Niveaux d’exploitation des principaux stocks de poissons
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Les limites de prises de poissons sauvages et d'autres animaux marins sont établies de manière à les protéger pour l'avenir. Cet indicateur indique le nombre des principaux stocks qui sont exploités dans ces limites et ceux qui sont surexploités. D’ici à 2027, le Canada vise à ce que tous les principaux stocks des poissons soient exploités à des niveaux inférieurs ou égal aux taux d’exploitation de référence ou aux autres niveaux approuvés.
National et par région
Niveaux d'exploitation national et régional
Aperçu des résultats
- Parmi les 180 principaux stocks évalués en 2020 :
- 177 stocks (98 %) ont été exploités à des niveaux inférieurs ou égal aux niveau d’exploitation de référence ou d’autres niveaux approuvés;
- 3 stocks (2 %) ont été exploités à des niveaux supérieurs aux niveaux approuvés.
- Entre 2012 et 2020, le pourcentage de stocks qui ont fait l'objet d'une surexploitation est demeuré faible.
Exploitation des principaux stocks par rapport aux niveaux approuvés, Canada, 2011 à 2020

Tableau de données pour la description longue
Année | Égal ou inférieur au niveau d'exploitation de référence (nombre de stocks) |
Égal ou inférieur à d'autres niveaux approuvés (nombre de stocks) |
Au-dessus des niveaux d'exploitation de référence ou des autres niveaux approuvés (nombre de stocks) |
Total (nombre de stocks) |
---|---|---|---|---|
2011 | 68 | 71 | 16 | 155 |
2012 | 64 | 84 | 7 | 155 |
2013 | 64 | 87 | 4 | 155 |
2014 | 66 | 86 | 2 | 154 |
2015 | 71 | 81 | 7 | 159 |
2016 | 64 | 99 | 7 | 170 |
2017 | 91 | 80 | 8 | 179 |
2018 | 95 | 75 | 7 | 177 |
2019 | 92 | 74 | 10 | 176 |
2020 | 87 | 90 | 3 | 180 |
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Comment cet indicateur est calculé
Remarque : Le niveau d'exploitation de référence est défini comme le taux, ou le niveau, d’exploitation maximal d’un stock de poisson basé sur une évaluation analytique des données historiques sur la productivité des stocks. Lorsque les niveaux d’exploitation de référence ne sont pas disponibles, d’autres niveaux approuvés sont établis. Les comparaisons entre années devraient être effectuées avec prudence étant donné que la liste des principaux stocks a changé.
Source : Pêches et Océans Canada (2022) Étude sur la durabilité des pêches.
La surexploitation peut être évité grâce aux politiques de conservation et d'exploitation durable. Les décisions clés en matière de gestion des pêches sont prises en répondant aux questions suivantes :
- Quelle proportion d'un stock devrait être exploitée?
- Qui pourrait faire l’exploitation?
Les taux/niveaux d’exploitation incluent tous les prélèvements de poissons par tous les types de pêche. Une surexploitation peut se produire lorsque des poissons sont capturés accidentellement comme prises accessoires (c'est-à-dire qu'ils sont pris involontairement pendant une pêche visant un autre stock ou une autre classe de taille de poissons) ou lorsque des pêcheurs dépassent leur quota.
Les taux/niveaux d’exploitation sont déclarés par rapport au niveau d'exploitation de référence si ce dernier est connu. Un niveau d'exploitation de référence peut être établi lorsqu'on dispose de suffisamment de données historiques sur la productivité du stock. Pour les stocks qui n'ont pas de niveau d'exploitation de référence, des niveaux ont été établis au moyen d'autres approches scientifiques. Consulter l’indicateur connexe de l’État des principaux stocks de poissons pour savoir si les principaux stocks se situent dans la zone saine, la zone de prudente ou la zone critique.
Les principaux stocks peuvent être présentés par région selon la région de gestion de Pêches et Océans Canada qui les gère.
Exploitation des principaux stocks par rapport aux niveaux approuvés par région, Canada, 2020

Tableau de données pour la description longue
Niveau d’exploitation | Pacifique (nombre de stocks) |
Arctique (nombre de stocks) |
Atlantique (nombre de stocks) |
---|---|---|---|
Inférieur ou égal au niveau d'exploitation de référence | 41 | 12 | 34 |
Inférieur ou égal à d'autres niveaux approuvés | 14 | 9 | 67 |
Au-dessus des niveaux d'exploitation de référence ou des autres niveaux approuvés | 0 | 0 | 3 |
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Comment cet indicateur est calculé
Remarque : Les stocks gérés par le bureau national central ont été attribués aux régions de l'Atlantique et de l'Arctique tel qu'approprié. Le niveau d'exploitation de référence est défini comme le taux, ou le niveau, d’exploitation maximal d’un stock de poisson basé sur une évaluation analytique des données historiques sur la productivité des stocks. Lorsque les niveaux d’exploitation de référence ne sont pas disponibles, d’autres niveaux approuvés sont établis. Les comparaisons entre années devraient être effectuées avec prudence étant donné que la liste des principaux stocks a changé.
Source : Pêches et Océans Canada (2022) Étude sur la durabilité des pêches.
En 2020, 3 stocks ont été répertoriés comme surexploités (Tableau 1). Ces stocks surexploités se trouvaient dans la région de gestion de l'Atlantique, représentant 3 % des stocks régionaux. Les régions de gestion du Pacifique et l’Arctique n’avaient pas de stocks surexploités.
Nom du stock | Groupe de stocks | Région | Raison de l'inscription comme surexploitation |
---|---|---|---|
Saumon de l'Atlantique – Golfe | Salmonidés | Atlantique | Incertitude sur les informations de prises |
Béluga – Nord du Québec (Nunavik) | Mammifères marins | Atlantique | Les prises ont dépassé les niveaux recommandés |
Crabe des neiges – 17 | Crustacés | Atlantique | Les prises ont dépassé les niveaux recommandés |
Remarque : En cas de manque de rapports, de données ou d'informations sur un stock particulier, il est considéré comme surexploité.
Source : Pêches et Océans Canada (2022) Étude sur la durabilité des pêches.
Par groupe de stocks
Niveaux d’exploitation par groupe de stocks
Aperçu des résultats
- En 2020 :
- Sur 8 groupes de stocks, 5 ont fait l'objet d'une exploitation respectant les limites;
- Les groupes de stocks « Mammifères marins », « Salmonidés » et « Crustacés » ont tous 1 seul stock surexploité
Nombre de principaux stocks exploités par rapport aux niveaux approuvés par groupe de stocks, Canada, 2020

Tableau de données pour la description longue
Groupe de stocks | Espèces / stocks inclus | Égal ou inférieur au niveau d'exploitation de référence (nombre de stocks) |
Égal ou inférieur à d'autres niveaux approuvés (nombre de stocks) |
Au-dessus des niveaux d'exploitation de référence ou des autres niveaux approuvés (nombre de stocks) |
---|---|---|---|---|
Mammifères marins | Baleine boréale, béluga, morse de l'Atlantique, narval, phoque du Groenland, phoque gris | 14 | 2 | 1 |
Poissons de fond | Aiglefin, aiguillat, flétan, goberge, corégone, limande, merluche, morue, morue charbonnière, morue-lingue, plie, raie, sébaste, sébastolobe | 28 | 23 | 0 |
Petits poissons pélagiques | Bar rayé, capelan, eulakane, gaspareau, hareng, maquereau, sardine, thon blanc | 4 | 16 | 0 |
Grands poissons pélagiques | Espadon, thon rouge | 2 |
1 | 0 |
Salmonidés | Dolly varden, omble chevalier, saumon, saumon kéta, touladi | 12 | 9 | 1 |
Crustacés | Crabe, crevette, homard, krill | 18 | 24 | 1 |
Mollusques | Buccin, huître, mye, palourde, panope, pétoncle | 6 | 12 | 0 |
Autres | Anguille et civelle, concombre de mer, oursin | 3 |
3 | 0 |
Total | s/o | 87 | 90 | 3 |
Remarque : s/o = sans objet.
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Comment cet indicateur est calculé
Remarque : Les autres incluent les anguilles et les civelles, les concombres de mer, et les oursins. Le niveau d'exploitation de référence est défini comme le taux, ou le niveau, d’exploitation maximal d’un stock de poisson basé sur une évaluation analytique des données historiques sur la productivité des stocks. Lorsque les niveaux d’exploitation de référence ne sont pas disponibles, d’autres niveaux approuvés sont établis.
Source : Pêches et Océans Canada (2022) Étude sur la durabilité des pêches.
Les principaux stocks de poissons au Canada ont été regroupés en 8 catégories. Les poissons pélagiques vivent dans la colonne d'eau ou près de la surface, contrairement aux poissons de fond qui sont habituellement capturés près du fond des océans. Les crustacés sont une classe d'animaux couverts d'une carapace articulée, comprenant entre autres les homards, les crabes et les crevettes. Les mollusques comprennent les espèces bivalves, comme les palourdes, les huîtres et les moules.
À propos de l'indicateur
À propos de l'indicateur
Ce que mesure l'indicateur
L'indicateur permet de comparer les taux d’exploitation avec les limites de prises établies. Ces limites sont fondées sur des données scientifiques et fournissent une mesure directe indiquant si la gestion de l'utilisation de ces ressources respecte les limites des écosystèmes. Cela constitue une mesure de la pression de la pêche sur les stocks de poissons sauvages.
Pourquoi cet indicateur est important
Pour préserver la valeur écologique, sociale et économique des stocks de poissons, il faut en limiter l’exploitation. La surexploitation et d'autres contraintes peuvent réduire la taille et la productivité des stocks de poissons. Dans le passé, il est même arrivé qu'elles aient entraîné l'effondrement de certains stocks. Le taux d’exploitation est la proportion du stock qui est pêché, que ce soit par des prises intentionnelles ou accessoires. Les taux d’exploitation doivent être modifiés pour tenir compte de l'évolution des conditions et protéger les stocks à l'avenir.

Côtes et océans sains
Cet indicateur suit le progrès de la Stratégie fédérale de développement durable 2019 à 2022 relative à la cible : D'ici 2020, tous les principaux stocks de poissons et d'invertébrés sont gérés et exploités à des niveaux considérés comme étant durables, à partir d'une valeur de référence de 96 % exploités à des niveaux égaux ou inférieurs aux limites établies de l'écosystème en 2016. Les données les plus récentes disponibles montrent que, sur les 180 principaux stocks de poissons et d'invertébrés évalués en 2020, 98 % ont été récoltés à des niveaux durables. Cet indicateur est proposé pour faire le suivi des progrès dans l’ébauche de la Stratégie fédérale de développement durable 2022 à 2026.
De plus, l'indicateur contribue aux Objectifs de développement durable du Programme de développement durable à l'horizon 2030. Il est lié à l'Objectif 14, vie aquatique et à la cible 14.4, « D'ici à 2020, réglementer efficacement la pêche, mettre un terme à la surpêche, à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et aux pratiques de pêche destructrices et exécuter des plans de gestion fondés sur des données scientifiques, l'objectif étant de rétablir les stocks de poissons le plus rapidement possible, au moins à des niveaux permettant d'obtenir un rendement constant maximal compte tenu des caractéristiques biologiques ».
L'indicateur contribue également à faire état des résultats obtenus par rapport à l'Objectif 9 des Buts et objectifs canadiens pour la diversité d'ici 2020 : « D'ici 2020, tous les stocks de poissons et d'invertébrés et plantes aquatiques sont gérés et exploités de manière durable, légale et en appliquant des approches fondées sur les écosystèmes ».
Indicateurs connexes
L'indicateur sur l'État des principaux stocks de poissons indique si les principaux stocks se trouvent dans la zone saine, la zone de prudence ou la zone critique.
Sources des données et méthodes
Sources des données et méthodes
Sources des données
Les données de 2015 à 2020 proviennent de l'Étude sur la durabilité des pêches (l'étude). L'étude remplace la Liste de contrôle des pêches, qui a été utilisée de 2011 à 2014. Elle permet un examen systématique des progrès réalisés à l'échelle nationale dans l'atteinte des objectifs de conservation et d'utilisation durable.
Complément d'information
L'étude est menée chaque année au printemps et recueille des données portant sur l'année précédente. La même étude appuie l'indicateur sur l'État des principaux stocks de poissons.
Les données fournissent un aperçu qualitatif de la façon dont les pêches tiennent compte d'un ensemble de facteurs de gestion durable. Les données offrent aussi une indication des progrès accomplis dans la mise en œuvre des politiques de pêche durable. Les gestionnaires des pêches et les scientifiques incluent dans leur réponse pour l'année d'étude en cours de révision les résultats des évaluations des stocks les plus récentes.
L'étude couvre les principaux stocks utilisés par les pêches commerciales, récréatives et autochtones. Un stock de poissons est une population d'individus d'une espèce donnée présente dans une zone particulière. Le stock sert d'unité pour les objectifs de la gestion des pêches.
Les principaux stocks sont désignés par les gestionnaires de pêches régionaux au sein de Pêches et Océans Canada; ils comprennent ceux qui :
- sont un stock économique important ayant :
- une valeur annuelle au débarquement de plus de 1 million de dollars;
- un poids annuel au débarquement de plus de 2 000 tonnes;
- sont un stock important pour :
- des motifs d'ordre culturel;
- sa valeur emblématique;
- les écosystèmes;
- sont un stock international, soit un stock qui :
- se chevauche;Note de bas de page 1
- migre;
- est transfrontalier;
- est géré par une entente internationale ou assujetti à une telle entente;
- font l'objet d'un plan intégré de gestion des pêches;
- font l'objet d'une pêche dirigée;
- sont capturés dans des prises accessoires et qui sont importants pour l'économie;
- sont en voie d'épuisement, mais faisaient partie d'une importante pêche commerciale et sont donc susceptibles de faire l'objet d'un plan de rétablissement en vertu de la Politique sur l'approche de précaution.
Les stocks de poissons comprennent des mammifères marins, des poissons à nageoires, des mollusques et d'autres invertébrés marins. L'année est définie selon les dates d'ouverture et de fermeture de la pêche des stocks individuels. Elle peut ne pas correspondre à l'année civile et peut varier selon les stocks.
Méthodes
L'indicateur permet de comparer les taux d’exploitation avec les limites d’exploitation. Ces limites sont fondées sur des données scientifiques et permettent de déterminer directement si l'utilisation de ces ressources est gérée à l'intérieur des limites de l'écosystème.
L'indicateur est un simple dénombrement des stocks qui se retrouvent à l'intérieur des limites des niveaux d'exploitation de référence, à l'intérieur des autres limites d’exploitation ou au-dessus des limites d’exploitation.
Complément d'information
L'indicateur sur les Niveaux d’exploitation des principaux stocks de poisson catégorise les stocks selon 2 éléments :
- Limite d’exploitation approuvée : elle indique le niveau maximal durable établi pour un stock de poissons et peut constituer un niveau d'exploitation de référence ou un autre niveau approuvé.
- Niveau d’exploitation actuel : il indique si l’exploitation actuelle était au-dessus, égale ou inférieure à la limite d’exploitation approuvée. L’exploitation englobe toutes les prises accessoires, qu'elles soient conservées ou remises à l'eau.
Niveaux d'exploitation de référence et autres limites
Un niveau d'exploitation de référence est le taux maximal acceptable de prélèvement pour le stock. Les taux d’exploitation ne doivent pas excéder le niveau d'exploitation de référence. Tous les taux d’exploitation sont fondés sur des évaluations scientifiques, la condition du stock ainsi que des facteurs économiques et sociaux.
Un niveau d'exploitation de référence est déterminé lorsqu'il y a suffisamment de données historiques sur la productivité des stocks pour permettre une estimation analytique du taux maximal acceptable de prélèvement. Il s'agit d'un élément de l'approche de précaution officielle qui utilise une analyse rigoureuse fondée sur les risques pour l'ensemble des stocks. Selon cette approche, la stratégie d’exploitation d'une zone de pêche doit comprendre un ensemble de composantes standardisées, y compris les points de référence, les règles de décision pour les prises et d'autres éléments. Les niveaux d'exploitation de référence varient selon l'abondance des stocks et leur emplacement dans les 3 zones d'état des stocks définies dans la politique fédérale (c'est-à-dire la zone saine, la zone de prudence et la zone critique; voir l'indicateur sur l'État des principaux stocks de poissons pour de plus amples renseignements sur l'état des stocks).
Alors que certaines composantes de l'approche de précaution ont été implémentées pour la plupart des principaux stocks (87 %), toutes les composantes de cette approche ont été pleinement mises en place pour 28 % des stocks et aucune composante de cette approche n'ont été mises en place pour 13 % des stocks. Le nombre de niveaux d'exploitations de référence varie d'une année à l'autre, lorsqu'ils sont examinés.
En ce qui concerne les stocks pour lesquels des niveaux d'exploitation de référence n'ont pas été établis, d'autres niveaux approuvés sont établis par Pêches et Océans Canada. Les niveaux approuvés sont déterminés en fonction des meilleurs renseignements disponibles et de la connaissance des aspects biologiques, économiques et sociaux liés à un stock donné.
Toutes les limites sont déterminées au moyen d'une approche de précaution. Lorsque les données scientifiques sont insuffisantes, des décisions doivent quand même être prises. L'absence de données scientifiques adéquates ne doit pas servir de raison pour reporter ou éviter la prise de mesures qui empêcheraient de graves dommages pour la ressource. Selon la Food and Agriculture Organization (en anglais seulement), l'approche de précaution à l'égard de la pêche tient compte du fait que les changements dans les systèmes de pêche sont seulement lentement réversibles, difficiles à contrôler, peu compris et sujets au changement des valeurs environnementales et humaines.
Taux d’exploitation
Le taux d’exploitation, également désigné comme le taux de prélèvement, est le ratio de tous les prélèvements anthropiques par rapport à la taille totale du stock exploitable. Chaque année, les gestionnaires indiquent si le taux d’exploitation est au-dessus ou inférieur au niveau acceptable.
Information régionale
Les régions sont définies selon les renseignements fournis par la région de gestion qui gère le stock. Les stocks gérés par le bureau de la région du Pacifique de Pêches et Océans Canada sont assignés à la région du Pacifique. Les stocks gérés par le bureau de la région du Centre et de l'Arctique sont assignés à la région de l'Arctique : cette région contient certains stocks de poisson d'eau douce. Les stocks gérés par le bureau national central sont alloués aux régions de l'Atlantique et de l'Arctique tel qu'approprié. Les stocks gérés par tous les autres bureaux régionaux sont assignés à la région de l'Atlantique. Il s'agit des bureaux régionaux du Golfe, des Maritimes, de Terre-Neuve-et-Labrador et du Québec.
Groupes de stocks
Les groupes de stocks utilisés pour établir cet indicateur sont les mammifères marins, les salmonidés, les poissons de fond, les grands poissons pélagiques, les petits poissons pélagiques, les crustacés, les mollusques et les autres. Ceux-ci sont les groupes utilisés dans l'Étude sur la durabilité des pêches. Les poissons pélagiques vivent dans la colonne d'eau ou près de la surface, contrairement aux poissons de fond, qui vivent dans des eaux plus profondes. Les crustacés sont couverts d'une carapace articulée et comprennent entre autres les homards, les crabes et les crevettes. Les mollusques sont les espèces que nous considérons communément comme des coquillages, dont les espèces bivalves comme les palourdes, les huîtres et les moules. Les autres incluent les anguilles et les civelles, les concombres de mer, et les oursins. Les mêmes regroupements sont utilisés dans l'indicateur sur l'État des principaux stocks de poissons.
Changements récents
L'Étude sur la durabilité des pêches (l'étude), anciennement Liste de contrôle des pêches, a été révisée au fil du temps pour améliorer son utilité en tant qu'outil de gestion. La Liste de contrôle des pêches a été utilisée de 2011 à 2014 et est devenue l'Étude annuelle sur la durabilité des pêches en 2015.
En 2011, la Liste de contrôle et un ensemble de 155 principaux stocks ont été déterminés pour la période de 2011 à 2014, permettant ainsi des comparaisons entre les années. Le requin‑taupe commun a été classé dans la zone critique en 2013, et a ensuite fait l'objet d'une interdiction de pêche. Le stock a donc été retiré de la liste en 2014, ce qui a laissé un total de 154 stocks.
En 2015, la liste des principaux stocks a été révisée à 159 :
- 3 stocks de crabes des neiges ont été regroupés (-2);
- 1 zone de pêche à la crevette nordique a été fermée et le stock a été retiré (-1);
- 6 stocks (3 de crevettes, 1 d'anguille, 1 de tambour rouge et 1 de plie grise) ont été ajoutés (+6);
- 1 stock de sébaste à longue mâchoire a été scindé en 3 stocks (+2).
En 2016, la liste des principaux stocks a été révisée à 170 :
- 2 stocks de homards ont été regroupés (-1);
- 3 stocks sans pêche commerciale en 2016 (saumon rose, saumon coho, buccin) ont été retirés (-3);
- 3 stocks de saumons (1 de saumon kéta, 2 de saumons rouges) ont été scindés en unités de gestion modifiées (+5);
- 10 stocks (6 de crabes des neiges, 2 de phoques, 1 de crevettes et 1 de pétoncles) ont été ajoutés (+10).
En 2017, la liste des principaux stocks a été révisée à 179 :
- 4 stocks de morse de l'Atlantique ont été ajoutés (+4);
- 2 stocks de flétan du Groenland ont été regroupés (-1);
- 7 stocks (concombre de mer, saumon de l'Atlantique, plie grise, pétoncle rose et pétoncle épineux, huître creuse du Pacifique, saumon rose du fleuve Fraser, mye commune) ont été ajoutés (+7);
- 1 stock de hareng du Pacifique a été retiré (-1).
En 2018, la liste des principaux stocks a été révisée à 177 :
- 2 stocks de hareng du Golfe ont été regroupés (-1);
- 1 stock de crabe des neiges du Québec a été retiré (-1).
En 2019, la liste des principaux stocks a été révisée à 176 :
- 1 stock de palourde intercotidale a été retiré (-1).
En 2020, la liste des principaux stocks a été révisée à 180 :
- le stock de crevette du golfe a été scindé en 4 stocks (+3);
- le stock de hareng a été scindé en 2 unités (reproducteurs d’automne et reproducteurs de printemps) (+1);
- le stock de sébaste correspondait avant à 2 unités et a été scindé en 2 espèces (+0).
Les critères de classification des prises par rapport aux niveaux d'exploitation de référence ont été renforcés en 2015. Les résultats de l'étude sont examinés chaque année pour suivre les progrès, rassembler des informations sur les principaux stocks de poisson et aider à établir les priorités pour améliorer la gestion de la pêche.
Mises en garde et limites
Une surexploitation au cours d'une seule année ne signifie pas qu'un stock fait l'objet d'une pêche non durable. Cela entraîne plutôt une intervention de gestion. Par exemple, les stocks gérés par l'entremise de quotas sont assujettis à la conciliation des quotas, ce qui signifie que toute surexploitation d'un stock pendant une année est déduite de la limite d’exploitation établie pour l'année suivante.
L'Étude sur la durabilité des pêches (l'étude) contient les meilleurs renseignements disponibles. Comme les océans sont vastes et profonds et que les poissons se déplacent entre les habitats, leurs populations sont difficiles à surveiller.
L'étude résume les renseignements sur une grande variété d'espèces, de régimes de gestion, de types de pêche, de régions géographiques et de contextes socio-économiques. De petits changements dans l'ensemble des stocks étudiés se produisent à la suite de changements dans l'évaluation ou la gestion des stocks. Il convient d'en tenir compte dans l'interprétation des résultats.
Pour la plupart des stocks, y compris tous les poissons de fond, la conciliation des quotas est mise en œuvre dans les cas où il y a des surexploitations saisonnières. Les transferts en cours de saison permettent des échanges entre titulaires de permis, comme dans le cas où les prises excessives d'un pêcheur peuvent être appliquées au quota non utilisé d'un autre pêcheur. Lorsque les transferts en cours de saison ne permettent pas de couvrir suffisamment les prises excessives, ces dernières sont déduites de la limite d’exploitation établie pour l'année suivante.
L'indicateur ne tient pas compte des stocks faisant l'objet d'une pêche s'ils ne répondent pas aux critères des principaux stocks. Les algues et les autres plantes aquatiques sont également exclues.
Ressources
Ressources
Références
Pêches et Océans Canada (2009) Un cadre décisionnel pour les pêches intégrant l'approche de précaution. Consulté le 20 janvier 2022.
Pêches et Océans Canada (2021) À propos de l'Étude sur la durabilité des pêches. Consulté le 20 janvier 2022.
Pêches et Océans Canada (2021) Cadre pour la pêche durable. Consulté le 20 janvier 2022.
Pêches et Océans Canada (2022) Décisions dans la gestion des pêches. Consulté le 20 janvier 2022.
Pêches et Océans Canada (2022) Étude sur la durabilité des pêches. Consulté le 20 janvier 2022.
Renseignements connexes
Avis scientifiques (comprend des Rapports sur l’état des stocks)
Durabilité du poisson et des produits de la mer
Plans de gestion intégrée des pêches
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