Bulletin des tendances et des variations climatiques — Été 2023

Bulletin Été 2023 (PDF, 1,5 Mo)

Le présent bulletin résume les données climatiques récentes et les présente dans un contexte historique. On y examine d’abord la température moyenne à l’échelle nationale pour la saison, puis on y souligne les données intéressantes sur les températures régionales.

Au cours de la dernière décennie, l’évolution de la technologie de surveillance des précipitations a fait en sorte qu’Environnement et Changement climatique Canada et ses partenaires ont opéré une transition, en passant des observations manuelles à l’utilisation de capteurs automatiques de précipitations. Il faut intégrer beaucoup de données pour associer les observations actuelles des précipitations aux observations manuelles historiques à long terme. La mise à jour des tendances et variations ajustées des précipitations antérieures et la présentation de rapports à cet égard seront interrompues temporairement, le temps d’effectuer un rapprochement exhaustif des données; elles reprendront par la suite. ECCC demeure déterminé à fournir des données crédibles sur le climat pour éclairer la prise de décisions en matière d’adaptation, tout en veillant à ce que le rapprochement des données nécessaire se fasse à mesure que la technologie de surveillance évolue.

Tableau de données des écarts et des classements de température (CSV, 9 ko)
Tableau de données des tendances et des extrêmes de température (CSV, 2 ko)

Températures à l’échelle nationale

Au cours de l’été 2023 (de juin à août), la température nationale moyenne a été de 2,0 °C de plus que la moyenne de référence (moyenne pour la période de référence 1961-1990), selon les données préliminaires. Il s’agit de l’été le plus chaud enregistré depuis le début des relevés de températures à l’échelle du pays en 1948. L’été le plus froid a été observé en 1978, lorsque la température moyenne nationale était inférieure de 1,0 °C à la moyenne de référence. La carte des écarts de température (ci-dessous) montre que la plupart des régions du Canada ont connu des températures d’au moins 1 °C au-dessus de la moyenne de référence, à l’exception des petites régions de l’est du Nunavut et du sud de l’Ontario qui ont connu des températures plus près de la moyenne de référence. D’importants écarts de température de plus de 3 °C au-dessus de la moyenne de référence ont été enregistrés dans le nord du Yukon, les Territoires du Nord-Ouest et l’est du Nunavut, tandis que la majeure partie de la Colombie-Britannique, de l’Alberta, du Québec et de Terre-Neuve-et-Labrador a connu des températures d’au moins 1,5 °C au-dessus de la moyenne de référence. La température était inférieure de 0,5 °C à la moyenne de référence seulement dans une petite région du sud de l’Ontario.

Anomalies de température par rapport à la moyenne de 1961 à 1990 – Été 2023

Le graphique de la série chronologique (ci-dessous) montre que les températures moyennes de l’été dans tout le pays ont fluctué d’année en année au cours de la période de 1948 à 2023. À l’exception de 2004, les températures estivales moyennes sont demeurées supérieures à la moyenne de référence depuis 1993. La tendance linéaire indique que la moyenne des températures estivales de l’ensemble du pays a augmenté de 1,7 °C au cours des 76 dernières années.

Anomalies des températures nationales estivales et tendance à long terme, de 1948 à 2023

Températures régionales

L’examen des températures estivales moyennes à l’échelle régionale pour 2023 indique que l’été a été parmi les dix plus chauds observés depuis 1948, pour neuf des onze régions climatiques. Il s’agit des régions suivantes : le district du Mackenzie (le plus chaud, à 2,9 °C au-dessus de la moyenne de référence) et la région des montagnes du nord de la Colombie-Britannique et du Yukon (le plus chaud, à 2,8 °C au-dessus de la moyenne de référence); la toundra arctique (2e plus chaud, à 2,5 °C au-dessus de la moyenne de référence) et la forêt du Nord-Ouest (2e plus chaud, à 1,7 °C au-dessus de la moyenne de référence); la forêt du Nord-Est (3e plus chaud, à 1,7 °C au-dessus de la moyenne de référence) et les montagnes du sud de la Colombie-Britannique (3e plus chaud, à 2,1 °C au-dessus de la moyenne de référence); les Prairies (4e plus chaud, à 1,3 °C au-dessus de la moyenne de référence); la côte du Pacifique (5e plus chaud, à 1,7 °C au-dessus de la moyenne de référence); et dans la région de l’Atlantique (8e plus chaud, à 1,3 °C au-dessus de la moyenne de référence). Aucune des onze régions climatiques n’a connu en 2023 de température estivale moyenne qui fait partie des dix plus basses depuis 1948. Les onze régions climatiques affichent toutes une tendance à la hausse des températures estivales au cours des 76 années d’observation. La tendance la plus forte est observée dans le district du Mackenzie (+2,0 °C) et la plus faible, dans la région des Prairies (+1,3 °C). Un tableau répertoriant les écarts et classements des températures estivales régionales et nationales de 1948 à 2023 (CSV, 9 ko) et résumant les tendances et les extrêmes estivales régionaux et nationales (CSV, 2 ko) est disponible sur les liens ci-dessus ou sur demande à btvc-ctvb@ec.gc.ca.

Veuillez noter que la dernière génération du CANGRD est maintenant intégrée aux analyses du Bulletin des tendances et des variations climatiques (BTVC). Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez consulter la page d’accueil des BTVC: à propos du BTVC.

Carte des régions climatiques du Canada