Rapport de contrôle et d'évaluation de l'assurance-emploi 2012Chapitre 1: Contexte du marché du travail
Avis : Veuillez consulter la Table des matières afin de vous guider à travers le Rapport de contrôle et d'évaluation de l'assurance-emploi .
Ce chapitre rend compte des principaux développements du marché du travail et de la situation économique qui régnait au cours de l'exercice 2011-2012, soit la période d'évaluation du régime d'assurance-emploi couverte par le présent rapport Note de bas de page 1 . L'annexe 1 renferme des renseignements plus détaillés sur les divers éléments analysés dans ce chapitre.
I. VUE D'ENSEMBLE
En dépit des problèmes et de la fragilité de l'économie mondiale, le rendement économique du Canada est demeuré relativement fort depuis la récession de la fin des années 2000, comparativement à celui des autres pays membres de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), comme en témoignent la hausse plutôt modeste du produit intérieur brut réel (PIB) et le taux de croissance de l'emploi. La croissance économique du Canada en 2011-2012 est essentiellement attribuable à la demande relativement soutenue de la part des entreprises et des ménages canadiens Note de bas de page 2 .
Tableau équivalent au graphique 1
Pays | Croissance du PIB réel, 2007 à 2011 |
---|---|
Canada | 3,5 % |
Allemagne | 2,1 % |
États-Unis | 0,8 % |
France | 0,2 % |
Royaume-Uni | -2,8 % |
Japon | -3,1 % |
Italie | -4,5 % |
De 2007 à 2011, le PIB réel au Canada a augmenté de 3,5 % par rapport à son niveau d'avant la récession, ce qui constitue le meilleur rendement économique de tous les pays du G7 au cours de cette période (voir le graphique 1) Note de bas de page 3 .
Tableau équivalent au graphique 2
Pays | 2010 Emploi (millions) |
2011 Emploi (millions) |
Variation % |
---|---|---|---|
Allemagne | 40 505 | 41 036 | 3,1 % |
Canada | 17 046 | 17 309 | 3,0 % |
Royaume-Uni | 29 035 | 29 176 | -0,2 % |
France | 25 573 | 25 651 | -0,3 % |
Italie | 22 881 | 22 977 | -1,0 % |
États-Unis | 139 07 | 139 873 | -4,2 % |
Japon | 62 568 | 61 146 | -4,6 % |
Par rapport aux autres pays du G7, le Canada affichait également un taux de croissance de l'emploi relativement fort. Ayant réalisé des gains de 3,0 % au niveau de l'emploi entre 2007 et 2011, le Canada s'est classé au deuxième rang parmi les pays du G7, tout juste après l'Allemagne (+3,1 %), comme le montre le graphique 2. Note de bas de page 4 La situation de l'emploi au pays contraste vivement avec celle des États-Unis, où l'emploi s'est maintenu à un niveau beaucoup plus faible que celui d'avant la récession (-4,2 %).
Plus récemment, le rythme de la reprise économique au Canada a toutefois ralenti par rapport à l'année précédente. L'emploi a augmenté de 1,3 % (+223 000) entre 2010-2011 et 2011-2012, soit plus faiblement que la hausse enregistrée en 2010-2011 (+1,8 %). Le taux de croissance de la productivité du travail Note de bas de page 5 au Canada a également fléchi en n'augmentant que de 0,7 % en 2011-2012, alors qu'il avait progressé de 1,2 % au cours de l'exercice précédent.
Tableau équivalent au graphique 3
Année | Trimestre | Changement (%) |
---|---|---|
2008 | III | 2,8 % |
IV | -4,4 % | |
2009 | I | -8,7 % |
II | -3,6 % | |
III | 1,7 % | |
IV | 4,6 % | |
2010 | I | 4,9 % |
II | 3,3 % | |
III | 1,8 % | |
IV | 4,4 % | |
2011 | I | 2,5 % |
II | -0,8 % | |
III | 5,8 % | |
IV | 2,1 % | |
2012 | I | 1,2 % |
Le PIB réel Note de bas de page 6 a crû de 2,3 % en 2011-2012, ce qui représente un taux de croissance inférieur à celui de 2010-2011 (+3,5 %). Comme le montre le graphique 3, après avoir connu des taux de croissance négatifs durant la récession à la fin des années 2000, l'économie canadienne a commencé à se rétablir au troisième trimestre de 2009, de sorte que les taux de croissance du PIB sont demeurés positifs au cours des trimestres suivants. La seule exception observée est un déclin de 0,8 % du PIB réel au deuxième trimestre de 2011, qui s'explique par une baisse de 1,6 % dans les exportations. Comme la demande au niveau des exportations a repris sa montée durant le deuxième semestre de 2011, le PIB réel s'est accru au cours des trimestres qui ont suivi.
II. APERÇU DU MARCHÉ DU TRAVAIL
1. Le taux d'activité
En 2011-2012, on dénombrait environ 18,7 millions de personnes sur le marché du travail canadien, avec un taux d'activité Note de bas de page 7 de 66,7 %. Même si ce taux a décliné après avoir atteint un sommet inégalé Note de bas de page 8 de 67,6 % en 2008-2009, il est demeuré relativement élevé comparativement aux taux observés au cours des vingt dernières années (voir le graphique 4).
Tableau équivalent au graphique 4
Année | % |
---|---|
1976-1977 | 61,6 % |
1977-1978 | 62,0 % |
1978-1979 | 63,0 % |
1979-1980 | 63,9 % |
1980-1981 | 64,4 % |
1981-1982 | 65,0 % |
1982-1983 | 64,4 % |
1983-1984 | 64,8 % |
1984-1985 | 65,2 % |
1985-1986 | 65,8 % |
1986-1987 | 66,1 % |
1987-1988 | 66,6 % |
1988-1989 | 67,0 % |
1989-1990 | 67,2 % |
1990-1991 | 67,0 % |
1991-1992 | 66,3 % |
1992-1993 | 65,6 % |
1993-1994 | 65,3 % |
1994-1995 | 65,2 % |
1995-1996 | 64,7 % |
1996-1997 | 64,6 % |
1997-1998 | 64,9 % |
1998-1999 | 65,2 % |
1999-2000 | 65,6 % |
2000-2001 | 65,8 % |
2001-2002 | 66,0 % |
2002-2003 | 67,1 % |
2003-2004 | 67,5 % |
2004-2005 | 67,4 % |
2005-2006 | 67,0 % |
2006-2007 | 67,1 % |
2007-2008 | 67,5 % |
2008-2009 | 67,6 % |
2009-2010 | 67,0 % |
2010-2011 | 67,0 % |
2011-2012 | 66,7 % |
En 2011-2012, le taux d'activité chez les personnes âgées de 15 à 19 ans a subi une troisième baisse consécutive en déclinant de 51,3 % en 2010-2011, pour s'établir à 50,6 %. Les 20 à 24 ans, quant à eux, ont connu une hausse à ce chapitre, leur taux d'activité ayant augmenté de 0,1 point de pourcentage, pour passer à 76,8 %. Durant la récession de la fin des années 2000, les personnes âgées de 15 à 19 ans étaient plus susceptibles que le groupe des 20 à 24 ans d'être découragées d'entrer dans la vie active en raison des faibles perspectives de travail. De 2007-2008 à 2011-2012, le taux d'activité a diminué de 4,8 points de pourcentage chez le premier groupe, et de 1,9 point de pourcentage chez les 20 à 24 ans. Comme on peut le voir au graphique 5, le faible taux d'activité chez ces deux groupes d'âge a contribué au déclin du taux d'activité global depuis le début de la récession survenue à la fin des années 2000.
Tableau équivalent au graphique 5
Àge | 2000-2001 | 2001-2002 | 2002-2003 | 2003-2004 | 2004-2005 | 2005-2006 | 2006-2007 | 2007-2008 | 2008-2009 | 2009-2010 | 2010-2011 | 2011-2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
15-19 ans | 52,4 % | 52,5 % | 55,1 % | 54,8 % | 54,3 % | 53,2 % | 54,0 % | 55,4 % | 56,0 % | 52,3 % | 51,3 % | 50,6 % |
20-24 ans | 77,2 % | 77,3 % | 78,6 % | 79,2 % | 78,6 % | 78,4 % | 78,3 % | 78,7 % | 78,3 % | 77,5 % | 76,7 % | 76,8 % |
25-44 ans | 86,1 % | 86,2 % | 87,0 % | 87,3 % | 87,3 % | 86,9 % | 87,1 % | 87,3 % | 87,2 % | 86,8 % | 86,8 % | 86,7 % |
45-54 ans | 82,1 % | 83,0 % | 84,2 % | 84,9 % | 85,0 % | 84,6 % | 85,0 % | 85,4 % | 85,8 % | 85,7 % | 85,7 % | 85,8 % |
55-64 ans | 51,0 % | 51,6 % | 54,3 % | 56,8 % | 57,4 % | 57,9 % | 59,0 % | 60,4 % | 61,0 % | 61,8 % | 62,9 % | 62,9 % |
65 ans et plus | 5,9 % | 6,3 % | 6,9 % | 7,6 % | 7,7 % | 8,3 % | 8,3 % | 9,2 % | 10,2 % | 10,8 % | 11,5 % | 12,0 % |
Les personnes âgées de 55 à 64 ans et le groupe des 65 ans et plus affichent une tendance à la hausse depuis les 10 dernières années en ce qui a trait à leur taux d'activité. De 2000-2001 à 2011-2012, ces groupes ont enregistré des augmentations de 11,3 points de pourcentage et de 5,7 points de pourcentage respectivement, qui ont fait passer le taux de chacun à 62,9 % et à 12,0 %. Ces taux d'activité plus élevés s'expliquent en partie par le fait que la population active en compte davantage, puisqu'un nombre accru de personnes âgées décident de travailler et de repousser leur retraite Note de bas de page 9 . Les taux d'activité des travailleurs d'âge moyen (25 à 44 ans et 45 à 54 ans) sont demeurés stables entre 2000-2001 et 2011-2012, s'établissant à 86,7 % et à 85,7 %, respectivement en 2011-2012.
2. L'emploi et le taux d'emploi
En 2011-2012, le Canada a vu l'emploi augmenter, avec un gain net de 223 000 emplois (+1,3 %) qui s'est traduit par une moyenne annuelle de 17,3 millions d'emplois. Au quatrième trimestre de 2011-2012, on dénombrait 17,4 millions de personnes occupant un emploi au Canada. Ce chiffre représente une hausse de 608 400 (+3,6 %) travailleurs quand on le compare au nombre de personnes occupées durant le deuxième trimestre de 2009-2010, au cours duquel le niveau d'emploi était à son plus bas en raison de la récession survenue à la fin des années 2000. Comme l'indique le graphique 6, le taux de croissance de l'emploi au cours de la récente reprise a été plus élevé que celui observé pendant le redressement au début des années 1990, mais plus faible que celui enregistré durant la période de rétablissement du début des années 1980.
Tableau équivalent au graphique 6
4Q1982 | 100,0 | 1Q1991 | 100,0 | 3Q2009 | 100,0 |
---|---|---|---|---|---|
1Q1983 | 100,5 | 2Q1991 | 100,2 | 4Q2009 | 100,5 |
2Q1983 | 101,8 | 3Q1991 | 100,1 | 1Q2010 | 100,8 |
3Q1983 | 103,2 | 4Q1991 | 99,9 | 2Q2010 | 101,5 |
4Q1983 | 103,7 | 1Q1992 | 99,4 | 3Q2010 | 101,9 |
1Q1984 | 103,9 | 2Q1992 | 99,1 | 4Q2010 | 102,2 |
2Q1984 | 104,4 | 3Q1992 | 98,9 | 1Q2011 | 102,7 |
3Q1984 | 105,4 | 4Q1992 | 98,9 | 2Q2011 | 103,1 |
4Q1984 | 105,8 | 1Q1993 | 99,4 | 3Q2011 | 103,4 |
1Q1985 | 106,8 | 2Q1993 | 99,3 | 4Q2011 | 103,4 |
2Q1985 | 107,7 | 3Q1993 | 99,7 | 1Q2012 | 103,6 |
* Se rapporte au plus faible niveau d'emplois observé durant les récessions du début des années 1980 et 1990 et de la fin des années 2000, soit au troisième trimestre de 1982-1983, au quatrième trimestre de 1990-1991 et au deuxième trimestre de 2009-2010. Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active.
Au Canada, le taux d'emploi a suivi une tendance à la hausse, en passant de 57,1 % en 1976-1977 à 61,8 % en 2011-2012. Bien qu'il ait régressé, en glissant de 63,5 % en 2007-2008 à 61,4 % en 2009-2010, ce déclin était beaucoup moins important que ceux observés à la suite des récessions précédentes (graphique 7).
Tableau équivalent au graphique 7
Année | Taux d'emploi |
---|---|
1976-1977 | 57,1 % |
1977-1978 | 56,9 % |
1978-1979 | 57,9 % |
1979-1980 | 59,1 % |
1980-1981 | 59,6 % |
1981-1982 | 59,8 % |
1982-1983 | 56,7 % |
1983-1984 | 57,2 % |
1984-1985 | 57,9 % |
1985-1986 | 59,1 % |
1986-1987 | 59,8 % |
1987-1988 | 61,0 % |
1988-1989 | 61,8 % |
1989-1990 | 62,2 % |
1990-1991 | 61,1 % |
1991-1992 | 59,4 % |
1992-1993 | 58,2 % |
1993-1994 | 57,9 % |
1994-1995 | 58,6 % |
1995-1996 | 58,6 % |
1996-1997 | 58,5 % |
1997-1998 | 59,2 % |
1998-1999 | 60,0 % |
1999-2000 | 60,8 % |
2000-2001 | 61,3 % |
2001-2002 | 61,1 % |
2002-2003 | 62,0 % |
2003-2004 | 62,5 % |
2004-2005 | 62,6 % |
2005-2006 | 62,6 % |
2006-2007 | 62,9 % |
2007-2008 | 63,5 % |
2008-2009 | 63,1 % |
2009-2010 | 61,4 % |
2010-2011 | 61,7 % |
2011-2012 | 61,8 % |
2.1 L'emploi, selon le secteur et la permanence de l'emploi
En 2011-2012, l'emploi a augmenté de 1,8 % (+191 200) dans le secteur privé, et de 0,8 % (+28 700) dans le secteur public. De plus, tous les emplois créés au Canada étaient à temps plein (+250 400, +1,8 %), alors que l'emploi à temps partiel a reculé de 0,8 % (-27 500) (voir le graphique 8).
Tableau équivalent au graphique 8
2010-11 | 2011-12 | Croissance | |
---|---|---|---|
Emploi total | 17 121,3 | 17 344,3 | 223,0 |
Secteur public | 3 535,2 | 3 563,9 | 28,7 |
Secteur privé | 10 921,9 | 11 113,1 | 191,2 |
Autonomes | 2 664,2 | 2 667,3 | 3,1 |
Temps plein | 13 790,9 | 14 041,3 | 250,4 |
Temps partiel | 3 330,4 | 3 302,9 | -27,5 |
Le nombre de salariés Note de bas de page 10 ayant un régime de travail temporaire a continué d'augmenter en 2011-2012. Ces régimes de travail, qui comprennent l'emploi saisonnier, contractuel et occasionnel, comptaient pour 13,7 % de tous les emplois rémunérés en 2011-2012. Il s'agit de la plus forte proportion depuis la saisie des premières données comparables en 1997-1998 (voir le graphique 9).
Tableau équivalent au graphique 9
Année | Proportion des salariés |
---|---|
1997-1998 | 11,5 % |
1998-1999 | 11,9 % |
1999-2000 | 12,0 % |
2000-2001 | 12,7 % |
2001-2002 | 12,8 % |
2002-2003 | 12,8 % |
2003-2004 | 12,4 % |
2004-2005 | 12,9 % |
2005-2006 | 13,2 % |
2006-2007 | 13,1 % |
2007-2008 | 12,8 % |
2008-2009 | 12,2 % |
2009-2010 | 12,8 % |
2010-2011 | 13,4 % |
2011-2012 | 13,7 % |
2.2 L'emploi, selon l'industrie
En chiffres nets, le secteur des services a recouvré tous les emplois perdus durant la récession survenue à la fin des années 2000, et a même vu grossir le nombre de ses travailleurs. L'emploi dans ce secteur est passé de 12,9 millions en 2007-2008 à 13,5 millions en 2011-2012. Les services professionnels, scientifiques et techniques, ainsi que les soins de santé et l'assistance sociale ont enregistré les plus fortes augmentations à ce chapitre dans le secteur des services, avec des hausses de 14,2 % et de 13,7 % respectivement entre 2007-2008 et 2011-2012.
D'autre part, au cours de la récession de la fin des années 2000, le secteur de la production des biens a connu une baisse appréciable du nombre d'emplois dont elle ne s'est pas remise, sur une base nette. Cette diminution était essentiellement attribuable aux pertes d'emploi subies dans les industries de la fabrication et de la construction.
Au Canada, l'emploi dans l'industrie de la fabrication est sensible aux mouvements cycliques. À la suite des pertes d'emplois qu'elle a essuyées en raison des récessions au début des années 1980 et 1990, l'industrie de la fabrication a connu des périodes de forte croissance sur le plan de l'emploi, qui se sont traduites par une remontée des taux d'emploi aux niveaux d'avant les récessions. Toutefois, l'emploi dans l'industrie de la fabrication n'a cessé de décliner depuis 2003-2004, un phénomène que la récession de la fin des années 2000 n'a fait qu'aggraver.
Sur la période de 10 mois comprise entre octobre 2008 et juillet 2009 inclusivement, l'emploi dans cette industrie a diminué de 10,9 % (-214 200) et n'a augmenté que légèrement (+20 200, +1,2 %) de juillet 2009 à mars 2012. Il s'est ainsi maintenu à 9,9 % (ou à 194 000) en deçà du niveau antérieur à la récession, qui a été observé en octobre 2008.
Dans l'industrie de la construction, les récentes perspectives d'emploi se sont révélées plus favorables. Après avoir perdu 106 300 emplois (-8,6 %) entre octobre 2008 et juillet 2009, ce secteur a vu la création de 142 300 emplois (+12,5 %) en chiffres nets de juillet 2009 à mars 2011. Cette hausse a largement compensé les pertes d'emploi subies au cours de la récession. De mars 2011 à mars 2012, les gains réalisés dans l'industrie de la construction au niveau de l'emploi ont été moins importants (+1,1 %, +13 500), comparativement au taux de croissance de 11,4 % observé pendant la période allant de juillet 2009 à mars 2011 (voir le graphique 10).
Tableau équivalent au graphique 10
Ensemble des industries |
Secteur des biens | Construction | Fabrication | Secteur des services |
|
---|---|---|---|---|---|
Janvier 2007 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Février 2007 | 0,3 % | -0,2 % | 1,4 % | -0,8 % | 0,5 % |
Mars 2007 | 0,6 % | -0,6 % | 1,3 % | -0,9 % | 1,0 % |
Avril 2007 | 0,6 % | -0,8 % | 1,6 % | -1,7 % | 1,0 % |
Mai 2007 | 0,7 % | -0,6 % | 2,8 % | -2,5 % | 1,1 % |
Juin 2007 | 1,1 % | -0,8 % | 4,0 % | -3,2 % | 1,6 % |
Juillet 2007 | 1,2 % | -0,5 % | 4,3 % | -2,7 % | 1,7 % |
Août 2007 | 1,3 % | -0,2 % | 5,0 % | -2,8 % | 1,8 % |
Septembre 2007 | 1,5 % | -0,6 % | 4,1 % | -3,2 % | 2,2 % |
Octobre 2007 | 1,8 % | -0,8 % | 4,1 % | -3,8 % | 2,7 % |
Novembre 2007 | 2,0 % | -0,9 % | 4,2 % | -4,2 % | 2,9 % |
Décembre 2007 | 2,0 % | -1,0 % | 5,7 % | -5,4 % | 3,0 % |
Janvier 2008 | 2,2 % | 0,0 % | 7,9 % | -4,7 % | 2,9 % |
Février 2008 | 2,6 % | 0,0 % | 10,5 % | -5,8 % | 3,5 % |
Mars 2008 | 2,7 % | 0,1 % | 11,4 % | -6,2 % | 3,5 % |
Avril 2008 | 2,7 % | 0,1 % | 12,5 % | -6,6 % | 3,5 % |
Mai 2008 | 2,9 % | 1,1 % | 13,4 % | -4,7 % | 3,4 % |
Juin 2008 | 2,8 % | 1,2 % | 12,3 % | -4,2 % | 3,3 % |
Juillet 2008 | 2,7 % | 0,5 % | 13,1 % | -6,4 % | 3,4 % |
Août 2008 | 2,7 % | 0,7 % | 14,2 % | -5,5 % | 3,4 % |
Septembre 2008 | 3,3 % | 1,2 % | 14,7 % | -5,7 % | 3,9 % |
Octobre 2008 | 3,3 % | 0,4 % | 13,3 % | -6,1 % | 4,3 % |
Novembre 2008 | 2,8 % | -0,2 % | 14,5 % | -8,0 % | 3,8 % |
Décembre 2008 | 2,6 % | -1,2 % | 10,5 % | -7,7 % | 3,8 % |
Janvier 2009 | 1,7 % | -4,3 % | 9,8 % | -12,2 % | 3,7 % |
Février 2009 | 1,3 % | -5,1 % | 6,5 % | -12,2 % | 3,3 % |
Mars 2009 | 1,1 % | -6,2 % | 5,0 % | -13,1 % | 3,4 % |
Avril 2009 | 1,1 % | -6,0 % | 4,2 % | -12,0 % | 3,3 % |
Mai 2009 | 1,0 % | -7,4 % | 4,2 % | -14,7 % | 3,6 % |
Juin 2009 | 0,8 % | -7,4 % | 5,7 % | -15,6 % | 3,4 % |
Juillet 2009 | 0,7 % | -8,5 % | 3,6 % | -16,4 % | 3,7 % |
Août 2009 | 0,9 % | -8,5 % | 4,7 % | -16,8 % | 3,9 % |
Septembre 2009 | 1,2 % | -7,1 % | 6,5 % | -15,5 % | 3,8 % |
Octobre 2009 | 1,1 % | -7,2 % | 7,8 % | -15,9 % | 3,8 % |
Novembre 2009 | 1,6 % | -7,0 % | 6,6 % | -15,0 % | 4,4 % |
Décembre 2009 | 1,4 % | -7,8 % | 7,6 % | -16,4 % | 4,3 % |
Janvier 2010 | 1,6 % | -8,0 % | 8,5 % | -16,9 % | 4,6 % |
Février 2010 | 1,8 % | -7,4 % | 8,4 % | -16,5 % | 4,7 % |
Mars 2010 | 1,9 % | -6,8 % | 9,1 % | -16,3 % | 4,6 % |
Avril 2010 | 2,2 % | -7,0 % | 11,2 % | -17,4 % | 5,1 % |
Mai 2010 | 2,4 % | -6,7 % | 11,3 % | -16,8 % | 5,3 % |
Juin 2010 | 2,8 % | -6,8 % | 11,4 % | -16,9 % | 5,8 % |
Juillet 2010 | 2,8 % | -6,2 % | 11,2 % | -16,2 % | 5,6 % |
Août 2010 | 3,0 % | -5,7 % | 12,5 % | -16,5 % | 5,7 % |
Septembre 2010 | 2,8 % | -6,2 % | 11,7 % | -16,4 % | 5,6 % |
Octobre 2010 | 3,0 % | -5,2 % | 13,4 % | -15,4 % | 5,7 % |
Novembre 2010 | 3,1 % | -5,9 % | 13,8 % | -16,7 % | 6,0 % |
Décembre 2010 | 3,3 % | -5,0 % | 12,6 % | -14,4 % | 5,9 % |
Janvier 2011 | 3,7 % | -4,3 % | 13,8 % | -14,1 % | 6,2 % |
Février 2011 | 3,7 % | -4,3 % | 13,8 % | -14,0 % | 6,3 % |
Mars 2011 | 3,7 % | -4,1 % | 15,4 % | -14,6 % | 6,2 % |
Avril 2011 | 3,9 % | -4,8 % | 14,0 % | -14,8 % | 6,7 % |
Mai 2011 | 4,0 % | -5,0 % | 14,6 % | -15,9 % | 6,9 % |
Juin 2011 | 4,2 % | -4,8 % | 15,1 % | -15,7 % | 7,1 % |
Juillet 2011 | 4,3 % | -4,4 % | 17,1 % | -15,2 % | 7,1 % |
Août 2011 | 4,4 % | -4,9 % | 16,0 % | -14,7 % | 7,3 % |
Septembre 2011 | 4,6 % | -5,1 % | 16,2 % | -16,0 % | 7,6 % |
Octobre 2011 | 4,4 % | -6,0 % | 15,0 % | -18,0 % | 7,7 % |
Novembre 2011 | 4,3 % | -5,2 % | 16,6 % | -17,5 % | 7,3 % |
Décembre 2011 | 4,4 % | -4,8 % | 15,8 % | -16,6 % | 7,4 % |
Janvier 2012 | 4,4 % | -4,5 % | 15,2 % | -16,2 % | 7,3 % |
Février 2012 | 4,4 % | -4,1 % | 16,2 % | -15,9 % | 7,2 % |
Mars 2012 | 4,9 % | -3,7 % | 16,6 % | -15,4 % | 7,6 % |
Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active.
2.3 Les salaires
Les salaires servent à déterminer les cotisations que versent les employeurs et les employés ainsi que le taux des prestations que peuvent toucher les prestataires d'assurance-emploi. Ce taux est établi en proportion de la rémunération d'un prestataire, jusqu'à concurrence du maximum de la rémunération assurable (44 200 $ en 2011 et 45 900 $ en 2012).
D'après l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail (EERH), la rémunération hebdomadaire moyenne Note de bas de page 11 des salariés Note de bas de page 12 était de 854 $ en 2011-2012, en hausse de 1,8 % par rapport à l'année précédente.
Comme le montre le graphique 11, à l'échelle provinciale, la rémunération hebdomadaire moyenne a augmenté dans chaque province, Terre-Neuve-et-Labrador (+4,9 %) ainsi que la Saskatchewan (+3,9 %) ayant pris la tête. La Nouvelle-Écosse a enregistré le plus faible taux de croissance (+0,4 %). C'est en Alberta que les gains hebdomadaires moyens étaient les plus élevés (996 $), suivie de l'Ontario (875 $), de Terre-Neuve-et-Labrador (868 $) et de la Saskatchewan (857 $). Dans les autres provinces, la rémunération hebdomadaire moyenne était inférieure à la moyenne nationale (854 $).
Tableau équivalent au graphique 11
Province | 2010-2011 | 2011-2012 | Changement (%) |
---|---|---|---|
T.-N.-L. | 827 $ | 868 $ | 4,9 % |
Sask. | 825 $ | 857 $ | 3,9 % |
N.-B. | 752 $ | 776 $ | 3,2 % |
Alb. | 966 $ | 996 $ | 3,1 % |
C.-B. | 806 $ | 827 $ | 2,6 % |
Man. | 775 $ | 793 $ | 2,3 % |
Qc | 775 $ | 788 $ | 1,7 % |
Î.-P.É. | 706 $ | 716 $ | 1,4 % |
Ont. | 870 $ | 875 $ | 0,6 % |
N.-É. | 744 $ | 747 $ | 0,4 % |
Parmi toutes les industries, les salariés travaillant dans les industries de la foresterie, de la pêche, des mines, de l'exploitation des carrières et de l'extraction de pétrole et de gaz affichaient la rémunération hebdomadaire moyenne la plus élevée (1 604 $) en 2011-2012, suivis de près par les travailleurs des services publics (1 542 $). Les travailleurs du secteur de l'hébergement et des services de restauration sont ceux dont les gains hebdomadaires moyens étaient les plus faibles (354 $).
2.4 Les heures travaillées
Les critères d'admissibilité aux prestations d'assurance-emploi régulières sont fondés sur le nombre d'heures de travail assurables accumulées au cours de l'année précédente. En 2011-2012, la moyenne hebdomadaire des heures de travail a légèrement augmenté, passant de 30,4 heures en 2010-2011 à 30,5 heures. Comme l'illustre le graphique 12, la plus longue semaine de travail, en moyenne, a été accomplie par les employés de l'Alberta et de Terre-Neuve-et-Labrador. Ceux-ci cumulaient 32,1 heures et 32,0 heures, respectivement, soit plus de deux heures de plus que la moyenne nationale. À l'Île-du-Prince-Édouard, les employés comptaient le moins grand nombre d'heures de travail par semaine en 2011-2012, avec une moyenne de 29,5 heures.
Tableau équivalent au graphique 12
Province | Moyenne des heures de travail par semaine |
---|---|
Alb. | 32,1 |
T.-N.-L. | 32,0 |
N.-B. | 31,4 |
Ont. | 30,5 |
Qc | 30,2 |
N.-É. | 30,0 |
Sask. | 30,0 |
Man. | 29,8 |
C.-B. | 29,8 |
Î.-P.É. | 29,5 |
Canada | 30,5 |
3. Le chômage et le taux de chômage
En 2011-2012, on dénombrait 1,38 million de chômeurs au Canada, ce qui représente une diminution de 5,7 % par rapport à 2010-2011. Pour une deuxième année consécutive, le taux de chômage annuel a décliné au Canada, pour s'établir à 7,4 % en 2011-2012, comparativement à 7,9 % en 2010-2011 et à 8,4 % en 2009-2010. En 2011-2012, le taux de chômage était toujours de 1,4 point de pourcentage supérieur au taux de 6 % observé en 2007-2008, soit un an avant le début de la récession de la fin des années 2000. Cependant, en 2011-2012, le taux de chômage était comparable à celui enregistré au début des années 2000, et il était inférieur au taux observé tout au long des années 1980 et 1990 (voir le graphique 13).
Tableau équivalent au graphique 13
Année | Taux de chômage |
---|---|
1976-1977 | 7,3 % |
1977-1978 | 8,2 % |
1978-1979 | 8,3 % |
1979-1980 | 7,4 % |
1980-1981 | 7,5 % |
1981-1982 | 8,0 % |
1982-1983 | 12,0 % |
1983-1984 | 11,6 % |
1984-1985 | 11,2 % |
1985-1986 | 10,3 % |
1986-1987 | 9,5 % |
1987-1988 | 8,4 % |
1988-1989 | 7,7 % |
1989-1990 | 7,6 % |
1990-1991 | 8,8 % |
1991-1992 | 10,4 % |
1992-1993 | 11,3 % |
1993-1994 | 11,4 % |
1994-1995 | 10,0 % |
1995-1996 | 9,5 % |
1996-1997 | 9,6 % |
1997-1998 | 8,9 % |
1998-1999 | 8,1 % |
1999-1900 | 7,3 % |
2000-2001 | 6,9 % |
2001-2002 | 7,5 % |
2002-2003 | 7,5 % |
2003-2004 | 7,5 % |
2004-2005 | 7,1 % |
2005-2006 | 6,6 % |
2006-2007 | 6,3 % |
2007-2008 | 6,0 % |
2008-2009 | 6,6 % |
2009-2010 | 8,3 % |
2010-2011 | 7,9 % |
2011-2012 | 7,4 % |
La durée moyenne de la période de chômage, Note de bas de page 13 qui témoigne de la difficulté qu'avaient les chômeurs à trouver un emploi, s'établissait à 18,6 semaines en 2011-2012, demeurant stable par rapport à l'année précédente. Il s'agit d'une augmentation de 4,7 semaines par rapport à 2007-2008, avant la récession de la fin des années 2000. L'augmentation de la période de chômage moyenne entre 2007-2008 et 2011-2012 était néanmoins plus petite que la hausse observée après les récessions du début des années 1980 et 1990. La durée moyenne du chômage a augmenté de 6,7 semaines entre 1980-1981 et 1984-1985, et de 7,7 semaines entre 1989-1990 et 1993-1994 (voir le graphique 14).
Tableau équivalent au graphique 14
Année | Durée moyenne du chômage (semaines) |
---|---|
1976-1977 | 14 |
1977-1978 | 14,6 |
1978-1979 | 15,5 |
1979-1980 | 14,7 |
1980-1981 | 15 |
1981-1982 | 15,2 |
1982-1983 | 18,7 |
1983-1984 | 22 |
1984-1985 | 21,7 |
1985-1986 | 21,4 |
1986-1987 | 20,4 |
1987-1988 | 19,7 |
1988-1989 | 18,5 |
1989-1990 | 17,7 |
1990-1991 | 17 |
1991-1992 | 20,3 |
1992-1993 | 23,4 |
1993-1994 | 25,4 |
1994-1995 | 25,7 |
1995-1996 | 24,2 |
1996-1997 | 23,6 |
1997-1998 | 21,9 |
1998-1999 | 19,9 |
1999-2000 | 18,6 |
2000-2001 | 16,6 |
2001-2002 | 15,6 |
2002-2003 | 16 |
2003-2004 | 15,8 |
2004-2005 | 15,6 |
2005-2006 | 15,2 |
2006-2007 | 14,4 |
2007-2008 | 13,9 |
2008-2009 | 13,6 |
2009-2010 | 16,7 |
2010-2011 | 18,6 |
2011-2012 | 18,6 |
Sur le plan de la répartition en ce qui a trait à la durée du chômage, la majorité des chômeurs (75,1 %) ont été sans emploi pendant 26 semaines ou moins en 2011-2012, et 33,6 %, durant quatre semaines ou moins. De ce fait, 20,7 % de toutes les personnes en chômage ou 286 000 chômeurs ont été sans travail pendant 27 semaines ou plus (voir graphique 15).
Tableau équivalent au graphique 15
Sans emploi pendant 27 -51 semaines | 7,8 % |
---|---|
Sans emploi pendant 52 semaines ou plus | 12,9 % |
Sans emploi pendant 26 semaines ou moins | 75,1 % |
Sans emploi pendant 4 semaines ou moins | 33,6 % |
Sans emploi pendant 5-13 semaines | 26,2 % |
Sans emploi pendant 14-26 semaines | 15,3 % |
Inconnu | 4,2 % |
Total | 100 % |
Nota : La répartition de l'ensemble des chômeurs ne semble pas générer un total à 100 %,car la catégorie « inconnu » n'est pas présentée ici.
Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active.
Parmi ces personnes, 178 300 ont été en chômage pendant plus d'un an, étant ainsi considérées comme des chômeurs de longue date. Ce groupe représentait 12,9 % des chômeurs en 2011-2012. Il s'agit d'une augmentation de 6,0 points de pourcentage entre la période antérieure à la récession en 2007-2008 (6,9 %) et 2011-2012 (12,9 %), trois années après la récession. Cette hausse de la proportion de chômeurs de longue date était en outre inférieure à l'augmentation de 8,9 points de pourcentage enregistrée après la récession du début des années 1990 (7,8 % en 1989-1990 et 16,7 % en 1993-1994), de même qu'à celle de 6,5 points de pourcentage qui a été observée à la suite de la récession survenue au début des années 1980 (5,3 % en 1980-1981 et 11,8 % en 1984-1985) (graphique 16).
Tableau équivalent au graphique 16
Année | % |
---|---|
1976-1977 | 4,0 % |
1977-1978 | 4,5 % |
1978-1979 | 5,3 % |
1979-1980 | 5,2 % |
1980-1981 | 5,3 % |
1981-1982 | 5,6 % |
1982-1983 | 8,1 % |
1983-1984 | 12,4 % |
1984-1985 | 11,8 % |
1985-1986 | 11,6 % |
1986-1987 | 10,4 % |
1987-1988 | 9,9 % |
1988-1989 | 8,8 % |
1989-1990 | 7,8 % |
1990-1991 | 7,1 % |
1991-1992 | 10,2 % |
1992-1993 | 14,0 % |
1993-1994 | 16,7 % |
1994-1995 | 17,5 % |
1995-1996 | 15,9 % |
1996-1997 | 16,3 % |
1997-1998 | 15,0 % |
1998-1999 | 12,9 % |
1999-2000 | 11,2 % |
2000-2001 | 10,3 % |
2001-2002 | 9,0 % |
2002-2003 | 9,3 % |
2003-2004 | 9,6 % |
2004-2005 | 9,2 % |
2005-2006 | 8,8 % |
2006-2007 | 8,0 % |
2007-2008 | 6,9 % |
2008-2009 | 6,7 % |
2009-2010 | 8,6 % |
2010-2011 | 12,0 % |
2011-2012 | 12,9 % |
3.1 Le taux de chômage, selon la province
Le taux de chômage a décliné dans sept provinces entre 2010-2011 et 2011-2012. Les baisses enregistrées à Terre-Neuve-et-Labrador, en Nouvelle-Écosse, en Ontario, en Saskatchewan, en Alberta et en Colombie-Britannique étaient attribuables à la création d'emplois, tandis que celle observée à l'Île-du-Prince Édouard s'explique par une diminution de la taille de sa population active.
Équivalent du tableau pour le graphique 17
Province | 2007-2008 | 2011-2012 |
---|---|---|
T.-N.-L. | 13,1 | 12,9 |
Î.-P.É. | 10,3 | 11,4 |
N.-É. | 7,9 | 8,6 |
N.-B. | 7,8 | 9,7 |
Qc | 7,1 | 7,9 |
Ont. | 6,3 | 7,7 |
Man. | 4,4 | 5,4 |
Sask. | 4,2 | 4,8 |
Alb. | 3,5 | 5,2 |
C.-B. | 4,3 | 7,1 |
Canada | 6,0 | 7,4 |
Le taux de chômage est demeuré le même au Québec, mais il s'est accru de 0,3 point de pourcentage au Nouveau-Brunswick en raison des pertes d'emploi. La légère augmentation du taux de chômage au Manitoba (+0,1 point de pourcentage) s'explique par la croissance de la population active (+0,5 point de pourcentage), qui s'est révélée plus forte que la hausse du nombre d'emplois (+0,4 point de pourcentage).
À l'exception de Terre-Neuve-et-Labrador, les taux de chômage dans toutes les provinces sont demeurés bien supérieurs à ceux enregistrés en 2007-2008, avant la récession de la fin des années 2000. La Colombie-Britannique affichait le plus grand écart à ce chapitre (+2,8 points de pourcentage), et la Saskatchewan, le plus faible (+0,6 point de pourcentage), comme il est indiqué dans le graphique 17.
Comme on peut le voir au graphique 18, l'Ontario est la province où la période de chômage a été la plus longue (20,4 semaines) en 2011-2012, suivie du Québec et de la Colombie-Britannique (18,8 semaines dans les deux provinces). Dans les autres provinces, la durée du chômage a été inférieure à la moyenne nationale de 18,6 semaines. Quand on compare la durée moyenne du chômage aux niveaux antérieurs à la récession, soit en 2007-2008, la Colombie-Britannique a connu la hausse la plus élevée à cet égard (+6,8 semaines), suivie de l'Ontario et de l'Alberta (+6,6 semaines pour les deux provinces). Ces trois provinces avaient enregistré les augmentations les plus marquées en ce qui a trait au taux de chômage provincial au cours de la récession survenue à la fin des années 2000, et elles affichaient les écarts les plus importants sur ce plan entre 2007-2008 et 2011-2012.
Tableau équivalent au graphique 18
2007-2008 | 2011-2012 | |
---|---|---|
T.-N.-L. | 15,1 | 15,7 |
Î.-P.É. | 12,0 | 12,3 |
N.-É. | 13,6 | 15,6 |
N.-B. | 11,5 | 15,9 |
Qc | 17,0 | 18,8 |
Ont. | 13,8 | 20,4 |
Man. | 10,6 | 13,6 |
Sask. | 10,4 | 13,6 |
Alb. | 8,2 | 14,8 |
C.-B. | 12,0 | 18,8 |
Canada | 13,9 | 18,6 |
3.2 Le taux de chômage, selon le sexe
En 2011-2012, le taux de chômage chez les hommes s'est établi à 7,7 %, par suite d'une diminution de 0,7 point de pourcentage qui a été précédée d'un déclin de 1,1 point de pourcentage en 2010-2011. Le taux de chômage s'est aussi abaissé chez les femmes durant l'exercice, avec un recul de 0,3 point de pourcentage qui a porté leur taux à 6,9 %, alors qu'il est demeuré relativement stable (+0,1 point de pourcentage) au cours de l'année précédente. Les taux de chômage chez les hommes et les femmes étaient respectivement de 1,4 et de 1,3 points de pourcentage supérieurs à ceux de l'exercice 2007-2008, au cours duquel ils ont atteint le plus faible niveau jamais enregistré selon les données comparables (voir le graphique 19).
Tableau équivalent au graphique 19
Année | Hommes | Femmes |
---|---|---|
1976-1977 | 6,7 | 8,4 |
1977-1978 | 7,5 | 9,3 |
1978-1979 | 7,5 | 9,5 |
1979-1980 | 6,7 | 8,5 |
1980-1981 | 7,0 | 8,2 |
1981-1982 | 7,7 | 8,5 |
1982-1983 | 12,4 | 11,5 |
1983-1984 | 11,9 | 11,3 |
1984-1985 | 11,9 | 11,3 |
1985-1986 | 10,1 | 10,4 |
1986-1987 | 9,4 | 9,7 |
1987-1988 | 8,1 | 8,8 |
1988-1989 | 7,4 | 8,1 |
1989-1990 | 7,4 | 7,7 |
1990-1991 | 9,0 | 8,6 |
1991-1992 | 11,0 | 9,7 |
1992-1993 | 12,1 | 10,3 |
1993-1994 | 11,9 | 10,6 |
1994-1995 | 10,4 | 9,6 |
1995-1996 | 9,8 | 9,0 |
1996-1997 | 9,9 | 9,3 |
1997-1998 | 9,0 | 8,8 |
1998-1999 | 8,4 | 7,7 |
1999-2000 | 7,5 | 7,0 |
2000-2001 | 7,1 | 6,7 |
2001-2002 | 7,9 | 7,0 |
2002-2003 | 7,9 | 7,1 |
2003-2004 | 7,9 | 7,1 |
2004-2005 | 7,4 | 6,8 |
2005-2006 | 6,8 | 6,4 |
2006-2007 | 6,5 | 6,0 |
2007-2008 | 6,3 | 5,6 |
2008-2009 | 7,3 | 5,9 |
2009-2010 | 9,5 | 7,1 |
2010-2011 | 8,4 | 7,2 |
2011-2012 | 7,7 | 6,9 |
Avant la récession du début des années 1980, le taux de chômage chez les femmes était supérieur à celui des hommes. Cependant, au début des années 1980, les hommes affichaient un taux de chômage beaucoup plus élevé que celui des femmes, de sorte que l'écart entre les sexes s'est inversé à ce chapitre. La récession du début des années 1990 a de nouveau frappé les hommes plus durement que les femmes, et l'écart s'est accru de 1,8 point de pourcentage en 1992-1993 sur le plan du taux de chômage. Celui-ci a grimpé à 9,5 % chez les hommes au cours de la récession de la fin des années 2000, l'écart de genre devenant ainsi supérieur aux différences observées lors des récession des années 1980 et 1990 en atteignant 2,4 points de pourcentage.
Comme l'illustre le graphique 19 cependant, l'écart relatif au taux de chômage entre les sexes s'amoindrit lors des périodes de reprise économique. À titre d'exemple, l'écart de genre est passé de 0,9 % à 0,1 % après la récession du début des années 1980, puis de 1,8 % à 1,3 % après celle du début des années 1990. On a pu observer une pareille tendance durant la récession de la fin des années 2000, où l'écart entre les sexes au niveau du taux de chômage a glissé de 2,4 points de pourcentage en 2009-2010 à 1,2 point de pourcentage en 2010-2011, puis à 0,8 point de pourcentage en 2011-2012.
La durée moyenne de la période de chômage a presque toujours été plus longue chez les hommes que chez les femmes au cours des trois dernières décennies, comme le montre le graphique 20. En 2011-2012, la durée moyenne du chômage s'est établie à 19,4 semaines dans le cas des hommes et à 17,6 semaines pour ce qui est des femmes. C'est en 1994-1995 que la durée de la période de chômage a été la plus longue chez les deux sexes, les hommes ayant été sans emploi pendant plus de six mois en moyenne (27,4 semaines), et les femmes, pendant 23,6 semaines.
Tableau équivalent au graphique 20
Année | Hommes | Femmes |
---|---|---|
1976-1977 | 14,3 | 13,7 |
1977-1978 | 14,6 | 14,7 |
1978-1979 | 16,0 | 15,0 |
1979-1980 | 15,1 | 14,3 |
1980-1981 | 15,6 | 14,3 |
1981-1982 | 16,1 | 14,2 |
1982-1983 | 19,4 | 17,6 |
1983-1984 | 23,5 | 19,8 |
1984-1985 | 23,1 | 20,0 |
1985-1986 | 23,0 | 19,4 |
1986-1987 | 21,6 | 18,8 |
1987-1988 | 21,4 | 17,8 |
1988-1989 | 19,8 | 17,2 |
1989-1990 | 18,9 | 16,3 |
1990-1991 | 17,6 | 16,4 |
1991-1992 | 21,1 | 19,3 |
1992-1993 | 24,8 | 21,5 |
1993-1994 | 26,9 | 23,4 |
1994-1995 | 27,4 | 23,6 |
1995-1996 | 25,6 | 22,5 |
1996-1997 | 24,8 | 22,4 |
1997-1998 | 23,6 | 19,8 |
1998-1999 | 21,1 | 18,4 |
1999-2000 | 19,9 | 17,0 |
2000-2001 | 17,5 | 15,6 |
2001-2002 | 16,4 | 14,6 |
2002-2003 | 16,8 | 14,9 |
2003-2004 | 16,9 | 14,5 |
2004-2005 | 16,3 | 14,7 |
2005-2006 | 15,6 | 14,7 |
2006-2007 | 14,6 | 14,1 |
2007-2008 | 15,0 | 12,6 |
2008-2009 | 14,3 | 12,8 |
2009-2010 | 17,4 | 15,7 |
2010-2011 | 19,3 | 17,8 |
2011-2012 | 19,4 | 17,6 |
3.3 Le taux de chômage, selon le groupe d'âge
En 2011-2012, le taux de chômage a fléchi pour les trois principaux groupes d'âge. Il a légèrement diminué chez les jeunes (les 15 à 24 ans), pour passer de 14,6 % en 2010-2011 à 14,2 % en 2011-2012. Cette baisse était attribuable à la modeste hausse de l'emploi qui s'est établie à 0,3 %.
Les travailleurs âgés (55 ans et plus) ont aussi connu une faible baisse de leur taux de chômage, qui est passé de 6,4 % en 2010-2011 à 6,2 % en 2011-2012. Le léger recul pour ce groupe d'âge s'explique par l'accroissement du nombre de travailleurs (+3,7 %), qui est venu contrer la modeste hausse du chômage (+0,3 %). Les travailleurs d'âge moyen (âgés de 25 à 54 ans) ont vu leur taux de chômage passer de 6,7 % à 6,1 %, ce qui reflète la baisse du chômage (-8,5 %) étant donné que leur nombre au sein de la population active n'a pratiquement pas changé (+0,2 %).
De façon générale, la durée de la période de chômage est plus longue dans le cas des cohortes âgées (graphique 21). En 2011-2012, les jeunes ont connu la plus courte période de chômage en moyenne (10,9 semaines), et les travailleurs âgés, la plus longue (26,7 semaines). Bien que ces derniers soient moins susceptibles que les jeunes de se retrouver en chômage, ils ont tendance à demeurer sans emploi pendant plus longtemps lorsqu'ils sont confrontés à une telle situation.
Tableau équivalent au graphique 21
Âge | Taux de chômage | Durée du chômage (semaines) |
---|---|---|
15-24 ans (jeunes) | 14,2 % | 10,9 |
25-54 ans (travailleurs d'âge moyen) | 6,1 % | 20,6 |
55 ans et plus (travailleurs âgés) | 6,2 % | 26,7 |
3.4 Le taux de chômage, selon le niveau de scolarité
En règle générale, le taux de chômage est inversement lié au niveau de scolarité; plus celui-ci est élevé, plus le taux de chômage sera faible chez les membres de la cohorte. Ainsi, les détenteurs d'un grade universitaire Note de bas de page 14 affichaient un taux de chômage de 4,9 % en 2011-2012, comparativement à 5,9 % chez ceux qui possédaient un certificat ou un diplôme d'études postsecondaires. Note de bas de page 15 Par ailleurs, le taux de chômage s'élevait à 8,2 % dans le cas des diplômés du secondaire Note de bas de page 16 et à 15,1 % chez ceux qui n'avaient pas terminé leurs études secondaires. Note de bas de page 17
Au cours de la récession de la fin des années 2000, le taux de chômage chez les personnes qui n'avaient pas terminé leur secondaire a augmenté de 4,1 points de pourcentage entre 2007-2008 et 2009-2010, par rapport à une hausse de 1,5 point de pourcentage seulement chez les personnes qui détenaient un grade universitaire durant la même période. Une tendance semblable s'était manifestée au cours de la récession du début des années 1990 (voir le graphique 22).
Tableau équivalent au graphique 22
Année | Sans diplôme d'études secondaires | Diplôme d'études secondaires | Grade universitaire | Certificat ou diplôme d'études postsecondaires |
---|---|---|---|---|
1990-1991 | 13,3 % | 8,5 % | 3,9 % | 7,0 % |
1991-1992 | 15,4 % | 10,4 % | 5,2 % | 8,4 % |
1992-1993 | 17,3 % | 11,1 % | 5,5 % | 9,4 % |
1993-1994 | 17,1 % | 11,4 % | 5,9 % | 9,7 % |
1994-1995 | 15,7 % | 9,8 % | 5,2 % | 8,6 % |
1995-1996 | 15,1 % | 9,5 % | 5,0 % | 7,9 % |
1996-1997 | 15,4 % | 9,8 % | 5,2 % | 8,0 % |
1997-1998 | 15,4 % | 9,0 % | 4,6 % | 7,1 % |
1998-1999 | 14,2 % | 8,4 % | 4,3 % | 6,4 % |
1999-2000 | 13,1 % | 7,5 % | 4,1 % | 5,6 % |
2000-2001 | 12,7 % | 7,0 % | 4,0 % | 5,3 % |
2001-2002 | 13,5 % | 7,5 % | 4,8 % | 5,9 % |
2002-2003 | 13,7 % | 7,7 % | 5,0 % | 5,8 % |
2003-2004 | 13,7 % | 7,8 % | 5,4 % | 5,8 % |
2004-2005 | 13,2 % | 7,3 % | 4,8 % | 5,5 % |
2005-2006 | 12,3 % | 6,9 % | 4,5 % | 5,3 % |
2006-2007 | 12,3 % | 6,5 % | 3,8 % | 5,0 % |
2007-2008 | 12,0 % | 6,3 % | 3,7 % | 4,8 % |
2008-2009 | 12,9 % | 7,3 % | 4,3 % | 5,3 % |
2009-2010 | 16,1 % | 9,5 % | 5,2 % | 6,9 % |
2010-2011 | 15,7 % | 8,9 % | 5,1 % | 6,4 % |
2011-2012 | 15,1 % | 8,2 % | 4,9 % | 5,9 % |
3.5 Proportion de chômeurs, selon le motif du chômage
Il existe un certain nombre de raisons pour lesquelles une personne est susceptible de connaître une interruption d'emploi. Le motif de cette interruption est un facteur déterminant de l'admissibilité aux prestations d'assurance-emploi régulières qui, en règle générale, ne sont versées qu'aux personnes qui ont perdu leur emploi sans en être responsables ou qui l'ont quitté pour un motif valable. Note de bas de page 18
Tableau équivalent au graphique 23
Début des années 1980 | Début des années 1990 | Fin des années 2000 | |||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Perdu leur emploi | Quitté leur emploi | Autres raisons | Perdu leur emploi | Quitté leur emploi | Autres raisons | Perdu leur emploi | Quitté leur emploi | Autres raisons | |||
Récession | 54,5 % | 25,0 % | 20,5 % | 57,6 % | 23,4 % | 19,0 % | 49,4 % | 22,0 % | 28,5 % | ||
Trois ans après le début de la récession | 53,8 % | 18,6 % | 27,5 % | 51,5 % | 15,5 % | 33,0 % | 42,7 % | 18,5 % | 38,8 % |
Comme l'indique le graphique 23, les personnes qui se sont retrouvées en chômage en raison d'une perte d'emploi (ont perdu leur emploi) Note de bas de page 19 représentaient la plus forte proportion de chômeurs durant les périodes de récession qui ont sévi au cours des trois dernières décennies (54,5 % en 1981-1982, 57,6 % en 1990-1991 et 49,4 % en 2008-2009). Ces proportions ont toutefois décliné durant chaque période de reprise qui a suivi. À titre d'exemple, les travailleurs qui ont perdu leur emploi comptaient pour 42,7 % de la population en chômage en 2011-2012, ce qui constitue une baisse de 6,7 points de pourcentage dans les trois ans qui ont suivi l'entrée en récession à la fin des années 2000.
Par contre, on a observé une hausse considérable de la part des chômeurs qui n'avaient pas travaillé durant l'année précédente ou qui n'avaient jamais occupé d'emploi (désignées sous « Autres motifs » dans le graphique 23). De plus, durant la récession de la fin des années 2000 et la période qui a suivi, cette catégorie regroupait une plus forte proportion de chômeurs par rapport à l'ensemble, comparativement aux deux récessions précédentes. Par exemple, en 2008-2009, la proportion de chômeurs qui n'avaient pas travaillé au cours de l'année écoulée ou qui n'avaient jamais occupé d'emploi s'élevait à 28,5 %, une proportion supérieure à celles observées en 1990-1991 (19,0 %) et en 1981-1982 (20,5 %).
En 2011-2012, la proportion de chômeurs qui ont démissionné (ont quitté leur emploi Note de bas de page 20 a diminué de 3,5 points de pourcentage par rapport à 2008-2009, pour atteindre 18,5 %. Ce recul est plus faible que la baisse enregistrée au cours des années qui ont suivi les deux récessions précédentes. En 1993-1994 et 1984-1985, la proportion avait décliné de 7,9 points et de 6,4 points de pourcentage respectivement par rapport au début des récessions de 1990-1991 et de 1981-1982.
3.6 Postes vacants et ratio chômeurs-postes vacants Note de bas de page 21
En 2011-2012, on dénombrait 239 370 postes vacants en moyenne au Canada, le nombre moyen de chômeurs pour chaque poste à pourvoir s'établissant à 5,8. Comme l'illustre le graphique 24, les provinces des Prairies affichaient le plus faible ratio de chômeurs par rapport aux postes à doter, et les provinces de l'Atlantique, le ratio le plus élevé.
Tableau équivalent au graphique 24
T.-N.-L. | 13,0 |
---|---|
Î.-P.-É. | 10,9 |
N.-B. | 10,5 |
N.-É. | 8,8 |
Ont. | 7,3 |
C.-B. | 7,0 |
Qc | 6,0 |
Man. | 3,9 |
Sask. | 2,6 |
Alb. | 2,4 |
Canada | 5,8 |
En 2011-2012, la moyenne du nombre de chômeurs par poste vacant dans l'industrie des soins de santé et de l'assistance sociale était de 1,2, soit le plus faible ratio chômeurs-postes vacants parmi les dix industries les plus importantes. Par ailleurs, l'industrie de la construction est celle où le ratio chômeurs-postes vacants était le plus élevé parmi les dix plus grandes industries, avec un ratio de 8,2 chômeurs pour chaque poste à pourvoir (voir le graphique 25).
Tableau équivalent au graphique 25
Construction | 8,2 |
---|---|
Fabrication | 4,8 |
Services d'enseignement | 4,5 |
Commerce de détail | 4,4 |
Services d'hébergement et de restauration | 4,0 |
Services administratifs et de soutien | 3,4 |
Services professionnels, scientifiques et techniques | 2,4 |
Commerce de gros | 1,7 |
Financière et des Assurances | 1,3 |
Soins de santé et assistance sociale | 1,2 |
Détails de la page
- Date de modification :