Méthode de référence : dibenzofurane et dibenzo-p-dioxine dans les antimousses : avant-propos


Avant-propos

Il est démontré que l'utilisation d'antimousses contaminés par du dibenzofurane (DBF) ou de la dibenzo-p-dioxine (DBD) non chlorés dans les usines de pâte blanchie au chlore augmente considérablement la teneur du produit final en 2,3,7,8-TCDF et en 2,3,7,8-TCDD. Afin de réduire les quantités de ces substances toxiques dans les rejets des usines de pâte, Environnement Canada élabore un règlement qui fixera les concentrations maximales de DBF et de DBD admissibles dans les antimousses destinés à ces usines.

Le présent document expose une méthode d'analyse pour le dosage du DBF et de la DBD dans les antimousses, à des concentrations peu élevées (de l'ordre du nanogramme par gramme). Il fera l'objet d'un renvoi dans le règlement et il a été rédigé conjointement par l'Institut canadien de recherches sur les pâtes et papiers et par Environnement Canada.

Selon cette méthode, l'antimousse est extrait à la vapeur et l'extrait, dans de l'isooctane, est purifié sur une colonne d'alumine basique. L'analyse finale est exécutée par chromatographie gazeuse-spectrométrie de masse (CG-SM) en mode de détection d'ions spécifiques, et on mesure la récupération par extraction du DBF et de la DBD naturels en utilisant comme analogues du DBF-d8 et de la DBD-d8. On confirme l'identité du DBF et de la DBD en comparant le rapport des aires des pics pour l'ion de mesure et l'ion de confirmation de chaque composé dans l'étalon et dans l'échantillon. Avec un échantillon de 5,00 g et un volume final de 0,5 mL, la limite de détection de la méthode est de 1 ng/g pour le DBF et la DBD.

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