Investissement pour la ceinture verte du Grand Montréal

Dans le cadre du Fonds de la Nature du Canada, le gouvernement du Canada a investi 564 150 dollars dans un projet de Nature-Action Québec qui a pour but de protéger 100 hectares de la ceinture verte de Montréal, en périphérie de la ville.

Cet investissement a permis d’acheter des terres, d’établir une nouvelle zone de conservation et de connecter cette nouvelle zone à d'autres zones conservées. Les aires protégées dans le cadre de ce projet comprennent notamment des forêts matures, des milieux humides et des marécages. Ces milieux font partie d'écosystèmes importants pour de nombreuses espèces, dont des espèces en péril comme la rainette faux-grillon de l'Ouest.

Les six terrains compris dans ce projet sont localisés dans quatre grandes unités de milieux naturels sur le territoire de la ceinture verte du Grand Montréal, soit le mont Rigaud, le boisé de la Colonie des Grèves de Contrecoeur, le mont Saint-Bruno et le mont Rougemont.

En plus de répondre aux besoins d’habitats pour des espèces en péril, ces terrains consolident de grandes unités de milieux naturels. Par exemple, le mont Rigaud est le plus grand massif forestier (environ 4 300 hectares) de la région. On y retrouve neuf écosystèmes forestiers exceptionnels. Le site récréotouristique du parc régional des Grèves, incluant le boisé de la Colonie des Grèves de Contrecoeur, couvre 290 hectares de forêt mature, de milieux humides et de tourbière. Dans le secteur du mont Saint-Bruno, le parc national du Mont-Saint-Bruno couvre près de 900 hectares de forêt parmi les plus riches du Québec auxquels s’ajoutent plus de 30 hectares protégés en pourtour du parc. Le terrain visé par ce projet s’ajoute à cette zone en périphérie de la montagne. Finalement, le mont Rougemont est un massif montérégien de près de 3 000 hectares qui abrite sept écosystèmes forestiers exceptionnels en plus d’abriter plus de 1 000 espèces, incluant des espèces de plantes et d’animaux en péril.