Bulletin des tendances et des variations climatiques – Été 2024
Le présent bulletin résume les données climatiques récentes et les présente dans un contexte historique. Il examine d’abord la température moyenne à l’échelle nationale pour la saison, puis donne des renseignements intéressants sur les températures régionales.
Au cours de la dernière décennie, l’évolution de la technologie de surveillance des précipitations a incité Environnement et Changement climatique Canada (ECCC) et ses partenaires à passer des observations manuelles à l’utilisation de pluviomètres automatiques. Il faut intégrer beaucoup de données pour relier les observations de précipitations actuelles aux observations manuelles historiques à long terme. La mise à jour des tendances et des variations des précipitations historiques ajustées et la présentation de rapports à cet égard seront suspendues le temps d’effectuer un rapprochement exhaustif des données, et reprendront par la suite.
ECCC demeure déterminé à fournir des données crédibles sur le climat pour éclairer la prise de décisions en matière d’adaptation, tout en veillant à ce que le rapprochement nécessaire des données s’effectue à mesure que la technologie de surveillance évolue.
Températures à l’échelle nationale
Pour l’été 2024 (de juin à août), la température moyenne nationale a été supérieure de 1,7 °C à la moyenne de référence (c.-à-d. la moyenne pour la période de référence de 1961 à 1990) selon les données préliminaires; cet été se classe donc au 4e rang des étés les plus chauds depuis le début des relevés de température à l’échelle du pays en 1948. L’été le plus froid a été observé en 1978, alors que la température moyenne nationale était inférieure de 1,0 °C à la moyenne de référence.
La carte des écarts de température montre que la majeure partie du Canada a connu des températures d’au moins 1,0 °C supérieures à la moyenne de référence, à l’exception de petites régions du sud de la Saskatchewan et du Haut-Arctique, qui ont connu des températures proches de la moyenne de référence. D’importants écarts de température de plus de 2,5 °C au-dessus de la moyenne de référence ont été enregistrés dans le centre du Labrador, dans l’est de Terre-Neuve et à la frontière nord entre les Territoires du Nord-Ouest et le Nunavut. Des parties importantes de la Colombie-Britannique, du Québec, des Maritimes, du Yukon, du Nunavut et des Territoires du Nord-Ouest ont connu des températures au moins 2,0 °C au-dessus de la moyenne de référence. Les Prairies (Alberta, Saskatchewan et Manitoba) ont quant à elles observé des températures moyennes d’environ 1,0 °C supérieures à la moyenne de référence. Il n’y a eu aucune observation notable à l’échelle nationale de températures régionales inférieures à la moyenne pour la période de référence de 1961 à 1990.
Écarts de température par rapport à la moyenne de 1961 à 1990 – Été 2024

Description longue
La carte des écarts de température montre que la majeure partie du Canada a connu des températures d’au moins 1,0 °C supérieures à la moyenne de référence, à l’exception de petites régions du sud de la Saskatchewan et du Haut-Arctique, qui ont connu des températures proches de la moyenne de référence. D’importants écarts de température de plus de 2,5 °C au-dessus de la moyenne de référence ont été enregistrés dans le centre du Labrador, dans l’est de Terre-Neuve et à la frontière nord entre les Territoires du Nord-Ouest et le Nunavut. Des parties importantes de la Colombie-Britannique, du Québec, des Maritimes, du Yukon, du Nunavut et des Territoires du Nord-Ouest ont connu des températures au moins 2,0 °C au-dessus de la moyenne de référence. Les Prairies (Alberta, Saskatchewan et Manitoba) ont quant à elles observé des températures moyennes d’environ 1,0 °C supérieures à la moyenne de référence. Il n’y a eu aucune observation notable à l’échelle nationale de températures régionales inférieures à la moyenne pour la période de référence de 1961 à 1990.
Le graphique chronologique montre que les températures estivales moyennes au pays ont fluctué annuellement au cours de la période de 1948 à 2024. À l’exception de 2004, les températures estivales moyennes sont restées supérieures à la moyenne de référence depuis 1993. La tendance linéaire indique que les températures estivales moyennes de l’ensemble du pays ont augmenté de 1,7 °C au cours des 77 dernières années.
Écarts des températures nationales estivales et tendance à long terme, de 1948 à 2024

Description longue
Le graphique chronologique montre que les températures estivales moyennes au pays ont fluctué annuellement au cours de la période de 1948 à 2024. À l’exception de 2004, les températures estivales moyennes sont restées supérieures à la moyenne de référence depuis 1993. La tendance linéaire indique que les températures estivales moyennes de l’ensemble du pays ont augmenté de 1,7 °C au cours des 77 dernières années.
Températures à l’échelle régionale
À l’échelle régionale, sept des onze régions climatiques ont connu des températures estivales moyennes plus chaudes, se classant parmi les dix plus chaudes depuis 1948. Ces régions étaient le Canada atlantique (la plus chaude à 2,3 °C au-dessus de la moyenne de référence); la forêt du Nord-Est (la plus chaude à 2,0 °C au-dessus de la moyenne de référence); les montagnes du nord de la Colombie-Britannique et du Yukon (7e rang des plus chaudes à 1,7 °C au-dessus de la moyenne de référence); la forêt du Nord-Ouest (9e rang des plus chaudes à 1,2 °C au-dessus de la moyenne de référence); les montagnes du sud de la Colombie-Britannique (9e rang des plus chaudes à 1,6 °C au-dessus de la moyenne de référence); le district du Mackenzie (9e rang des plus chaudes à 1,8 °C au-dessus de la moyenne de référence) et la toundra arctique (10e rang des plus chaudes à 1,7 °C au-dessus de la moyenne de référence). Aucune des onze régions climatiques n’a enregistré des températures estivales moyennes en 2024 qui se classaient parmi les dix plus froides depuis 1948. L’ensemble des onze régions climatiques ont affiché des tendances positives en matière de températures estivales au cours des 77 dernières années. La tendance la plus forte a été observée dans le district du Mackenzie (+2,1 °C), tandis que la plus faible a été observée dans les Prairies (+1,3 °C).
Consultez les tableaux en cliquant sur les liens en haut de page ou demandez-les en écrivant à: btvc-ctvb@ec.gc.ca.
Carte des régions climatiques du Canada

Description longue
Carte des régions climatiques du Canada : Atlantique, Grands Lacs/Saint-Laurent, Forêt nord-est, Forêt nord-ouest, Prairies, Montagnes du sud de la C.-B., Pacifique, Montagnes du nord de la C.-B./Yukon, District du Mackenzie, Toundra arctique, Montagnes et fjords arctique.
La dernière génération des données maillées canadiennes (CANGRD) a été adoptée dans les analyses du Bulletin sur les tendances et les variations climatiques (BTVC), pour plus d’informations:
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