9. Prochaines étapes

Il est importe de poursuivre les efforts sur le front du mercure pour protéger la santé des Canadiens et leur environnement contre les risques liés au mercure. Pour ce faire, il faut réduire au maximum et éliminer si possible les émissions et les rejets de mercure anthropiques. À la lumière des constats de ce rapport, le gouvernement canadien poursuivra ses efforts sur quatre principaux axes : la surveillance, la gestion des risques associés au mercure, la communication au public et les engagements à l’échelle internationale.

Les données de biosurveillance et les activités de surveillance environnementale offrent de l’information importante pour évaluer le rendement de la gestion des risques concernant le mercure. C’est pourquoi le gouvernement canadien continuera ses activités de biosurveillance humaine au Canada et parmi les populations vulnérables et il devrait également chercher à obtenir des résultats d’autres études sur les régimes alimentaires. Plus particulièrement, le mercure fera l’objet d’une surveillance dans la population générale en vertu de l’Enquête canadienne sur les mesures de la santé, ainsi que par l’entremise du Programme de lutte contre les contaminants dans le Nord, pour ce qui est des régions nordiques. Le gouvernement canadien continuera également de participer aux divers forums internationaux pertinents, comme le Programme de surveillance et d’évaluation de l’Arctique.

Le gouvernement canadien continuera aussi à surveiller les niveaux de mercure dans l’environnement. Il pourra ainsi évaluer les risques liés au mercure chez les animaux et les êtres humains, en plus d’aider à déterminer les endroits du Canada où le mercure est problématique et si les taux de cette substance sont en diminution au fil du temps, et d’évaluer l’apport des émissions de mercure d’autres pays aux émissions totales de mercure au Canada. En outre, la surveillance environnementale aidera à mieux répertorier et modéliser les fluctuations et le cheminement du mercure dans l’environnement canadien.

Les efforts canadiens pour gérer les risques associés aux résidus de mercure se poursuivent. Ils comprennent les modifications au Règlement sur les produits contenant du mercure, ainsi que la mise en place d’une Stratégie nationale sur l’élimination sûre et écologique des lampes contenant du mercure. Par ailleurs, le gouvernement canadien continuera à mesurer le rendement de ces gestes posés et d’autres mesures importantes de gestion des risques adoptées pour protéger les Canadiens et leur environnement.

Le gouvernement du Canada joue un rôle clé d’information des Canadiens sur les risques du mercure pour la santé et l’environnement. Les Canadiens sont ainsi en mesure de faire un choix éclairé en matière de mercure. Santé Canada continuera de recueillir des données sur l’exposition des Canadiens au mercure, notamment par la collecte d’information sur les niveaux de mercure dans le poisson, en plus de procéder à une nouvelle évaluation du risque possible sur la santé des Canadiens, et d’ajuster en conséquence son approche de gestion des risques si la situation le commande. Les risques liés au mercure contenu dans le poisson seront communiqués par des avis sur la consommation sur le poisson vendu au détail et dans le cadre du travail qui se poursuit en vertu du Programme de lutte contre les contaminants dans le Nord. Ce qui comprendra la communication des risques inhérents au mercure pour les femmes enceintes dans le Nord et l’évaluation de l’efficacité de ce protocole de communication.

Enfin, le gouvernement du Canada continuera à soutenir les efforts internationaux à l’égard du mercure, notamment par l’engagement et l’action résolue soutenus relativement à la Convention de Minamata. Ce qui inclut la participation active aux négociations et la contribution au travail de la Convention dans la période intermédiaire entre les rencontres. Parmi les autres activités, le Canada pourrait fournir également à la communauté internationale des données de surveillance environnementale canadienne et des résultats de biosurveillance humaine au Canada pour aider à évaluer l’efficacité de la Convention de Minamata.

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