Annexes de l'évaluation préalable pour le Défi concernant la

Archivée

Cette page Web a été archivée dans le Web.

Colophane hydrogénée
Numéro de registre du Chemical Abstracts Service
65997-06-0

les acides résiniques et acides colophaniques hydrogénés, esters avec le pentaérythritol
Numéro de registre du Chemical Abstracts Service
64365-17-9

les acides résiniques et acides colophaniques hydrogénés, esters avec le glycérol
Numéro de registre du Chemical Abstracts Service
65997-13-9

les acides résiniques et acides colophaniques hydrogénés, esters avec le triéthylèneglycol
Numéro de registre du Chemical Abstracts Service
68648-53-3

Environnement Canada
Santé Canada

Janvier 2011


Retour à l'évaluation préalable

Annexes

Annexe 1 : Sommaire de rigueur d’études

Sommaires de rigueur d'études : toxicité intrinsèque pour les organismes aquatiques

Élément Pondération Oui/non Précisions
1 Référence : Solubility and Toxicity of Resin Acids, G. Peng et J.C. Roberts, 2000, Water Research, Vol. 4, N° 10, pp. 2779–2785.
2 Identité de la substance : n° CAS n.d. Non  
3 Identité de la substance : nom(s) chimique(s) n.d. Oui  
4 Composition chimique de la substance 2 Oui  
5 Pureté chimique 1 Oui L'étude a évalué la concentration d'acides résiniques dans des solutions standard en utilisant un CG-DIF.
6 Indication de la persistance/stabilité de la substance en milieu aqueux? 1 Oui La solubilité sur 72 heures a été surveillée par un CG-DIF.
Méthode
7 Référence 1 Oui ISO 6341 et norme britannique BS 6068
8 Méthode normalisée (OCDE, UE, nationale, ou autre)? 3 Oui  
9 Justification de la méthode ou du protocole si non standard 2 n.d.  
10 Bonnes pratiques de laboratoire (BPL) 3 Non  
Organisme d'essai
11 Identité de l'organisme : nom n.d. Oui D. Magna
12 Indication du nom latin ou des deux noms (latin et commun)? 1 Oui  
13 Âge ou stade biologique de l'organisme d'essai 1 Oui Moins de 24 heures
14 Longueur et/ou poids 1 n.d.  
15 Sexe 1 n.d.  
16 Nombre d'organismes par répétition 1 Oui Cinq
17 Charge en organismes 1 Non  
18 Type de nourriture et périodes d'alimentation pendant la période d'acclimatation 1 Non  
Conception et conditions des essais
19 Type d'essai (toxicité aiguë ou chronique) n.d. Oui Aiguë
20 Type d'expérience (en laboratoire ou sur le terrain) n.d. Oui Laboratoire
21 Voies d'exposition (nourriture, eau, les deux) n.d. Oui Eau
22 Durée de l'exposition n.d. Oui 24 heures
23 Témoins négatifs ou positifs (préciser) 1 Oui Négatif + dose-effet
24 Nombre de répétitions (y compris les témoins) 1 Oui Six
25 Des concentrations nominales sont-elles indiquées? 1 Non  
26 Des concentrations mesurées sont-elles indiquées? 3 Non  
27 Type de nourriture et périodes d'alimentation durant les essais à long terme 1 n.d.  
28 Les concentrations ont-elles été mesurées périodiquement (spécialement dans les essais de toxicité chronique)? 1 Non  
29 Les conditions du milieu d’exposition pertinentes pour cette substance sont-elles indiquées?
(p. ex. : pour la toxicité des métaux – pH, COD/COT, dureté de l’eau, température)
3 Oui  
30 Photopériode et intensité de l'éclairage 1 Non  
31 Préparation de solutions mères et de solutions d'essai 1 Oui  
32 Emploi d'un agent émulsionnant ou solubilisant si la substance était peu soluble ou instable? 1 Non  
33 Si un agent émulsionnant ou stabilisant a été employé, sa concentration est-elle indiquée? 1 n.d.  
34 Si un solubilisant/émulsifiant a été utilisé, son écotoxicité a-t-elle été signalée? 1 n.d.  
35 Les intervalles des contrôles (y compris les observations et les paramètres de la qualité de l'eau) sont-ils indiqués? 1 Non  
36 Méthodes statistiques utilisées 1 Non  
Renseignements d'intérêt pour la qualité des données
37 Le paramètre déterminé est-il directement attribuable à la toxicité de la substance, non à l'état de santé des organismes (p. ex., lorsque la mortalité des témoins est > 10 %) ou à des facteurs physiques (p. ex., « effet d'ombrage »)? n.d. Oui  
38 L'organisme d'essai correspondait-il à l'environnement canadien? 3 Oui  
39 Les conditions d'essai (pH, température, O.D., etc.) sont-elles typiques pour l'organisme d'essai? 1 Oui  
40 Le type et la conception du système (statique, semi-statique, dynamique, ouvert ou fermé, etc.) correspondent-ils aux propriétés de la substance et à la nature ou aux habitudes de l'organisme? 2 Oui  
41 Le pH de l’eau d’essai était-il dans la plage des valeurs typiques de l’environnement au Canada (de 6 à 9)? 1 Oui  
42 La température de l'eau d'essai était-elle dans la plage des valeurs typiques de l'environnement au Canada (5 à 27  °C)? 1 Oui  
43 La valeur de la toxicité était-elle inférieure à celle de la solubilité de la substance dans l'eau? 3 Oui  
Résultats
44 Valeurs de la toxicité (indiquer paramètres et valeurs) n.d. n.d.  
45 Autres paramètres indiqués – p. ex., FBC/FBA, CMEO/CSEO (préciser)? n.d. Non  
46 Autres effets nocifs indiqués (p. ex., cancérogénicité, mutagénicité)? n.d. Non  
47 Note : ... % 66,7
48 Code de fiabilité d'Environnement Canada : 2
49 Catégorie de fiabilité (élevée, satisfaisante, faible) : Confiance satisfaisante

Haut de page

Annexe 2a : Comparaison de l'analogue de HR avec la colophane pour une estimation des dangers écologiques

On a exécuté une méthode fondée sur les données déduites à partir d'analogues pour estimer le danger écologique de HR à l'aide de la colophane (n° CAS 8050-09-7) en raison d'un manque de données empiriques concernant la HR. La colophane analogue avait un log D mesuré de 1,9 - 7,7 (pH = 2) et une solubilité dans l'eau de 0,95 mg/L, ce qui se comparait bien à celui de HR (log D de 2,5 à 7,6 et solubilité dans l'eau de 1,18 mg/L) (USEPA, 2008a). En outre, dans le tableau ci-dessous, on présente une comparaison des caractéristiques structurales, du poids moléculaire et de la taille. Globalement, on s'attend à ce que les valeurs de biodisponibilité des composantes dans la HR et la colophane soient semblables, ce qui fait de la colophane un bon analogue pour la HR dans la présente évaluation.

Tableau de comparaison de l'analogue de HR par rapport à la colophane

HR (n° CAS 65997-06-0) Colophane (n° CAS 8050-09-7)
Log D (pH =2) 2,5-7,6 Log D (pH =2) 1,9-7,7
Solubilité dans l'eau (mg/L) 1,18 Solubilité dans l'eau (mg/L) 0,95
Structures représentatives p.m.* (g/mol) / taille (nm) Structures représentatives p.m. (g/mol) / taille (nm)
 Structure chimique 65997-06-0 302.5 / 1.15-1.43  Structure chimique 8050-09-7 302.5 / 1.15-1.43
 Structure chimique 65997-06-0 304.5 / 1.25-1.44  Structure chimique 8050-09-7 302.5 / 1.31-1.46
 Structure chimique 65997-06-0 306.5 / 1.23-1.44  Structure chimique 8050-09-7 302.5 / 1.29-1.46
* poids moléculaire

Haut de page

Annexe 2b : Comparaison de l'analogue de HRPE et de HRGE avec le RPE pour une estimation du danger écologique

On a exécuté une méthode fondée sur les données déduites à partir d'analogues pour estimer le danger écologique de HRPE et HRGE à l'aide d'acides résiniques et d'acides colophaniques, esters avec le pentaérythritol (RPE; n° CAS 8050-26-8) en raison d'un manque de données empiriques concernant les HRPE et HRGE. Le RPE analogue avait un log Koe mesuré de 3,5 à 7,1 et une solubilité dans l'eau de 0,38 mg/L, ce qui se comparait raisonnablement bien aux HRPE et HRGE avec un log Koe de 4,6 à 7,3 et 4,7 à 5,8 et solubilité dans l'eau inférieure à 0,22 mg/L et 0,15 mg/L (USEPA, 2008b). En outre, dans les tableaux de comparaison des analogues, on présente une comparaison des caractéristiques structurales, du poids moléculaire et de la taille. Globalement, on s'attend à ce que les valeurs de biodisponibilité des composantes dans le RPE et les HRPE soient semblables, ce qui fait de RPE un bon analogue pour les HRPE dans la présente évaluation. De plus, la biodisponibilité des composantes dans le RPE et les HRGE peut être suffisamment semblable pour la méthode des substances analogues. On pense que les deux substances, RPE et HRGE, sont enrichies dans les composantes de triester de poids moléculaire de 951,5 g/mol (1,98 à 2,72) et de 988,7 g/mol (2,05 à 2,86) et, ainsi, servent d'analogues semblables à utiliser aux fins de la présente évaluation. Les composantes de monoester (plus de 500 g/mol) qui seraient plus disponibles que les composantes plus grandes manifestent également une similarité entre le RPE (analogue) et les HRGE, venant étayer davantage la notion selon laquelle les deux substances auraient une biodisponibilité semblable. Finalement, le RPE contiendrait aussi une quantité importante de tétraesters (plus de 1 000 g/mol) qui ne seraient pas présents dans la substance HRGE. Cependant, on ne s'attend pas à ce que la biodisponibilité globale de la substance RPE subisse une influence en raison de la taille et du poids moléculaire plus grands de cette composante.

Tableau de comparaison de l'analogue pour les HRPE par rapport au RPE

HRPE (n° CAS 64365-17-9) RPE (n° CAS 8050-26-8)
Log Koe 4,6-7,3 Log Koe 3,5-7,1
Solubilité dans l'eau (mg/L) < 0,22 Solubilité dans l'eau (mg/L) 0,38
Structures représentatives p.m.* (g/mol) / taille (nm) Structures représentatives p.m. (g/mol) / taille (nm)
 Structure chimique 64365-17-9 422.6 / 1.36-1.84  Structure chimique 64365-17-9 420.3 / 1.30-1.90
 Structure chimique 8050-26-8 709.1 / 1.74-3.04  Structure chimique 64365-17-9 704.5 / 1.73-3.01
 Structure chimique 8050-26-8 995.5 / 2.09-2.94  Structure chimique 64365-17-9 988.7 / 2.05-2.86
 Structure chimique 8050-26-8 1282 / 2.28-2.88  Structure chimique 65997-13-9 1273 / 2.21-3.03
* poids moléculaire

 

Tableau de comparaison de l'analogue pour les HRGE par rapport au RPE

HRGE (n° CAS 65997-13-9) RPE (n° CAS 8050-26-8)
Log Koe 4,7-5,8 Log Koe 3,5-7,1
Solubilité dans l'eau (mg/L) 0,15 Solubilité dans l'eau (mg/L) 0,38
Structures représentatives p.m.* (g/mol) / taille (nm) Structures représentatives p.m. (g/mol) / taille (nm)
 Structure chimique 8050-26-8

378.6 /

1.27-1.90

 Structure chimique 65997-13-9

420.3 /

1.30-1.90

 Structure chimique 8050-26-8

665.0 /

1.59-3.05

 Structure chimique 65997-13-9

704.5 /

1.73-3.01

 Structure chimique 65997-13-9

951.5 /

1.98-2.72

 Structure chimique 8050-26-8

988.7 /

2.05-2.86

- -  Structure chimique 8050-26-8

1273 /

2.21-3.03

* poids moléculaire

Haut de page

Annexe 2c : Comparaison de l'analogue de HRTE avec le RPE pour estimation de la persistance

Une méthode fondée sur les analogues pour estimer la persistance pour les HRTE dans l'environnement a été exécutée avec des acides résiniques et des acides colophaniques, les esters avec le diéthylèneglycol (RDE; n° CAS 68153-38-8) en raison de l'absence de données empiriques sur la persistance de HRTE. Le RDE analogue avait un log Koe mesuré de 4,0 à 5,8 et une solubilité dans l'eau inférieure à 2,38 mg/L, ce qui était passablement semblable aux valeurs prévues pour les structures représentatives de HRTE , à savoir un log Koesupérieur à 5,31 et une solubilité dans l'eau inférieure à 0,62 mg/L. De plus, une comparaison des caractéristiques structurales et du poids moléculaire est présentée dans le tableau ci-dessous.

Tableau de comparaison de l'analogue pour les HRTE par rapport au RDE

HRTE (n° CAS 68648-53-3) RDE (n° CAS 68153-38-8)
Log Koe ≥ 5,31 Log Koe 4,0-5,8
Solubilité dans l'eau(mg/L) < 0,62** Solubilité dans l'eau(mg/L) < 2,38
Structures représentatives pm*(g/mol)/ Structures représentatives p.m. (g/mol)/taille (nm)
 Structure chimique 68648-53-3 436.6  Structure chimique 68153-38-8 390.4
 Structure chimique 68648-53-3 723.1  Structure chimique 68153-38-8 648.8
* poids moléculaire
** d'après les données modélisées tirées du tableau 2d.

Haut de page

Annexe 3a : Estimations de la limite supérieure des absorptions quotidiennes de HR pour divers groupes d'âge

Voie d’exposition Absorption estimée (µg/kg p.c. par jour) de HR, par groupes d'âge
0 à 0,5 an1,2,3 0,5 à 4 ans4 5 à 11 ans5 12 à 19 ans6 20 à 59 ans7 60 ans et plus8
Nourris
au lait maternel
Nourris au lait maternisé Pas nourris au lait maternisé
Air9 9,6 × 10-5 9,6 × 10-5 9,6 × 10-5 2,0 × 10-4 1,6 × 10-4 9,1 × 10-5 7,8 × 10-5 6,8 × 10-5
Eau potable10 N.D. 4,4 × 10-3 1,6 × 10-3 1,9 × 10-3 1,5 × 10-3 8,4 × 10-4 8,8 × 10-4 9,2 × 10-4
Aliments et boissons11 N.D. N.D. N.D. N.D. N.D. N.D. N.D. N.D.
Sol12 8,7 × 10-3 8,7 × 10-3 8,7 × 10-3 1,4 × 10-2 4,6 × 10-3 1,1 × 10-3 9,2 × 10-4 9,1 × 10-4
Absorption totale 8,8 × 10-3 1,3 × 10-2 1,0 × 10-2 1,6 × 10-2 6,3 × 10-3 2,0 × 10-3 1,9 × 10-3 1,9 × 10-3
Absorption maximale totale à partir de toutes les voies d'exposition : 1,6 × 10-2 µg/kg p.c. par jour
N.D. : non disponible
1 Aucune donnée quantitative n'a été déterminée pour les concentrations de HR dans le lait maternel.
2 On présume que le nourrisson pèse 7,5 kg, respire 2,1 m3 d'air par jour, boit 0,8 L d'eau par jour (lait maternisé) ou 0,3 L d'eau par jour (lait non maternisé) et ingère 30 mg de sol par jour (Santé Canada, 1998).
3 Dans le cas des enfants uniquement nourris au lait maternisé, l'absorption par l'eau correspond à l'absorption par la nourriture. On n'a répertorié aucune donnée quantitative sur les concentrations de HR dans l'eau ou le lait maternisé pour le Canada. La concentration de HR dans l'eau potable a été estimée à l'aide de ChemCAN v6.00 à 41,4 ng/L (ChemCAN, 2003). En ce qui concerne les enfants non nourris au lait maternisé, 50 % d'entre eux ont commencé à manger des aliments solides à 4 mois et 90 % ont commencé à 6 mois (Santé Canada, 1990).
4 En supposant que l'enfant pèse 15,5 kg, qu'il respire 9,3 m3 d'air par jour, qu'il boive 0,7 L d'eau par jour et qu'il ingère 100 mg de sol par jour (Santé Canada, 1998).
5 En supposant que l'enfant pèse 31 kg, qu'il respire 14,5 m3 d'air par jour, qu'il boive 1,1 L d'eau par jour et qu'il ingère 65 mg de sol par jour (Santé Canada, 1998).
6 En supposant que le jeune pèse 59,4 kg, qu'il respire 15,8 m3 d'air par jour, qu'il boive 1,2 L d'eau par jour et qu'il ingère 30 mg de sol par jour (Santé Canada, 1998).
7 En supposant que la personne pèse 70,9 kg, qu'elle respire 16,2 m3 d'air par jour, qu'elle boive 1,5 L d'eau par jour et qu'elle ingère 30 mg de sol par jour (Santé Canada, 1998).
8 En supposant que la personne pèse 72,0 kg, qu'elle respire 14,3 m3 par jour, qu'elle boive 1,6 L d'eau par jour et qu'elle ingère 30 mg de sol par jour (Santé Canada, 1998).
9 Aucune donnée quantitative n'a été recensée pour les concentrations de HR dans l'air. La concentration de HR dans l'air a été estimée à l'aide de ChemCAN v6.00 à 0,342 ng/m3 (ChemCAN, 2003).
10 Aucune donnée quantitative n'a été recensée pour les concentrations de HR dans l'eau potable. La concentration de HR dans l'eau potable a été estimée à l'aide de ChemCAN v6.00 à 41,4 ng/L (ChemCAN, 2003).
11 On n'a recensé aucune donnée quantitative sur les concentrations de HR dans les aliments ou les boissons.
12 Aucune donnée quantitative n'a été déterminée pour les concentrations de HR dans le sol. La concentration de HR dans le sol a été estimée à l'aide de ChemCAN v6.00 à 2 179 ng/g solides (ChemCAN, 2003).

Haut de page

Annexe 3b : Estimations de la limite supérieure des absorptions quotidiennes de HRPE pour divers groupes d'âge

Voie d’exposition Absorption estimée (µg/kg p.c. par jour) de HRPE, par groupes d'âge
0 à 0,5 an1,2,3 0,5 à 4 ans4 5 à 11 ans5 12 à 19 ans6 20 à 59 ans7 60 ans et plus8
Nourris au lait maternel Nourris au lait maternisé Pas nourris au lait maternisé
Air9 6,9 × 10-5 6,9 × 10-5 6,9 × 10-5 1,5 × 10-4 1,2 × 10-4 6,6 × 10-5 5,7 × 10-5 4,9 × 10-5
Eau potable10 N.D. 7,0 × 10-3 2,6 × 10-3 3,0 × 10-3 2,3 × 10-3 1,3 × 10-3 1,4 × 10-3 1,4 × 10-3
Aliments et boissons11 N.D. N.D. N.D. N.D. N.D. N.D. N.D. N.D.
Sol12 8,4 × 10-3 8,4 × 10-3 8,4 × 10-3 1,4 × 10-2 4,4 × 10-3 1,1 × 10-3 8,9 × 10-4 8,8 × 10-4
Absorption totale 8,5 × 10-3 1,5 × 10-2 1,1 × 10-2 1,7 × 10-2 6,8 × 10-3 2,5 × 10-3 2,3 × 10-3 9,4 × 10-4
Absorption maximale totale à partir de toutes les voies d'exposition : 1,7 × 10-2 µg/kg p.c. par jour
N.D. : non disponible
1 Aucune donnée quantitative n'a été déterminée pour les concentrations de HRPE dans le lait maternel.
2 On présume que le nourrisson pèse 7,5 kg, respire 2,1 m3 d'air par jour, boit 0,8 L d'eau par jour (lait maternisé) ou 0,3 L d'eau par jour (lait non maternisé) et ingère 30 mg de sol par jour (Santé Canada, 1998).
3 Dans le cas des enfants uniquement nourris au lait maternisé, l'absorption par l'eau correspond à l'absorption par la nourriture. On n'a répertorié aucune donnée quantitative sur les concentrations de HRPE dans l'eau ou le lait maternisé pour le Canada. La concentration de HRPE dans l'eau potable a été estimée à l'aide de ChemCAN v6.00 à 65,5 ng/L (ChemCAN, 2003). En ce qui concerne les enfants non nourris au lait maternisé, 50 % d'entre eux ont commencé à manger des aliments solides à 4 mois et 90 % ont commencé à 6 mois (Santé Canada, 1990).
4 En supposant que l'enfant pèse 15,5 kg, qu'il respire 9,3 m3 d'air par jour, qu'il boive 0,7 L d'eau par jour et qu'il ingère 100 mg de sol par jour (Santé Canada, 1998).
5 En supposant que l'enfant pèse 31 kg, qu'il respire 14,5 m3 d'air par jour, qu'il boive 1,1 L d'eau par jour et qu'il ingère 65 mg de sol par jour (Santé Canada, 1998).
6 En supposant que le jeune pèse 59,4 kg, qu'il respire 15,8 m3 d'air par jour, qu'il boive 1,2 L d'eau par jour et qu'il ingère 30 mg de sol par jour (Santé Canada, 1998).
7 En supposant que la personne pèse 70,9 kg, qu'elle respire 16,2 m3 d'air par jour, qu'elle boive 1,5 L d'eau par jour et qu'elle ingère 30 mg de sol par jour (Santé Canada, 1998).
8 En supposant que la personne pèse 72,0 kg, qu'elle respire 14,3 m3 par jour, qu'elle boive 1,6 L d'eau par jour et qu'elle ingère 30 mg de sol par jour (Santé Canada, 1998).
9 Aucune donnée quantitative n'a été recensée pour les concentrations de HRPE dans l'air. La concentration de HRPE dans l'air a été estimée à l'aide de ChemCAN v6.00 à 0,248 ng/m3 (ChemCAN, 2003).
10 Aucune donnée quantitative n'a été recensée pour les concentrations de HRPE dans l'eau potable. La concentration de HRPE dans l'eau potable a été estimée à l'aide de ChemCAN v6.00 à 65,5 ng/L (ChemCAN, 2003).
11 On n'a recensé aucune donnée quantitative sur les concentrations de HRPE dans les aliments ou les boissons.
12 Aucune donnée quantitative n'a été déterminée pour les concentrations de HRPE dans le sol. La concentration de HRPE dans le sol a été estimée à l'aide de ChemCAN v6.00 à 2 114 ng/g solides (ChemCAN, 2003).

Haut de page

Annexe 3c : Estimations de la limite supérieure des absorptions quotidiennes de HRGE pour divers groupes d'âge

Voie d’exposition Absorption estimée (µg/kg p.c. par jour) de HRGE, par groupes d'âge
0 à 0,5 an1,2,3 0,5 à 4 ans4 5 à 11 ans5 12 à 19 ans6 20 à 59 ans7 60 ans et plus8
Nourris au lait maternel Nourris au lait maternisé Pas nourris au lait maternisé
Air9 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01
Eau potable10 N.D. 0,11 0,04 0,05 0,04 0,02 0,02 0,02
Aliments et boissons11 N.D. N.D. N.D. N.D. N.D. N.D. N.D. N.D.
Sol12 0,06 0,06 0,06 0,10 0,03 0,01 0,01 0,01
Absorption totale 0,06 0,17 0,11 0,15 0,07 0,03 0,03 0,03
Absorption maximale totale à partir de toutes les voies d'exposition : 0,17 µg/kg p.c. par jour
N.D. : non disponible
1 Aucune donnée quantitative n'a été déterminée pour les concentrations de HRGE dans le lait maternel.
2 On présume que le nourrisson pèse 7,5 kg, respire 2,1 m3 d'air par jour, boit 0,8 L d'eau par jour (lait maternisé) ou 0,3 L d'eau par jour (lait non maternisé) et ingère 30 mg de sol par jour (Santé Canada, 1998).
3 Dans le cas des enfants uniquement nourris au lait maternisé, l'absorption par l'eau correspond à l'absorption par la nourriture. On n'a répertorié aucune donnée quantitative sur les concentrations de HRGE dans l'eau ou le lait maternisé pour le Canada. La concentration de HRGE dans l'eau potable a été estimée à l'aide de ChemCAN v6.00 à 1,020 µg/L (ChemCAN, 2003). En ce qui concerne les enfants non nourris au lait maternisé, 50 % d'entre eux ont commencé à manger des aliments solides à 4 mois et 90 % ont commencé à 6 mois (Santé Canada, 1990).
4 En supposant que l'enfant pèse 15,5 kg, qu'il respire 9,3 m3 d'air par jour, qu'il boive 0,7 L d'eau par jour et qu'il ingère 100 mg de sol par jour (Santé Canada, 1998).
5 En supposant que l'enfant pèse 31 kg, qu'il respire 14,5 m3 d'air par jour, qu'il boive 1,1 L d'eau par jour et qu'il ingère 65 mg de sol par jour (Santé Canada, 1998).
6 En supposant que le jeune pèse 59,4 kg, qu'il respire 15,8 m3 d'air par jour, qu'il boive 1,2 L d'eau par jour et qu'il ingère 30 mg de sol par jour (Santé Canada, 1998).
7 En supposant que la personne pèse 70,9 kg, qu'elle respire 16,2 m3 d'air par jour, qu'elle boive 1,5 L d'eau par jour et qu'elle ingère 30 mg de sol par jour (Santé Canada, 1998).
8 En supposant que la personne pèse 72,0 kg, qu'elle respire 14,3 m3 par jour, qu'elle boive 1,6 L d'eau par jour et qu'elle ingère 30 mg de sol par jour (Santé Canada, 1998).
9 Aucune donnée quantitative n'a été recensée pour les concentrations de HRGE dans l'air. La concentration de HRGE dans l'air a été estimée à l'aide de ChemCAN v6.00 à 0,238 ng/m3 (ChemCAN, 2003).
10 Aucune donnée quantitative n'a été déterminée pour les concentrations de HRGE dans l'eau potable. La concentration de HRGE dans l'eau potable a été estimée à l'aide de ChemCAN v6.00 à 1,02 µg/L (ChemCAN, 2003).
11 On n'a répertorié aucune donnée quantitative sur les concentrations de HRGE dans les aliments ou les boissons.
12 Aucune donnée quantitative n'a été déterminée pour les concentrations de HRGE dans le sol. La concentration de HRGE dans le sol a été estimée à l'aide de ChemCAN v6.00 à 16,223 µg/g solides (ChemCAN, 2003).

Haut de page

Annexe 3d : Estimations de la limite supérieure des absorptions quotidiennes de HRTE pour divers groupes d'âge

Voie d’exposition Absorption estimée (µg/kg p.c. par jour) de HRTE, par groupes d'âge
0 à 0,5 an1,2,3 0,5 à 4 ans4 5 à 11 ans5 12 à 19 ans6 20 à 59 ans7 60 ans et plus8
Nourris au lait maternel Nourris au lait maternisé Pas nourris au lait maternisé
Air9 5,0 × 10-5 5,0 × 10-5 5,0 × 10-5 1,1 × 10-4 8,4 × 10-5 4,8 × 10-5 4,1 × 10-5 3,6 × 10-5
Eau potable10 N.D. 1,8 × 10-3 6,9 × 10-4 7,8 × 10-4 6,1 × 10-4 3,5 × 10-4 3,6 × 10-4 3,8 × 10-4
Aliments et boissons11 N.D. N.D. N.D. N.D. N.D. N.D. N.D. N.D.
Sol12 1,0 × 10-3 1,0 × 10-3 1,0 × 10-3 1,7 × 10-3 5,5 × 10-4 1,3 × 10-4 1,1 × 10-4 1,1 × 10-4
Absorption totale 1,1 × 10-3 2,9 × 10-3 1,8 × 10-3 2,6 × 10-3 1,2 × 10-3 5,3 × 10-4 5,1 × 10-4 5,3 × 10-4
Absorption maximale totale à partir de toutes les voies d'exposition : 2,9 × 10-3 µg/kg p.c. par jour
N.D. : non disponible
1 Aucune donnée quantitative n'a été déterminée pour les concentrations de HRTE dans le lait maternel.
2 On présume que le nourrisson pèse 7,5 kg, respire 2,1 m3 d'air par jour, boit 0,8 L d'eau par jour (lait maternisé) ou 0,3 L d'eau par jour (lait non maternisé) et ingère 30 mg de sol par jour (Santé Canada, 1998).
3 Dans le cas des enfants uniquement nourris au lait maternisé, l'absorption par l'eau correspond à l'absorption par la nourriture. On n'a répertorié aucune donnée quantitative sur les concentrations de HRTE dans l'eau ou le lait maternisé pour le Canada. La concentration de HRTE dans l'eau potable a été estimée à l'aide de ChemCAN v6.00 à 17,2 ng/L (ChemCAN, 2003). En ce qui concerne les enfants non nourris au lait maternisé, 50 % d'entre eux ont commencé à manger des aliments solides à 4 mois et 90 % ont commencé à 6 mois (Santé Canada, 1990).
4 En supposant que l'enfant pèse 15,5 kg, qu'il respire 9,3 m3 d'air par jour, qu'il boive 0,7 L d'eau par jour et qu'il ingère 100 mg de sol par jour (Santé Canada, 1998).
5 En supposant que l'enfant pèse 31 kg, qu'il respire 14,5 m3 d'air par jour, qu'il boive 1,1 L d'eau par jour et qu'il ingère 65 mg de sol par jour (Santé Canada, 1998).
6 En supposant que le jeune pèse 59,4 kg, qu'il respire 15,8 m3 d'air par jour, qu'il boive 1,2 L d'eau par jour et qu'il ingère 30 mg de sol par jour (Santé Canada, 1998).
7 En supposant que la personne pèse 70,9 kg, qu'elle respire 16,2 m3 d'air par jour, qu'elle boive 1,5 L d'eau par jour et qu'elle ingère 30 mg de sol par jour (Santé Canada, 1998).
8 En supposant que la personne pèse 72,0 kg, qu'elle respire 14,3 m3 par jour, qu'elle boive 1,6 L d'eau par jour et qu'elle ingère 30 mg de sol par jour (Santé Canada, 1998).
9 Aucune donnée n'a été déterminée pour les concentrations de HRTE dans l'air. La concentration de HRTE dans l'air a été estimée à l'aide de ChemCAN v6.00 à 0,180 ng/m3 (ChemCAN, 2003).
10 Aucune donnée quantitative n'a été déterminée pour les concentrations de HRTE dans l'eau potable. La concentration de HRTE dans l'eau potable a été estimée à l'aide de ChemCAN v6.00 à 17,2 ng/L (ChemCAN, 2003).
11 On n'a répertorié aucune donnée quantitative sur les concentrations de HRTE dans les aliments.
12 Aucune donnée quantitative n'a été déterminée pour les concentrations de HRTE dans le sol. La concentration de HRTE dans le sol a été estimée à l'aide de ChemCAN v6.00 à 263 ng/g solides (ChemCAN, 2003).

Haut de page

Annexe 4 : Estimations de la limite supérieure de l'exposition pour la HR, les HRPE, HRGE et HRTE pour les scénarios des produits de consommation en utilisant ConsExpo v4.1 (ConsExpo, 2006)

Substance Produit de consommation Hypothèses1 Exposition estimée
HRGE et HRTE Cire dépilatoire (utilisée pour éliminer des poils)

Hypothèses courantes :

  • fréquence d’utilisation : 17/an (RIVM, 2006a)
  • quantité appliquée : 5,5 g (RIVM, 2006a)
  • durée d'exposition : 15 minutes (RIVM, 2006a)
  • superficie des jambes (adulte) : 0,560 m2 (RIVM, 2006b)

Hypothèse concernant HRGE :

  • fraction pondérale : 0,5 (Church & Dwight Co., Inc., 2008)

Hypothèse concernant HRTE :

  • fraction pondérale : 0,5 (Church & Dwight Co., Inc., 2008)

HRGE :

  • dépôt cutané aigu 38,8 mg/kg p.c. par événement
  • dépôt cutané chronique 1,8 mg/kg p.c. par jour

HRTE :

  • dépôt cutané aigu 38,8 mg/kg p.c. par événement
  • dépôt cutané chronique 1,8 mg/kg p.c. par jour
HRGE Adhésif à base d'eau (utilisé pour relier un laminé à un meuble)

Les hypothèses du scénario se fondent sur un scénario par défaut de ConsExpo pour la colle en bouteille -- surfaces de superficie modérée (utilisations de construction) (RIVM, 2007)

Le scénario cutané a utilisé l'absorption par vaporisation :

  • fraction pondérale maximale : 0,1 (Environnement Canada, 2010a)
  • quantité de produit utilisée : 250 g
  • fréquence d'utilisation : 2/an
  • absorption cutanée : 100 %
  • durée d'exposition : 30 min
  • quantité de produit sur la peau : 0,25 g
  • superficie exposée : 215 cm2
  • dépôt cutané aigu 0,353 mg/kg p.c. par événement
HRPE Rouge à lèvres
  • fraction pondérale maximale : 0,1 (CNS, 2010)
  • fréquence d'utilisation : 1 460/an
  • quantité ingérée : 0,01 g (RIVM, 2006a)

fraction absorbée : 1

  • dose chronique par voie orale 0,0564 mg/kg p.c. par jour
HR Cire ou pommade pour cheveux

Les hypothèses du scénario se fondent sur un scénario par défaut de ConsExpo pour le gel coiffant (RIVM, 2006a)

  • fraction pondérale maximale : 0,30 (CNS, 2010)
  • superficie exposée : 580 cm2 (RIVM, 2006a)
  • quantité appliquée : 0,3 g (RIVM, 2006a)
  • fréquence d'exposition : 358 fois/an (RIVM, 2006a)
  • dépôt cutané chronique 1,36 mg/kg p.c. par jour
HRPE Fard à cils
  • fraction pondérale maximale : 0,08 (Environnement Canada, 2010a)
  • superficie exposée : 1,6 cm2 (RIVM, 2006a)
  • quantité appliquée : 0,25 g (RIVM, 2006a)
  • temps d'exposition : 960 minutes (RIVM, 2006a)
  • dépôt cutané chronique 0,0282 mg/kg p.c. par jour
HR Adhésif thermofusible

Le volet inhalation du scénario suppose un rejet instantané (en raison de la température élevée d'application, ~150-180 °C) (RIVM, 2007) :

  • fraction pondérale maximale : 0,1 (3M Canada Company, 2008)
  • fréquence d'utilisation : 12/an
  • durée d'exposition : 25 minutes
  • volume de la pièce : 20 m3
  • taux de ventilation : 0,6/h
  • quantité appliquée : 65 g
  • fraction absorbée : 1

Le scénario cutané a utilisé l'absorption par vaporisation :

  • superficie exposée : 43 cm2
  • quantité sur la peau : 0,1 g
  • durée d'exposition : 25 minutes
  • Concentration moyenne d'inhalation par événement : 0,0186 mg/m3
  • dépôt cutané aigu 0,141 mg/kg p.c. par événement
1 On a supposé que le poids corporel et le taux d'inhalation d'un adulte étaient de 70,9 kg et de 16,2 m3 par jour, respectivement (Santé Canada, 1998)

Haut de page

Annexe 5 : Résumé des données concernant les effets sur la santé pour HR (n° CAS 65997-06-0), HRGE (n° CAS 65997-13-9) et HRPE (n° CAS 64365-17-9)

Paramètre Doses ou concentrations minimales avec effet1/Résultats
HR (n° CAS 65997-06-0) HRGE (n° CAS 65997-13-9) HRPE (n° CAS 64365-17-9)
Essais sur des animaux de laboratoire et in vitro
Toxicité aiguë

DL50 par voie orale (rat) plus de 2 000 mg/kg p.c. (Commission européenne, 2000c)

Inhalation CL0 (concentration non létale) (rat) plus de 2 480 ppm (31 000 mg/m3) (Commission européenne, 2000c)

Aucune étude sur l’exposition par voie cutanée n’a été recensée.

DL50 par voie orale(rat) plus de 2 000 mg/kg p.c. (Commission européenne, 2000a)

Inhalation CL0(concentration non létale) (rat) plus de 0,158 mg/L (exposition de 6 heures) (Commission européenne, 2000a)

Aucune étude sur l’exposition par voie cutanée n’a été recensée.

DL50 par voie orale (rat) plus de 2 000 mg/kg pc. (Commission européenne, 2000b)

Aucune étude de toxicité par voie cutanée ou par inhalation n'a été recensée.

Dose toxique à court terme pour l'exposition répétée Aucune donnée trouvée.

DMEO (la plus basse) par voie orale =500 mg/kg p.c. par jour (1,0 %) fondée sur une diminution du poids corporel chez les femelles lorsque les rats Sprague-Dawley des deux sexes (10 par sexe par groupe) ont été exposés à une dose de 0, 0,2 ou 1,0 % (équivalant à 0, 100 ou 500 mg/kg p.c. par jour, respectivement) de HRGE dans le régime alimentaire pendant 28 jours. Aucun changement de poids n'a été signalé chez les mâles. La consommation de nourriture et la pathologie clinique et microscopique n'ont pas été touchées par le traitement. (USEPA, 2008a).

Aucune autre étude n'a été recensée.

Aucune donnée trouvée.
Toxicité subchronique

DMEO (la plus basse) par voie orale = 1 000 mg/kg p.c. par jour (1,0 %) fondée sur une diminution du poids corporel moyen et une prise de poids corporel (liées à la consommation de nourriture) chez des rats Sprague-Dawley sevrés (10 par sexe par groupe) exposés à la colophane hydrogénée à des doses de 0, 0,01, 0,05, 0,2, 1 ou 5 % (environ 0, 10, 50, 200, 1 000 ou 5 000 mg/kg p.c. par jour respectivement) dans l'alimentation pendant 90 jours. Une augmentation statistiquement significative du poids absolu du foie et du poids relatif du foie, des reins, de la rate chez les mâles et du foie chez les femelles à des doses de 1 000 mg/kg p.c. par jour de HR a été observée mais n'a pas été considérée comme étant toxicologiquement importante selon l'auteur. Tous les animaux exposés à une dose élevée sont morts entre les jours 4 et 12 (l'auteur a prétendu que le décès était relié à une athrepsie associée à un refus de manger) (Calandra, 1960a).

Aucune autre étude n'a été recensée.

DSEO par voie orale la plus élevée = 2 500 mg/kg p.c. par jour (5 %) selon l'absence d'effets reliés au traitement chez les rats Sprague Dawley (20 à 25 par sexe par groupe) traités à l'aide de doses de 0, 0,2, 1,0 ou 5 % de HRGE dans l'alimentation (équivalant à 0, 100, 500 ou 2 500 mg/kg p.c. par jour, respectivement) pendant 90 jours. Les paramètres mesurés étaient le poids corporel, la consommation de nourriture, l'hématologie, la chimie clinique, l'analyse d'urine, l'ophtalmologie, les paramètres liés aux excréments, le poids des organes et la pathologie clinique et microscopique à tous les dosages testés (USEPA, 2008a).

Aucun effet relié au traitement n'a été signalé dans une autre étude de 90 jours avec la même souche de rats (les deux sexes) à qui on a administré des HRGE dans l'alimentation à des doses de 0, 2 000, 5 000, ou 10 000 ppm pendant 90 jours (équivalant à 0, 100, 250 ou 500 mg/kg p.c. par jour, respectivement) (Laveglia, 1987).

Autre étude recensée : Calandra, 1967.

Aucune donnée trouvée.
Toxicité chronique et cancérogénicité

Des rats Sprague-Dawley des deux sexes (30 par sexe par groupe) ont été exposés à des concentrations dans leur alimentation de 0, 0,05, 0,2 ou 1 % de HR (équivalant à 0, 0, 50, 200, ou 1 000 mg/kg p.c. par jour, respectivement) pendant deux ans. Aucune trace de cancérogénicité n'a été constatée à tous les dosages testés. Aucun effet sur l'hématologie, l'analyse d'urine, le poids des organes et la pathologie clinique et microscopique n'a été signalé.

DMEO par voie orale (la plus basse)causant des effets non néoplasiques = 1 000 mg/kg p.c. par jour (1 %) selon une diminution de gain de poids chez les deux sexes au sacrifice intermédiaire (12 mois) (le seul effet observé au cours de la présente étude, la fiabilité de cette étude IBT non vérifiée est douteuse selon USEPA, 2008b) (Kay, 1962a).

Aucune autre étude n'a été recensée.

Aucune donnée trouvée. Aucune donnée trouvée.
Sensibilisation Lors d'un test de maximisation, des cobayes femelles Dunkin-Hartley (15 à 21/groupe traité, 15 à 20/groupe témoin) ont été provoquées par des doses de 10, 3, ou 1 % de HR pendant 24 heures après l'induction de colophane ou de HR (5 % par injection intradermique et 25 % par injection épidermique). On a constaté une réaction importante à la concentration élevée chez les groupes à induction de colophane hydrogénée. On n'a toutefois pas relevé cet effet chez les groupes à induction de colophane. Lors d'un test d'adjuvant complet de Freund, aucune réaction significative n'a été observée chez les cobayes femelles Dunkin-Hartley provoquées par des doses de 10, 3, 1, ou 0,3 % de HR après induction de trois injections intradermiques d'une solution à 5 % de HR (Karlberg et al., 1988). Aucune sensibilisation remarquée chez les cobayes dans un test de maximisation (aucun détail de l'étude fourni) (Commission européenne, 2000a). Aucune donnée trouvée.
Irritation Aucune irritation cutanée remarquée chez les lapins (aucun détail de l'étude fourni) (Commission européenne, 2000a). Aucune donnée trouvée. Aucune donnée trouvée.
Humain
Sensibilisation Dans un test épicutané, on a appliqué de la colophane et de la HR à 11 sujets humains ayant une sensibilité connue à la colophane (le sexe et l'âge n'ont pas été déterminés) à des concentrations de 0,001, 0,01, 0,1, 1, 10, et 20 %. On a observé moins de réactions à la HR qu'à la colophane. Aucun patient n'a réagi à la colophane hydrogénée sans réagir à colophane non modifiée à la même concentration. Même si les réactions positives ont été observées chez un ou deux sujets à une dose de 0,001 à 0,1 % de HR, 5 sujets sur 11 ont manifesté des réactions positives à des concentrations de 1 % et de 10 %. À 20 % de HR, seulement 7 sujets ont été testés et 3 sur 7 ont manifesté des réactions positives comparativement aux 7 sujets qui ont eu des réactions positives à 20 % de colophane (Karlberget al., 1988).

Dans un test épicutané, 51 sujets des deux sexes (âgés de 17 à 75 ans) ont été exposés à 0,2 mL du matériau d'essai contenant 20 % de myristate de 2-octyldodécyle de gomme d'ester purifiée hydrogénée et 80 % de gelée de pétrole (la concentration effective de HRGE dans le matériau d'essai était 10 %). Aucune preuve d'irritation ou de sensibilisation de la peau n'a été remarquée chez l'un des sujets (Johnson, 2004).

Dans trois tests épicutanés de suivi, on a appliqué des HRGE à 20 % dans une gelée de pétrole aux patients humains présentant les symptômes cliniques de sensibilisation ou d'irritation après avoir utilisé des produits de consommation contenant des HRGE. On a observé des réactions positives de sensibilisation de la peau (Ota et al., 2007; Foti et al., 2006; Bonamonte et al., 2001).

Dans trois tests épicutanés de suivi, une quantité non précisée de HRPE a été appliquée à des patients humains présentant des symptômes cliniques de sensibilisation ou d'irritation après avoir utilisé des pansements contenant des HRPE (jusqu'à environ 20 % de HRPE utilisé comme adhésif dans le produit final). On a observé des réactions positives de sensibilisation de la peau (Pereira et al., 2007; Sasseville et al., 1997; Schliz et al., 1996).
1CL50, concentration létale médiane; DL50, dose létale médiane; DMENO/CMENO, dose ou concentration minimale avec effet nocif observé; DMEO/CMEO, dose ou concentration minimale avec effet
DSENO/CSENO = dose/concentration sans effet nocif observé

Haut de page

Annexe 6 : Résumé des renseignements sur les effets sur la santé concernant les analogues de la colophane (n° CAS 8050-09-7), l'ester glycérique de la colophane (n° CAS 8050-31-5) et l'ester de la colophane avec le pentaérythritol (n° CAS 8050-26-8)

Paramètre Doses ou concentrations minimales avec effet1/Résultats
Colophane (n° CAS 8050-09-7) Acides résiniques et colophaniques, esters avec le glycérol (n° CAS 8050-31-5) Colophane, ester avec le pentaérythritol (n° CAS 8050-26-8)
Essais sur des animaux de laboratoire et in vitro
Toxicité aiguë

DL50 par voie orale la plus basse(souris, cobaye) = 4 100- 4 600 mg/kg p.c. (USEPA, 2008b).

Autre DL50 par voie orale (rat) = 7 00 - 8 400 mg/kg p.c. (USEPA, 2008b)

Aucune étude de toxicité par voie cutanée ou par inhalation n'a été recensée.

DL50 par voie orale (rat) > 2 000 mg/kg p.c. (Commission européenne, 2000d)

Aucune étude de toxicité par voie cutanée ou par inhalation n'a été recensée.

DL50 par voie orale (rat) > 2 000 mg/kg p.c. (USEPA, 2008b)

Aucune étude de toxicité par voie cutanée ou par inhalation n'a été recensée.

Toxicité subchronique

DMEO par voie orale (la plus basse) =1 000 mg/kg p.c. par jourselon une diminution du poids corporel et une augmentation du poids relatif des organes (foie, reins et rate) observées dans le cadre de cinq études distinctes de 90 jours chez des rats Sprague-Dawley (10 par sexe par groupe) exposés à des doses 0, 0,01, 0,05, 0,2, 1,0 ou 5,0 % (équivalant à 0, 10, 50, 200, 1 000 ou 5 000 mg/kg p.c. par jour, respectivement) de colophane dans leur alimentation. Aucun effet relié au traitement sur les paramètres de l'hématologie ou de l'analyse d'urine n'a été signalé dans une étude. À l'autopsie, aucun changement relié au traitement n'a été constaté. Une augmentation du poids absolu du foie a été signalée dans trois des cinq études : on a indiqué que le poids relatif des organes était « modifié » dans deux études et on avait signalé une augmentation du poids relatif des organes (foie, reins ou rate) dans trois études. (Calandra, 1960b).

Aucune autre étude n'a été recensée.

DMEO par voie orale (la plus basse) = 1 000 mg/kg p.c. par jour selon des augmentations statistiquement significatives, reliées à la dose, du poids relatif du foie chez les rats mâles Sprague–Dawley auxquels on a administré des doses moyennes et élevées (15 par sexe par groupe) exposés à l'ester glycérique de la colophane dans leur alimentation à des doses de 0, 0,2, 1, ou 5 % (équivalant à 0, 200, 1 000, ou 5 000 mg/kg p.c. par jour respectivement) pendant 90 jours. Parmi les autres effets observés, il y avait une augmentation statistiquement significative du poids relatif du foie chez les femelles exposées à des doses élevées, une diminution statistiquement significative de la consommation de nourriture chez les mâles et les femelles exposés à des doses élevées, et une très légère vacuolisation hépatocytique périportale chez les femelles exposées à des doses élevées (Mann et al., 1982).

Autres études : Blari, 1991.

Aucune étude de toxicité par voie cutanée ou par inhalation n'a été recensée.

DMEO par voie orale (la plus basse) = 2 500 mg/kg p.c. par jour, selon une augmentation significative du poids absolu et du poids relatif du foie chez les rats Sprague Dawley auxquels on a administré une dose élevée observée chez les deux sexes (10 par sexe par groupe d'exposition) exposés à l'ester colophanique avec le pentaérythritol à des doses de 0,01, 0,05, 0,2, 1, et 5 % dans leur alimentation (équivalant à 0, 5, 25, 100, 500 et 2 500 mg/kg p.c. par jour respectivement) pendant 90 jours. On n'a signalé aucun effet relié au traitement sur le poids corporel, la prise de poids corporel, les signes cliniques, l'hématologie, l'analyse d'urine ou la pathologie clinique (Calandra, 1960c).
Toxicité chronique et cancérogénicité

Des rats Sprague-Dawley des deux sexes (30 par sexe par dose) ont été exposés à des concentrations alimentaires de 0, 0,05 ou 1 % de colophane (équivalant à 0, 50 ou 1 000 mg/kg p.c. par jour, respectivement) pendant deux ans. Aucun signe de cancérogénicité n'a été constaté à quelque dose que ce soit.

DMEO par voie orale (la plus basse) causant des effets non néoplasiques = 1 000 mg/kg p.c. par jour (1 %) selon une diminution du poids moyen corporel et une prise de poids corporel (associés à une diminution de la consommation de nourriture); et une augmentation du poids relatif du foie ont été observées dans les groupes exposés à des doses élevées (USEPA, 2008b; Kay 1962b).

Aucune autre étude n'a été recensée.

Aucune donnée trouvée. Des rats Sprague-Dawley des deux sexes (30 par sexe par groupe) ont été exposés à l'ester de la colophane avec le pentaérythritol dans leur alimentation à des doses de 0 ou 0,05 % (équivalent à 0 ou 50 mg/kg p.c. par jour) pendant deux ans. Le traitement n'a eu aucune incidence sur le poids corporel, la prise de poids corporel, la consommation de nourriture, l'utilisation des aliments, l'hématologie, l'analyse d'urine, la pathologie clinique, le poids des organes ou la pathologie microscopique. Le nombre d'animaux présentant des tumeurs était d'aucun mâle et de 5 femelles dans le premier groupe témoin, d'aucun mâle et de 9 femelles dans le deuxième groupe témoin; et de 2 mâles et de 7 femelles dans le groupe exposé à une dose de 0,05 %. Dans tous les groupes, les tumeurs étaient principalement des fibroadénomes sous-cutanés ou des adénofibromes. Aucun autre effet relié au traitement n'a été signalé (Kay, 1962c).

Génotoxicité et paramètres connexes :

in vitro

Aucune donnée trouvée.

Mutation génique

Résultats négatifs : Chez Salmonella typhimurium souches TA98, TA100, TA1535, TA1537 et TA1538 à des concentrations de 2,5 à 500 µg/plaque avec ou sans activation métabolique (Jagannath, 1988); souches TA92, TA94, TA98, TA100, TA1535 et TA1537 à des concentrations de 10 000 µg/plaque avec ou sans activation métabolique (Ishidateet al., 1984).

Aberrations chromosomiques

Résultats négatifs : Cellules d'ovaires de hamsters chinois (CHO) à des concentrations de 50,7 à 507 µg/mL ou 127 à 507 µg/mL avec ou sans activation métabolique (Murli, 1988). Fibroblaste de hamsters chinois à 8 000 µg/mL (Ishidateet al., 1984).

Synthèse de l'ADN non programmée

Résultats négatifs : Hépatocyte primaire du rat à 5,08-102 µg/mL (Cifone, 1988).

Aucune donnée trouvée.
Toxicité pour la reproduction et le développement

On a administré à des rats Sprague-Dawley (10 par sexe par groupe) de la colophane dans leur alimentation à raison de 0, 1 000, 3 000 ou 10 000 ppm (équivalant à 0, 105, 275 ou 825 mg/kg p.c. par jour, respectivement; les mâles ont été exposés pendant au moins quatre semaines, à partir de deux semaines avant l'accouplement tandis que les femelles ont été exposées à partir de deux semaines avant l'accouplement jusqu'à au moins le quatrième jour de la lactation). DMEO (la plus faible) pour la toxicité pour la reproduction et le développement = 825 mg/kg p.c. par jour (10 000 ppm) selon une diminution de la portée moyenne et du poids des petits (considérés comme un effet secondaire de la diminution de l'ingestion de nourriture et de la perte de poids corporelle qui a suivi chez les mères). Le traitement n'a eu aucun effet sur l'accouplement, la fécondité ou la durée de la gestation.

DMEO (la plus faible) pour la toxicité systémique = 275 mg/kg p.c. par jour (3 000 ppm) selon une légère diminution de la prise de poids corporel chez les mâles. Parmi les autres effets observés à la dose élevée, il y a eu une diminution de la prise de poids corporel reliée au traitement chez les deux sexes, associée à une diminution de la consommation de nourriture dans les premières semaines du traitement (Clubb et Sutherland, 2002).

Aucune autre étude n'a été recensée.

Aucune donnée trouvée. On a administré à des rats Sprague-Dawley (10 par sexe par groupe) de l'ester colophanique avec le pentaérythritol dans leur alimentation à raison de 0, 1 000, 5 000 ou 20 000 ppm (équivalant à 0, 95, 475 ou 1 900 mg/kg p.c. par jour, respectivement; les mâles ont été exposés pendant au moins quatre semaines, à partir de deux semaines avant l'accouplement tandis que les femelles ont été exposées à partir de deux semaines avant l'accouplement jusqu'à au moins le quatrième jour de la lactation). On a signalé un indice de fécondité mâle légèrement moindre dans les groupes exposés à des doses moyennes et élevées (dans l'intervalle historique observé). Il n'y avait aucun effet évident du traitement à quelque dose que ce soit sur le nombre moyen de petits vivants et d'implants comparativement aux témoins. La portée moyenne et le poids des petits étaient légèrement inférieurs aux témoins les jours 1 à 4 de la lactation dans tous les groupes traités sans lien évident avec la dose, quoique la prise de poids était comparable aux témoins des jours 1 à 4. Aucune anomalie liée au traitement constatée chez les petits, aucun effet évident du traitement sur le poids de l'épididyme ou des testicules dans n'importe quel groupe expérimental et aucune constatation à l'autopsie ou l'histologie qui pourrait être attribuée au traitement, quelle que soit la dose. Aucun effet évident du traitement à l'ester colophanique avec le pentaérythritol n'a été constaté, quelle que soit la dose. La DSEO pour la toxicité systémique et les effets sur la reproduction et le développement dans le cas de l'ester colophanique avec le pentaérythritol était supérieure à 1 900 mg/kg p.c. par jour (20 000 ppm) (USEPA, 2008a).
Sensibilisation Plusieurs produits à base d'acides résiniques et produits connexes ont été testés sur des cobayes. On a signalé des réactions ambiguës ou positives de sensibilisation (Commission européenne, 2000e). Aucune sensibilisation constatée chez les cobayes dans un test de maximisation (on n'a fourni aucun détail sur l'étude) (Commission européenne, 2000d). Dans un test de maximisation, des cobayes Dunkin–Hartley femelles (10 à 15 par groupe) ont été provoquées avec 15 % d'ester colophanique avec le pentaérythritol à la suite de l'induction intradermique de 5 % de la même substance. Aucun signe de sensibilisation allergique de la peau n'a été décelé (Andersen, 1998).
Irritation Légère irritation de la peau et des yeux constatée chez les rats (on n'a fourni aucun détail sur l'étude) (Commission européenne, 2000e).

Légère irritation de la peau et des yeux constatée chez les lapins (on n'a fourni aucun détail sur l'étude) (Commission européenne, 2000d).

Dans un test d'irritation des yeux, on a évalué du myristate de 2-octyldodécyle de gomme d'ester purifiée (contient 50 % d'ester glycérique de la colophane et 50 % de myristate octyldodécyle) avec six lapins de la Nouvelle-Zélande. La substance à l'essai a été instillée (0,1 mL) dans le sac conjonctival de chaque animal. Aucune irritation des yeux n'a été signalée (Johnson, 2004).

Dans un test de Draize on a instillé 10 % d'ester colophanique avec le pentaérythritol dans le sac conjonctival de l'œil des lapins. Aucune irritation des yeux n'a été observée (Andersen, 1998).

Dans un test épicutané couvert à une seule attaque, on a testé l'ester colophanique avec le pentaérythritol sur la peau de lapins, (souche et sexe non déterminés). On a observé une irritation minimale à une dose de 25 % d'ester colophanique avec le pentaérythritol. On a observé des réactions modérées avec un fard à cils (contenant 9,2 % d'ester colophanique avec le pentaérythritol) et un crayon pour les yeux (contenant 7 % d'ester colophanique avec le pentaérythritol) (Andersen, 1998).

Humain
Sensibilisation/
Irritation

Des réactions positives de sensibilisation chez des humains ont été signalées lors de tests épicutanés avec la colophane en Allemagne et en Suède. Plusieurs produits de consommation contenant de la colophane ou des produits connexes à base de colophane utilisés au travail ont été associés à des réactions allergiques par inhalation ou voie cutanée (Commission européenne, 2000e).

La colophane est bien reconnue comme agent sensibilisant cutané et représente également la troisième cause en importance d'asthme professionnel. Toutefois, les allergènes précis visés particulièrement dans l'asthme professionnel n'ont pas été complètement évalués ou recensés (Sadhra et al., 1994).

Dans un test épicutané, on a appliqué de la colophane à 11 sujets humains ayant une sensibilité connue à la colophane (le sexe et l'âge n'ont pas été déterminés) à des concentrations de 0,001, 0,01, 0,1, 1, 10, et 20 % dans une gelée de pétrole. Il y a eu des réactions positives à des concentrations de 0,001 % et de 0,01 % chez deux sujets testés et 9 des 11 sujets testés ont signalé une réaction positive réaction à des concentrations de 0,1 % et de 1 %, et les 11 sujets ont réagi à 10 % de colophane. Seulement 7 sujets ont été testés à 20 % de colophane, mais ils ont tous eu des réactions positives (Karlberg et al., 1988).

Aucune sensibilisation cutanée n'a été constatée avec un produit connexe de l'ester glycérique de la colophane lorsqu'il a été testé chez des humains (aucun détail de l'étude fourni) (Commission européenne, 2000d). Dans un test épicutané à attaques répétées, on a appliqué un crayon pour les yeux contenant 0,1 mL de 7 % d'ester colophanique avec le pentaérythritol ester à 50 sujets humains (les deux sexes). Aucune réaction de sensibilisation n'a été observée. Un fard à cils et un fard à paupières (contenant 9,6 % et 9,2 % d'ester colophanique avec le pentaérythritol, respectivement) ont également été testés sur des sujets humains. Aucune réaction de sensibilisation ni aucune irritation cutanée n'ont été observées (Andersen, 1998).
1CL50, concentration létale médiane; DL50, dose létale médiane; DMENO/CMENO, dose ou concentration minimale avec effet nocif observé; DMEO/CMEO, dose ou concentration minimale avec effet
DSENO/CSENO = dose/concentration sans effet nocif observé

Haut de page

Annexe 7a : Tableau sommaire des intrants des modèles de la persistance, de la bioaccumulation et de la toxicité pour la HR

  Propriétés physico-chimiques et devenir Devenir Devenir Devenir Profils de persistance, bioaccumulation et toxicité Écotoxicité
Paramètres d’entrée des modèles

Suite EPIWIN

(tous les modèles, notamment AOPWIN, PCKOCWIN, BCFBAF BIOWIN et ECOSAR)

ASTreat EQC Modèle FBC/FBA Arnot-Gobas

Modèle de POP canadien

(y compris : le modèle Catabol, le modèle des facteurs d'atténuation du FBC)

Artificial Intelligence

Système expert (AIEPS)/TOPKAT

Code SMILES CC1(CCC2
C(C1)=CC
C1C2(C)C
CCC1(C)C
(O)=O)C=C
CC(C)C1CC
C2C(CCC3
C2(C)CCCC
3(C)C(O)=
O)C1
- CC1(CCC2
C(C1)=CC
C1C2(C)C
CCC1(C)C
(O)=O)C=C
CC1(CCC2
C(C1)=CC
C1C2(C)C
CCC1(C)C
(O)=O)C=C
CC1(CCC2
C(C1)=CC
C1C2(C)C
CCC1(C)C
(O)=O)C=C
CC(C)C1CC
C2C(CCC3
C2(C)CCCC
3(C)C(O)=
O)=C1
- - CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(O)=O)=C1
CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(O)=O)=C1
CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(O)=O)=C1
CC(C)C1CC
C2C(CCC3
C2(C)CCCC
3(C)C(O)=
O)C1
- - CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(O)=O)C1
CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(O)=O)C1
CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(O)=O)C1
Masse moléculaire (g/mol)

302,5; 304,5;

306,5

306,5

302,5; 304,5;

306,5

     
Point de fusion (°C)     160, 147, 142      
Point d’ébullition (°C)            
Température (°C)     20      
Densité (kg/m3)   1,2x10-3        
Pression de vapeur (Pa)     7,54 x 10-5; 1,05 x 10-4 ; 1,5 x 10-4      
Constante de la loi de Henry (sans dimension)   3,2 x 10-4        

Log Kae

(coefficient de partage air-eau; sans dimension)

           

Log Koe

(coefficient de partage octanol-eau; sans dimension)

    5,5; 6,0; 6,3 5,5; 6,0; 6,3 5,5; 6,0; 6,3  

Koe

(coefficient de partage octanol-eau; sans dimension)

           

Log Kco

(coefficient de partage carbone organique/eau – L/kg)

           
Solubilité dans l'eau (mg/L)   0,06 2,42; 2,69; 2,00      

Log Koa

(coefficient de partage octanol-air, sans dimension)

           
Coefficient de partage sol-eau (L/kg)1            
Coefficient de partage sédiments-eau (L/kg)1            
Coefficient de partage particules en suspension-eau (L/kg)1   96694        
Coefficient de partage poisson-eau (L/kg)2            
Coefficient de partage aérosol-eau (sans dimension)3            
Coefficient de partage végétation-eau (sans dimension)1            
Enthalpie (Koe)            
Enthalpie (Kae)            
Demi-vie dans l'air (jours)     1,00E + 115      
Demi-vie dans l'eau (jours)     1,00E + 115      
Demi-vie dans les sédiments (jours)     1,00E + 115      
Demi-vie dans le sol (jours)     1,00E + 115      
Demi-vie dans la végétation (jours)4            
Constante cinétique de métabolisme (1/jour)            
Constante cinétique de métabolisme (1/jour)   1,37        
Demi-vie de biodégradation en clarificateur primaire (t1/2-p; h)            
Demi-vie de biodégradation en bassin d’aération (t1/2-s; h)            
Demi-vie de biodégradation en bassin de décantation (t1/2-s; h)            
1 D'après le log Kco
2 D’après les données sur le FBC
3 Valeur par défaut
4 D’après la demi-vie dans l’eau
5 Négligeable (valeur par défaut)

Haut de page

Annexe 7b : Tableau sommaire des intrants des modèles de la persistance, de la bioaccumulation et de la toxicité pour les HRPE

  Propriétés physico-chimiques et devenir Devenir Devenir Profils de persistance, bioaccumulation et toxicité Écotoxicité
Paramètres d’entrée des modèles

Suite EPIWIN

(tous les modèles, notamment AOPWIN, PCKOCWIN, BCFBAF BIOWIN et ECOSAR)

EQC Modèle FBC/FBA Arnot-Gobas

Modèle de POP canadien

(y compris : le modèle Catabol, le modèle des facteurs d'atténuation du FBC)

Artificial Intelligence

Expert System (AIEPS)/

TOPKAT

Code SMILES CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCC
(CO)(CO)
CO)=C1
- CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCC
(CO)(CO)
CO)=C1
CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCC
| (CO)(CO)
CO)=C1
CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCC
(CO)(CO)
CO)=C1
CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCC
(CO)(CO)
COC(=O)
C2(C)CCC
C3(C)C4C
CC(C=C4C
CC23)C(C)
C)=C1
- CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCC
(CO)(CO)C
OC(=O)C2
(C)CCCC3
(C)C4CCC
(C=C4CCC
23)C(C)C)
=C1
CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCC
(CO)(CO)
COC(=O)
C2(C)CCC
C3(C)C4C
CC(C=C4
CCC23)C
(C)C)=C1
CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCC
(CO)(CO)
COC(=O)
C2(C)CCC
C3(C)C4C
CC(C=C4
CCC23)C
(C)C)=C1
CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCC
(CO)(COC
(=O)C2(C)
CCCC3(C)
C4CCC(C=
C4CCC23)
C(C)C)COC
(=O)C2(C)
CCCC3(C)
C4CCC(C=
C4CCC23)C
(C)C)=C1
- CC(C)C1C
CC2C(CCC
3C2(C)CCC
C3(C)C(=O)
OCC(CO)(C
OC(=O)C2
(C)CCCC3
(C)C4CCC
(C=C4CCC
23)C(C)C)
COC(=O)C
2(C)CCCC
3(C)C4CCC
(C=C4CCC
23)C(C)C)
=C1
CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCC
(CO)(COC
(=O)C2(C)
CCCC3(C)
C4CCC(C=
C4CCC23)
C(C)C)CO
C(=O)C2(C)
CCCC3(C)
C4CCC(C=
C4CCC23)
C(C)C)=C1
CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCC
(CO)(COC
(=O)C2(C)
CCCC3(C)
C4CCC(C
=C4CCC2
3)C(C)C)
COC(=O)C
2(C)CCCC
3(C)C4CC
C(C=C4C
CC23)C(C)
C)=C1
CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCC
(COC(=O)
C2(C)CCC
C3(C)C4C
CC(C=C4C
CC23)C(C)
C)(COC(=O)
C2(C)CCCC
3(C)C4CCC
(C=C4CCC
23)C(C)C)C
OC(=O)C2
(C)CCCC3
(C)C4CCC
(C=C4CCC
23)C(C)C)
=C1
- CC(C)C1C
CC2C(CCC
3C2(C)CCC
C3(C)C(=O)
OCC(COC
(=O)C2(C)C
CCC3(C)C4
CCC(C=C4
CCC23)C
(C)C)(COC
(=O)C2(C)
CCCC3(C)
C4CCC(C=
C4CCC23)
C(C)C)COC
(=O)C2(C)C
CCC3(C)C4
CCC(C=C4
CCC23)C
(C)C)=C1
CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCC
(COC(=O)
C2(C)CCC
C3(C)C4C
CC(C=C4C
CC23)C(C)
C)(COC(=
O)C2(C)C
CCC3(C)C
4CCC(C=
C4CCC23)
C(C)C)CO
C(=O)C2(C)
CCCC3(C)
C4CCC(C=
C4CCC23)
C(C)C)=C1
CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCC
(COC(=O)
C2(C)CCC
C3(C)C4C
CC(C=C4
CCC23)C
(C)C)(CO
C(=O)C2
(C)CCCC3
(C)C4CCC
(C=C4CC
C23)C(C)
C)COC(=O)
C2(C)CCC
C3(C)C4C
CC(C=C4C
CC23)C(C)
C)=C1
Masse moléculaire (g/mol) 422,6; 709,1; 995,5; 1 282 422,6; 709,1; 995,5; 1 282      
Point de fusion (°C)   223, 309, 350, 350      
Point d’ébullition (°C)          
Température (°C)   20      
Densité (kg/m3)          
Pression de vapeur (Pa)   3,32 x 10-4, 1,33 x 10-15, 3,35 x 10-25, 1,85 x 10-26      
Constante de la loi de Henry (Pa·m3/mol)          

Log Kae

(coefficient de partage air-eau; sans dimension)

         

Log Koe

(coefficient de partage octanol-eau; sans dimension)

  5,70; 12,2; 19,2; 27,7 5,70; 12,2; 19,2; 27,7 5,70; 12,2; 19,2; 27,7  

Koe

(coefficient de partage octanol-eau; sans dimension)

         

Log Kco

(coefficient de partage carbone organique/eau – L/kg)

         
Solubilité dans l'eau (mg/L)   8,52; 4,17 x 10-6; 9,97 x 10-7; 1,28 x 10-6      

Log Koa

(coefficient de partage octanol-air, sans dimension)

         
Coefficient de partage sol-eau (L/kg)1          
Coefficient de partage sédiments-eau (L/kg)1          
Coefficient de partage particules en suspension-eau (L/kg)1          
Coefficient de partage poisson-eau (L/kg)2          
Coefficient de partage aérosol-eau (sans dimension)3          
Coefficient de partage végétation-eau (sans dimension)1          
Enthalpie (Koe)          
Enthalpie (Kae)          
Demi-vie dans l'air (jours)   1,00E + 115      
Demi-vie dans l'eau (jours)   1,00E + 115      
Demi-vie dans les sédiments (jours)   1,00E + 115      
Demi-vie dans le sol (jours)   1,00E + 115      
Demi-vie dans la végétation (jours)4          
Constante cinétique de métabolisme (1/jour)          
Constante du taux de biodégradation (1/jour) ou (1/heure) - précisez          
Demi-vie de biodégradation en clarificateur primaire (t1/2-p; h)          
Demi-vie de biodégradation en bassin d’aération (t1/2-s; h)          
Demi-vie de biodégradation en bassin de décantation (t1/2-s; h)          
1 D'après le log Kco
2 D’après les données sur le FBC
3 Valeur par défaut
4 D’après la demi-vie dans l’eau
5Négligeable (valeur par défaut)

Haut de page

Annexe 7c : Tableau sommaire des intrants des modèles de la persistance, de la bioaccumulation et de la toxicité pour les HRGE

  Propriétés physico-chimiques et devenir Devenir Devenir Profils de persistance, bioaccumulation et toxicité Écotoxicité
Paramètres d’entrée des modèles

Suite EPIWIN

(tous les modèles, notamment AOPWIN, PCKOCWIN, BCFBAF, BIOWIN et ECOSAR)

EQC Modèle FBC/FBA Arnot-Gobas

Modèle de POP canadien

(y compris : le modèle Catabol, le modèle des facteurs d'atténuation du FBC)

Artificial Intelligence

Expert System (AIEPS)/

TOPKAT

Code SMILES CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCC
(O)CO)=C1
- CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCC
(O)CO)=C1
CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCC
(O)CO)=C1
CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCC
(O)CO)=C1
CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCC
(O)COC(=O)
C2(C)CCC
C3(C)C4CC
C(C=C4CC
C23)C(C)C)
=C1
- CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCC
(O)COC(=O)
C2(C)CCC
C3(C)C4C
CC(C=C4C
CC23)C(C)
C)=C1
CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCC
(O)COC(=O)
C2(C)CCC
C3(C)C4CC
C(C=C4CC
C23)C(C)C)
=C1
CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCC
(O)COC(=O)
C2(C)CCCC
3(C)C4CCC
(C=C4CCC
23)C(C)C)
=C1
CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCC
(COC(=O)
C2(C)CCC
C3(C)C4C
CC(C=C4C
CC23)C(C)
C)OC(=O)
C2(C)CCC
C3(C)C4C
CC(C=C4C
CC23)C(C)
C)=C1
- CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCC
(COC(=O)
C2(C)CCC
C3(C)C4C
CC(C=C4C
CC23)C(C)
C)OC(=O)
C2(C)CCC
C3(C)C4C
CC(C=C4C
CC23)C(C)
C)=C1
CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCC
(COC(=O)
C2(C)CCC
C3(C)C4C
CC(C=C4C
CC23)C(C)
C)OC(=O)
C2(C)CCC
C3(C)C4CC
C(C=C4CC
C23)C(C)C)
=C1
CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCC
(COC(=O)
C2(C)CCC
C3(C)C4CC
C(C=C4CC
C23)C(C)C)
OC(=O)C2
(C)CCCC3
(C)C4CCC
(C=C4CCC
23)C(C)C)
=C1
Masse moléculaire (g/mol) 378,6; 665,0; 951,5 378,6; 665,0; 951,5      
Point de fusion (°C)          
Point d’ébullition (°C)          
Température (°C)   20      
Densité (kg/m3)          
Pression de vapeur (Pa)   4,03 x 10-9; 1,54 x 10-15; 4,76 x 10-19      
Constante de la loi de Henry (Pa·m3/mol)          

Log Kae

(coefficient de partage air-eau; sans dimension)

         

Log Koe

(coefficient de partage octanol-eau; sans dimension)

  5,23; 12,3; 19,7 5,23; 12,3; 19,7 5,23; 12,3; 19,7  

Koe

(coefficient de partage octanol-eau; sans dimension)

         

Log Kco

(coefficient de partage carbone organique/eau – L/kg)

         
Solubilité dans l'eau (mg/L)   2,54; 1,30 x 10-6; 9,51 x 10-7      

Log Koa

(coefficient de partage octanol-air, sans dimension)

         
Coefficient de partage sol-eau (L/kg)1          
Coefficient de partage sédiments-eau (L/kg)1          
Coefficient de partage particules en suspension-eau (L/kg)1          
Coefficient de partage poisson-eau (L/kg)2          
Coefficient de partage aérosol-eau (sans dimension)3          
Coefficient de partage végétation-eau (sans dimension)1          
Enthalpie (Koe)          
Enthalpie (Kae)          
Demi-vie dans l'air (jours)   1,00E + 115      
Demi-vie dans l'eau (jours)   1,00E + 115      
Demi-vie dans les sédiments (jours)   1,00E + 115      
Demi-vie dans le sol (jours)   1,00E + 115      
Demi-vie dans la végétation (jours)4          
Constante cinétique de métabolisme (1/jour)          
Constante du taux de biodégradation (1/jour) ou (1/heure) - précisez          
Demi-vie de biodégradation en clarificateur primaire (t1/2-p; h)          
Demi-vie de biodégradation en bassin d’aération (t1/2-s; h)          
Demi-vie de biodégradation en bassin de décantation (t1/2-s; h)          
1 D'après le log Kco
2 D’après les données sur le FBC
3 Valeur par défaut
4 D’après la demi-vie dans l’eau
5 Négligeable (valeur par défaut)

Haut de page

Annexe 7d : Tableau sommaire des intrants des modèles de la persistance, de la bioaccumulation et de la toxicité pour les HRTE

  Propriétés physico-chimiques et devenir Devenir Devenir Devenir Profils de persistance, bioaccumulation et toxicité Écotoxicité
Paramètres d’entrée des modèles

Suite EPIWIN

(tous les modèles, notamment AOPWIN, PCKOCWIN, BCFBAF BIOWIN et ECOSAR)

SimpleTreat EQC Modèle FBC/FBA Arnot-Gobas

Modèle de POP canadien

(y compris : le modèle Catabol, le modèle des facteurs d'atténuation du FBC)

Artificial Intelligence

Système expert (AIEPS)/TOPKAT

Code SMILES CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCCO
CCOCCO)
=C1
CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCCO
CCOCCO)
=C1
- CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCCO
CCOCCO)
=C1
CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCCO
CCOCCO)
=C1
CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCCO
CCOCCO)
=C1
CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCCO
CCOCCOC
(=O)C2(C)
CCCC3(C)
C2CCC2CC
C(C=C32)C
(C)C)=C1
- - CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCCO
CCOCCOC
(=O)C2(C)
CCCC3(C)
C2CCC2C
CC(C=C32)
C(C)C)=C1
CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCCO
CCOCCOC
(=O)C2(C)
CCCC3(C)
C2CCC2CC
C(C=C32)C
(C)C)=C1
CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCCO
CCOCCOC
(=O)C2(C)
CCCC3(C)
C2CCC2C
CC(C=C32)
C(C)C)=C1
Masse moléculaire (g/mol) 436,6; 723,1 438,65 436,6; 723,1      
Point de fusion (°C)     201, 291      
Point d’ébullition (°C)            
Température (°C)     20      
Densité (kg/m3)            
Pression de vapeur (Pa)     1,09 x 10-9; 1,84 x 10-13      
Constante de la loi de Henry (Pa·m3/mol)   2,9 x 10-6        

Log Kae

(coefficient de partage air-eau; sans dimension)

           

Log Koe

(coefficient de partage octanol-eau; sans dimension)

  5,4 5,31; 12,8 5,31; 12,8 5,31; 12,8  

Koe

(coefficient de partage octanol-eau; sans dimension)

  251189        

Log Kco

(coefficient de partage carbone organique/eau – L/kg)

           
Solubilité dans l'eau (mg/L)     7,23 x 10-7      

Log Koa

(coefficient de partage octanol-air, sans dimension)

           
Coefficient de partage sol-eau (L/kg)1            
Coefficient de partage sédiments-eau (L/kg)1            
Coefficient de partage particules en suspension-eau (L/kg)1   18707        
Coefficient de partage poisson-eau (L/kg)2            
Coefficient de partage aérosol-eau (sans dimension)3            
Coefficient de partage végétation-eau (sans dimension)1            
Enthalpie (Koe)            
Enthalpie (Kae)            
Demi-vie dans l'air (jours)     1,00E + 115      
Demi-vie dans l'eau (jours)     1,00E + 115      
Demi-vie dans les sédiments (jours)     1,00E + 115      
Demi-vie dans le sol (jours)     1,00E + 115      
Demi-vie dans la végétation (jours)4            
Constante cinétique de métabolisme (1/jour)            
Constante cinétique de métabolisme (1/jour)   0,007        
Demi-vie de biodégradation en clarificateur primaire (t1/2-p; h)            
Demi-vie de biodégradation en bassin d’aération (t1/2-s; h)            
Demi-vie de biodégradation en bassin de décantation (t1/2-s; h)            
1 D'après le log Kco
2 D’après les données sur le FBC
3 Valeur par défaut
4 D’après la demi-vie dans l’eau
5 Négligeable (valeur par défaut)

Haut de page

Cette page Web a été archivée dans le Web

L'information dont il est indiqué qu'elle est archivée est fournie à des fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elle n'est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n'a pas été modifiée ou mise à jour depuis son archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.

Archivée

Cette page Web a été archivée dans le Web.

Colophane hydrogénée
Numéro de registre du Chemical Abstracts Service
65997-06-0

les acides résiniques et acides colophaniques hydrogénés, esters avec le pentaérythritol
Numéro de registre du Chemical Abstracts Service
64365-17-9

les acides résiniques et acides colophaniques hydrogénés, esters avec le glycérol
Numéro de registre du Chemical Abstracts Service
65997-13-9

les acides résiniques et acides colophaniques hydrogénés, esters avec le triéthylèneglycol
Numéro de registre du Chemical Abstracts Service
68648-53-3

Environnement Canada
Santé Canada

Janvier 2011


Retour à l'évaluation préalable

Annexes

Annexe 1 : Sommaire de rigueur d’études

Sommaires de rigueur d'études : toxicité intrinsèque pour les organismes aquatiques

Élément Pondération Oui/non Précisions
1 Référence : Solubility and Toxicity of Resin Acids, G. Peng et J.C. Roberts, 2000, Water Research, Vol. 4, N° 10, pp. 2779–2785.
2 Identité de la substance : n° CAS n.d. Non  
3 Identité de la substance : nom(s) chimique(s) n.d. Oui  
4 Composition chimique de la substance 2 Oui  
5 Pureté chimique 1 Oui L'étude a évalué la concentration d'acides résiniques dans des solutions standard en utilisant un CG-DIF.
6 Indication de la persistance/stabilité de la substance en milieu aqueux? 1 Oui La solubilité sur 72 heures a été surveillée par un CG-DIF.
Méthode
7 Référence 1 Oui ISO 6341 et norme britannique BS 6068
8 Méthode normalisée (OCDE, UE, nationale, ou autre)? 3 Oui  
9 Justification de la méthode ou du protocole si non standard 2 n.d.  
10 Bonnes pratiques de laboratoire (BPL) 3 Non  
Organisme d'essai
11 Identité de l'organisme : nom n.d. Oui D. Magna
12 Indication du nom latin ou des deux noms (latin et commun)? 1 Oui  
13 Âge ou stade biologique de l'organisme d'essai 1 Oui Moins de 24 heures
14 Longueur et/ou poids 1 n.d.  
15 Sexe 1 n.d.  
16 Nombre d'organismes par répétition 1 Oui Cinq
17 Charge en organismes 1 Non  
18 Type de nourriture et périodes d'alimentation pendant la période d'acclimatation 1 Non  
Conception et conditions des essais
19 Type d'essai (toxicité aiguë ou chronique) n.d. Oui Aiguë
20 Type d'expérience (en laboratoire ou sur le terrain) n.d. Oui Laboratoire
21 Voies d'exposition (nourriture, eau, les deux) n.d. Oui Eau
22 Durée de l'exposition n.d. Oui 24 heures
23 Témoins négatifs ou positifs (préciser) 1 Oui Négatif + dose-effet
24 Nombre de répétitions (y compris les témoins) 1 Oui Six
25 Des concentrations nominales sont-elles indiquées? 1 Non  
26 Des concentrations mesurées sont-elles indiquées? 3 Non  
27 Type de nourriture et périodes d'alimentation durant les essais à long terme 1 n.d.  
28 Les concentrations ont-elles été mesurées périodiquement (spécialement dans les essais de toxicité chronique)? 1 Non  
29 Les conditions du milieu d’exposition pertinentes pour cette substance sont-elles indiquées?
(p. ex. : pour la toxicité des métaux – pH, COD/COT, dureté de l’eau, température)
3 Oui  
30 Photopériode et intensité de l'éclairage 1 Non  
31 Préparation de solutions mères et de solutions d'essai 1 Oui  
32 Emploi d'un agent émulsionnant ou solubilisant si la substance était peu soluble ou instable? 1 Non  
33 Si un agent émulsionnant ou stabilisant a été employé, sa concentration est-elle indiquée? 1 n.d.  
34 Si un solubilisant/émulsifiant a été utilisé, son écotoxicité a-t-elle été signalée? 1 n.d.  
35 Les intervalles des contrôles (y compris les observations et les paramètres de la qualité de l'eau) sont-ils indiqués? 1 Non  
36 Méthodes statistiques utilisées 1 Non  
Renseignements d'intérêt pour la qualité des données
37 Le paramètre déterminé est-il directement attribuable à la toxicité de la substance, non à l'état de santé des organismes (p. ex., lorsque la mortalité des témoins est > 10 %) ou à des facteurs physiques (p. ex., « effet d'ombrage »)? n.d. Oui  
38 L'organisme d'essai correspondait-il à l'environnement canadien? 3 Oui  
39 Les conditions d'essai (pH, température, O.D., etc.) sont-elles typiques pour l'organisme d'essai? 1 Oui  
40 Le type et la conception du système (statique, semi-statique, dynamique, ouvert ou fermé, etc.) correspondent-ils aux propriétés de la substance et à la nature ou aux habitudes de l'organisme? 2 Oui  
41 Le pH de l’eau d’essai était-il dans la plage des valeurs typiques de l’environnement au Canada (de 6 à 9)? 1 Oui  
42 La température de l'eau d'essai était-elle dans la plage des valeurs typiques de l'environnement au Canada (5 à 27  °C)? 1 Oui  
43 La valeur de la toxicité était-elle inférieure à celle de la solubilité de la substance dans l'eau? 3 Oui  
Résultats
44 Valeurs de la toxicité (indiquer paramètres et valeurs) n.d. n.d.  
45 Autres paramètres indiqués – p. ex., FBC/FBA, CMEO/CSEO (préciser)? n.d. Non  
46 Autres effets nocifs indiqués (p. ex., cancérogénicité, mutagénicité)? n.d. Non  
47 Note : ... % 66,7
48 Code de fiabilité d'Environnement Canada : 2
49 Catégorie de fiabilité (élevée, satisfaisante, faible) : Confiance satisfaisante

Haut de page

Annexe 2a : Comparaison de l'analogue de HR avec la colophane pour une estimation des dangers écologiques

On a exécuté une méthode fondée sur les données déduites à partir d'analogues pour estimer le danger écologique de HR à l'aide de la colophane (n° CAS 8050-09-7) en raison d'un manque de données empiriques concernant la HR. La colophane analogue avait un log D mesuré de 1,9 - 7,7 (pH = 2) et une solubilité dans l'eau de 0,95 mg/L, ce qui se comparait bien à celui de HR (log D de 2,5 à 7,6 et solubilité dans l'eau de 1,18 mg/L) (USEPA, 2008a). En outre, dans le tableau ci-dessous, on présente une comparaison des caractéristiques structurales, du poids moléculaire et de la taille. Globalement, on s'attend à ce que les valeurs de biodisponibilité des composantes dans la HR et la colophane soient semblables, ce qui fait de la colophane un bon analogue pour la HR dans la présente évaluation.

Tableau de comparaison de l'analogue de HR par rapport à la colophane

HR (n° CAS 65997-06-0) Colophane (n° CAS 8050-09-7)
Log D (pH =2) 2,5-7,6 Log D (pH =2) 1,9-7,7
Solubilité dans l'eau (mg/L) 1,18 Solubilité dans l'eau (mg/L) 0,95
Structures représentatives p.m.* (g/mol) / taille (nm) Structures représentatives p.m. (g/mol) / taille (nm)
 Structure chimique 65997-06-0 302.5 / 1.15-1.43  Structure chimique 8050-09-7 302.5 / 1.15-1.43
 Structure chimique 65997-06-0 304.5 / 1.25-1.44  Structure chimique 8050-09-7 302.5 / 1.31-1.46
 Structure chimique 65997-06-0 306.5 / 1.23-1.44  Structure chimique 8050-09-7 302.5 / 1.29-1.46
* poids moléculaire

Haut de page

Annexe 2b : Comparaison de l'analogue de HRPE et de HRGE avec le RPE pour une estimation du danger écologique

On a exécuté une méthode fondée sur les données déduites à partir d'analogues pour estimer le danger écologique de HRPE et HRGE à l'aide d'acides résiniques et d'acides colophaniques, esters avec le pentaérythritol (RPE; n° CAS 8050-26-8) en raison d'un manque de données empiriques concernant les HRPE et HRGE. Le RPE analogue avait un log Koe mesuré de 3,5 à 7,1 et une solubilité dans l'eau de 0,38 mg/L, ce qui se comparait raisonnablement bien aux HRPE et HRGE avec un log Koe de 4,6 à 7,3 et 4,7 à 5,8 et solubilité dans l'eau inférieure à 0,22 mg/L et 0,15 mg/L (USEPA, 2008b). En outre, dans les tableaux de comparaison des analogues, on présente une comparaison des caractéristiques structurales, du poids moléculaire et de la taille. Globalement, on s'attend à ce que les valeurs de biodisponibilité des composantes dans le RPE et les HRPE soient semblables, ce qui fait de RPE un bon analogue pour les HRPE dans la présente évaluation. De plus, la biodisponibilité des composantes dans le RPE et les HRGE peut être suffisamment semblable pour la méthode des substances analogues. On pense que les deux substances, RPE et HRGE, sont enrichies dans les composantes de triester de poids moléculaire de 951,5 g/mol (1,98 à 2,72) et de 988,7 g/mol (2,05 à 2,86) et, ainsi, servent d'analogues semblables à utiliser aux fins de la présente évaluation. Les composantes de monoester (plus de 500 g/mol) qui seraient plus disponibles que les composantes plus grandes manifestent également une similarité entre le RPE (analogue) et les HRGE, venant étayer davantage la notion selon laquelle les deux substances auraient une biodisponibilité semblable. Finalement, le RPE contiendrait aussi une quantité importante de tétraesters (plus de 1 000 g/mol) qui ne seraient pas présents dans la substance HRGE. Cependant, on ne s'attend pas à ce que la biodisponibilité globale de la substance RPE subisse une influence en raison de la taille et du poids moléculaire plus grands de cette composante.

Tableau de comparaison de l'analogue pour les HRPE par rapport au RPE

HRPE (n° CAS 64365-17-9) RPE (n° CAS 8050-26-8)
Log Koe 4,6-7,3 Log Koe 3,5-7,1
Solubilité dans l'eau (mg/L) < 0,22 Solubilité dans l'eau (mg/L) 0,38
Structures représentatives p.m.* (g/mol) / taille (nm) Structures représentatives p.m. (g/mol) / taille (nm)
 Structure chimique 64365-17-9 422.6 / 1.36-1.84  Structure chimique 64365-17-9 420.3 / 1.30-1.90
 Structure chimique 8050-26-8 709.1 / 1.74-3.04  Structure chimique 64365-17-9 704.5 / 1.73-3.01
 Structure chimique 8050-26-8 995.5 / 2.09-2.94  Structure chimique 64365-17-9 988.7 / 2.05-2.86
 Structure chimique 8050-26-8 1282 / 2.28-2.88  Structure chimique 65997-13-9 1273 / 2.21-3.03
* poids moléculaire

 

Tableau de comparaison de l'analogue pour les HRGE par rapport au RPE

HRGE (n° CAS 65997-13-9) RPE (n° CAS 8050-26-8)
Log Koe 4,7-5,8 Log Koe 3,5-7,1
Solubilité dans l'eau (mg/L) 0,15 Solubilité dans l'eau (mg/L) 0,38
Structures représentatives p.m.* (g/mol) / taille (nm) Structures représentatives p.m. (g/mol) / taille (nm)
 Structure chimique 8050-26-8

378.6 /

1.27-1.90

 Structure chimique 65997-13-9

420.3 /

1.30-1.90

 Structure chimique 8050-26-8

665.0 /

1.59-3.05

 Structure chimique 65997-13-9

704.5 /

1.73-3.01

 Structure chimique 65997-13-9

951.5 /

1.98-2.72

 Structure chimique 8050-26-8

988.7 /

2.05-2.86

- -  Structure chimique 8050-26-8

1273 /

2.21-3.03

* poids moléculaire

Haut de page

Annexe 2c : Comparaison de l'analogue de HRTE avec le RPE pour estimation de la persistance

Une méthode fondée sur les analogues pour estimer la persistance pour les HRTE dans l'environnement a été exécutée avec des acides résiniques et des acides colophaniques, les esters avec le diéthylèneglycol (RDE; n° CAS 68153-38-8) en raison de l'absence de données empiriques sur la persistance de HRTE. Le RDE analogue avait un log Koe mesuré de 4,0 à 5,8 et une solubilité dans l'eau inférieure à 2,38 mg/L, ce qui était passablement semblable aux valeurs prévues pour les structures représentatives de HRTE , à savoir un log Koesupérieur à 5,31 et une solubilité dans l'eau inférieure à 0,62 mg/L. De plus, une comparaison des caractéristiques structurales et du poids moléculaire est présentée dans le tableau ci-dessous.

Tableau de comparaison de l'analogue pour les HRTE par rapport au RDE

HRTE (n° CAS 68648-53-3) RDE (n° CAS 68153-38-8)
Log Koe ≥ 5,31 Log Koe 4,0-5,8
Solubilité dans l'eau(mg/L) < 0,62** Solubilité dans l'eau(mg/L) < 2,38
Structures représentatives pm*(g/mol)/ Structures représentatives p.m. (g/mol)/taille (nm)
 Structure chimique 68648-53-3 436.6  Structure chimique 68153-38-8 390.4
 Structure chimique 68648-53-3 723.1  Structure chimique 68153-38-8 648.8
* poids moléculaire
** d'après les données modélisées tirées du tableau 2d.

Haut de page

Annexe 3a : Estimations de la limite supérieure des absorptions quotidiennes de HR pour divers groupes d'âge

Voie d’exposition Absorption estimée (µg/kg p.c. par jour) de HR, par groupes d'âge
0 à 0,5 an1,2,3 0,5 à 4 ans4 5 à 11 ans5 12 à 19 ans6 20 à 59 ans7 60 ans et plus8
Nourris
au lait maternel
Nourris au lait maternisé Pas nourris au lait maternisé
Air9 9,6 × 10-5 9,6 × 10-5 9,6 × 10-5 2,0 × 10-4 1,6 × 10-4 9,1 × 10-5 7,8 × 10-5 6,8 × 10-5
Eau potable10 N.D. 4,4 × 10-3 1,6 × 10-3 1,9 × 10-3 1,5 × 10-3 8,4 × 10-4 8,8 × 10-4 9,2 × 10-4
Aliments et boissons11 N.D. N.D. N.D. N.D. N.D. N.D. N.D. N.D.
Sol12 8,7 × 10-3 8,7 × 10-3 8,7 × 10-3 1,4 × 10-2 4,6 × 10-3 1,1 × 10-3 9,2 × 10-4 9,1 × 10-4
Absorption totale 8,8 × 10-3 1,3 × 10-2 1,0 × 10-2 1,6 × 10-2 6,3 × 10-3 2,0 × 10-3 1,9 × 10-3 1,9 × 10-3
Absorption maximale totale à partir de toutes les voies d'exposition : 1,6 × 10-2 µg/kg p.c. par jour
N.D. : non disponible
1 Aucune donnée quantitative n'a été déterminée pour les concentrations de HR dans le lait maternel.
2 On présume que le nourrisson pèse 7,5 kg, respire 2,1 m3 d'air par jour, boit 0,8 L d'eau par jour (lait maternisé) ou 0,3 L d'eau par jour (lait non maternisé) et ingère 30 mg de sol par jour (Santé Canada, 1998).
3 Dans le cas des enfants uniquement nourris au lait maternisé, l'absorption par l'eau correspond à l'absorption par la nourriture. On n'a répertorié aucune donnée quantitative sur les concentrations de HR dans l'eau ou le lait maternisé pour le Canada. La concentration de HR dans l'eau potable a été estimée à l'aide de ChemCAN v6.00 à 41,4 ng/L (ChemCAN, 2003). En ce qui concerne les enfants non nourris au lait maternisé, 50 % d'entre eux ont commencé à manger des aliments solides à 4 mois et 90 % ont commencé à 6 mois (Santé Canada, 1990).
4 En supposant que l'enfant pèse 15,5 kg, qu'il respire 9,3 m3 d'air par jour, qu'il boive 0,7 L d'eau par jour et qu'il ingère 100 mg de sol par jour (Santé Canada, 1998).
5 En supposant que l'enfant pèse 31 kg, qu'il respire 14,5 m3 d'air par jour, qu'il boive 1,1 L d'eau par jour et qu'il ingère 65 mg de sol par jour (Santé Canada, 1998).
6 En supposant que le jeune pèse 59,4 kg, qu'il respire 15,8 m3 d'air par jour, qu'il boive 1,2 L d'eau par jour et qu'il ingère 30 mg de sol par jour (Santé Canada, 1998).
7 En supposant que la personne pèse 70,9 kg, qu'elle respire 16,2 m3 d'air par jour, qu'elle boive 1,5 L d'eau par jour et qu'elle ingère 30 mg de sol par jour (Santé Canada, 1998).
8 En supposant que la personne pèse 72,0 kg, qu'elle respire 14,3 m3 par jour, qu'elle boive 1,6 L d'eau par jour et qu'elle ingère 30 mg de sol par jour (Santé Canada, 1998).
9 Aucune donnée quantitative n'a été recensée pour les concentrations de HR dans l'air. La concentration de HR dans l'air a été estimée à l'aide de ChemCAN v6.00 à 0,342 ng/m3 (ChemCAN, 2003).
10 Aucune donnée quantitative n'a été recensée pour les concentrations de HR dans l'eau potable. La concentration de HR dans l'eau potable a été estimée à l'aide de ChemCAN v6.00 à 41,4 ng/L (ChemCAN, 2003).
11 On n'a recensé aucune donnée quantitative sur les concentrations de HR dans les aliments ou les boissons.
12 Aucune donnée quantitative n'a été déterminée pour les concentrations de HR dans le sol. La concentration de HR dans le sol a été estimée à l'aide de ChemCAN v6.00 à 2 179 ng/g solides (ChemCAN, 2003).

Haut de page

Annexe 3b : Estimations de la limite supérieure des absorptions quotidiennes de HRPE pour divers groupes d'âge

Voie d’exposition Absorption estimée (µg/kg p.c. par jour) de HRPE, par groupes d'âge
0 à 0,5 an1,2,3 0,5 à 4 ans4 5 à 11 ans5 12 à 19 ans6 20 à 59 ans7 60 ans et plus8
Nourris au lait maternel Nourris au lait maternisé Pas nourris au lait maternisé
Air9 6,9 × 10-5 6,9 × 10-5 6,9 × 10-5 1,5 × 10-4 1,2 × 10-4 6,6 × 10-5 5,7 × 10-5 4,9 × 10-5
Eau potable10 N.D. 7,0 × 10-3 2,6 × 10-3 3,0 × 10-3 2,3 × 10-3 1,3 × 10-3 1,4 × 10-3 1,4 × 10-3
Aliments et boissons11 N.D. N.D. N.D. N.D. N.D. N.D. N.D. N.D.
Sol12 8,4 × 10-3 8,4 × 10-3 8,4 × 10-3 1,4 × 10-2 4,4 × 10-3 1,1 × 10-3 8,9 × 10-4 8,8 × 10-4
Absorption totale 8,5 × 10-3 1,5 × 10-2 1,1 × 10-2 1,7 × 10-2 6,8 × 10-3 2,5 × 10-3 2,3 × 10-3 9,4 × 10-4
Absorption maximale totale à partir de toutes les voies d'exposition : 1,7 × 10-2 µg/kg p.c. par jour
N.D. : non disponible
1 Aucune donnée quantitative n'a été déterminée pour les concentrations de HRPE dans le lait maternel.
2 On présume que le nourrisson pèse 7,5 kg, respire 2,1 m3 d'air par jour, boit 0,8 L d'eau par jour (lait maternisé) ou 0,3 L d'eau par jour (lait non maternisé) et ingère 30 mg de sol par jour (Santé Canada, 1998).
3 Dans le cas des enfants uniquement nourris au lait maternisé, l'absorption par l'eau correspond à l'absorption par la nourriture. On n'a répertorié aucune donnée quantitative sur les concentrations de HRPE dans l'eau ou le lait maternisé pour le Canada. La concentration de HRPE dans l'eau potable a été estimée à l'aide de ChemCAN v6.00 à 65,5 ng/L (ChemCAN, 2003). En ce qui concerne les enfants non nourris au lait maternisé, 50 % d'entre eux ont commencé à manger des aliments solides à 4 mois et 90 % ont commencé à 6 mois (Santé Canada, 1990).
4 En supposant que l'enfant pèse 15,5 kg, qu'il respire 9,3 m3 d'air par jour, qu'il boive 0,7 L d'eau par jour et qu'il ingère 100 mg de sol par jour (Santé Canada, 1998).
5 En supposant que l'enfant pèse 31 kg, qu'il respire 14,5 m3 d'air par jour, qu'il boive 1,1 L d'eau par jour et qu'il ingère 65 mg de sol par jour (Santé Canada, 1998).
6 En supposant que le jeune pèse 59,4 kg, qu'il respire 15,8 m3 d'air par jour, qu'il boive 1,2 L d'eau par jour et qu'il ingère 30 mg de sol par jour (Santé Canada, 1998).
7 En supposant que la personne pèse 70,9 kg, qu'elle respire 16,2 m3 d'air par jour, qu'elle boive 1,5 L d'eau par jour et qu'elle ingère 30 mg de sol par jour (Santé Canada, 1998).
8 En supposant que la personne pèse 72,0 kg, qu'elle respire 14,3 m3 par jour, qu'elle boive 1,6 L d'eau par jour et qu'elle ingère 30 mg de sol par jour (Santé Canada, 1998).
9 Aucune donnée quantitative n'a été recensée pour les concentrations de HRPE dans l'air. La concentration de HRPE dans l'air a été estimée à l'aide de ChemCAN v6.00 à 0,248 ng/m3 (ChemCAN, 2003).
10 Aucune donnée quantitative n'a été recensée pour les concentrations de HRPE dans l'eau potable. La concentration de HRPE dans l'eau potable a été estimée à l'aide de ChemCAN v6.00 à 65,5 ng/L (ChemCAN, 2003).
11 On n'a recensé aucune donnée quantitative sur les concentrations de HRPE dans les aliments ou les boissons.
12 Aucune donnée quantitative n'a été déterminée pour les concentrations de HRPE dans le sol. La concentration de HRPE dans le sol a été estimée à l'aide de ChemCAN v6.00 à 2 114 ng/g solides (ChemCAN, 2003).

Haut de page

Annexe 3c : Estimations de la limite supérieure des absorptions quotidiennes de HRGE pour divers groupes d'âge

Voie d’exposition Absorption estimée (µg/kg p.c. par jour) de HRGE, par groupes d'âge
0 à 0,5 an1,2,3 0,5 à 4 ans4 5 à 11 ans5 12 à 19 ans6 20 à 59 ans7 60 ans et plus8
Nourris au lait maternel Nourris au lait maternisé Pas nourris au lait maternisé
Air9 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01
Eau potable10 N.D. 0,11 0,04 0,05 0,04 0,02 0,02 0,02
Aliments et boissons11 N.D. N.D. N.D. N.D. N.D. N.D. N.D. N.D.
Sol12 0,06 0,06 0,06 0,10 0,03 0,01 0,01 0,01
Absorption totale 0,06 0,17 0,11 0,15 0,07 0,03 0,03 0,03
Absorption maximale totale à partir de toutes les voies d'exposition : 0,17 µg/kg p.c. par jour
N.D. : non disponible
1 Aucune donnée quantitative n'a été déterminée pour les concentrations de HRGE dans le lait maternel.
2 On présume que le nourrisson pèse 7,5 kg, respire 2,1 m3 d'air par jour, boit 0,8 L d'eau par jour (lait maternisé) ou 0,3 L d'eau par jour (lait non maternisé) et ingère 30 mg de sol par jour (Santé Canada, 1998).
3 Dans le cas des enfants uniquement nourris au lait maternisé, l'absorption par l'eau correspond à l'absorption par la nourriture. On n'a répertorié aucune donnée quantitative sur les concentrations de HRGE dans l'eau ou le lait maternisé pour le Canada. La concentration de HRGE dans l'eau potable a été estimée à l'aide de ChemCAN v6.00 à 1,020 µg/L (ChemCAN, 2003). En ce qui concerne les enfants non nourris au lait maternisé, 50 % d'entre eux ont commencé à manger des aliments solides à 4 mois et 90 % ont commencé à 6 mois (Santé Canada, 1990).
4 En supposant que l'enfant pèse 15,5 kg, qu'il respire 9,3 m3 d'air par jour, qu'il boive 0,7 L d'eau par jour et qu'il ingère 100 mg de sol par jour (Santé Canada, 1998).
5 En supposant que l'enfant pèse 31 kg, qu'il respire 14,5 m3 d'air par jour, qu'il boive 1,1 L d'eau par jour et qu'il ingère 65 mg de sol par jour (Santé Canada, 1998).
6 En supposant que le jeune pèse 59,4 kg, qu'il respire 15,8 m3 d'air par jour, qu'il boive 1,2 L d'eau par jour et qu'il ingère 30 mg de sol par jour (Santé Canada, 1998).
7 En supposant que la personne pèse 70,9 kg, qu'elle respire 16,2 m3 d'air par jour, qu'elle boive 1,5 L d'eau par jour et qu'elle ingère 30 mg de sol par jour (Santé Canada, 1998).
8 En supposant que la personne pèse 72,0 kg, qu'elle respire 14,3 m3 par jour, qu'elle boive 1,6 L d'eau par jour et qu'elle ingère 30 mg de sol par jour (Santé Canada, 1998).
9 Aucune donnée quantitative n'a été recensée pour les concentrations de HRGE dans l'air. La concentration de HRGE dans l'air a été estimée à l'aide de ChemCAN v6.00 à 0,238 ng/m3 (ChemCAN, 2003).
10 Aucune donnée quantitative n'a été déterminée pour les concentrations de HRGE dans l'eau potable. La concentration de HRGE dans l'eau potable a été estimée à l'aide de ChemCAN v6.00 à 1,02 µg/L (ChemCAN, 2003).
11 On n'a répertorié aucune donnée quantitative sur les concentrations de HRGE dans les aliments ou les boissons.
12 Aucune donnée quantitative n'a été déterminée pour les concentrations de HRGE dans le sol. La concentration de HRGE dans le sol a été estimée à l'aide de ChemCAN v6.00 à 16,223 µg/g solides (ChemCAN, 2003).

Haut de page

Annexe 3d : Estimations de la limite supérieure des absorptions quotidiennes de HRTE pour divers groupes d'âge

Voie d’exposition Absorption estimée (µg/kg p.c. par jour) de HRTE, par groupes d'âge
0 à 0,5 an1,2,3 0,5 à 4 ans4 5 à 11 ans5 12 à 19 ans6 20 à 59 ans7 60 ans et plus8
Nourris au lait maternel Nourris au lait maternisé Pas nourris au lait maternisé
Air9 5,0 × 10-5 5,0 × 10-5 5,0 × 10-5 1,1 × 10-4 8,4 × 10-5 4,8 × 10-5 4,1 × 10-5 3,6 × 10-5
Eau potable10 N.D. 1,8 × 10-3 6,9 × 10-4 7,8 × 10-4 6,1 × 10-4 3,5 × 10-4 3,6 × 10-4 3,8 × 10-4
Aliments et boissons11 N.D. N.D. N.D. N.D. N.D. N.D. N.D. N.D.
Sol12 1,0 × 10-3 1,0 × 10-3 1,0 × 10-3 1,7 × 10-3 5,5 × 10-4 1,3 × 10-4 1,1 × 10-4 1,1 × 10-4
Absorption totale 1,1 × 10-3 2,9 × 10-3 1,8 × 10-3 2,6 × 10-3 1,2 × 10-3 5,3 × 10-4 5,1 × 10-4 5,3 × 10-4
Absorption maximale totale à partir de toutes les voies d'exposition : 2,9 × 10-3 µg/kg p.c. par jour
N.D. : non disponible
1 Aucune donnée quantitative n'a été déterminée pour les concentrations de HRTE dans le lait maternel.
2 On présume que le nourrisson pèse 7,5 kg, respire 2,1 m3 d'air par jour, boit 0,8 L d'eau par jour (lait maternisé) ou 0,3 L d'eau par jour (lait non maternisé) et ingère 30 mg de sol par jour (Santé Canada, 1998).
3 Dans le cas des enfants uniquement nourris au lait maternisé, l'absorption par l'eau correspond à l'absorption par la nourriture. On n'a répertorié aucune donnée quantitative sur les concentrations de HRTE dans l'eau ou le lait maternisé pour le Canada. La concentration de HRTE dans l'eau potable a été estimée à l'aide de ChemCAN v6.00 à 17,2 ng/L (ChemCAN, 2003). En ce qui concerne les enfants non nourris au lait maternisé, 50 % d'entre eux ont commencé à manger des aliments solides à 4 mois et 90 % ont commencé à 6 mois (Santé Canada, 1990).
4 En supposant que l'enfant pèse 15,5 kg, qu'il respire 9,3 m3 d'air par jour, qu'il boive 0,7 L d'eau par jour et qu'il ingère 100 mg de sol par jour (Santé Canada, 1998).
5 En supposant que l'enfant pèse 31 kg, qu'il respire 14,5 m3 d'air par jour, qu'il boive 1,1 L d'eau par jour et qu'il ingère 65 mg de sol par jour (Santé Canada, 1998).
6 En supposant que le jeune pèse 59,4 kg, qu'il respire 15,8 m3 d'air par jour, qu'il boive 1,2 L d'eau par jour et qu'il ingère 30 mg de sol par jour (Santé Canada, 1998).
7 En supposant que la personne pèse 70,9 kg, qu'elle respire 16,2 m3 d'air par jour, qu'elle boive 1,5 L d'eau par jour et qu'elle ingère 30 mg de sol par jour (Santé Canada, 1998).
8 En supposant que la personne pèse 72,0 kg, qu'elle respire 14,3 m3 par jour, qu'elle boive 1,6 L d'eau par jour et qu'elle ingère 30 mg de sol par jour (Santé Canada, 1998).
9 Aucune donnée n'a été déterminée pour les concentrations de HRTE dans l'air. La concentration de HRTE dans l'air a été estimée à l'aide de ChemCAN v6.00 à 0,180 ng/m3 (ChemCAN, 2003).
10 Aucune donnée quantitative n'a été déterminée pour les concentrations de HRTE dans l'eau potable. La concentration de HRTE dans l'eau potable a été estimée à l'aide de ChemCAN v6.00 à 17,2 ng/L (ChemCAN, 2003).
11 On n'a répertorié aucune donnée quantitative sur les concentrations de HRTE dans les aliments.
12 Aucune donnée quantitative n'a été déterminée pour les concentrations de HRTE dans le sol. La concentration de HRTE dans le sol a été estimée à l'aide de ChemCAN v6.00 à 263 ng/g solides (ChemCAN, 2003).

Haut de page

Annexe 4 : Estimations de la limite supérieure de l'exposition pour la HR, les HRPE, HRGE et HRTE pour les scénarios des produits de consommation en utilisant ConsExpo v4.1 (ConsExpo, 2006)

Substance Produit de consommation Hypothèses1 Exposition estimée
HRGE et HRTE Cire dépilatoire (utilisée pour éliminer des poils)

Hypothèses courantes :

  • fréquence d’utilisation : 17/an (RIVM, 2006a)
  • quantité appliquée : 5,5 g (RIVM, 2006a)
  • durée d'exposition : 15 minutes (RIVM, 2006a)
  • superficie des jambes (adulte) : 0,560 m2 (RIVM, 2006b)

Hypothèse concernant HRGE :

  • fraction pondérale : 0,5 (Church & Dwight Co., Inc., 2008)

Hypothèse concernant HRTE :

  • fraction pondérale : 0,5 (Church & Dwight Co., Inc., 2008)

HRGE :

  • dépôt cutané aigu 38,8 mg/kg p.c. par événement
  • dépôt cutané chronique 1,8 mg/kg p.c. par jour

HRTE :

  • dépôt cutané aigu 38,8 mg/kg p.c. par événement
  • dépôt cutané chronique 1,8 mg/kg p.c. par jour
HRGE Adhésif à base d'eau (utilisé pour relier un laminé à un meuble)

Les hypothèses du scénario se fondent sur un scénario par défaut de ConsExpo pour la colle en bouteille -- surfaces de superficie modérée (utilisations de construction) (RIVM, 2007)

Le scénario cutané a utilisé l'absorption par vaporisation :

  • fraction pondérale maximale : 0,1 (Environnement Canada, 2010a)
  • quantité de produit utilisée : 250 g
  • fréquence d'utilisation : 2/an
  • absorption cutanée : 100 %
  • durée d'exposition : 30 min
  • quantité de produit sur la peau : 0,25 g
  • superficie exposée : 215 cm2
  • dépôt cutané aigu 0,353 mg/kg p.c. par événement
HRPE Rouge à lèvres
  • fraction pondérale maximale : 0,1 (CNS, 2010)
  • fréquence d'utilisation : 1 460/an
  • quantité ingérée : 0,01 g (RIVM, 2006a)

fraction absorbée : 1

  • dose chronique par voie orale 0,0564 mg/kg p.c. par jour
HR Cire ou pommade pour cheveux

Les hypothèses du scénario se fondent sur un scénario par défaut de ConsExpo pour le gel coiffant (RIVM, 2006a)

  • fraction pondérale maximale : 0,30 (CNS, 2010)
  • superficie exposée : 580 cm2 (RIVM, 2006a)
  • quantité appliquée : 0,3 g (RIVM, 2006a)
  • fréquence d'exposition : 358 fois/an (RIVM, 2006a)
  • dépôt cutané chronique 1,36 mg/kg p.c. par jour
HRPE Fard à cils
  • fraction pondérale maximale : 0,08 (Environnement Canada, 2010a)
  • superficie exposée : 1,6 cm2 (RIVM, 2006a)
  • quantité appliquée : 0,25 g (RIVM, 2006a)
  • temps d'exposition : 960 minutes (RIVM, 2006a)
  • dépôt cutané chronique 0,0282 mg/kg p.c. par jour
HR Adhésif thermofusible

Le volet inhalation du scénario suppose un rejet instantané (en raison de la température élevée d'application, ~150-180 °C) (RIVM, 2007) :

  • fraction pondérale maximale : 0,1 (3M Canada Company, 2008)
  • fréquence d'utilisation : 12/an
  • durée d'exposition : 25 minutes
  • volume de la pièce : 20 m3
  • taux de ventilation : 0,6/h
  • quantité appliquée : 65 g
  • fraction absorbée : 1

Le scénario cutané a utilisé l'absorption par vaporisation :

  • superficie exposée : 43 cm2
  • quantité sur la peau : 0,1 g
  • durée d'exposition : 25 minutes
  • Concentration moyenne d'inhalation par événement : 0,0186 mg/m3
  • dépôt cutané aigu 0,141 mg/kg p.c. par événement
1 On a supposé que le poids corporel et le taux d'inhalation d'un adulte étaient de 70,9 kg et de 16,2 m3 par jour, respectivement (Santé Canada, 1998)

Haut de page

Annexe 5 : Résumé des données concernant les effets sur la santé pour HR (n° CAS 65997-06-0), HRGE (n° CAS 65997-13-9) et HRPE (n° CAS 64365-17-9)

Paramètre Doses ou concentrations minimales avec effet1/Résultats
HR (n° CAS 65997-06-0) HRGE (n° CAS 65997-13-9) HRPE (n° CAS 64365-17-9)
Essais sur des animaux de laboratoire et in vitro
Toxicité aiguë

DL50 par voie orale (rat) plus de 2 000 mg/kg p.c. (Commission européenne, 2000c)

Inhalation CL0 (concentration non létale) (rat) plus de 2 480 ppm (31 000 mg/m3) (Commission européenne, 2000c)

Aucune étude sur l’exposition par voie cutanée n’a été recensée.

DL50 par voie orale(rat) plus de 2 000 mg/kg p.c. (Commission européenne, 2000a)

Inhalation CL0(concentration non létale) (rat) plus de 0,158 mg/L (exposition de 6 heures) (Commission européenne, 2000a)

Aucune étude sur l’exposition par voie cutanée n’a été recensée.

DL50 par voie orale (rat) plus de 2 000 mg/kg pc. (Commission européenne, 2000b)

Aucune étude de toxicité par voie cutanée ou par inhalation n'a été recensée.

Dose toxique à court terme pour l'exposition répétée Aucune donnée trouvée.

DMEO (la plus basse) par voie orale =500 mg/kg p.c. par jour (1,0 %) fondée sur une diminution du poids corporel chez les femelles lorsque les rats Sprague-Dawley des deux sexes (10 par sexe par groupe) ont été exposés à une dose de 0, 0,2 ou 1,0 % (équivalant à 0, 100 ou 500 mg/kg p.c. par jour, respectivement) de HRGE dans le régime alimentaire pendant 28 jours. Aucun changement de poids n'a été signalé chez les mâles. La consommation de nourriture et la pathologie clinique et microscopique n'ont pas été touchées par le traitement. (USEPA, 2008a).

Aucune autre étude n'a été recensée.

Aucune donnée trouvée.
Toxicité subchronique

DMEO (la plus basse) par voie orale = 1 000 mg/kg p.c. par jour (1,0 %) fondée sur une diminution du poids corporel moyen et une prise de poids corporel (liées à la consommation de nourriture) chez des rats Sprague-Dawley sevrés (10 par sexe par groupe) exposés à la colophane hydrogénée à des doses de 0, 0,01, 0,05, 0,2, 1 ou 5 % (environ 0, 10, 50, 200, 1 000 ou 5 000 mg/kg p.c. par jour respectivement) dans l'alimentation pendant 90 jours. Une augmentation statistiquement significative du poids absolu du foie et du poids relatif du foie, des reins, de la rate chez les mâles et du foie chez les femelles à des doses de 1 000 mg/kg p.c. par jour de HR a été observée mais n'a pas été considérée comme étant toxicologiquement importante selon l'auteur. Tous les animaux exposés à une dose élevée sont morts entre les jours 4 et 12 (l'auteur a prétendu que le décès était relié à une athrepsie associée à un refus de manger) (Calandra, 1960a).

Aucune autre étude n'a été recensée.

DSEO par voie orale la plus élevée = 2 500 mg/kg p.c. par jour (5 %) selon l'absence d'effets reliés au traitement chez les rats Sprague Dawley (20 à 25 par sexe par groupe) traités à l'aide de doses de 0, 0,2, 1,0 ou 5 % de HRGE dans l'alimentation (équivalant à 0, 100, 500 ou 2 500 mg/kg p.c. par jour, respectivement) pendant 90 jours. Les paramètres mesurés étaient le poids corporel, la consommation de nourriture, l'hématologie, la chimie clinique, l'analyse d'urine, l'ophtalmologie, les paramètres liés aux excréments, le poids des organes et la pathologie clinique et microscopique à tous les dosages testés (USEPA, 2008a).

Aucun effet relié au traitement n'a été signalé dans une autre étude de 90 jours avec la même souche de rats (les deux sexes) à qui on a administré des HRGE dans l'alimentation à des doses de 0, 2 000, 5 000, ou 10 000 ppm pendant 90 jours (équivalant à 0, 100, 250 ou 500 mg/kg p.c. par jour, respectivement) (Laveglia, 1987).

Autre étude recensée : Calandra, 1967.

Aucune donnée trouvée.
Toxicité chronique et cancérogénicité

Des rats Sprague-Dawley des deux sexes (30 par sexe par groupe) ont été exposés à des concentrations dans leur alimentation de 0, 0,05, 0,2 ou 1 % de HR (équivalant à 0, 0, 50, 200, ou 1 000 mg/kg p.c. par jour, respectivement) pendant deux ans. Aucune trace de cancérogénicité n'a été constatée à tous les dosages testés. Aucun effet sur l'hématologie, l'analyse d'urine, le poids des organes et la pathologie clinique et microscopique n'a été signalé.

DMEO par voie orale (la plus basse)causant des effets non néoplasiques = 1 000 mg/kg p.c. par jour (1 %) selon une diminution de gain de poids chez les deux sexes au sacrifice intermédiaire (12 mois) (le seul effet observé au cours de la présente étude, la fiabilité de cette étude IBT non vérifiée est douteuse selon USEPA, 2008b) (Kay, 1962a).

Aucune autre étude n'a été recensée.

Aucune donnée trouvée. Aucune donnée trouvée.
Sensibilisation Lors d'un test de maximisation, des cobayes femelles Dunkin-Hartley (15 à 21/groupe traité, 15 à 20/groupe témoin) ont été provoquées par des doses de 10, 3, ou 1 % de HR pendant 24 heures après l'induction de colophane ou de HR (5 % par injection intradermique et 25 % par injection épidermique). On a constaté une réaction importante à la concentration élevée chez les groupes à induction de colophane hydrogénée. On n'a toutefois pas relevé cet effet chez les groupes à induction de colophane. Lors d'un test d'adjuvant complet de Freund, aucune réaction significative n'a été observée chez les cobayes femelles Dunkin-Hartley provoquées par des doses de 10, 3, 1, ou 0,3 % de HR après induction de trois injections intradermiques d'une solution à 5 % de HR (Karlberg et al., 1988). Aucune sensibilisation remarquée chez les cobayes dans un test de maximisation (aucun détail de l'étude fourni) (Commission européenne, 2000a). Aucune donnée trouvée.
Irritation Aucune irritation cutanée remarquée chez les lapins (aucun détail de l'étude fourni) (Commission européenne, 2000a). Aucune donnée trouvée. Aucune donnée trouvée.
Humain
Sensibilisation Dans un test épicutané, on a appliqué de la colophane et de la HR à 11 sujets humains ayant une sensibilité connue à la colophane (le sexe et l'âge n'ont pas été déterminés) à des concentrations de 0,001, 0,01, 0,1, 1, 10, et 20 %. On a observé moins de réactions à la HR qu'à la colophane. Aucun patient n'a réagi à la colophane hydrogénée sans réagir à colophane non modifiée à la même concentration. Même si les réactions positives ont été observées chez un ou deux sujets à une dose de 0,001 à 0,1 % de HR, 5 sujets sur 11 ont manifesté des réactions positives à des concentrations de 1 % et de 10 %. À 20 % de HR, seulement 7 sujets ont été testés et 3 sur 7 ont manifesté des réactions positives comparativement aux 7 sujets qui ont eu des réactions positives à 20 % de colophane (Karlberget al., 1988).

Dans un test épicutané, 51 sujets des deux sexes (âgés de 17 à 75 ans) ont été exposés à 0,2 mL du matériau d'essai contenant 20 % de myristate de 2-octyldodécyle de gomme d'ester purifiée hydrogénée et 80 % de gelée de pétrole (la concentration effective de HRGE dans le matériau d'essai était 10 %). Aucune preuve d'irritation ou de sensibilisation de la peau n'a été remarquée chez l'un des sujets (Johnson, 2004).

Dans trois tests épicutanés de suivi, on a appliqué des HRGE à 20 % dans une gelée de pétrole aux patients humains présentant les symptômes cliniques de sensibilisation ou d'irritation après avoir utilisé des produits de consommation contenant des HRGE. On a observé des réactions positives de sensibilisation de la peau (Ota et al., 2007; Foti et al., 2006; Bonamonte et al., 2001).

Dans trois tests épicutanés de suivi, une quantité non précisée de HRPE a été appliquée à des patients humains présentant des symptômes cliniques de sensibilisation ou d'irritation après avoir utilisé des pansements contenant des HRPE (jusqu'à environ 20 % de HRPE utilisé comme adhésif dans le produit final). On a observé des réactions positives de sensibilisation de la peau (Pereira et al., 2007; Sasseville et al., 1997; Schliz et al., 1996).
1CL50, concentration létale médiane; DL50, dose létale médiane; DMENO/CMENO, dose ou concentration minimale avec effet nocif observé; DMEO/CMEO, dose ou concentration minimale avec effet
DSENO/CSENO = dose/concentration sans effet nocif observé

Haut de page

Annexe 6 : Résumé des renseignements sur les effets sur la santé concernant les analogues de la colophane (n° CAS 8050-09-7), l'ester glycérique de la colophane (n° CAS 8050-31-5) et l'ester de la colophane avec le pentaérythritol (n° CAS 8050-26-8)

Paramètre Doses ou concentrations minimales avec effet1/Résultats
Colophane (n° CAS 8050-09-7) Acides résiniques et colophaniques, esters avec le glycérol (n° CAS 8050-31-5) Colophane, ester avec le pentaérythritol (n° CAS 8050-26-8)
Essais sur des animaux de laboratoire et in vitro
Toxicité aiguë

DL50 par voie orale la plus basse(souris, cobaye) = 4 100- 4 600 mg/kg p.c. (USEPA, 2008b).

Autre DL50 par voie orale (rat) = 7 00 - 8 400 mg/kg p.c. (USEPA, 2008b)

Aucune étude de toxicité par voie cutanée ou par inhalation n'a été recensée.

DL50 par voie orale (rat) > 2 000 mg/kg p.c. (Commission européenne, 2000d)

Aucune étude de toxicité par voie cutanée ou par inhalation n'a été recensée.

DL50 par voie orale (rat) > 2 000 mg/kg p.c. (USEPA, 2008b)

Aucune étude de toxicité par voie cutanée ou par inhalation n'a été recensée.

Toxicité subchronique

DMEO par voie orale (la plus basse) =1 000 mg/kg p.c. par jourselon une diminution du poids corporel et une augmentation du poids relatif des organes (foie, reins et rate) observées dans le cadre de cinq études distinctes de 90 jours chez des rats Sprague-Dawley (10 par sexe par groupe) exposés à des doses 0, 0,01, 0,05, 0,2, 1,0 ou 5,0 % (équivalant à 0, 10, 50, 200, 1 000 ou 5 000 mg/kg p.c. par jour, respectivement) de colophane dans leur alimentation. Aucun effet relié au traitement sur les paramètres de l'hématologie ou de l'analyse d'urine n'a été signalé dans une étude. À l'autopsie, aucun changement relié au traitement n'a été constaté. Une augmentation du poids absolu du foie a été signalée dans trois des cinq études : on a indiqué que le poids relatif des organes était « modifié » dans deux études et on avait signalé une augmentation du poids relatif des organes (foie, reins ou rate) dans trois études. (Calandra, 1960b).

Aucune autre étude n'a été recensée.

DMEO par voie orale (la plus basse) = 1 000 mg/kg p.c. par jour selon des augmentations statistiquement significatives, reliées à la dose, du poids relatif du foie chez les rats mâles Sprague–Dawley auxquels on a administré des doses moyennes et élevées (15 par sexe par groupe) exposés à l'ester glycérique de la colophane dans leur alimentation à des doses de 0, 0,2, 1, ou 5 % (équivalant à 0, 200, 1 000, ou 5 000 mg/kg p.c. par jour respectivement) pendant 90 jours. Parmi les autres effets observés, il y avait une augmentation statistiquement significative du poids relatif du foie chez les femelles exposées à des doses élevées, une diminution statistiquement significative de la consommation de nourriture chez les mâles et les femelles exposés à des doses élevées, et une très légère vacuolisation hépatocytique périportale chez les femelles exposées à des doses élevées (Mann et al., 1982).

Autres études : Blari, 1991.

Aucune étude de toxicité par voie cutanée ou par inhalation n'a été recensée.

DMEO par voie orale (la plus basse) = 2 500 mg/kg p.c. par jour, selon une augmentation significative du poids absolu et du poids relatif du foie chez les rats Sprague Dawley auxquels on a administré une dose élevée observée chez les deux sexes (10 par sexe par groupe d'exposition) exposés à l'ester colophanique avec le pentaérythritol à des doses de 0,01, 0,05, 0,2, 1, et 5 % dans leur alimentation (équivalant à 0, 5, 25, 100, 500 et 2 500 mg/kg p.c. par jour respectivement) pendant 90 jours. On n'a signalé aucun effet relié au traitement sur le poids corporel, la prise de poids corporel, les signes cliniques, l'hématologie, l'analyse d'urine ou la pathologie clinique (Calandra, 1960c).
Toxicité chronique et cancérogénicité

Des rats Sprague-Dawley des deux sexes (30 par sexe par dose) ont été exposés à des concentrations alimentaires de 0, 0,05 ou 1 % de colophane (équivalant à 0, 50 ou 1 000 mg/kg p.c. par jour, respectivement) pendant deux ans. Aucun signe de cancérogénicité n'a été constaté à quelque dose que ce soit.

DMEO par voie orale (la plus basse) causant des effets non néoplasiques = 1 000 mg/kg p.c. par jour (1 %) selon une diminution du poids moyen corporel et une prise de poids corporel (associés à une diminution de la consommation de nourriture); et une augmentation du poids relatif du foie ont été observées dans les groupes exposés à des doses élevées (USEPA, 2008b; Kay 1962b).

Aucune autre étude n'a été recensée.

Aucune donnée trouvée. Des rats Sprague-Dawley des deux sexes (30 par sexe par groupe) ont été exposés à l'ester de la colophane avec le pentaérythritol dans leur alimentation à des doses de 0 ou 0,05 % (équivalent à 0 ou 50 mg/kg p.c. par jour) pendant deux ans. Le traitement n'a eu aucune incidence sur le poids corporel, la prise de poids corporel, la consommation de nourriture, l'utilisation des aliments, l'hématologie, l'analyse d'urine, la pathologie clinique, le poids des organes ou la pathologie microscopique. Le nombre d'animaux présentant des tumeurs était d'aucun mâle et de 5 femelles dans le premier groupe témoin, d'aucun mâle et de 9 femelles dans le deuxième groupe témoin; et de 2 mâles et de 7 femelles dans le groupe exposé à une dose de 0,05 %. Dans tous les groupes, les tumeurs étaient principalement des fibroadénomes sous-cutanés ou des adénofibromes. Aucun autre effet relié au traitement n'a été signalé (Kay, 1962c).

Génotoxicité et paramètres connexes :

in vitro

Aucune donnée trouvée.

Mutation génique

Résultats négatifs : Chez Salmonella typhimurium souches TA98, TA100, TA1535, TA1537 et TA1538 à des concentrations de 2,5 à 500 µg/plaque avec ou sans activation métabolique (Jagannath, 1988); souches TA92, TA94, TA98, TA100, TA1535 et TA1537 à des concentrations de 10 000 µg/plaque avec ou sans activation métabolique (Ishidateet al., 1984).

Aberrations chromosomiques

Résultats négatifs : Cellules d'ovaires de hamsters chinois (CHO) à des concentrations de 50,7 à 507 µg/mL ou 127 à 507 µg/mL avec ou sans activation métabolique (Murli, 1988). Fibroblaste de hamsters chinois à 8 000 µg/mL (Ishidateet al., 1984).

Synthèse de l'ADN non programmée

Résultats négatifs : Hépatocyte primaire du rat à 5,08-102 µg/mL (Cifone, 1988).

Aucune donnée trouvée.
Toxicité pour la reproduction et le développement

On a administré à des rats Sprague-Dawley (10 par sexe par groupe) de la colophane dans leur alimentation à raison de 0, 1 000, 3 000 ou 10 000 ppm (équivalant à 0, 105, 275 ou 825 mg/kg p.c. par jour, respectivement; les mâles ont été exposés pendant au moins quatre semaines, à partir de deux semaines avant l'accouplement tandis que les femelles ont été exposées à partir de deux semaines avant l'accouplement jusqu'à au moins le quatrième jour de la lactation). DMEO (la plus faible) pour la toxicité pour la reproduction et le développement = 825 mg/kg p.c. par jour (10 000 ppm) selon une diminution de la portée moyenne et du poids des petits (considérés comme un effet secondaire de la diminution de l'ingestion de nourriture et de la perte de poids corporelle qui a suivi chez les mères). Le traitement n'a eu aucun effet sur l'accouplement, la fécondité ou la durée de la gestation.

DMEO (la plus faible) pour la toxicité systémique = 275 mg/kg p.c. par jour (3 000 ppm) selon une légère diminution de la prise de poids corporel chez les mâles. Parmi les autres effets observés à la dose élevée, il y a eu une diminution de la prise de poids corporel reliée au traitement chez les deux sexes, associée à une diminution de la consommation de nourriture dans les premières semaines du traitement (Clubb et Sutherland, 2002).

Aucune autre étude n'a été recensée.

Aucune donnée trouvée. On a administré à des rats Sprague-Dawley (10 par sexe par groupe) de l'ester colophanique avec le pentaérythritol dans leur alimentation à raison de 0, 1 000, 5 000 ou 20 000 ppm (équivalant à 0, 95, 475 ou 1 900 mg/kg p.c. par jour, respectivement; les mâles ont été exposés pendant au moins quatre semaines, à partir de deux semaines avant l'accouplement tandis que les femelles ont été exposées à partir de deux semaines avant l'accouplement jusqu'à au moins le quatrième jour de la lactation). On a signalé un indice de fécondité mâle légèrement moindre dans les groupes exposés à des doses moyennes et élevées (dans l'intervalle historique observé). Il n'y avait aucun effet évident du traitement à quelque dose que ce soit sur le nombre moyen de petits vivants et d'implants comparativement aux témoins. La portée moyenne et le poids des petits étaient légèrement inférieurs aux témoins les jours 1 à 4 de la lactation dans tous les groupes traités sans lien évident avec la dose, quoique la prise de poids était comparable aux témoins des jours 1 à 4. Aucune anomalie liée au traitement constatée chez les petits, aucun effet évident du traitement sur le poids de l'épididyme ou des testicules dans n'importe quel groupe expérimental et aucune constatation à l'autopsie ou l'histologie qui pourrait être attribuée au traitement, quelle que soit la dose. Aucun effet évident du traitement à l'ester colophanique avec le pentaérythritol n'a été constaté, quelle que soit la dose. La DSEO pour la toxicité systémique et les effets sur la reproduction et le développement dans le cas de l'ester colophanique avec le pentaérythritol était supérieure à 1 900 mg/kg p.c. par jour (20 000 ppm) (USEPA, 2008a).
Sensibilisation Plusieurs produits à base d'acides résiniques et produits connexes ont été testés sur des cobayes. On a signalé des réactions ambiguës ou positives de sensibilisation (Commission européenne, 2000e). Aucune sensibilisation constatée chez les cobayes dans un test de maximisation (on n'a fourni aucun détail sur l'étude) (Commission européenne, 2000d). Dans un test de maximisation, des cobayes Dunkin–Hartley femelles (10 à 15 par groupe) ont été provoquées avec 15 % d'ester colophanique avec le pentaérythritol à la suite de l'induction intradermique de 5 % de la même substance. Aucun signe de sensibilisation allergique de la peau n'a été décelé (Andersen, 1998).
Irritation Légère irritation de la peau et des yeux constatée chez les rats (on n'a fourni aucun détail sur l'étude) (Commission européenne, 2000e).

Légère irritation de la peau et des yeux constatée chez les lapins (on n'a fourni aucun détail sur l'étude) (Commission européenne, 2000d).

Dans un test d'irritation des yeux, on a évalué du myristate de 2-octyldodécyle de gomme d'ester purifiée (contient 50 % d'ester glycérique de la colophane et 50 % de myristate octyldodécyle) avec six lapins de la Nouvelle-Zélande. La substance à l'essai a été instillée (0,1 mL) dans le sac conjonctival de chaque animal. Aucune irritation des yeux n'a été signalée (Johnson, 2004).

Dans un test de Draize on a instillé 10 % d'ester colophanique avec le pentaérythritol dans le sac conjonctival de l'œil des lapins. Aucune irritation des yeux n'a été observée (Andersen, 1998).

Dans un test épicutané couvert à une seule attaque, on a testé l'ester colophanique avec le pentaérythritol sur la peau de lapins, (souche et sexe non déterminés). On a observé une irritation minimale à une dose de 25 % d'ester colophanique avec le pentaérythritol. On a observé des réactions modérées avec un fard à cils (contenant 9,2 % d'ester colophanique avec le pentaérythritol) et un crayon pour les yeux (contenant 7 % d'ester colophanique avec le pentaérythritol) (Andersen, 1998).

Humain
Sensibilisation/
Irritation

Des réactions positives de sensibilisation chez des humains ont été signalées lors de tests épicutanés avec la colophane en Allemagne et en Suède. Plusieurs produits de consommation contenant de la colophane ou des produits connexes à base de colophane utilisés au travail ont été associés à des réactions allergiques par inhalation ou voie cutanée (Commission européenne, 2000e).

La colophane est bien reconnue comme agent sensibilisant cutané et représente également la troisième cause en importance d'asthme professionnel. Toutefois, les allergènes précis visés particulièrement dans l'asthme professionnel n'ont pas été complètement évalués ou recensés (Sadhra et al., 1994).

Dans un test épicutané, on a appliqué de la colophane à 11 sujets humains ayant une sensibilité connue à la colophane (le sexe et l'âge n'ont pas été déterminés) à des concentrations de 0,001, 0,01, 0,1, 1, 10, et 20 % dans une gelée de pétrole. Il y a eu des réactions positives à des concentrations de 0,001 % et de 0,01 % chez deux sujets testés et 9 des 11 sujets testés ont signalé une réaction positive réaction à des concentrations de 0,1 % et de 1 %, et les 11 sujets ont réagi à 10 % de colophane. Seulement 7 sujets ont été testés à 20 % de colophane, mais ils ont tous eu des réactions positives (Karlberg et al., 1988).

Aucune sensibilisation cutanée n'a été constatée avec un produit connexe de l'ester glycérique de la colophane lorsqu'il a été testé chez des humains (aucun détail de l'étude fourni) (Commission européenne, 2000d). Dans un test épicutané à attaques répétées, on a appliqué un crayon pour les yeux contenant 0,1 mL de 7 % d'ester colophanique avec le pentaérythritol ester à 50 sujets humains (les deux sexes). Aucune réaction de sensibilisation n'a été observée. Un fard à cils et un fard à paupières (contenant 9,6 % et 9,2 % d'ester colophanique avec le pentaérythritol, respectivement) ont également été testés sur des sujets humains. Aucune réaction de sensibilisation ni aucune irritation cutanée n'ont été observées (Andersen, 1998).
1CL50, concentration létale médiane; DL50, dose létale médiane; DMENO/CMENO, dose ou concentration minimale avec effet nocif observé; DMEO/CMEO, dose ou concentration minimale avec effet
DSENO/CSENO = dose/concentration sans effet nocif observé

Haut de page

Annexe 7a : Tableau sommaire des intrants des modèles de la persistance, de la bioaccumulation et de la toxicité pour la HR

  Propriétés physico-chimiques et devenir Devenir Devenir Devenir Profils de persistance, bioaccumulation et toxicité Écotoxicité
Paramètres d’entrée des modèles

Suite EPIWIN

(tous les modèles, notamment AOPWIN, PCKOCWIN, BCFBAF BIOWIN et ECOSAR)

ASTreat EQC Modèle FBC/FBA Arnot-Gobas

Modèle de POP canadien

(y compris : le modèle Catabol, le modèle des facteurs d'atténuation du FBC)

Artificial Intelligence

Système expert (AIEPS)/TOPKAT

Code SMILES CC1(CCC2
C(C1)=CC
C1C2(C)C
CCC1(C)C
(O)=O)C=C
CC(C)C1CC
C2C(CCC3
C2(C)CCCC
3(C)C(O)=
O)C1
- CC1(CCC2
C(C1)=CC
C1C2(C)C
CCC1(C)C
(O)=O)C=C
CC1(CCC2
C(C1)=CC
C1C2(C)C
CCC1(C)C
(O)=O)C=C
CC1(CCC2
C(C1)=CC
C1C2(C)C
CCC1(C)C
(O)=O)C=C
CC(C)C1CC
C2C(CCC3
C2(C)CCCC
3(C)C(O)=
O)=C1
- - CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(O)=O)=C1
CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(O)=O)=C1
CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(O)=O)=C1
CC(C)C1CC
C2C(CCC3
C2(C)CCCC
3(C)C(O)=
O)C1
- - CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(O)=O)C1
CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(O)=O)C1
CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(O)=O)C1
Masse moléculaire (g/mol)

302,5; 304,5;

306,5

306,5

302,5; 304,5;

306,5

     
Point de fusion (°C)     160, 147, 142      
Point d’ébullition (°C)            
Température (°C)     20      
Densité (kg/m3)   1,2x10-3        
Pression de vapeur (Pa)     7,54 x 10-5; 1,05 x 10-4 ; 1,5 x 10-4      
Constante de la loi de Henry (sans dimension)   3,2 x 10-4        

Log Kae

(coefficient de partage air-eau; sans dimension)

           

Log Koe

(coefficient de partage octanol-eau; sans dimension)

    5,5; 6,0; 6,3 5,5; 6,0; 6,3 5,5; 6,0; 6,3  

Koe

(coefficient de partage octanol-eau; sans dimension)

           

Log Kco

(coefficient de partage carbone organique/eau – L/kg)

           
Solubilité dans l'eau (mg/L)   0,06 2,42; 2,69; 2,00      

Log Koa

(coefficient de partage octanol-air, sans dimension)

           
Coefficient de partage sol-eau (L/kg)1            
Coefficient de partage sédiments-eau (L/kg)1            
Coefficient de partage particules en suspension-eau (L/kg)1   96694        
Coefficient de partage poisson-eau (L/kg)2            
Coefficient de partage aérosol-eau (sans dimension)3            
Coefficient de partage végétation-eau (sans dimension)1            
Enthalpie (Koe)            
Enthalpie (Kae)            
Demi-vie dans l'air (jours)     1,00E + 115      
Demi-vie dans l'eau (jours)     1,00E + 115      
Demi-vie dans les sédiments (jours)     1,00E + 115      
Demi-vie dans le sol (jours)     1,00E + 115      
Demi-vie dans la végétation (jours)4            
Constante cinétique de métabolisme (1/jour)            
Constante cinétique de métabolisme (1/jour)   1,37        
Demi-vie de biodégradation en clarificateur primaire (t1/2-p; h)            
Demi-vie de biodégradation en bassin d’aération (t1/2-s; h)            
Demi-vie de biodégradation en bassin de décantation (t1/2-s; h)            
1 D'après le log Kco
2 D’après les données sur le FBC
3 Valeur par défaut
4 D’après la demi-vie dans l’eau
5 Négligeable (valeur par défaut)

Haut de page

Annexe 7b : Tableau sommaire des intrants des modèles de la persistance, de la bioaccumulation et de la toxicité pour les HRPE

  Propriétés physico-chimiques et devenir Devenir Devenir Profils de persistance, bioaccumulation et toxicité Écotoxicité
Paramètres d’entrée des modèles

Suite EPIWIN

(tous les modèles, notamment AOPWIN, PCKOCWIN, BCFBAF BIOWIN et ECOSAR)

EQC Modèle FBC/FBA Arnot-Gobas

Modèle de POP canadien

(y compris : le modèle Catabol, le modèle des facteurs d'atténuation du FBC)

Artificial Intelligence

Expert System (AIEPS)/

TOPKAT

Code SMILES CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCC
(CO)(CO)
CO)=C1
- CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCC
(CO)(CO)
CO)=C1
CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCC
| (CO)(CO)
CO)=C1
CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCC
(CO)(CO)
CO)=C1
CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCC
(CO)(CO)
COC(=O)
C2(C)CCC
C3(C)C4C
CC(C=C4C
CC23)C(C)
C)=C1
- CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCC
(CO)(CO)C
OC(=O)C2
(C)CCCC3
(C)C4CCC
(C=C4CCC
23)C(C)C)
=C1
CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCC
(CO)(CO)
COC(=O)
C2(C)CCC
C3(C)C4C
CC(C=C4
CCC23)C
(C)C)=C1
CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCC
(CO)(CO)
COC(=O)
C2(C)CCC
C3(C)C4C
CC(C=C4
CCC23)C
(C)C)=C1
CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCC
(CO)(COC
(=O)C2(C)
CCCC3(C)
C4CCC(C=
C4CCC23)
C(C)C)COC
(=O)C2(C)
CCCC3(C)
C4CCC(C=
C4CCC23)C
(C)C)=C1
- CC(C)C1C
CC2C(CCC
3C2(C)CCC
C3(C)C(=O)
OCC(CO)(C
OC(=O)C2
(C)CCCC3
(C)C4CCC
(C=C4CCC
23)C(C)C)
COC(=O)C
2(C)CCCC
3(C)C4CCC
(C=C4CCC
23)C(C)C)
=C1
CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCC
(CO)(COC
(=O)C2(C)
CCCC3(C)
C4CCC(C=
C4CCC23)
C(C)C)CO
C(=O)C2(C)
CCCC3(C)
C4CCC(C=
C4CCC23)
C(C)C)=C1
CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCC
(CO)(COC
(=O)C2(C)
CCCC3(C)
C4CCC(C
=C4CCC2
3)C(C)C)
COC(=O)C
2(C)CCCC
3(C)C4CC
C(C=C4C
CC23)C(C)
C)=C1
CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCC
(COC(=O)
C2(C)CCC
C3(C)C4C
CC(C=C4C
CC23)C(C)
C)(COC(=O)
C2(C)CCCC
3(C)C4CCC
(C=C4CCC
23)C(C)C)C
OC(=O)C2
(C)CCCC3
(C)C4CCC
(C=C4CCC
23)C(C)C)
=C1
- CC(C)C1C
CC2C(CCC
3C2(C)CCC
C3(C)C(=O)
OCC(COC
(=O)C2(C)C
CCC3(C)C4
CCC(C=C4
CCC23)C
(C)C)(COC
(=O)C2(C)
CCCC3(C)
C4CCC(C=
C4CCC23)
C(C)C)COC
(=O)C2(C)C
CCC3(C)C4
CCC(C=C4
CCC23)C
(C)C)=C1
CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCC
(COC(=O)
C2(C)CCC
C3(C)C4C
CC(C=C4C
CC23)C(C)
C)(COC(=
O)C2(C)C
CCC3(C)C
4CCC(C=
C4CCC23)
C(C)C)CO
C(=O)C2(C)
CCCC3(C)
C4CCC(C=
C4CCC23)
C(C)C)=C1
CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCC
(COC(=O)
C2(C)CCC
C3(C)C4C
CC(C=C4
CCC23)C
(C)C)(CO
C(=O)C2
(C)CCCC3
(C)C4CCC
(C=C4CC
C23)C(C)
C)COC(=O)
C2(C)CCC
C3(C)C4C
CC(C=C4C
CC23)C(C)
C)=C1
Masse moléculaire (g/mol) 422,6; 709,1; 995,5; 1 282 422,6; 709,1; 995,5; 1 282      
Point de fusion (°C)   223, 309, 350, 350      
Point d’ébullition (°C)          
Température (°C)   20      
Densité (kg/m3)          
Pression de vapeur (Pa)   3,32 x 10-4, 1,33 x 10-15, 3,35 x 10-25, 1,85 x 10-26      
Constante de la loi de Henry (Pa·m3/mol)          

Log Kae

(coefficient de partage air-eau; sans dimension)

         

Log Koe

(coefficient de partage octanol-eau; sans dimension)

  5,70; 12,2; 19,2; 27,7 5,70; 12,2; 19,2; 27,7 5,70; 12,2; 19,2; 27,7  

Koe

(coefficient de partage octanol-eau; sans dimension)

         

Log Kco

(coefficient de partage carbone organique/eau – L/kg)

         
Solubilité dans l'eau (mg/L)   8,52; 4,17 x 10-6; 9,97 x 10-7; 1,28 x 10-6      

Log Koa

(coefficient de partage octanol-air, sans dimension)

         
Coefficient de partage sol-eau (L/kg)1          
Coefficient de partage sédiments-eau (L/kg)1          
Coefficient de partage particules en suspension-eau (L/kg)1          
Coefficient de partage poisson-eau (L/kg)2          
Coefficient de partage aérosol-eau (sans dimension)3          
Coefficient de partage végétation-eau (sans dimension)1          
Enthalpie (Koe)          
Enthalpie (Kae)          
Demi-vie dans l'air (jours)   1,00E + 115      
Demi-vie dans l'eau (jours)   1,00E + 115      
Demi-vie dans les sédiments (jours)   1,00E + 115      
Demi-vie dans le sol (jours)   1,00E + 115      
Demi-vie dans la végétation (jours)4          
Constante cinétique de métabolisme (1/jour)          
Constante du taux de biodégradation (1/jour) ou (1/heure) - précisez          
Demi-vie de biodégradation en clarificateur primaire (t1/2-p; h)          
Demi-vie de biodégradation en bassin d’aération (t1/2-s; h)          
Demi-vie de biodégradation en bassin de décantation (t1/2-s; h)          
1 D'après le log Kco
2 D’après les données sur le FBC
3 Valeur par défaut
4 D’après la demi-vie dans l’eau
5Négligeable (valeur par défaut)

Haut de page

Annexe 7c : Tableau sommaire des intrants des modèles de la persistance, de la bioaccumulation et de la toxicité pour les HRGE

  Propriétés physico-chimiques et devenir Devenir Devenir Profils de persistance, bioaccumulation et toxicité Écotoxicité
Paramètres d’entrée des modèles

Suite EPIWIN

(tous les modèles, notamment AOPWIN, PCKOCWIN, BCFBAF, BIOWIN et ECOSAR)

EQC Modèle FBC/FBA Arnot-Gobas

Modèle de POP canadien

(y compris : le modèle Catabol, le modèle des facteurs d'atténuation du FBC)

Artificial Intelligence

Expert System (AIEPS)/

TOPKAT

Code SMILES CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCC
(O)CO)=C1
- CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCC
(O)CO)=C1
CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCC
(O)CO)=C1
CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCC
(O)CO)=C1
CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCC
(O)COC(=O)
C2(C)CCC
C3(C)C4CC
C(C=C4CC
C23)C(C)C)
=C1
- CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCC
(O)COC(=O)
C2(C)CCC
C3(C)C4C
CC(C=C4C
CC23)C(C)
C)=C1
CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCC
(O)COC(=O)
C2(C)CCC
C3(C)C4CC
C(C=C4CC
C23)C(C)C)
=C1
CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCC
(O)COC(=O)
C2(C)CCCC
3(C)C4CCC
(C=C4CCC
23)C(C)C)
=C1
CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCC
(COC(=O)
C2(C)CCC
C3(C)C4C
CC(C=C4C
CC23)C(C)
C)OC(=O)
C2(C)CCC
C3(C)C4C
CC(C=C4C
CC23)C(C)
C)=C1
- CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCC
(COC(=O)
C2(C)CCC
C3(C)C4C
CC(C=C4C
CC23)C(C)
C)OC(=O)
C2(C)CCC
C3(C)C4C
CC(C=C4C
CC23)C(C)
C)=C1
CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCC
(COC(=O)
C2(C)CCC
C3(C)C4C
CC(C=C4C
CC23)C(C)
C)OC(=O)
C2(C)CCC
C3(C)C4CC
C(C=C4CC
C23)C(C)C)
=C1
CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCC
(COC(=O)
C2(C)CCC
C3(C)C4CC
C(C=C4CC
C23)C(C)C)
OC(=O)C2
(C)CCCC3
(C)C4CCC
(C=C4CCC
23)C(C)C)
=C1
Masse moléculaire (g/mol) 378,6; 665,0; 951,5 378,6; 665,0; 951,5      
Point de fusion (°C)          
Point d’ébullition (°C)          
Température (°C)   20      
Densité (kg/m3)          
Pression de vapeur (Pa)   4,03 x 10-9; 1,54 x 10-15; 4,76 x 10-19      
Constante de la loi de Henry (Pa·m3/mol)          

Log Kae

(coefficient de partage air-eau; sans dimension)

         

Log Koe

(coefficient de partage octanol-eau; sans dimension)

  5,23; 12,3; 19,7 5,23; 12,3; 19,7 5,23; 12,3; 19,7  

Koe

(coefficient de partage octanol-eau; sans dimension)

         

Log Kco

(coefficient de partage carbone organique/eau – L/kg)

         
Solubilité dans l'eau (mg/L)   2,54; 1,30 x 10-6; 9,51 x 10-7      

Log Koa

(coefficient de partage octanol-air, sans dimension)

         
Coefficient de partage sol-eau (L/kg)1          
Coefficient de partage sédiments-eau (L/kg)1          
Coefficient de partage particules en suspension-eau (L/kg)1          
Coefficient de partage poisson-eau (L/kg)2          
Coefficient de partage aérosol-eau (sans dimension)3          
Coefficient de partage végétation-eau (sans dimension)1          
Enthalpie (Koe)          
Enthalpie (Kae)          
Demi-vie dans l'air (jours)   1,00E + 115      
Demi-vie dans l'eau (jours)   1,00E + 115      
Demi-vie dans les sédiments (jours)   1,00E + 115      
Demi-vie dans le sol (jours)   1,00E + 115      
Demi-vie dans la végétation (jours)4          
Constante cinétique de métabolisme (1/jour)          
Constante du taux de biodégradation (1/jour) ou (1/heure) - précisez          
Demi-vie de biodégradation en clarificateur primaire (t1/2-p; h)          
Demi-vie de biodégradation en bassin d’aération (t1/2-s; h)          
Demi-vie de biodégradation en bassin de décantation (t1/2-s; h)          
1 D'après le log Kco
2 D’après les données sur le FBC
3 Valeur par défaut
4 D’après la demi-vie dans l’eau
5 Négligeable (valeur par défaut)

Haut de page

Annexe 7d : Tableau sommaire des intrants des modèles de la persistance, de la bioaccumulation et de la toxicité pour les HRTE

  Propriétés physico-chimiques et devenir Devenir Devenir Devenir Profils de persistance, bioaccumulation et toxicité Écotoxicité
Paramètres d’entrée des modèles

Suite EPIWIN

(tous les modèles, notamment AOPWIN, PCKOCWIN, BCFBAF BIOWIN et ECOSAR)

SimpleTreat EQC Modèle FBC/FBA Arnot-Gobas

Modèle de POP canadien

(y compris : le modèle Catabol, le modèle des facteurs d'atténuation du FBC)

Artificial Intelligence

Système expert (AIEPS)/TOPKAT

Code SMILES CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCCO
CCOCCO)
=C1
CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCCO
CCOCCO)
=C1
- CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCCO
CCOCCO)
=C1
CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCCO
CCOCCO)
=C1
CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCCO
CCOCCO)
=C1
CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCCO
CCOCCOC
(=O)C2(C)
CCCC3(C)
C2CCC2CC
C(C=C32)C
(C)C)=C1
- - CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCCO
CCOCCOC
(=O)C2(C)
CCCC3(C)
C2CCC2C
CC(C=C32)
C(C)C)=C1
CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCCO
CCOCCOC
(=O)C2(C)
CCCC3(C)
C2CCC2CC
C(C=C32)C
(C)C)=C1
CC(C)C1C
CC2C(CC
C3C2(C)C
CCC3(C)C
(=O)OCCO
CCOCCOC
(=O)C2(C)
CCCC3(C)
C2CCC2C
CC(C=C32)
C(C)C)=C1
Masse moléculaire (g/mol) 436,6; 723,1 438,65 436,6; 723,1      
Point de fusion (°C)     201, 291      
Point d’ébullition (°C)            
Température (°C)     20      
Densité (kg/m3)            
Pression de vapeur (Pa)     1,09 x 10-9; 1,84 x 10-13      
Constante de la loi de Henry (Pa·m3/mol)   2,9 x 10-6        

Log Kae

(coefficient de partage air-eau; sans dimension)

           

Log Koe

(coefficient de partage octanol-eau; sans dimension)

  5,4 5,31; 12,8 5,31; 12,8 5,31; 12,8  

Koe

(coefficient de partage octanol-eau; sans dimension)

  251189        

Log Kco

(coefficient de partage carbone organique/eau – L/kg)

           
Solubilité dans l'eau (mg/L)     7,23 x 10-7      

Log Koa

(coefficient de partage octanol-air, sans dimension)

           
Coefficient de partage sol-eau (L/kg)1            
Coefficient de partage sédiments-eau (L/kg)1            
Coefficient de partage particules en suspension-eau (L/kg)1   18707        
Coefficient de partage poisson-eau (L/kg)2            
Coefficient de partage aérosol-eau (sans dimension)3            
Coefficient de partage végétation-eau (sans dimension)1            
Enthalpie (Koe)            
Enthalpie (Kae)            
Demi-vie dans l'air (jours)     1,00E + 115      
Demi-vie dans l'eau (jours)     1,00E + 115      
Demi-vie dans les sédiments (jours)     1,00E + 115      
Demi-vie dans le sol (jours)     1,00E + 115      
Demi-vie dans la végétation (jours)4            
Constante cinétique de métabolisme (1/jour)            
Constante cinétique de métabolisme (1/jour)   0,007        
Demi-vie de biodégradation en clarificateur primaire (t1/2-p; h)            
Demi-vie de biodégradation en bassin d’aération (t1/2-s; h)            
Demi-vie de biodégradation en bassin de décantation (t1/2-s; h)            
1 D'après le log Kco
2 D’après les données sur le FBC
3 Valeur par défaut
4 D’après la demi-vie dans l’eau
5 Négligeable (valeur par défaut)

Haut de page

Détails de la page

2024-05-16