Parcs Canada : comparution devant le Comité permanent
Création d’aires protégées
Enjeu
- Parcs Canada joue un rôle déterminant dans l’élaboration et la mise en œuvre du plan du gouvernement du Canada qui consiste à conserver 25 pour cent des terres canadiennes et 25 pour cent des océans du pays d’ici 2025, afin d’atteindre 30 pour cent d’ici 2030.
Points à retenir
- Les 47 parcs nationaux, les aires marines nationales de conservation (eau douce) et d’autres sites protégés de Parcs Canada constituent 3,53 pour cent, ou soit plus d’un quart des 12,1 pour cent des zones protégées terrestres au pays. Les aires marines nationales de conservation (eau salée) et les parcs nationaux côtiers de Parcs Canada quant à eux constituent 2,1 pour cent des 13,81 pour cent des zones marines et côtières protégées totales du Canada.
- Une correction a été apportée aux pourcentages fournis dans la dernière phrase de la puce précédente : Les aires marines nationales de conservation (eau salée) et les parcs nationaux côtiers de Parcs Canada constituent présentement 6,16 pour cent des 13,81 pour cent des zones marines et côtières protégées totales du Canada. Ce total comprend une zone de protection marine dans le bassin de l’Extrême-Arctique appelée Tuvaijuittuq, pour laquelle une étude de faisabilité est présentement en cours, et qui a été désignée par arrêté ministériel en août 2019.
- L’approche de Parcs Canada en matière de création de nouvelles aires protégées repose sur la science et le savoir autochtone et s’appuie sur la collaboration avec les gouvernements provinciaux et territoriaux, ainsi qu’avec les gouvernements et les collectivités autochtones.
- Parcs Canada travaille en étroite collaboration avec environ 300 collectivités autochtones et a conclu plus de 30 ententes de collaboration officielles avec des partenaires autochtones au sein de plusieurs structures officielles, notamment des comités de cogestion.
Contexte
- La mission de Parcs Canada consistant à créer de nouvelles aires protégées est guidée par le Plan du réseau des parcs nationaux et le Plan du réseau des aires marines nationales de conservation (AMNC). Ces plans visent à assurer la représentation de chacune des 39 régions naturelles terrestres et des 29 régions naturelles marines du Canada par la création de nouveaux parcs nationaux et de nouvelles AMNC, et ainsi contribuer à la réalisation des objectifs nationaux et internationaux en matière de biodiversité. Les 47 parcs nationaux représentent actuellement 31 des 39 régions naturelles terrestres du Canada, tandis que les cinq AMNC établies représentent six des 29 régions marines.
- Parcs Canada travaille actuellement en étroite collaboration avec la Colombie- Britannique et la nation Syilx/Okanagan sur un projet de création de réserve de parc national dans le sud de l’Okanagan et de Similkameen, et avec le gouvernement de l’Île-du-Prince-Édouard et la Confédération des Mi’kmaq de l’Île-du-Prince-Édouard en vue d’évaluer la faisabilité d’une nouvelle réserve de parc national sur l’île Hog et Sandhills — un cordon d’îles au nord-ouest de l’Île-du-Prince-Édouard.
- Parcs Canada collabore avec des gouvernements provinciaux, territoriaux et autochtones à des études de faisabilité visant les aires marines nationales de conservation dans la région est de la Baie James, dans la partie sud du détroit de Georgia en Colombie-Britannique, aux Îles de la Madeleine dans le golfe du Saint- Laurent, dans le bassin de l’Extrême-Arctique et au large des côtes du Parc national des Monts-Torngat au nord du Labrador.
Q-9. Quel est le rôle de Parcs Canada dans l’élaboration et la mise en œuvre du plan du gouvernement du Canada qui consiste à conserver 25 pour cent des terres canadiennes et 25 pour cent des océans du pays d’ici 2025, afin d’atteindre 30 pour cent d’ici 2030?
R-9. Les 47 parcs nationaux, les aires marines nationales de conservation (eau douce) et d’autres sites protégés de Parcs Canada constituent 3,53 pour cent, ou soit plus d’un quart des 12,1 pour cent des zones protégées terrestres au pays. Les aires marines nationales de conservation (eau salée) et les parcs nationaux côtiers de Parcs Canada quant à eux constituent 2,1 pour cent des 13,81 pour cent des zones marines et côtières protégées totales du Canada.
L’approche de Parcs Canada en matière de création de nouvelles aires protégées repose sur la science et le savoir autochtone et s’appuie sur la collaboration avec les gouvernements provinciaux et territoriaux, ainsi qu’avec les gouvernements et les collectivités autochtones.
Parcs Canada travaille en étroite collaboration avec environ 300 collectivités autochtones et a conclu plus de 30 ententes de collaboration officielles avec des partenaires autochtones au sein de plusieurs structures officielles, notamment des comités de cogestion.
La mission de Parcs Canada consistant à créer de nouvelles aires protégées est guidée par le Plan du réseau des parcs nationaux et le Plan du réseau des aires marines nationales de conservation (AMNC). Ces plans visent à assurer la représentation de chacune des 39 régions naturelles terrestres et des 29 régions naturelles marines du Canada par la création de nouveaux parcs nationaux et de nouvelles AMNC, et ainsi contribuer à la réalisation des objectifs nationaux et internationaux en matière de biodiversité. Les 47 parcs nationaux représentent actuellement 31 des 39 régions naturelles terrestres du Canada, tandis que les cinq AMNC établies représentent six des 29 régions marines.
Parcs Canada travaille actuellement en étroite collaboration avec la Colombie-Britannique et la nation Syilx/Okanagan sur un projet de création de réserve de parc national dans le sud de l’Okanagan et de Similkameen, et avec le gouvernement de l’Île-du-Prince-Édouard et la Confédération des Mi’kmaq de l’Île-du-Prince-Édouard en vue d’évaluer la faisabilité d’une nouvelle réserve de parc national sur l’île Hog et Sandhills — un cordon d’îles au nord-ouest de l’Île-du-Prince-Édouard.
Parcs Canada collabore avec des gouvernements provinciaux, territoriaux et autochtones à des études de faisabilité visant les aires marines nationales de conservation dans la région est de la Baie James, dans la partie sud du détroit de Georgia en Colombie-Britannique, aux Îles de la Madeleine dans le golfe du Saint-Laurent, dans le bassin de l’Extrême-Arctique et au large des côtes du Parc national des Monts-Torngat au nord du Labrador.
Rapport ENVI et rapport du vérificateur général sur la conservation des biens patrimoniaux fédéraux
Question
Le Comité permanent de l’environnement et du développement durable (ENVI), en 2017, et le vérificateur général, en 2018, ont tous deux souligné que le gouvernement du Canada ne protège pas et ne conserve pas adéquatement ses lieux patrimoniaux.
Les lieux patrimoniaux sont importants pour l’identité nationale du Canada et pour favoriser l’établissement de liens entre les Canadiens en racontant nos diverses histoires. Ces lieux jouent un rôle économique, socioculturel et environnemental important au Canada, notamment dans les communautés urbaines, rurales, éloignées et autochtones. L’attachement des Canadiens à leur patrimoine culturel est indéniable.
Les lacunes actuelles dans le régime de protection des lieux patrimoniaux du gouvernement du Canada signifient que les lieux patrimoniaux les plus importants du Canada ne peuvent pas être protégés de manière adéquate.
Le 13 décembre 2019, le premier ministre a chargé le ministre responsable de l’Agence Parcs Canada de travailler avec le ministre du Patrimoine canadien pour fournir une orientation plus claire sur la façon dont les lieux du patrimoine national devraient être désignés et préservés, et élaborer une loi exhaustive sur les lieux patrimoniaux appartenant au gouvernement fédéral.
Points à retenir
- Parcs Canada est l’organisme responsable des gares ferroviaires patrimoniales, des phares patrimoniaux, des édifices fédéraux du patrimoine, du programme fédéral d’archéologie et des programmes visant principalement le patrimoine bâti.
- Parcs Canada a déjà pris de mesures pour répondre aux préoccupations soulevées par le Comité ENVI en 2017 et par le vérificateur général en 2018.
- L’Agence Parcs Canada a été chargée d’élaborer une loi exhaustive pour protéger et conserver les lieux patrimoniaux appartenant au gouvernement fédéral dans l’intérêt des générations actuelles et futures de Canadiens, pour qu’elles soient mises en contact avec leur histoire et qu’elles développent un sentiment de fierté.
Contexte et situation actuelle
À l’automne 2017, le Comité ENVI a déposé son rapport, Préserver le patrimoine du Canada : Les fondements de notre avenir. Les 17 recommandations contenues dans le rapport vont au-delà de la protection et de la préservation des lieux patrimoniaux administrés par le gouvernement du Canada.
En novembre 2018, le vérificateur général du Canada a déposé au Parlement le rapport intitulé La conservation des biens patrimoniaux fédéraux. Selon les constatations du rapport, l’Agence Parcs Canada ne dispose pas d’un tableau complet du nombre et de l’état des édifices patrimoniaux sous sa responsabilité, n’a pas pu assurer la conservation de tous ses biens patrimoniaux désignés et prend en considération les ressources disponibles pour définir les priorités relativement aux biens à entretenir, à conserver et à surveiller régulièrement. L’Agence a accepté les recommandations.
Conformément à ce qui lui a été demandé, Parcs Canada travaille à l’élaboration d’une loi visant à protéger et à conserver les lieux patrimoniaux appartenant au gouvernement fédéral. Dans le cadre du régime législatif actuel, la désignation n’équivaut pas à la protection ni à la conservation, même pour les lieux patrimoniaux appartenant au gouvernement fédéral. Les désignations patrimoniales fédérales visent ce qui suit :
- lieux historiques nationaux, y compris les canaux historiques;
- édifices fédéraux du patrimoine;
- phares patrimoniaux;
- gares ferroviaires patrimoniales;
- sites du patrimoine mondial.
Une loi exhaustive autonome mettrait le Canada sur un pied d’égalité avec les autres pays du G7. À l’heure actuelle, le Canada est le seul pays du G7 qui s’appuie encore sur des politiques pour protéger les lieux patrimoniaux, au lieu d’un régime législatif complet soutenu par des règlements, des politiques et des programmes.
L’Agence travaille aussi avec d’autres ministères pour renforcer la protection et la conservation des lieux patrimoniaux appartenant au gouvernement fédéral. Par exemple, en tant que responsable du patrimoine bâti et des activités archéologiques du gouvernement fédéral, Parcs Canada contribue à l’examen de la Politique sur la gestion des biens immobiliers du Secrétariat du Conseil du Trésor.
Q-11. Que fait Parcs Canada pour accroître la participation des Autochtones?
R-11. Parcs Canada est déterminé à mettre en œuvre l’appel à l’action no 79 de la Commission de vérité et réconciliation.
Grâce au financement reçu dans le cadre du budget de 2018, Parcs Canada et ses partenaires autochtones transformeront le récit historique associé à certains lieux patrimoniaux gérés par Parcs Canada en élaborant conjointement de nouvelles façons de comprendre ces lieux et d’en faire l’expérience et en veillant à ce que les points de vue des Autochtones soient pleinement représentés et reconnus.
Les fonds reçus financent l’exécution, aux quatre coins du pays, de 25 projets sélectionnés par Parcs Canada dans le but d’entamer ce travail important. Il est essentiel d’obtenir le concours des partenaires autochtones pour assurer l’élaboration conjointe réussie et comprendre les objectifs de nos partenaires dès les premières étapes.
Une partie importante des fonds prévus au budget de 2018 est destinée au soutien au renforcement de la capacité, ce qui permettra aux partenaires autochtones de disposer des capacités et des ressources dont ils ont besoin pour travailler en collaboration avec Parcs Canada. Des travaux sont en cours à cet égard.
L’appel à l’action no 79 demande au gouvernement fédéral d’établir, en collaboration avec les survivants, les organisations autochtones et les membres de la communauté artistique, un cadre de travail se rapportant à la réconciliation pour les besoins du patrimoine canadien et des activités de commémoration. Ce cadre engloberait notamment ce qui suit :
- la modification de la Loi sur les lieux et monuments historiques de manière à inclure la représentation des Premières Nations, des Inuits et des Métis au sein de la Commission des lieux et monuments historiques du Canada et de son secrétariat;
- l’examen des politiques, des critères et des pratiques se rattachant au Programme national de commémoration historique pour intégrer l’histoire, les valeurs patrimoniales et les pratiques de la mémoire autochtones au patrimoine et à l’histoire du Canada;
- l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan national du patrimoine et d’une stratégie pour la commémoration des sites des pensionnats, de l’histoire et des séquelles de ces pensionnats et de la contribution des peuples autochtones à l’histoire du Canada.
Il y a eu d’énormes changements dans la façon de comprendre l’histoire et de voir le passé au fil des ans; de plus, il y a eu une prise de conscience sur le fait que, en général, l’histoire du Canada a été présentée selon une perspective coloniale. Approuvé en juin 2019, Le cadre pour l’histoire et la commémoration : le plan du réseau des lieux historiques nationaux établit les principes, les priorités stratégiques et les pratiques essentielles qui permettront à Parcs Canada de transformer la façon dont il présente l’histoire du pays à la population canadienne.
L’histoire des peuples autochtones a été désignée comme élément prioritaire par le Cadre, et Parcs Canada a adopté des pratiques essentielles à l’appui de cet élément, dont la recherche d’occasions pour les peuples autochtones de faire connaître leur histoire et de la raconter dans leurs propres mots. Le Cadre est la base de la transformation du récit historique aux lieux patrimoniaux de Parcs Canada, et le budget de 2018 contribuera à accélérer le travail nécessaire à l’intégration des voix, des valeurs et des points de vue des Autochtones.
Parmi les lieux patrimoniaux de Parcs Canada qui bénéficient d'un financement de projets figurent le PN Jasper (Alberta), le LHN Cave and Basin (Alberta), le LHN du Fort-Langley (Colombie-Britannique), le PN Kluane, le PN Vuntut, les LHN du Klondike (Yukon), le LHN de la Piste-Chilkoot, le LHN S.S. Klondike (Yukon), le LHN du Fort-Battleford (Saskatchewan), le PUN de la Rouge (Ontario), le LHN du Fort-Chambly (Québec), le PN des Monts-Torngat et la RPN des Monts-Mealy (Terre-Neuve-et-Labrador), et le LHN de Skmaqn-Port-la-Joye-Fort-Amherst (Île-du-Prince-Édouard).
Des 15,2 millions de dollars en nouveaux fonds reçus pour la mise en œuvre de l’appel à l’action no 79, 4,4 millions de dollars sont consacrés à la transformation du récit historique aux lieux désignés de l’Agence Parcs Canada, répartis dans l’ensemble du pays. Plus de la moitié de ces fonds est destinée au soutien direct au renforcement de la capacité des partenaires autochtones.
Diffusion externe et marketing
Enjeu
- Parcs Canada s’est engagé à faire vivre aux Canadiens des expériences enrichissantes en rapport avec leurs trésors naturels et culturels. De plus, il entreprend également des programmes de diffusion externe, de mobilisation et de promotion pour faire connaître les lieux patrimoniaux nationaux du Canada à des millions de Canadiens et pour accroître et diversifier la sensibilisation, le soutien et la fréquentation.
Points importants
- La promotion des lieux et des expériences de Parcs Canada contribue à faire connaître les lieux nationaux protégés du Canada et à favoriser une plus grande prise de conscience et un meilleur sentiment d’appartenance au sein de la communauté canadienne. Elle soutient également le tourisme dans quelque 400 collectivités du Canada situées à proximité des lieux de Parcs Canada, contribuant ainsi à hauteur de 4 milliards de dollars au PIB du Canada.
- Les efforts de diffusion, de mobilisation communautaire et de promotion de Parcs Canada ont donné des résultats positifs en ce qui a trait à la sensibilisation et au soutien et ont permis d’inverser plus d’une décennie de baisse de la fréquentation.
Contexte et situation actuelle
- Parcs Canada touche les familles, les nouveaux Canadiens et les jeunes grâce à des programmes de sensibilisation, de mobilisation et de promotion qui réunissent les médias sociaux, des relations proactives avec les médias et le secteur du voyage, des promotions, une forte présence numérique, la participation des partenaires et des activités de diffusion dans les collectivités.
- Depuis 2017, les activités de diffusion externe et de promotion multicanaux ont permis d’accroître la participation et la mobilisation des Canadiens, qui sont de plus en plus nombreux à suivre les médias numériques et sociaux. Des programmes tels qu’Initiation au camping et les programmes de participation des collectivités de Parcs Canada ont dépassé les 600 000 contacts et attiré 15 millions de visiteurs sur le Web par année, et un bulletin d’information promotionnel a touché 2,4 millions de personnes.
- La campagne publicitaire de 2018 et 2019 « 450 000 km2 de souvenirs » a joint environ 26 millions de personnes et a conduit à des niveaux de sensibilisation record (90 %) et à un soutien accru à l’égard du travail de Parcs Canada (actuellement 84 %), d’après les enquêtes nationales trimestrielles.
- Pour encourager un plus grand nombre de Canadiens à vivre des expériences de plein air et à découvrir l’histoire du Canada, Parcs Canada continue d’innover, d’élargir et de diversifier la gamme de programmes et d’expériences offerts dans ses lieux patrimoniaux. Il s’agit notamment de programmes populaires tels qu’Initiation au camping, Club Parka, Xplorateurs, Jeunes ambassadeurs, Laissez-passer culturel et les clubs étudiants.
- Diverses activités de diffusion externe et de mobilisation ciblées sont également réalisées pour influencer le comportement des visiteurs, notamment la promotion de destinations moins fréquentées et une meilleure répartition de la fréquentation dans le réseau de Parcs Canada.
Droits de Parcs Canada
Enjeu
- En janvier 2020, dans le cadre de la mise en œuvre, par l’Agence, de la Loi sur les frais de service de 2017, Parcs Canada a augmenté ses droits pour la première fois depuis 2008.
Points importants
- La Loi sur les frais de service de 2017 prévoit une transparence accrue dans l’établissement des droits et la déclaration des recettes dans tous les organismes du gouvernement du Canada. Elle exige également que les ministères et les organismes améliorent le recouvrement des coûts, en particulier pour les services qui apportent dans une large mesure un avantage privé aux particuliers et aux entreprises.
- En janvier 2020, dans le cadre de la mise en œuvre, par l’Agence, de la Loi sur les frais de service de 2017, Parcs Canada a haussé la plupart de ses droits de 2,2 %. L’Agence a également mis à jour les droits d’entrée de 21 sites afin de mieux refléter le niveau de service amélioré qui y est désormais offert. Il s’agit de la première augmentation des droits d’entrée à Parcs Canada depuis 2008.
- Parcs Canada est un organisme de service spécial et conserve les recettes provenant des frais de service. Ces revenus sont réinvestis dans la prestation de services et aident Parcs Canada à offrir de plus grandes opportunités aux visiteurs dans tout le pays.
Contexte et situation actuelle
- La Loi sur les frais de service de 2017 exige des rajustements réguliers des frais de service suivant l’inflation, des rapports réguliers au Parlement sur les frais de service et des améliorations dans le recouvrement des coûts pour les frais qui apportent un avantage privé aux particuliers ou aux entreprises.
- Parcs Canada administre plus de 3 500 droits individuels, allant de l’admission à l’hébergement, en passant par l’éclusage, les services municipaux, les licences d’exploitation et divers permis. Tous ces droits relèvent du champ d’application de la Loi sur les frais de service de 2017. Les droits de Parcs Canada n’avaient pas été augmentés depuis 2008.
- La structure des droits d’entrée de Parcs Canada est basée sur le niveau de service offert à chaque endroit. Les niveaux de service sont fonction du nombre d’heures qu’un visiteur passerait généralement sur place, ainsi que de la variété des programmes, services et installations mis à la disposition des visiteurs. L’Agence a récemment évalué l’offre de services de chaque lieu et a reclassé 21 sites pour mieux refléter leur niveau de service actuel.
- Parcs Canada conserve les recettes provenant des droits qu’il administre. Il dépend fortement de ces recettes, qui représentent environ 20 % de son budget de fonctionnement.
Investissements dans les infrastructures de Parcs Canada
Enjeu
- Le gouvernement s’est engagé à investir dans les parcs nationaux, les lieux historiques nationaux et les aires marines nationales de conservation du Canada.
- Le budget de 2019 prévoyait le versement de fonds à hauteur de 368 millions de dollars sur deux ans pour des projets d’immobilisations. À compter de 2020-2021, Parcs Canada commencera à livrer d’importants projets hautement prioritaires dans l’ensemble du pays réalisés au moyen de ces nouveaux fonds.
- Le budget de 2019 a servi à prolonger l’engagement que le gouvernement a pris à l’égard des lieux de Parcs Canada en 2015. Depuis, près de 4 milliards de dollars ont été versés à l’Agence, notamment par l’intermédiaire du budget de 2019, pour appuyer l’exécution d’un millier de projets hautement prioritaires visant à protéger et à restaurer des immobilisations dans les parcs nationaux et les lieux historiques nationaux.
Points à retenir
- Parcs Canada est le premier propriétaire foncier fédéral et possède l’un des portefeuilles de biens les plus importants du gouvernement fédéral (près de 17 000 biens ayant une valeur de remplacement de plus de 25 milliards de dollars).
- Le gouvernement a demandé que Parcs Canada élabore un plan à long terme pour assurer une gestion efficace et une durabilité continue de son portefeuille à la fois vaste et diversifié. Parcs Canada collabore avec d’autres ministères ayant d’importants portefeuilles de biens relativement aux pratiques exemplaires en matière de gestion durable des biens.
- Grâce à ses investissements dans les infrastructures, Parcs Canada assure la protection et la conservation de nos trésors nationaux, tout en soutenant les économies locales, et contribue à la croissance du secteur touristique.
Contexte/situation actuelle
- Au cours des quatre dernières décennies, Parcs Canada a eu la tâche colossale de maintenir l’état des biens de son portefeuille. La majeure partie des biens de Parcs Canada sont vieillissants et nécessitent des investissements permanents importants dans la gestion de leur cycle de vie et leur recapitalisation.
- En 2017, l’Agence a engagé Opus International Consultants (Canada) Ltd. pour l’épauler dans la planification et la mise en œuvre d’un examen national de son portefeuille de biens bâtis. Cet examen a permis de valider l’état général du portefeuille de biens de l’Agence et les besoins financiers permanents pour le maintenir.
- Le passage à un régime de budgétisation selon la comptabilité d’exercice ne touche pas seulement la gestion financière et la planification des investissements. Ce changement devrait aussi transformer et améliorer davantage la manière dont l’Agence planifie, priorise et gère les immobilisations de son portefeuille et en rend compte.
Parc urbain national de la Rouge
Question
- Le tout premier plan directeur du parc urbain national de la Rouge a été déposé au Parlement en janvier 2019, et le regroupement des terres du parc est maintenant en grande partie (à près de 95 %) terminé. En août 2019, la ministre McKenna et le maire de Toronto, John Tory, ont annoncé l’emplacement du futur centre d’accueil du parc sur des terres que le zoo de Toronto a accepté de céder à Parcs Canada. Depuis, Parcs Canada travaille en étroite collaboration avec ses partenaires autochtones, l’association coopérante Friends of Rouge National Urban Park et d’autres intervenants afin d’explorer des concepts possibles pour le centre d’accueil. Comme le regroupement des terres du parc est presque terminé, les intervenants s’attendent à ce que le ministre nomme un comité consultatif pour le parc pendant son mandat actuel.
Points à retenir
- Le parc urbain national de la Rouge, premier du genre au Canada, protège le patrimoine naturel, culturel et agricole du pays et se trouve à moins d’une heure de route de 20 % de la population canadienne. Une fois le processus d’établissement terminé, le parc occupera une superficie de 23 fois supérieure à celle de Central Park, à New York. Il figurera parmi les aires protégées urbaines les plus vastes de la planète.
- S’il est mis sur pied par le ministre, le comité consultatif du parc serait composé de représentants des municipalités locales et du gouvernement de l’Ontario ainsi que de membres du Cercle consultatif des Premières Nations du parc urbain national de la Rouge. Viendraient s’y ajouter des personnes appartenant aux divers secteurs représentés par les intervenants. Ces membres seraient nommés à l’issue d’un processus de mise en candidature public.
- Depuis 2012, Parcs Canada travaille en étroite collaboration avec le Cercle consultatif des Premières Nations dans tous les dossiers qui touchent à l’établissement du parc et à ses programmes, notamment la conception des sentiers et de l’infrastructure, la remise en état, l’archéologie et les programmes d’éducation.
- Parcs Canada collabore étroitement avec les principaux intervenants et avec ses partenaires autochtones à la conception d’un centre d’accueil, d’apprentissage et de rassemblement communautaire qui sera aménagé à l’intérieur du parc, dans le secteur de Toronto, et qui deviendra le fleuron de cette aire protégée urbaine. Les consultations publiques sur le concept du bâtiment devraient avoir lieu à la fin de 2020, et l’ouverture du centre est prévue pour l’automne 2023.
- Dans les trois prochaines années, il est prévu qu’un nombre important de nouveaux sentiers, d’agréments pour les visiteurs et de projets de conservation verront le jour, notamment l’ajout de quelque 40 km de nouveaux sentiers et la plantation de plus de 100 000 arbres et arbrisseaux.
Contexte/situation actuelle
- Le processus d’établissement du parc urbain national de la Rouge est maintenant parvenu à un stade avancé. Les premiers nouveaux sentiers et aires de fréquentation diurne du parc ont été inaugurés en 2019. Parcs Canada gère maintenant 94,7 % des terres qui, à terme, feront partie du parc urbain national de la Rouge.
- En 2017, le gouvernement du Canada a modifié la Loi sur le parc urbain national de la Rouge pour faire de l’intégrité écologique la priorité absolue dans la gestion du parc et pour fournir de meilleures garanties aux agriculteurs.
- À cette fin, la ministre responsable de Parcs Canada s’est engagée à signer des baux avec les agriculteurs du parc pour une période pouvant aller jusqu’à 30 ans, afin de leur procurer une stabilité accrue à long terme. Ces baux de longue durée permettent aux agriculteurs de faire des investissements dans des pratiques agricoles durables et de demeurer une importante source d’aliments locaux pour le Grand Toronto.
- Parcs Canada continuera de travailler de concert avec les agriculteurs afin d’encourager la conception et l’adoption de pratiques agricoles exemplaires, qui contribueront à créer les conditions écologiques souhaitées à l’échelle du paysage.
- Le plan directeur du parc urbain national de la Rouge a été déposé le 16 janvier 2019. Pour élaborer ce plan, Parcs Canada a consulté plus de 20 000 personnes et travaillé en étroite collaboration avec des peuples autochtones, les différents ordres de gouvernement, des protecteurs de l’environnement, des agriculteurs, des résidents et des bénévoles dans le cadre d’un processus de consultations publiques qui figure parmi les plus vastes et les plus importants qu’il ait jamais organisés.
- Le 27 août 2019, le gouvernement du Canada, Parcs Canada et le zoo de Toronto ont annoncé la conclusion d’un accord concernant l’emplacement du futur centre d’accueil du parc. Le bâtiment sera construit sur une parcelle qui, avant d’être ramenée à son état d’origine, faisait partie du terrain de stationnement auxiliaire du zoo de Toronto. Il abritera un centre d’apprentissage, d’orientation et de rassemblement communautaire où étudiants, visiteurs et résidents pourront se renseigner sur le parc urbain national de la Rouge et sur les autres lieux patrimoniaux de Parcs Canada au pays.
- Le 23 septembre 2019 a marqué l’inauguration du premier sentier et des premières aires de fréquentation diurne aménagés par Parcs Canada. Le sentier polyvalent de 5 km serpente à travers des champs cultivés, des marais et des forêts ombragées où les visiteurs peuvent observer l’agriculture à l’œuvre, depuis la plantation jusqu’à la récolte. Ce sentier relie les deux aires d’accueil fraîchement aménagées et ouvertes dans le secteur de Markham.
- L’intégrité écologique étant désormais enchâssée comme priorité absolue dans la Loi sur le parc urbain national de la Rouge, Parcs Canada a mis en place un programme très ambitieux de remise en état écologique et de rétablissement d’espèces en péril. C’est dans cette optique que, depuis 2014, il a introduit dans le parc 339 tortues mouchetées, une espèce menacée, de concert avec le zoo de Toronto et d’autres partenaires.
- Comme le prévoit la Loi sur le parc urbain national de la Rouge, le ministre de l’Environnement et du Changement climatique peut nommer un comité consultatif pour le parc. Pendant son mandat, Mme McKenna s’était engagée à mettre sur pied ce comité une fois que le regroupement des terres du parc serait en grande partie terminé et que le plan directeur serait rendu public.
Visites et expériences des visiteurs
Enjeu
- Mettre en lumière les habitudes de fréquentation des lieux patrimoniaux.
Points importants
- Les lieux patrimoniaux attirent des millions de visiteurs chaque année et sont d’importants moteurs économiques de collectivités partout au Canada.
- En 2018-2019, dernière année pour laquelle des données sont disponibles, le nombre de visites a été de 25,1 millions. Les parcs nationaux ont reçu 15,9 millions de visiteurs, tandis que les lieux historiques nationaux (y compris les canaux) en ont accueilli 9,2 millions.
- En 2018-2019, le nombre de visiteurs a été le deuxième plus élevé en près de deux décennies, derrière celui de 2017, année où l’entrée a été offerte gratuitement dans le cadre des célébrations de Canada 150.
- En 2018-2019, le nombre de visites a été semblable (1 % supérieur) à celui de 2016- 2017. Parcs Canada a préservé les gains de fréquentation réalisés avant l’année 2017 où l’entrée était gratuite, ce qui a permis de maintenir les retombées économiques pour les collectivités et les entreprises locales.
- En 2019-2020, le nombre de visites devrait s’élever à environ 25 millions, un nombre semblable à celui de l’année dernière (2018-2019). Les chiffres définitifs ne sont pas encore connus.
- Lorsque les gens visitent des lieux patrimoniaux, ils ressentent un lien plus fort avec la nature et l’histoire du Canada.
- La préservation de l’intégrité écologique et commémorative est une condition essentielle de tous les programmes et de toutes les activités visant à favoriser la jouissance des lieux patrimoniaux.
- Les programmes destinés aux visiteurs contribuent à rapprocher les Canadiens. Les cérémonies de citoyenneté organisées dans les lieux de Parcs Canada célèbrent la diversité du Canada, tout comme le programme de l’Agence qui prévoit l’entrée gratuite pendant un an pour tous les nouveaux citoyens. Le programme Initiation au camping de Parcs Canada familiarise avec les loisirs de plein air des familles qui n’ont peut-être jamais fait l’expérience du camping ou eu l’occasion de profiter du plein air.
- Les familles peuvent profiter des lieux patrimoniaux de manière plus rentable. Les jeunes de 17 ans et moins peuvent découvrir ces lieux gratuitement.
- Parcs Canada s’engage à protéger l’intégrité écologique et commémorative des lieux patrimoniaux administrés par l’Agence et met en place divers outils pour limiter le développement et gérer la fréquentation. Ces outils, fondés sur la consultation et la participation du public, comprennent des plans de gestion, le zonage, l’évaluation environnementale et la gestion de la demande.
- Parcs Canada offre des expériences significatives à 25 millions de visiteurs chaque année tout en veillant à ce que la jouissance des lieux patrimoniaux n’ait pas d’impact négatif sur leur intégrité écologique ou commémorative.
Mise en œuvre du Plan d’action pour la parc national Wood Buffalo
Enjeu
- En 2017, le Comité du patrimoine mondial de l’UNESCO a demandé au Canada d’élaborer un plan d’action pour le site du patrimoine mondial du parc national Wood Buffalo. Le but était de contrer les menaces qui pèsent sur la valeur universelle exceptionnelle du site en raison des changements climatiques et des pressions exercées par le rythme et l’ampleur croissants du développement (hydroélectricité et sables bitumineux) à l’extérieur de ses limites.
- Le plan d’action a été soumis au Comité du patrimoine mondial le 1er février 2019 et déposé devant le Parlement en mars 2019.
- Le plan d’action est une réponse globale aux préoccupations du Comité du patrimoine mondial et comprend 142 mesures qui sont axées sur :
- le renforcement de la gestion du parc en collaboration avec les partenaires autochtones.
- l’amélioration de la recherche, de la surveillance et de la gestion liées au delta des rivières de la Paix et Athabasca en utilisant les connaissances scientifiques et autochtones.
- l’établissement de nouveaux mécanismes pour soutenir une meilleure gestion de l’eau dans le delta des rivières de la Paix et Athabasca.
- l’accroissement de la protection et de la connectivité des écosystèmes au sein et à proximité du parc national de Wood Buffalo.
- La mise en œuvre de mesures de rétablissement de la grue blanche et du bison des bois.
- En juillet 2019, le Comité du patrimoine mondial a accueilli favorablement le plan d’action et a demandé au Canada de faire des investissements supplémentaires pour soutenir la mise en œuvre du plan en raison de la complexité des défis de conservation auxquels le parc est confronté.
- Le Canada soumettra un rapport sur l’état de la mise en œuvre du plan d’action au Comité du patrimoine mondial d’ici le 1er décembre 2020.
Points à retenir
- Le gouvernement du Canada reconnaît la valeur universelle exceptionnelle des sites canadiens du patrimoine mondial de l’UNESCO et s’engage à les protéger en permanence.
- Dans son budget de 2018, le gouvernement du Canada a démontré son engagement envers la protection du site du patrimoine mondial du parc national Wood Buffalo en investissant 27,5 millions de dollars pour soutenir l’élaboration du plan d’action et sa mise en œuvre rapide.
- Grâce aux mesures décrites dans le plan d’action, à la collaboration continue avec les partenaires et à l’utilisation des meilleures connaissances scientifiques et autochtones accessibles, la valeur universelle exceptionnelle du parc national Wood Buffalo sera préservée et les enjeux importants définis par le Comité du patrimoine mondial seront abordés.
Contexte/situation actuelle
- Le Canada dirige la mise en œuvre du plan d’action en collaboration avec les gouvernements de l’Alberta, de la Colombie-Britannique et des Territoires du Nord-Ouest ainsi qu’avec les partenaires autochtones du parc national Wood Buffalo et les intervenants.
- Dans le budget de 2018, l’Agence Parcs Canada a reçu 27,5 millions de dollars pour élaborer le plan d’action et soutenir la mise en œuvre de mesures rapides limitées.
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