Rapport de contrôle et d'évaluation de 2012

Chapitre 1 : Contexte du marché du travail

Avis : Veuillez consulter la Table des matières afin de vous guider à travers le Titre de la Rapport de contrôle et d'évaluation de .

Ce chapitre rend compte des principaux développements du marché du travail et de la situation économique qui régnait au cours de l’exercice - , soit la période d’évaluation du régime d’assurance-emploi couverte par le présent rapport Note de bas de page 1 . L’annexe 1 renferme des renseignements plus détaillés sur les divers éléments analysés dans ce chapitre.

I. APERÇU ÉCONOMIQUE

L’économie canadienne est demeurée robuste en dépit du contexte défavorable. La croissance de l’économie a été modérée entre et , avec une augmentation du PIB de 1,8 %. Cette hausse représente une performance économique plutôt forte parmi les pays du Groupe des sept (G7), malgré des défis constants (voir le graphique 1) Note de bas de page 2 . L’économie américaine a commencé à se redresser, avec une croissance modérée, tandis que la performance économique de la zone Euro reste faible. Même en étant plus forte que dans les économies développées, la croissance du PIB réel en Chine et dans d’autres pays émergents a ralenti, exerçant ainsi une pression à la baisse sur les cours mondiaux des produits de base.

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GRAPHIQUE 1 - Croissance annuelle du PIB réel, pays du G7,
Pays Taux de croissance de -
États-Unis 2,2 %
Japon 2,0 %
Canada 1,8 %
Allemagne 0,9 %
Royaume-Uni 0,2 %
France 0,0 %
Italie -2,4 %

Source : Fonds monétaire international, base de données des Perspectives de l'économie mondiale.

Plus récemment, le rythme de la croissance économique au Canada a ralenti par rapport à l’année précédente. La croissance du PIB réel Note de bas de page 3 , qui était de 1,5 % entre - et - , a été plus faible que la croissance du PIB en - (+2,3 %) et - (+3,5 %). Comme le montre le graphique 2, après avoir connu des taux de croissance négatifs pendant la récession à la fin des années , l’économie canadienne a commencé à se rétablir au troisième trimestre de , de sorte que les taux de croissance du PIB sont demeurés positifs au cours des trimestres suivants, à l’exception du second trimestre de . La croissance en - s’explique en grande partie par la demande relativement soutenue de la part des entreprises et des ménages canadiens, la plus forte croissance du PIB au cours de l’année étant survenue au premier trimestre de . Malgré les faiblesses observées précédemment, le secteur des exportations est celui qui a contribué le plus à la croissance au premier trimestre de , alors que le volume des exportations s’est accru de 1,5 % Note de bas de page 4 .

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GRAPHIQUE 2 - Croissance du PIB réel (annualisée), selon le trimestre, à
Croissance trimestrielles moyenne du PIB (annualisée)
3T2008 2,7 %
4T2008 -4,3 %
1T2009 -8,7 %
2T2009 -3,6 %
3T2009 2,1 %
4T2009 5,1 %
1T2010 5,6 %
2T2010 2,6 %
3T2010 1,9 %
4T2010 4,3 %
1T2011 2,2 %
2T2011 -0,6 %
3T2011 6,2 %
4T2011 1,9 %
1T2012 0,8 %
2T2012 1,6 %
3T2012 0,8 %
4T2012 0,9 %
1T2013 2,2 %

Nota : Les parties ombragées correspondent à une période de récession.

Source : Statistique Canada, Comptes nationaux des revenus et des dépenses.

La croissance du marché du travail au Canada continue de surpasser celle observée dans plusieurs pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Le Canada a bénéficié d’un taux de croissance relativement fort (+1,2 %) au chapitre de l’emploi entre et , se classant au deuxième rang des pays du G7, à égalité avec le Royaume-Uni (voir le graphique 3).

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GRAPHIQUE 3 - Croissance annuelle de l'emploi, pays du G7,
Pays -
États-Unis 1,8 %
Royaume-Uni 1,2 %
Canada 1,2 %
Allemagne 1,1 %
France 0,1 %
Italie -0,3 %
Japon -0,3 %

Source : Fonds monétaire international, base de données des Perspectives de l'économie mondiale

L’emploi au Canada a enregistré d’importants gains depuis la récession, et le taux de chômage a décliné pour une troisième année consécutive en - , passant de 7,4 % en - à 7,2 %. L’emploi a augmenté de 1,4 % (+234 800) entre - et - , tandis que le chômage a reculé de 1,4 % (-19 500).

La productivité du travail dans les entreprises canadiennes a diminué de 0,6 % en - , après avoir connu une croissance de 0,9 % en - et de 1,5 % en - (voir le graphique 4) Note de bas de page 5 . Avant la récession de la fin des années , la productivité du travail suivait une tendance à la hausse avec une croissance qui a plafonné au cours des dernières années.

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GRAPHIQUE 4 - Croissance de la productivité au travail, - à -
Productivité au travail
- -0,5 %
- -0,1 %
- 0,6 %
- 1,5 %
- 0,9 %
- -0,6 %

Source : Statistique Canada, Système de comptabilité nationale.

Au cours des dernières décennies, la croissance de la productivité du travail au Canada accusait un retard par rapport à celle de plusieurs des pays qui lui sont semblables, ce qui lui a causé du tort sur le plan de la concurrence à l’échelle internationale Note de bas de page 6 . En , le Canada s’est classé au quatrième rang des pays du G7, derrière les États-Unis, la France et l’Allemagne (voir le graphique 5) en ce qui concerne la croissance de la productivité du travail. Selon le Conference Board du Canada, la productivité est un élément déterminant important du revenu par habitant d’un pays à long terme. Les pays qui font preuve d’innovation et qui sont capables de s’adapter aux fluctuations de la nouvelle économie mondiale jouissent d’une grande productivité, et donc, d’un niveau de vie supérieur. Les facteurs susceptibles de contribuer au rendement de la productivité au Canada comprennent l’accès aux marchés internationaux, les investissements des entreprises et une main-d’œuvre qualifiée.

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GRAPHIQUE 5 - Productivité du travail (PIB par heure travaillée, prix courant en dollars américain), pays du G7,
Pays du G7 PIB par heure travaillée
États-Unis 61,6
France 59,5
Allemagne 58,3
Canada 51,8
Royaume-Unis 47,8
Italie 46,7
Japon 40,1

Source : Organisation de coopération et de développement économiques, OCDE Stat Extracts

Selon l’Évaluation des compétences des adultes de , le Canada se classe dans la moyenne de l’OCDE en ce qui concerne la littéracie, avec de plus grandes proportions de sa population près des queues de distribution. Le Canada se classe cependant sous la moyenne de l’OCDE en numéracie, avec une plus grande proportion de Canadiens près de la queue inférieure de la distribution. Note de bas de page 7

II. APERÇU DU MARCHÉ DU TRAVAIL

1. Le taux d’activité

La population active canadienne Note de bas de page 8 s’est accrue au rythme de 1,1 % (+215 300) pour atteindre 18,9 millions en - , une croissance plus rapide que celle de l’année précédente qui était de 0,8 %. Bien que la population active ait augmenté de 1,7 % annuellement en moyenne entre - et - , son taux de croissance a ralenti depuis la récession de la fin des années . Entre - et - , le taux de croissance annuel de la population active était de 0,9 % en moyenne.

Au cours des dix dernières années, le taux d’activité Note de bas de page 9 a été relativement stable, se situant autour de 67 %, et il est demeuré supérieur aux taux observés au cours des dernières décennies (voir le graphique 6). Après avoir décliné en - , le taux d’activité est demeuré stable en - , à 66,7 %. En revanche, la proportion d’Américains qui étaient actifs sur le marché du travail a presque atteint son niveau le plus bas en 30 ans en - . Le taux d’activité a culminé à 67,1 % à la fin des années , puis n’a cessé de diminuer depuis le début de la récession. L’une des conséquences importantes de la récession aux États-Unis a été le retrait du marché du travail d’un nombre considérable de personnes.

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GRAPHIQUE 6 - Taux d'activité, Canada et États-Unis, - à -
États-Unis Canada
- 63,4 % 63,0 %
- 63,7 % 63,9 %
- 63,8 % 64,4 %
- 63,8 % 65,0 %
- 64,0 % 64,4 %
- 64,1 % 64,8 %
- 64,6 % 65,2 %
- 64,9 % 65,8 %
- 65,4 % 66,1 %
- 65,7 % 66,6 %
- 66,1 % 67,0 %
- 66,5 % 67,2 %
- 66,4 % 67,0 %
- 66,2 % 66,3 %
- 66,4 % 65,6 %
- 66,4 % 65,3 %
- 66,6 % 65,2 %
- 66,6 % 64,7 %
- 66,9 % 64,6 %
- 67,1 % 64,9 %
- 67,1 % 65,2 %
- 67,1 % 65,6 %
- 67,0 % 65,8 %
- 66,7 % 66,0 %
- 66,5 % 67,1 %
- 66,2 % 67,5 %
- 65,9 % 67,4 %
- 66,1 % 67,0 %
- 66,2 % 67,1 %
- 66,0 % 67,5 %
- 65,9 % 67,6 %
- 65,2 % 67,0 %
- 64,5 % 67,0 %
- 64,0 % 66,7 %
- 63,6 % 66,7 %

Nota : Les parties ombrées correspondent aux périodes de récession.

Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active, Bureau of Labor Statistics, Current Population Survey

Le taux d’activité du groupe d’âge moyen (les 25 à 54 ans) est demeuré stable au cours de la dernière décennie (voir le graphique 7). En - , le taux d’activité des personnes âgées de 25 à 44 ans s’est élevé à 87,2 %, tandis que celui des 45 à 54 ans était de 85,7 %. Depuis - , la cohorte des personnes âgées de 55 à 64 ans a connu la plus forte croissance du taux d’activité parmi tous les groupes d’âge (qui est passé de 51,0 % à 64,1 %), une augmentation de 13,1 points de pourcentage. Le taux d’activité des 65 ans et plus a augmenté de 6,8 points de pourcentage, pour atteindre 12,7 % au cours de la même période (l’axe de droite du graphique 7 indique le taux d’activité de ce groupe). La hausse du taux d’activité chez les travailleurs âgés aura des conséquences pour l’avenir en ce qui a trait aux pénuries de main-d’œuvre et à la viabilité des régimes de retraite. Pour sa part, le taux d’activité pour le groupe des 15 à 24 ans a décliné de 1,1 point de pourcentage au cours de la dernière décennie, passant de 64,7 % en - à 63,6 % en - .

En - , le nombre de jeunes (âgés de 15 à 24 ans) sur le marché du travail a chuté pour une quatrième année consécutive pour atteindre 2,8 millions de personnes (-1,0 % en - ), alors que le groupe des 55 ans et plus s’est accru de façon constante au cours des dix dernières années, pour atteindre 3,5 millions de personnes. Tout comme on l’a observé lors de la récession du début des années , le fort taux de chômage a entrainé une baisse importante de la population active, particulièrement chez les jeunes Canadiens qui ont décidé de rester à l’école et de retarder leur arrivée sur le marché du travail. Parallèlement, les Canadiens plus âgés ont été encouragés à continuer de travailler au cours des dernières années, retardant ainsi leur retraite, notamment en raison des effets de la récession mondiale sur leurs actifs financiers et sur les perspectives d’emploi de leurs enfants.

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GRAPHIQUE 7 - Taux d'activité, selon l'âge, - à -
15 à 19 ans 20 à 24 ans 25 à 44 ans 45 à 54 ans 55 à 64 ans 65 ans et plus
- 52,4 % 77,1 % 86,2 % 82,1 % 51,0 % 5,9 %
- 52,5 % 77,3 % 86,2 % 83,0 % 51,6 % 6,3 %
- 55,1 % 78,6 % 87,0 % 84,2 % 54,3 % 6,9 %
- 54,8 % 79,2 % 87,3 % 84,9 % 56,8 % 7,6 %
- 54,4 % 78,6 % 87,3 % 85,0 % 57,4 % 7,7 %
- 53,2 % 78,4 % 86,9 % 84,6 % 57,9 % 8,3 %
- 54,0 % 78,3 % 87,1 % 85,0 % 59,0 % 8,3 %
- 55,4 % 78,7 % 87,3 % 85,4 % 60,4 % 9,2 %
- 56,0 % 78,3 % 87,2 % 85,8 % 61,0 % 10,2 %
- 52,3 % 77,5 % 86,8 % 85,7 % 61,8 % 10,8 %
- 51,3 % 76,7 % 86,8 % 85,7 % 62,9 % 11,6 %
- 50,6 % 76,8 % 86,7 % 85,8 % 62,9 % 12,0 %
- 49,7 % 75,9 % 87,2 % 85,7 % 64,1 % 12,7 %

Nota : Les parties ombrées correspondent aux périodes de récession.

Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active

2. L’emploi

Le Canada a connu une augmentation de l’emploi en - , avec un gain net de 234 800 emplois (+1,4 %) par rapport à - , pour atteindre une moyenne annuelle de 17,6 millions de travailleurs. Le Canada a connu trois années consécutives de croissance au chapitre de l’emploi depuis l’important déclin survenu en - (-1,2 %).

Au cours des quatre dernières décennies, le taux d’emploi national a connu une tendance à la hausse, passant de 57,1 % en - à 61,9 % en - , avec une augmentation de 0,1 point de pourcentage par rapport à - (voir le graphique 8). Un certain nombre de facteurs ont contribué à cette augmentation, notamment la participation accrue des femmes au marché du travail et la hausse du niveau de scolarité.

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GRAPHIQUE 8 - Taux d'emploi, Canada, - à -
Taux d'emploi
- 57,1 %
- 56,9 %
- 57,8 %
- 59,1 %
- 59,6 %
- 59,7 %
- 56,7 %
- 57,2 %
- 57,9 %
- 59,1 %
- 59,8 %
- 61,0 %
- 61,8 %
- 62,2 %
- 61,1 %
- 59,4 %
- 58,2 %
- 57,9 %
- 58,6 %
- 58,6 %
- 58,4 %
- 59,2 %
- 60,0 %
- 60,8 %
- 61,3 %
- 61,1 %
- 62,0 %
- 62,4 %
- 62,6 %
- 62,6 %
- 62,9 %
- 63,5 %
- 63,1 %
- 61,4 %
- 61,7 %
- 61,8 %
- 61,9 %

Nota : Les parties ombrées correspondent aux périodes de récession.

Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active

2.1 L’emploi selon la province

Le niveau d’emploi à l’échelle provinciale a suivi une courbe ascendante au cours des dernières années, celui-ci ayant augmenté dans toutes les provinces en - .

La Saskatchewan a connu la plus forte croissance de l’emploi parmi toutes les provinces en - , avec une augmentation de 3,1 % par rapport à - . Terre-Neuve-et-Labrador a enregistré une croissance moyenne de près de 3 % par année entre - et - , soit le taux le plus élevé de toutes les provinces, et a connu une augmentation de 3,0 % entre - et - . L’Alberta a aussi connu une importante croissance au cours des dernières années, avec une hausse de l’emploi de 3,9 % entre - et - , et de 2,4 % entre - et - .

2.2 L’emploi selon l’industrie

L’emploi dans le secteur des services a augmenté de façon constante au cours de la dernière décennie, même pendant la récession de la fin des années . En - , l’emploi dans ce secteur s’est accru de 1,2 %, ce qui représente une hausse légèrement inférieure à celles de - (+1,4 %) et de - (+1,7 %). Les industries qui ont connu une forte croissance de l’emploi en - comprennent les services d’enseignement (+5,7 %), les services aux entreprises, services relatifs aux bâtiments et autres services de soutien (+2,6 %) ainsi que le secteur de la finance, des assurances, de l'immobilier et de la location (+2,5 %).

La croissance de l’emploi dans l’industrie des services d’enseignement a été forte tant pour l’emploi à temps plein (+5,9 %) que pour l’emploi à temps partiel (+5,3 %). De plus, la croissance dans les services d’enseignement a été particulièrement forte chez les personnes âgées de 55 ans et plus (+10,2 %), de même qu’en Saskatchewan (+9,5 %).

Par contre, le secteur des biens a connu un important déclin de l’emploi pendant la récession de la fin des années dont il ne s’est pas encore entièrement remis. Les pertes d’emploi dans les industries manufacturières représentent la principale raison du déclin. Toutefois, l’emploi a augmenté au cours des trois dernières années dans le secteur de la production des biens, avec une croissance de 1,8 % en - et de 0,9 % en - .

En - , le secteur de la foresterie, de la pêche, des mines, de l’exploitation des carrières, et de l’extraction de pétrole et de gaz a connu une hausse marquée au chapitre de l’emploi (+6,0 %). C’est dans ce secteur de la production des biens que les plus fortes augmentations ont été enregistrées ces trois dernières années. L’emploi dans le secteur de la fabrication s’est accru de 1,6 % en - , sa première augmentation depuis - . L’industrie de la construction, quant à elle, a vu l’emploi augmenter de 0,8 % en - , soit plus faiblement qu’en - (+2,9 %) et qu’en - (+5,8 %).

2.3 L’emploi selon le secteur, l’âge et la permanence de l’emploi

Le secteur privé a connu une croissance de l’emploi de 1,6 % en - , comparativement à 1,4 % dans le secteur public (voir le graphique 9). Le nombre de travailleurs autonomes a augmenté de 0,4 % en - . Le secteur privé représentait 64,2 % de l’emploi total, suivi par le secteur public (20,6 %) et par les travailleurs autonomes (15,2 %). La croissance de l’emploi dans le secteur privé a été plus faible que celle du secteur public entre - et - , mais la croissance dans le secteur privé a été plus forte au cours des deux dernières années.

L’emploi à temps plein a compté pour toute la croissance de l’emploi (+1,7 %; +234 900) en - , alors que l’emploi à temps partiel est demeuré stable par rapport à l’année précédente.

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GRAPHIQUE 9 - Croissance de l'emploi, - à -
- - Écart Croissance de l'emploi (%)
Emploi total 17 579,1 17 344,3 234,8 1,4
Secteur public 3 613,9 3 563,9 50,0 1,4
Secteur privé 11 287,5 11 113,1 174,4 1,6
Travail autonome 2 677,7 2667,3 10,4 0,4
Temps plein 14 276,2 14 041,3 234,9 1,7
Temps partiel 3 303 3 302,9 0,1 0,0

Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active

Le vieillissement de la population canadienne a eu des conséquences sur la population active au cours de la dernière décennie, alors que le nombre de travailleurs âgés a doublé depuis - , passant de 1,5 million à 3,3 millions en - . Entre-temps, la proportion de travailleurs d’âge moyen (25 à 54 ans) et de jeunes travailleurs (15 à 24 ans) a chuté, passant respectivement de 74,0 % et de 15,6 % en - à 67,6 % et à 13,9 % en - (voir le graphique 10). La proportion de travailleurs âgés (55 ans et plus) a grimpé, passant de 10,4 % à 18,6 % au cours de la même période.

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GRAPHIQUE 10 - Propostion de l'emploi selon le groupe d'âge, - à -
15 à 24 ans (jeunes) 25 à 54 ans 55 ans et plus (travailleurs plus âgés)
- 15,6 % 74,0 % 10,4 %
- 15,5 % 73,6 % 10,9 %
- 15,7 % 72,6 % 11,8 %
- 15,5 % 71,8 % 12,7 %
- 15,4 % 71,3 % 13,3 %
- 15,4 % 70,7 % 13,9 %
- 15,5 % 70,1 % 14,4 %
- 15,6 % 69,3 % 15,1 %
- 15,4 % 68,9 % 15,7 %
- 14,6 % 68,8 % 16,6 %
- 14,3 % 68,3 % 17,4 %
- 14,2 % 67,9 % 17,9 %
- 13,9 % 67,6 % 18,6 %

Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active

En - , les régimes de travail temporaire – c’est-à-dire les emplois saisonniers (22,5 % des travailleurs temporaires), les emplois à durée déterminée ou contractuels (53,1 %) et les emplois occasionnels (23,8 %) – représentaient 13,6 % de tous les salariés au Canada (voir le graphique 11). Parmi les 14,9 millions de salariés canadiens Note de bas de page 10 , les personnes ayant un régime de travail temporaire ont augmenté en nombre (19 000 ou 0,9 % de plus) par rapport à l’année précédente.

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GRAPHIQUE 11 - Régime de travail temporaire en tant que proportion des salariés, - à -
Proportion des salariés
- 11,5 %
- 11,9 %
- 12,0 %
- 12,7 %
- 12,8 %
- 12,8 %
- 12,4 %
- 12,9 %
- 13,2 %
- 13,1 %
- 12,8 %
- 12,2 %
- 12,8 %
- 13,4 %
- 13,7 %
- 13,6 %

Nota : Les parties ombrées correspondent aux périodes de récession.

Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active

La proportion de travailleurs âgés (55 ans et plus) comptant au nombre des salariés temporaires s’est accrue considérablement, passant de 7,1 % en - à 13,8 % en - (voir le graphique 12). La proportion de travailleurs temporaires âgés de 15 à 24 ans était relativement stable avant la récession de la fin des années ; elle a toutefois connu une importante diminution depuis (passant de 39,6 % en - à 35,8 % en - ). Le groupe des 24 à 54 ans, qui représente généralement 50 % des travailleurs temporaires au Canada, comptait pour 50,4 % des salariés temporaires en - .

Vous trouverez ci-dessous le tableau de données de ce graphique
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GRAPHIQUE 12 - Proportion de l'emploi temporaire selon l'âge, - à -
15 à 24 ans (jeunes) 25 à 54 ans 55 ans et plus (travailleur plus âgés)
- 41,0 % 51,9 % 7,1 %
- 41,3 % 51,2 % 7,5 %
- 40,2 % 51,4 % 8,4 %
- 40,0 % 50,9 % 9,1 %
- 40,4 % 50,4 % 9,2 %
- 39,4 % 49,9 % 10,7 %
- 39,4 % 50,0 % 10,6 %
- 39,6 % 49,1 % 11,2 %
- 38,9 % 49,3 % 11,9 %
- 37,4 % 50,5 % 12,1 %
- 36,4 % 51,0 % 12,6 %
- 36,3 % 50,8 % 12,9 %
- 35,8 % 50,4 % 13,8 %

Nota : Les parties ombrées correspondent aux périodes de récession.

Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active

2.4 L’emploi selon la taille de l’entreprise

Les petites et moyennes entreprises (PME), qui sont des sociétés comptant moins de 500 employés, jouent un rôle important dans l’économie. Selon une étude récente de Statistique Canada, les PME représentaient 54,2 % du PIB au Canada en , comparativement à 50,7 % du PIB aux États-Unis Note de bas de page 11 .

La majorité des travailleurs canadiens ont travaillé dans une PME en - (8,0 millions des 14,9 millions de salariés), selon l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail (EERH) de Statistique Canada. Toutefois, la proportion de salariés à l’emploi d’une PME suit une tendance à la baisse depuis . Cette proportion était de 55,2 % en - , comparativement à 53,9 % en - .

Parmi les PME, les entreprises comptant moins de 20 employés représentaient 19,6 % de la population active, tandis que celles comptant de 20 à 99 employés représentaient 15,1 % de la population active. Les autres 46,1 % de la population active travaillaient pour de grandes sociétés (500 salariés ou plus).

2.5 Les salaires

La rémunération hebdomadaire moyenne Note de bas de page 12 s’est accrue de 2,5 % en - , pour atteindre 876 $ (voir le graphique 13). Les salaires servent à déterminer les cotisations d’assurance-emploi que versent les employeurs et les salariés, ainsi que le taux des prestations que peuvent toucher les prestataires. Ce taux est établi en proportion de la rémunération d’un prestataire jusqu’à concurrence du maximum de la rémunération assurable (MRA). Celui-ci était de 47 400 $ en , une augmentation de 3,3 % par rapport au montant de 45 900 $ en .

À l’échelle provinciale, c’est en Alberta que la rémunération hebdomadaire moyenne était la plus élevée, soit 1 027 $, suivie de Terre-Neuve-et-Labrador (900 $), de l’Ontario (893 $) et de la Saskatchewan (890 $) (voir le graphique 13).

Vous trouverez ci-dessous le tableau de données de ce graphique
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GRAPHIQUE 13 - Rémunération hebdomadaire moyenne , selon la province, -
-
Canada 876 $
T.-N.-L. 900 $
Î.-P.-É. 733 $
N.-É. 762 $
N.-B. 790 $
QC 807 $
ON 893 $
Man. 812 $
Sask. 890 $
Alb. 1 027 $
C.-B. 845 $
Rémunération hebdomadaire moyenne national (876 $)

Source : Statistique Canada, l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail.

La rémunération hebdomadaire moyenne a augmenté dans toutes les provinces en - (voir le graphique 14), la Saskatchewan affichant la plus forte croissance (+3,9 %), suivie de Terre-Neuve-et-Labrador (+3,8 %). Le Nouveau-Brunswick a connu la plus faible croissance de la rémunération hebdomadaire (+1,8 %), suivi de l’Ontario, avec 2,0 %.

Vous trouverez ci-dessous le tableau de données de ce graphique
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GRAPHIQUE 14 - Croissance la rémunération hebdomadaire moyenne, - à -
- à -
T.-N.-L. 3,8 %
Î.-P.-É. 2,5 %
N.-É. 2,2 %
N.-B. 1,8 %
QC 2,4 %
ON 2,0 %
Man. 2,5 %
Sask. 3,9 %
Alb. 3,4 %
C.-B. 2,2 %
Taux de croissance national moyen (2.5 %)

Source : Statistique Canada, Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail.

Les salariés travaillant dans le secteur de la production des biens touchaient une rémunération hebdomadaire moyenne plus élevée (1 073 $) que celle de ceux du secteur des services (830 $). Au cours de la dernière décennie, la rémunération hebdomadaire moyenne des salariés du secteur de la production des biens a toujours été supérieure à celle des salariés du secteur des services.

Les salariés travaillant dans les industries des mines, de l’exploitation des carrières et de l’extraction de pétrole et de gaz affichaient la rémunération hebdomadaire moyenne la plus élevée (1 655 $) en - , suivis des travailleurs des services publics (1 509 $). L’industrie de l’hébergement et des services de restauration, quant à elle, affichait la plus faible rémunération hebdomadaire moyenne (362 $) – l’un des facteurs contributifs étant la forte proportion de travailleurs à temps partiel au sein de l’industrie, et le nombre moyen d’heures de travail par semaine qui est moins élevé dans leur cas, comme il est décrit ci-dessous.

2.6 Les heures travaillées

Le nombre moyen d’heures travaillées par semaine a augmenté pour une troisième année consécutive en - , pour atteindre 30,6 heures. Il s’agit d’une hausse de 0,1 heure par rapport à - . Les critères d’éligibilité aux prestations d’assurance-emploi et la période d’admissibilité aux prestations sont fondés, en partie, sur le nombre d’heures d’emploi assurable accumulées l’année précédente.

Les salariés de Terre-Neuve-et-Labrador, de l’Alberta et du Nouveau-Brunswick sont ceux qui ont accumulé le plus grand nombre d’heures par semaine en moyenne, soit 32,6, 32,4 et 31,7 heures, respectivement. Les salariés de Terre-Neuve-et-Labrador ont travaillé deux heures de plus par semaine que la moyenne nationale, tandis que ceux de la Colombie-Britannique et du Manitoba ont accumulé le plus petit nombre d’heures en - , avec une moyenne de 29,8 et de 29,9 heures, respectivement (voir le graphique 15).

Vous trouverez ci-dessous le tableau de données de ce graphique
Montrer le tableau de données
GRAPHIQUE 15 - Nombre moyen d'heurs travaillées par semaine, selon la province, -
/
Canada 30,6
T.-N.-L. 32,6
Î.-P.-É. 30,3
N.-É. 30,3
N.-B. 31,7
QC 30,2
ON 30,6
Man. 29,9
Sask. 30,5
Alb. 32,4
C.-B. 29,8
Moyenne nationale des heures travaillées par semaine (30,6 heures)

Source : Statistiqu Canada, Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail.

Les salariés du secteur de la production des biens ont travaillé, en moyenne, 37,6 heures par semaine en - , ce qui est similaire à l’année précédente (37,5 heures par semaine). Les employés du secteur des services, quant à eux, ont travaillé 28,6 heures par semaine en moyenne au cours de la même période, ce qui est également similaire à l’année précédente (28,5 heures par semaine).

Les salariés de l’industrie de l’extraction minière, de l’exploitation des carrières et de l’extraction de pétrole et de gaz comptaient le plus grand nombre d’heures travaillées par semaine en moyenne (40,6 heures par semaine), tandis que les services publics ont aussi enregistré un nombre considérable d’heures travaillées par semaine en moyenne (40,4 heures). Les services d’enseignement affichaient le plus petit nombre d’heures travaillées par semaine (17,8 heures par semaine), suivis de l’industrie de l’hébergement et des services de restauration (23,0 heures par semaine).

3. Le chômage

En - , on dénombrait 1,36 million de chômeurs en moyenne dans un mois donné, ce qui représente une diminution de 1,4 % par rapport à - .

Pour une troisième année consécutive, le taux de chômage annuel au Canada a diminué, pour s’établir à 7,2 % en - , comparativement à 7,4 % en - et à 7,9 % en - . Le taux de chômage en - était toujours de 1,2 point de pourcentage plus élevé que le taux de 6,0 % enregistré en - , soit une année avant le début de la récession de la fin des années (voir le graphique 16). Récemment, l’OCDE a prévu que le taux de chômage au Canada reculera davantage d’ici la fin de , pour atteindre 6,7 %, et que l’avantage qu’il présente du point de vue du marché du travail par rapport aux États-Unis s’amenuisera puisqu’on s’attend à ce que les deux pays affichent des taux de chômage similaires au cours des prochaines années Note de bas de page 13 .

Vous trouverez ci-dessous le tableau de données de ce graphique
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GRAPHIQUE 16 - Taux de chômage (%), Canada, - à -
Taux de chômage
- 7.3%
- 8.2 %
- 8.3 %
- 7.4 %
- 7.5 %
- 8.0 %
- 12.0 %
- 11.6 %
- 11.2 %
- 10.3 %
- 9.5 %
- 8.4 %
- 7.7 %
- 7.6 %
- 8.8 %
- 10.4 %
- 11.3 %
- 11.4 %
- 10.0 %
- 9.5 %
- 9.6 %
- 8.9 %
- 8.1 %
- 7.3 %
- 6.9 %
- 7.5 %
- 7.5 %
- 7.5 %
- 7.1 %
- 6.6 %
- 6.3 %
- 6.0 %
- 6.6 %
- 8.3 %
- 7.9 %
- 7.4 %
- 7.2 %

Note : Les parties ombragées correspondent aux périodes de récession.

Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active.

La durée du chômage fluctue en raison d’un certain nombre de facteurs, y compris le cycle économique et les compétences requises sur le marché du travail par rapport à celles que possèdent les chômeurs. La durée moyenne du chômage est passée de 18,6 semaines en - à 18,1 semaines en - (voir le graphique 17) Note de bas de page 14 . Il s’agit néanmoins d’une augmentation de 4,2 semaines par rapport à - , soit l’année qui a précédé la récession de la fin des années .

Vous trouverez ci-dessous le tableau de données de ce graphique
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GRAPHIQUE 17 - Durée moyenne du chômage (en semaine), Canada, - à -
Année Durée moyenne de chômage
- 14,0
- 14,6
- 15,5
- 14,7
- 15,0
- 15,2
- 18,7
- 22,0
- 21,7
- 21,4
- 20,4
- 19,7
- 18,5
- 17,7
- 17,0
- 20,3
- 23,4
- 25,4
- 25,7
- 24,2
- 23,6
- 21,9
- 19,9
- 18,6
- 16,6
- 15,6
- 16,0
- 15,8
- 15,6
- 15,2
- 14,4
- 13,9
- 13,6
- 16,7
- 18,6
- 18,6
- 18,1

Note : Les parties ombragée correspondent aux périodes de récession.

Sources : Statistique Canada, Enquête sur la population active.

3.1 Le taux de chômage et la durée du chômage, selon la province

Les taux de chômage dans l’Ouest canadien sont demeurés beaucoup plus faibles que la moyenne nationale en raison du bon rendement économique de la région au cours des dernières années. La Saskatchewan a enregistré le plus faible taux de chômage (4,4 %) en - , principalement en raison de la demande des marchés énergétiques mondiaux, suivie de l’Alberta avec un taux de 4,5 %, du Manitoba, à 5,2 %, et de la Colombie-Britannique, à 6,6 %. À l’instar des autres provinces, les taux de chômage dans l’Ouest sont demeurés plus élevés que ceux observés avant la récession de la fin des années , soit en - (voir le graphique 18).

L’Alberta ainsi que Terre-Neuve-et-Labrador ont connu les plus importantes diminutions de leur taux de chômage en - , puisque les deux provinces ont enregistré une baisse de 0,7 point de pourcentage par rapport à - . À Terre-Neuve-et-Labrador, le taux de chômage est passé de 12,9 % en - à 12,2 % en - .

Pour une septième année consécutive, le taux de chômage en Ontario était plus élevé que la moyenne nationale. Cela contraste avec les trois décennies qui ont précédé , alors que le taux de chômage de la province était toujours inférieur à la moyenne nationale. Depuis le creux de la récession mondiale, l’Ontario a commencé à afficher des signes de reprise, le secteur des services et l’industrie de la construction ayant pris la tête au chapitre de la création d’emplois.

Le taux de chômage au Québec a glissé à 7,6 % en - , par rapport au taux de 7,9 % en - . Il était néanmoins supérieur au taux de chômage enregistré en - , qui s’élevait alors à 7,1 %. Le taux de chômage dans la province a fluctué autour de 8 % depuis le début des années , ce qui est considérablement moins élevé que la moyenne de 11 % enregistrée au cours des 24 années précédentes, entre - et - . À l’exception de - , le taux de chômage au Québec est demeuré supérieur à la moyenne nationale depuis les 30 dernières années.

Les provinces de l’Atlantique affichaient toujours les plus hauts taux de chômage au pays en - . Malgré la tendance à la baisse du taux de chômage à Terre-Neuve-et-Labrador au cours des quatre dernières années, le taux est demeuré supérieur à la moyenne nationale (5,0 points de pourcentage de plus). À l’Île-du-Prince-Édouard, le taux de chômage a fluctué autour de 11 % durant la dernière décennie, tandis que la Nouvelle-Écosse et le Nouveau-Brunswick ont connu des taux légèrement plus bas au cours de cette période, soit près de 8 % et de 9 % respectivement.

Vous trouverez ci-dessous le tableau de données de ce graphique
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GRAPHIQUE 18 - Taux de chômage (%), selon la province, - et -
- - - - - -
Canada 6,0 % 6,6 % 8,3 % 7,9 % 7,4 % 7,2 %
T.-N.-L. 13,1 % 14,0 % 15,6 % 13,6 % 12,9 % 12,2 %
Î.-P.-É. 10,3 % 11,4 % 11,4 % 11,5 % 11,4 % 11,5 %
N.-É. 7,9 % 8,0 % 9,2 % 9,3 % 8,6 % 9,3 %
N.-B. 7,8 % 8,8 % 8,8 % 9,4 % 9,7 % 10,4 %
QC 7,1 % 7,6 % 8,4 % 7,9 % 7,9 % 7,6 %
ON 6,3 % 7,1 % 9,1 % 8,4 % 7,7 % 7,8 %
Man. 4,4 % 4,4 % 5,3 % 5,3 % 5,4 % 5,2 %
Sask. 4,2 % 4,2 % 4,8 % 5,3 % 4,8 % 4,4 %
Alb. 3,5 % 4,2 % 6,9 % 6,2 % 5,2 % 4,5 %
C.-B. 4,3 % 5,3 % 7,9 % 7,7 % 7,1 % 6,6 %
Taux de chômage nationale, - 13 (7.2 %)

Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active.

Les provinces où la durée du chômage est la plus longue ne sont pas nécessairement celles qui ont les plus hauts taux de chômage. Cela est probablement dû à la nature du chômage partout au pays. Par exemple, dans les provinces de l’Atlantique, les taux de chômage fluctuent selon les saisons dans une large mesure Note de bas de page 15 , tandis qu’en Ontario et au Québec, le déclin du secteur de la fabrication a entrainé l’accroissement du nombre de travailleurs déplacés et un chômage de longue durée Note de bas de page 16 . Les résidents de l’Ontario ont connu la plus longue durée moyenne de chômage (19,9 semaines) en - , suivis de ceux du Québec, avec 18,5 semaines (voir le graphique 19). Dans les autres provinces, la durée du chômage était inférieure à la moyenne nationale de 18,1 semaines. Si on établit une comparaison avec les niveaux d’avant la récession de - , l’Ontario a connu la plus forte augmentation de la durée du chômage (+6,1 semaines), suivie de la Colombie-Britannique et du Manitoba, avec des augmentations de 5,8 semaines et de 4,7 semaines, respectivement. Terre-Neuve-et-Labrador est la seule province à avoir connu une durée moyenne du chômage plus courte en - qu’en - (-0,3 semaine).

Vous trouverez ci-dessous le tableau de données de ce graphique
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GRAPHIQUE 19 - Durée moyenne du chômage (semaines), selon la province, - et -
- - - - - -
Canada 13,9 13,6 16,7 18,6 18,6 18,1
T.-N.-L. 15,1 14,5 15,2 15,6 15,7 14,8
Î.-P.-É. 12,0 13,1 13,5 13,1 12,3 13,6
N.-É. 13,6 13,0 14,9 17,7 15,6 16,6
N.-B. 11,5 13,5 13,9 15,3 15,9 15,4
QC 17,0 16,2 17,1 17,5 18,8 18,5
ON 13,8 14,0 18,5 21,0 20,4 19,9
Man. 10,6 10,2 11,8 13,9 13,6 15,3
Sask. 10,4 9,6 11,4 14,0 13,6 13,2
Alb. 8,2 7,9 13,9 16,5 14,8 12,4
C.-B. 12,0 11,0 14,7 18,0 18,8 17,8
Durée moyenne nationale du chômage, - (18,1 semaines)

Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active.

3.2 Le taux de chômage et la durée du chômage, selon le sexe

Les hommes ont fait face à un taux de chômage supérieur à celui observé chez les femmes en - (voir le graphique 20). Le taux de chômage chez les hommes a diminué de 0,1 point de pourcentage, pour atteindre 7,6 %. Il s’agit d’une baisse pour une troisième année consécutive. Chez les femmes, le taux de chômage a décliné pour une deuxième année de suite en - , une diminution de 0,2 point de pourcentage, pour s’établir à 6,7 %. Chez les hommes et les femmes, le taux de chômage était de 1,3 et de 1,1 point de pourcentage supérieur à celui de - , respectivement, année où les taux de chômage étaient à leur plus bas selon les données comparables.

Comme l’illustre le graphique 20, l’écart entre les sexes en ce qui a trait aux taux de chômage s’est inversé au début des années . Depuis ce temps, les taux de chômage chez les femmes sont demeurés plus faibles que ceux des hommes, de 0,9 point de pourcentage en moyenne. En - , l’écart entre les sexes était de 0,9 point de pourcentage, ce qui représente une amélioration par rapport aux 2,4 points de pourcentage observés en - , année marquant l’écart le plus important jamais enregistré depuis la collecte de données comparables en - par Statistique Canada. L’écart relatif au taux de chômage a tendance à être plus élevé entre les sexes pendant les périodes de récession, puis il se rétrécit en période de reprise.

Vous trouverez ci-dessous le tableau de données de ce graphique
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GRAPHIQUE 20 - Taux de chômage, selon le sexe, - à -
Année Homme Femme
- 6,7 % 8,4 %
- 7,5 % 9,3 %
- 7,5 % 9,5 %
- 6,7 % 8,5 %
- 7,0 % 8,2 %
- 7,7 % 8,5 %
- 12,4 % 11,5 %
- 11,9 % 11,3 %
- 11,3 % 11,2 %
- 10,1 % 10,4 %
- 9,4 % 9,7 %
- 8,1 % 8,8 %
- 7,4 % 8,1 %
- 7,4 % 7,7 %
- 9,0 % 8,6 %
- 11,0 % 9,7 %
- 12,1 % 10,3 %
- 11,9 % 10,6 %
- 10,4 % 9,6 %
- 9,8 % 9,0 %
- 9,9 % 9,3 %
- 9,0 % 8,8 %
- 8,4 % 7,7 %
- 7,5 % 7,0 %
- 7,1 % 6,7 %
- 7,9 % 7,0 %
- 7,9 % 7,1 %
- 7,9 % 7,1 %
- 7,4 % 6,8 %
- 6,8 % 6,4 %
- 6,5 % 6,0 %
- 6,3 % 5,6 %
- 7,3 % 5,9 %
- 9,5 % 7,1 %
- 8,4 % 7,2 %
- 7,7 % 6,9 %
- 7,6 % 6,7 %

Note : Les parties ombragées correspondent aux périodes de récession.

Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active.

Comme le montre le graphique 21, au cours des 30 dernières années, la durée moyenne de la période de chômage a presque toujours été plus longue chez les hommes que chez les femmes. En - , la durée moyenne du chômage a été de 18,5 semaines chez les hommes et de 17,7 semaines chez les femmes.

Vous trouverez ci-dessous le tableau de données de ce graphique
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GRAPHIQUE 21 - Durée moyenne du chômage (semaines), selon le sexe, - à -
Homme Femme
- 14,3 13,7
- 14,6 14,7
- 16,0 15,0
- 15,1 14,3
- 15,6 14,3
- 16,1 14,2
- 19,4 17,6
- 23,5 19,8
- 23,1 20,0
- 23,0 19,4
- 21,6 18,8
- 21,4 17,8
- 19,8 17,2
- 18,9 16,3
- 17,6 16,4
- 21,1 19,3
- 24,8 21,5
- 26,9 23,4
- 27,4 23,6
- 25,6 22,5
- 24,8 22,4
- 23,6 19,8
- 21,1 18,4
- 19,9 17,0
- 17,5 15,6
- 16,4 14,6
- 16,8 14,9
- 16,9 14,5
- 16,3 14,7
- 15,6 14,7
- 14,6 14,1
- 15,0 12,6
- 14,3 12,8
- 17,4 15,7
- 19,3 17,8
- 19,4 17,6
- 18,5 17,7

Note : Les parties ombragées correspondent aux période de récession.

Source : Statistiques Canada, Enquête sur la population active.

3.3 Le taux de chômage et la durée du chômage, selon l’âge

En - , les taux de chômage n’ont pratiquement pas changé pour tous les principaux groupes d’âge. Chez les personnes de 25 à 54 ans, le taux de chômage est passé de 6,1 % en - à 5,9 % en - . Dans le cas des jeunes âgés de 15 à 24 ans, le taux de chômage est demeuré stable, à 14,1 %, tandis que chez les travailleurs âgés (55 ans et plus), il est passé de 6,2 % à 6,0 %.

Même si les jeunes Canadiens ont de nouveau été confrontés à des taux de chômage plus élevés en - , la durée moyenne de leur période de chômage a été beaucoup plus courte (11,1 semaines) que celles observées chez les travailleurs d’âge moyen et les travailleurs âgés, à savoir 20,3 semaines et 23,9 semaines respectivement (voir le graphique 22). Autrement dit, les périodes de chômage durent généralement plus longtemps dans le cas des cohortes plus âgées et ce, même si elles sont moins susceptibles que les jeunes d’être en chômage.

Vous trouverez ci-dessous le tableau de données de ce graphique
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GRAPHIQUE 22 - Durée moyenne du chômage et taux de chômage, selon le groupe d'âge -
Âge Taux de chômage Durée moyenne du chômage (semaines)
15 à 24 ans (jeunes) 14,1 % 11,1
25 à 54 ans 5,9 % 20,3
55 ans et plus (travailleurs plus âgés) 6,0 % 23,9

Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active.

En - , le taux de chômage chez les jeunes était 2,4 fois plus élevé que celui des travailleurs d’âge moyen (25 à 54 ans), c’est-à-dire 14,1 % et 6,0 % respectivement. Il s’agit de l’écart le plus important entre les deux groupes par rapport au taux de chômage depuis la publication des premières données comparables en - (voir le graphique 23).

Vous trouverez ci-dessous le tableau de données de ce graphique
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GRAPHIQUE 23 - Taux de chômage, selon le groupe d'âge, - à -
Taux de chômage 15 à 24 ans (jeunes) 25 à 54 ans 55 ans et plus (travailleurs plus âgés)
- 12,7 % 5,5 % 4,0 %
- 14,1 % 6,2 % 4,9 %
- 13,9 % 6,3 % 5,0 %
- 12,5 % 5,7 % 4,4 %
- 12,8 % 5,7 % 4,2 %
- 13,6 % 6,3 % 4,5 %
- 19,5 % 9,8 % 7,2 %
- 18,7 % 9,7 % 7,3 %
- 17,0 % 9,7 % 7,6 %
- 15,7 % 8,8 % 7,4 %
- 14,4 % 8,3 % 6,8 %
- 12,5 % 7,4 % 6,4 %
- 11,4 % 6,9 % 5,6 %
- 11,1 % 6,8 % 5,7 %
- 13,5 % 7,9 % 6,0 %
- 16,0 % 9,4 % 7,8 %
- 17,3 % 10,2 % 8,8 %
- 17,2 % 10,2 % 9,4 %
- 15,3 % 9,1 % 8,2 %
- 15,0 % 8,5 % 7,4 %
- 15,6 % 8,5 % 7,3 %
- 16,2 % 7,6 % 6,7 %
- 14,8 % 6,9 % 6,2 %
- 13,7 % 6,2 % 5,1 %
- 12,6 % 5,8 % 5,2 %
- 13,3 % 6,4 % 5,7 %
- 13,4 % 6,4 % 5,9 %
- 13,9 % 6,4 % 5,8 %
- 13,1 % 6,0 % 5,4 %
- 12,2 % 5,6 % 5,0 %
- 11,5 % 5,2 % 5,1 %
- 11,1 % 5,0 % 4,7 %
- 12,4 % 5,5 % 5,5 %
- 15,4 % 7,1 % 6,6 %
- 14,5 % 6,7 % 6,4 %
- 14,1 % 6,1 % 6,2 %
- 14,1 % 5,9 % 6,0 %

Note : Les parties ombragées correspondent aux périodes de récession.

Source: Statistique Canada, Enquête sur la population active.

3.4 Le taux de chômage, selon le niveau de scolarité

Les Canadiens qui ont un plus haut niveau de scolarité obtiennent généralement de meilleurs résultats sur le marché du travail, puisque le taux de chômage est inversement lié au niveau de scolarité. En - , le taux de chômage chez les détenteurs d’un grade universitaire Note de bas de page 17 était de 5,0 %, comparativement à 5,7 % chez ceux qui possédaient un certificat ou un diplôme d’études postsecondaires Note de bas de page 18 et à 8,1 % dans le cas des diplômés du secondaire Note de bas de page 19 (voir le graphique 24). Le taux de chômage s’élevait à 14,8 % chez les personnes qui n’avaient pas terminé leurs études secondaires Note de bas de page 20 .

Vous trouverez ci-dessous le tableau de données de ce graphique
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GRAPHIQUE 24 - Taux de chômage, selon le niveau de scolarité, Canada, -
Taux de chômage -
Études secondaires partielles 14,8 %
Diplôme d'études secondaires 8,1 %
Certificat ou diplôme d'études postsecondaire 5,7 %
Grade universitaires 5,0 %

Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active.

3.5 Le chômage, selon le motif du chômage

Les périodes de chômage s’expliquent par un certain nombre de facteurs. Le motif d’une période de chômage donnée est un facteur clé pour déterminer l’éligibilité aux prestations régulières de l’assurance-emploi. Généralement, les prestations sont seulement offertes aux personnes qui ont perdu leur emploi sans en être responsables ou qui l’ont quitté pour une raison valable Note de bas de page 21 .

En - , les personnes qui se sont retrouvées en chômage en raison d’une perte d’emploi (qui ont perdu leur emploi) Note de bas de page 22 représentaient la plus forte proportion de chômeurs au Canada (43,4 %). D’autre part, les personnes qui se sont retrouvées en chômage après avoir démissionné (ont quitté leur emploi) Note de bas de page 23 formaient la plus faible proportion (18,7 %) de chômeurs. Les personnes qui n’ont pas travaillé durant l’année précédente ou qui n’ont jamais travaillé comptaient pour 37,9 % des chômeurs. Comme le montre le tableau 1, ces chiffres sont similaires à ceux observés en - .

Cependant, une comparaison avec les chiffres d’avant la récession, soit ceux de - , témoigne de changements importants. Par exemple, la proportion de chômeurs qui ont quitté leur emploi a chuté de 5,6 points de pourcentage pendant la récession, passant de 24,3 % en - à 18,7 % en - .

Tableau 1 - Proportion du chômage, selon le motif du chômage, de - à -
- - - - - -
Personnes qui ont quitté leur emploi 24,3 % 22,0 % 18,0 % 17,7 % 18,5 % 18,7 %
Personnes qui ont perdu leur emploi 45,7 % 49,4 % 51,8 % 45,8 % 42,7 % 43,4 %
Personnes qui n’ont pas travaillé au cours de la dernière année ou qui n’ont jamais travaillé 29,9 % 28,5 % 30,1 % 36,5 % 38,8 % 37,9 %

3.6 Le chômage selon la durée

En - , la plupart des chômeurs (76,2 %) ont été en chômage pendant 26 semaines ou moins, tandis que 33,7 % d’entre eux ont connu cette situation pendant quatre semaines ou moins (voir le graphique 25). Les personnes en chômage pendant 27 semaines ou plus représentaient 19,4 % de l’ensemble des chômeurs (ou 263 800 personnes).

Vous trouverez ci-dessous le tableau de données de ce graphique
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GRAPHIQUE 25 - Répartition du nombre total de chômeurs, -
Chômeur pendant 27 à 51 semaines 101,2 7,4 %
Chômeurs pendant 52 semaines et plus 162,6 12,0 %
Chômeurs pendant moins de 26 semaines
Chômeurs pendant 1 à 4 semaines 457,8 33,7 %
Chômeurs pendant 5 à 13 semaines 361,1 26,5 %
Chômeurs pendant 14 à 26 semaines 217,9 16,0 %
Durée inconnue 59,6 4,2 %
Total 1 360,2 100 %

Note : La répartition des chômeurs ne semble pas générer un total à 100 %, car la catégorie « inconnu » n'est pas représentée ici.

Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active.

Toutefois, la proportion de chômeurs de longue date – les personnes qui sont sans emploi depuis un an ou plus – a presque doublé depuis le début de la récession de la fin des années . En - , 162 600 personnes, représentant 12,0 % de la population en chômage, ont vécu cette situation pendant au moins un an. Même si ce pourcentage a diminué de 0,9 point comparativement à l’année précédente, ce chiffre est toujours plus élevé qu’il ne l’était en - , alors qu’il se situait à 6,9 %(voir le graphique 26).

Vous trouverez ci-dessous le tableau de données de ce graphique
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GRAPHIQUE 26 - Chômeurs de longue date en tant que pourcentage du nombre total de chômeurs, - à -
Nombre moyen de semaines de chômage, limite de 99 semaines Chômeurs de longue date % de chômeurs de longue date par rapport au nombre total de chômeurs
- 31,2 4,0 %
- 40,0 4,5 %
- 49,4 5,3 %
- 44,6 5,2 %
- 47,2 5,3 %
- 55,1 5,6 %
- 120,1 8,1 %
- 180,9 12,4 %
- 169,9 11,8 %
- 155,2 11,6 %
- 131,9 10,4 %
- 113,0 9,9 %
- 93,5 8,8 %
- 83,0 7,8 %
- 88,8 7,1 %
- 152,6 10,2 %
- 226,7 14,0 %
- 273,7 16,7 %
- 257,1 17,5 %
- 221,2 15,9 %
- 233,5 16,3 %
- 201,5 15,0 %
- 160,1 12,9 %
- 128,0 11,2 %
- 113,0 10,3 %
- 108,6 9,0 %
- 116,5 9,3 %
- 122,9 9,6 %
- 111,6 9,2 %
- 100,8 8,8 %
- 88,1 8,0 %
- 74,2 6,9 %
- 80,6 6,7 %
- 131,8 8,6 %
- 175,9 12,0 %
- 178,3 12,9 %
- 162,6 12,0 %

Note : Les parties ombragées correspondent aux périodes de récession.

Sources : Statistique Canada, Enquête sur la population active.

Selon l’OCDE, les chômeurs de longue date au Canada représentaient 12,5 % du nombre total de chômeurs en (voir le graphique 27), ce qui est largement inférieur aux proportions observées dans les autres pays du G7, comme l’Italie (53,0 %) et le Japon (45,5 %).

Vous trouverez ci-dessous le tableau de données de ce graphique
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GRAPHIQUE 27 - Chômeurs de longue date en tant que proportion du nombre total de chômeurs, pays du G7,
Pays
Canada 12,5 %
Allemagne 29,3 %
États-Unis 34,8 %
France 38,5 %
Royaume-Uni 40,3 %
Japon 45,5 %
Italie 53,0 %

Source : Organisation de coopération et de développement économiques , Base de donnée StatExtracts

En - , l’Ontario, la Colombie-Britannique et le Québec affichaient les plus fortes proportions de chômeurs de longue date, avec un taux de 14,3 %, de 12,1 % et de 12,1 % respectivement (voir le graphique 28). Les proportions dans les quatre provinces de l’Atlantique étaient plus faibles, variant de 6,3 % à 8,8 %. Selon un récent rapport de l’OCDE, malgré une amélioration du marché du travail, le problème du chômage de longue date est toujours présent au Canada, principalement en raison des obstacles à la mobilité géographique et professionnelle, du déséquilibre des compétences et du fait que les employeurs préfèrent embaucher les nouveaux venus sur le marché du travail et les personnes en chômage depuis peu Note de bas de page 24 .

L’Ontario a enregistré la plus forte hausse en points de pourcentage de la proportion de chômeurs de longue date depuis - (+7,5 points de pourcentage), suivie de la Colombie-Britannique, avec une augmentation de 5,7 points de pourcentage. En - , la proportion de chômeurs de longue date chez les 55 ans et plus était plus élevée en Ontario et en Colombie-Britannique, avec 23,7 % et 24,7 % respectivement. Depuis - , la proportion de chômeurs de longue date chez les 55 ans et plus, en pourcentage du chômage total, a augmenté de 10,5 et 6,6 points de pourcentage en Ontario et en Colombie-Britannique, respectivement.

Vous trouverez ci-dessous le tableau de données de ce graphique
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GRAPHIQUE 28 - Chômage de longue durée en tant que proportion du chômage total (%), selon la province, - à -
- - - - - -
Canada 6,9 % 6,7 % 8,6 % 12,0 % 12,9 % 12,0 %
T.-N.-L. 6,4 % 6,6 % 5,9 % 6,9 % 8,1 % 6,8 %
Î.-P.-É. 5,1 % 5,7 % 6,7 % 5,5 % 6,5 % 6,3 %
N.-É. 6,8 % 6,6 % 6,8 % 11,0 % 8,7 % 8,8 %
N.-B. 5,0 % 6,4 % 5,8 % 7,3 % 8,5 % 7,8 %
QC 9,9 % 9,4 % 10,0 % 10,0 % 13,3 % 12,1 %
ON 6,8 % 6,8 % 10,2 % 15,1 % 15,2 % 14,3 %
Man. 5,1 % 5,4 % 5,0 % 6,3 % 6,7 % 9,2 %
Sask. 7,2 % 5,7 % 5,3 % 7,8 % 8,2 % 7,1 %
Alb. 5,1 % 4,6 % 5,5 % 9,4 % 8,9 % 6,1 %
C.-B. 6,4 % 4,7 % 6,4 % 11,7 % 13,2 % 12,1 %
Taux national de chômage de longue durée en tant que % du chômage total, - (12,0 %)

Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active.

3.7 Postes vacants et ratio chômeurs-postes vacants

En - , on dénombrait, en moyenne, 243 800 postes vacants au Canada dans un mois donné, comparativement à 238 700 en - . Pour chaque poste vacant, il y avait une moyenne de 5,6 chômeurs en - , ce qui représente une légère diminution par rapport à 5,8 chômeurs en - . Les provinces de l’Ouest ont enregistré les plus faibles ratios chômeurs-postes vacants Note de bas de page 25 , et les provinces de l’Atlantique, les plus élevés (voir le graphique 29).

Vous trouverez ci-dessous le tableau de données de ce graphique
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GRAPHIQUE 29 - Ratio chômage-postes vacants (nombre de chômeurs par poste vacant), selon la province, -
- -
Canada 5,8 5,6
T.-N.-L. 13,0 14,0
Î.-P.-É. 10,9 8,8
N.-É. 8,8 10,2
N.-B. 10,5 10,2
QC 6,0 7,3
ON 7,4 7,6
Man. 4,0 3,4
Sask. 2,6 1,9
Alb. 2,4 1,8
C.-B. 7,0 5,4
Ratio chômage national-postes vacants, - (5,6)

Source: Statistique Canada, Statiques sur les postes vacants.

L’industrie des soins de santé et de l’assistance sociale affichait un ratio de 1,2 chômeur par poste vacant, soit le plus faible ratio parmi les dix plus grandes industries au Canada. Les services d’enseignement, quant à eux, avaient le ratio le plus élevé au sein de ces industries, avec un nombre de 7,2 chômeurs pour chaque poste vacant (voir le graphique 30) Note de bas de page 26 .

Vous trouverez ci-dessous le tableau de données de ce graphique
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GRAPHIQUE 30 - Ratio chômeurs-postes vacants (nombre de chômeurs par poste vacant), selon l'industrie, -
Tous les chômeurs 5,8 5,6
Construction 8,2 6,2
Fabrication 4,8 5,2
Commerce de gros 1,8 2,2
Commer de détail 4,4 4,0
Transport et entreposage 3,3 2,6
Services professionnels, scientifiques et techniques 2,4 2,5
Services administratifs et de soutien 3,4 4,1
Services d'enseignement F 7,2
Soins de santé et assistance sociale 1,2 1,2
Hébergement et services alimentaires 4,0 3,3
Ratio chômage national-postes vacants, - (5,6)

Source : Statistique Canada, Statistiques sur les postes vacants.

Le nombre de postes vacants varie considérablement entre les provinces (voir le graphique 31). En - , l’Ontario comptait le plus grand nombre de postes vacants (76 000), suivie de l’Alberta (55 500) et du Québec (45 200). Dans les quatre provinces de l’Atlantique, on dénombrait un total de 12 000 postes vacants en - .

Vous trouverez ci-dessous le tableau de données de ce graphique
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GRAPHIQUE 31 - Nombre de postes vacants (en milliers), selon la province, -
Province Postes vacants (en milliers)
T.-N.-L. 2,3
Î.-P.-É. 1,1
N.-É. 4,6
N.-B. 4,0
QC 45,2
ON 76,0
Man. 10,0
Sask. 13,5
Alb. 55,5
C.-B. 30,6
Canada 243,8

Source : Statistique Canada, Statistiques sur les postes vacants.

Comme le montre le graphique 32, l’industrie des soins de santé et de l’assistance sociale comptait le plus grand nombre de postes vacants (39 000), suivie de l’industrie du commerce de détail (25 700) et de l’industrie de l’hébergement et des services de restauration (25 000). L’industrie des services d’enseignement affichait le plus faible nombre de postes vacants, soit 7 400.

Vous trouverez ci-dessous le tableau de données de ce graphique
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GRAPHIQUE 32 - Nombre de postes vacants (en milliers), selon l'industrie, -
Selon l'industrie Postes vacants (en milliers)
Construction 17,2
Fabrication 18,5
Commerce de gros 11,8
Commerce de détail 25,7
Transport et entreposage 13,3
Services professionnels, scientifiques et techniques 17,5
Services administratifs et de soutien 15,3
Services d'enseignement 7,4
Soins de santé et assistance sociale 39,0
Hébergement et services de restauration 25,4

Source : Statistique Canada, Statistiques sur les postes vacants.

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