Évaluation du Programme de réglementation de la qualité de l’air du Canada

PDF- 1,07 Mo

Rapport final

Direction générale de la vérification et de l’évaluation Décembre 2015

Étapes d’approbation du rapport

Phase de la planification terminée - September 2014
Acheminement du rapport à la direction, pour réponse - October 2015
Réception de la réponse de la direction - April 2014
Rapport approuvé par le sous-ministre d’Environnement Canada - Le 15 octobre 2015
Approbation du rapport par le sous-ministre de Santé Canada - Le 21 décembre 2015

Acronymes utilisés dans le rapport

AQA
Accord sur la qualité de l’air
CAS
Air Quality Health Index
CCNUCC
Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques
CEDD
Commissaire à l’environnement et au développement durable
CEE-ONU
Commission économique des Nations Unies pour l’Europe
CNRC
Conseil national de recherches du Canada
COV
Composés organiques volatils
SMA
Sous-ministre adjoint
DGST
Direction générale des sciences et de la technologie
DSER
Direction des sciences et de l’évaluation des risques
DGIE
Direction générale de l’intendance environnementale
EBEI
Exigences de base relatives aux émissions industrielles
FIETC
Forte intensité d’émission et tributaires du commerce
kt
Kilotonnes
LCPE (1999)
Loi canadienne sur la protection de l’environnement (1999)
MP
Matière particulaire
Mt
Mégatonnes
NCQAA
Normes canadiennes de qualité de l’air ambiant
NO²
Dioxyde d’azote
NOx
Oxydes d’azote
ONG
Organisation non gouvernementale
PATGD
Pollution atmosphérique transfrontalière à grande distance
QAI
Qualité de l’air intérieur
REIR
Résumé de l’étude d’impact de la réglementation
RMSPA
Règlement multisectoriel sur les polluants atmosphériques
SFDD
Stratégie fédérale de développement durable
SGQA
Système de gestion de la qualité de l’air
SO²
Dioxyde de soufre

Remerciements

L’Équipe chargée du projet d’évaluation souhaiterait remercier les personnes qui ont contribué à ce projet, particulièrement les membres du Comité directeur de l’évaluation horizontale ainsi que toutes les personnes interrogées et les répondants au sondage qui ont fourni des observations et des commentaires essentiels à la présente évaluation. Le Comité directeur de l’évaluation horizontale était formé de représentants des programmes et de l’évaluation d’Environnement Canada, de Santé Canada et du Conseil national de recherches du Canada.

L’Équipe chargée du projet d’évaluation était menée par Susan Wharton, sous la supervision du William Blois, et a inclus Goss Gilroy inc. de même que Katheryne O’Connor.

Table des matières

Résumé

Sommaire

Le rapport présente les résultats de l’évaluation du Programme de réglementation de la qualité de l’air (PRQA), laquelle a été menée de juillet 2014 à mars 2015.

Le PRQA a été instauré en 2006 dans le but de mettre en place un cadre coordonné, y compris le recours aux règlements et à d’autres instruments (non réglementaires), qui permettrait d’adopter une approche intégrée et uniforme relativement à la réduction des polluants atmosphériques et des gaz à effet de serre (GES) à l’échelle nationale. En 2011, dans le but de consolider les mesures gouvernementales prises à l’égard des polluants atmosphériques, la portée du PRQA a été élargie de manière à englober les activités liées au programme de Cote air santé (CAS), à la qualité de l’air intérieur et aux questions relatives à l’air transfrontalier nord-américain. Le PRQA est dirigé par Environnement Canada (EC) et inclut des partenaires fédéraux, à savoir Santé Canada (SC) et le Conseil national de recherches Canada (CNRC). Le PRQA compte cinq éléments d’activité généraux et très interdépendants : la science, la déclaration (des émissions nationales de GES et de polluants atmosphériques), la politique, l’élaboration de règlements et la qualité de l’air intérieur.

Dans le cadre de l’évaluation, on a examiné le calendrier de trois ans couvrant la période d’avril 2011 à juin 2014, en tenant compte également, au besoin, d’activités pertinentes du reste de l’année 20142015. Les dépenses fédérales consacrées à ce programme ont été d’environ 100 millions de dollars par année au cours de la période à l’étude.Footnote1

Les méthodes utilisées pour l’évaluation comprennent une étude des documents et une recension des écrits, la tenue de 47 entrevues auprès de 61 intervenants internes et externes, un sondage en ligne auprès des participants de groupes de travail techniques sur l’élaboration de règlements et d’autres instruments au titre du PRQA, et quatre études de cas portant sur les accords d’équivalence, le système de déclaration à guichet unique, le Programme national sur le radon et d’autres stratégies visant à faire connaître la CAS.

Constatations et conclusions

Pertinence

Il y a manifestement un besoin constant de lutter contre les effets importants de la pollution atmosphérique, des changements climatiques et des contaminants atmosphériques intérieurs sur la santé, l’environnement et l’économie.p>

Les objectifs du PRQA s’harmonisent avec les priorités du gouvernement fédéral qui consistent à réduire au minimum les menaces des changements climatiques et de la pollution atmosphérique sur l’environnement, et à gérer les répercussions sur les écosystèmes et les risques pour la santé publique. Ces priorités ont été précisées dans la politique et les engagements budgétaires énoncés par le gouvernement fédéral dans la Stratégie fédérale de développement durable.

Le travail effectué au titre du PRQA appuie les résultats stratégiques et les responsabilités qui incombent aux ministères partenaires EC et SC, ainsi que les responsabilités du CNRC pour ce qui est d’appuyer la mise en œuvre, dans l’industrie, de solutions technologiques visant à améliorer la qualité de l’air. Les rôles et les mandats d’EC et de SC au titre du PRQA cadrent avec les responsabilités et les pouvoirs législatifs que ces ministères détiennent en vertu de la Loi canadienne sur la protection de l’environnement (1999), de même qu’en vertu de plusieurs autres lois. Le PRQA appuie également les engagements du Canada liés à la réduction des émissions et aux exigences en matière de déclaration précisées dans les accords internationaux.

Étant donné que la compétence à l’égard de ces questions est partagée, les provinces et les territoires participent depuis de nombreuses années à des initiatives visant à lutter contre la pollution atmosphérique et les changements climatiques, et prennent des mesures fondées sur leurs propres stratégies de réduction de la pollution atmosphérique et des GES selon diverses approches. Même s’il pourrait y avoir un chevauchement des efforts fédéraux, provinciaux et territoriaux, des mécanismes de collaboration multilatérale et bilatérale sont en place ou sont prévus pour réduire au minimum ou éviter le dédoublement.

Efficience et économie

La conception actuelle du PRQA, comptant trois ministères participants et cinq éléments d’activité interdépendants, constitue un modèle convenable et souple qui fournit la capacité et l’expertise voulues pour exécuter le PRQA. Il existe des processus et des outils pour appuyer le choix des instruments réglementaires ou non réglementaires qui permettent le mieux de lutter contre la pollution atmosphérique et les émissions de GES, et le travail effectué à ce jour correspond à l’orientation clé du gouvernement, y compris l’harmonisation réglementaire avec les États-Unis et le recours à une approche réglementaire sectorielle pour les émissions de GES. Les intervenants du programme signalent que la nature à court terme du financement du PRQA a fait qu’il est plus difficile de régler la question du recrutement et du maintien en poste des ressources humaines, ainsi que celle de la planification à long terme.

Plusieurs aspects du PRQA, dont le partenariat, la hiérarchisation des dépenses et le recours à la technologie, contribuent à l’exécution efficace du programme. Bien que le PRQA soit une initiative complexe, les rôles et responsabilités sont clairs et bien compris. Même s’il n’y a aucun mécanisme de gouvernance en bonne et due forme à l’échelle du PRQA, l’approche actuelle, qui consiste à tirer parti des comités et des forums interministériels et intergouvernementaux existants, offre un niveau approprié de surveillance et de coordination. Les interactions efficaces au niveau opérationnel appuient également une gouvernance solide. On a constaté une occasion d’accroître l’échange de renseignements et la planification entre l’élaboration de règlements et les activités de déclaration afin d’intégrer entièrement l’expertise en matière de déclaration dans la conception des exigences visant les nouveaux règlements, en vue de s’assurer que les nouvelles exigences en matière de déclaration optimisent les possibilités d’harmonisation avec les processus et les inventaires actuels et d’éviter un fardeau indu lié à la déclaration.

Des données sur le rendement sont disponibles et ont été rendues publiques pour indiquer les progrès réalisés au chapitre des tendances en matière de pollution atmosphérique et d’émissions de GES. Des plans de mesure du rendement ont aussi été mis en place pour certains règlements, quoique la mesure des répercussions de ces règlements et la production de rapports à cet égard soient limitées, puisque bon nombre d’entre eux ne sont pas encore en vigueur.

Atteinte des résultats escomptés

De grands progrès ont été réalisés vers l’atteinte de bon nombre des résultats escomptés du PRQA, bien que des possibilités d’amélioration aient été relevées.

Recommandations

Les recommandations qui suivent reposent sur les constatations et les conclusions issues de l’évaluation. En sa qualité de haut fonctionnaire ministériel responsable du PRQA, les recommandations s’adressent au sous-ministre adjoint (SMA) de la Direction générale de l’intendance environnementale (DGIE), qui œuvre en collaboration avec les partenaires du PRQA d’autres directions générales à EC et à SC, s’il y a lieu.

Recommandation no 1 : Renforcer et officialiser les liens entre les aspects du PRQA rattachés à la réglementation et à la déclaration, afin de mieux harmoniser les exigences en matière de déclaration dans les nouveaux règlements avec les rapports et les inventaires réglementaires actuels, et améliorer la planification des ressources pour de futures améliorations.

Recommandation no 2 : Élaborer et faire connaître un cadre stratégique pour les accords d’équivalence afin de favoriser la clarté et l’uniformité dans leur utilisation, de mieux comprendre les implications futures de ressourcement, et de préciser les attentes pour les provinces et les territoires.

Recommandation no 3 : Définir et échanger les meilleurs outils et pratiques de consultation des intervenants afin d’accroître l’efficience et l’efficacité du processus de consultation sur l’élaboration de règlements.

Réponse de la direction

Le sous-ministre adjoint de la DGIE acceptent les recommandations et il a élaboré une réponse appropriée à ces recommandations.

La réponse complète de la direction est présentée à la section 6 du présent rapport.

1.0 Introduction

Programme de réglementation de la qualité de l’air (PRQA) du Canada qui a été mené par Goss Gilroy Inc. pour la Direction générale de la vérification et de l’évaluation d’Environnement Canada (EC). L’évaluation a été indiquée dans le Plan ministériel de vérification et d’évaluation pour 2013 approuvé par le sous-ministre et réalisée en collaboration avec Santé Canada (SC) et le Conseil national de recherches du Canada (CNRC) dans l’objectif d’évaluer la pertinence et le rendement (notamment l’efficacité, le bon déroulement et l’économie) du PRQA. L’évaluation servait à observer un engagement de financement afin de justifier les futures décisions de financement des programmes et de respecter la Loi sur la gestion des finances publiques ainsi que la Politique sur l’évaluation du Conseil du Trésor, qui exigent qu’une évaluation soit menée au moins tous les cinq ans.

2.0 Contexte

2.1 Aperçu du programme

Instauré en 2006, le PRQA représente la pièce maîtresse de l’initiative d’envergure du gouvernement appelée Programme de la qualité de l’air (PQA)Footnote3 dont les objectifs sont d’aborder les changements climatiques et la pollution atmosphérique et de maintenir un environnement sain et propre pour tous les Canadiens.

Le PRQA a pour intérêt principal de fournir un cadre coordonné qui assure le recours à la fois aux règlements et aux autres instruments (non réglementaires) afin de mettre en œuvre une approche intégrée et harmonisée à l’échelle nationale qui favorisera la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) et de polluants atmosphériques. Les activités du PRQA ont un fondement scientifique et d’analyse économique et sont élaborées à la suite de consultations exhaustives avec les provinces, les territoires et les intervenants. La surveillance et la déclaration des émissions font également partie intégrante du programme.

TLe renouvellement de 2011-2016 du PRQA s’inspire d’initiatives précédentes et met l’accent davantage sur la réglementation des transports et la réglementation propre aux secteurs (par opposition à la réglementation transversale appliquée dans l’ensemble de l’économie) qui correspondent à celles des États-Unis comme il se doit. Une autre composante importante pendant cette période était d’élaborer une approche harmonisée à l’échelle nationale pour contrer la pollution atmosphérique ainsi que l’approbation nationale du Système de gestion de la qualité de l’air (SGQA), qui prévoit l’établissement de nouvelles normes nationales de qualité de l’air ambiant pour les principaux polluants de même que de nouvelles exigences relatives aux émissions industrielles. En 2011, les activités se rapportant au programme de la Cote air santé (CAS), à la qualité de l’air intérieur (notamment la Stratégie sur le Radon) et aux questions atmosphériques transfrontalières en Amérique du Nord, qui étaient auparavant incluses sous d’autres thèmes du PGA, ont aussi été intégrées au cadre des activités du PRQA dans un effort visant à consolider les mesures gouvernementales contre les polluants atmosphériques.

2.2 Activités

Le PRQA est dirigé par EC et mis en œuvre en partenariat avec SC ainsi que le CNRC. Le PRQA comporte cinq grands éléments d’activité hautement interreliés :

Les activités scientifiques dans le cadre du PRQA sont menées par EC et SC afin d’assurer la mise au point de mesures réglementaires et non réglementaires pour réduire les émissions de GES et de polluants atmosphériques ainsi que leurs effets sur la santé humaine et l’environnement. Les activités scientifiques à l’appui du PRQA sont réparties selon les quatre volets suivants :

Les activités de déclaration réalisées par EC et SC portent sur les émissions nationales de GES et de polluants atmosphériques conformément aux nouvelles mesures réglementaires et politiques, aux engagements nationaux et internationaux juridiquement contraignants de déclaration (p. ex., la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques [CCNUCC] et la Convention de la Commission économique des Nations Unies pour l’Europe [CEE-ONU] sur la pollution atmosphérique transfrontalière à grande distance [PATGD]) et à la mise en œuvre de la CAS. Les activités de déclaration sont réparties selon les trois volets suivants :

Les activités stratégiques undertaken by EC and HC include the economic and strategic policy analysis needed to support the development of policy frameworks and regulations in line with Government priorities and existing commitments. Policy activities include:

Les activités d’élaboration de règlementsréalisées au sein d’EC comprennent la conception, la mise en œuvre, la gestion, la promotion de la conformité et l’application de la loi ou d’autres instruments (p. ex., normes, codes de pratique) pour la réduction des GES et des polluants atmosphériques. En ce qui concerne les GES, le Canada utilise une approche réglementaire par secteurs afin d’adapter sa réglementation aux considérations environnementales et économiques particulières. Pour ce qui est des polluants atmosphériques, le Canada a recours à la réglementation et aux instruments non réglementaires pour réduire les émissions provenant des divers secteurs et types d’équipement. Au besoin, la réglementation sur les polluants atmosphériques et les GES devra être harmonisée avec celle des États-Unis. Le travail réglementaire du PRQA est divisé en cinq catégories d’activités visant à réduire les émissions de GES et la pollution atmosphérique émanant de différents secteurs :

Cette activité de réglementation, en plus de couvrir les activités se rapportant précisément à l’élaboration de règlements et d’autres instruments, s’étend également aux deux volets suivants :

Les activités relatives à la qualité de l’air intérieur (QAI) menées par SC et le CNRC ont pour objectif d’améliorer la qualité de l’air intérieur au Canada par la voie de lignes directrices, de codes de pratique, de mesures d’atténuation, de normes de produits et d’initiatives de communication. L’élément relatif à la qualité de l’air intérieur comprend :

2.3 Gouvernance et gestion

Le PRQA est une initiative transsectorielle dont les activités sont effectuées par trois ministères, plusieurs directions générales et de nombreux sous-programmesFootnote5 Il n’y a pas de mécanisme de gouvernance unique pour le PRQA. Les trois ministères participants ont la responsabilité commune de la mise en œuvre des initiatives individuelles pour le PRQA, puis de la surveillance des progrès et de la production de rapports réguliers sur ceux-ci. De plus, des mécanismes de gouvernance et de coordination sont en place pour de nombreuses composantes du PRQA (p. ex., groupes de travail ou comités de gestion pour la surveillance de la qualité de l’air, modélisation de la qualité de l’air, CAS, guichet unique, recherche du PRQA, AQA et planification réglementaire).

En tant que chef du PRQA, la Direction générale de l’intendance environnementale (DGIE) d’EC est responsable des communications, des processus de gestion et des processus stratégiques se rapportant au PRQA. La DGIE est également chargée de surveiller les résultats et le rendement du mandat du PRQA dans son ensemble, de produire des rapports sur ceux-ci ainsi que d’intégrer ces rapports dans la Stratégie fédérale de développement durable (SFDD).

2.4 Dépenses de ressources

Le tableau 1 présente la répartition approximative des dépenses du PRQA par élément d’activité et ministère pour la période de 2011-2012 à 2013-2014. La répartition des dépenses par direction générale au sein de chaque ministère participant est présentée à l’annexe C. L’annexe C comprend aussi la répartition des dépenses par catégorie (p. ex., salaire, fonctionnement et entretien, subventions et contributions).

Tableau 1 : Dépenses du PRQA par élément d’activité et ministère - 20112014 (en milliers de dollars)

Élément d’activité du PRQA - Science
Ministère 2011-2012
Montants réels
2012-2013
Montants réels
2013-2014
Montants réels
Total Répartition
du % total
EC 17 048 $ 20 387 $ 20 638 $ 58 073 $ 19 %
SC 8 755 $ 8 936 $ 7 890 $ 25 581 $ 8 %
Total pour la science 25 803 $ 29 322 $ 28 528 $ 83 654 $ 27 %
Élément d’activité du PRQA - Établissement de rapports
Ministère 2011-2012
Montants réels
2012-2013
Montants réels
2013-2014
Montants réels
Total Répartition
du % total
EC 14 541 $ 16 019 $ 16 985 $ 47 545 $ 15 %
SC 2 803 $ 2 549 $ 3 061 $ 8 413 $ 3 %
Total pour l’établissement de rapports 17 344 $ 18 567 $ 20 046 $ 55 958 $ 18 %
Élément d’activité du PRQA - Aspects stratégiques
Ministère 2011-2012
Montants réels
2012-2013
Montants réels
2013-2014
Montants réels
Total Répartition
du % total
EC 12 781 $ 9 357 $ 9 403 $ 31 540 $ 10 %
SC 4 155 $ 4 518 $ 4 517 $ 13 191 $ 4 %
Total pour les aspects stratégiques 16 936 $ 13 875 $ 13 920 $ 44 731 $ 15 %
Élément d’activité du PRQA - Élaboration de règlements
Ministère 2011-2012
Montants réels
2012-2013
Montants réels
2013-2014
Montants réels
Total Répartition
du % total
EC 30 601 $ 32 828 $ 31 480 $ 94 909 $ 31 %
Total pour l’élaboration de règlements 30 601 $ 32 828 $ $31 480 $ 94 909 $ 31 %
Élément d’activité du PRQA -Qualité de l’air intérieur
Ministère 2011-2012
Montants réels
2012-2013
Montants réels
2013-2014
Montants réels
Total Répartition
du % total
SC 6 705 $ 8 946 $ 7 191 $ 22 842 $ 7 %
NRC 1 800 $ 1 800 $ 1 800 $ 5 400 $ 2 %
Total pour la qualité de l’air intérieur 8,505 $ 10,746 $ 8,991 $ 28,242 $ 9 %
Élément d’activité du PRQA - Total général
Ministère 2011-2012
Montants réels
2012-2013
Montants réels
2013-2014
Montants réels
Total Répartition
du % total
Total pour EC 74 972 $ 78 590 $ 78 505 $ 232 067 $ 75 %
Total pour SC 22 418 $ 24 948 $ 22 660 $ 70 027 $ 23 %
Total NRC  1 800 $  1 800 $ $ 1 800 $ 5 400 $ 2 %
Total général 99 190 $ 105 338 $ 102 966 $ 307 494 $ 100 %

Sources : Ces chiffres représentent les dépenses réelles du Programme de la qualité de l’air du PRQA selon les rapports sur le rendement ministériel. Les chiffres étant arrondis, leur somme peut ne pas correspondre au total indiqué.

Le tableau 2 présente les dépenses liées aux subventions et contributions pour le PRQA pour la période de 2011-2012 à 2013-2014. Ces dépenses sont gérées par trois directions générales d’EC (Service météorologique du Canada [SMC], Direction générale des sciences et de la technologie [DGST] et la DGIE) en vertu des dispositions de l’Évaluation des conditions-cadres d’EC. Aux fins de la présente évaluation, ces dépenses ont été examinées dans l’ensemble par rapport au rendement des programmes et à l’atteinte des résultats. Les dépenses liées aux subventions et contributions ont été engagées par le SMC afin de financer des programmes de sensibilisation visant à améliorer la connaissance de la CAS, par la DGST afin d’obtenir une expertise et une capacité scientifiques singulières du milieu universitaire pour respecter les priorités du PRQA, et par la DGIE afin de payer les droits à la CCNUCC. Ces subventions et contributions sont également examinées dans le cadre de l’évaluation continue de l’Évaluation des conditions-cadres d’EC.

Tableau 2 : Dépenses du PRQA liées aux subventions et contributions par direction générale d’EC, 2011-2014 (en milliers de dollars)

Direction générale d’EC 2011-2012
Montants
réels pour les
subventions et
contributions
2012-2013
Montants
réels pour les
Subventions et
contributions
2013-2014
Montants
réels pour les
Subventions et
contributions
Total
Service météorologique du Canada 313 $ 398 $ 100 $ 811 $
Direction générale des sciences et
de la technologie
1,054 $ 1,471 $ 1,752 $ 4,278 $
Direction générale de l’intendance
environnementale
163 $ 0 $ 0 $ 163 $
Total pour les subventions et
contributions du PRQA
1,530 $ 1,870 $ 1,852 $ 5,252 $

Source : Données du système financier d’EC fournies par la Direction générale des finances d’EC. Les chiffres étant arrondis, leur somme peut ne pas correspondre au total indiqué.

2.5 Résultats escomptés

Aux fins de l’évaluation, le rendement du programme a été évalué selon huit énoncés de résultats fondés sur des thèmes (présentés à l’annexe B), qui intègrent les résultats immédiats et intermédiaires du modèle logique du PRQA (voir l’annexe A). Les énoncés de résultats ont été élaborés de manière à éviter le chevauchement des concepts connexes et à mieux correspondre aux cinq éléments d’activité du PRQA.

Autant que possible, l’évaluation détermine également la contribution du PRQA dans l’atteinte des résultats finaux du programme :

3.0 Conception de l’évaluation

3.1 Objet et portée

La présente évaluation a pour objectif de déterminer la pertinence et le rendement (notamment l’efficacité, l’efficience et l’économie) du PRQA. L’évaluation couvre une période de trois ans allant de 2011-2012 au premier trimestre de 2014-2015. Toutefois, l’activité pertinente qui est liée au reste de 2014-2015 est également incluse, au besoin. L’évaluation examine les activités menées par EC, SC et CNRC pour chacun des cinq grands éléments d’activité du PRQA.

3.2 Méthode et approche de l’évaluation

Les constatations présentées dans ce document se fondent sur quatre méthodes de collecte de données. Les données obtenues grâce à ces méthodes éclairent les observations et constatations de l’évaluation. Footnote6

Les méthodes servant aux études de cas ont compris un examen de la documentation et des entrevues auprès de répondants clés (n=3-5 pour chaque étude de cas). Les entrevues pour les études de cas se sont ajoutées aux entrevues décrites précédemment.

3.3 Limites

Les difficultés connues au cours de l’évaluation, les contraintes associées et les stratégies utilisées pour limiter leurs conséquences sont indiquées ci-dessous.

4.0 Constatations

Cette section présente les constatations de l’évaluation en fonction de son enjeu (pertinence et rendement) et de la question qui y est associée. Pour chaque question d’évaluation, un classement est attribué selon le jugement qui est fait des constatations de l’évaluation. Les échelons de classement et leur signification sont fournis ci-dessous, au tableau 3. Un résumé des classements pour les enjeux et les questions de l’évaluation est présenté à l’annexe D.

Tableau 3 : Définitions des échelons typiques de classement
Échelon Définition
Acceptable Le programme a démontré qu’il respectait les attentes concernant le secteur d’intérêt.
Possibilité d’amélioration Le programme a démontré qu’il avait fait des progrès convenables pour répondre aux attentes en ce qui concerne le secteur d’intérêt, mais qu’on peut encore faire mieux.
Attention requise Le programme n’a pas démontré qu’il avait fait des progrès convenables pour respecter les attentes concernant le secteur d’intérêt, et il faut y accorder une attention de manière prioritaire.
Sans objet On ne s’attendait pas à ce que le programme aborde l’enjeu de l’évaluation.
Impossible à évaluer Les données ne suffisent pas pour établir un classement.

4.1 Pertinence

Besoin continu du programme

Enjeu de l’évaluation : Pertinence Classement
1. Le PRQA est-il requis sur une base continue? Acceptable

Il y a un besoin avéré pour des initiatives qui abordent les effets sanitaires, environnementaux et économiques de la pollution atmosphérique, des changements climatiques et des contaminants de l’air intérieur au Canada.

Pollution atmosphérique

Changements climatiques

Contaminants de l’air intérieur

Harmonisation avec les priorités et les résultats stratégiques

Enjeu de l’évaluation : Pertinence Classement
2. Les objectifs du PRQA correspondentils aux priorités du gouvernement fédéral et aux résultats stratégiques des ministères? Acceptable

Les objectifs du PRQA correspondent aux priorités du gouvernement fédéral en ce qui a trait à la qualité de l’air, aux changements climatiques et à la durabilité, comme l’indiquent la politique fédérale et les engagements budgétaires ainsi que les engagements pris dans la SFDD.

Le PRQA correspond aux résultats stratégiques d’EC et de SC. Les liens avec les résultats stratégiques du CNRC conviennent à son rôle ciblé dans le PRQA.

Environnement Canada Santé Canada Conseil national de recherches du Canada
Résultat stratégique 3 : Les menaces que représente la pollution pour les Canadiens ainsi que pour leur environnement sont minimisées.
Résultat stratégique 2 : La population canadienne est équipée pour prendre des décisions éclairées quant aux conditions changeantes du temps, de l’eau et du climat.
Résultat stratégique 2 : Les risques et les avantages pour la santé associés aux aliments, aux produits, aux substances et aux facteurs environnementaux sont gérés de façon appropriée et communiqués aux Canadiens. Résultat stratégique 1 : Les entreprises canadiennes prospèrent grâce à l’innovation technologique.

Correspondance aux rôles et aux responsabilités du gouvernement fédéral

Enjeu de l’évaluation : Pertinence Classement
3. Le PRQA correspond-il aux rôles et aux responsabilités du gouvernement fédéral? Acceptable

Le PRQA correspond aux responsabilités fédérales énoncées aux termes de la LCPE (1999), et plusieurs lois habilitent les rôles et les mandats d’EC et de SC dans le PRQA; le PRQA prend aussi son importance en profitant de la participation d’EC et de SC dans des accords internationaux.

Mandat législatif

Engagements internationaux

Comme les responsabilités sont partagées entre les compétences fédérales, provinciales et territoriales, des mécanismes sont en place ou prévus pour une collaboration multilatérale et bilatérale avec les provinces et territoires, ce qui aidera à limiter le dédoublement potentiel.

4.2 Rendement - Efficience et économie

Enjeu de l’évaluation : Rendement - Efficience et économie Classement
4. La conception du PRQA convient-elle à l’atteinte des résultats escomptés? Acceptable

La conception du PRQA lui donne la capacité et la souplesse appropriées pour s’adapter à une orientation stratégique en évolution et faire progresser le programme réglementaire du gouvernement. Les processus et les outils sont en place pour aider à déterminer l’ensemble de mesures qui convient le mieux (instruments réglementaires ou autres instruments non réglementaires) afin d’aborder la pollution atmosphérique et les émissions de GES.

Enjeu de l’évaluation : Rendement-Efficience et économie Classement
5. Les responsabilités et les obligations de rendre des comptes pour la mise en œuvre du PRQA sontelles claires, appropriées et énoncées? La structure de gouvernance du PRQA est-elle claire et appropriée pour l’atteinte des résultats escomptés? Possibilité d’amélioration

Bien que le PRQA soit une initiative complexe à multiples facettes, les rôles et responsabilités sont clairs et bien compris. La gestion et la gouvernance officielles ont lieu à divers niveaux et de nombreux mécanismes et structures sont en place pour surveiller et coordonner les composantes dans le cadre du PRQA. Les possibilités de renforcer les liens entre les activités d’élaboration de règlements et celles de production de rapports afin d’appuyer l’harmonisation et d’améliorer la planification des ressources ont néanmoins été définies.

Enjeu de l’évaluation : Rendement - Efficience et économie Classement
6. Le PRQA est-il mis en œuvre de manière efficace et économique?Footnote25 Acceptable

Beaucoup d’aspects du PRQA favorisent une mise en œuvre efficace, notamment le partenariat, les processus pour établir les priorités pour les dépenses de fonds et les efforts pour réduire le coût des consultations en utilisant la technologie.

Enjeu de l’évaluation : Rendement - Efficience et économie Classement
7. Les données sur le rendement sont-elles recueillies et déclarées en fonction des extrants et des résultats du PRQA? Acceptable

La mesure du rendement est effectuée et les progrès sur les aspects principaux du PRQA sont déclarés par la voie de nombreuses initiatives de rapports publics. Les plans de mesure du rendement sont également en place à l’échelle de la réglementation individuelle.

4.3 Rendement - Efficacité

Enjeu de l’évaluation : Rendement - Efficacité Classement
8. Dans quelle mesure les résultats escomptés du PRQA ont-ils été atteints? Voir ci-dessous.

Comme décrit précédemment, le rendement du PRQA a été évalué en fonction de huit résultats immédiats et intermédiaires présentés à l’annexe B du présent rapport. Les conclusions associées à la collaboration avec les intervenants et la consultation de ceux-ci se rapportent aux résultats sur l’élaboration des instruments pour les polluants atmosphériques et les GES (résultats v et vi) et ne sont présentées qu’une fois, sous résultat vi.

Une évaluation des progrès en vue d’atteindre les trois résultats du PRQA est également fournie. Comme il en est question dans la section sur les limites, les progrès quant aux résultats à long terme ne peuvent être attribués uniquement aux efforts fédéraux dans le cadre du PRQA, puisque d’autres compétences apportent leur contribution.

Résultat i : Meilleures connaissances scientifiques au sujet des conditions de qualité de l’air intérieur et extérieur, des GES ainsi que des risques pour la santé et l’environnement, qui permettent d’orienter les stratégies, les règlements et les normes et les renseignements à l’intention des Canadiens. - Acceptable

Le secteur de la science du PRQA a été géré de manière à aborder un large éventail d’enjeux liés aux changements climatiques et à la qualité de l’air, et a contribué à l’amélioration des connaissances sur les enjeux actuels et émergents tant à l’échelle nationale qu’internationale. Le secteur de la science du PRQA a soutenu l’analyse stratégique, l’élaboration de règlements et de normes et la prestation de services, et a informé les intervenants fédéraux travaillant sur les questions transfrontalières et les négociations internationales. Le secteur de la science du PRQA est mené en collaboration et est reconnu par les intervenants internes et externes comme un service de grande qualité.

Résultat ii : Collecte de données et production de rapports sur les émissions de GES et de polluants atmosphériques répondant aux critères nationaux et internationaux en matière de rapports, tout en réduisant le fardeau pour les organisations de secteur et l’industrie. - Acceptable

Les activités de production de rapports du PRQA permettent à EC de respecter ses obligations légales nationales et internationales visant à faire état des GES et des polluantsatmosphériques, soutiennent l’élaboration de politiques et de règlements, et informent les Canadiens.

Le système de déclaration à guichet unique a été élargi et amélioré, ce qui a permis de réduire le fardeau de production de rapports imposé aux utilisateurs.

Résultat iii: IMeilleur accès à la CAS et connaissance de celle-ci par les Canadiens, et la présentation de renseignements concernant les effets sur la santé et l’environnement ainsi que les stratégies d’atténuation liées à la qualité de l’air extérieur. - Acceptable

Le nombre de collectivités où la CAS a été mise en œuvre a augmenté au cours de la période de l’évaluation et continue d’augmenter.

Les provinces, les territoires, les ONG et les autres partenaires réalisent des campagnes de communication ciblées et des stratégies novatrices de commercialisation, qui devraient améliorer la connaissance de la CAS.

Résultat iv: OCollaboration constante avec les États-Unis aux fins de réduction de la pollution atmosphérique transfrontalière, notamment en songeant d’ajouter une annexe concernant les matières particulaires dans l’AQA. -Acceptable

Depuis 1990, grâce à la collaboration avec les États-Unis, on a observé une réduction du mouvement transfrontalier des polluants atmosphériques causant des pluies acides et du smog. Quant à l’enjeu relatif aux matières particulaires, les concentrations ambiantes de MP2,5 ont diminué considérablement le long de la frontière. Des analyses récentes ont permis de conclure que d’ajouter une annexe concernant les MP dans l’AQA n’est actuellement pas nécessaire, bien que les discussions se poursuivent entre les pays afin de déterminer lameilleure façon d’aborder les MP dans le cadre de l’accord.

Résultat v: Les normes sur la qualité de l’air ambiant pour la santé et l’environnement et les EBEI (normes régissant les émissions industrielles) sont élaborées en collaboration et adoptées par toutes les compétences. - Acceptable

On a réussi à faire approuver à grande échelle l’établissement de normes pour la qualité de l’air ambiant et d’EBEI par l’établissement d’AQMS. À leur tour, celles-ci devraient entraîner des réductions des polluants atmosphériques des secteurs réglementés et produire de grands bénéfices nets grâce aux effets positifs pour la santé et l’environnement.

Ne faisant pas partie du SGQA et de ses mesures associées, la réglementation sur le secteur des transports a également été élaborée dans le cadre du PRQA et correspond à celle des États-Unis et aux instruments non réglementaires afin d’aider à réduire les émissions de polluants atmosphériques.

Résultat vi: La réglementation sur les GES est élaborée et mise en œuvre en collaboration avec les intervenants et appuyée par l’analyse et les avis stratégiques. - Possibilité d’amélioration

Remarque : La discussion suivante sur la collaboration ou la consultation des intervenants se rapporte également au résultat v qui porte sur l’élaboration de normes sur la qualité de l’air et d’EBEI pour la pollution atmosphérique.

Les mécanismes de consultation ont été utilisés dans le cadre du PRQA afin d’élaborer une réglementation, des normes et des instruments non réglementaires régissant les polluants atmosphériques et les GES. Les intervenants considèrent en général que l’approche fédérale pour les consultations est solide, quoiqu’ils aient indiqué des possibilités d’amélioration.

L’élaboration de la réglementation sur les GES a été appuyée par l’analyse stratégique. La réglementation des GES est entrée en vigueur pour régir les secteurs de la production d’électricité à partir du charbon et des transports. Bien que le travail d’élaboration de la réglementation ait été produit pour le pétrole et le gaz, les secteurs à FIETC et de la production d’électricité au gaz naturel, cette réglementation doit encore parvenir à l’étape de la publication.

Secteur des transports

Secteur de l’électricité

À l’heure actuelle, il n’existe aucune réglementation pour le secteur du pétrole et du gaz et des secteurs à FIETC, deux autres secteurs émetteurs importants (25 et 11 % des émissions respectivement).Footnote44

Le manque de progrès par rapport à la réglementation pour réduire les émissions de GES constitue une cause de préoccupation pour de nombreuses personnes interrogées à l’externe et a également été souligné par le commissaire à l’environnement et au développement durable (CEDD).Footnote46 Beaucoup d’efforts ont été fournis pour faire progresser l’élaboration de la réglementation, notamment la rédaction de la réglementation. Toutefois, dans certains cas, il y a eu des retards dans la publication de la réglementation en raison de l’environnement politique en évolution. Selon les documents ainsi que les personnes interrogées à l’interne et à l’externe, une préoccupation clé se rapportant en particulier à la réglementation sur les émissions de GES pour le secteur du pétrole et du gaz consiste à déterminer si la réglementation aurait un effet négatif sur la compétitivité du secteur. Certaines de ces personnes interrogées ont souligné qu’à l’heure actuelle, la portée pour l’harmonisation avec la réglementation des États-Unis était limitée par rapport à la réglementation sur les GES régissant le secteur du pétrole et du gaz, puisque les États-Unis n’ont commencé à réglementer les GES que récemment, particulièrement le méthane, au sein de ce secteur (bien que la réglementation sur les émissions de COV ait été mise en œuvre, ce qui a indirectement produit des avantages connexes considérables liés au méthane dans le secteur du pétrole et du gaz. Cette divergence dans l’établissement des priorités réglementaires peut être attribuable au profil des différentes émissions des États-Unis, où la production d’énergie est considérée comme un domaine primordial de possibilités pour les réductions d’émissions, compte tenu de la concentration élevée de production à partir du charbon, et par conséquent, a fait l’objet d’une attention réglementaire plus importante que le secteur du pétrole et du gaz. En réaction à une recommandation présentée par le CEDD, EC s’est engagé à renforcer son processus de planification à l’appui du programme de lutte contre les changements climatiques du gouvernement.Footnote47

Comme l’air pur et la réglementation sur les émissions de GES et de polluants atmosphériques sont des domaines de compétence partagée, les provinces ont un intérêt considérable pour les accords d’équivalence liés à la réglementation en vertu de la LCPE (1999) qui réduiraient le dédoublement bien que l’expérience soit limitée dans ces accords complexes à l’heure actuelle.

Résultat vii: Les parties réglementées comprennent et respectent leurs obligations quant aux exigences en matière de rapports et aux émissions de polluants atmosphériques et de GES. - Acceptable

Participation à des séances d’information ou de promotion de la conformité et à des consultations pour l’élaboration de règlements, et des exigences techniques définies plus clairement ont aidé à veiller à ce que, dans l’ensemble, les parties réglementées comprennent bien leurs exigences en matière de rapports et d’émissions.

Résultat viii: IAccès accru à l’information et sensibilisation parmi les Canadiens au sujet des effets sur la santé et l’environnement ainsi que les stratégies d’atténuation liées à la pollution de l’air intérieur. - Acceptable

L’accès à l’information et les niveaux de sensibilisation sur la qualité de l’air intérieur - particulièrement les risques associés à l’exposition au radon - ont augmenté.

Résultat final i: Émissions réduites de GES et de polluants atmosphériques provenant des secteurs réglementés tout en protégeant leur compétitivité. - Attention requise (émissions de GES)/Acceptable (émissions de polluants atmosphériques)

Au cours de la période à l’étude, les progrès réalisés par le Canada pour la réduction des émissions de GES ont été limités.

Les émissions industrielles de polluants atmosphériques formant le smog ont chuté de façon constante depuis 1990. Les émissions de matières particulaires sont, pour la plupart, demeurées stables depuis 2000, bien que les diminutions dans le Sud de l’Ontario et les États-Unis ont permis des réductions considérables dans les concentrations régionales.

Résultat final ii: Concentrations ambiantes réduites de MP2,5 et d’ozone troposphérique. - Acceptable

Les concentrations ambiantes de MP2,5 ont diminué considérablement le long de la frontière entre le Canada et les États-Unis. Les diminutions des émissions industrielles depolluants atmosphériques formant le smog ont contribué à une baisse de 15 % des concentrations nationales de pointe d’ozone entre 1998 et 2012.

Résultat final iii: Changement de comportement chez les Canadiens afin de réduire l’exposition aux polluants atmosphériques pour améliorer leur santé. - Impossible à évaluer (changement de comportement à la suite de la CAS)/Acceptable (changement de comportement par rapport au radon)

Même si des études ont été menées, il manque de renseignements pour évaluer la mesure dans laquelle la disponibilité de la CAS a permis des changements de comportement.

Des données montrent que la sensibilisation et la connaissance du public relatives au radon se traduisent par des augmentations des essais. Les lignes directrices et les codes de construction changent pour prendre en considération le radon dans les nouveaux bâtiments.

Résultats imprévus:-Ne s’applique pas.

Aucun résultat imprévu important pour le PRQA n’a été défini, qu’il soit positif ou négatif.

Enjeu de l’évaluation : Rendement - Efficacité Classement
9. Les programmes réglementaires du PRQA intègrent-ils les paramètres des organismes de réglementation de classe mondiale? Sans objet

5.0 Conclusions

Pertinence

Le PRQA est très pertinent et répond à un besoin clair et avéré pour un effort continu afin d’aborder les effets de la pollution atmosphérique, des changements climatiques et de la mauvaise qualité de l’air intérieur sur la santé et l’environnement.

Le PRQA contribue à la réalisation des priorités fédérales visant à réduire au minimum les menaces pour l’environnement causées par la pollution atmosphérique et les changements climatiques, à gérer les risques pour la santé et les effets sur l’écosystème associés à la pollution atmosphérique, aux changements climatiques et à la mauvaise qualité de l’air, et à appuyer le développement durable.

Le PRQA est harmonisé avec les rôles et les responsabilités de ses ministères partenaires et avec l’autorité législative d’EC et de SC en vertu de la LCPE (1999). Le programme soutient aussi la responsabilité fédérale dans le dossier de la pollution transfrontalière ainsi que les engagements se rapportant aux réductions des émissions et les exigences en matière de rapports dans les accords internationaux.

Rendement - Efficience et économie

Sous sa forme actuelle, le PRQA continue de servir de modèle souple et adéquat pour assurer la capacité et l’expertise permettant de mettre en œuvre le programme fédéral. Certaines difficultés ont toutefois été ciblées par rapport au recrutement et au maintien en poste de spécialistes scientifiques et stratégiques compétents afin d’offrir la stabilité nécessaire permettant de soutenir la planification à long terme, compte tenu de la nature temporaire du financement du PRQA.

Le mécanisme de gouvernance actuel fonctionne de manière efficace, et les rôles et responsabilités des intervenants internes sont clairs et bien compris. Toutefois, on a fait ressortir la possibilité de renforcer les liens entre les éléments réglementaires et les éléments de production de rapports du PRQA, et par conséquent de veiller à ce que les exigences en matière de rapports soient prises en compte plus tôt dans le cycle d’élaboration de règlements.

Plusieurs aspects du PRQA favorisent une mise en œuvre efficace, notamment l’utilisation de partenariats, les processus pour établir les priorités en matière de dépenses de fonds et les efforts pour réduire le coût des consultations en utilisant la technologie.

Les renseignements sur la pollution de l’air et les changements climatiques sont rendus publics, bien qu’il soit difficile d’établir un lien entre les changements des niveaux d’émissions nationaux et les activités du PRQA. Même si les plans d’évaluation et de mesure du rendement sont en place pour certains règlements, on ne possède que peu de renseignements sur leurs effets, puisque nombre de règlements ne sont pas encore en vigueur.

Rendement - Atteinte des résultats

Des progrès ont été faits dans l’atteinte de plusieurs résultats du PRQA, notamment ceux qui se rapportent à l’amélioration des connaissances scientifiques, à l’augmentation de la collaboration continue avec les États-Unis aux fins de réduction de la pollution atmosphérique transfrontalière et à la vérification de la compréhension des parties réglementées et de leur conformité à leurs obligations.

Les renseignements sont plus accessibles et les Canadiens sont mieux sensibilisés aux enjeux liés à la qualité de l’air intérieur. En ce qui a trait au radon, les données indiquent une fréquence plus élevée des essais réalisés à domicile, et les pratiques du secteur de la construction évoluent par la voie des changements aux codes et aux directives qui régissent le radon.

L’étendue de la CAS s’est accrue au cours de la période d’étude, et beaucoup d’efforts de sensibilisation ont été entrepris pour accroître la connaissance de la CAS, bien que l’on ne détienne que des données limitées pour mesurer le changement de comportement en réaction à ces efforts.

La collecte de données et rapports sur les émissions de GES et de polluants atmosphériques utilisés pour satisfaire aux exigences nationales et internationales en matière de rapports, et les améliorations au système de déclaration à guichet unique ont permis de réduire le fardeau imposé aux utilisateurs. Toutefois, on a déterminé qu’il fallait continuer à accroître et à adapter le système afin de satisfaire à d’autres exigences.

Des progrès considérables ont été faits dans l’atteinte des résultats se rapportant à l’élaboration de normes sur la qualité de l’air ambiant pour la santé et l’environnement ainsi que de normes sur les émissions industrielles, de même que les résultats associés à des émissions plus faibles de polluants atmosphériques provenant des secteurs réglementés et aux concentrations ambiantes réduites de MP2,5 et d’ozone troposphérique.

En ce qui concerne les progrès réalisés par rapport aux émissions de GES, la réglementation à ce sujet a été élaborée pour les secteurs des transports et de l’électricité, deux des principaux secteurs émetteurs, et elle entre en vigueur. Le travail d’élaboration de règlements s’est également déroulé pour les secteurs du pétrole et du gaz, des industries à FIETC et de production d’électricité au gaz naturel, bien que cette réglementation n’ait pas atteint la phase de publication en raison de nombreux facteurs externes, notamment les changements à la politique du gouvernement sur les changements climatiques. Ainsi, les réductions des émissions et les progrès dans l’atteinte de la cible du Canada en vertu de l’Accord de Copenhague sur les émissions de GES sont limités. Le CEDD a fait part de préoccupations à ce sujet dans son rapport de l’automne 2014, à la suite duquel EC s’est engagé à augmenter ses efforts dans ce domaine.

Des accords d’équivalence avec les provinces et les territoires émergent comme un outil utile et pouvant être utilisé à grande échelle pour réduire le dédoublement de la réglementation et offrent une souplesse pour atteindre les résultats stratégiques équivalents. La communication d’un cadre clair à utiliser sera importante à envisager pour l’avenir.

6.0 Recommandations et réponses de la direction

Les recommandations suivantes s’appuient sur les observations et les conclusions de l’évaluation. Les recommandations sont acheminées au sous-ministre adjoint de la DGIE puisqu’il est le responsable ministériel principal officiel du PRQA, et celui-ci collabore avec des partenaires du PRQA au sein d’EC ou de SC, au besoin.

Recommandation no 1 : Renforcer et officialiser les liens entre les éléments réglementaires et les éléments de production de rapports du PRQA afin de mieux harmoniser les exigences relatives aux rapports réglementaires et aux inventaires nouveaux et existants, et de parfaire la planification des ressources pour les améliorations à venir.

L’évaluation a permis de cibler une possibilité d’améliorer l’intégration des activités liées à la réglementation et aux rapports, de mieux soutenir l’harmonisation avec la réglementation en vigueur et de veiller à ce que la nouvelle réglementation limite le dédoublement ou le fardeau lié aux rapports. On a également déterminé qu’il fallait préciser les engagements afin d’accroître et d’adapter le système de déclaration à guichet unique pour respecter les nouvelles exigences en matière de rapports dans le cadre du PRQA et d’autres programmes fédéraux et provinciaux, et d’éviter le dédoublement, d’améliorer la qualité des données et de simplifier davantage la production de rapports.

Réponse de la direction à la recommandation 1

Le SMA de la DGIE approuve la recommandation.

Mesure de gestion

La Direction des sciences et de l’évaluation des risques (DSER) de la Direction générale des sciences et de la technologie (DGST) gère trois outils de production de rapports importants qui produisent des renseignements pertinents pour le PRQA : l’Inventaire national des rejets de polluants, l’inventaire des GES et l’outil de production de rapports « à guichet unique ». Les SMA de la DGIE et de la DGST ont établi un forum visant à améliorer la coordination entre les directions générales. Entre autres sujets, ce forum examine des possibilités d’initiatives réglementaires pour le PRQA afin de miser sur les renseignements obtenus dans le cadre d’initiatives de production de rapports de la DSER et de contribuer à améliorer et à simplifier la production de rapports. À cette fin, la DGIE ajoute une exigence au système réglementaire de gestion de la qualité (SGQ) afin d’exiger que les organismes de réglementation et le personnel de la DSER se rencontrent dès les premières phases du processus d’élaboration de règlements en vue d’étudier les possibilités d’utiliser ou de modifier les mécanismes de production de rapports que la DSER gère pour fournir des renseignements qui devraient sinon figurer dans la réglementation.

Calendrier Produits livrables Partie responsable
Exercice 2015-2016 Ajout d’une exigence liée au SGQ pour l’engagement de la DSER (DGST) au cours de l’élaboration de règlements. DG, Direction des affaires législatives et réglementaires (DGIE)
et
DG, DSER (DGST)

Recommandation no 2 : Élaborer et communiquer un cadre stratégique pour les accords d’équivalence afin de faciliter la clarté et la cohérence de leur utilisation, de mieux comprendre les implications futures des ressources et de préciser les attentes pour les provinces et les territoires.

Puisque les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux partagent la responsabilité de protéger l’environnement canadien, la LCPE (1999) inclut l’utilisation d’accords d’équivalence comme outil pour réduire au minimum le dédoublement réglementaire et les fardeaux financiers, et offrir une souplesse dans l’atteinte des résultats stratégiques équivalents. Bien qu’un accord d’équivalence ait été finalisé jusqu’à maintenant, on prévoit que beaucoup d’autres seront demandés par les provinces et les territoires au cours des prochaines années. Il faudra faire preuve de clarté et de cohérence dans l’élaboration des accords d’équivalence afin d’optimiser les bienfaits possibles et de soutenir une mise en œuvre et une planification des ressources efficaces.

Réponse de la direction à la recommandation 2

Le SMA de la DGIE approuve la recommandation.

Mesure de gestion

La Direction des affaires législatives et réglementaires (DALR) de la DGIE dirige l’établissement d’une communauté de pratique (CdP) dans laquelle le personnel de la DGIE qui a un intérêt pour les accords d’équivalence fera part de ses expériences relatives à la négociation et à l’élaboration de ceux-ci. La CdP a pour objectif de recueillir des leçons apprises ainsi que d’analyser les similarités et les différences observées entre les accords. Les détails des accords d’équivalence varient considérablement selon la réglementation et les politiques en place au sein de la province ou du territoire partenaire concerné. Les membres de la CdP formuleront des recommandations que la DALR utilisera pour produire un cadre stratégique permettant de déterminer le contenu des accords d’équivalence aux termes de la LCPE et les possibilités de divergence à prévoir.

Calendrier Produits livrables Partie responsable
1. Exercice 2015-2016
2. Décembre 2016
1. Compilation from the CoP of lessons learned and experiences.
2. Élaboration d’un cadre stratégique pour les accords d’équivalence aux termes de la LCPE.
DG, DALR (DGIE)
DG, DALR (DGIE)

Recommandation no 3 : Élaborer et communiquer les pratiques exemplaires et les outils pour la consultation des intervenants afin d’améliorer l’efficacité et le déroulement du processus de consultation sur l’élaboration de règlements.

Tout en reconnaissant que les consultations doivent être flexibles et s’adapter aux besoins propres aux secteurs et à l’élaboration de règlements, l’expérience des partenaires fédéraux du PRQA dans la gestion des consultations devrait produire certaines leçons utiles qui pourraient s’appliquer à l’amélioration de l’efficacité et du déroulement des consultations pour l’ensemble des instruments du PRQA et, plus généralement, au sein du processus d’élaboration de règlements utilisé par les ministères participants. Bien que l’approche fédérale de consultation ait généralement été définie comme une force par les intervenants externes, on a également ciblé des possibilités d’amélioration, notamment les délais pour entreprendre le processus de consultation, les demandes pour accorder un échéancier approprié pour assurer une réponse à l’analyse et aux renseignements, un meilleur engagement de la part des ONG et la nécessité de présenter plus clairement le fondement probatoire de la réglementation.

Réponse de la direction à la recommandation 3

Le SMA de la DGIE approuve la recommandation.

Mesure de gestion

La consultation et la collaboration sont des caractéristiques importantes du PRQA. Puisque l’on reconnaît que la diversité des intervenants participant à l’élaboration de la réglementation pour le PRQA, il est important que les processus de consultation restent flexibles et qu’ils puissent être adaptés aux besoins des intervenants et aux sujets particuliers. La DALR de la DGIE dirigera la préparation d’un document compilant les pratiques exemplaires pour les consultations en matière de réglementation, en mettant à contribution les expériences des responsables de la réglementation du PRQA et les commentaires formulés par les intervenants.

Calendrier Produits livrables Partie responsable
Printemps 2016 Document compilant les pratiques exemplaires pour les consultations en matière de réglementation. DG, DLAR (DGIE)

Annexe A: Modèle logique du programme

Annexe A: Modèle logique du programme
Description longue pour Annexe A

L’annexe A présente le modèle logique du Programme de réglementation de la qualité de l’air (PRQA). C’est une illustration graphique des liens entre les activités et les résultats associés au PRQA, ainsi que les résultats thématiques immédiats, intermédiaires et à long terme du PRQA. Les activités de programme permettent d’obtenir des résultats, ce qui permet d’obtenir des résultats thématiques immédiats, intermédiaires puis à long terme.

Activités:

  • Sciences
  • Production de Rapports
  • Analyse Des Politiques
  • Élaboration De La Réglementation
  • Qualité De L’air intérieur

Produits:

Sciences

  • Évaluations scientifiques des risques pour la santé et l’environnement associées aux émissions atmosphériques et des avantages potentiels d’émissions réduites
  • Rapport annuel sur la qualité de l'air
  • Publication de documentation évaluée par les pairs contribuant à l’avancement des connaissances scientifiques
  • Données et cartes de surveillance
  • Prévisions des conditions atmosphériques dans divers scénarios d’émissions

Production de rapports

  • Rapports d’inventaire national sur les gaz à effet de serre et les polluants atmosphériques
  • Prévisions de la CAS et communication de messages relatifs à la santé
  • Système de déclaration à guichet unique pour les gaz à effet de serre et les polluants atmosphériques

Analyse des politiques

  • Normes canadiennes sur la qualité de l’air ambiant axées sur la santé
  • Appui à l’Accord Canada États Unis sur la qualité de l’air
  • Engagement à l’égard de la gestion horizontale et de la responsabilisation, ce qui donne lieu à la production de rapports cohérents
  • Scénarios de projections en matière d’énergie, d’émissions et d’économie
  • Évaluation des conséquences sur l’économie canadienne et sur les secteurs économiques du Canada
  • Registre national du Canada pour le Protocole de Kyoto mis à jour et ouvert aux comptes du secteur privé

Élaboration de la réglementation

  • Réglementation sur les gaz à effet de serre - énergie, transports et autres secteurs industriels
  • Réglementation sur les polluants atmosphériques et mesures de contrôle- énergie, transports, produits de consommation et commerciaux et autres secteurs industriels
  • Produits et mesures concernant la promotion de la conformité
  • Administration de la réglementation; essais de contrôle des émissions
  • Application de la loi : inspections, enquêtes et mesures d’application Conseils en matière d’évaluation environnementale

Qualité de l’air intérieur

  • Stratégies d’intervention efficaces pour améliorer la qualité de l’air intérieur
  • Lignes directrices sur la qualité de l’air intérieur, codes de pratique et normes de produits Information et produits de communication ciblés pour mieux faire connaître les risques pour la santé liés à l’air intérieur et les moyens de réduire l’exposition
  • Programmes nationaux qui englobent des activités de recherche scientifique et de sensibilisation pour réduire les risques pour la santé publique liés à la qualité de l’air intérieur
  • Partenariats avec des intervenants clés pour promouvoir la réduction de l’exposition aux risques pour la santé liés à la qualité de l’air

Résultats immédiats

  • Les secteurs réglementés sont conscients de et comprennent leurs obligations réglementaires en matière d’émissions de polluants atmosphériques et se conforment aux exigences de compte rendu
  • Les secteurs réglementés sont conscients de et comprennent leurs obligations réglementaires concernant les émissions de GES et se conforment à leurs exigences de compte rendu
  • La charge du compte rendu est réduite pour les secteurs réglementés
  • Les juridictions sont informées de la qualité de l’air ambiant par rapport aux normes
  • Les normes canadiennes de qualité de l’air ambiant sont entérinées par toutes les juridictions
  • Initiatives de négociations avec les É.-U. en incorporant les matières particulaires dans l’Accord de la qualité de l’air Canada-É.-U.
  • Les provinces facilitent l’accès à l’indice de la qualité de l’air en vertu d’un programme de mise en œuvre national
  • Les partenaires en santé publique, les autres juridictions et les ONG distribuent de l’information aux Canadiens concernant les effets de la pollution de l’air intérieur et extérieur sur leur santé et les stratégies d’atténuation requises

Résultats intermédiaires

  • Les réglementés se conforment à leurs obligations réglementaires pour réduire les émissions de polluants atmosphériques
  • Les réglementés se conforment à leurs obligations réglementaires pour réduire  les émissions de GES
  • Toutes les juridictions canadiennes appliquent les normes canadiennes adéquates pour s’assurer que les normes de la qualité de l’air  ambiant soient rencontrées
  • Réduction de la pollution atmosphérique transfrontalière
  • Les Canadiens connaissent les stratégies et les outils leur permettant de réduire leur exposition aux polluants atmosphériques

Résultats à long terme (du modèle logique du PRQA)

  • Réduction des émissions de GES et des polluants atmosphériques provenant des secteurs réglementés tout en maintenant la compétitivité dans ces secteurs
  • Réduction des concentrations de PM2.5  dans l’air ambiant et de l’ozone troposphérique
  • Les Canadiens changent leur comportement pour réduire l’exposition aux  polluants atmosphériques afin d’améliorer leur santé

Annexe B : Évaluation du PRQA - Résultats

Aux fins de l’évaluation, les résultats présentés ci-dessous ont été utilisés pour évaluer le rendement. Ils ont été élaborés en fonction de la documentation du programme, des commentaires reçus lors des entrevues avec les gestionnaires des programmes et de la rétroaction fournie par le Comité directeur de l’évaluation horizontale. Ces résultats intègrent les concepts du modèle logique du PRQA quoiqu’ils reflètent mieux les résultats associés aux cinq éléments d’activité du PRQA. Ils représentent une combinaison des résultats immédiats et intermédiaires, afin d’éviter la répétition dans la collecte de données pour les concepts connexes, c’est-à-dire qu’ils tiennent compte du fait qu’il existe un continuum qui s’étend des résultats immédiats aux résultats intermédiaires à long terme.

Résultats attendus (à court et à moyen terme) Élément d’activité connexe
i. Accroissement des connaissances scientifiques sur les conditions de la qualité de l’air intérieur et extérieur, sur les gaz à effet de serre (GES) et sur les risques pour la santé et l’environnement qui orientent l’élaboration des politiques, des règlements et des normes et de l’information transmise aux Canadiens. Sciences
Qualité de l’air intérieur
ii. Collecte de données et production de rapports sur les émissions de GES et sur les polluants atmosphériques qui respectent et/ou dépassent les exigences nationales et internationales en matière de production de rapports, tout en allégeant le fardeau administratif des organismes sectoriels et de l’industrie.Footnote71 Production de rapports
iii. Amélioration de l’accès et de la sensibilisation des Canadiens à la Cote air santé (CAS) et de la transmission de l’information sur les conséquences sur l’environnement et sur la santé et de l’information sur les stratégies d’atténuation relatives à la qualité de l’air extérieur. Production de
rapports (CAS)
iv. Collaboration permanente avec les États-Unis en ce qui a trait à la réduction de la pollution atmosphérique transfrontalière, notamment de l’ajout d’une annexe sur les matières particulaires à l’Accord sur la qualité de l’air. Politiques
Réglementation
v. Élaboration et approbation de normes sur la qualité de l’air ambiant axées sur la santé et d’exigences de base relatives aux émissions industrielles (EBEI) (normes sur l’intensité des émissions) en collaboration avec l’ensemble des provinces et des territoires. Policy
Regulatory
vi. Élaboration et mise en oeuvre, en collaboration avec des intervenants, de règlements sur les GES qui reposent sur une analyse et des conseils en matière de politiques. Politiques
Réglementation
vii. Les entités réglementées comprennent et respectent leurs obligations en ce qui concerne les exigences en matière de production de rapports et les émissions de GES et de polluants atmosphériques. Réglementation
Production de rapports
viii. Amélioration de l’accès à l’information et de la sensibilisation des Canadiens aux conséquences sur l’environnement et la santé et aux stratégies d’atténuation relatives à la qualité de l’air intérieur. Qualité de l’air
intérieur

Résultats à long terme (du modèle logique du PRQA):

Annex C : Tableaux sur les dépenses supplémentaires

Dépenses du PRQA par ministère et direction générale, 2011-2014 (en milliers de dollars)

Environnement Canada

Direction générale 2011-2012
Montants réels
2012-2013
Montants réels
2013-2014
Montants réels
Total
Direction générale de l’intendance environnementale 28,398 $ 28,728 $ 27,616 $ 84,741 $
Direction générale des sciences et de la technologie 18,023 $ 21,985 $ 23,107 $ 63,115 $
Service météorologique du Canada 7,994 $ 8,746 $ 8,316 $ 25,056 $
Direction générale de la politique stratégique 4,690 $ 4,508 $ 4,766 $ 13,964 $
Direction générale de l’application de la loi 1,629 $ 862 $ 958 $ 3,449 $
Direction des services ministériels et juridiques 8,370 $ 8,706 $ 9,157 $ 26,233 $
Locaux de TPSGC 5,868 $ 5,056 $ 4,585 $ 15,509 $
Total d’Environnement Canada 74,972 $ 78,590 $ 78,505 $ 232,06 $7

Santé Canada

Direction générale 2011-2012
Montants réels
2012-2013
Montants réels
2013-2014
Montants réels
Total
Direction générale de la santé environnementale et
de la sécurité des consommateurs
16,704 $ 19,559 $ 17,335 $ 53,598 $
Bureau des régions et des programmes 2,361 $ 2,076 $ 2,012 $ 6,449 $
Services ministériels 2,413 $ 2,373 $ 2,373 $ 7,159 $
Locaux de TPSGC 940 $ 940 $ 940 $ 2,820 $
Total de Santé Canada 22,418 $ 24,948 $ 22,660 $ 70,026 $

Conseil national de recherches du Canada

Direction générale 2011-2012
Montants réels
2012-2013
Montants réels
2013-2014
Montants réels
Total
Division du génie 1,800 $ 1,800 $ 1,800 $ 5,400 $
Total général 99,190 $ 105,338 $ 102,966 $ 307,494 $

Dépenses du PRQA par catégorie de dépenses, 2011-2014 (en milliers de dollars)

  2011-2012
Montants réels
2012-2013
Montants réels
2013-2014
Montants réels
Total
Salaires 51,917 $ 55,433 $ 57,506 $ 164,856 $
Fonctionnement et
entretien
34,631 $ 38,001 $ 34,220 $ 106,852 $
Subventions et
contributions
1,530 $ 1,870 $ 1,852 $ 5,252 $
Immobilisations 4,304 $ 4,039 $ 3,863 $ 12,206 $
Locaux de TPSGC 6,808 $ 5,996 $ 5,524 $ 18,328 $
Total 99,190 $ 105,338 $ 102,966 $ 307,494 $

Annex D : Sommaire des constatationsFootnote72

Pertinence :

Question de l’évaluation Acceptable Possibilité d’amélioration Attention requise Sans objet Impossible à évaluer
1. Le PRQA est-Il requis sur une base continue? Oui Non Non Non Non
2. Les objectifs du PRQA correspondentils aux priorités du gouvernement fédéral et aux résultats stratégiques des ministères? Oui Non Non Non Non
3. Le PRQA correspond-il aux rôles et aux responsabilités du gouvernement fédéral? Oui Non Non Non Non

Rendement - Efficience et économie :

Question de l’évaluation Acceptable Possibilité d’amélioration Attention requise Sans objet Impossible à évaluer
4. La conception du PRQA convient-elle à l’atteinte des résultats escomptés? Oui Non Non Non Non
5. Les responsabilités et les obligations de rendre des comptes pour la mise en œuvre du PRQA sontelles claires, appropriées et énoncées? La structure de gouvernance du PRQA est-elle claire et appropriée pour l’atteinte des résultats escomptés? Non Oui Non Non Non
6. Le PRQA est-il mis en œuvre de manière efficace et économique? Oui Non Non Non Non
7. Les données sur le rendement sont-elles recueillies et déclarées en fonction des extrants et des résultats du PRQA? Oui Non Non Non Non

Rendement - Efficacité :

8. Dans quelle mesure les résultats escomptés du PRQA ont-ils été atteints?

Question de l’évaluation Acceptable Possibilité d’amélioration Attention requise Sans objet Impossible à évaluer
i. Meilleures connaissances scientifiques Oui Non Non Non Non
ii. DCollecte de données et production de rapports répondant aux critères en matière de rapports, tout en réduisant le fardeau Oui Non Non Non Non
iii. Meilleur accès à la CAS et connaissance de celle-ci Oui Non Non Non Non
iv. Collaboration avec les États-Unis aux fins de réduction de la pollution atmosphérique transfrontalière Oui Non Non Non Non
v. Les normes sur la qualité de l’air ambiant et les EBEI sont élaborées et adoptées. Oui Non Non Non Non
vi. La réglementation sur les GES est élaborée et mise en œuvre. Non Oui Non Non Non
vii. Les parties réglementées comprennent et respectent leurs obligations. Oui Non Non Non Non
viii. Accès à l’information et sensibilisation au sujet de la pollution de l’air intérieur Oui Non Non Non Non
Résultat final i : Émissions réduites provenant des secteurs réglementés tout en protégeant leur compétitivité : Émissions de GES Non Non Oui Non Non
Résultat final i : Émissions réduites provenant des secteurs réglementés tout en protégeant leur compétitivité : Émissions de polluants atmosphériques Oui Non Non Non Non
Résultat final ii : Concentrations ambiantes réduites de MP2,5 et d’ozone troposphérique Oui Non Non Non Non
Résultat final iii : Changement de comportement chez les Canadiens afin de réduire l’exposition aux polluants atmosphériques pour améliorer leur santé : À la suite de la CAS Non Non Non Non Oui
Résultat final iii : Changement de comportement chez les Canadiens afin de réduire l’exposition aux polluants atmosphériques pour améliorer leur santé : Par rapport au radon Oui Non Non Non Non

Résultats imprévus.

Question de l’évaluation Acceptable Possibilité d’amélioration Attention requise Sans objet Impossible à évaluer
9. Les programmes réglementaires du PRQA intègrent-ils les paramètres des organismes de réglementation de classe mondiale? Non Non Non Oui Non

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