Secteur du bouletage de minerai de fer : entente environnementale

Titre officiel : Entente de performance concernant les polluants atmosphériques issus du secteur du bouletage de minerai de fer

(ci-après appelée l’« entente »)

entre

Sa Majesté la Reine du chef du Canada représentée par le ministre de l’Environnement

(ci-après appelée « Environnement Canada » ou « EC »)

et

Compagnie minière IOC

ArcelorMittal Exploitation Minière Canada s.e.n.c.

(ci‑après individuellement appelées « entreprise » et collectivement appelées « entreprises »)

De plus, toutes les parties mentionnées ci-dessus sont individuellement appelées « partie » et collectivement appelées « parties »

Préambule

Attendu que la production de boulettes de minerai de fer implique l’exploitation minière du minerai de fer dans des mines à ciel ouvert, le concassage et la préparation d’un concentré de minerais, et enfin le bouletage. Au cours du processus de bouletage, le concentré de minerai est aggloméré en boules (boulettes), qui seront durcies grâce à un traitement thermique dans un four de durcissement. Le four de durcissement est la principale source d’émissions de dioxyde de soufre (SO2), de particules inhalables d’un diamètre de 2,5 microns ou moins (P2,5) et d’oxyde d’azote (NOx) issues de ce secteur;

Attendu qu’en octobre 2012, les ministres fédéraux, provinciaux et territoriaux de l’Environnement ont pris des actions supplémentaires pour protéger la santé des Canadiens et l’environnement par l’endossement et la mise en place du Système de gestion de la qualité de l’air (SGQA). Le SGQA inclut les normes canadiennes de qualité de l’air ambiant pour les particules fines, l’ozone troposphérique et le SO2, des exigences de base relatives aux émissions industrielles (EBEI) et un cadre pour la gestion des zones atmosphériques à l’intérieur des provinces et des territoires. Pour le secteur du bouletage de minerai de fer, des EBEI ont été développées pour le SO2, le P2.5, et les NOx;

Attendu que le ministre de l’Environnement reconnaît les mesures volontaires prises par l’industrie comme une façon efficace d’atteindre les objectifs environnementaux;

Et attendu que les parties ont un intérêt commun à poursuivre les efforts de réduction des émissions atmosphériques de SO2, de P2.5, et de NOx;

Par conséquent, les parties conviennent, par la présente, de ce qui suit :

1. But

Le but de la présente entente est que chaque entreprise vise à atteindre et à maintenir les EBEI de P2,5, de SO2 et de NOx tels qu’il sont décrits à la section 9 issues d’installations existantes ou d’installations nouvelles dans le secteur du bouletage de minerai de fer (BMF) au Canada.

2. Définitions

Une installation existante

Une installation produisant des boulettes de minerai de fer qui produit des boulettes de minerai de fer à partir de concentré de minerai de fer au moyen d’un four de durcissement et qui a commencé ses activités avant la date d’entrée en vigueur de la présente entente de rendement. Les installations existantes et leurs emplacement sont présentées ci‑dessous :

Entreprise Installation
Compagnie minière IOC Carol Lake Project, Labrador City, Terre-Neuve-et-Labrador
ArcelorMittal Exploitation Minière Canada s.e.n.c.  Port-Cartier, Québec
Un four de durcissement existant

Un four de durcissement mis en service avant la date d’entrée en vigueur de la présente entente de rendement.

Une installation nouvelle

Une installation produisant des boulettes de minerai de fer à partir de concentré de minerai de fer au moyen d’un four de durcissement et mise en service à la date d’entrée en vigueur de la présente entente de rendement ou après.

Un four de durcissement nouveau

Un four de durcissement mis en service à la date d’entrée en vigueur de la présente entente de rendement ou après. 

Production de boulettes

Renvoie à la production nette de boulettes par le four de durcissement.

Charge totale de boulettes

Renvoie à la production de boulettes par le four de durcissement et comprend la charge recirculante appelée « couche de fond ». 

3. Statut juridique

Les parties reconnaissent que chacune d’entre elles conclut la présente entente de façon volontaire en vue de réduire les émissions atmosphériques des activités de production des boulettes de minerai de fer au Canada, que la présente entente n’est pas destinée à créer des obligations juridiquement contraignantes entre les parties et que sa violation par une partie n’entraînera pas en soi de responsabilité.

Sans limiter la généralité de ce qui précède, rien dans la présente entente, à savoir les sections 9 (y compris les annexes 2 et 3), 10 et 12, ou dans les rapports et les renseignements transmis par les entreprises dans l’exécution de la présente entente ne sera interprété comme (i) une garantie par l’une des entreprises que les cibles d’émissions atmosphériques ou les objectifs sous-jacents des sections susmentionnées seront respectées ou comme (ii) une reconnaissance d’obligations de la part de l’une des entreprises.

La présente entente ainsi que les annexes en faisant partie constituent l’ensemble de l’entente entre les parties. Il n’y a aucun autre engagement, interprétation, promesse ou garantie exprimés ou implicites autres que ce qui est contenu dans la présente entente et ses annexes.

Aucune disposition de la présente entente n’empêche une entreprise de mettre en œuvre, à sa discrétion, toute autre initiative en matière d’environnement ou de santé humaine.

L’acceptation de l’entente ne dispense d’aucune façon toute entreprise de respecter les lois et règlements en vigueur.

4. Durée

L’entente entrera en vigueur à partir du moment où la signature du Ministre est apposée sur la présente entente et se terminera le 1er juin 2026, sauf en cas de résiliation avant terme, tel que cela est précisé à la section 5.

5. Fin de l’entente

Les parties peuvent convenir par écrit de mettre fin à la présente entente en tout temps, par consentement mutuel des parties. Cependant, l’une des parties peut mettre fin à sa participation et à ses responsabilités en vertu de la présente entente en tout temps, sans motif et à sa seule convenance, en donnant aux autres parties un préavis écrit d’un an. Les dispositions de la section 13 survivront à la résiliation de la présente entente.

6. Amendements

Les parties peuvent convenir de modifier la présente entente en tout temps, par consentement mutuel des parties. Pour être valide, toute modification à la présente entente devra être approuvée par écrit et signée par chacune des parties.

7. Successeur ou ayant-droit

La présente entente s’applique à tout successeur ou ayant-droit des entreprises.

8. Principes entendus

En cas d’arrêt définitif des opérations d’un four de durcissement appartenant à une entreprise, il est entendu que l’entreprise sera relevée des exigences afférentes à ce four de durcissement en vertu de la présente entente.

Si l’arrêt n’est pas définitif (p. ex. en raison d’un ralentissement de la production, d’arrêts, de conditions du marché non favorables, de grèves, de bris d’équipement, etc.), un accord, en tenant compte des répercussions sur la production de l’usine et de sa capacité à organiser des essais des émissions à la sortie de la cheminée, doit être conclue entre l’entreprise et Environnement Canada.

La présente entente ne vise pas à empêcher le gouvernement du Canada de recommander ou de prendre des mesures législatives, réglementaires ou autres jugées nécessaires pour la protection de l’environnement ou de la santé humaine, ou toute mesure qu’il juge pertinente, et aucune disposition de l’entente ne peut être interprétée comme ayant un tel effet.

Si les objectifs et exigences de la présente entente ne sont pas atteints, le ministre déterminera si d’autres mesures, y compris un règlement, sont requises afin de prévenir ou de réduire davantage les impacts négatifs des émissions atmosphériques sur l’environnement ou la santé humaine.

Toute entreprise qui produit des boulettes de minerai de fer et qui n’est pas visée par la présente entente sera invitée à signer une entente semblable à la présente entente, afin de réduire le risque d’impacts environnementaux des rejets atmosphériques.

9. Objectifs de gestion des risques

SO2 et P2.5

Chaque entreprise accepte d’atteindre et de maintenir les objectifs de rendement des EBEI, tels qu’ils sont décrits ci-dessous:

Substance
Source
Objectifs de rendement des EBEI
Échéancier
SO2
Four de durcissement nouveau ou existant
Un four de durcissement brûle les combustibles fossiles dont le contenu en soufre est inférieur ou égal à 1,5 % en poids en tout temps.
Entrée en vigueur dans les six mois suivant la date d’entrée en vigueur de la présente entente pour les fours existants et immédiate pour les fours nouveaux.
P2,5
Four de durcissement nouveau
Un four de durcissement nouveau émet une quantité inférieure ou égale à 20 grammes de P2,5 filtrable par tonne de charge totale de boulettes. Entrée en vigueur immédiate.
P2,5
Four de durcissement existant
Un four de durcissement existant émet une quantité inférieure ou égale à 40 grammes de P2,5 filtrable par tonne de charge totale de boulettes. Entrée en vigueur dans les six mois suivant la date d’entrée en vigueur de la présente entente.

Approche de rechange pour respecter l'objectif de rendement du SO2

À titre de solution de rechange au respect de l’objectif de rendement du SO2, une entreprise peut mettre en œuvre une technologie ou une solution en accord avec Environnement Canada. L’entreprise devra démontrer en détail à Environnement Canada comment la mesure de rechange proposée fournira des résultats équivalents ou meilleurs à l'objectif de rendement du SO2.

Les exigences relatives à l’essai, à la quantification et à la déclaration de la présente entente pourront être révisées en fonction des mesures mises en oeuvre par l’entreprise. Ces révisions s’appuieront sur des discussions bilatérales et un accord entre l’entreprise et Environnement Canada.

Approches d’évaluation des P2.5

Pour les P2.5, l’entreprise peut choisir d’évaluer le rendement de ses fours par rapport à l’objectif de rendement de P2,5 sur la base des fours ou sur la base de l'installation.

Comme il est indiqué au tableau précèdent, l’objectif de rendement pour les P2,5 des fours existants est de 40 g/t, et de 20 g/t pour les nouveaux fours.

Le calcul permettant de déterminer l’objectif de rendement de P2,5 sur la base de l’installation est le suivant :

Où :

OR= L’objectif de rendement de P2,5 de l’installation selon une production pondérée en grammes de P2,5 par tonne de boulettes produites (g/tonne) par tous les fours de durcissement existants et nouveaux en exploitation au cours de l’année civile.

OR= L’objectif de rendement de P2,5 pour le four de durcissement « i » en grammes de P2,5 filtrable par tonne de charge totale de boulettes: 40 g/t pour les fours existants et 20 g/t pour les nouveaux fours.

P= Production de boulettes (tonnes) pour l’année pour le four de durcissement « i ».

n = Nombre de fours de durcissement existants et nouveaux en exploitation à l’installation au cours de l’année civile.

NOx

Groupe de travail technique sur les NOx avec des objectifs définis

Les entreprises établiront un groupe de travail technique sur les NOx composé de leurs propres membres, de partenaires de leur choix et de représentants d’EC et des provinces. Les partenaires peuvent être choisis au sein du secteur public ou privé, pour soutenir le mandat du groupe de travail technique sur les NOx. La stratégie et le plan d’action recommandé du groupe de travail sur les NOx sont décrits dans l’annexe 1 de la présente entente. Le mandat principal de ce groupe sera de déterminer les principaux facteurs contribuant à la formation de NOx lors du processus de durcissement et d’étudier les possibilités de réduction et/ou de contrôle des émissions de NOx.   

Le groupe de travail technique préparera un rapport comportant ses conclusions et ses recommandations relativement aux émissions de NOx.

10. Essais, quantification et déclaration

10.1 Essais et quantification

Chaque entreprise accepte de respecter les exigences relatives aux essais et à la quantification concernant les objectifs de gestion des risques pour le SO2 et les P2,5, conformément à l’annexe 2 de la présente entente.

10.2 Contenu et format de la déclaration

Chaque entreprise accepte de produire des rapports individuels annuels pour chacune de ses installations, conformément aux « Exigences en matière de quantification et d’essai » définies dans l’annexe 2 et aux exigences de déclaration indiquées à l’annexe 3 de la présente entente.

Les rapports annuels devront comprendre (sans toutefois s’y limiter) les renseignements suivants relativement au SO2 pour les combustibles qui ont été brûlés dans les fours de durcissement:

Les rapports annuels devront comprendre (sans toutefois s’y limiter) les renseignements suivants relativement aux P2,5 des fours pour la période couvrant la campagne d’échantillonnage:

Si l’intensité des émissions de P2,5 est évalué par rapport à l’objectif de rendement de P2,5 de l’installation, les rapports devraient inclure les renseignements supplémentaires suivants:

Les rapports annuels comprendront également des renseignements propres à l’opération, au besoin, par exemple une description des circonstances concernant les raisons pour lesquelles un objectif n’a pas pu être atteint ou une description du travail accompli qui a eu une incidence positive sur les émissions atmosphériques.

Chaque entreprise s’assurera que les données fournies pour l’atteinte de leurs objectifs respectifs en vertu de la présente entente soient complètes, conformes à la réalité, mesurables et vérifiables.

Chaque entreprise soumettra leur premier rapport annuel pour l’année 2017 au plus tard le 1er juin 2018. Les rapports annuels subséquents réalisés pour chaque année au cours de laquelle la présente entente est en vigueur, seront fournis au plus tard le 1er juin de l’année suivante. Les rapports annuels doivent être envoyés à l’adresse suivante :  

Objet : Entente de performance sur le bouletage de minerai de fer
Innovation réglementaire et systèmes de gestion
351, boulevard St-Joseph, 20e étage
Gatineau (Québec)
K1A 0H3
Canada

ou à ec.epa-epe.ec@canada.ca

10.3 Conservation des registres

Chaque entreprise conservera tous les dossiers liés à la présente entente pendant toute la durée de sa participation à la présente entente ainsi que les cinq années suivantes, et les rendra accessibles à Environnement Canada sur demande.

10.4 Rapport public

Environnement Canada publiera sur le site Web du Gouvernement du Canada des rapports de progrès basés sur les rapports reçus conformément à la présente entente.

Environnement Canada donnera aux entreprise une possibilité raisonnable d’examiner et de commenter les rapports de progrès avant leur publication. Les entreprises feront cet examen et répondront à Environnement Canada dans un délai raisonnable.

11. Vérification

Environnement Canada vérifiera les rapports annuels et évaluera les progrès réalisés en vertu de la présente entente. Environnement Canada pourra demander toute autre information pertinente supplémentaire. Si nécessaire, Environnement Canada effectuera des vérifications plus exhaustives, pouvant notamment inclure des entrevues auprès d’employés de l’Entreprise, des visites sur le site et la consultation des registres. 

12. Rôles et responsabilités

Chaque entreprise consent à :

Environnement Canada consent à :

13. Accès à l’entente et à l’information

13.1 Rapport public

Une copie de la présente entente et des rapports de progrès d’Environnement Canada seront publiés sur le site Web du Gouvernement du Canada.

13.2 Renseignements confidentiels

Environnement Canada accepte de garder confidentiels et de ne pas divulguer les renseignements confidentiels obtenus d’une entreprise en vertu de la présente entente qui ont été désignés comme confidentiels, à condition qu’une demande écrite de confidentialité soit présentée en même temps que la transmission des renseignements. La demande doit préciser les renseignements qui sont considérés comme confidentiels et la raison pour laquelle ils doivent être considérés comme tels. 

Environnement Canada accepte de s’assurer que les renseignements confidentiels d’une entreprise a) ne sont pas divulgués aux autres entreprises ou au public, b) sont utilisés uniquement aux fins de la présente entente et c) sont traités de manière confidentielle. Sous réserve de la section 13.3, Environnement Canada suivra les exigences des articles 51, 52 et 53 de la LCPE au moment de traiter des renseignements confidentiels.

13.3 Accès aux renseignements

Aucune clause de la présente entente ne peut être interprétée comme limitant la divulgation d’information qu’Environnement Canada est tenu de divulguer en vertu de toutes lois fédérales ou ordre de cours applicables, incluant la Loi sur l’accès à l’information, L.R.C. 1985, ch. A-1.

14. Signatures

Les parties reconnaissent qu’elles ont lu et accepté toutes les dispositions de l’entente.

Signée pour sa Majesté la Reine du chef du Canada, représentée par le ministre de l’Environnement

Par : __________________________________ (nom en caractères d’imprimerie)

Titre :__________________________________ (nom en caractères d’imprimerie)

Signature : _____________________________

Fait le _____ jour de ______________ 2017

Signée pour la Compagnie minière IOC

Par : ___________________________________ (nom en caractères d’imprimerie)

Titre :__________________________________ (titre en caractères d’imprimerie)

Je représente la Compagnie minière IOC et garantis que je suis dûment autorisé à engager la Compagnie minière IOC

Signature :______________________________

Fait le _____ jour de ______________ 2017

Signée pour ArcelorMittal Exploitation Minière Canada s.e.n.c.

Par : ___________________________________ (nom en caractères d’imprimerie)

Titre :__________________________________ (titre en caractères d’imprimerie)

Je représente ArcelorMittal Exploitation Minière Canada s.e.n.c. et je garantis que je suis dûment autorisé à engager ArcelorMittal Exploitation Minière Canada s.e.n.c.

Signature : _____________________________

Fait le _____ jour de ______________ 2017

Annexe 1

Groupe de travail technique sur les NOx

Contexte

À la fin du processus de développement des EBEI, aucune exigence de base n’a été élaborée pour les NOx en raison de l’incertitude reliée à leurs priorités pour le secteur et de la nécessité d’acquérir une meilleure compréhension de la formation des NOx dans le four de durcissement. Le groupe a accepté de former un groupe de travail technique dont le mandat principal serait de déterminer les principaux facteurs contribuant à la formation des NOx pendant le processus de durcissement, et d’examiner les possibilités de réduction et/ou de contrôle de cette substance.

Représentation

Le groupe de travail sur les NOx sera composé de représentants des entreprises, d’Environnement Canada, des provinces, ainsi que d’autres partenaires afin de fournir un soutien technique et de recherche. Ces partenaires peuvent provenir du secteur public ou privé, pour soutenir le mandat du groupe de travail technique sur les NOx.

Le groupe sera présidé par un représentant de l’industrie.

Mandat

Le mandat du groupe de travail sur les NOx sera le suivant :

Approche

Les activités du groupe de travail sur les NOx devraient comprendre un examen exhaustif des pratiques liées aux émissions de NOx par les usines de bouletage à l’échelle internationale.

De plus, le groupe pourrait entreprendre un certain nombre de mesures, pour les opérations spécifiques au Canada, pouvant comprendre des éléments tels que les suivants :

Les résultats de ces travaux seront consignés dans un rapport, ainsi que les recommandations relativement aux émissions de NOx.

Échéancier

Le groupe de travail sur les NOx doit être mis sur pied dans les six mois suivant l’entrée en vigueur de l’entente.

Le rapport du groupe de travail sur les NOx doit être achevé dans les trois à quatre ans qui suivent sa mise sur pied.

Annexe 2

Secteur du bouletage de minerai de fer : Exigences en matière d’essais et de quantification

EBEI liées au SO2

Combustibles solides et liquides (pour la combustion dans les fours de durcissement uniquement)

Exigences relatives aux EBEI liées aux PM2,5

Quantification des émissions
Taux de productionNote de bas de page 1  minimale
Quantification de la charge total : évaluation sur la base des fours
Calcul de l'intensité des émissions : évaluation sur la base des fours

 

Cette approche peut s'exprimer par l'équation suivante :

Équation de calcul de l'intensité du niveau d'émission des fours

Où:

IEi = Intensité d'émission de P2,5 moyenne en g/tonne du four de durcissement « i », déterminée à partir de la moyenne de tous les tests valides des cheminées menés au cours de l'année civile

j = est le jième test valide de cheminée, où « j » passe de 1 à n, et n est le nombre de tests valides des cheminées menés au cours de l'année civile

Ei = Émissions totales du four « i » en grammes de P2.5 durant l'échantillonnage des cheminées

Qi = Charge totale de boulettes en tonnes pour le four « i » durant l'échantillonnage de cheminées

Quantification de la production annuelle : évaluation sur la base de l'installation
Calcul de l'intensité des émissions : évaluation sur la base de l'installation

Cette approche peut être exprimée par l'équation suivante:

Équation de calcul de l'intensité du niveau d'émission des installations

Où :

IEF = Intensité d'émission de P2,5 pour l'installation selon une production pondérée, en grammes de P2,5 par tonne de boulettes produites (g/tonne) par tous les fours de durcissement en exploitation au cours de l'année civile.

IEi =  Intensité d'émission de P2,5 moyenne en g/tonne du four de durcissement « i », déterminée à partir de la moyenne de tous les tests valides des cheminées menés au cours de l'année civile.

Pi = Production de boulettes en tonnes pour l'année civile, pour le four de durcissement « i ».

n = Nombre de fours de durcissement existants et nouveaux en exploitation à l'installation au cours de l'année civile.

Schéma de contrôle des matieres particulaires issues des fours d’AlcelorMittal

Les EBEI s’appliquent aux points d’émission colorés en rouge. 

Schéma de contrôle des matieres particulaires issues des fours d’AlcelorMittal. La description longue suit l'image.

Cette figure est un schéma de principe du contrôle des émissions particulaires à l’usine de bouletage de la compagnie ArcelorMittal Exploitation Minière Canada s.e.n.c. Les points d’émission qui sont visées par l’EBEI liée aux P2,5  sont identifiés en rouge. L’usine possède deux lignes de production de boulettes qui comportent chacune, dans l’ordre, les étapes suivantes : La grille et la trémie de la couche de fond; le four de durcissement; la trémie de déchargement et autres sources; la couche de fond et le tamisage des boulettes; le convoyeur de production et la pile d’entreposage des boulettes. Toutes les étapes à l’exception du four de durcissement possèdent chacune un dépoussiéreur par voie humide afin de contrôler les émissions de matières particulaires. Le four de durcissement est divisé en 6 sections : le séchage ascendant; le séchage descendant; le préchauffage; la combustion; le refroidissement primaire et le refroidissement secondaire. Les émissions du four sont captées au niveau du séchage ascendant et descendant. Les émissions provenant du séchage descendant sont captées par l’extracteur du caisson d’admission d’air et traitées par des multicyclones avant d’être mélangées avec les émissions provenant du séchage ascendant qui avec l’aide du ventilateur de la hotte sont transportées jusqu’au précipitateur électrostatique sec (un par ligne de production) identifié en rouge. 

Schéma de contrôle des matières particulaires issues des fours de La Compagnie minière IOC

Les EBEI s’appliquent aux points d’émission colorés en rouge. 

 

Schéma de contrôle des matières particulaires issues des fours de La Compagnie minière IOC. La description longue suit l'image.

Cette figure est un schéma de principe du contrôle des émissions particulaires à l’usine de bouletage de la Compagnie Minière IOC. Les points d’émission qui sont visées par l’EBEI liée aux P2,5  sont identifiés en rouge. L’usine possède six lignes de production de boulettes qui comportent chacune, dans l’ordre, les étapes suivantes : La grille et la trémie de la couche de fond; le four de durcissement; la trémie de déchargement et autres sources; la couche de fond et le tamisage des boulettes; la manipulation des boulettes. Toutes les étapes à l’exception de la grille et la trémie de la couche de fond et du four de durcissement possèdent chacune des dépoussiéreurs par voie humide afin de contrôler les émissions de matières particulaires. Le four de durcissement est divisé en 6 sections : le séchage ascendant; le séchage descendant; le préchauffage; la combustion primaire; le refroidissement primaire et le refroidissement secondaire. Les émissions du four sont captées au niveau du séchage ascendant et descendant. Les émissions provenant du séchage descendant sont captées par l’extracteur du caisson d’admission d’air et traitées par des multicyclones avant d’être mélangées avec les émissions provenant du séchage ascendant qui avec l’aide de l’extracteur de la hotte et du faux extracteur du caisson d’admission d’air sont transportées jusqu’à la cheminée (une par ligne de production) identifiée en rouge.

Annexe 3

Le rapport annuel comprendra des renseignements et les résultats sur ce qui suit pour chacune des installations: 

EC fournira un modèle de rapport à utiliser. EC pourrait le mettre à jour de temps à autre. Les entreprises auront suffisamment de temps pour examiner et commenter toute nouvelle version du modèle.

Détails de la page

2018-01-12