Chronologie: Les grandes étapes du Service météorologique du Canada

Le Service météorologique du Canada a une histoire qui remonte à 150 ans, soit à 1871. Suivez cette chronologie pour connaître certains des moments importants et les nombreuses avancées technologiques au fil du temps. Le Service météorologique du Canada continue d’évoluer et de faire avancer sa technologie afin d’offrir des services et des données météorologiques de qualité aux Canadiens d’un océan à l’autre.

1871

1er mai 1871 – Création du nouveau service de prévisions météorologiques, le Service météorologique du Canada, qui relève du ministère de la Marine et des Pêcheries.

1876

4 septembre 1876 – Les premiers avertissements de tempête préparés par le Canada à l’intention des équipages des navires en activité dans les Grands Lacs et la côte de l’Atlantique sont émis. Un an plus tard, la première prévision météorologique générale canadienne (appelée probabilité) est produite.

1878

3 décembre 1878 – Des prévisions sont établies pour la première fois pour les provinces maritimes et sont transmises à 20 endroits dans ces provinces.

1908

1908 – Le Canada, reconnaissant la nécessité de déterminer l’étendue des vastes ressources en eau douce du pays, crée la Division des relevés hydrologiques du Canada. Aujourd’hui, les données historiques du débit des rivières et des niveaux d’eau des lacs et des rivières couvrent plus de 8 000 sites.

Années 1920

Années 1920 – L’invention de la radio sans fil révolutionne la météorologie. Les renseignements peuvent être recueillis à partir de centaines de stations météorologiques éloignées dispersées dans tout le pays et transmis à des camps forestiers isolés, à des communautés insulaires, en Arctique et même à des navires en mer.

1937

1937 – Le Service météorologique établit un bureau de prévisions à Terre-Neuve et un centre de vol à Montréal pour aider le premier service aérien commercial transatlantique.

1940

Mars 1940 – Au plus fort du Programme d’entraînement aérien du Commonwealth, plus de 300 météorologues sont embauchés et formés pour servir dans l’Aviation royale du Canada et la Royal Air Force dans 68 stations différentes au Canada.

1941

1941 – La première station aérienne opérationnelle au Canada est ouverte à Gander, à Terre-Neuve, suivie de 25 autres stations sur une période de six ans. Avec la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’intérêt pour l’établissement d’un réseau de stations arctiques mixtes entre les États-Unis et le Canada commence à croître et, en 1950, cinq stations supplémentaires sont établies dans le cadre du projet de réseau de stations météorologiques mixtes de l’Arctique.

1971

11 juin 1971 – La législation adoptée par la Chambre des communes entre en vigueur, faisant entrer le Service météorologique dans le nouveau ministère canadien de l’Environnement.

1972

1972 – Le Service canadien des glaces se joint à Environnement Canada pour fournir aux clients et au public canadien un accès direct aux renseignements sur les glaces et les icebergs, notamment les observations et les prévisions.

1973

1973 – Le Centre météorologique canadien est créé à Dorval, au Québec, et André Robert (Ph. D.) en est le premier directeur. Il a joué un rôle important en vue de réunir sous un même toit l’expertise canadienne en recherche scientifique météorologique, en modélisation et en informatique et technologie.

1976

1er avril 1976 – Le premier récepteur radio-météo est installé sur l’île Saltspring, en Colombie-Britannique. Le réseau Radio-Météo transmet en continu des messages enregistrés de veilles et d’avertissements météorologiques, de prévisions publiques et maritimes et de prévisions météorologiques en cours. Aujourd’hui, le réseau d’émetteurs radio à très hautes fréquences comprend environ 240 sites et atteint 95 p. 100 des Canadiens.

1978

1978 – Le Centre climatologique canadien devient le premier service au monde à réunir sous une même organisation toutes les fonctions de la climatologie, c’est-à-dire les programmes et la planification, l’acquisition de données et le contrôle de la qualité, les applications et les services, la surveillance et la prévision, et la recherche.

1986

28 avril 1986 – Le Centre météorologique canadien réussit à faire fonctionner une première version de son modèle de dispersion à la suite de l’accident nucléaire de la centrale de Tchernobyl en URSS. Seul un petit nombre de centres similaires ont réussi cet exploit dans un court délai. Le Centre surveille le panache et les effluents pendant plus de six semaines au cours de l’urgence et conseille des ministères fédéraux comme Santé et Bien-être social Canada et des organismes gouvernementaux internationaux comme l’Organisation météorologique mondiale.

1988

1988 – Le personnel du Service météorologique fait partie du secrétariat d’organisation de la Conférence mondiale sur l’atmosphère en évolution, qui se tient à Toronto et réunit des scientifiques, des chefs d’État et des décideurs du monde entier pour discuter des changements climatiques, un phénomène qui prend de l’ampleur.

Jeux olympiques d’hiver de 1988 à Calgary – Les prévisionnistes, techniciens et scientifiques du Service météorologique fournissent des prévisions spécialisées en fonction des différents sites de compétition, en utilisant de nouveaux outils de prévision.

1992

27 mai 1992 – Le Canada devient le premier pays à publier quotidiennement un indice ultraviolet (UV) à l’échelle nationale pour avertir les Canadiens des dangers d’une exposition excessive au soleil. Plusieurs autres pays, dont l’Australie, l’Allemagne, la Grande-Bretagne et les États-Unis, lancent leurs propres programmes, étroitement inspirés de l’indice UV canadien.

1994

Novembre 1994 – La Voie verte d’Environnement Canada (qui deviendra en 2001 le site Web Météo) donne à n’importe qui dans le monde un accès par pointer-cliquer aux derniers relevés météorologiques de tout le Canada : prévisions en cours, perspectives pour sept jours, indice ultraviolet, risque pour la santé lié à la qualité de l’air et avis. Aujourd’hui, le nombre moyen de visites de ce site Web est de 1,6 million par jour et il reste le plus populaire du gouvernement.

1996

Novembre 1996 – Le Service météorologique du Canada commence à s’acquitter de ses obligations contractuelles avec NAV CANADA pour continuer à fournir les services météorologiques aéronautiques qu’il fournissait auparavant à Transports Canada. Le Service météorologique du Canada fournit des services météorologiques au secteur de l’aéronautique depuis les années 1930.

1997

21 avril 1997 – Établissement du réseau national de radars – la plus grande expansion et mise à niveau de l’ensemble du réseau de radars. En 2004, le réseau est amélioré par l’ajout d’équipement Doppler, ce qui permet d’augmenter la couverture radar d’une grande partie du sud du Canada et d’atteindre plus de 98 p. 100 de la population canadienne. En 2017, le projet de modernisation des radars est lancé pour moderniser tous les radars Doppler avec de nouveaux équipements à double polarisation en bande S offrant une couverture plus longue et une meilleure détection des types de précipitations.

1997 – La première station de foudre canadienne entre en service à Dauphin, au Manitoba; elle fait partie du réseau nord-américain de détection de la foudre, qui comprend 187 stations. La portion canadienne du réseau comprend 81 stations qui détectent la foudre et transmettent les renseignements aux centres météorologiques et aux clients en temps réel.

2004

2004 – Une transformation organisationnelle majeure du Service météorologique du Canada est en cours. Un changement majeur au sein du Service a été le regroupement des activités de prévision publique, maritime et de temps violent, qui sont passées de 14 centres répartis dans tout le pays à sept centres de prévision des intempéries situés à Vancouver, à Edmonton, à Winnipeg, à Toronto, à Montréal, à Halifax et à Gander.

2005

2005 – Environnement Canada et Santé Canada, en collaboration avec les provinces et les principaux acteurs du domaine de la santé et de l’environnement, établissent la première cote air santé nationale au monde, permettant aux Canadiens de connaître les risques pour la santé associés aux polluants dans l’air et à la fumée des incendies de forêt et d’obtenir des conseils concernant les précautions à prendre pour réduire ces risques.

2006

2006 – Le réseau de surveillance de l’espace est créé. Il permettra de diriger et de coordonner certains aspects de l’observation de la Terre depuis l’espace au sein du Service météorologique du Canada et d’Environnement Canada. L’un des principaux résultats est que les réseaux de satellites géostationnaires (GOES) et en orbite polaire (POES) fournissent des données météorologiques par satellite en temps quasi réel aux programmes opérationnels de prévision et de surveillance de l’environnement du Service météorologique du Canada.

2010

2010 – Environnement Canada fournit des services météorologiques spécialisés pour les Jeux olympiques et paralympiques d’hiver de Vancouver. De nouvelles technologies sont alors en place, comme la prévision immédiate, qui fournit des mises à jour météorologiques horaires adaptées à certains sites précis où se tiennent les compétitions.

2012

2012 – Le système national d’agrégation et de dissémination des alertes est mis en place pour faciliter l’accès aux diffuseurs tels que la radio, la télévision et le Web afin qu’ils puissent diffuser les messages d’alerte tels que les avertissements de temps violent. Le 6 avril 2018, à l’issue de progrès continus, le Système national d’alertes sans fil au public (SNAP) est lancé. Il comprend des alertes de tornade géoréférencées.

2015

2015 – Jeux panaméricains et parapanaméricains de Toronto – Des sites d’observation supplémentaires et une technologie météorologique améliorée sont installés spécifiquement pour les Jeux. Ainsi, le Centre de prévision des intempéries de l’Ontario peut fournir un soutien spécialisé pour établir les prévisions et des services d’information météorologique au bureau central des Jeux, et aider les scientifiques à mener des recherches sur le rôle que jouent les brises de lac dans la formation des orages pendant les Jeux.

2017

2 novembre 2017 – Une nouvelle infrastructure de calcul de haute performance est mise en ligne et est utilisée par Environnement et Changement climatique Canada pour fournir aux Canadiens l’un des services météorologiques les plus avancés au monde. Cette mise à niveau est un grand bond en avant dans la capacité de calcul de haute performance; conjuguée à l’innovation scientifique au sein du Ministère, elle permet d’améliorer continuellement les avertissements et les prévisions météorologiques du Service météorologique du Canada.

Novembre 2017 – Le Service météorologique du Canada franchit une étape importante dans la prévision environnementale en présentant le premier modèle opérationnel de prévision couplé atmosphère-glace-océan au monde. Ce modèle permet d’améliorer l’efficacité des prévisions des modèles à moyenne portée, notamment dans la région ouest du Pacifique Nord. Des innovations scientifiques telles que celle-ci permettent aux Canadiens d’obtenir des renseignements fiables et précis plus longtemps à l’avance, ce qui leur permet de prendre des décisions avant l’arrivée de systèmes météorologiques importants.

2019

14 février 2019 – Le Service météorologique du Canada lance MétéoCAN, sa première application météo pour les appareils iPhone et Android. Elle donne un accès direct aux prévisions et aux avertissements météorologiques, y compris une nouvelle option de radar haute résolution. L’application gratuite est offerte en anglais et en français et permet de suivre 10 000 sites canadiens.

2020

Mai 2020 – Création de comptes de médias sociaux pour chaque province et territoire afin d’offrir des produits et des services de prévision à l’aide de gazouillis. Les médias sociaux sont la toute nouvelle plateforme qui permet à Service météorologique du Canada d’atteindre la population à l’échelle locale et de recueillir des renseignements météorologiques pertinents utilisés pour les services de prévision.

Octobre 2020 – L’Organisation météorologique mondiale accepte les cinq stations météorologiques proposées par le Service météorologique du Canada comme stations d’observation centenaires. Les stations centenaires sont des stations d’observation météorologique de longue date dont les enregistrements remontent à plus d’un siècle, pratiquement sans interruption. Cette reconnaissance témoigne de l’importance qu’accorde le Canada aux observations climatiques à long terme.

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