Défis canadiens d’innovation sur les plastiques – Environnement et Changement climatique Canada, gagnants de la phase 1

Les Défis canadiens d’innovation sur les plastiques sont une série de possibilités de financement offertes dans le cadre du programme Solutions innovatrices Canada. Initialement lancé en 2018, ce programme octroie des subventions aux petites et moyennes entreprises pour qu’elles élaborent des solutions innovantes aux défis établis par le gouvernement du Canada. Au cours de la phase 1, les entreprises retenues peuvent recevoir jusqu’à 150 000 dollars pour élaborer une validation de principe. Les petites et moyennes entreprises qui parviennent à la phase 2 pourraient recevoir un montant supplémentaire d’un million de dollars pour mettre au point un prototype fonctionnel. Ces défis incitent les innovateurs et les entrepreneurs à mettre au point de nouvelles technologies pour lutter contre les déchets de plastique. Ils font partie de l’approche globale du gouvernement du Canada pour lutter contre la pollution et les déchets plastiques et soutiennent la vision du pays d’un avenir exempt de déchets de plastique.

Les thèmes des défis canadiens d’innovation sur les plastiques portent sur des secteurs connus pour générer certaines des plus grandes quantités de pollution et de déchets plastiques, ou des domaines qui présentent des lacunes technologiques et qui offrent les meilleures possibilités de retombées et d’innovation, d’après des rapports d’experts.

Catégorie de défi : Atténuer les rejets de microplastiques provenant de l’usure des pneus

Les microplastiques provenant de l’usure des pneus sont reconnus comme étant possiblement une source importante de pollution par le plastique, car de petites particules se détachent des pneus durant leur utilisation normale. Ces petites particules (c.‑à‑d., des microplastiques) peuvent pénétrer dans l’air, le sol et les cours d’eau, où elles contribuent à la pollution par le plastique. La mise en marché de nouvelles technologies pour réduire le rejet de microplastiques provenant de l’usure des pneus dans l’environnement pourrait offrir aux industries canadiennes des possibilités de devenir des chefs de file d’une approche plus durable de la fabrication.