Vingt-deux projets au Canada reçoivent du financement provenant du Fonds pour dommages à l’environnement du gouvernement du Canada

Document d'information

Le Fonds pour dommages à l’environnement est un programme de financement du gouvernement du Canada administré par Environnement et Changement climatique Canada. Fondé sur le principe qu’un geste dommageable pour l’environnement doit être suivi d’un geste bénéfique pour l’environnement, le Fonds offre un moyen efficace d’intervenir en cas de dommages environnementaux en dirigeant les sommes reçues à la suite d’amendes, d’ordonnances du tribunal et de paiements volontaires issus d’infractions environnementales à des projets qui profitent à notre environnement naturel.

La phase la plus récente de financement comprend 22 projets dans huit provinces et territoires du Canada : quatre en Alberta, trois en Colombie-Britannique, cinq à Terre-Neuve-et-Labrador, deux en Nouvelle-Écosse, un au Nunavut, un en Ontario, cinq au Québec et un en Saskatchewan.

Alberta

  1. Institut de technologie du Nord de l’Alberta (349 025 $)
    Ce projet de restauration permettra de protéger, de conserver ou de restaurer l’environnement dans la province de l’Alberta en accordant la priorité à la conservation ou à la restauration d’écosystèmes d’eau douce sains. Le projet vise à réhabiliter les caractéristiques minérales (plateformes d’exploitation et routes d’accès utilisées pour l’extraction des ressources) qui ont été construites dans les tourbières boréales. Ce projet permettra de réduire les conséquences négatives du remblai minéral sur l’hydrologie, la chimie et la végétation des tourbières.
  2. Comté de Smoky Lake (115 000 $)
    Le projet vise à stabiliser et à restaurer l’intégrité écologique du rivage en décomposition de la zone récréative du lac Mons. Les différentes étapes du projet comprennent l’installation de matériaux de protection naturelle pour stabiliser la zone et réduire la sédimentation dans le lac pour améliorer la qualité de l’eau, la plantation d’herbes indigènes et de saules pour renforcer la rive avec une barrière de végétation naturelle et la création de points d’accès gérés le long de la rive pour assurer la sécurité publique.
  3. Truite Illimitée Canada (109 810 $)
    Le projet vise à améliorer l’habitat aquatique et riverain du bassin versant de la crique Trout afin de rétablir la truite fardée versant de l’ouest. L’organisation travaillera avec des groupes d’intervenants, des gestionnaires de ressources et des membres de la collectivité pour mettre en œuvre un programme de réhabilitation et sensibiliser davantage le public aux menaces qui pèsent sur les populations indigènes de truites et aux mesures à prendre pour y remédier.
  4. Alberta Riparian Habitat Management Society (Cows and Fish) (336 165 $)
    Le projet vise à améliorer la santé des zones riveraines grâce à l’amélioration des connaissances, des compétences et de la mise en œuvre de changements en matière de gestion chez les propriétaires fonciers locaux. Les différentes étapes du projet comprennent des activités de sensibilisation, l’identification et la collaboration avec les propriétaires fonciers pour sélectionner les zones riveraines prioritaires et évaluer leur santé et leurs besoins en matière de gestion, la restauration des zones riveraines à l’aide de la mise en place de systèmes d’arrosage hors site, l’installation de clôtures et la plantation d’arbres et d’arbustes.

Colombie-Britannique

  1. Fraser Valley Watersheds Coalition (189 176 $)
    Ce projet de restauration permettra de protéger, de conserver ou de restaurer l’habitat des poissons dans le bassin versant du fleuve Fraser. Les objectifs généraux du projet sont de restaurer et de créer un nouvel habitat aux poissons en ciblant l’habitat hors chenal dans la plaine inondable de la rivière Vedder. Les activités du projet comprennent la construction d’un étang, la construction d’une berme de sortie stable et d’un déversoir, l’élargissement d’un canal souterrain, des améliorations supplémentaires à l’habitat du cours d’eau, comme des rochers et de gros débris ligneux, la lutte contre l’invasion de l’alpiste roseau, la plantation d’espèces indigènes, la gestion des espèces envahissantes et la pose de panneaux permanents.
  2. British Columbia Conservation Foundation (95 824 $)
    La British Columbia Conservation Foundation aidera à protéger, à conserver ou à restaurer l’habitat des poissons dans le bassin versant du fleuve Fraser en créant une base de données sur la cartographie des cours d’eau dans la vallée du bas Fraser. Le projet vise à classer par ordre de priorité les projets de restauration de l’habitat des poissons dans les zones touchées par les effets cumulatifs des activités, y compris le transport, le développement industriel et résidentiel et les activités agricoles.
  3. Okanagan Nation Alliance (30 750 $)
    Le projet vise à restaurer la fonction écologique et à améliorer la qualité de l’environnement d’une zone de 15 hectares dans les 890 hectares de terres de conservation de Fort Shepherd au sud de Trail, en Colombie-Britannique, qui appartiennent à The Land Conservancy of British Columbia. Les activités prévues comprennent des enquêtes sur la santé des forêts, la replantation des microsites avec des arbres indigènes, la réalisation d’inventaires de plantes envahissantes, le retrait manuel de plantes nuisibles et l’élaboration de prescriptions de traitement à long terme pour toutes les zones de restauration proposées.

Terre-Neuve-et-Labrador

  1. ACAP Humber Arm Environmental Association Inc. (115 000 $)
    Ce projet fera participer le secteur agricole de l’ouest de Terre-Neuve à la restauration et à la protection de l’environnement. ACAP Humber Arm effectuera dix évaluations écologiques dans des fermes, qui mèneront à des activités de restauration appropriées pour améliorer l’habitat des poissons, abaisser les températures dans les cours d’eau et réduire les inondations. Ces activités peuvent comprendre la plantation, la construction de clôtures, la réduction des bactéries fécales, la charge en éléments nutritifs, l’érosion, l’envasement, le ruissellement de la pollution et les espèces envahissantes.
  2. Fonds mondial pour la nature – Canada (85 000 $)
    Fonds mondial pour la nature – Canada restaurera un habitat côtier essentiel pour une population localisée unique d’omble chevalier (Salvelinus alpinus) dans le ruisseau Parker, à Terre-Neuve. Le projet assurera la protection de la voie migratoire contre les blocages causés par l’érosion et l’envasement dans le réseau hydrographique et profitera au saumon de l’Atlantique (Salmo salar) qui retourne dans la rivière.
  3. Bay St. George South Area Development Association (35 000 $)
    Ce projet vise à élaborer des plans de conservation et d’amélioration de l’habitat pour les rivières des zones de Bay St George, à Terre-Neuve. Les relevés des affluents serviront à dresser l’inventaire des facteurs liés à l’habitat qui pourraient affecter le saumon de l’Atlantique et d’autres espèces aquatiques. Les débris et les obstacles dans les rivières seront enlevés et la surveillance de la qualité de l’eau permettra d’identifier les sources de contaminants de l’eau provenant des activités résidentielles et agricoles.
  4. Société pour la nature et les parcs du Canada – Terre-Neuve-et-Labrador (89 000 $)
    Ce projet d’éducation et de sensibilisation ciblera les collectivités et les entreprises côtières de l’est de Terre-Neuve au sujet des effets néfastes de l’éclairage sur l’Océanite cul-blanc. Il permettra de surveiller les côtes sombres pour comprendre les effets de la lumière sur les jeunes Océanites cul-blanc et d'enseigner aux bénévoles comment capturer et relâcher les oiseaux qui s’échouent à cause de la pollution lumineuse. Des techniques visant à réduire l’éclairage nuisible seront élaborées en collaboration avec les entreprises et les membres de la collectivité.
  5. Études d’Oiseaux Canada (81 391 $)
    Ce projet permettra de documenter la répartition, l’abondance et la situation des oiseaux nicheurs dans l’île de Terre-Neuve grâce à la production d’un atlas des oiseaux nicheurs. L’atlas profitera à l’environnement en recueillant l’information nécessaire à la prise de décisions éclairées en matière de conservation, de gestion et de politiques relatives aux populations d’oiseaux nicheurs, y compris les espèces en péril, à plusieurs échelles spatiales.

Nouvelle-Écosse

  1. Université Acadia (50 000 $)
    Ce projet examinera le moment de la migration en amont et le succès du passage du gaspareau (Alosa pseudoharengus) au barrage White Rock sur la rivière Gaspereau, en Nouvelle-Écosse. Pour tester le stress de la migration, l’équipe de recherche étiquettera certains gaspareaux avec des étiquettes de transpondeur passif intégré, suivra leurs déplacements à l’aide d’un système d’antenne et effectuera un échantillonnage biologique pour déceler les marqueurs de stress physiologique. La recherche a le potentiel d’aider Nova Scotia Power Inc. dans la gestion des passages à poissons pour les espèces de poissons migrant en amont, y compris le gaspareau et le saumon de l’Atlantique en voie de disparition.
  2. Nova Scotia Salmon Association (30 000 $)
    Ce projet vise à restaurer l’habitat du saumon de l’Atlantique et de l’omble de fontaine (Salvelinus fontinalis) en améliorant les substrats de frai et les habitats de reproduction des jeunes saumons. Ce projet visera également à améliorer la migration du saumon adulte par la création de bassins de retenue pour des poissons. Le projet fera appel à des techniques de restauration de l’habitat du poisson comme la stabilisation des berges pour réduire l’érosion et l’installation de seuils rocheux et de déflecteurs pour rétablir l’écoulement naturel du ruisseau et de la végétation riveraine.

Nunavut

  1. Université de Waterloo (50 000 $)
    Le projet vise à définir les caractéristiques de l’habitat du poisson qui bloquent la migration de l’omble chevalier dans le ruisseau Freshwater Creek et à accroître la capacité de surveillance des Nunavummiuts locaux. Les activités prévues comprennent le déploiement d’enregistreurs de température et de niveau d’eau, la caractérisation de l’habitat aquatique physique et l’intégration des connaissances écologiques traditionnelles dans les recommandations finales sur la restauration.

Ontario

  1. Office de protection de la nature de la vallée de Nottawasaga (138 777 $)
    Ce projet vise à inciter les résidents du bassin versant de la vallée de Nottawasaga à mettre en œuvre plus de 20 projets d’amélioration de la qualité de l’eau et de restauration de l’habitat sur le terrain. Environ 44 hectares seront restaurés en augmentant le couvert forestier dans les zones critiques d’alimentation en eau souterraine afin d’accroître l’infiltration et de réduire les risques d’inondation. Plus de trois kilomètres de berges seront restaurés pour fournir de l’ombre à l’habitat aquatique.

Québec

  1. Institut de développement durable des Premières Nations du Québec et du Labrador (130 000 $)
    Ce projet vise à réhabiliter les sites dégradés du territoire traditionnel atikamekw (Nitaskinan). Il fournira un inventaire cartographique des sites abandonnés, tels que les camps forestiers, les sites d’exploration minière, les gisements sauvages et les réservoirs de pétrole aux fins de restauration. Le projet suscitera la participation des Premières Nations et des collectivités locales dans le cadre de réunions publiques afin d’intégrer les connaissances traditionnelles et locales et de maximiser les efforts de restauration.
  2. Société Provancher d’histoire naturelle du Canada (35 000 $)
    Ce projet vise à restaurer et à protéger les habitats des sites gérés par la Société Provancher dans le cadre de la lutte contre les espèces envahissantes, notamment les roseaux communs et la renouée du Japon. Les activités de restauration seront mises en œuvre à la suite d’un protocole d’intervention élaboré récemment et spécifiquement par un comité d’experts scientifiques, et ce, pour les conditions particulières de ces milieux.
  3. Fédération de l’UPA de Montérégie (66 080 $)
    Ce projet vise les habitats aquatiques et ruraux d’espèces menacées, perturbées et locales dans le bassin versant de la rivière Pot au Beurre et cherche à sensibiliser les intervenants agricoles aux meilleures pratiques pour améliorer l’habitat naturel dans le bassin versant. Une série de projets de gestion de la faune, y compris l’amélioration des rives, seront réalisés et un ensemble de meilleures pratiques de gestion sera créé pour encourager les intervenants à améliorer l’habitat faunique dans ce bassin versant.
  4. Water First Education and Training Inc. (108 920 $)
    Water First s’associera à la Première Nation de Long Point pour améliorer l’habitat du poisson sur ses territoires traditionnels. Le projet vise à restaurer deux frayères à doré jaune dans la région du lac Simard en retirant les sédiments du substrat de frai, en stabilisant le rivage pour prévenir l’érosion et la sédimentation, et en créant un substrat de frai optimal. Le projet permettra d’embaucher et de former des membres de la communauté de la Première Nation de Long Point à l’évaluation, à la planification, à l’exécution et à la surveillance des activités de restauration de l’habitat de frai du doré jaune.
  5. Éco-Nature (25 000 $)
    Ce projet vise à restaurer et à maintenir l’habitat faunique le long de la rivière des Mille Îles à Laval. Les activités du projet comprennent l’enlèvement d’une surface asphaltée du rivage, la restauration de la succession naturelle et originale des plantes et la stabilisation de la berge à l’aide de techniques inspirées du génie végétal pour recréer des habitats fauniques de qualité. En transformant un environnement hautement artificiel en un environnement naturel de qualité, le rivage et le littoral retrouveront leurs fonctions écologiques d’origine et l’habitat sera de nouveau favorable à la faune et flore riche de la région.

Saskatchewan

  1. Première Nation de Flying Dust (150 000 $)
    Le projet vise à améliorer la qualité de l’eau sur le territoire de la Première Nation de Flying Dust. L’organisation veut mieux comprendre les environs du lac Meadow et de la rivière Meadow et réduire la sédimentation en restaurant l’habitat des poissons, des oiseaux et d’autres espèces dans la rivière locale et ses environs. Les activités prévues comprennent la réalisation d’un levé bathymétrique et d’une étude hydrogéologique, la création d’un modèle qui comprendra un levé visuel et topographique du corridor fluvial et indiquera la vitesse du débit, l’enlèvement des véhicules à l’abandon et des débris, l’installation de couvertures de lutte contre l’érosion dans les zones riveraines identifiées dans le cadre de l’étude, et la plantation de plantes et arbustes indigènes.

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