2010 RFPH - Chapitre 3 : Apprentissage

L’éducation permanente est un gage de bien-être et de satisfaction tout au long de la vie. Pendant l’enfance, l’éducation permet aux enfants de se développer, autant sur le plan intellectuel que sur le plan social. Chez les adolescents et les jeunes adultes, un accès équitable à l’éducation et l’expérience des obstacles ont une incidence non seulement sur le cheminement et les choix scolaires, mais aussi sur les aspirations professionnelles. Parmi les adultes en âge de travailler, l’accès à une formation d’appoint est un élément essentiel au maintien des personnes handicapées au sein de la population active, tandis qu’un accès à une formation en milieu de travail contribue au perfectionnement professionnel continu.

Sujets

Éducation des enfants et mesures de soutien

Les expériences d’apprentissage pendant l’enfance ont une incidence pendant toute la vie Note de bas de page 16 . L’encouragement et le soutien que les enfants reçoivent des parents et des enseignants à un très jeune âge ont des effets durables sur le niveau d’éducation, les aspirations professionnelles et la satisfaction à l’égard de la vie en général. De nombreux enfants handicapés et leur famille rencontrent des obstacles qui nuisent au processus d’apprentissage. Au nombre de ces obstacles figurent les coûts élevés que doivent payer les familles qui ont des enfants handicapés, la croyance selon laquelle les enfants handicapés n’ont aucune possibilité de carrière et la notion selon laquelle il est difficile d’éduquer des enfants handicapés dans un réseau scolaire ordinaire.

On estime que 60 220 filles et 104 170 garçons handicapés de 5 à 14 ans fréquentent l’école ou un programme de maternelle. De plus, 3 010 enfants reçoivent une éducation à la maison, et 3 910 enfants ne fréquentent pas l’école et ne reçoivent pas une éducation à la maison. La plupart des enfants handicapés sont inscrits à une école ordinaire : 64,7 p. 100 des enfants handicapés fréquentent une école ordinaire et 24,9 p. 100 fréquentent une école ordinaire où ils suivent des cours spécialisés. Seulement 7,9 p. 100 des enfants handicapés fréquentent une école spécialisée, et 77,6 p. 100 de ces enfants ont un handicap grave ou très grave. De nombreux enfants handicapés plus âgés (68,5 p. 100) ont souvent ou presque toujours hâte d’aller à l’école. Des 16,4 p. 100 qui ont rarement ou n’ont presque jamais hâte d’aller à l’école, 56,2 p. 100 ont une incapacité grave ou très grave.

Le soutien des parents et des enseignants aide les enfants handicapés à aimer l’école, à participer à des discussions significatives en classe et à exceller tant sur le plan scolaire que sur le plan social. Que ce soit par leurs encouragements ou par leur engagement auprès des enseignants, les parents jouent un rôle important dans les expériences d’apprentissage de leurs enfants lorsqu’ils sont jeunes.

La grande majorité (97,0 p. 100) des parents d’enfants handicapés communiquent avec les enseignants de leurs enfants. De plus, 78,4 p. 100 des parents assistent aux activités scolaires auxquelles leurs enfants participent, comme les pièces de théâtre, les compétitions sportives et les expo-sciences, et 40,0 p. 100 des parents participent aux comités consultatifs de parents ou aux réunions des comités de parents. De nombreux parents (90,4 p. 100) croient que l’école de leur enfant leur donne l’occasion de participer aux activités scolaires de leur enfant, et 86,6 p. 100 des parents indiquent que l’école de leur enfant s’adapte à la situation de leur enfant.

Le fait de vérifier les devoirs et d’encourager la réussite scolaire favorise les réalisations des enfants à l’école, dans les loisirs et dans tous les secteurs de la vie. Il n’y a que 3,7 p. 100 des enfants handicapés dont les devoirs sont rarement ou ne sont jamais vérifiés; 67,0 p. 100 des parents d’enfants handicapés vérifient les devoirs de leurs enfants chaque jour. Les parents d’enfants atteints d’une incapacité grave ou très grave sont plus susceptibles de vérifier les devoirs de leurs enfants (73,4 p. 100 et 75,6 p. 100 respectivement).

Le bulletin scolaire est un bon indicateur de la capacité de l’enfant à comprendre l’information qu’on lui donne et à appliquer de nouvelles connaissances à un travail donné. Dans l’ensemble, de nombreux enfants handicapés (43,4 p. 100) ont de bons ou de très bons bulletins. Les expériences des enfants diffèrent selon la gravité de leur incapacité. Comme l’indique le graphique 3.1, 38,1 p. 100 des enfants ayant une incapacité légère ont de très bons résultats scolaires, comparativement à 13,6 p. 100 chez les enfants ayant une incapacité très grave. De plus, 31,3 p. 100, 28,9 p. 100 et 37,9 p. 100 des enfants ayant une incapacité moyenne, grave et très grave, respectivement, ont des résultats scolaires faibles ou très faibles.

Graphique 3.1 : Bulletin de rendement, selon la gravité de l’incapacité chez les enfants plus âgés, 2006 (%)

Une description textuelle du graphique 3.1 est disponible ci-dessous
Description textuelle du graphique 3.1

Ce graphique à bandes verticales illustre le bulletin de rendement selon la gravité de l’incapacité chez les enfants plus âgés, en 2006.

Ce graphique est divisé en cinq sections, suivant de gauche à droite l’axe horizontal :

  • Légère
  • Moyenne
  • Grave
  • Très grave
  • Total

Chaque section comporte quatre catégories :

  • Très bon
  • Bon
  • Moyen
  • Faible ou très faible

L’axe vertical représente le pourcentage d’enfants plus âgés et augmente par intervalles de 20 p. 100, allant de 0 à 100 p. 100.

Parmi les enfants plus âgés ayant une incapacité légère, on décrit le bulletin de rendement comme étant très bon chez 38,1 p. 100, bon chez 18,7 p. 100, moyen chez 27,3 p. 100 et faible ou très faible chez 16,0 p. 100.

Parmi les enfants plus âgés ayant une incapacité moyenne, on décrit le bulletin de rendement comme étant très bon chez 19,2 p. 100, bon chez 17,9 p. 100, moyen chez 31,6 p. 100 et faible ou très faible chez 31,3 p. 100.

Parmi les enfants plus âgés ayant une incapacité grave, on décrit le bulletin de rendement comme étant très bon chez 18,9 p. 100, bon chez 16,7 p. 100, moyen chez 27,3 p. 100 et faible ou très faible chez 28,9 p. 100.

Parmi les enfants plus âgés ayant une incapacité très grave, on décrit le bulletin de rendement comme étant très bon chez 13,6 p. 100, bon chez 22,8 p. 100, moyen chez 25,7 p. 100 et faible ou très faible chez 37,9 p. 100.

Les bulletins de rendement pour l’ensemble des enfants handicapés, sans égard au degré de gravité de l’incapacité, sont répartis de la façon suivante : 24,7 p. 100 dans la catégorie très bon, 18,8 p. 100 dans la catégorie bon, 30,0 p. 100 dans la catégorie moyen et 26,6 p. 100 dans la catégorie faible ou très faible.

Source : Statistique Canada, Enquête sur la participation et les limitations d’activités de 2006.

En plus de la participation des parents, les enfants handicapés vivent leurs propres expériences en milieu scolaire. Plus l’incapacité de l’enfant est grave, plus les obstacles à la participation de l’enfant en classe sont importants. Seulement 13,8 p. 100 des enfants ayant une incapacité légère ont une participation limitée en classe; toutefois, 64,6 p. 100 des enfants ayant une incapacité grave ont une participation limitée en classe en raison de leur situation. Parmi les enfants ayant une incapacité très grave, 71,1 p. 100 des garçons ont une participation limitée en classe, comparativement à 52,3 p. 100 chez les filles.

Les enfants handicapés plus âgés peuvent bénéficier de différents types de soutien à l’éducation. Les conseillers et les thérapeutes sont d’excellentes personnes-ressources qui peuvent aider les enfants handicapés à améliorer leurs résultats scolaires et leurs aptitudes sociales; 91,0 p. 100 des enfants handicapés reçoivent une forme de soutien à l’éducation spécialisée pour les matières scolaires (p. ex. les mathématiques, les sciences et l’anglais). Aussi, 55,1 p. 100 de ces enfants reçoivent une préparation à la vie quotidienne, et 27,0 p. 100 reçoivent des services d’orthophonie. De plus, peu importe la nature de leur incapacité, 23,4 p. 100 des enfants ayant une incapacité grave ou très grave reçoivent des soins en santé mentale.

Le soutien offert par les aides, les appareils et accessoires, et les services est nécessaire pour favoriser le développement et permettre aux enfants handicapés de donner leur pleine mesure à l’école. Chez les enfants handicapés, le soutien physique ou humain est celui qui est le plus souvent requis : 67,5 p. 100 des enfants plus âgés utilisent des aides ou des appareils et accessoires fonctionnels, et c’est l’aide d’un enseignant ou d’un tuteur qui est la plus souvent demandée, suivie des services de preneurs de notes ou de lecteurs. Le tableau 3.2 montre la répartition de l’utilisation d’aides ou d’appareils et accessoires fonctionnels selon la gravité de l’incapacité. Les enfants ayant des incapacités plus ou moins graves ont recours à des aides et à des appareils et accessoires fonctionnels.

Tableau 3.2 : Soutien scolaire selon la gravité de l’incapacité chez les enfants plus âgés, 2006 (%)
Appareils fonctionnels ou services d’aide utilisés à l’école Incapacité légère Incapacité moyenne Incapacité grave Incapacité très grave Total
Tuteurs ou aides-enseignants 36,8 53,8 76,6 81,2 58,4
Preneurs de notes ou lecteurs  7,9 20,8 22,4 25,7 17,7
Services auxiliaires X X  9,0 26,5  7,9
Livres sonores  3,3  2,6 10,2 19,7  7,7
Équipement d’enregistrement  1,4  2,6  6,3 17,9  5,8
Amplificateurs, par exemple FM ou infrarouges  4,1  5,1  7,4  5,1  5,3
Ordinateur muni de fonctions braille ou de reconnaissance vocale  0,9  5,0  5,6 12,3  5,1
Écran tactile X X  6,5 13,4  4,3
Loupes  2,0  1,1  2,9  2,5  2,1
Interprètes gestuels X X  2,6  5,1  1,8
Autre appareil ou service  7,8 11,3 11,9 22,1 12,2
Description textuelle du tableau 3.2

Ce tableau comporte six colonnes :

  • Type d’appareil fonctionnel ou de service utilisé à l’école et
  • Pourcentage d’enfants plus âgés ayant une incapacité légère et utilisant un soutien à l’école
  • Pourcentage d’enfants plus âgés ayant une incapacité moyenne et utilisant un soutien à l’école
  • Pourcentage d’enfants plus âgés ayant une incapacité grave et utilisant un soutien à l’école
  • Pourcentage d’enfants plus âgés ayant une incapacité très grave et utilisant un soutien à l’école
  • Pourcentage total d’enfants plus âgés utilisant un soutien à l’école

Parmi les enfants ayant un tuteur ou un aide-enseignant, le pourcentage d’enfants ayant une incapacité légère était de 36,8 p. 100.

Parmi les enfants ayant un tuteur ou un aide-enseignant, le pourcentage d’enfants ayant une incapacité moyenne était de 53,8 p. 100.

Parmi les enfants ayant un tuteur ou un aide-enseignant, le pourcentage d’enfants ayant une incapacité grave était de 76,6 p. 100.

Parmi les enfants ayant un tuteur ou un aide-enseignant, le pourcentage d’enfants ayant une incapacité très grave était de 81,2 p. 100.

Le pourcentage total d’enfants ayant un tuteur ou un aide-enseignant est de 58,4 p. 100.

Parmi les enfants ayant recours à des preneurs de notes ou à des lecteurs, le pourcentage d’enfants ayant une incapacité légère était de 7,9 p. 100.

Parmi les enfants ayant recours à des preneurs de notes ou à des lecteurs, le pourcentage d’enfants ayant une incapacité moyenne était de 20,8 p. 100.

Parmi les enfants ayant recours à des preneurs de notes ou à des lecteurs, le pourcentage d’enfants ayant une incapacité grave était de 22,4 p. 100.

Parmi les enfants ayant recours à des preneurs de notes ou à des lecteurs, le pourcentage d’enfants ayant une incapacité très grave était de 25,7 p. 100.

Le pourcentage total d’enfants ayant recours à des preneurs de notes ou à des lecteurs était de 17,7 p. 100.

Parmi les enfants ayant recours à des services auxiliaires, le pourcentage d’enfants ayant une incapacité légère était de x p. 100. (Un « x » indique que le nombre a été supprimé en raison du faible taux de réponse au sondage utilisé pour recueillir ce renseignement.)

Parmi les enfants ayant recours à des services auxiliaires, le pourcentage d’enfants ayant une incapacité moyenne était de x p. 100.

Parmi les enfants ayant recours à des services auxiliaires, le pourcentage d’enfants ayant une incapacité grave était de 9,0 p. 100.

Parmi les enfants ayant recours à des services auxiliaires, le pourcentage d’enfants ayant une incapacité très grave était de 26,5 p. 100.

Le pourcentage total d’enfants ayant recours à des services auxiliaires était de 7,9 p. 100.

Parmi les enfants utilisant des livres sonores, le pourcentage d’enfants ayant une incapacité légère était de 3,3 p. 100.

Parmi les enfants utilisant des livres sonores, le pourcentage d’enfants ayant une incapacité moyenne était de 2,6 p. 100.

Parmi les enfants utilisant des livres sonores, le pourcentage d’enfants ayant une incapacité grave était de 10,2 p. 100.

Parmi les enfants utilisant des livres sonores, le pourcentage d’enfants ayant une incapacité très grave était de 19,7 p. 100.

Le pourcentage total d’enfants utilisant des livres sonores était de 7,7 p. 100.

Parmi les enfants utilisant de l’équipement d’enregistrement, le pourcentage d’enfants ayant une incapacité légère était de 1,4 p. 100.

Parmi les enfants utilisant de l’équipement d’enregistrement, le pourcentage d’enfants ayant une incapacité moyenne était de 2,6 p. 100.

Parmi les enfants utilisant de l’équipement d’enregistrement, le pourcentage d’enfants ayant une incapacité grave était de 6,3 p. 100.

Parmi les enfants utilisant de l’équipement d’enregistrement, le pourcentage d’enfants ayant une incapacité très grave était de 17,9 p. 100.

Le pourcentage total d’enfants utilisant de l’équipement d’enregistrement était de 5,8 p. 100.

Parmi les enfants utilisant des amplificateurs, par exemple FM ou infrarouges, le pourcentage d’enfants ayant une incapacité légère était de 4,1 p. 100.

Parmi les enfants utilisant des amplificateurs, par exemple FM ou infrarouges, le pourcentage d’enfants ayant une incapacité moyenne était de 5,1 p. 100.

Parmi les enfants utilisant des amplificateurs, par exemple FM ou infrarouges, le pourcentage d’enfants ayant une incapacité grave était de 7,4 p. 100.

Parmi les enfants utilisant des amplificateurs, par exemple FM ou infrarouges, le pourcentage d’enfants ayant une incapacité très grave était de 5,1 p. 100.

Le pourcentage total d’enfants utilisant des amplificateurs, par exemple FM ou infrarouges, était de 5,3 p. 100.

Parmi les enfants utilisant un ordinateur muni de fonctions braille ou de reconnaissance vocale, le pourcentage d’enfants ayant une incapacité légère était de 0,9 p. 100.

Parmi les enfants utilisant un ordinateur muni de fonctions braille ou de reconnaissance vocale, le pourcentage d’enfants ayant une incapacité moyenne était de 5,0 p. 100.

Parmi les enfants utilisant un ordinateur muni de fonctions braille ou de reconnaissance vocale, le pourcentage d’enfants ayant une incapacité grave était de 5,6 p. 100.

Parmi les enfants utilisant un ordinateur muni de fonctions braille ou de reconnaissance vocale, le pourcentage d’enfants ayant une incapacité très grave était de 12,3 p. 100.

Le pourcentage total d’enfants utilisant un ordinateur muni de fonctions braille ou de reconnaissance vocale était de 5,1 p. 100.

Parmi les enfants utilisant un écran tactile, le pourcentage d’enfants ayant une incapacité légère était de x p. 100.

Parmi les enfants utilisant un écran tactile, le pourcentage d’enfants ayant une incapacité moyenne était de x p. 100.

Parmi les enfants utilisant un écran tactile, le pourcentage d’enfants ayant une incapacité grave était de 6,5 p. 100.

Parmi les enfants utilisant un écran tactile, le pourcentage d’enfants ayant une incapacité très grave était de 13,4 p. 100.

Le pourcentage total d’enfants utilisant un écran tactile était de 4,3 p. 100.

Parmi les enfants utilisant une loupe, le pourcentage d’enfants ayant une incapacité légère était de 2,0 p. 100.

Parmi les enfants utilisant une loupe, le pourcentage d’enfants ayant une incapacité moyenne était de 1,1 p. 100.

Parmi les enfants utilisant une loupe, le pourcentage d’enfants ayant une incapacité grave était de 2,9 p. 100.

Parmi les enfants utilisant une loupe, le pourcentage d’enfants ayant une incapacité très grave était de 2,5 p. 100.

Le pourcentage total d’enfants utilisant une loupe était de 2,1 p. 100.

Parmi les enfants ayant recours aux services d’un interprète gestuel, le pourcentage d’enfants ayant une incapacité légère était de x  p. 100.

Parmi les enfants ayant recours aux services d’un interprète gestuel, le pourcentage d’enfants ayant une incapacité moyenne était de x p. 100.

Parmi les enfants ayant recours aux services d’un interprète gestuel, le pourcentage d’enfants ayant une incapacité grave était de 2,6 p. 100.

Parmi les enfants ayant recours aux services d’un interprète gestuel, le pourcentage d’enfants ayant une incapacité très grave était de 5,1 p. 100.

Le pourcentage total d’enfants ayant recours aux services d’un interprète gestuel était de 1,8 p. 100.

Parmi les enfants utilisant d’autres appareils ou services, le pourcentage d’enfants ayant une incapacité légère était de 7,8 p. 100.

Parmi les enfants utilisant d’autres appareils ou services, le pourcentage d’enfants ayant une incapacité moyenne était de 11,3 p. 100.

Parmi les enfants utilisant d’autres appareils ou services, le pourcentage d’enfants ayant une incapacité grave était de 11,9 p. 100.

Parmi les enfants utilisant d’autres appareils ou services, le pourcentage d’enfants ayant une incapacité très grave était de 22,1 p. 100.

Le pourcentage total d’enfants utilisant d’autres appareils ou services était de 12,2 p. 100.

  1. Un « X » indique que le nombre a été supprimé en raison du faible taux de réponse.

Source : Statistique Canada, Enquête sur la participation et les limitations d’activités de 2006.

De nombreux enfants handicapés (17,9 p. 100 ou 27 970 enfants) ont besoin d’aides et d’appareils et accessoires à l’école, mais n’en ont pas. Parmi les enfants ayant une incapacité très grave, 36,9 p. 100 ont besoin d’aides et d’appareils et accessoires, mais n’en reçoivent pas. Les garçons sont plus susceptibles que les filles d’avoir un besoin non comblé à cet égard (19,7 p. 100 contre 14,6 p. 100).

De nombreuses raisons expliquent la non-satisfaction des besoins des enfants handicapés, la principale raison étant la réduction du financement des écoles ou le manque de financement du réseau scolaire (dans 78,9 p. 100 des cas). Plus d’un quart des parents (26,1 p. 100) indiquent que la direction de l’école que fréquentent leurs enfants n’est pas convaincue que ces derniers ont besoin d’appareils et accessoires fonctionnels ou de services d’aide à l’école.

Incapacité et aspirations des jeunes en matière d’apprentissage

Les attentes et les objectifs des jeunes handicapés en ce qui concerne leur éducation et leurs réalisations professionnelles exercent une influence sur l’obtention de bons résultats dans l’avenir Note de bas de page17 . La motivation et la confiance en soi permettent aux jeunes de surmonter les obstacles et les difficultés que rencontrent souvent les personnes handicapées et améliorent la probabilité qu’ils soient davantage scolarisés. En particulier, les jeunes handicapés qui ont des aspirations professionnelles peuvent passer de façon plus harmonieuse à l’âge adulte.

On estime que 103 370 jeunes handicapés (56,3 p. 100) fréquentent l’école, le collège ou l’université. La plupart de ces jeunes (89,8 p. 100) sont inscrits aux études à temps plein. Parmi les 10,2 p. 100 de ces jeunes inscrits comme étudiants à temps partiel, 50,9 p. 100 étudient à temps partiel en raison de leur incapacité.

Parmi les jeunes handicapés qui fréquentent un établissement d’enseignement, 60 630 ou 58,7 p. 100 sont inscrits à une école primaire ou secondaire ordinaire. Comme l’indique le tableau 3.3, les taux d’inscription aux collèges ou aux universités sont semblables (15,5 p. 100 et 15,1 p. 100 respectivement).

Tableau 3.3 : Inscription à un établissement d’enseignement en 2005-2006, selon la gravité de l’incapacité chez les jeunes (%)
Type d’établissement Incapacité légère ou moyenne Incapacité grave ou très grave Total
Université 18,0  7,6 15,1
Collège communautaire, cégep, école technique ou institut de formation privé (p. ex. école d’études commerciales, école de métiers ou de formation professionnelle) 15,9 14,6 15,5
École spécialisée  2,5 16,3  6,3
École primaire ou secondaire ordinaire 59,8 55,7 58,7
Autre  3,8  5,7  4,4
Description textuelle du tableau 3.3

Ce tableau comporte quatre colonnes :

  • Type d’établissement
  • Taux d’inscription (en pourcentage) chez les jeunes ayant une incapacité légère ou moyenne
  • Taux d’inscription (en pourcentage) chez les jeunes ayant une incapacité grave ou très grave
  • Taux d’inscription (en pourcentage) total

Le pourcentage de jeunes handicapés inscrits à l’université était de 18,0 p. 100 pour les jeunes ayant une incapacité légère ou moyenne, de 7,6 p. 100 pour les jeunes ayant une incapacité grave ou très grave et de 15,1 p. 100 au total.

Le pourcentage de jeunes handicapés inscrits dans un collège communautaire, un cégep, une école technique ou un institut de formation privé (p. ex. école d’études commerciales, école de métier ou de formation professionnelle) était de 15,9 p. 100 pour les jeunes ayant une incapacité légère ou moyenne, de 14,6 p. 100 pour les jeunes ayant une incapacité grave ou très grave et de 15,5 p. 100 au total.

Le pourcentage de jeunes handicapés inscrits dans une école spécialisée était de 2,5 p. 100 pour les jeunes ayant une incapacité légère ou moyenne, de 16,3 p. 100 pour les jeunes ayant une incapacité grave ou très grave et de 6,3 p. 100 au total.

Le pourcentage de jeunes handicapés inscrits dans une école primaire ou secondaire ordinaire était de 59,8 p. 100 pour les jeunes ayant une incapacité légère ou moyenne, de 55,7 p. 100 pour les jeunes ayant une incapacité grave ou très grave et de 58,7 p. 100 au total.

Le pourcentage de jeunes handicapés inscrits dans un autre type d’école était de 3,8 p. 100 pour les jeunes ayant une incapacité légère ou moyenne, de 5,7 p. 100 pour les jeunes ayant une incapacité grave ou très grave et de 4,4 p. 100 au total.

Source : Statistique Canada, Enquête sur la participation et les limitations d’activités de 2006.

Les jeunes handicapés ont parfois besoin d’appareils et accessoires fonctionnels ou de services d’aide pour suivre leurs cours et exécuter leurs travaux scolaires. Dans l’ensemble, 22,4 p. 100 des jeunes handicapés ont besoin d’une forme quelconque d’appareil ou d’accessoire fonctionnel ou de service d’aide pour suivre leurs cours. Les jeunes ayant une incapacité grave ou très grave sont plus susceptibles d’avoir besoin d’appareils et accessoires fonctionnels ou de services d’aide que les jeunes ayant une incapacité légère ou moyenne (42,4 p. 100 contre 14,4 p. 100).

L’âge auquel l’incapacité se déclare joue également un rôle : 35,7 p. 100 des jeunes qui sont nés avec leur incapacité ou qui sont devenus handicapés avant l’âge de 6 ans ont besoin d’appareils et accessoires fonctionnels ou de services d’aide, comparativement à 10,2 p. 100 des jeunes qui sont devenus handicapés entre 11 et 24 ans.

Chez bon nombre de jeunes (66,7 p. 100), l’incapacité se déclare avant qu’ils aient terminé leur éducation et leur formation. Cette incapacité les empêche d’obtenir de bons résultats scolaires et de terminer leurs études dans les délais habituels. Le tableau 3.4 dresse la liste des obstacles que rencontrent les jeunes handicapés.

Tableau 3.4 : Effets de l’incapacité sur l’éducation, selon la gravité de l’incapacité chez les jeunes, 2006 (%)
Effet Incapacité légère ou moyenne Incapacité grave ou très grave Total
A commencé l’école plus tard  8,8 19,6 12,0
A fréquenté l’école de manière interrompue 16,9 36,3 22,7
A changé d’école 13,6 38,9 21,2
A abandonné les études ou la formation 13,3 30,7 18,5
A eu une influence sur le choix de carrière 32,3 66,2 42,3
A changé de programme d’études 16,8 41,4 24,1
A suivi moins de cours 23,9 58,8 34,2
A encouru des dépenses supplémentaires  8,8 16,2 11,0
A suivi des cours spécialisés 23,9 55,2 33,3
A reçu son éducation à la maison 12,0 16,0 13,2
A quitté la collectivité  8,6 22,8 12,8
A pris plus que le temps habituel requis pour atteindre son niveau de scolarité actuel 24,9 57,8 34,5
Description textuelle du tableau 3.4

Ce tableau compte quatre colonnes :

  • Effet
  • Jeunes ayant une incapacité légère ou moyenne touchés (pourcentage)
  • Jeunes ayant une incapacité grave ou très grave touchés (pourcentage)
  • Total des jeunes touchés (pourcentage)

Une proportion de 8,8 p. 100 des jeunes ayant une incapacité légère ou moyenne ont commencé l’école plus tard.

Une proportion de 19,6 p. 100 des jeunes ayant une incapacité grave ou très grave ont commencé l’école plus tard.

Au total, 12,0 p. 100 des jeunes handicapés ont commencé l’école plus tard.

Une proportion de 16,9 p. 100 des jeunes ayant une incapacité légère ou moyenne ont fréquenté l’école de manière interrompue.

Une proportion de 36,3 p. 100 des jeunes ayant une incapacité grave ou très grave ont fréquenté l’école de manière interrompue.

Au total, 22,7 p. 100 des jeunes handicapés ont fréquenté l’école de manière interrompue.

Une proportion de 13,6 p. 100 des jeunes ayant une incapacité légère ou moyenne ont changé d’école.

Une proportion de 38,9 p. 100 des jeunes ayant une incapacité grave ou très grave ont changé d’école.

Au total, 21,2 p. 100 des jeunes handicapés ont changé d’école.

Une proportion de 13,3 p. 100 des jeunes ayant une incapacité légère ou moyenne ont abandonné leurs études ou leur formation.

Une proportion de 30,7 p. 100 des jeunes ayant une incapacité grave ou très grave ont abandonné leurs études ou leur formation.

Au total, 18,5 p. 100 des jeunes handicapés ont abandonné leurs études ou leur formation.

Une proportion de 32,3 p. 100 des jeunes ayant une incapacité légère ou moyenne ont vu leur choix de carrière influencé.

Une proportion de 66,2 p. 100 des jeunes ayant une incapacité grave ou très grave ont vu leur choix de carrière influencé.

Au total, 42,3 p. 100 des jeunes handicapés ont vu leur choix de carrière influencé.

Une proportion de 16,8 p. 100 des jeunes ayant une incapacité légère ou moyenne ont changé de programme d’études.

Une proportion de 41,4 p. 100 des jeunes ayant une incapacité grave ou très grave ont changé de programme d’études.

Au total, 24,1 p. 100 des jeunes handicapés ont changé de programme d’études.

Une proportion de 23,9 p. 100 des jeunes ayant une incapacité légère ou moyenne ont suivi moins de cours.

Une proportion de 58,8 p. 100 des jeunes ayant une incapacité grave ou très grave ont suivi moins de cours.

Au total, 34,2 p. 100 des jeunes handicapés ont suivi moins de cours.

Une proportion de 8,8 p. 100 des jeunes ayant une incapacité légère ou moyenne ont dû faire des dépenses supplémentaires.

Une proportion de 16,2 p. 100 des jeunes ayant une incapacité grave ou très grave ont dû faire des dépenses supplémentaires.

Au total, 11,0 p. 100 des jeunes handicapés ont dû faire des dépenses supplémentaires.

Une proportion de 23,9 p. 100 des jeunes ayant une incapacité légère ou moyenne ont suivi des cours spécialisés.

Une proportion de 55,2 p. 100 des jeunes ayant une incapacité grave ou très grave ont suivi des cours spécialisés.

Au total, 33,3 p. 100 des jeunes handicapés ont suivi des cours spécialisés.

Une proportion de 12,0 p. 100 des jeunes ayant une incapacité légère ou moyenne ont reçu leur éducation à la maison.

Une proportion de 16,0 p. 100 des jeunes ayant une incapacité grave ou très grave ont reçu leur éducation à la maison.

Au total, 13,2 p. 100 des jeunes handicapés ont reçu leur éducation à la maison.

Une proportion de 8,6 p. 100 des jeunes ayant une incapacité légère ou moyenne ont quitté la collectivité.

Une proportion de 22,8 p. 100 des jeunes ayant une incapacité grave ou très grave ont quitté la collectivité.

Au total, 12,8 p. 100 des jeunes handicapés ont quitté la collectivité.

Une proportion de 24,9 p. 100 des jeunes ayant une incapacité légère ou moyenne ont pris plus que le temps habituel requis pour atteindre leur niveau de scolarité actuel.

Une proportion de 57,8 p. 100 des jeunes ayant une incapacité grave ou très grave ont pris plus que le temps habituel requis pour atteindre leur niveau de scolarité actuel.

Au total, 34,5 p. 100 des jeunes handicapés ont pris plus que le temps habituel requis pour atteindre leur niveau de scolarité actuel.

Source : Statistique Canada, Enquête sur la participation et les limitations d’activités de 2006.

Plus du quart (27,9 p. 100) des jeunes ayant une incapacité grave ou très grave depuis la naissance ont commencé l’école plus tard que leurs pairs. Les jeunes étant devenus handicapés après l’âge de 16 ans sont environ deux fois plus susceptibles que les jeunes ayant un handicap depuis la naissance de s’absenter de l’école pendant de longues périodes (31,6 p. 100 contre 16,6 p. 100). Les jeunes ayant une incapacité grave ou très grave sont plus de deux fois plus susceptibles que les jeunes ayant une incapacité légère ou moyenne de s’absenter de l’école pendant certaines périodes (36,3 p. 100 contre 16,9 p. 100).

Le cheminement des jeunes handicapés pour entrer sur le marché du travail ou pour poursuivre leur éducation est différent de celui des jeunes qui ne sont pas handicapés. Bien que les jeunes handicapés aient le même genre d’aspirations que les jeunes qui ne le sont pas, c’est-à-dire terminer leurs études et trouver un emploi, ils rencontrent souvent des obstacles et des difficultés dans la poursuite de leurs objectifs.

De nombreux jeunes handicapés indiquent que leur situation a exercé une influence sur leurs aspirations professionnelles. Les jeunes qui sont handicapés depuis leur très jeune âge (de la naissance jusqu’à l’âge de 5 ans) sont plus susceptibles que les jeunes étant devenus handicapés plus tard (entre 16 et 24 ans) d’indiquer que leur incapacité a influencé leurs objectifs de carrière (55,8 p. 100 contre 34,8 p. 100). Les jeunes ayant une incapacité grave ou très grave sont deux fois plus susceptibles que les jeunes ayant une incapacité légère ou moyenne d’indiquer que leur situation a exercé une influence sur leur choix de carrière (66,2 p. 100 contre 32,3 p. 100).

De façon semblable, les jeunes qui sont devenus handicapés en très bas âge (de la naissance à l’âge de 5 ans) sont plus susceptibles d’indiquer qu’ils ont changé de programme d’études (30,3 p. 100), suivi moins de cours (46,5 p. 100) et pris plus de temps pour atteindre leur niveau de scolarité actuel (43,9 p. 100). À l’inverse, 28,1 p. 100 des jeunes qui sont devenus handicapés entre 16 et 24 ans ont arrêté les études en raison de leur incapacité, comparativement à 12,6 p. 100 chez les jeunes qui sont handicapés depuis la naissance. Ces données indiquent qu’une incapacité qui survient plus tard au cours de la vie peut avoir des effets soudains sur l’éducation et les objectifs de carrière.

Le type de formation peut être un indicateur des aspirations professionnelles des jeunes handicapés. Le tableau 3.5 donne une répartition du type de formation selon le sexe et la gravité de l’incapacité.

Tableau 3.5 : Type de formation, selon le sexe et la gravité de l’incapacité chez les jeunes, 2006 (%)
  École de métiers Collège Université Études supérieures Autre
Filles et femmes
Légère ou moyenne 11,7 28,2 51,3 X  4,8
Grave ou très grave 15,8 35,4 33,9 X 13,5
Total 12,6 29,8 47,5 X  6,8
Garçons et hommes
Légère ou moyenne 19,9 25,0 42,1 X 10,1
Grave ou très grave 21,8 32,8 17,0 X 18,6
Total 20,4 26,8 36,5 X 12,0
Tous
Légère ou moyenne 15,2 26,9 47,3 X  7,1
Grave ou très grave 18,4 34,3 26,6 X 15,7
Total 15,9 28,5 42,7 2,6  9,0
Description textuelle du tableau 3.5

Ce tableau décrit le type de formation selon le sexe et la gravité de l’incapacité chez les jeunes en 2006. Les colonnes décrivent (en pourcentage) le type de formation :

  • École de métiers
  • Collège
  • Université
  • Études supérieures
  • Autre

Chez les filles et les femmes ayant une incapacité légère ou moyenne :

  • 11,7 p. 100 ont suivi une formation dans une école de métiers
  • 28,2 p. 100 ont suivi une formation dans un collège
  • 51,3 p. 100 ont suivi une formation dans une université
  • « x » p. 100 ont suivi une formation aux études supérieures (un « x » indique que le nombre a été supprimé en raison du faible taux de réponse)
  • 4,8 p. 100 ont suivi une autre formation

Chez les filles et les femmes ayant une incapacité grave ou très grave :

  • 15,8 p. 100 ont suivi une formation dans une école de métiers
  • 35,4 p. 100 ont suivi une formation dans un collège
  • 33,9 p. 100 ont suivi une formation dans une université
  • « x » p. 100 ont suivi une formation aux études supérieures (un « x » indique que le nombre a été supprimé en raison du faible taux de réponse)
  • 13,5 p. 100 ont suivi une autre formation

Parmi le total, en pourcentage, de filles et de femmes handicapées ayant suivi une formation postsecondaire :

  • 12,6 p. 100 ont suivi une formation dans une école de métiers
  • 29,8 p. 100 ont suivi une formation dans un collège
  • 47,5 p. 100 ont suivi une formation dans une université
  • « x » p. 100 ont suivi une formation aux études supérieures (un « x » indique que le nombre a été supprimé en raison du faible taux de réponse)
  • 6,8 p. 100 ont suivi une autre formation

Chez les garçons et les hommes ayant une incapacité légère ou moyenne :

  • 19,9 p. 100 ont suivi une formation dans une école de métiers
  • 25,0 p. 100 ont suivi une formation dans un collège
  • 42,1 p. 100 ont suivi une formation dans une université
  • « x » p. 100 ont suivi une formation aux études supérieures (un « x » indique que le nombre a été supprimé en raison du faible taux de réponse)
  • 10,1 p. 100 ont suivi une autre formation

Chez les garçons et les hommes ayant une incapacité grave ou très grave :

  • 21,8 p. 100 ont suivi une formation dans une école de métiers
  • 32,8 p. 100 ont suivi une formation dans un collège
  • 17,0 p. 100 ont suivi une formation dans une université
  • « x » p. 100 ont suivi une formation aux études supérieures (un « x » indique que le nombre a été supprimé en raison du faible taux de réponse)
  • 18,6 p. 100 ont suivi une autre formation

Parmi le total, en pourcentage, de garçons et d’hommes handicapés ayant suivi une formation postsecondaire :

  • 20,4 p. 100 ont suivi une formation dans une école de métiers
  • 26,8 p. 100 ont suivi une formation dans un collège
  • 36,5 p. 100 ont suivi une formation dans une université
  • « x » p. 100 ont suivi une formation aux études supérieures (un « x » indique que le nombre a été supprimé en raison du faible taux de réponse)
  • 12,0 p. 100 ont suivi une autre formation

Chez les personnes des deux sexes ayant une incapacité légère ou moyenne :

  • 15,2 p. 100 ont suivi une formation dans une école de métiers
  • 26,9 p. 100 ont suivi une formation dans un collège
  • 47,3 p. 100 ont suivi une formation dans une université
  • « x » p. 100 ont suivi une formation aux études supérieures (un « x » indique que le nombre a été supprimé en raison du faible taux de réponse)
  • 7,1 p. 100 ont suivi une autre formation

Chez les personnes des deux sexes ayant une incapacité grave ou très grave :

  • 18,4 p. 100 ont suivi une formation dans une école de métiers
  • 34,3 p. 100 ont suivi une formation dans un collège
  • 26,6 p. 100 ont suivi une formation dans une université
  • « x » p. 100 ont suivi une formation aux études supérieures (un « x » indique que le nombre a été supprimé en raison du faible taux de réponse)
  • 15,7 p. 100 ont suivi une autre formation

Parmi le total, en pourcentage, de personnes handicapées des deux sexes ayant suivi une formation postsecondaire :

  • 15,9 p. 100 ont suivi une formation dans une école de métiers
  • 28,5 p. 100 ont suivi une formation dans un collège
  • 42,7 p. 100 ont suivi une formation dans une université
  • 2,6 p. 100 ont suivi une formation aux études supérieures
  • 9,0 p. 100 ont suivi une autre formation
  1. Un « X » indique que le nombre a été supprimé en raison du faible taux de réponse.
  2. La population est composée de jeunes inscrits à un programme d’éducation postsecondaire.
  3. « Autres » consiste en des jeunes inscrits dans un établissement d’enseignement postsecondaire, mais qui ne le sont pas en vue d’obtenir un diplôme d’une école de métiers, un certificat ou un diplôme (p. ex. jeunes inscrits à un seul cours).

Source : Statistique Canada, Enquête sur la participation et les limitations d’activités de 2006.

Apprentissage des adultes

L’apprentissage des adultes Note de bas de page 18 est un aspect important de l’apprentissage continu et joue un rôle dans la productivité, l’innovation et l’employabilité. La participation des adultes à des activités d’apprentissage est liée à un certain nombre de facteurs connexes à la participation à la population active. La présente section traite de l’apprentissage des adultes dans le milieu de travail et de la formation des adultes handicapés.

Plus d’un quart (28,2 p. 100) des jeunes adultes ou des adultes plus âgés en âge de travailler sont retournés aux études pour suivre une nouvelle formation en raison de leur incapacité Note de bas de page 19 . Les adultes qui sont devenus handicapés entre 25 et 34 ans sont les plus susceptibles de retourner aux études pour suivre une formation d’appoint (38,5 p. 100). Les adultes qui sont devenus handicapés près de l’âge de la retraite (de 45 à 64 ans) sont moins susceptibles de retourner aux études (21,9 p. 100). Plus l’incapacité est grave, plus la probabilité de retour aux études est grande : 36,5 p. 100 des adultes ayant une incapacité grave ou très grave sont retournés aux études en raison de leur incapacité, comparativement à 22,4 p. 100 des adultes ayant une incapacité légère ou moyenne.

La formation en milieu de travail peut produire des résultats positifs au travail. En 2005-2006, 32,9 p. 100 des adultes handicapés ont reçu une formation en classe en lien avec leur travail. De plus, 31,9 p. 100 des adultes handicapés ont reçu une formation non officielle (c.-à-d. une formation en milieu de travail) en lien avec leur travail, et 12,8 p. 100 ont suivi une autre formation liée au travail pour améliorer leurs capacités ou en acquérir de nouvelles.

Les adultes ayant une incapacité grave sont plus susceptibles que les adultes ayant une incapacité légère d’indiquer que la formation en classe et la formation non officielle les aident dans leur travail : 85,5 p. 100 des adultes ayant une incapacité très grave appliquent à leur travail les connaissances et les compétences acquises pendant la formation en classe, comparativement à 62,3 p. 100 des adultes ayant une incapacité légère. De plus, 77,2 p. 100 des adultes ayant une incapacité très grave indiquent qu’ils utilisent, dans leur travail, les compétences et les connaissances acquises pendant la formation, et ce, dans une très grande mesure. Cela indique que l’accès à la formation en milieu de travail pourrait être plus bénéfique pour les personnes ayant une incapacité plus grave.

Le niveau de scolarité reflète les compétences et les connaissances qu’une personne acquiert par la formation et peut être un indicateur de la probabilité de réussite sur le marché du travail. Toutefois, le sexe et la gravité de l’incapacité peuvent influencer le niveau de scolarité. Le tableau 3.6 montre le plus haut niveau de scolarité atteint selon le sexe et la gravité de l’incapacité pour les adultes en âge de travailler.

Tableau 3.6 : Plus haut niveau de scolarité atteint, selon le sexe et la gravité de l’incapacité pour les adultes en âge de travailler, 2006 (%)
Aucun diplôme d’études secondaires Diplôme d’études secondaires Certificat d’une école de métiers Diplôme d’études collégiales Diplôme universitaire Diplôme d’études supérieures
Femmes
Légère 20,7 27,7 10,1 27,0  9,2  5,4
Moyenne 20,9 24,5 11,5 27,0 10,8  5,3
Grave 28,8 24,4 12,2 22,3  5,8  6,4
Très grave 28,8 28,1  8,0 21,2 10,8  3,1
Total 24,2 26,0 10,7 24,8  8,9  5,3
Hommes
Légère 18,7 25,1 18,4 18,8 11,1  7,9
Moyenne 23,5 21,8 23,3 18,7  7,1  5,6
Grave 37,4 20,6 17,9 15,5  6,4  2,2
Très grave 35,3 19,9 15,5 22,3  1,8  5,2
Total 26,8 22,4 19,2 18,4  7,7  5,5
Tous
Légère 19,7 26,4 14,3 22,8  10,1  6,7
Moyenne 22,1 23,3 16,9 23,2  9,1  5,4
Grave 32,5 22,7 14,7 19,4  6,1  4,6
Très grave 31,6 24,5 11,3 21,7  6,9  4,0
Total 25,4 24,3 14,7 21,8  8,3  5,5
Description textuelle du tableau 3.6

Le tableau indique le plus haut niveau de scolarité atteint pour les femmes, pour les hommes et pour les deux sexes, selon la gravité de l’incapacité (légère, moyenne, grave, très grave et total).

Le taux d’obtention, en pourcentage, décrit six niveaux de scolarité :

  • Aucun diplôme d’études secondaires
  • Diplôme d’études secondaires
  • Certificat d’une école de métiers
  • Diplôme d’études collégiales
  • Diplôme universitaire
  • Diplôme d’études supérieures

Pour chaque taux d’obtention, le tableau décrit la gravité de l’incapacité (légère, moyenne, grave, très grave et total) et le sexe (femmes, hommes et les deux sexes).

Pour les femmes ayant une incapacité légère, le taux d’obtention est le suivant :

  • Aucun diplôme d’études secondaires 20,7 p. 100
  • Diplôme d’études secondaires 27,7 p. 100
  • Certificat d’une école de métiers 10,1 p. 100
  • Diplôme d’études collégiales 27,0 p. 100
  • Diplôme universitaire 9,2 p. 100
  • Diplôme d’études supérieures 5,4 p. 100

Pour les femmes ayant une incapacité moyenne, le taux d’obtention est le suivant :

  • Aucun diplôme d’études secondaires 20,9 p. 100
  • Diplôme d’études secondaires 24,5 p. 100
  • Certificat d’une école de métiers 11,5 p. 100
  • Diplôme d’études collégiales 27,0 p. 100
  • Diplôme universitaire 10,8 p. 100
  • Diplôme d’études supérieures 5,3 p. 100

Pour les femmes ayant une incapacité grave, le taux d’obtention est le suivant :

  • Aucun diplôme d’études secondaires 28,8 p. 100
  • Diplôme d’études secondaires 24,4 p. 100
  • Certificat d’une école de métiers 12,2 p. 100
  • Diplôme d’études collégiales 22,3 p. 100
  • Diplôme universitaire 5,8 p. 100
  • Diplôme d’études supérieures 6,4 p. 100

Pour les femmes ayant une incapacité très grave, le taux d’obtention est le suivant :

  • Aucun diplôme d’études secondaires 28,8 p. 100
  • Diplôme d’études secondaires 28,1 p. 100
  • Certificat d’une école de métiers 8,0 p. 100
  • Diplôme d’études collégiales 21,2 p. 100
  • Diplôme universitaire 10,8 p. 100
  • Diplôme d’études supérieures 3,1 p. 100

Pour l’ensemble des femmes handicapées, le taux d’obtention est le suivant :

  • Aucun diplôme d’études secondaires 24,2 p. 100
  • Diplôme d’études secondaires 26,0 p. 100
  • Certificat d’une école de métiers 10,7 p. 100
  • Diplôme d’études collégiales 24,8 p. 100
  • Diplôme universitaire 8,9 p. 100
  • Diplôme d’études supérieures 5,3 p. 100

Pour les hommes ayant une incapacité légère, le taux d’obtention est le suivant :

  • Aucun diplôme d’études secondaires 18,7 p. 100
  • Diplôme d’études secondaires 25,1 p. 100
  • Certificat d’une école de métiers 18,4 p. 100
  • Diplôme d’études collégiales 18,8 p. 100
  • Diplôme universitaire 11,1 p. 100
  • Diplôme d’études supérieures 7,9 p. 100

Pour les hommes ayant une incapacité moyenne, le taux d’obtention est le suivant :

  • Aucun diplôme d’études secondaires 23,5 p. 100
  • Diplôme d’études secondaires 21,8 p. 100
  • Certificat d’une école de métiers 23,3 p. 100
  • Diplôme d’études collégiales 18,7 p. 100
  • Diplôme universitaire 7,1 p. 100
  • Diplôme d’études supérieures 5,6 p. 100

Pour les hommes ayant une incapacité grave, le taux d’obtention est le suivant :

  • Aucun diplôme d’études secondaires 37,4 p. 100
  • Diplôme d’études secondaires 20,6 p. 100
  • Certificat d’une école de métiers 17,9 p. 100
  • Diplôme d’études collégiales 15,5 p. 100
  • Diplôme universitaire 6,4 p. 100
  • Diplôme d’études supérieures 2,2 p. 100

Pour les hommes ayant une incapacité très grave, le taux d’obtention est le suivant :

  • Aucun diplôme d’études secondaires 35,3 p. 100
  • Diplôme d’études secondaires 19,9 p. 100
  • Certificat d’une école de métiers 15,5 p. 100
  • Diplôme d’études collégiales 22,3 p. 100
  • Diplôme universitaire 1,8 p. 100
  • Diplôme d’études supérieures 5,2 p. 100

Pour l’ensemble des hommes handicapés, le taux d’obtention est le suivant :

  • Aucun diplôme d’études secondaires 26,8 p. 100
  • Diplôme d’études secondaires 22,4 p. 100
  • Certificat d’une école de métiers 19,2 p. 100
  • Diplôme d’études collégiales 18,4 p. 100
  • Diplôme universitaire 7,7 p. 100
  • Diplôme d’études supérieures 5,5 p. 100

Pour l’ensemble des personnes ayant une incapacité légère, le taux d’obtention est le suivant :

  • Aucun diplôme d’études secondaires 19,7 p. 100
  • Diplôme d’études secondaires 26,4 p. 100
  • Certificat d’une école de métiers 14,3 p. 100
  • Diplôme d’études collégiales 22,8 p. 100
  • Diplôme universitaire 10,1 p. 100
  • Diplôme d’études supérieures 6,7 p. 100

Pour l’ensemble des personnes ayant une incapacité moyenne, le taux d’obtention est le suivant :

  • Aucun diplôme d’études secondaires 22,1 p. 100
  • Diplôme d’études secondaires 23,3 p. 100
  • Certificat d’une école de métiers 16,9 p. 100
  • Diplôme d’études collégiales 23,2 p. 100
  • Diplôme universitaire 9,1 p. 100
  • Diplôme d’études supérieures 5,4 p. 100

Pour l’ensemble des personnes ayant une incapacité grave, le taux d’obtention est le suivant :

  • Aucun diplôme d’études secondaires 32,5 p. 100
  • Diplôme d’études secondaires 22,7 p. 100
  • Certificat d’une école de métiers 14,7 p. 100
  • Diplôme d’études collégiales 19,4 p. 100
  • Diplôme universitaire 6,1 p. 100
  • Diplôme d’études supérieures 4,6 p. 100

Pour l’ensemble des personnes ayant une incapacité très grave, le taux d’obtention est le suivant :

  • Aucun diplôme d’études secondaires 31,6 p. 100
  • Diplôme d’études secondaires 24,5 p. 100
  • Certificat d’une école de métiers 11,3 p. 100
  • Diplôme d’études collégiales 21,7 p. 100
  • Diplôme universitaire 6,9 p. 100
  • Diplôme d’études supérieures 4,0 p. 100

Pour l’ensemble des personnes handicapées, le taux d’obtention est le suivant :

  • Aucun diplôme d’études secondaires 25,4 p. 100
  • Diplôme d’études secondaires 24,3 p. 100
  • Certificat d’une école de métiers 14,7 p. 100
  • Diplôme d’études collégiales 21,8 p. 100
  • Diplôme universitaire 8,3 p. 100
  • Diplôme d’études supérieures 5,5 p. 100

Source : Statistique Canada, Enquête sur la participation et les limitations d’activités de 2006.

Bien que l’écart entre les hommes et les femmes en ce qui concerne le niveau de scolarité ait diminué, il existe encore de grandes différences entre les sexes dans certains secteurs, comme les métiers, et, dans une moindre mesure, le collège. Seulement 1,8 p. 100 des hommes ayant une incapacité très grave ont un diplôme universitaire, comparativement à 10,8 p. 100 des femmes ayant une incapacité très grave. Comparativement aux hommes, les femmes sont plus susceptibles de n’avoir qu’un diplôme d’études secondaires (22,4 p. 100 des hommes par rapport à 26,0 p. 100 des femmes).

Les personnes ayant une incapacité grave ou très grave (32,5 p. 100 et 31,6 p. 100 respectivement) sont plus susceptibles de ne pas avoir de diplôme d’études secondaires que celles ayant une incapacité plus légère (19,7 p. 100 et 22,1 p. 100 respectivement). Dans l’ensemble, les personnes ayant une incapacité légère sont plus susceptibles d’avoir un diplôme universitaire ou d’études supérieures que celles ayant une incapacité plus grave; toutefois, la différence entre les taux d’obtention de diplômes universitaires et d’études supérieures pour les personnes ayant une incapacité moyenne, grave ou très grave est minimale.

Conclusion

De nombreuses personnes handicapées rencontrent des difficultés liées à leur incapacité tout au long de leur parcours d’apprentissage. Pendant l’enfance, le soutien des éducateurs et des parents est une ressource précieuse qui permet aux enfants handicapés de réussir. À l’adolescence et au début de l’âge adulte, l’accès à des mesures de soutien techniques (p. ex. des aides et des appareils et accessoires fonctionnels) et le soutien d’autres personnes (p. ex. des tuteurs ou des preneurs de notes) donnent accès aux études postsecondaires à de nombreux élèves handicapés. À l’âge adulte, la possibilité de suivre une nouvelle formation a un effet considérable sur la capacité des adultes étant devenus handicapés à un âge avancé de conserver un emploi rémunéré. Grâce aux bonnes mesures de soutien, les personnes handicapées peuvent grandement bénéficier de l’apprentissage continu. Toutefois, les statistiques présentées dans le présent chapitre révèlent que pour un grand nombre de personnes handicapées, surtout celles dont l’incapacité est plus grave, il y a encore beaucoup de chemin à faire pour que tous les apprenants potentiels aient un accès équitable à l’éducation.

Pleins feux sur les programmes : Fonds pour l’accessibilité

La section « Pleins feux sur les programmes » présentée au chapitre 2 décrivait une initiative en matière de santé du Fonds pour l'accessibilité, dont l'objectif était d'améliorer l’accessibilité du site Web de la Société Alzheimer du Canada.

Le présent chapitre présente un deuxième projet du Fonds, lié à l’apprentissage. Dans le cadre de l’engagement du Fonds à éliminer les obstacles que rencontrent les personnes handicapées et à financer des projets partout au Canada, ce projet financé est conçu pour favoriser le développement de l’enfant, un élément essentiel de l’éducation des jeunes enfants et du développement des compétences de base.

Pour savoir comment faire une demande de financement ou pour en savoir plus à propos de ce programme, composer sans frais le 1‑866‑268‑2502.

Pleins feux sur le Fort St. John Child Development Centre

Le Fonds a fait une contribution de 47 200 $ pour la construction du Life Skills Centre du Fort St. John Child Development Centre dans la ville de Fort St. John, en Colombie-Britannique. Ce centre offrira des programmes parascolaires, un « club du samedi » et des occasions de mentorat par les pairs à de nombreux enfants et jeunes de 6 à 19 ans du secteur, y compris des enfants et des jeunes handicapés.

"Le Child Development Centre avait bien besoin des améliorations qu’apportera le Life Skills Centre aux programmes et services déjà offerts. Nous aurons ainsi la possibilité d’améliorer l’accès aux services pour les jeunes ayant des besoins spéciaux en mettant en place des programmes d’encadrement et d’acquisition de compétences de base. Lorsque nous aurons terminé la construction du Life Skills Centre, des jeunes pourront venir y acquérir des compétences de base favorisant leur épanouissement au quotidien et participer à des programmes d’encadrement par les pairs", a souligné la directrice générale du Child Development Centre, Mme Penny Gagnon.

Pour obtenir de plus amples renseignements au sujet du Fort St. John Child Development Centre, visiter le www.cdcfsj.ca/project-build-a-fort.html, disponible seulement en anglais.

Détails de la page

Date de modification :