Archivée : Rapport ministériel sur le rendement 2013-2014, Environnement Canada, chapitre 2
Message de la ministre
L’honorable Leona Aglukkaq, C.P., députée, Ministre de l’Environnement
En qualité de ministre de l’Environnement, je suis heureuse de vous présenter le Rapport ministériel sur le rendement de 2013-2014. Le présent rapport décrit les progrès réalisés par Environnement Canada pour traiter les priorités et respecter les engagements énoncés dans le Rapport sur les plans et les priorités de 2013-2014.
En ce qui concerne la conservation et la biodiversité, nous avons fait des progrès considérables. En date du 31 mars 2014, Environnement Canada a proposé ou achevé des documents relatifs au rétablissement (programmes de rétablissement et plans de gestion) pour 146 espèces visées par la Loi sur les espèces en péril.
En outre, plus tôt cette année, le gouvernement a lancé un plan de conservation national qui permettra d’avoir une approche plus coordonnée des mesures de conservation à travers le pays, qui offrira aux Canadiens la capacité de préserver et de rétablir des terres et des plans d’eau au sein et autour de leurs collectivités, et qui facilitera l’accès à la nature pour les citoyens des villes.
Ce plan de conservation national comprendra d’importants investissements additionnels sur cinq ans qui permettront de protéger des terres écosensibles, de soutenir des mesures volontaires de conservation et de rétablissement, ainsi que de renforcer la protection de l’environnement marin et côtier. De plus, il comportera de nouvelles initiatives visant à rétablir les zones humides et à encourager les Canadiens à se rapprocher de la nature près de chez eux, grâce à des aires protégées et des espaces verts situés au sein ou près des zones urbaines.
Nous avons poursuivi nos progrès dans l’application du Programme sur la qualité de l’air. À l’échelle nationale, notre approche relative à la réduction des gaz à effet de serre s’est traduite par l’introduction de nouvelles règles permettant d’améliorer l’efficacité énergétique des nouveaux véhicules routiers lourds et de leurs moteurs. En collaboration avec les provinces et territoires, nous avons mis en place de nouvelles normes plus strictes pour la protection de la qualité de l’air ambiant.
À New York, nous avons participé à une série de réunions internationales sur les changements climatiques à l’occasion du Sommet sur le climat des Nations Unies et nous avons annoncé plusieurs nouvelles initiatives de réglementation audacieuses qui illustrent notre engagement à lutter contre les changements climatiques tout en préservant la vigueur de l’économie canadienne. Parmi ces annonces, notons trois initiatives de réglementation dans le domaine du transport visant la réduction des émissions de polluants atmosphériques et des gaz à effet de serre provenant des automobiles et des camions, de même que l’intention du Canada de lutter contre les émissions d’hydrofluorocarbones puissantes au pays.
À l’échelle internationale, nous avons contribué, par l’intermédiaire de la Coalition pour le climat et l’air pur, à l’élaboration d’initiatives pratiques et collaboratives visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre et les polluants climatiques de courte durée de vie. Nous avons participé à des négociations commerciales et en matière d’environnement qui ont abouti à la conclusion d’un accord économique et commercial global avec l’Union européenne. Nous avons aussi signé la Convention de Minamata sur le mercure en vue de mieux protéger la santé humaine et l’environnement contre les sources humaines d’émissions et de rejets de mercure et de composés mercuriques.
Vingt projets de recherche portant sur les substances d’intérêt prioritaire comptaient parmi les mesures entreprises pour respecter le Plan de gestion des produits chimiques. Nous demeurons sur la bonne voie en vue de respecter notre engagement international relatif à la gestion, au Canada, de 4 200 produits chimiques, d’ici 2020.
Tout au long de l’année, nous avons fourni aux Canadiens des prévisions météorologiques et des avertissements de temps violent, ainsi qu’une réponse et un soutien immédiats en réaction à la tragédie ferroviaire de Lac-Mégantic par l’intermédiaire de prévisions météorologiques, d’échantillonnage de l’eau et de modèles de dispersion de l’air et de la fumée.
En ce qui concerne les enjeux relatifs à l’eau, nous avons travaillé en collaboration avec des partenaires en vue de protéger des écosystèmes, fait d’importants investissements pour la remise en état de sites contaminés et investi dans le rétablissement de la santé écologique du lac Simcoe et du sud-est de la baie Georgienne, ainsi que du lac Winnipeg.
Environnement Canada a poursuivi l’expansion de sa surveillance dans la région des sables bitumineux et a respecté son engagement en vue d’accroître la transparence et d’améliorer l’accessibilité des données et des résultats relatifs à la surveillance au moyen du site Web ministériel et du portail de données du gouvernement du Canada.
L’exercice a également été marqué par le dépôt de la deuxième Stratégie fédérale de développement durable (2013-2016), qui raffermit notre engagement en vue de rendre les prises de décision en matière d’environnement plus transparentes et responsables.
Je vous invite à lire le rapport afin de connaître les renseignements détaillés à propos des activités susmentionnées et des autres qui ont été entreprises afin de préserver un environnement propre, sûr et durable pour les générations d’aujourd'hui et celles à venir.
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L’honorable Leona Aglukkaq, C.P., députée
Ministre de l’Environnement