Archivée : Rapport du Plan ministériel 2018 à 2019, tableaux supplémentaires, Environnement et Changement climatique Canada, chapitre 3

Rapport d’étape sur les projets de transformation et les grands projets de l’État

Projet d’assainissement des sédiments du récif Randle

Description

Le récif Randle est une zone présentant des sédiments fortement contaminés située sur la rive sud du port de Hamilton, à l’extrémité ouest du lac Ontario. Il est considéré comme étant la zone de sédiments contaminés la plus importante en superficie et l’une des plus complexes et des plus polluées des Grands Lacs. Avec la fin des travaux d’assainissement des étangs de goudron de Sydney qui approche, le récif Randle est aujourd’hui le plus vaste site contaminé par des sédiments d’hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) au Canada. L’assainissement des sédiments est nécessaire pour réduire l’impact des contaminants sur l’environnement, notamment les HAP et les métaux lourds qui se trouvent dans ce site.

Compte tenu de sa longue histoire de contamination (plus de 150 ans) provenant de multiples sources, il est impossible d’appliquer ici le principe du pollueur-payeur. Au lieu de cela, le gouvernement du Canada, le gouvernement de l’Ontario et les collectivités locales ont adopté un modèle de responsabilité partagée dans le cadre duquel ils participent en parts égales à l’élaboration et à la mise en œuvre d’une solution. Cette zone est une priorité en matière d’assainissement dans le Plan d’assainissement du port de Hamilton et aux termes de l’Accord Canada-Ontario concernant l’écosystème du bassin des Grands Lacs (ACO).

Le projet d’assainissement des sédiments du récif Randle comprend la construction d’une installation de confinement actif de 6.2 ha au-dessus des sédiments les plus fortement contaminés, le dragage d’autres sédiments contaminés et leur mise en place dans l’installation, ainsi que le recouvrement in situ et l’isolation des sédiments ciblés restants, représentant un total global de 695 000 m3 de sédiments gérés.

Résultats du projet

Le projet vise à favoriser l’amélioration des conditions environnementales du port de Hamilton et sa radiation de la liste des secteurs préoccupants. Le rendement du projet d’assainissement des sédiments sera mesuré à l’aide d’études sur un ensemble d’indicateurs conçus pour évaluer l’efficacité de ce projet. Les études sur les indicateurs ont été réalisées pour le projet en vue de définir les conditions biologiques et chimiques de référence dans la zone d’assainissement; ces conditions serviront à évaluer l’efficacité du projet en comparant les conditions avant les travaux d’assainissement avec celles après ces travaux.

Ces études comprennent :

Le projet d’assainissement des sédiments du récif Randle permettra de prévenir ou de réduire la propagation des sédiments contaminés par des HAP dans le reste du port. L’assainissement du récif améliorera la qualité de l’eau et réduira les concentrations de contaminants dans le biote, ce qui finira par rendre plus sûre la consommation de poisson pêché dans le port. Il permettra aussi de lever les restrictions en vigueur concernant la navigation et de générer des retombées économiques grâce à la création de terrains portuaires de valeur.

Avantages pour l'industrie

Le port de Hamilton, situé à l’extrémité ouest du lac Ontario, est une échancrure de 2 150 ha reliée au lac par un seul canal navigable qui traverse la barrière de sable qui forme la baie. Le port de Hamilton représente également un port commercial et un important centre de transport des marchandises. La rive sud du port abrite la plus forte concentration d’industries de métaux lourds (principalement du secteur sidérurgique) au Canada.

Les sédiments contaminés visés par l’assainissement sont situés au récif Randle, le long de la rive sud du port de Hamilton et à proximité des quais 14, 15 et 16. L’installation de confinement actif sera reliée au quai 15, dont l’Administration portuaire de Hamilton est propriétaire.

Une fois le projet terminé, l’Administration portuaire de Hamilton aménagera et exploitera la surface de l’installation de confinement actif comme une installation maritime et elle sera responsable des activités de surveillance et d’entretien continues. Deux tiers du site pourraient être aménagés en terminal maritime pouvant accueillir des navires ayant un tirant d’eau leur permettant de naviguer dans le réseau Grands Lacs-Voie maritime du Saint-Laurent, offrant ainsi un accès à de multiples postes de mouillage le long du quai 15, au nord-ouest du bras Sherman. L’autre tiers du site sera soit entretenu en tant qu’espace vert couvert de végétation, soit recouvert d’un granulat convenable et utilisé comme espace industriel.

Une étude menée en 2007 par l’Université York a estimé à 126 millions de dollars sur 25 ans les avantages nets (environnementaux, sociaux et économiques) associés à l’assainissement du récif Randle. Le projet d’assainissement des sédiments du récif Randle proposé permettra d’améliorer la compétitivité économique de la région grâce à l’agrandissement des installations portuaires, au réaménagement du rivage et à la création d’environ 60 emplois par année pour la durée de vie du projet de huit ans.

Ministère responsable

Environnement et Changement climatique Canada (ECCC)

Autorité contractante

Construction de l’installation de confinement actif : Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC); reconstruction du quai 15 : Administration portuaire de Hamilton

Ministère participants

Sans objet

Entrepreneur principal

Étape 2 : Milestone Environmental Contracting Inc. et Fraser River Pile and Dredge (GP) Inc. 

Sous-traitants principaux

Étape 2 : Veolia Water Technologies Inc.

Étape du projet

Le projet est réalisé en trois étapes et en est actuellement à l’étape 2 (dragage) de la mise en œuvre. Le rapport d’études approfondies de l’Agence canadienne d’évaluation environnementale (ACEE) a été signé par la ministre en mai 2013. Les accords pour la mise en œuvre du projet entre ECCC et chacun des organismes de financement du projet ont été signés en septembre 2013, après quoi le Ministère a conclu un accord de service avec Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) pour assurer la mise en œuvre du projet en tant qu’autorité contractante. Après un appel d’offres infructueux en 2014, on a optimisé la conception du projet et le plan de mise en œuvre pour réduire le coût du projet. SPAC a terminé son processus d’appel d’offres au printemps de 2015, et la construction devrait débuter à l’automne de 2015. L’Administration portuaire de Hamilton est l’autorité contractante pour la reconstruction du mur du quai 15 adjacent, laquelle est nécessaire afin de permettre le dragage des sédiments contaminés dans le secteur à l’étape 2 du projet. L’étape 1, soit la construction de l’installation de confinement a débuté en avril 2016, et était en grande partie terminée en décembre 2017. Les contrats de dragage pour l’étape 2 ont été conclus en 2017 afin que les travaux débutent en 2018.

Jalons importants

2013-2015 – préparatifs en vue de la construction

Septembre 2015 à décembre 2017 – étape 1 : Construction de l’installation de confinement

2017-2018 à 2019-2020 – étape 2 : dragage et confinement

2019-2020 à 2021-2022 – étape 3 : recouvrement et aménagement

2022-2023 à 2036-2037 – surveillance et entretien après la construction

Rapport d’étape et explication des écarts

Le Conseil du Trésor a approuvé le projet relatif au récif Randle le 13 décembre 2012; son coût estimatif est de 138,9 millions de dollars. La phase de construction du projet devrait se terminer en 2022; une fois la construction achevée, la surveillance devrait se poursuivre pendant une période supplémentaire de 15 ans, soit jusqu’en 2037.

Ce projet d’une durée de sept ans sera mis en œuvre selon une approche en étapes, et dirigé par ECCC avec SPAC comme autorité contractante et gestionnaire du projet. Des accords juridiques ont été négociés pour le partage des coûts du projet entre ECCC, le gouvernement de l’Ontario et la collectivité locale, chaque partie assumant un tiers des coûts du projet.

La date de début du projet prévue en 2014 a été reportée en raison des soumissions d’entrepreneurs à la première étape du projet qui excédaient les estimations de coûts de cette étape. ECCC et les partenaires du financement du projet ont ensuite évalué les options pour faire progresser le projet d’une manière qui permettra d’atteindre les objectifs environnementaux à l’aide des ressources disponibles. La ministre ainsi que les partenaires du projet ont convenu d’un plan modifiant la conception du projet, et le projet a fait l’objet en 2015 d’un nouvel appel d’offres qui s’est avéré fructueux.

Les travaux en milieu aquatique ont commencé en septembre 2015 par la reconstruction d’un quai adjacent afin de faciliter le dragage à l’étape 2 du projet. La reconstruction du quai s’est terminée en juin 2016.

La construction de l’installation de confinement (étape 1) a débuté en avril 2016 et s’est terminée dans le respect des délais et du budget en décembre 2017.

Les contrats pour l’étape 2 (dragage) ont été conclus en 2017. L’entrepreneur a commencé les travaux de préparation du site en novembre afin d’être prêt à commencer le dragage des sédiments contaminés au printemps de 2018.

Le Projet de remplacement des radars météorologiques canadiens

Description

Le Projet de remplacement des radars météorologiques canadiens est un projet d’infrastructure mis de l’avant par le gouvernement pour remplacer les radars désuets, et vieillissants, par de nouveaux systèmes. Le principal objectif est de remplacer les systèmes radars qui sont de moins en moins fiables par de nouveaux systèmes qui stabiliseront les coûts d’exploitation pour le réseau et qui produiront des données radars plus fiables et de qualité plus uniforme.

Une fois le PRRMC achevé, le réseau de radars aura été entièrement mis à niveau et ses coûts d’exploitation seront abordables. Le réseau comprendra :

  1. trente-deux (32) nouveaux radars opérationnels et un (1) radar de formation, y compris l’infrastructure et les biens immobiliers nécessaires;
  2. des radars qui amélioreront la couverture Doppler et pourront fournir des données à polarisation double;
  3. un agrandissement modeste du réseau dans la région du cours inférieur de l’Athabasca, dans le nord-est de l’Alberta;
  4. un système de gestion du cycle de vie abordable, éprouvé et bien documenté, y compris pour le radar de formation;
  5. tous les documents techniques officiels et la formation nécessaires à l’exploitation du réseau;
  6. des systèmes de traitement des données mis à niveau faisant appel à des travaux de sciences appliquées pour garantir l’intégrité et l’utilité des données.

Le projet appuie la responsabilité essentielle et le répertoire des programmes liés aux services météorologiques et indique que :

Responsabilité essentielle : Prévision des conditions météorologiques et environnementales

Répertoire des programmes : Observations, prévisions et avertissements météorologiques et environnementaux

Résultats du projet

Les résultats opérationnels sont exposés dans la structure du plan ministériel (PM) du Ministère. Ils correspondent aux objectifs du projet de remplacement des radars. En fait, ce projet figure parmi plusieurs projets et initiatives et est financé par le Budget 2011 et le Budget 2013, à même un portefeuille visant à moderniser les Services météorologiques du Canada. Ces engagements ont été pris parce que le gouvernement a reconnu qu’il fallait investir de façon importante pour s’assurer de l’actualité et de la durabilité des services météorologiques canadiens dans le futur, de la surveillance à la prévision.

Il est essentiel que les observations par radar soient fiables, accessibles et fournies à temps pour la production des prévisions météorologiques et des avertissements de temps violent afin que les Canadiens puissent prendre des décisions éclairées. Les données et les produits des radars sont une partie essentielle de la base, permettant l’exécution du mandat général des programmes d’Environnement et Changement climatique Canada (ECCC) liés à la sûreté et à la sécurité des Canadiens qui est de travailler pour le bien public.

Les objectifs du projet sont les suivants :

Avantages pour l'industrie

Les phénomènes météorologiques représentent 80 % des catastrophes au Canada et ont des conséquences importantes sur la santé et la sécurité de la population et le rendement économique du pays. Les industries qui sont directement touchées par les conditions météorologiques, comme les transports, l’agriculture, le tourisme et la foresterie, représentent plus de 30 % du produit intérieur brut (PIB) annuel.

Les nouveaux radars rendront les données radars plus accessibles au public et aux clients (y compris les premiers intervenants), données qui permettront aux Canadiens de mieux prévoir les catastrophes naturelles et les urgences liées au climat, de mieux s’y préparer et de mieux intervenir, et fourniront des avertissements de temps violent dans de meilleurs délais.

Ministère responsable

Environnement et Changement climatique Canada (ECCC)

Autorité contractante

Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC)

Ministère participants

Services partagés Canada (SPC)

Entrepreneur principal

Selex ES GmbH, situé à Neuss, en Allemagne

Sous-traitants principaux

WesTower Communications Canada

Étape du projet

Le projet est à l’étape de la mise en œuvre. La présentation au Conseil du Trésor portant sur ce projet a été approuvée sans condition le 19 mai 2016, pour un montant de 206,9 millions de dollars. Le 21 juin 2016, SPAC a accordé le contrat de la solution de remplacement des radars météorologiques canadiens (SRRMC) au soumissionnaire retenu, Selex ES GmbH, situé à Neuss, en Allemagne. Le contrat porte sur l’acquisition de 20 nouveaux systèmes radars, de 13 radars supplémentaires en option, comprenant l’infrastructure, la formation et la documentation.

Approbation du SCT pour le financement du renouvellement des radars

19 mai 2016

Contrat accordé par SPAC à Selex

21 juin 2016

Approbation du plan de mise en œuvre final

27 février 2017

Activités de préparation du site

30 septembre 2022

Adaptation, essais et travaux de mise en œuvre de l’URP achevés

1er juillet 2022

Nouvelle stratégie de balayage radar

1er juillet 2017

Mises à niveau du centre de télécommunications et de données — SPC

31 mars 2022

Installation du premier radar

15 décembre 2017

Installation du deuxième radar

31 juillet 2018

Installation des radars 2 à 20 de l’entente ferme

1er mai 2020

Installation des radars 21 à 33 en option

30 septembre 2022

Mise hors service des anciens radars

31 mars 2023

Clôture du projet – transfert de propriété

31 mars 2023

Rapport d’étape et explication des écarts

Le Projet de remplacement des radars météorologiques canadiens (PRRMC) est un projet de sept ans visant à remplacer le réseau de radars météorologiques du Canada. Ce projet permettra de remplacer 31 radars existants par des systèmes radars modernes et leur infrastructure associée, d’ajouter une nouvelle station radar en Alberta (région du cours inférieur de l’Athabasca) et une nouvelle station radar pour la formation. Un contrat a été conclu en juin 2016 pour l’installation de 20 systèmes avec options pour l’ajout de 1 à 13 radars.

Nous venons tout juste d’achever la première année de l’étape de mise en œuvre et le projet respecte toujours l’échéancier et le budget en vue de la livraison de la première installation à Radisson, en Saskatchewan, au cours de l’exercice financier 2017-2018, puis de quatre autres installations, au cours de l’exercice financier 2018-2019.

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