Bulletin des tendances et des variations climatiques – Annuel (2024)

Bulletin des tendances et des variations climatiques – Annuel (2024)

Le présent bulletin résume les données climatiques récentes et les présente dans un contexte historique. Il examine d’abord la température moyenne à l’échelle nationale pour l’année, puis donne des renseignements intéressants sur les températures régionales.

Au cours de la dernière décennie, l’évolution de la technologie de surveillance des précipitations a incité Environnement et Changement climatique Canada (ECCC) et ses partenaires à passer des observations manuelles à l’utilisation de pluviomètres automatiques. Beaucoup de données doivent être intégrées pour lier les observations actuelles sur les précipitations aux observations manuelles historiques à long terme. La mise à jour des tendances et des variations des précipitations historiques ajustées et la présentation de rapports à cet égard seront suspendues le temps d’effectuer un rapprochement exhaustif des données, et reprendront par la suite. ECCC demeure déterminé à fournir des données crédibles sur le climat pour éclairer la prise de décisions en matière d’adaptation, tout en veillant à ce que le rapprochement nécessaire des données s’effectue à mesure que la technologie de surveillance évolue.

Tableau des écarts et des classements de température

Tableau des tendances et des extrêmes de température

Température nationale

La température moyenne nationale pour l’année 2024 (de janvier à décembre) a été supérieure de 3,0 °C à la moyenne de référence (c.-à-d. la moyenne sur la période de référence de 1961 à 1990), selon les données préliminaires. Il s’agit donc de l’année la plus chaude depuis 1948, égalant le record de 3,0 °C précédemment établi en 2010. L’année la plus froide a été observée en 1972, alors que la température moyenne nationale était inférieure de 2,0 °C à la moyenne de référence. La carte des variations de température indique que les températures ont dépassé d’au moins 1°C la moyenne de référence dans la majeure partie du pays. Des écarts de température significatifs supérieurs à 3°C au-dessus de la moyenne de référence ont été enregistrés au Nunavut, dans la majeure partie de l’Ontario et au Québec. Entre-temps, les provinces maritimes, Terre-Neuve-et-Labrador, le Manitoba et le territoire du Yukon ont connu des écarts de température se situant entre 2°C et 3°C au-dessus du niveau de référence. Les provinces de l’Ouest, dont l’Alberta, la Saskatchewan et la Colombie-Britannique, ont observé des écarts de température entre 1°C et 2°C au-dessus de la moyenne de référence. Il n’y a eu aucune observation notable à l’échelle nationale de températures régionales inférieures à la moyenne pour la période de référence de 1961 à 1990.

Écarts de la température par rapport à la moyenne de 1961 à 1990 – Année 2024

Description longue

La carte des variations de température indique que les températures ont dépassé d’au moins 1°C la moyenne de référence dans la majeure partie du pays. Des écarts de température significatifs supérieurs à 3°C au-dessus de la moyenne de référence ont été enregistrés au Nunavut, dans la majeure partie de l’Ontario et au Québec. Entre-temps, les provinces maritimes, Terre-Neuve-et-Labrador, le Manitoba et le territoire du Yukon ont connu des écarts de température se situant entre 2°C et 3°C au-dessus du niveau de référence. Les provinces de l’Ouest, dont l’Alberta, la Saskatchewan et la Colombie-Britannique, ont observé des écarts de température entre 1°C et 2°C au-dessus de la moyenne de référence. Il n’y a eu aucune observation notable à l’échelle nationale de températures régionales inférieures à la moyenne pour la période de référence de 1961 à 1990.

Le graphique de la série chronologique indique que, dans l’ensemble du pays, les températures annuelles moyennes ont fluctué d’une année à l’autre au cours de la période de 1948 à 2024. Outre 1996 et 2004, des écarts de température supérieurs à la moyenne de référence ont été observés au cours des trois décennies précédentes. La tendance linéaire indique que les températures annuelles moyennes de l’ensemble du pays ont augmenté de 2,1 °C au cours des 77 dernières années.

Écarts de la température nationale annuelle et tendance à long terme, de 1948 à 2024

Description longue

Le graphique de la série chronologique indique que, dans l’ensemble du pays, les températures annuelles moyennes ont fluctué d’une année à l’autre au cours de la période de 1948 à 2024. Outre 1996 et 2004, des écarts de température supérieurs à la moyenne de référence ont été observés au cours des trois décennies précédentes. La tendance linéaire indique que les températures annuelles moyennes de l’ensemble du pays ont augmenté de 2,1 °C au cours des 77 dernières années.

Température à l’échelle régionale

Au niveau régional, neuf des onze régions climatiques ont connu des températures annuelles moyennes qui se classent parmi les dix plus chaudes depuis 1948. Trois régions ont connu leur année la plus chaude jamais enregistrée, soit les Grands Lacs et le Saint-Laurent (année la plus chaude, supérieure de 2,9 °C à la moyenne de référence), la forêt du Nord-Est (année la plus chaude, supérieure de 3,4 °C à la moyenne de référence) et le Canada atlantique (année la plus chaude, supérieure de 2,3 °C à la moyenne de référence). Les autres régions se classant au premier rang étaient les montagnes et les fjords de l’Arctique (2e année la plus chaude, supérieure de 4,2 °C à la moyenne de référence); la toundra arctique (2e année la plus chaude, supérieure de 4,2 °C à la moyenne de référence); la forêt du Nord-Ouest (4e année la plus chaude, supérieure de 2,2 °C à la moyenne de référence); le district du Mackenzie (5e année la plus chaude, supérieure de 2,8 °C à la moyenne de référence); les montagnes du sud de la Colombie-Britannique (6e année la plus chaude, supérieure de 1,6 °C à la moyenne de référence) et les Prairies (8e année la plus chaude, supérieure de 1,7 °C à la moyenne de référence). Aucune des onze régions climatiques n’a enregistré des températures annuelles moyennes en 2024 qui se classaient parmi les dix plus froides depuis 1948. L’ensemble des onze régions climatiques ont affiché des tendances positives en matière de températures annuelles au cours des 77 dernières années. La tendance la plus forte a été observée dans le district du Mackenzie (+2,9 °C), tandis que la plus faible a été observée dans le Canada arctique (+1,3 °C).

Les tableaux sont accessibles à partir des liens en haut de la page ou sur demande à l’adresse : btvc ctvb@ec.gc.ca.

Les avis de la dernière publication du Bulletin des tendances et des variations climatiques (BTVC) peuvent être envoyés directement à votre boîte courriel lorsque le bulletin est publié sur notre site Web. Pour en savoir plus, veuillez visiter la page intitulée BTVC – Abonnement.

La dernière génération des données maillées canadiennes (CANGRD) a été adoptée dans les analyses du BTVC. Pour en savoir plus, veuillez visiter la page intitulée À propos du BTVC.

Carte des régions climatiques du Canada

Description longue

Une carte qui indique les régions climatiques du Canada : le Canada atlantique, les Grands Lacs et les basses terres du Saint-Laurent, la forêt du Nord-Est, la forêt du Nord-Ouest, les Prairies, les montagnes du Sud de la Colombie-Britannique, la côte du Pacifique, les montagnes du Nord de la Colombie-Britannique et le Yukon, le district du Mackenzie, la toundra arctique, et les montagnes et les fjords arctiques.

Les avis de la dernière publication du Bulletin des tendances et des variations climatiques (BTVC) peuvent être envoyés directement à votre boîte courriel lorsque le bulletin est publié sur notre site Web. Pour en savoir plus, veuillez visiter la page intitulée BTVC – Abonnement.

La dernière génération des données maillées canadiennes (CANGRD) a été adoptée dans les analyses du BTVC. Pour en savoir plus, veuillez visiter la page intitulée À propos du BTVC.

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2025-02-24