Bulletin des tendances et des variations climatiques — Printemps 2024

Le présent bulletin résume les données climatiques récentes et les présente dans un contexte historique. Il examine d’abord la température moyenne à l’échelle nationale pour la saison, puis donne des informations intéressantes sur les températures régionales.

Au cours de la dernière décennie, l’évolution de la technologie de surveillance des précipitations a incité Environnement et Changement climatique Canada (ECCC) et ses partenaires à passer des observations manuelles à l’utilisation de pluviomètres automatiques. Il faut intégrer beaucoup de données pour relier les observations de précipitations actuelles aux observations manuelles historiques à long terme. La mise à jour des tendances et des variations des précipitations historiques ajustées et la présentation de rapports à cet égard seront suspendues le temps d’effectuer un rapprochement exhaustif des données, et reprendront par la suite.

ECCC demeure déterminé à fournir des données crédibles sur le climat pour éclairer la prise de décisions en matière d’adaptation, tout en veillant à ce que le rapprochement

Températures à l’échelle nationale

Au printemps 2024 (de mars à mai), la température moyenne nationale a été supérieure de 2,5 °C à la moyenne de référence (c.‑à‑d. la moyenne pour la période de référence 1961‑1990) selon les données préliminaires; il s’agit du 4e printemps le plus chaud depuis le début des relevés de température à l’échelle du pays en 1948.

Le printemps de 2010 demeure le plus chaud jamais enregistré, avec une température moyenne nationale supérieure de 4,0 °C à la moyenne de référence. Le printemps le plus froid a été observé en 1974, alors que la température moyenne nationale était inférieure de 2,0 °C à la moyenne de référence. La carte des variations de température du printemps 2024 (ci-dessous) indique que les températures ont dépassé d’au moins 0,5 °C la moyenne de référence dans une grande proportion du pays. La plupart du Nunavut, des Territoires du Nord‑Ouest, du Québec, de Terre‑Neuve‑et‑Labrador et de l’est de l’Ontario ont connu des écarts de température de 3,0 °C à 5,0 °C au-dessus de la moyenne de référence. Pendant ce temps, le nord de l’Ontario, les provinces des Prairies (Manitoba, Saskatchewan et Alberta) et la plus grande partie de la Colombie-Britannique ont connu des écarts de température de 0,5 °C à 2,5 °C.

Les exceptions comprennent des régions des Prairies et de petites régions de la Colombie-Britannique et de l’Ontario où les températures se sont écartées de 0 °C de façon minimale. Une petite région de l’est de l’Alberta a connu un écart de température de 0,5°C en dessous de la moyenne de référence.

Écarts de température par rapport à la moyenne de 1961 à 1990 – Printemps 2024

La carte des variations de température.
Description longue

La carte des variations de température du printemps 2024 indique que les températures ont dépassé d’au moins 0,5 °C la moyenne de référence dans une grande proportion du pays. La plupart du Nunavut, des Territoires du Nord Ouest, du Québec, de Terre Neuve et Labrador et de l’est de l’Ontario ont connu des écarts de température de 3,0°C à 5,0°C au-dessus de la moyenne de référence. Pendant ce temps, le nord de l’Ontario, les provinces des Prairies (Manitoba, Saskatchewan et Alberta) et la plus grande partie de la Colombie-Britannique ont connu des écarts de température de 0,5 °C à 2,5 °C. Les exceptions comprennent des régions des Prairies et de petites régions de la Colombie-Britannique et de l’Ontario où les températures se sont écartées de 0 °C de façon minimale. Une petite région de l’est de l’Alberta a connu un écart de température de 0,5 °C en dessous de la moyenne de référence.

Le graphique chronologique (ci-dessous) montre que dans l’ensemble du pays, les températures printanières moyennes ont fluctué d’une année à l’autre au cours de la période de 1948 à 2024. Les températures printanières moyennes sont restées supérieures à la moyenne de référence depuis 2014, date à laquelle la température printanière moyenne à l’échelle nationale a été enregistrée pour la dernière fois en dessous de la moyenne.

La tendance linéaire indique que les températures printanières moyennes de l’ensemble du pays ont augmenté de 1,8 °C au cours des 77 dernières années.

Écarts des températures nationales printanières et tendance à long terme, de 1948 à 2024

Variations de la température nationale hivernales et tendance à long terme, de 1948 à 2022
Description longue

Le graphique chronologique montre que dans l’ensemble du pays, les températures printanières moyennes ont fluctué d’une année à l’autre au cours de la période de 1948 à 2024. Les températures printanières moyennes sont restées supérieures à la moyenne de référence depuis 2014, date à laquelle la température printanière moyenne à l’échelle nationale a été enregistrée pour la dernière fois en dessous de la moyenne. La tendance linéaire indique que les températures printanières moyennes de l’ensemble du pays ont augmenté de 1,8 °C au cours des 77 dernières années.

Températures à l’échelle régionale

Lorsqu’elles ont été examinées à l’échelle régionale, les températures moyennes du printemps 2024 dans six des onze régions climatiques ont été classées parmi les dix plus élevées enregistrées depuis 1948. Ces régions sont les suivantes : la toundra arctique (3e printemps le plus chaud, à 3,8 °C au‑dessus de la moyenne de référence); les Grands Lacs et le Saint-Laurent (3e printemps le plus chaud, à 3,1 °C au‑dessus de la moyenne de référence); les fjords et montagnes de l’Arctique (4e printemps le plus chaud, à 3,8 °C au‑dessus de la moyenne de référence); la forêt du Nord-Est (4e printemps le plus chaud, à 2,7 °C au‑dessus de la moyenne de référence); le Canada atlantique (4e printemps le plus chaud, à 2,2 °C au-dessus de la moyenne de référence); le district de Mackenzie (6e printemps le plus chaud, à 3,1 °C au-dessus de la moyenne de référence).

Aucune des onze régions climatiques n’a connu une température printanière en 2024 qui se situait parmi les dix plus basses depuis 1948.

La région climatique qui a connu l’écart de température printanier le plus faible cette année est la région des Prairies (+0,2 °C). Les onze régions climatiques affichent toutes une tendance à la hausse des températures printanières d’après les 77 dernières années d’observation. La tendance régionale la plus marquée (+2,5 °C) a été observée dans la région du district du Mackenzie, tandis que la tendance la plus faible (+1,1 °C) a été relevée dans la région du Canada atlantique.

Consultez les tableaux en cliquant sur les liens en haut de page ou demandez-les en écrivant à:

Carte des régions climatiques du Canada

Carte des régions climatiques du Canada.
Description longue

Carte des régions climatiques du Canada : Atlantique, Grands Lacs/ Saint-Laurent, Forêt nord-est, Forêt nord-ouest, Prairies, Montagnes du sud de la C.-B., Pacifique, Montagnes du nord de la C.-B./Yukon, District du Mackenzie, Toundra arctique, Montagnes et fjords arctique.

La dernière génération des données maillées canadiennes (CANGRD) a été adoptée dans les analyses du Bulletin sur les tendances et les variations climatiques (BTVC), pour plus d’informations:

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2024-07-11