Rapport d’inventaire de carbone noir du Canada 2024 : chapitre 2

Tableau 2–1 : Émissions de carbone noir au Canada (2022)

Notes :
Les chiffres étant arrondis, leur somme peut ne pas correspondre au total indiqué.
Les valeurs de ce rapport ont été arrondies à deux chiffres significatifs.
a. Le secteur des Fonderies sera potentiellement exclu des inventaires subséquents. Si vous avez des questions, veuillez nous contacter à apei-iepa@ec.gc.ca ou au 1-877-877-8375.

Figure 2–1 : Tendances des émissions de carbone noir au Canada (2013 à 2022)

2.1 Minerais et industries minérales

Les sources provenant de la catégorie Minerais et industries minérales comprennent l’extraction et le traitement des ressources primaires (Tableau 2–2, Tableau 2–3 et Figure 2–2).^{Note de bas de page 4}  Aux fins du présent inventaire, les émissions de carbone noir des industries suivantes ont été prises en compte :

• Industrie de l’aluminium
• Industrie du ciment et du béton
• Fonderies
• Sidérurgie
• Bouletage du minerai de fer
• Mines et carrières
• Industrie de la fonte et de l'affinage des métaux non ferreux

Les prochaines éditions de l’inventaire devraient englober davantage de secteurs et mieux préciser les sources d’émissions de la catégorie Minerais et industries minérales.

Parmi toutes les sources de la catégorie Minerais et industries minérales figurant dans le présent inventaire, les émissions découlant du secteur Mines et carrières représentent la part la plus importante (4,5 %, ou 1,2 kt) des émissions totales de carbone noir en 2022 (Figure 2–2). Les émissions de carbone noir produites par cette activité ont augmenté de 0,55 kt (92 %) depuis 2013. Les augmentations des émissions de carbone noir du secteur minier correspondent à l'augmentation de l'utilisation des combustibles au cours de la même période, en plus des augmentations des émissions issues de la combustion déclarées à l'Inventaire national des rejets de polluants (INRP). L’utilisation du diesel pour produire de l’électricité dans des mines éloignées des régions nordiques, combinée à la fraction relativement élevée de CN/PM_2,5 du diesel par rapport à d’autres combustibles, contribue significativement à ce secteur.

La deuxième plus importante source d’émissions de carbone noir issues de la catégorie Minerais et industries minérales est la Sidérurgie, qui a représenté 0,12 kt, soit 0,48 % des émissions totales de carbone noir en 2022. Les émissions provenant de ce secteur ont diminué de 10 % depuis 2013, ce qui est principalement dû à une réduction des émissions de PM_2,5 d'une installation sidérurgique qui a mis à jour sa méthodologie d'estimation.

Le secteur de l’Industrie de l’aluminium a émis 0,036 kt de carbone noir, soit 0,14 % du total national, une diminution de 0,025 kt, ou 41 %, depuis 2013. La diminution peut être attribuée à la fermeture des trois dernières alumineries Søderberg entre 2013 et 2015.^{Note de bas de page 5}

Tableau 2–2 : Émissions de carbone noir attribuables aux Minerais et industries minérales (2013 à 2022) (tonnes)

Notes :
Les chiffres étant arrondis, leur somme peut ne pas correspondre au total indiqué.
Le secteur des Fonderies sera potentiellement exclu des inventaires subséquents. Si vous avez des questions, veuillez nous contacter à apei-iepa@ec.gc.ca ou au 1-877-877-8375.

Tableau 2–3 : Émissions de PM_2,5 produites par combustion dans les Minerais et industries minérales (2013 à 2022)

Notes :
Les chiffres étant arrondis, leur somme peut ne pas correspondre au total indiqué.
Les valeurs de ce rapport ont été arrondies à deux chiffres significatifs.
a. Le secteur des Fonderies sera potentiellement exclu des inventaires subséquents. Si vous avez des questions, veuillez nous contacter à apei-iepa@ec.gc.ca ou au 1-877-877-8375.

Figure 2–2 : Tendances des émissions de carbone noir au Canada attribuables aux Minerais et industries minérales (2013 à 2022)

2.2 Industrie pétrolière et gazière

Les émissions de la catégorie Industrie pétrolière et gazière représentent 2,6 kt, soit 10 % des émissions totales de carbone noir émises en 2022. Les principales sources d’émissions de carbone noir de l’industrie pétrolière et gazière sont la combustion de combustibles pour alimenter les pompes, les moteurs et les appareils de chauffage, ainsi que le torchage du gaz naturel (Tableau 2–4, Tableau 2–5 et Figure 2–3). Les émissions de carbone noir provenant de la combustion de combustibles sont réparties parmi les secteurs présentés ci-dessous. Même si le torchage est une activité exercée dans la plupart des secteurs de l’industrie pétrolière et gazière, il est présenté à part, parce qu’il s’agit d’une source importante d’émissions de carbone noir.

• Élimination et traitement des déchets
• Torchage
• Production à froid de pétrole brut lourd
• Production de pétrole brut léger/moyen
• Production et traitement de gaz naturel
• Transport et stockage de gaz naturel
• Distribution de gaz naturel
• Extraction in situ des sables bitumineux
• Exploitation, extraction et valorisation des sables bitumineux
• Stockage de produits pétroliers liquides
• Transport de produits pétroliers liquides
• Forage, entretien et essais de puits

Depuis 2013, les émissions de carbone noir de l’Industrie pétrolière et gazière ont augmenté de 0,0624 kt, ou 2,4 %. Parmi tous les secteurs de l’Industrie pétrolière et gazière figurant dans le présent inventaire, le Torchage est le secteur qui constituait la plus grande proportion (5 %, ou 1,34 kt) des émissions totales de carbone noir en 2022 (Figure 2–3). Les émissions de ce secteur ont diminué de 0,011 kt, ou 8,1 %, entre 2013 et 2022. Les émissions produites par le torchage sont directement liées aux volumes de gaz torchés dans l’industrie et varient d’une année à l’autre en raison de divers facteurs. Par exemple, des règlements fédéraux et provinciaux sont entrés en vigueur en 2020 pour réduire les émissions de méthane de l’industrie pétrolière et gazière. Le méthane étant un puissant gaz à effet de serre, le torchage est préféré à l’évacuation, car il réduit les émissions de méthane et de composés organiques volatils non méthaniques en les transformant en dioxyde de carbone par la combustion. En revanche, il augmente les émissions de carbone noir ainsi que de monoxyde de carbone, de PM_2,5 et d'oxydes d’azote. En réponse à la réglementation, le volume de gaz torché a augmenté entre 2019 et 2022, ce qui a entraîné une augmentation de 10 % des émissions de carbone noir produites par le torchage pour la même période.

Les deux plus grandes sources d’émissions de carbone noir de cette catégorie après le torchage sont la production et transformation du gaz naturel, qui génère 0,50 kt, ou 2,0 % des émissions totales de carbone noir, et le secteur Exploitation, extraction et valorisation des sables bitumineux qui produit 0,40 kt, ou 1,5 % des émissions totales de carbone noir. Depuis 2013, les émissions de carbone noir des secteurs Exploitation, extraction et valorisation des sables bitumineux et Extraction in situ des sables bitumineux ont augmenté d’un total combiné de 0,22 kt (65 %). Ceci concorde avec l’augmentation de 66 % de la production de bitume brut provenant des opérations minières et avec l’augmentation de 83 % de la production de bitume brut provenant des installations d’extraction thermique in situ, qui contribuent tous deux à l’augmentation des activités d’utilisation de combustibles et de torchage.

Tableau 2–4 : Émissions de carbone noir attribuables à l’Industrie pétrolière et gazière (2014 à 2022)

Notes :
Les chiffres étant arrondis, leur somme peut ne pas correspondre au total indiqué.

Tableau 2–5 : Émissions de PM_2,5 produites par combustion dans l’Industrie pétrolière et gazière (2013 à 2022)

Figure 2–3 : Tendances des émissions de carbone noir au Canada attribuables à l’Industrie pétrolière et gazière (2013 à 2022)

2.3 Production d’électricité (services publics)

Les sources de Production d’électricité (services publics) comprennent la combustion du charbon, du diesel, du gaz naturel et d’autres combustibles.

La Production d’électricité (services publics) a généré 0,16 kt, soit 0,63 % des émissions totales de carbone noir en 2022 (Tableau 2–6, Tableau 2–7 et Figure 2–4), et les émissions de cette catégorie ont diminué de 0,046 kt (22 %) depuis 2013. Les émissions de carbone noir de cette catégorie de sources sont assez faibles. Les grandes installations utilisant des combustibles solides sont équipées de dispositifs de contrôle des PM, tandis que les chaudières et les appareils de chauffage utilisant des combustibles liquides et gazeux émettent une quantité limitée de PM. Relativement peu de combustible diesel est utilisé par les grandes installations fixes de production d’électricité.

Cette catégorie de sources est presque entièrement traitée; les sources restantes (installations plus petites, notamment dans les collectivités éloignées qui ne déclarent pas leurs émissions à l’INRP) seront traitées dans les prochains inventaires. Leurs émissions, même si elles sont faibles à l’échelle nationale, pourraient avoir à l’échelle régionale des impacts atmosphériques et sur la qualité de l’air dans des régions comme le nord du Canada.

La plus grande source d’émissions de carbone noir de cette catégorie a été la production d’électricité à partir du diesel, représentant 0,11 kt (0,41 %) des émissions totales de carbone noir en 2022 et plus de 60 % des émissions de carbone noir dans cette catégorie. La tendance est en grande partie déterminée par les fluctuations dans la production d’électricité au moyen du diesel. En 2022, les émissions de carbone noir découlant de la production d’électricité au moyen du diesel ont diminué de 21 % par rapport à leur niveau de 2013. Les émissions de carbone noir attribuables à la production d’électricité alimentée au charbon et au gaz naturel ont diminué entre 2013 et 2022. La réduction de 47 % des émissions attribuables à la production d’électricité alimentée au charbon découle de la fermeture des usines de charbon en Ontario et de la réduction de la consommation de charbon en Alberta et en Saskatchewan, tandis que la réduction de 16 % des émissions dues à la production d’électricité alimentée au gaz naturel est à cause de l’augmentation de la production d’électricité au moyen de sources renouvelables.

Tableau 2–6 : Émissions de carbone noir attribuables à la Production d’électricité (services publics) (2013 à 2022)

Notes :
Les chiffres étant arrondis, leur somme peut ne pas correspondre au total indiqué.

Tableau 2–7 : Émissions de PM_2,5 produites par combustion dans la Production d’électricité (services publics) (2013 à 2022)

Figure 2–4 : Tendances des émissions de carbone noir au Canada attribuables à la Production d’électricité (services publics) (2013 à 2022)

2.4 Fabrication

Les sources de Fabrication comprennent le secteur de l’Industrie des pâtes et papiers et celui de l’Industrie du bois (Tableau 2–8 et Tableau 2–9). En 2022, ceux-ci ont contribué à raison de 0,34 kt (1,3 %) aux émissions totales de carbone noir. Bien qu’il y ait d’autres secteurs de fabrication, seuls ceux présentant des émissions élevées de PM_2,5 découlant de la combustion sont pris en compte dans le présent inventaire.

La tendance à la baisse de cette catégorie de source de 2013 à 2022 (0,22 kt, ou 39 %) va largement de pair avec la réduction de la production dans les secteurs de l’Industrie des pâtes et papiers et de l’Industrie du bois.

Tableau 2-8 : Émissions de carbone noir attribuables à la Fabrication (2013 à 2022)

Notes :
Les chiffres étant arrondis, leur somme peut ne pas correspondre au total indiqué.

Tableau 2-9 : Émissions de PM_2,5 produites par combustion dans la Fabrication (2013 à 2022)

 2.5 Transport et équipements mobiles

La catégorie Transport et équipements mobiles comprend les émissions de carbone noir des secteurs Transport aérien (atterrissage et décollage [AD]), Navigation maritime intérieure, pêches et militaire, Transport sur route et hors route (diesel, essence, gaz de pétrole liquéfié et gaz naturel) et Transport ferroviaire (Tableau 2–10, Tableau 2–11 et Figure 2–5). Le secteur Transport hors route constitue une source d’émissions très diversifiée qui comprend le matériel pour pelouses et jardins, les véhicules récréatifs (p. ex., bateaux de plaisance et motoneiges), les équipements agricoles, de construction et d’exploitation minière, ainsi que les génératrices et pompes portatives. Les moteurs diesel sur route et hors route sont régis par des normes sur les émissions de PM et sont munis de dispositifs de contrôle complexes pour réduire ces émissions de PM. Il est attendu que les taux d’émission de PM diminuent au fur et à mesure que les moteurs des véhicules canadiens seront équipés de cette technologie, ce qui réduira les émissions de carbone noir.

La catégorie Transport et équipements mobiles est de loin la plus importante source anthropique de carbone noir produit par combustion au Canada, représentant 13 kt ou 51 % des émissions totales en 2022 (Tableau 2–1). Une source importante de cette catégorie sont les moteurs diesel mobiles, qu'ils soient routiers ou hors route, qui émettent des quantités importantes de PM_2,5 et présentent les rapports CN/PM_2,5 les plus élevés de toutes les sources de carbone noir. Par conséquent, les moteurs diesel mobiles représentent la quasi-totalité des émissions de cette catégorie et 38 % des émissions totales de carbone noir en 2022. La mise en œuvre de règlements efficaces sur les carburants et les moteurs diesel routiers et hors route, en plus de la réduction de la consommation de carburant diesel routier, a entraîné une diminution des émissions de diesel routier et hors route entre 2013 et 2022 de 69 % (4,8 kt) et 39 % (5,0 kt) respectivement, contribuant à une diminution globale de 50 %. Les émissions de carbone noir restantes produites par la catégorie Transport et équipements mobiles proviennent des transports aériens, maritimes et ferroviaires, ainsi que des moteurs routiers et hors route autres que diesel, qui ont produit 3,3 kt, ou 13 % des émissions totales de carbone noir en 2022.

Coïncidant avec la pandémie de COVID-19, les émissions de carbone noir provenant de la catégorie Transports et équipements mobiles ont diminué de 2,7 kt, ou 16 %, entre 2019 et 2020 et de 0,33 kt, ou 2,3 %, entre 2020 et 2021. Entre 2021 et 2022, les émissions ont continué de diminuer de 0,73 kt, ou 5,3 %, principalement en raison de la baisse de l’utilisation des équipements diesel hors route. Ces équipements ont été collectivement moins en usage en 2022 par rapport à 2019, ce qui a entraîné une moindre consommation de carburant diesel et de moindres émissions de carbone noir. Entre 2020 et 2022, en raison du renouvellement du parc, davantage d’équipements diesel hors route étaient conformes aux plus récentes normes d’émissions de gaz d’échappement, ce qui a entraîné une diminution des émissions de carbone noir malgré une augmentation de la consommation de carburant diesel. Pour le transport aérien (AD), les émissions ont diminué de 0,08 kt ou 37 % entre 2019 et 2020, en raison d’une baisse du trafic aérien. Les émissions ont augmenté de 0,02 kt, soit 14 %, entre 2020 et 2021 et de 0,02 kt, soit 12 %, entre 2021 et 2022.

Tableau 2-10 : Émissions de carbone noir attribuables au Transport et équipements mobiles (2013 à 2022) (tonnes)

Notes :
Les chiffres étant arrondis, leur somme peut ne pas correspondre au total indiqué.

Autres émissions estimées dans l'inventaire du carbone noir

Notes :
Les chiffres étant arrondis, leur somme peut ne pas correspondre au total indiqué.

Tableau 2-11 : Émissions de PM_2,5 produites par combustion dans le Transport et équipements mobiles (2013 à 2022)

Notes :
Les chiffres étant arrondis, leur somme peut ne pas correspondre au total indiqué.

Figure 2–5 : Tendances des émissions de carbone noir au Canada attribuables au Transport et équipements mobiles (2013 à 2022)

2.6 Agriculture

Les sources de la catégorie Agriculture sont l’Utilisation de combustibles – Agriculture pour l’équipement non mobile (p. ex., pour sécher le grain ou pour chauffer les granges). Elles représentent 0,025 kt, ou 0,10 % des émissions totales de carbone noir produites en 2022 (Tableau 2–12 et Tableau 2–13). Depuis 2013, les émissions de carbone noir de cette source ont diminué de 0,021 kt, ou 45 %, en 2022. Tout au long de la série chronologique, la contribution de l'Alberta aux émissions totales de carbone noir de ce secteur au Canada a diminué, passant de 73 % en 2013 à 58 % en 2022.  Par contre, la contribution de l'Ontario aux émissions totales de carbone noir de ce secteur au Canada est passée de 18 % en 2013 à 27 % en 2022. La diminution des émissions de carbone noir entre 2013 et 2022 découle en grande partie de la réduction de la combustion de charbon utilisé pour l’équipement non mobile en Alberta.

Tableau 2–12 : Émissions de carbone noir attribuables à l’Agriculture (2013 à 2022) (tonnes)

Notes :
Les chiffres étant arrondis, leur somme peut ne pas correspondre au total indiqué.

Tableau 2-13 : Émissions de PM_2,5 produites par combustion en Agriculture (2013 à 2022) (tonnes)

2.7 Sources de la catégorie Commercial-résidentiel-institutionnel

Les sources de la catégorie Commercial-résidentiel-institutionnel englobent la Combustion de bois – résidentiel, l’Utilisation de combustibles – construction et l’Utilisation de combustibles – résidentiel. La majeure partie des émissions de ces sources est due à la combustion dans de grandes chaudières commerciales relativement efficaces ou dans des foyers ou des poêles à bois résidentiels, plus petits et moins efficaces.

Parmi les sources de la catégorie Commercial-résidentiel-institutionnel, la Combustion de bois – résidentiel représente la plus grande part (6,9 kt, ou 27 %) des émissions de carbone noir en 2022 (Tableau 2–14 et Tableau 2–15). Les émissions provenant du secteur Combustion de bois – résidentiel sont réparties dans les sous-secteurs suivants :

• Foyers
• Fournaises
• Poêle à bois

La quantité de bois brûlée dans chaque type de dispositif (poêles à bois, chaudières et foyers résidentiels) est déterminante dans le total des émissions provenant de la source Combustion de bois – résidentiel. La tendance à la baisse dans ce secteur entre 2013 et 2022 (1,2 kt, ou 14 %) peut être attribuée en partie à une utilisation moindre des foyers classiques et des poêles à bois, qui ont été remplacés par des foyers encastrables, des chaudières et des poêles à bois qui émettent moins et sont plus efficaces sur le plan de la combustion. Entre 2019 et 2022, les émissions de cette source ont diminué de 0,56 kt, ou 7,6 %, en raison de saisons de chauffage moins froides, comme l’indique une diminution de 4 % des degrés-jours de chauffage.

Le reste de cette catégorie (c.-à-d. hormis la Combustion de bois – résidentiel) a représenté 1,2 kt, ou 4,7 % des émissions totales de carbone noir en 2022. La deuxième plus grande source d’émissions de carbone noir de cette catégorie est le secteur Utilisation de combustibles — commercial et institutionnel, qui représentait 1,0 kt, ou 3,9 % des émissions totales de carbone noir dans la catégorie.

Tableau 2–14 : Émissions de carbone noir de sources de la catégorie Commercial-résidentiel-institutionnel (2013 à 2022) (tonnes)

Notes :
Les chiffres étant arrondis, leur somme peut ne pas correspondre au total indiqué.

Tableau 2–15 : Émissions de PM_2,5 produites par combustion de sources de la catégorie Commercial-résidentiel-institutionnel (2013 à 2022) (tonnes)

2.8 Tendances provinciales et territoriales des émissions de carbone noir

La présente section décrit les tendances en matière d’émissions de carbone noir par province et territoire canadiens de 2013 à 2022. Les valeurs estimatives complètes par province et territoire figurent à l’annexe 4.

Depuis 2013, les tendances des émissions de carbone noir dans les provinces et territoires canadiens sont pour la plupart cohérentes avec la tendance nationale (Figure 2–1 et Figure 2–6), avec une diminution des émissions. D’après le Tableau 2–16, la diminution la plus importante des émissions totales entre 2013 et 2022 s'est produite en Alberta (5,5 kt ou 28 %), suivie du Québec (5,1 kt ou 34 %) et de l'Ontario (5,0 kt ou 30 %).. La diminution en pourcentage est la plus marquée au Nouveau-Brunswick (66 %).

Tableau 2–16 : Émissions de carbone noir des provinces et territoires canadiens (2013 à 2022)

Notes :
Les chiffres étant arrondis, leur somme peut ne pas correspondre au total indiqué.

Figure 2–6 : Tendances des émissions de carbone noir des provinces et territoires du Canada

Les séries chronologiques entières des émissions de carbone noir à l’échelle nationale, provinciale et territoriale de 2013 à 2022 sont également accessibles en ligne sur le portail des données ouvertes du gouvernement du Canada

Références, Chapitre 2, Émissions de carbone noir et tendances du Canada

[StatCan] Statistique Canada. Sans date. Enquête sur les ménages et l'environnement. [consulté en janvier 2024].