comprend des possibilités d'apprentissage pour les jeunes enfants qui sont essentielles à la vitalité linguistique et au transfert des connaissances culturelles.
Principaux messages
- Dans le cadre du budget de 2021, le gouvernement du Canada a fait un investissement significatif de près de 30 milliards de dollars sur 5 ans pour bâtir un système d'AGJE à l'échelle du Canada avec des partenaires provinciaux, territoriaux et autochtones.
- Le 19 mars 2024, le projet de loi C-35 : Loi relative à l'apprentissage et à la garde des jeunes enfants, a reçu la sanction royale.
- Le projet de loi marque une étape importante dans l'engagement du gouvernement fédéral à travailler avec les provinces, les territoires et les peuples autochtones pour veiller à ce que les familles de partout au Canada aient un accès durable à des services d'apprentissage et de garde des jeunes enfants abordables, inclusifs et de grande qualité pour les générations à venir.
- Le gouvernement du Canada est conscient que les services de garde sont d'une grande importance pour le développement global des enfants, y compris le développement de leurs compétences linguistiques et de leur identité. C'est pourquoi tous les accords bilatéraux à l'échelle du Canada qui ont été conclus avec les provinces et les territoires, à l'exception du Québec, comprennent des dispositions visant à protéger et à respecter les droits des communautés de langue officielle en situation minoritaire, en fonction des priorités et du contexte propres à chaque administration.
- La Loi et fondée sur le Cadre multilatéral d'apprentissage et de garde des jeunes enfants, qui reconnaît que les investissements dans les services d'AGJE doivent tenir compte des besoins particuliers des communautés francophones et anglophones en situation minoritaire. La Loi comprend également des engagements à soutenir les programmes et services d'AGJE pour les communautés de langue officielle en situation minoritaire.
- Le Plan d'action pour les langues officielles 2023 à 2028 : Protection-promotion-collaboration prolonge tous les investissements du Plan d'action précédent - c'est-à-dire, environ 27 milliards de dollars sur 5 ans qui sont maintenant devenus un financement continu et permanent - tout en introduisant un nouveau financement de 1,4 milliard de dollars sur 5 ans.
- Le Plan d'action porte ainsi le total de l'intervention du gouvernement du Canada en appui aux langues officielles à 4,1 milliards de dollars pour la période 2023 à 2028. Il s'agit du plus gros investissement jamais consenti par un gouvernement canadien en matière de langues officielles dans l'histoire du pays.
4.f. Soutien du revenu - le revenu de base garanti suffisant
Enjeu
Le revenu de base suscite de plus en plus d'intérêt depuis le début de la pandémie.
Contexte
En décembre 2021, la députée néo-démocrate Leah Gazan a présenté le projet de loi C-223, un projet de loi d'initiative parlementaire qui obligerait la ministre des Finances à travailler avec ses collègues ministres, les gouvernements provinciaux, les représentants autochtones et d'autres intervenants afin d'élaborer un cadre national sur la mise en œuvre d'un revenu de base garanti suffisant, qui a un sens semblable à celui de « revenu de base ». Le projet de loi a franchi l'étape de la première lecture à la Chambre des communes et ne fait actuellement pas partie de l'Ordre de priorité (c'est-à-dire, qu'il n'a pas été choisi pour faire l'objet d'un débat).
En décembre 2021, la sénatrice Kim Pate a présenté le projet de loi S-233, un projet de loi d'intérêt public du Sénat, qui utilise le même libellé que le projet de loi d'initiative parlementaire C-223. Le projet de loi a franchi l'étape de la deuxième lecture et est actuellement à l'étude au Comité sénatorial permanent des finances nationales. Le Comité s'est réuni pour examiner le projet de loi en octobre 2023, novembre 2023 et février 2024. Le comité ne se sent pas encore prêt à rendre compte de son étude de ce projet de loi et aimerait entendre d'autres témoins.
Initiatives provinciales
Quelques provinces, en particulier l'Île-du-Prince-Édouard (Î.-P.-É.), Terre-Neuve-et-Labrador (T.-N.-L.) et le Québec, ont pris des mesures pour faire progresser les initiatives relatives au revenu de base au cours des dernières années. En réponse, Coalition Canada, une alliance pancanadienne de groupes et de réseaux de défense du revenu de base garanti, a créé un groupe de travail composé d'économistes, de politiciens et de défenseurs afin d'élaborer un rapport et une proposition sur ce à quoi pourrait ressembler un revenu de base provincial à l'Île-du-Prince-Édouard. Le rapport qui en a résulté, intitulé "A Proposal for a Guaranteed Basic Income Benefit in Prince Edward Island" (Proposition pour un revenu de base garanti à l'Île-du-Prince-Édouard), a été publié en novembre 2023.
En 2022, les législateurs de l'Î.-P.-É. ont réitéré leur appui à la mise en œuvre d'un programme de revenu de base dans une lettre signée par tous les chefs de parti provinciaux.
En novembre 2023, le ministre de l'Î.‑P.‑É., M. Ramsay, a communiqué avec la ministre Sudds au sujet de la création d'un groupe de travail conjoint responsable d'examiner les avantages et les répercussions d'un mécanisme de revenu de base, en tirant parti du travail de Coalition Canada. La ministre Sudds a exprimé la volonté du gouvernement d'envisager la création d'un groupe de travail composé de fonctionnaires du Ministère dans le but de partager des données et d'échanger des renseignements administratifs, fiscaux et d'enquête à l'échelle fédérale en soutien aux travaux de l'Î.‑P.‑É. visant à évaluer les projets de revenu de base.
En 2022, T.-N.-L. a annoncé la création d'un programme de revenu de base pour les jeunes, limité aux jeunes qui participent à certains programmes provinciaux. En novembre 2023, T.-N.-L. a annoncé un « Programme de revenu de base ciblé » pour les personnes âgées de 60 à 64 ans, limité à celles qui reçoivent actuellement certaines mesures de soutien provinciales, dans le but d'égaler les prestations fédérales de base aux aînés que ces personnes recevront lorsqu'elles atteindront l'âge de 65 ans.
En janvier 2023, un nouveau programme de revenu de base est entré en vigueur au Québec pour les personnes qui recevaient déjà des prestations du Programme de solidarité sociale et qui avaient une capacité d'emploi très limitée (c'est-à-dire, problèmes de santé mentale ou physique graves qui limitent les possibilités de travail d'un adulte) pendant au moins 66 mois au cours des 72 mois précédents. Les personnes admissibles sont automatiquement transférées du Programme de solidarité sociale au Programme de revenu de base.
Les détracteurs du revenu de base expriment des inquiétudes quant aux coûts prévus et aux facteurs qui découragent le travail, et beaucoup s'opposent à des versements sans obligation de travailler ou de chercher un emploi. On craint également que d'importants programmes fondés sur les besoins ne soient réduits ou supprimés pour aider à contenir les coûts si un revenu de base était instauré, ce qui pourrait aggraver la situation de certaines personnes vulnérables. Certains critiques suggèrent également que plutôt que d'instaurer un revenu de base, les gouvernements devraient augmenter les dépenses pour les services sociaux comme l'assurance-médicaments, l'assurance des soins dentaires, la garde d'enfants et le logement.
Faits saillants
Le terme « revenu de base » désigne généralement les programmes qui offrent aux bénéficiaires des revenus garantis suffisants pour satisfaire leurs besoins fondamentaux, tout en posant peu de conditions, et sans obligation d'avoir un emploi ou d'en chercher un.
Au Canada, le soutien du revenu est un domaine de compétence partagée, et les gouvernements provinciaux et territoriaux sont responsables des principaux programmes de soutien du revenu, comme l'aide sociale.
Emploi et Développement social Canada surveille la recherche et les rapports sur le revenu de base, ainsi que les résultats des projets pilotes à ce sujet au Canada et à l'étranger.
Messages clés
Il est important de reconnaître que les gouvernements provinciaux et territoriaux jouent un rôle important dans les décisions concernant la conception et l'exécution des programmes de soutien du revenu au Canada.
Le gouvernement du Canada offre des programmes comportant les caractéristiques d'un revenu de base partiel, comme l'Allocation canadienne pour enfants à l'intention des familles avec enfants, ainsi que la pension de la Sécurité de la vieillesse et le Supplément de revenu garanti à l'intention des aînés.
Le gouvernement continue de surveiller la recherche sur le revenu de base. Par ailleurs, si un gouvernement provincial ou territorial décide de mener un projet pilote sur le revenu de base, le gouvernement du Canada est disposé à offrir son soutien en fournissant éventuellement des données administratives, d'enquête et fiscales fédérales qui pourraient éclairer la conception et l'évaluation du programme.
Si l'on insiste pour savoir si le gouvernement envisage d'instaurer un revenu de base, compte tenu du succès des mesures de soutien du revenu fédérales temporaires d'urgence et de relance mises en place en réponse à la pandémie :
Des programmes comme la Prestation canadienne d'urgence ont été mis en place à court terme pour offrir du soutien aux Canadiens qui étaient incapables de travailler et qui ont subi une perte de revenu subite en raison de la pandémie.
Les programmes d'urgence et de relance offerts par le gouvernement visaient à fournir un soutien rapide et temporaire aux personnes admissibles, mais ils n'étaient pas conçus pour servir de revenu de base.
Le gouvernement continuera de suivre la recherche et les analyses sur le revenu de base et d'étudier les mesures stratégiques qui pourraient être adoptées à court et à long terme pour répondre aux besoins des Canadiens.
Si l'on insiste pour savoir si le gouvernement prévoit de travailler avec les provinces ou les territoires, notamment avec l'Î.-P.-É., afin de soutenir un projet pilote de revenu de base :
Le gouvernement du Canada reconnaît l'importance de travailler avec ses homologues des
provinces et des territoires pour trouver des solutions aux problèmes communs.
En réponse à une demande de la ministre du Développement social de l'Î.-P.-É., l'honorable Barb Ramsay, qui a proposé la création d'un groupe de travail conjoint Canada-Î.-P.-É. pour démontrer et évaluer les répercussions prévues de l'introduction d'un revenu de base à l'échelle de l'Î.-P.-É., la ministre Sudds a indiqué que le gouvernement fédéral souhaite étudier la création d'un groupe de travail composé de fonctionnaires du Ministère dans le but d'échanger des données administratives fédérales en soutien aux travaux de l'Î.‑P.‑É. visant à évaluer les projets de revenu de base garanti.
4.g. Résumé sur les enjeux de pauvreté
En 2018, le gouvernement du Canada a publié Une chance pour tous : la première Stratégie canadienne de réduction de la pauvreté.
- Pour la toute première fois de l'histoire du Canada, la Stratégie de réduction de la pauvreté a permis d'instaurer une mesure officielle de la pauvreté. Le seuil officiel de la pauvreté au Canada est basé sur le prix du panier de consommation dont les personnes seules et les familles ont besoin pour répondre à leurs besoins fondamentaux et avoir un niveau de vie modeste dans les collectivités de partout au pays.
- La Stratégie fixe des objectifs concrets et ambitieux en matière de réduction de la pauvreté reposant sur le seuil officiel de la pauvreté au Canada : réduire la pauvreté de 20 % d'ici 2020 et de 50 % d'ici 2030, en s'appuyant sur 2015 comme année de référence. Le Canada connaîtra ainsi le taux de pauvreté le plus bas de son histoire.
1. Principales statistiques sur la pauvreté en fonction de la mesure du panier de consommation (MPC), le seuil de pauvreté officiel du Canada
Taux de pauvreté au Canada - Seuil officiel de la pauvreté au Canada, MPC de l'année de référence 2018
Source : Enquête canadienne sur le revenu
- Tout le Canada (provinces)
- 2015; 14,5 %
- 2021; 7,4 %
- 2022; 9,9 %
- Terre-Neuve-et-Labrador
- 2015; 13,0 %
- 2021; 8,1 %
- 2022; 9,8 %
- Île-du-Prince-Édouard
- 2015; 15,7 %
- 2021; 7,4 %
- 2022; 9,8 %
- Nouvelle-Écosse
- 2015; 16,8 %
- 2021; 8,6 %
- 2022; 13,1 %
- Nouveau-Brunswick
- 2015; 16,2 %
- 2021; 6,7 %
- 2022; 10,9 %
- Québec
- 2015; 13,5 %
- 2021; 5,2 %
- 2022; 6,6 %
- Ontario
- 2015; 15,1 %
- 2021; 7,7 %
- 2022; 10,9 %
- Manitoba
- 2015; 14,1 %
- 2021; 8,8 %
- 2022; 11,5 %
- Saskatchewan
- 2015; 12,2 %
- 2021; 9,1 %
- 2022; 11,1 %
- Alberta
- 2015; 9,4 %
- 2021; 7,8 %
- 2022; 9,7 %
- Colombie-Britannique
- 2015; 18,6 %
- 2021; 8,8 %
- 2022; 11,6 %
- Yukon
- 2015; S.O.
- 2021; 7,7 %
- 2022; Les données seront publiées à l'été 2024
- Territoires du Nord-Ouest
- 2015; S.O.
- 2021; 15,0 %
- 2022; Les données seront publiées à l'été 2024
- Nunavut
- 2015; S.O.
- 2021; 39,7 %
- 2022; Les données seront publiées à l'été 2024
Taux de pauvreté chez certaines populations vulnérables - Seuil officiel de la pauvreté au Canada, MPC de l'année de référence 2018
Source : Enquête canadienne sur le revenu
- Enfants (moins de 18 ans)
- 2015; 16,3 %
- 2021; 6,4 %
- 2022; 9,9 %
- Aînés (65 ans et plus)
- 2015; 7,1 %
- 2021; 5,6 %
- 2022; 6,0 %
- Immigrants récents âgés de 15 ans et plus (arrivés au cours des 10 dernières années)
- 2015; 28,3 %
- 2021; 10,3 %
- 2022; 14,0 %
- Autochtones vivant hors réserve âgés de 15 ans et plus
- 2015; 26,2 %
- 2021; 13,9 %
- 2022; 17,5 %
- Premières Nations
- 2015; 35,3 %
- 2021; 17,2 %
- 2022; 22,1 %
- Inuits
- 2015; S.O.
- 2021; S.O.
- 2022; S.O.
- Métis
- 2015; 18,2 %
- 2021; 10,5 %
- 2022; 11,9 %
- Personnes en situation de handicap âgées de 15 ans et plus
- 2015; 20,6 %
- 2021; 10,6 %
- 2022; 12,3 %
- Personnes seules en âge de travailler (de 18 à 64 ans)
- 2015; 38,7 %
- 2021; 25,8 %
- 2022; 30,8 %
- Personnes dans des familles monoparentales dirigées par un homme
- 2015; 18,9 %
- 2021; 11,6 %
- 2022; 17,6 %
- Personnes dans des familles monoparentales dirigées par une femme
- 2015; 36,4 %
- 2021; 17,2 %
- 2022; 23,8 %
Poverty Rates Among Persons Designated as Visible MinoritiesNote de bas de page 5
Canada's Official Poverty Line, 2018-MBM base
Source: Canadian Income Survey
- Visible minority (all)
- 2021; 9,5 %
- 2022; 13,0 %
- South Asian
- 2021; 7,0 %
- 2022; 11,5 %
- Chinese
- 2021; 11,7 %
- 2022; 15,6 %
- Black
- 2021; 11,5 %
- 2022; 13,9 %
- Filipino
- 2021; 2,9 %
- 2022; 6,2 %
- Arab
- 2021; 12,8 %
- 2022; 18,7 %
- Latin American
- 2021; 6,8 %
- 2022; 11,3 %
- Southeast Asian
- 2021; 9,1 %
- 2022; 12,3 %
- Other visible minority
- 2021; 14,4 %
- 2022; 16,2 %
- Not visible minority
- 2021; 6,5 %
- 2022; 8,7 %
- Not a visible minority nor Indigenous
- 2021; 6,3 %
- 2022; 8,2 %
Nombre de personnes en situation de pauvreté (en milliers) - Seuil officiel de la pauvreté au Canada, MPC de l'année de référence 2018
Source : Enquête canadienne sur le revenu
- Toutes les personnes
- 2015; 5,044
- 2021; 2,762
- 2022; 3,772
- Variation entre 2015 et 2022; -1,272
- Variation entre 2021 et 2022; +1,010
- Enfants (moins de 18 ans)
- 2015; 1,115
- 2021; 462
- 2022; 735
- Variation entre 2015 et 2022; -380
- Variation entre 2021 et 2022; +273
- Personnes de 18 à 64 ans
- 2015; 3,535
- 2021; 1,917
- 2022; 2,607
- Variation entre 2015 et 2022; -928
- Variation entre 2021 et 2022; +690
- Aînés (65 ans et plus)
- 2015; 394
- 2021; 383
- 2022; 430
- Variation entre 2015 et 2022; +36
- Variation entre 2021 et 2022; +47
2. Mesures de faible revenu au Canada et seuil officiel de la pauvreté au Canada
Il y a trois indicateurs de faible revenu au Canada :
- Mesure du panier de consommation (MPC) : La MPC a été adoptée en tant que seuil officiel de la pauvreté au Canada en 2019. D'après la MPC, le seuil de la pauvreté est fondé sur le coût d'un panier de biens et de services précis correspondant à un niveau de vie de base modeste. On compare les coûts au revenu disponible des familles pour déterminer si elles vivent ou non sous le seuil de la pauvreté.
- Mesure de faible revenu (MFR) : Définit le faible revenu comme étant inférieur à 50 % du revenu médian ajusté des ménages.
- Seuils de faible revenu (SFR) : Un ménage est considéré comme à faible revenu s'il dépense 20 % de plus que la famille moyenne pour l'alimentation, le logement et les vêtements.
| Types des familles (non inclus en cahier original) | 1 personne | 2 personnes | 4 personnes |
|---|---|---|---|
| Seuil de la MPC le plus faible entre les provinces (Québec, population de 30 000 à 99 999 personnes) | 22 625 $ | 31 997 $ | 45 250 $ |
| Seuil de la MPC le plus élevé entre les provinces (Vancouver) | 29 082 $ | 41 127 $ | 58 163 $ |
| Seuil de la MPC le plus élevé au Yukon (région rurale du Nord) | 31 715 $ | 44 852 $ | 63 430 $ |
| Seuil de la MPC le plus élevé dans les Territoires du Nord-Ouest (Sahtu) | 42 908 $ | 60 681 $ | 85 816 $ |
| Seuil de la MPC le plus élevé au Nunavut (Iqaluit) | 54 467 $ | 77 027 $ | 108 933 $ |
| MFR après impôt (un seul seuil) | S.O. | S.O. | S.O. |
| SFR le plus faible après impôt (zones rurales) | S.O. | S.O. | S.O. |
| SFR le plus élevé après impôt (population de 500 000 personnes et plus) | S.O. | S.O. | S.O. |
| Types des familles (non inclus en cahier original) | 1 personne | 2 personnes | 4 personnes |
|---|---|---|---|
| Seuil de la MPC le plus faible entre les provinces (Québec, population de 30 000 à 99 999 personnes) | 21 511 $ | 30 421 $ | 43 022 $ |
| Seuil de la MPC le plus élevé entre les provinces (Calgary) | 27 886 $ | 39 436 $ | 55 771 $ |
| Seuil de la MPC le plus élevé au Yukon (région rurale du Nord) | 30 093 $ | 42 557 $ | 60 185 $ |
| Seuil de la MPC le plus élevé dans les Territoires du Nord-Ouest (Sahtu) | 40 575 $ | 57 382 $ | 81 150 $ |
| Seuil de la MPC le plus élevé au Nunavut (Iqaluit) | 53 123 $ | 75 127 $ | 106 246 $ |
| MFR après impôt (un seul seuil) | 28 863 $ | 40 818 $ | 57 726 $ |
| SFR le plus faible après impôt (zones rurales) | 15 926 $ | 19 384 $ | 30 112 $ |
| SFR le plus élevé après impôt (population de 500 000 personnes et plus) | 24 347 $ | 29 632 $ | 46 033 $ |
| Types des familles (non inclus en cahier original) | 1 personne | 2 personnes | 4 personnes |
|---|---|---|---|
| Seuil de la MPC le plus faible entre les provinces (Québec, population de moins de 30 000 personnes) | 19 991 $ | 28 272 $ | 39 982 $ |
| Seuil de la MPC le plus élevé entre les provinces (Vancouver) | 25 942 $ | 36 688 $ | 51 884 $ |
| Seuil de la MPC le plus élevé au Yukon (région rurale du Nord) | 27 977 $ | 39 565 $ | 55 953 $ |
| Seuil de la MPC le plus élevé dans les Territoires du Nord-Ouest (Sahtu) | 37 628 $ | 53 213 $ | 75 255 $ |
| Seuil de la MPC le plus élevé au Nunavut (Iqaluit) | 51 127 $ | 72 305 $ | 102 254 $ |
| MFR après impôt (un seul seuil) | 29 206 $ | 41 305 $ | 58 413 $ |
| SFR le plus faible après impôt (zones rurales) | 14 915 $ | 18 153 $ | 28 200 $ |
| SFR le plus élevé après impôt (population de 500 000 personnes et plus) | 22 801 $ | 27 750 $ | 43 110 $ |
3. Tableau de bord officiel de la pauvreté au Canada
Le tableau de bord de la pauvreté au Canada comprend des indicateurs multidimensionnels de la pauvreté qui sont regroupés selon les trois principaux piliers de la Stratégie canadienne de réduction de la pauvreté, soit la dignité, les possibilités et l'inclusion, ainsi que la résilience et la sécurité :
| Indicateur | Période de référence | Estimation initiale | Dernière estimation | Source de données |
|---|---|---|---|---|
| Pauvreté économique extrême (Toute personne dont le « revenu disponible » familial est inférieur à 75 % du seuil officiel de la pauvreté au Canada.) |
2015 à 2022 | 7,4 % | 5,0 % | Enquête canadienne sur le revenu |
| Besoins insatisfaits en matière de logement (Pourcentage de personnes dont le logement est inabordable, nécessite des réparations majeures ou est inapproprié compte tenu de la taille et de la composition du ménage ou qui ne peuvent se permettre un autre logement dans leur collectivité.) |
2016 à 2021 | 12,7 % | 10,1 % | Recensement |
| Itinérance chronique (Personnes ayant été en situation d'itinérance pendant au moins six mois au cours de la dernière année ou ayant connu des périodes d'itinérance récurrentes pendant trois ans ou plus.) |
2016 à 2020 | 26 866 | 27 651 | Système national d'information sur l'itinérance |
| Besoins insatisfaits en matière de santé (Personnes de 16 ans et plus ayant déclaré ne pas avoir reçu de soins de santé alors qu'elles avaient le sentiment d'en avoir besoin.) |
2018 à 2022 | 5,1 % | 9,2 % | Enquête canadienne sur le revenu |
| Insécurité alimentaire (Personnes qui vivent dans un domicile avec un taux d'insécurité alimentaire marginal, modéré ou grave.) |
2018 à 2022 | 16,8 % | 22,9 % | Enquête canadienne sur le revenu |
| Indicateur | Période de référence | Estimation initiale | Dernière estimation | Source de données |
|---|---|---|---|---|
| Faible revenu relatif (Personnes vivant dans un ménage dont le revenu après impôts est inférieur à la moitié du revenu médian après impôts.) |
2015 à 2022 | 14,3 % | 11,9 % | Enquête canadienne sur le revenu |
| Les 40 % inférieurs de la répartition du revenu (Partage du revenu total après impôt détenu par les Canadiens dans les 40 % inférieurs de la répartition du revenu.) |
2015 à 2022 | 20,2 % | 21,1 % | Enquête canadienne sur le revenu |
| Personnes de 15 à 24 ans ni en emploi, ni aux études ni en formation (Indicateur « implication des jeunes » de Statistique Canada.) |
2015 à 2023 | 10,5 % | 9,0 % | Enquête sur la population active |
| Faible littératie chez les personnes de 15 ans (Capacité limitée à comprendre et à utiliser des textes écrits, de même qu'à réfléchir et à converser à leur sujet, ce qui permet une participation minimale à la société.) |
2015 à 2022 | 10,7 % | 18,1 % | Programme international pour le suivi des acquis des élèves |
| Faible numératie chez les personnes de 15 ans (Capacité limitée à communiquer à l'aide des mathématiques au quotidien, ainsi qu'à les utiliser et à les interpréter.) |
2015 à 2022 | 14,4 % | 21,6 % | Programme international pour le suivi des acquis des élèves |
| Indicateur | Période de référence | Estimation initiale | Dernière estimation | Source de données |
|---|---|---|---|---|
| Salaire horaire réel médian (Salaire horaire réel qu'une moitié de la population dépasse et que l'autre moitié n'atteint pas - en dollars constants de 2023.) | 2015 à 2023 | 27,30 $ | 28,75 $ | Enquête sur la population active |
| Écart moyen de la pauvreté (Le revenu moyen du déficit moyen entre le seuil officiel de la pauvreté au Canada et le revenu des gens vivant dans la pauvreté, que l'on exprime en pourcentage du seuil de pauvreté.) |
2015 à 2022 | 31,8 % | 32,4 % | Enquête canadienne sur le revenu |
| Résilience des actifs (Personnes qui sont en mesure de couvrir des dépenses imprévues ou une baisse de revenu en puisant dans des actifs pour une période de trois mois) |
2016 à 2019 | 66,6 % | 67,1 % | Enquête sur la sécurité financière |
| Taux d'entrée d'une situation de faible revenu (Proportion de personnes s'étant retrouvées en situation de faible revenu au cours de la seconde année parmi celles qui n'étaient pas en situation de faible revenu au cours de la première année.) |
2014-2015 à 2020-2021 | 4,1 % | 5,5 % | Banque de données administratives longitudinales |
| Taux de sortie d'une situation de faible revenu (Proportion de personnes s'étant sorties d'une situation de faible revenu au cours de la seconde année parmi celles qui étaient en situation de faible revenu au cours de la première année.) |
2014-2015 à 2020-2021 | 27,5 % | 29,1 % | Banque de données administratives longitudinales |
5. Budget
5.a. Budget supplémentaire des dépenses (C) 2023-2024 - Aperçu
Sujet : Vue d'ensemble - Dépôt du Budget supplémentaire des dépenses (C) pour l'exercice financier se terminant le 31 mars 2024
Objet
Pourquoi Emploi et Développement social Canada (EDSC) demande‑t‑il des autorisations additionnelles dans le Budget supplémentaire des dépenses (C) pour l'exercice financier se terminant le 31 mars 2024 ?
Faits saillants
Le Budget supplémentaire des dépenses demande l'autorisation du Parlement d'ajuster les plans de dépenses ministériels pour l'exercice financier en cours.
EDSC demande un total de 1,5 milliard de dollars en autorisations additionnelles dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (C).
- Une augmentation de 55,1 millions de dollars au crédit 1 Dépenses de fonctionnement
- Une augmentation de 4,4 millions de dollars au crédit 5 Subventions et contributions
- Une augmentation de 215,5 millions de dollars au crédit 10 Radiation des dettes
- Une augmentation de 28,0 millions de dollars en ajustement aux postes législatifs.
- Une augmentation de 1 260,3 millions de dollars en ajustement aux postes législatifs non-budgétaires.
Réponse
ESDC demande l'approbation pour :
| A. Crédits votés | Fonctionnement Crédit 1 | Subventions et contributions Crédit 5 | Radiation de créances Crédit 10 | Total |
|---|---|---|---|---|
| 1. Fonds destinés à la radiation des créances dues à la Couronne pour des prêts canadiens aux étudiants et des prêts canadiens aux apprentis | 0 | 0 | 215 518 566 | 215 518 566 |
| 2. Fonds destinés à l'intégration de la Sécurité de la vieillesse dans le cadre de la Modernisation du versement des prestations (budget fédéral de 2023) | 37 707 092 | 0 | 0 | 37 707 092 |
| 3. Financement destiné aux services d'aide à l'emploi offerts grâce au Fonds d'habilitation pour les communautés de langue officielle en situation minoritaire (budget fédéral de 2023) | 3 656 092 | 6 000 000 | 0 | 9 656 092 |
| 4. Fonds destinés à un volet de formation pour les emplois durables dans le cadre de la Stratégie canadienne de formation en apprentissage | 4 143 074 | 5 079 932 | 0 | 9 223 006 |
| 5. Fonds destinés à un nouveau volet de l'agriculture et de la transformation du poisson du Programme des travailleurs étrangers temporaires (poste horizontal) | 5 543 622 | 0 | 0 | 5 543 622 |
| 6. Fonds destinés au Plan d'action pour les langues officielles 2023-2028 (budget fédéral de 2023) (poste horizontal) | 1 518 488 | 1 126 904 | 0 | 2 645 392 |
| 7. Fonds destinés au Centre d'appels de l'inscription et de l'authentification (budget fédéral de 2023) | 1 924 765 | 0 | 0 | 1 924 765 |
| 8. Financement destiné à mettre en place un Fonds de formation pour les emplois durables dans le cadre du Programme de solutions pour la main d'œuvre sectorielle | 1 471 175 | 0 | 0 | 1 471 175 |
| 9. Fonds destinés à améliorer les mesures de validation externe de l'identité | 376 442 | 0 | 0 | 376 442 |
| Sous-total des crédits votés | 56 340 750 | 12 206 836 | 215 518 566 | 284 066 152 |
| B. Transferts | Fonctionnement Crédit 1 | Subventions et contributions Crédit 5 | Total |
|---|---|---|---|
| 10. Transfert de l'Agence de la santé publique du Canada au ministère de l'Emploi et du Développement social pour les activités liées à l'Initiative de transformation de l'Apprentissage et de la garde des jeunes enfants autochtones | 0 | 890 149 | 890 149 |
| 11. Transfert de diverses organisations au Secrétariat du Conseil du Trésor pour le Programme d'innovation sur les paiements de transfert | -15 000 | 0 | -15 000 |
| 12. Transfert du ministère de l'Emploi et du Développement social à l'Organisation canadienne d'élaboration de normes d'accessibilité pour la réaffectation des rajustements de la rémunération | -225 000 | 0 | -225 000 |
| 13. Transfert du ministère de l'Emploi et du Développement social au Bureau de l'infrastructure du Canada pour les rajustements de la rémunération ainsi que pour les coûts liés à la prestation de services de technologie de l'information pour la plateforme de production de rapports sur les résultats du projet Vers un chez-soi | -974 619 | 0 | -974 619 |
| 14. Transfert du ministère de lʼEmploi et du Développement social au ministère des Services aux Autochtones pour l'Initiative de transformation de lʼApprentissage et de la garde des jeunes enfants autochtones | 0 | -3 332 300 | -3 332 300 |
| 15. Transfert du ministère de lʼEmploi et du Développement social au ministère des Relations Couronne-Autochtones et des Affaires du Nord pour appuyer lʼApprentissage et la garde des jeunes enfants autochtones | 0 | -5 344 730 | -5 344 730 |
| Sous-total des transferts | -1 214 619 | -7 786 881 | -9 001 500 |
| C. Postes législatifs budgétaires | Total |
|---|---|
| (16.) Versements de la Sécurité de la vieillesse | -437 000 000 |
| (16.) Versements du Supplément de revenu garanti | -12 000 000 |
| (16.) Versements d'allocations | 1 000 000 |
| (17.) Bourses canadiennes aux fins d'études | 499 201 074 |
| (17.) Paiements en vertu de la Loi fédérale sur l'aide financière aux étudiants (LFAFÉ) | 30 648 045 |
| (17.) Paiements en vertu de la Loi sur les prêts aux apprentis | 939 894 |
| (17.) Intérêts et autres obligations en vertu de la LFAFÉ | -45 412 |
| (18.) Paiements de Subventions canadiennes pour l'épargne-études | -10 000 000 |
| (18.) Paiements de Bons d'études canadiens | -9 000 000 |
| (19.) Paiements de Bons canadiens pour l'épargne-invalidité | -72 887 482 |
| (19.) Paiements de Subventions canadiennes pour l'épargne-invalidité | |
| (20.) 20.1 Prestation canadienne de la relance économique | 4 661 541 |
| (20.) 20.2 Prestation canadienne de la relance économique pour proches aidants | 14 410 894 |
| (20.) 20.3 Prestation canadienne de maladie pour la relance économique | 474 838 |
| (20.) 20.4 Prestation canadienne pour les travailleurs en cas de confinement | -787 009 |
| 21. Dépenses des recettes conformément au paragraphe 5.2(2) de la Loi sur le ministère de l'Emploi et du Développement social | 125 818 612 |
| 22. Contributions aux régimes d'avantages sociaux des employés | 8 487 664 |
| Sous-total des postes législatifs budgétaires | -28 034 603 |
| Postes budgétaires | Transferts | Radjustments | Total |
|---|---|---|---|
| Crédit 1 - Fonctionnement | -1 214 619 | 56 340 750 | 55 126,131 |
| Crédit 5 - Subventions et contributions | -7 786 881 | 12 206 836 | 4 419,955 |
| Crédit 10 - Radiation de créances | 0 | 215 518 566 | 215 518,566 |
| Total credits votés | -9 001 500 | 284 066 152 | 275 064,652 |
| Postes législatifs | 0 | -28 034 603 | -28 034,603 |
| Total des postes budgétaires | -9 001 500 | 256 031 549 | 247 030 049 |
| D. Postes législatifs non-budgétaires | Total |
|---|---|
| (23.) Prêts consentis en vertu de la Loi fédérale sur l'aide financière aux étudiants | 1 255 256 815 |
| (23.) Prêts consentis en vertu de la Loi sur les prêts aux apprentis | 5 007 911 |
| Total des postes législatifs non-budgétaires | 1 260 264 726 |
Contexte
A. Crédits votés
1. Fonds destinés à la radiation des créances dues à la Couronne pour des prêts canadiens aux étudiants et des prêts canadiens aux apprentis - 215,5 millions de dollars
EDSC demande un montant de 215,5 millions de dollars pour la radiation de 20 201 dettes liées aux prêts directs canadiens aux étudiants (PCE) et aux prêts canadiens aux apprentis (PCA) dans le présent Budget supplémentaire des dépenses. Un très petit montant (2 711 $) est associé à la radiation de 23 prêts canadiens aux apprentis.
Les radiations de PCE et de PCA concernent des dettes de prêts étudiants pour lesquelles tous les efforts raisonnables de recouvrement ont été épuisés.
La radiation des prêts canadiens aux étudiants et des prêts canadiens aux apprentis irrécouvrables est un exercice comptable annuel, approuvé par le Comité national d'examen des radiations et des remises.
La suppression de ces dettes liées aux prêts étudiants des comptes du Programme canadien d'aide financière aux étudiants réduit la taille totale du portefeuille, ce qui laisse de la place dans la limite réglementaire du portefeuille, permettant ainsi d'offrir davantage de prêts étudiants aux Canadiens.
La radiation de 215,5 millions de dollars (par rapport à un montant final de radiation de 220,6 millions de dollars au cours de l'exercice financier 2022 à 2023) cette année représente environ moins de 1 % de la valeur du portefeuille du Programme canadien de prêts aux étudiants et des prêts canadiens aux apprentis, ce qui correspond à la proportion de prêts radiés au cours des années précédentes et la tendance devrait se poursuivre.
EDSC demande l'autorisation d'inclure 215 518 566 de dollars au crédit 10 (Radiation des dettes) pour la radiation des créances dues à la Couronne pour des prêts canadiens aux étudiants et des prêts canadiens aux apprentis dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (C) 2023‑2024.
2. Fonds destinés à l'intégration de la Sécurité de la vieillesse dans le cadre de la Modernisation du versement des prestations (budget fédéral de 2023) - 37,7 millions de dollars
EDSC verse plus de 60 milliards de dollars en prestations de la SV. Le budget 2023 a annoncé un financement de 123,9 millions de dollars sur sept ans, à compter de l'exercice financier 2023 à 2024, pour achever la modernisation des TI de la SV afin d'assurer la prestation rapide et fiable de ces prestations essentielles.
Le programme de modernisation du versement des prestations (MVP) est la plus importante initiative de transformation des technologies de l'information (TI) jamais entreprise par le gouvernement du Canada. L'objectif de la MVP est de moderniser la technologie qui gère la Sécurité de la vieillesse (SV), l'assurance-emploi (AE) et le Régime de pensions du Canada (RPC).
La Sécurité de la vieillesse est la première prestation à être intégrée à la plateforme de MVP. L'étape la plus importante du programme de MVP, à ce jour, a été franchie en juin 2023 grâce au déploiement réussi de la première version de la MVP de la SV, pour plus de 600 000 clients recevant des prestations étrangères. Le projet de la MVP de la SV demeure sur la bonne voie pour la migration complète des 7,3 millions de clients restants d'ici décembre 2024, suivie d'une période de stabilisation de neuf mois.
Les 37,7 millions de dollars représentent la partie du Trésor du financement requis pour exercice financier 2023 à 2024. De plus, 53,3 millions de dollars sont financés à partir du Compte des opérations de l'AE pour la planification, la conception et la validation de principe de l'AE, qui ne sont pas inclus dans le Budget des dépenses.
EDSC demande l'autorisation d'inclure 37 707 092 de dollars au crédit 1 (Dépenses de fonctionnement, à l'exclusion des coûts aux Régimes d'avantages sociaux des employées (RASE) de 5 065 891 dollars) pour l'intégration de la Sécurité de la vieillesse dans le cadre de la Modernisation du versement des prestations dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (C) 2023‑2024.
3. Financement destiné aux services d'aide à l'emploi offerts grâce au Fonds d'habilitation pour les communautés de langue officielle en situation minoritaire (budget fédéral de 2023) - 9,7 millions de dollars
Dans le budget de 2023, le gouvernement a proposé 208 millions de dollars sur cinq ans (2023‑2024 à 2027-2028) et 54 millions de dollars par année par la suite pour un nouveau volet de services d'aide à l'emploi (SAE) dans le cadre du Fonds d'habilitation pour les communautés de langue officielle en situation minoritaire (FH-CLOSM).
Pour l'exercice financier 2023 à 2024, EDSC demande 9,7 millions de dollars pour amorcer la mise en œuvre du programme afin de répondre aux besoins en matière de SAE des CLOSM de l'ensemble du Canada.
Ce nouveau volet SAE et le programme de base du Fonds d'habilitation pour les communautés de langue officielle en situation minoritaire soutiennent la contribution du Ministère au Plan d'action pour les langues officielles 2023‑2028 : Protection - Promotion - Collaboration.
Le Fonds d'habilitation est le principal programme du Ministère pour s'acquitter de ses responsabilités en vertu de la Loi sur les langues officielles visant à accroître la vitalité des communautés de langue officielle en situation minoritaire au Canada.
Ce nouveau volet renforce cet engagement en garantissant que les Canadiens vivant dans des communautés linguistiques minoritaires ont accès à des services d'aide à l'emploi fournis dans la langue officielle de leur choix et par des organisations qui comprennent le mieux leurs besoins uniques.
EDSC demande l'autorisation d'inclure 3 656 092 dollars dans le crédit 1 (Dépenses de fonctionnement, à l'exclusion des coûts aux Régimes d'avantages sociaux des employées (RASE) de 782 794 dollars) et 6 000 000 dollars au crédit 5 (Subventions et contributions) pour les services d'aide à l'emploi offerts grâce au Fonds d'habilitation pour les communautés de langue officielle en situation minoritaire dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (C) 2023‑2024.
4. Fonds destinés à un volet de formation pour les emplois durables dans le cadre de la Stratégie canadienne de formation en apprentissage - 9,2 millions de dollars
L'Énoncé financier et économique de 2022 a annoncé 250 millions de dollars sur cinq ans, à compter de l'exercice financier 2023 à 2024, pour aider à garantir que les travailleurs canadiens peuvent prospérer dans une économie mondiale en évolution. Les mesures spécifiques comprennent le Centre de formation pour les emplois durables, un nouveau volet d'emplois durables dans le cadre du Programme de formation et l'innovation en milieu syndicale et le Secrétariat des emplois durables.
Le financement de 9,2 millions de dollars demandé pour l'année financière de 2023 à 2024 soutiendra un nouveau volet d'emplois durables dans le cadre du Programme de formation et l'innovation en milieu syndicale, qui fait désormais partie de la Stratégie canadienne pour l'apprentissage. Cette mesure fournira du financement pour une formation syndicale en compétences vertes destinée à 20 000 apprentis et compagnons dans les métiers Sceau rouge, les aidant ainsi à mieux acquérir les compétences nécessaires pour réussir dans l'économie propre.
EDSC demande l'autorisation d'inscrire 4 143 074 dollars au crédit 1 (Dépenses de fonctionnement, à l'exclusion des coûts aux Régimes d'avantages sociaux des employées (RASE) de 676 737 dollars) et 5 079 932 dollars au crédit 5 (Subventions et contributions) pour un volet de formation pour les emplois durables dans le cadre de la Stratégie canadienne de formation en apprentissage dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (C) 2023‑2024.
5. Fonds destinés à un nouveau volet de l'agriculture et de la transformation du poisson du Programme des travailleurs étrangers temporaires (poste horizontal) - 5,5 millions de dollars
Chaque année, plus de 66 000 travailleurs étrangers temporaires entrent au Canada pour travailler dans le secteur primaire de l'agriculture et de la transformation du poisson et des fruits de mer ce qui représente environ 43 % de tous les postes de travailleurs étrangers temporaires approuvés par Emploi et Développement social Canada (EDSC) en 2022.
Le budget fédéral de 2022 a annoncé 48,2 millions de dollars sur trois ans visant à élaborer un nouveau programme de main-d'œuvre étrangère pour l'agriculture et la transformation du poisson. Ce programme contribuera à renforcer davantage la protection des travailleurs et à mieux répondre aux besoins en main-d'œuvre des producteurs alimentaires du Canada.
En collaboration avec Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC), EDSC travaille activement à la réalisation de l'engagement pris dans le budget fédéral de 2022 visant à élaborer un nouveau programme de main-d'œuvre étrangère pour l'agriculture et la transformation du poisson.
Le nouveau volet aidera à renforcir la protection des travailleurs et à garantir aux producteurs de produits alimentaires du Canada un accès à une main-d'œuvre stable et fiable.
Le financement de 5,5 millions de dollars demandé par EDSC pour l'exercice financier 2023 à 2024 appuiera la création du nouveau volet Agriculture et transformation du poisson, y compris un permis de travail sectoriel, ainsi que des ententes élargies et modernisées avec les pays partenaires.
L'objectif est de mettre en œuvre le nouveau volet d'ici le 1er janvier 2027, avec une transition progressive et des avantages accordés aux employeurs et aux travailleurs à partir de 2025.
EDSC demande l'autorisation d'inclure 5 543 622 dollars au crédit 1 (Dépenses de fonctionnement, à l'exclusion des coûts aux RASE de 916 710 dollars) pour un nouveau volet de l'agriculture et de la transformation du poisson du Programme des travailleurs étrangers temporaires dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (C) 2023‑2024.
6. Fonds destinés au Plan d'action pour les langues officielles 2023‑2028 (budget fédéral de 2023) - 2,6 millions de dollars
Le budget fédéral de 2023 proposait de consacrer 373,7 millions de dollars sur cinq ans, à compter de l'exercice financier 2023 à 2024, pour soutenir des initiatives fédérales nouvelles et améliorées dans le cadre du Plan d'action pour les langues officielles 2023-2028.
Le financement du Plan d'action pour les langues officielles 2023-2028 : Protection - Promotion - Collaboration, dévoilé le 26 avril 2023, sera réparti entre 24 initiatives réparties entre 6 institutions fédérales (Patrimoine canadien, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, Santé Canada, Justice Canada, Statistique Canada et Emploi et Développement social Canada) et serait mis en œuvre par chacun d'eux.
Ce financement répondra au poids démographique des communautés francophones en situation minoritaire; soutenir le développement des communautés anglophones du Québec; relancer la croissance du bilinguisme parmi les Canadiens; soutenir davantage l'immigration francophone hors Québec; protéger et promouvoir la langue française; offrir davantage de possibilités à chacun d'apprendre et d'apprécier les langues officielles tout au long de sa vie; et soutenir les secteurs essentiels à la vitalité des communautés de langue officielle en situation minoritaire : l'immigration, l'emploi, l'éducation, la justice, la santé, les arts et la culture.
EDSC demande l'autorisation d'inscrire 1 518 488 dollars au crédit 1 (Dépenses de fonctionnement, à l'exclusion des coûts aux RASE de 337 717 dollars) et 1 126 904 dollars au crédit 5 (Subventions et contributions) pour le Plan d'action pour les langues officielles 2023‑2028 dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (C) 2023‑2024.
7. Fonds destinés au Centre d'appels de l'inscription et de l'authentification (budget fédéral de 2023) - 1,9 million de dollars
Le budget fédéral de 2023 propose un financement de 30,3 millions de dollars sur deux années pour appuyer l'inscription et d'authentification dans les centres d'appel. Ce financement garantira que le centre d'appels d'inscription et d'authentification aura la capacité de maintenir des niveaux de service pour aider les Canadiens rencontrant des difficultés techniques avec leur dossier Mon dossier Service Canada.
Le montant de 1,9 million de dollars représente la partie du Trésor du financement requis pour l'exercice financier 2023 à 2024. De plus, 10,5 millions de dollars proviennent du Compte des opérations de l'AE et 0,8 million de dollars proviennent du RPC, qui ne sont pas inclus dans le Budget des dépenses.
Ce financement permettra à EDSC de continuer à fournir à ses clients un accès rapide à des agents pour résoudre les demandes de renseignements et améliorer la capacité des clients à accéder aux services et programmes en ligne sécurisés auxquels ils sont admissibles.
EDSC demande l'autorisation d'inclure 1 924 765 dollars au crédit 1 (Dépenses de fonctionnement; à l'exclusion des coûts aux RASE de 392 829 dollars) pour les Centre d'appels de l'inscription et de l'authentification dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (C) 2023‑2024.
8. Financement destiné à mettre en place un Fonds de formation pour les emplois durables dans le cadre du Programme de solutions pour la main d'œuvre sectorielle - 1,5 million de dollars
En 2022, le gouvernement a annoncé le Plan de réduction des émissions 2030, une feuille de route réalisable secteur par secteur pour que le Canada atteigne ses objectifs climatiques d'une manière qui contribuera à assurer la compétitivité économique, la prospérité et à créer de bons emplois.
Comme annoncé dans l'Énoncé économique de l'automne 2022, accéder à un financement de 125 millions de dollars sur cinq ans pour un nouveau volet d'emplois durables.
Le financement de 9,2 millions de dollars demandé pour l'exercice financier 2023 à 2024 soutiendra les travaux nécessaires au lancement du nouveau Centre de formation pour les emplois durables, désormais appelé Fonds de formation pour les emplois durables, afin d'aider les travailleurs à se perfectionner ou à acquérir de nouvelles compétences pour des emplois dans les pays à faibles émissions de carbone.
Grâce à un appel de propositions, ce Fonds soutiendra une série de projets de formation pour aider 15 000 travailleurs à travers le pays à perfectionner ou à acquérir de nouvelles compétences pour des emplois dans l'économie à faibles émissions de carbone.
Le Ministère poursuit ses travaux sur cet engagement et il est prévu qu'un appel de propositions aura lieu en 2024.
EDSC demande l'autorisation d'inclure 1 471 175 dollars au crédit 1 (Dépenses de fonctionnement; à l'exclusion des coûts aux RASE de 314 886 dollars) mettre en place un Fonds de formation pour les emplois durables dans le cadre du Programme de solutions pour la main d'œuvre sectorielle dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (C) 2023‑2024.
9. Fonds destinés à améliorer les mesures de validation externe de l'identité- 0,4 million de dollars
EDSC cherche à accéder à 17,1 millions de dollars sur cinq ans à compter de l'exercice financier 2023 à 2024 pour maintenir des outils et des processus d'authentification solides afin de soutenir la validation de l'identité et de prévenir la fraude externe telle que le vol d'identité.
Ce financement permettra au Ministère de continuer à protéger les renseignements personnels contenus dans ses plateformes de prestation de services numériques telles que Mon dossier Service Canada (MSCA), à valider l'identité des clients et à garantir que les prestations sont versées aux bonnes personnes.
Le montant de 0,4 million de dollars représente la partie du Trésor du financement requis pour l'exercice financier 2023 à 2024. De plus, 2,7 millions de dollars proviennent du Compte des opérations de l'AE et 0,3 million de dollars proviennent du RPC, qui ne sont pas inclus dans le Budget des dépenses.
EDSC demande l'autorisation d'inscrire 376 442 dollars au crédit 1 (Dépenses de fonctionnement) pour améliorer les mesures de validation externe de l'identité dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (C) 2023‑2024.
B. Transferts
10. De l'Agence de la santé publique du Canada au ministère de l'Emploi et du Développement social pour les activités liées à l'Initiative de transformation de l'Apprentissage et de la garde des jeunes enfants autochtones -0,9 million de dollars
Dans le cadre de l'Initiative de transformation de (Initiative d'AGJEA), les partenaires autochtones ont la possibilité de demander qu'une partie ou la totalité de leur financement leur soit versé au moyen d'accords de financement conclus avec les ministères fédéraux qui exécutent des programmes d'AGJEA. Il s'agit notamment, d'Emploi et Développement social Canada (EDSC), Services aux Autochtones Canada (SAC), l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) et Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada (RCAANC).
Un protocole d'entente (PE) entre EDSC, l'ASPC et SAC a été élaboré pour définir les modalités et conditions du transfert de fonds entre les ministères, qui servira à financer les bénéficiaires responsables de la mise en œuvre du programme d'AGJEA, conformément aux plans de l'AGJEA et aux résolutions approuvées par les dirigeants et déterminées par les partenaires autochtones.
Certains partenaires des Premières Nations de l'Alberta ont demandé que le financement de l'AGJE qui leur était versé auparavant par l'ASPC leur soit maintenant versé dans le cadre de leurs ententes avec EDSC.
EDSC demande l'autorisation d'inclure un transfert de 890 149 dollars au crédit 5 (Subventions et contributions) de l'Agence de la santé publique du Canada pour les activités liées à l'Initiative de transformation de l'Apprentissage et de la garde des jeunes enfants autochtones dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (C) 2023‑2024.
11. De diverses organisations au Secrétariat du Conseil du Trésor pour le Programme d'innovation sur les paiements de transfert -15 mille dollars
Le Bureau du contrôleur général (BCG) dirige le Programme d'innovation en matière de subventions et de contributions (S et C), appelé Politique sur le renouvellement des paiements de transfert et programme d'innovation (Programme), en partenariat avec la communauté des paiements de transfert.
Le programme consiste en une approche à l'échelle de l'entreprise qui aborde les systèmes et ressources habilitants clés qui entraîneraient un impact plus large et plus significatif sur les capacités numériques et de données ; flexibilité, intégrité et résultats des politiques et des processus ; et soutenir les praticiens des subventions et des contributions et favoriser l'innovation.
Au cours de l'exercice financier 2023 à 2024, le SCT a signé un protocole d'entente (PE) avec les dix-sept plus grands ministères chargés de la prestation des subventions et des contributions, y compris EDSC, pour soutenir le BCG dans la réalisation du Programme.
Pour la période couverte par ce PE, le coût total pour EDSC sera de 65 mille dollars du crédit 1 sur 2 ans, à compter de l'exercice financier 2023 à 2024.
EDSC demande l'autorisation d'inclure un transfert de 15 000 dollars du crédit 1 (Dépenses de fonctionnement) au SCT pour le Programme d'innovation sur les paiements de transfert dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (C) 2023‑2024.
12. Du ministère de l'Emploi et du Développement social à l'Organisation canadienne d'élaboration de normes d'accessibilité pour la réaffectation des rajustements de la rémunération -225 mille dollars
Le transfert de 225 000 dollars représente une partie du financement qu'EDSC a reçu du crédit central 15 du Conseil du Trésor pour les conventions collectives récemment ratifiées.
Le financement lié aux employés de l'Organisation canadienne d'élaboration de normes d'accessibilité a été attribué à tort à EDSC par le Secrétariat du Conseil du Trésor, ce qui a entraîné un déficit salarial pour l'Organisation canadienne d'élaboration de normes d'accessibilité.
Une entente a été conclue entre les deux organisations selon laquelle EDSC transférerait le financement des salaires à l'Organisation canadienne d'élaboration de normes d'accessibilité.
EDSC demande l'autorisation d'inclure un transfert de 225 000 dollars du crédit 1 (Dépenses de fonctionnement) à l'Organisation canadienne d'élaboration de normes d'accessibilité pour la réaffectation des rajustements de la rémunération dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (C) 2023‑2024.
13. Du ministère de l'Emploi et du Développement social au Bureau de l'infrastructure du Canada pour les rajustements de la rémunération ainsi que pour les coûts liés à la prestation de services de technologie de l'information pour la plateforme de production de rapports sur les résultats du projet Vers un chez-soi -1,0 million de dollars
Le 26 octobre 2021, un décret a transféré le programme Vers un chez-soi d'EDSC à Infrastructure Canada (INFC).
Un protocole d'entente (PE) est en place entre EDSC et INFC, permettant à EDSC de fournir un soutien technique et de mise en œuvre à INFC. Dans le cadre de ce protocole d'entente, EDSC a fourni un soutien en technologie de l'information (TI) pour un certain nombre de solutions commerciales informatiques d'Infrastructure Canada au cours de l'exercice financier 2023 à 2024. Les services fournis sont évalués à 467 119 $.
EDSC et INFC collaborent sur le transfert éventuel des services informatiques à INFC dans les années à venir.
Le transfert inclut également 507 500 $ en salaire de financement lié aux employés au Bureau de l'infrastructure du Canada a été attribué à tort à EDSC par le Secrétariat du Conseil du Trésor, ce qui a entraîné un déficit salarial pour le Bureau de l'infrastructure du Canada.
Une entente a été conclue entre les deux organisations selon laquelle EDSC transférerait le financement des salaires au Bureau de l'infrastructure du Canada.
EDSC demande l'autorisation d'inclure un transfert de 974 619 dollars du crédit 1 (Dépenses de fonctionnement) au Bureau de l'infrastructure du Canada pour les rajustements de la rémunération ainsi que pour les coûts liés à la prestation de services de technologie de l'information pour la plateforme de production de rapports sur les résultats du projet Vers un chez-soi dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (C) 2023‑2024.
14. Du ministère de l'Emploi et du Développement social au ministère des Services aux Autochtones pour lʼInitiative de transformation de lʼApprentissage et de la garde des jeunes enfants autochtones -3,3 millions de dollars
Dans le cadre de l'Initiative de transformation de l'apprentissage et de la garde des jeunes enfants autochtones (Initiative d'AGJEA), les partenaires autochtones ont la possibilité de demander qu'une partie ou la totalité de leur financement leur soit versé au moyen d'accords de financement conclus avec les ministères fédéraux qui exécutent des programmes d'AGJEA. Il s'agit notamment, d'Emploi et Développement social Canada (EDSC), Services aux Autochtones Canada (SAC), l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) et Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada (RCAANC).
Un PE entre EDSC, l'ASPC et SAC a été élaboré pour définir les modalités et conditions du transfert de fonds entre les ministères, qui servira à financer les bénéficiaires responsables de la mise en œuvre du programme d'apprentissage et de garde des jeunes enfants autochtones (AGJEA), conformément aux plans de l'AGJEA et aux résolutions approuvées par les dirigeants et déterminées par les partenaires autochtones.
Une sélection de partenaires des Premières Nations de la région de l'Atlantique, de l'Ontario et de l'Alberta a demandé que leur financement en matière d'AGJEA soit avancé dans le cadre de leurs ententes avec SAC.
EDSC demande l'autorisation d'inclure un transfert de 3 332 300 dollars du crédit 5 (Subventions et contributions) au ministère des Services aux Autochtones pour appuyer l'apprentissage et la garde des jeunes enfants autochtones dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (C) 2023-2024.
15. Du ministère de l'Emploi et du Développement social au ministère des Relations Couronne-Autochtones et des Affaires du Nord pour appuyer lʼApprentissage et la garde des jeunes enfants autochtones -5,3 millions de dollars
Dans le cadre de l'Initiative de transformation de l'apprentissage et de la garde des jeunes enfants autochtones (Initiative d'AGJEA), les partenaires autochtones ont la possibilité de demander qu'une partie ou la totalité de leur financement leur soit versé au moyen d'accords de financement conclus avec les ministères fédéraux qui exécutent des programmes d'AGJEA. Il s'agit notamment, d'Emploi et Développement social Canada (EDSC), Services aux Autochtones Canada (SAC), l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) et Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada (RCAANC).
Un PE entre EDSC, l'ASPC et SAC a été élaboré pour définir les modalités et conditions du transfert de fonds entre les ministères, qui servira à financer les bénéficiaires responsables de la mise en œuvre du programme d'apprentissage et de garde des jeunes enfants autochtones (AGJEA), conformément aux plans de l'AGJEA et aux résolutions approuvées par les dirigeants et déterminées par les partenaires autochtones.
Une sélection de partenaires inuits, de Premières Nations autonomes du Yukon et de partenaires de la Nation métisse ont demandé que leur financement en matière d'AGJEA soit avancé dans le cadre de leurs ententes avec RCAANC.
EDSC demande l'autorisation d'inclure un transfert de 5 344 730 dollars du crédit 5 (Subventions et contributions) au ministère des Relations Couronne-Autochtones et des Affaires du Nord pour appuyer lʼApprentissage et la garde des jeunes enfants autochtones dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (C) 2023‑2024.
C. Postes législatifs budgétaires
16. Ajustement au Programme de la Sécurité de la vieillesse - Diminution de 448,0 millions de dollars
On estime que 75,5 milliards de dollars en prestations du programme de la Sécurité de la vieillesse seront versés au cours de l'exercice financier 2023 à 2024.
La diminution des dépenses estimatives au titre des prestations du programme de la Sécurité de la vieillesse est principalement attribuable à ce qui suit :
- un nombre estimatif inférieur de bénéficiaires pour toutes les prestations du programme ;
- une prestation mensuelle moyenne estimative plus faible pour la pension de la Sécurité de la vieillesse ; et
- une augmentation du montant estimatif recouvré auprès des aînés à revenu plus élevé au moyen de l'impôt de récupération de la Sécurité de la vieillesse.
Versements de la Sécurité de la vieillesse (SV) - Diminution de 437,0 millions de dollars
Il y a une diminution globale de 437,0 millions de dollars dans les dépenses prévues concernant la pension de la SV pour l'exercice financier 2023 à 2024, ce qui représente 0,8 %, telles qu'estimées par Finances Canada dans l'énoncé économique de l'automne 2023. La diminution des dépenses prévues pour la pension de la SV est un regroupement de trois éléments :
- Une diminution du nombre prévu de bénéficiaires de la pension de la SV de 7,24 millions à 7,21 millions, ce qui représente une diminution de 218 millions de dollars.
- Une augmentation du taux mensuel moyen prévu pour la pension de la SV de 693,68 $ à 691,89 $, principalement en raison d'un taux d'inflation prévu plus élevé, ce qui représente une augmentation de 156 millions de dollars.
- Une augmentation du montant prévu du remboursement des prestations de la pension de la SV de 2,74 milliards de dollars à 2,80 milliards de dollars, ce qui représente une diminution de 64 millions de dollars.
Versements du Supplément de revenu garanti - Diminution de 12,0 millions de dollars
Il y a une diminution globale de 12 millions de dollars dans les dépenses prévues pour le SRG pour l'exercice financier 2023 à 2024, telles qu'estimées par Finances Canada dans l'énoncé économique de l'automne 2023. La diminution de 12 millions de dollars des dépenses du SRG est un regroupement de deux éléments :
- Une diminution du nombre estimé de bénéficiaires, qui passe de 2,45 millions à 2,42 millions, ce qui représente une diminution de 202 millions de dollars.
- Une augmentation du taux mensuel moyen prévu de 602,06 $ à 607,65 $, ce qui représente une augmentation de 190 millions de dollars.
Versements d'allocations - Augmentation de 1,0 million de dollars
Il y a une augmentation globale de 1 million de dollars dans les dépenses prévues pour les Allocations pour l'exercice financier 2023 à 2024, ce qui représente 0,2 %, telles qu'estimées par Finances Canada dans l'énoncé économique de l'automne 2023. L'augmentation des dépenses liées aux Allocations est un regroupement de deux éléments :
- Une augmentation du taux mensuel moyen prévu de 686,12 $ à 707,56 $, ce qui représente une augmentation de 13 millions de dollars.
- Une diminution du nombre estimé de bénéficiaires de 78 825 à 76 554, ce qui représente une diminution de 12 millions de dollars.
17. Ajustement au Programme canadien d'aide financière aux étudiants - Augmentation de 530,7 millions de dollars
Bourses canadiennes aux fins d'études - Augmentation de 499,2 millions de dollars
La dépense prévue des bourses canadiennes aux fins d'études pour l'exercice financier 2023 à 2024 a été augmentée de 499,2 millions de dollars pour tenir compte de la nouvelle mesure annoncée dans le budget fédéral de 2023, augmentant le montant maximal des bourses canadiennes aux fins d'étude de 40 % par rapport aux niveaux d'avant la pandémie.
Paiements liés aux modalités de financement direct accordés en vertu de la Loi fédérale sur l'aide financière aux étudiants - Augmentation de 30,6 millions de dollars
Le coût total estimé en vertu de la Loi fédérale sur l'aide financière aux étudiants (LFAFE) pour l'exercice financier 2023 à 2024 a été augmenté de 30,6 millions de dollars. Cela s'explique principalement par un paiement compensatoire plus élevé que prévu pour les juridictions non participantes et ce, partiellement compensé par une diminution nette des dépenses du Programme d'aide au remboursement.
Paiements liés aux modalités de financement direct accordés en vertu de la Loi sur les prêts aux apprentis - Augmentation de 939,9 mille dollars
Le coût estimé lié à l'entente de financement direct en vertu de la Loi sur les prêts aux apprentis pour l'exercice financier 2023 à 2024 a été augmenté de 939,9 mille dollars. Cela est principalement dû aux facteurs suivants :
- Une augmentation du paiement spécial estimé au Québec de 991 000 $ pour refléter la diminution des revenus d'intérêts due à l'élimination permanente des intérêts sur les prêts aux apprentis, comme annoncé dans l'Énoncé économique de l'automne de 2022 et le budget fédéral de 2023.
- Une augmentation des prêts remis estimatifs de 214 000 $ pour refléter la tendance actuelle observée.
- Une diminution compensatoire du Plan d'aide au remboursement estimé à 265 000 $ pour refléter l'élimination permanente des intérêts sur les prêts aux apprentis, comme annoncé dans l'Énoncé économique de l'automne 2022 et le budget fédéral de 2023.
Paiements d'intérêts et autres obligations aux institutions de crédit en vertu de la Loi fédérale sur l'aide financière aux étudiants - Diminution de 45,4 mille dollars
Les estimations pour les paiements d'intérêts et les passifs ont été ajustées pour tenir compte du coût de rachat du portefeuille de la Banque Scotia, net de l'augmentation attendue des recouvrements à la suite du récent rachat de plusieurs portefeuilles bancaires.
18. Ajustement au Programme canadien pour l'épargne-études - Diminution de 19.0 millions de dollars
Paiements de Subventions canadiennes pour l'épargne-études - Diminution de 10,0 millions de dollars
Les principaux facteurs à l'origine de cette baisse sont la baisse de performance des marchés financiers, une inflation élevée et l'incertitude économique, qui ont entraîné une baisse du recours aux Subventions canadiennes pour l'épargne-études (SCEE) et de l'épargne des familles dans les Régimes enregistrés d'épargne-étude (REEE), ainsi qu'une augmentation du nombre familles qui retiraient prématurément leurs cotisations aux REEE, ce qui déclenchait le remboursement de la SCEE.
Paiements de Bons d'études canadiens - Diminution de 9,0 millions de dollars
La diminution des versements de Bons d'études canadien (BEC) est le résultat de l'impact négatif persistant de la pandémie de COVID-19 sur le nombre de bénéficiaires du BEC. Le nombre d'enfants admissibles au BEC ainsi que le nombre de bénéficiaires nouveaux et existants du BEC ont chuté pendant la pandémie et mettent plus de temps que prévu à se rétablir.
19. Ajustement au Programme canadien pour l'épargne-invalidité (Subventions et Bons) - Diminution de 244,8 millions de dollars
La diminution de 244,8 millions de dollars des dépenses du Programme canadien pour l'épargne-invalidité est demandée dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (C) pour l'exercice financier se terminant le 31 mars 2024 s'explique principalement par :
- une diminution de 171,9 millions de dollars des dépenses au titre de la Subvention canadienne pour l'épargne-invalidité (SCEI)
- une diminution de 72,9 millions de dollars des dépenses au titre du Bon canadien pour l'épargne-invalidité (BCEI)
Cette réduction des prévisions pour le nombre de plans de Régimes enregistrés d'épargne-invalidité (REEI) ainsi que de paiements au titre de la SCEI et le BCEI est causé par les facteurs suivants :
- Les modifications apportées à la Loi de l'impôt sur le revenu dans le budget fédéral de 2022 ont permis aux personnes atteintes de diabète de type 1 (T1D) d'être admissibles au Crédit d'impôt pour les personnes handicapées (CIPH); l'augmentation prévue du nombre de Régimes enregistrés d'épargne-invalidité (REEI) ouverts à la suite de cette modification a été plus faible que prévu au cours des six premiers mois de l'exercice financier 2023 à 2024.
- Une réduction des cotisations annuelles moyennes des bénéficiaires a entraîné une baisse des versements de subventions.
- Une plus grande proportion des nouveaux REEI est ouverte par des bénéficiaires ayant un revenu plus élevé qui, par conséquent, sont non admissibles au bon et sont admissibles à des montants de subvention moins élevés.
20. Ajustement pour les Prestations canadiennes de la relance économique - Augmentation de 18,8 millions de dollars
Dans le cadre du Plan de réponse économique du Canada à la COVID-19, entré en vigueur le 27 septembre 2020, le gouvernement a introduit une série de trois nouvelles prestations pour fournir un soutien du revenu aux Canadiens : la Prestation canadienne de relance économique, la Prestation canadienne de maladie pour la relance économique et la Prestation canadienne de la relance économique pour proches aidants.
Prestation canadienne de la relance économique - Augmentation de 4,7 millions de dollars
La Prestation canadienne de la relance économique (PCRE) était offerte aux personnes qui étaient sans emploi ou qui ne pouvaient plus travailler à leur compte pour des raisons liées à la COVID-19 et qui n'étaient pas admissibles à l'AE, ou qui travaillaient et dont le revenu d'emploi ou de travail indépendant avait chuté d'au moins 50 % à cause de la pandémie.
Au départ, la durée maximale de la période de prestations de la PCRE devait être 26 semaines. Cependant, au fur et à mesure de l'évolution de la pandémie, le gouvernement a prolongé la prestation à plusieurs reprises, augmentant une dernière fois sa durée maximale en juillet 2021, qui est passée de 50 à 54 semaines.
En vertu de la PCRE, les prestataires recevaient une prestation hebdomadaire de 500 $ pendant un maximum de 42 semaines. Les personnes qui avaient déjà obtenu des paiements au titre de la PCRE pendant 42 semaines et celles touchant nouvellement cette prestation à compter du 18 juillet 2021 percevaient 300 $ par semaine pendant un maximum de 54 semaines.
L'augmentation globale de 4,7 millions de dollars des dépenses prévues pour la PCRE pour l'exercice financier 2023 à 2024, telle qu'estimée par Finances Canada et l'Agence du revenu du Canada (ARC), reflète l'extension du soutien du revenu disponible d'un maximum de 50 à un maximum de 54 semaines, ainsi que les taux de participation projetés révisés en fonction du taux de participation à ce jour et de l'administration continue du programme par l'ARC, y compris la conformité et la perception.
Prestation canadienne de la relance économique pour proches aidants - Augmentation de 14,4 millions de dollars
La Prestation canadienne de la relance économique pour proches aidants (PCREPA) offrait 500 $ par semaine aux personnes qui étaient incapables de travailler au moins 50 % de leur semaine de travail prévue parce qu'elles devaient s'occuper d'un enfant de moins de 12 ans ou d'un autre membre de la famille nécessitant des soins supervisés pour des raisons liées à la COVID-19.
Alors que les mesures de santé publique liées à la COVID-19 restaient en place, le 17 décembre 2021, le gouvernement du Canada a prolongé la Prestation canadienne d'urgence jusqu'au 7 mai 2022 et a augmenté la durée maximale des prestations de deux semaines supplémentaires, de 42 à un maximum de 44 semaines, pour garantir que les travailleurs continuent de bénéficier d'une aide au revenu s'ils ne peuvent pas travailler parce qu'ils doivent s'occuper d'un enfant ou d'un membre de leur famille.
La prestation était disponible aux Canadiens admissibles jusqu'au 7 mai 2022, date à laquelle elle a pris fin.
L'augmentation globale de 14,4 millions de dollars des dépenses prévues pour la PCREPA pour l'exercice financier 2023 à 2024, telle qu'estimée par Finances Canada et l'Agence du revenu du Canada (ARC) à ce jour pour l'administration continue du programme par l'ARC, y compris la conformité et la perception.
Prestation canadienne de maladie pour la relance économique - Augmentation de 0,5 million de dollars
La Prestation canadienne de maladie pour la relance économique (PCMRE) octroyait 500 $ par semaine, jusqu'à concurrence de six, aux travailleurs dans l'incapacité de travailler un minimum de 50 % de leur semaine de travail parce qu'ils avaient contracté la COVID-19, avaient dû s'isoler pour des raisons liées à cette dernière, ou avaient un problème de santé sous-jacent qui les rendait plus sensibles au virus.
Alors que les mesures de santé publique liées à la COVID-19 restaient en place, le 17 décembre 2021, le gouvernement du Canada a prolongé la PCMRE jusqu'au 7 mai 2022 et a augmenté la durée maximale des prestations de deux semaines supplémentaires, de 42 à un maximum de 44 semaines pour garantir que les travailleurs continuent de bénéficier d'une aide au revenu s'ils ne peuvent pas travailler parce qu'ils doivent s'occuper d'un enfant ou d'un membre de leur famille.
La PCMRE a pris fin le 7 mai 2022 et la dernière période de demandes rétroactives a pris fin le 6 juillet 2022.
L'augmentation globale de 0,5 million de dollars des dépenses prévues pour la PCREPA pour l'exercice financier 2023 à 2024, telle qu'estimée par Finances Canada et l'Agence du revenu du Canada (ARC) à ce jour pour l'administration continue du programme par l'ARC, y compris la conformité et la perception.
Prestation canadienne pour les travailleurs en cas de confinement - Diminution de 0,8 million de dollars
Dès le début de la pandémie de COVID-19, le gouvernement fédéral a fait des Canadiens sa priorité en leur offrant le soutien nécessaire pour se protéger et rester en santé.
En décembre 2021, afin de venir en aide aux travailleurs touchés par un ordre de confinement imposé pour des motifs de santé publique, le gouvernement a mis sur pied la Prestation canadienne pour les travailleurs en cas de confinement (PCTCC).
La PCTCC offrait une prestation d'un montant de 300 $ par semaine pendant la durée du confinement et était offerte aux travailleurs qui ont temporairement perdu leur emploi ou leur travail indépendant ou qui ont connu une réduction d'au moins 50 % de leur revenu hebdomadaire moyen pour des raisons liées à la COVID-19 ordre de confinement dans une région désignée.
La PCTCC était offerte aux travailleurs admissibles du 24 octobre 2021 au 7 mai 2022.
Une fois un décret désignant des régions à titre de régions confinées approuvé par le gouverneur en conseil, les travailleurs admissibles s'y trouvant pouvaient accéder aux prestations lors de semaines précises.
21. Ajustement des dépenses des recettes conformément au paragraphe 5.2(2) de la Loi sur le ministère de l'Emploi et du Développement social - Augmentation de 125,8 millions de dollars
L'augmentation de 125,8 millions de dollars dans le Budget supplémentaire des dépenses (C) pour l'exercice se terminant le 31 mars 2024 découle du nouveau partenariat de prestation de services conclu avec Santé Canada afin de soutenir la prestation des services au public dans le cadre du Régime canadien de soins dentaires.
Annoncé dans le budget fédéral de 2023, le Régime canadien de soins dentaires contribuera à réduire les obstacles financiers à l'accès aux soins de santé bucco-dentaire pour près de neuf millions de résidents canadiens non assurés dont le revenu familial annuel est inférieur à 90 000 $.
Le 11 décembre 2023, le gouvernement du Canada a annoncé les détails de la mise en œuvre progressive du Régime canadien de soins dentaires, les Canadiens inscrits pouvant commencer à consulter un fournisseur de soins bucco-dentaires dès le mois de mai 2024.
22. Ajustement aux Contributions aux régimes d'avantages sociaux des employés - Augmentation de 8,5 millions de dollars
Les contributions aux régimes d'avantages sociaux des employés (RASE) comprennent le coût des contributions de contrepartie que le gouvernement verse comme employeur aux caisses de retraite de la fonction publique, au Régime de pensions du Canada ou au Régime des rentes du Québec, au Régime de prestations de décès et au Compte des opérations de l'assurance-emploi.
L'augmentation de 8 487 664 dollars est directement liée au financement au crédit 1 - Dépenses de fonctionnement demandé par le biais du Budget supplémentaire (C) pour les postes de crédits votés présentés dans la section A (postes 2, 3, 4, 5, 6, 7 et 8 au-dessus).
D. Postes législatifs non-budgétaires
23. Ajustement aux prêts - Augmentation de 1 260,3 millions de dollars
Prêts consentis en vertu de la Loi fédérale sur l'aide financière aux étudiants - Augmentation de 1 255,3 millions de dollars
L'augmentation des prêts estimatifs décaissés en vertu de la Loi fédérale sur l'aide financière aux étudiants (LPAFE) de 1 255,3 millions de dollars pour l'exercice se terminant le 31 mars 2024 est principalement due aux facteurs suivants :
- Les décaissements estimés des prêts au titre de la LFAFE ont été augmentés de 619,5 millions de dollars en raison des nouvelles mesures annoncées dans le budget fédéral de 2023, principalement l'augmentation du plafond des prêts d'études canadien de 210 $ à 300 $ par semaine d'étude.
- Les remboursements estimés ont diminué de 713,3 millions de dollars dans le cadre de la LFAFE. Les données du programme montrent qu'il y a eu une légère augmentation des remboursements de principal par le gouvernement dans le cadre du Programme d'aide au remboursement (PAR) au cours des dernières années, et la récente augmentation des seuils d'admissibilité au PAR poursuivra probablement cette tendance.
- Diminution de 77,6 millions de dollars pour les autres ajustements.
Prêts consentis en vertu de la Loi sur les prêts aux apprentis - Augmentation de 5,0 millions de dollars
L'augmentation des prêts estimatifs décaissés en vertu de la Loi sur les prêts aux apprentis (LPA) de 5,0 millions de dollars pour l'exercice se terminant le 31 mars 2024 est principalement due aux facteurs suivants :
- Les déboursés estimés au titre de la charge canadienne d'apprentissage ont été augmentés de 5,0 millions de dollars pour s'aligner sur les tendances actuelles observées depuis le début de l'exercice.
- Les remboursements estimés ont diminué de de 9,6 millions de dollars dans le cadre de la LPA. Les données du programme montrent qu'il y a eu une légère augmentation des remboursements de principal par le gouvernement dans le cadre du Programme d'aide au remboursement (PAR) au cours des dernières années, et la récente augmentation des seuils d'admissibilité au PAR poursuivra probablement cette tendance.
- Diminution de 1,0 million de dollars pour les autres ajustements.
Citations
S.O.
| Préparé par | Expert-conseil | Approuvé par | Date |
|---|---|---|---|
| Isabelle Goudreau Directrice principale, Planification et gestion des dépenses p.i, DGDPF |
Brian Leonard Adjoint à la Dirigeante principale des finances [Caviardé, numéro de téléphone] |
Karen Robertson Dirigeante principale des finances [Caviardé, numéro de téléphone] |
9 février 2024 |
5.b. Vue d'ensemble du budget supplémentaire des dépenses (C) 2023-2024, ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social
EDSC demande un total de 247,0 millions de dollars d'autorisations supplémentaires dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (C), ce qui porterait le total des dépenses prévues à 187,0 milliards de dollars.
Texte descriptif : Figure 1
Figure de gauche : Le total des dépenses prévues d'EDSC est de 187,0 milliards de dollars.
- Les dépenses prévues de prestations d'assurance-emploi (A‑E) sont de 23,8 milliards de dollars ou 12,7 % du total des dépenses prévues
- Les dépenses prévues de prestations du Régime de pension du Canada (RPC) sont de 62,3 milliards de dollars ou 33,3 % du total des dépenses prévues
- Les autres dépenses prévues de recouvrements de l'A-E et du RPC et de l'Indemnisation des accidentés du travail sont de 3,6 milliards de dollars ou 1,9 % du total des dépenses prévues
- Les dépenses prévues de fonctionnement de l'A‑E et du RPC sont de 3,0 milliards de dollars ou 1,7 % du total des dépenses prévues
- Le Budget des dépenses à ce jour, soit le Budget principal des dépenses plus les Budgets supplémentaires des dépenses A, B et C, est de 94,3 milliards de dollars ou 50,4 % du total des dépenses prévues
Figure de droite : Le Budget des dépenses d'EDSC à ce jour, soit les autorisations proposées à ce jour, est de 94,3 milliards de dollars
- Le total des dépenses prévues des postes législatifs est de 82,4 milliards de dollars ou 87 % du total du Budget des dépenses à ce jour
- Le total des dépenses prévues du Crédit 1 et du Crédit 10 - Dépenses de fonctionnement est de 1,8 milliards de dollars ou 2 % du total du Budget des dépenses à ce jour
- Le total des dépenses prévues du Crédit 5 - Subventions et contributions est de 10,1 milliards de dollars ou 11 % du total du Budget des dépenses à ce jour
Des dépenses prévues de 187,0 milliards de dollars pour l'exercice financier 2023 à 2024, 94,3 milliards de dollars est rapporté dans le Budget des dépenses, duquel 92,5 milliards de dollars sont des paiements de transfert législatifs et votés. Voici quelques programmes inclus dans le Budget des dépenses d'EDSC à ce jour :
- Programme de la Sécurité de la vieillesse = 75 465,0 millions de dollars
- Programme pour l'Apprentissage et la garde des jeunes enfants (AGJE) = 6 197,3 millions de dollars
- Programme canadien d'aide financière aux étudiants et Prêts canadien aux apprentis = 3 820,4 millions de dollars
- Programme canadien pour l'épargne-études = 1 201,0 millions de dollars
- Ententes sur le développement de la main-d'œuvre = 922,0 millions de dollars
- Programme canadien pour l'épargne-invalidité = 652,6 millions de dollars
- Stratégie emploi et compétences jeunesse = 483,8 millions de dollars
- Stratégie Canadienne de formation en apprentissage = 394,8 millions de dollars
- Programme de solutions pour la main-d'œuvre sectorielle = 353,2 millions de dollars
- Initiative de transformation de l'AGJE autochtones = 278,9 millions de dollars
| Dépenses budgétaires | Autorisations à ce jour | Budget Supplémentaire des dépenses (C) | Autorisations proposées à ce jour (Budget des dépenses à ce jour) |
|---|---|---|---|
| Crédit 1 - Fonctionnement | 1 591,1 | 55,1 | 1 646,2 |
| Crédit 5 - Subventions et contributions | 10 117,5 | 4,4 | 10 121,9 |
| Crédit 10 - Radiation des dettes | 0 | 215,5 | 215,5 |
| Total des crédits | 11 708,6 | 275,0 | 11 983,6 |
| Postes législatifs | 82 379,0 | -28,0 | 82 351,0 |
| Total des dépenses budgétaires | 94 087,6 | 247,0 | 94 334,6 |
Du montant de 247,0 millions de dollars demandé dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (C), les items suivants sont sous la responsabilité de la ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social :
- Fonds destinés au Plan d'action pour les langues officielles 2023-2028 (budget fédéral de 2023) = 2,6 millions de dollars
- Transfert de l'Agence de la santé publique du Canada pour les activités liées à l'Initiative de transformation de l'Apprentissage et de la garde des jeunes enfants autochtones = 0,9 millions de dollars
- Transfert au ministère des Services aux Autochtones pour l'initiative de transformation de lʼApprentissage et de la garde des jeunes enfants autochtones = -3,3 millions de dollars
- Transfert au ministère des Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada pour appuyer l'Apprentissage et la garde des jeunes enfants autochtones = -5,3 millions de dollars
- Ajustement législatif au Programme de la Sécurité de la vieillesse = -448,0 millions de dollars
5.c. Budget principal des dépenses 2024-2025 - Aperçu
Objet
Quels sont les faits saillants financiers du Budget principal des dépenses pour l'exercice se terminant le 31 mars 2025 pour le ministère de l'Emploi et du Développement social ?
Faits saillants
À la partie Ⅱ du Budget principal des dépenses pour l'exercice se terminant le 31 mars 2025, le ministère de l'Emploi et du Développement social présente des dépenses budgétaires prévues de 98,7 milliards de dollars, soit plus de 4,5 milliards de dollars de plus que les dépenses budgétaires prévues pour l'exercice se terminant le 31 mars 2024, qui s'établissaient à 94,2 milliards de dollars.
Réponse
- Les dépenses budgétaires prévues pour l'exercice se terminant le 31 mars 2025 totalisent 98,7 milliards de dollars pour le ministère de l'Emploi et du Développement social, représentant une augmentation nette de plus de 4,5 milliards de dollars (approximativement 5 %) comparativement aux dépenses budgétaires prévues au Budget principal des dépenses pour l'exercice se terminant le 31 mars 2024, qui totalisaient 94,2 milliards de dollars.
- Cette augmentation est principalement attribuable aux postes législatifs. Le principal élément lié à cette augmentation est une augmentation de 4,5 milliards de dollars des prévisions de la Sécurité de la vieillesse, du Supplément de revenu garanti et des Allocations, qui s'explique par la hausse prévue du nombre de bénéficiaires en raison du vieillissement de la population et de l'augmentation prévue aux versements mensuels moyens, notamment en raison de l'indexation des prestations.
Contexte
| Budget principal des dépenses par exercice | Crédit 1 Dépenses de fonctionnement |
Crédit 5 Subventions et contributions |
Postes législatifs | Total |
|---|---|---|---|---|
| Budget principal des dépenses 2024‑2025 | 1 296,7 | 10 185,6 | 87 249,9 | 98 732,2 |
| Budget principal des dépenses 2023‑2024 | 1 273,3 | 9 892,3 | 82 986,7 | 94 152,3 |
| Écart | 23,4 | 293,3 | 4 263,2 | 4 579,9 |
Le Budget principal des dépenses prévoit un financement budgétaire total d'environ 98 732,2 millions de dollars (11 428,3 millions de dollars financés au moyen de crédits parlementaires et 87 249,9 millions de dollars en dépenses législatives prévues). Le financement prévu dans le budget 2024 n'est pas inclus. Plus de 88 % des dépenses prévues bénéficieront directement aux Canadiens grâce à des programmes de paiements de transfert législatifs, y compris le programme de la Sécurité de la vieillesse (SV). Veuillez noter que les prestations d'assurance-emploi et du Régime de pensions du Canada, ainsi que les coûts administratifs connexes, ne sont pas inclus dans le Budget principal des dépenses, mais sont reflétés dans le Plan ministériel.
Dans l'ensemble, les autorisations budgétaires totales du ministère de l'Emploi et du Développement social pour l'exercice prenant fin le 31 mars 2025 affichent une augmentation nette de 4 579,9 millions de dollars, soit environ 4,9 %, par rapport au total du Budget principal des dépenses de l'exercice précédent, qui s'élevait à 94 152,3 millions de dollars.
Cette augmentation est due principalement aux postes législatifs :
- Une augmentation de 4 538,0 millions de dollars de la pension de la SV, du Supplément de revenu garanti (SRG) et des Allocations, qui s'explique principalement par l'augmentation prévue du nombre de pensionnés de la SV et des prestataires du SRG en raison du vieillissement de la population et par l'augmentation prévue des montants mensuels moyens versés, notamment en raison de l'indexation des prestations.
- Une augmentation de 187,6 millions de dollars pour la prestation de services au public au nom d'autres ministères en vertu de la Loi sur le ministère de l'Emploi et du Développement social, principalement attribuable à un nouvel accord de 2 ans avec Santé Canada pour le Régime canadien de soins dentaires.
- Une augmentation de 40,0 millions de dollars pour la Subvention canadienne pour I'épargne-études et le Bon d'études canadien, principalement en raison des paiements et du nombre de bénéficiaires qui reviendront aux niveaux d'avant la pandémie en 2024.
- Ces augmentations sont compensées par des diminutions aux programmes suivants :
- Une diminution de 324,3 millions de dollars du Programme canadien d'aide financière aux étudiants et du prêt canadien aux apprentis, principalement attribuable à la baisse des dépenses prévues pour le Programme d'aide au remboursement et aux paiements de remplacement aux provinces et territoires non participants en raison de l'élimination permanente des intérêts sur les Prêts canadiens aux étudiants annoncée dans l'Énoncé économique de l'automne 2022 et dans le budget 2023.
- Une diminution de 168,4 millions de dollars pour les subventions et les bons canadiens pour l'épargne-invalidité, principalement attribuable à une réduction des cotisations moyennes des bénéficiaires ainsi qu'à une plus grande proportion de nouveaux régimes enregistrés d'épargne-invalidité ouverts par des bénéficiaires ayant un revenu plus élevé, et donc admissibles à des montants de subventions plus faibles et/ou non admissibles aux bons.
- Une diminution de 9,7 millions de dollars pour d'autres postes.
Les subventions et contributions votées (crédit 5) devraient atteindre 10 185,6 millions de dollars d'ici le 31 mars 2025, soit une augmentation de 293,3 millions de dollars par rapport au Budget principal des dépenses pour l'exercice se terminant le 31 mars 2024, principalement attribuable à une augmentation des paiements aux provinces et aux territoires pour l'apprentissage et la garde des jeunes enfants, partiellement compensée par une diminution du financement lié au Programme de solutions pour la main-d'œuvre sectorielle, au Service d'apprentissage, au programme Compétences pour réussir, à la Stratégie emploi et compétences jeunesse et au Fonds de finance sociale.
De plus, le Ministère prévoit dépenser 1 296,7 millions de dollars en dépenses nettes de fonctionnement (crédit 1) au cours de l'exercice qui se termine le 31 mars 2025, ce qui représente une augmentation de 23,4 millions de dollars par rapport au total de 1 273,3 millions de dollars du Budget principal des dépenses de l'exercice précédent. L'augmentation est principalement liée aux ajustements de la rémunération pour les nouvelles conventions collectives.
Les montants du Budget principal des dépenses de 2024‑2025 comprennent une réduction de 40,5 millions de dollars en lien avec l'exercice de recentrage des dépenses gouvernementales annoncé dans le Budget 2023.
En ce qui concerne les prêts non budgétaires, il y a une augmentation nette des autorisations de 1 048,4 millions de dollars par rapport au Budget principal des dépenses pour l'exercice se terminant le 31 mars 2024, principalement attribuable à l'augmentation des versements des prêts aux étudiants liés à la mesure temporaire annoncée dans le budget 2023, qui proposait de hausser la limite des prêts aux étudiants de 210 $ à 300 $ par semaine pour l'année scolaire 2023‑2024, et de réduire les remboursements des prêts aux étudiants, principalement en raison de la situation économique et de l'élimination permanente des intérêts courus, ce qui peut permettre à certains emprunteurs de choisir de rembourser d'autres dettes dont les taux d'intérêt sont plus élevés.
Citations
Sans objet.
5.d. Vue d'ensemble du budget principal des dépenses 2024-2025, ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social
Texte descriptif : Figure 2
Figure de gauche : Le total des dépenses prévues d'EDSC est de 194,2 milliards de $
- Les dépenses prévues en prestations d'assurance-emploi (A‑E) sont de 25,1 milliards de $ ou 12,9 % du total des dépenses prévues
- Les dépenses prévues en prestations du Régime de pensions du Canada (RPC) sont de 65,3 milliards de $ ou 33,6 % du total des dépenses prévues
- Les autres dépenses prévues en recouvrements de l'A‑E, du RPC et de l'Indemnisation des accidentés du travail sont de 2,6 milliards de $ ou 1,3 % du total des dépenses prévues
- Les dépenses prévues en dépenses de fonctionnement de l'A‑E et du RPC sont de 2,5 milliards de $ ou 1,3 % du total des dépenses prévues
- Le Budget principal des dépenses représente 98,7 milliards de $ ou 50,8 % du total des dépenses prévues
Figure de droite : Le Budget principal des dépenses d'EDSC est de 98,7 milliards de $
- Les dépenses prévues des postes législatifs sont de 87,2 milliards de $ ou 88,4 % du total du Budget principal des dépenses
- Les dépenses prévues du Crédit 1 - Dépenses de fonctionnement sont de 1,3 milliard de $ ou 1,3 % du total du Budget principal des dépenses
- Les dépenses prévues du Crédit 5 - Subventions et contributions sont de 10,2 milliards de $ ou 10,3 % du total du Budget principal des dépenses
Des dépenses prévues de 194,2 milliards de $ pour 2024‑2025, 176,5 milliards de $ (91 %) seront versés directement aux Canadiens dans le cadre des programmes de paiements de transfert législatifs suivants :
- Program de sécurité de la vieillesse = 81,1 milliards de $
- Régime de pensions du Canada = 65,3 milliards de $
- Assurance-emploi = 25,1 milliards de $
- Programme canadien d'aide financière aux étudiants et Prêts canadiens aux apprentis = 3,0 milliards de $
- Programme canadien pour l'épargne-études = 1,3 milliard de $
- Programme canadien pour l'épargne-invalidité = 0,7 milliard de $
- Total = 176,5 milliards de $
Des subventions et contributions votées de 10,2 milliards de $ comprises dans le Budget principal des dépenses de 2024‑2025 d'EDSC, les programmes suivants sont sous la responsabilité de la Ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social :
- Apprentissage et de la garde des jeunes enfants = 7 237,0 millions de $
- Initiative de transformation de l'Apprentissage et de la garde des jeunes enfants autochtones = 374,0 millions de $
- Stratégie d'innovation sociale et de finance sociale = 60,0 millions de $
- Programme de partenariats pour le développement social - Enfants et familles = 9,1 millions de $
- Programme de financement des objectifs de développement durable = 4,6 millions de $
Information additionnelle [texte non compris dans le document original]
Texte descriptif : Figure 3
- EDSC a 317 centres Service Canada
- EDSC a 247 sites de services mobiles réguliers
- EDSC a 19 centres Service Canada - Services de passeport
- EDSC a 15 sites partenaires en prestation de services
- Réseau de services en personne de Service Canada au 11 décembre 2023.
Au 1er avril 2024, le nombre total d'Équivalent temps plein (ETP) d'EDSC est de 36 543.
Pour l'exercice 2024-2025, EDSC a des réductions de 40,5 millions de $ liées à l'exercice de recentrage des dépenses gouvernementales. Les réductions sont les suivantes :
- Subventions et contributions = 24,3 millions de $
- Voyages et services professionnels = 8,0 millions de $
- Dépenses de fonctionnement = 8,2 millions de $