Transformer le programme canadien de surveillance de l’eau

Document d'information

Le gouvernement fédéral s’est engagé à traiter l’eau douce en tant que ressource précieuse, en reconnaissant l’importance qu’elle revêt pour l’environnement et les Canadiens. C’est pourquoi le gouvernement du Canada investit 89,7 millions de dollars pour moderniser les Services hydrologiques nationaux du Canada aux fins d’une prestation de services de renseignements plus rapides et plus précis sur les ressources en eau douce. Au vu des changements climatiques auxquels le Canada fait face, il devient de plus en plus important de fournir des données en temps réel. Le gouvernement du Canada s’est engagé à veiller à ce que les données et les renseignements continuent d’être disponibles afin que des décisions fondées sur des données probantes soient prises au sujet des ressources en eau du Canada. Cet investissement contribuera à assurer la durabilité des réseaux de surveillance de l’eau gouvernementaux, ce qui aura pour effet de faciliter la tâche de ceux qui doivent préparer les Canadiens à faire face aux catastrophes liées à l’eau, comme les inondations et les sécheresses.

Les Services hydrologiques nationaux du Canada sont chargés, en partenariat avec les provinces et les territoires, de surveiller la quantité et le débit de l’eau au Canada. Les provinces et les territoires continuent d’appuyer le réseau de surveillance de l’eau, tandis que le gouvernement fédéral est responsable de l’exploitation d’environ 2 200 des 2 800 stations de surveillance de l’eau des rivières et des lacs du Canada, ainsi que du regroupement de données quantitatives afin de fournir une vue d’ensemble intégrée des ressources en eau de surface du pays.

Les Services hydrologiques nationaux sont également responsables de la gestion des eaux transfrontalières internationales et nationales en partenariat avec la Commission mixte internationale et les provinces et territoires. Les données et l’information qu’ils collectent sont utilisées pour la gestion des risques d’inondation, la gestion des mesures d’intervention d’urgence, la planification des ressources hydriques, la prise de décisions sur la répartition des eaux transfrontalières internationales et nationales, la planification et la conception des infrastructures, la surveillance et gestion environnementales, l’analyse des changements climatiques, l’évaluation des effets météorologiques à long terme, la production d’énergie et l’usage des cours d’eau à des fins récréatives.

Développement des services de prévisions hydriques

Les changements climatiques ont des répercussions sur les eaux canadiennes et constituent l’une des causes des catastrophes liées à l’eau. Le gouvernement du Canada constate une demande croissante de renseignements sur les niveaux d’eau et la nécessité d’améliorer continuellement les services et la disponibilité des données, y compris les prévisions hydriques à long terme, afin de nous assurer que les Canadiens et les entreprises sont prêts à faire face aux changements et aux catastrophes.

Les services de prévisions hydriques appuient la préparation aux situations d’urgence en prévision d’événements météorologiques extrêmes. En accordant plus de temps aux organismes provinciaux, territoriaux et fédéraux pour prendre des décisions et atténuer les répercussions des catastrophes liées à l’eau, y compris les inondations et les sécheresses, le gouvernement augmente les chances de protéger les Canadiens.

Ces services de prévisions appuieront la prise de décisions fédérales sur l’utilisation et la répartition des eaux internationales et transfrontalières, ainsi que les efforts provinciaux et territoriaux de prévision des inondations. Les services intégrés de prévisions hydriques débuteront dans cinq des principaux bassins hydrographiques du Canada, notamment celui des Grands Lacs et du fleuve Saint-Laurent, de la Saskatchewan et du Nelson, du Mackenzie, du Columbia et du Churchill. Des services pilotes de prévision des risques d’inondation côtière seront également mis à l’essai, tout d’abord sur la côte de l’Atlantique, afin d’appuyer les avertissements et les alertes rapides visant à protéger les Canadiens et leurs biens.

Amélioration de la gestion des données et des renseignements

La revitalisation des stations de surveillance de l’eau permettra de fournir des données et des renseignements sur l’eau avec plus de rapidité et de précision. Elle assurera également la durabilité d’un solide réseau de près de 2 800 stations de surveillance de l’eau dans tout le Canada.

Les investissements dans les infrastructures existantes, comme les ouvrages accessoires aux rivières (déversoirs), les ouvrages reliés aux rivières (bassins de tranquillisation) et les ouvrages au-dessus des rivières (téléphériques), sont nécessaires pour que les Services hydrologiques nationaux puissent continuer à fournir des mesures hydriques fiables partout au pays, et à assurer la sécurité des personnes qui effectuent la surveillance.

Des technologies et des équipements de surveillance novateurs seront également évalués pour compléter les structures existantes. Les équipements prometteurs, tels que les drones et les bateaux télécommandés, permettront aux techniciens de se tenir à distance, et assureront ainsi plus de sécurité dans les zones difficiles d’accès et les eaux plus agitées, tout en maintenant une grande précision des données recueillies.

Étude de nouvelles technologies de surveillance de l’eau

Environnement et Changement climatique Canada s’efforce d’améliorer la qualité et la sécurité de la surveillance de l’eau en évaluant et en mettant continuellement à l’essai de nouvelles technologies visant à optimiser les opérations des Services hydrologiques nationaux. Les nouveaux développements technologiques contribuent à améliorer les normes relatives aux données et les méthodes de mesure, et à renforcer nos systèmes nationaux de données. Les Services hydrologiques nationaux cherchent à évaluer de nouvelles technologies prometteuses pour leurs opérations, comme les drones, l’imagerie de surface et tridimensionnelle et l’observation par satellite, afin d’améliorer le réseau de surveillance, d’accroître l’exactitude des données et des renseignements sur l’eau, et d’appuyer davantage le processus décisionnel à l’échelle fédérale, et ce, avec leurs partenaires provinciaux et territoriaux.

Partenariats de collaboration des Services hydrologiques nationaux

Environnement et Changement climatique Canada a établi depuis longtemps déjà un partenariat de collaboration à frais partagés avec les provinces et les territoires afin d’assurer une surveillance hydrométrique uniforme partout au Canada. En vertu d’ententes bilatérales officielles, les Services hydrologiques nationaux du Service météorologique du Canada constituent le principal exploitant du réseau de surveillance de l’eau, avec environ 2 200 des 2 800 stations de surveillance de l’eau des rivières et des lacs du Canada à sa charge. Une gouvernance solide est en place avec une table nationale des administrateurs qui coordonne les partenaires fédéraux et provinciaux/territoriaux, pour assurer un partage efficace de l’information et des approches.

Le Québec fonctionne dans le cadre d’une entente distincte, mais complémentaire, en vertu de laquelle la province est responsable de l’exploitation du réseau de surveillance et échange les données avec le gouvernement fédéral.

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