Rendement en matière d’émissions de gaz à effet de serre pour le parc de véhicules légers de l’année de modèle 2019

Relativement au Règlement sur les émissions de gaz à effet de serre des automobiles à passagers et des camions légers en vertu de la Loi canadienne sur la protection de l’environnement (1999)

Division des transports

Avis

Les renseignements figurant dans le présent rapport ont été compilés à partir des données soumises à Environnement et Changement climatique Canada conformément au Règlement sur les émissions de gaz à effet de serre des automobiles à passagers et des camions légers en vertu de la Loi canadienne sur la protection de l’environnement (1999) [LCPE]. Les renseignements présentés font l’objet de constantes vérifications.

Nº de cat. : En11-15F-PDF
ISSN : 2560-9017
EC21103

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Liste des tableaux

Tableau 1 : état de la présentation de rapports par année de modèle
Tableau 2 : norme moyenne pour l’éq. CO2 du parc (g/mi)
Tableau 3 : empreinte moyenne pour les années de modèles 2016 à 2019 (pi2)
Tableau 4 : émissions moyennes de gaz d’échappement liées au carbone du parc (g/mi)
Tableau 5 : allocation pour la réduction des fuites de frigorigènes provenant du système de climatisation (g/mi)
Tableau 6 : allocation pour l’amélioration de l’efficacité du système de climatisation (g/mi)
Tableau 7 : allocation pour l’utilisation de technologies innovatrices (g/mi)
Tableau 8 : facteurs multiplicateurs pour les véhicules à technologie de pointe
Tableau 9 : volumes de production des VEB par année de modèle
Tableau 10 : volumes de production des VEHR par année de modèle
Tableau 11 : volumes de production des fabricant à faible volume par année de modèle
Tableau 12 : volumes de production des parcs optionnels provisoires
Tableau 13 : calendrier de remplacement des normes d’émissions d’éq. CO2 moyennes du parc des entreprises de taille intermédiaire admissibles
Tableau 14 : valeurs du déficit des émissions de N2O par entreprise, pour les années de modèles 2016 à 2019 (Mg d’éq. CO2)
Tableau 15 : valeurs du déficit des émissions de CH4 par entreprise, pour les années de modèles 2016 à 2019 (Mg d’éq. CO2)
Tableau 16 : valeurs de conformité et normalisées pour les AP des années de modèles 2016 à 2019 (g/mi)
Tableau 17 : valeurs de conformité et normalisées pour les CL des années de modèles 2016 à 2019 (g/mi)
Tableau 18 : taux de pénétration des technologies de transmission dans le parc canadien
Tableau 19 : transactions de points (transfert sortie) par année de modèle (Mg d’éq. CO2)
Tableau 20 : points nets par année de modèle et solde de points actuel (Mg d’éq. CO2)
Tableau 21 : résumé de la conformité des automobiles à passagers des années de modèles 2011 à 2019 (g/mi)
Tableau 22 : résumé de la conformité des camions légers des années de modèles 2011 à 2019 (g/mi)
Tableau A-1 : volumes de production par entreprise
Tableau A-2 : menu préapprouvé de technologies permettant d’améliorer l’efficacité des systèmes de climatisation
Tableau A-3 : nombre de véhicules à turbocompresseur
Tableau A-4 : nombre de véhicules vendus avec distribution à programme variable
Tableau A-5 : nombre de véhicules vendus avec contrôle de levée des soupapes
Tableau A-6 : nombre de véhicules vendus avec une boîte de vitesses à rapports supérieurs
Tableau A-7 : nombre de véhicules vendus avec transmissions à variation continue
Tableau A-8 : nombre de véhicules vendus avec désactivation des cylindres
Tableau A-9 : nombre de véhicules vendus avec injection directe d’essence
Tableau A-10 : nombre de véhicules au diesel vendus

Liste des figures

Figure 1 : empreinte du véhicule
Figure 2 : cibles 2011 à 2025 pour les automobiles à passagers
Figure 3 : cibles 2011 à 2025 pour les camions légers
Figure 4 : état de conformité de 2019 des automobiles à passagers avec les compensations
Figure 5 : état de conformité de 2019 des camions légers avec les compensations
Figure 6 : rendement moyen en matière d’émissions de GES - automobiles à passager
Figure 7 : rendement moyen en matière d’émissions de GES - camions légers
Figure A-1 : état de conformité de 2016 des automobiles à passagers avec les compensations
Figure A-2 : état de conformité de 2017 des automobiles à passagers avec les compensations
Figure A-3 : état de conformité de 2018 des automobiles à passagers avec les compensations
Figure A-4 : état de conformité de 2016 des camions légers avec les compensations
Figure A-5 : état de conformité de 2017 des camions légers avec les compensations
Figure A-6 : état de conformité de 2018 des camions légers avec les compensations

Liste des acronymes

AP

Automobile à passagers

CAFE

Corporate average fuel economy (économie de carburant moyenne des véhicules d’entreprise) (États-Unis)

CL

Camion léger

CO

Monoxyde de carbone

CO2

Dioxyde de carbone

EGEC

Émissions de gaz d’échappement liées au carbone

EPA

Environmental Protection Agency (agence américaine de protection de l’environnement)

Éq. CO2

Équivalent en dioxyde de carbone

GES

Gaz à effet de serre

g/mi

Grammes par mille

HC

Hydrocarbures

HFET

Highway fuel economy test (essai relatif à la réduction de la consommation de carburant en cycle routier - États-Unis)

KVP

Kilomètres-véhicules parcourus

LCPE

Loi canadienne sur la protection de l’environnement (1999)

MP

Matières particulaires

NOx

Oxydes d’azote

N2O

Oxyde nitreux

PEF

Procédure d’essai fédérale

POP

Parc optionnel provisoire

PTC

Part de teneur en carbone

VEPC

Oxydes de soufre

VTP

Véhicule électrique à pile à combustible

Sommaire

Le Règlement sur les émissions de gaz à effet de serre des automobiles à passagers et des camions légers (ci-après appelé « le Règlement ») établit les normes en matière d’émissions de gaz à effet de serre (GES) pour les véhicules routiers légers des années de modèles 2011 et ultérieures mis en vente au Canada. Ce Règlement impose aux importateurs et fabricants de véhicules neufs de respecter les normes moyennes d’émissions de gaz à effet de serre du parc et établit des exigences annuelles de rapports de conformité. Le présent rapport résume le rendement moyen en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre des parcs de véhicules légers. Il présente également un résumé de la conformité pour chaque entreprise réglementée, y compris leurs valeurs d’émissions en équivalent CO2 (éq. CO2)Note de bas de page 1  individuelles (désignée par le terme « valeur de conformité ») et l’état de leurs points relatifs aux émissions.

Les normes d’émission d’éq. CO2 sont propres à chaque entreprise, en ce sens qu’elles dépendent de l’empreinte et du nombre de véhicules mis en vente pour une année de modèle donnée. Ces valeurs cibles fondées sur l’empreinte des véhicules sont alignées avec celles de l’Environmental Protection Agency des États-Unis (EPA) et sont progressivement plus strictes pour les années de modèles 2012 à 2025Note de bas de page 2 . Puisque les normes canadiennes pour les gaz à effet de serre ont été instaurées avant le programme de l’EPA, les valeurs cibles de l’année de modèle 2011 du Canada reposaient plutôt sur les normes américaines Corporate Average Fuel Economy (CAFE). Depuis l'introduction du Règlement, les normes moyennes des parcs pour les automobiles à passagers et les camions légers sont devenues plus strictes de 33,3 % et 23,2 %, respectivement.

Le rendement d’une entreprise par rapport à sa norme est déterminé à l’aide du rendement moyen du parc en matière d’émissions qui est pondéré selon les ventes d’une année de modèle donnée pour les automobiles à passagers et les camions légers neufs mis en vente, et exprimé en grammes par mille d’éq. CO2 d’après les essais d’émissions normalisés simulant des cycles de conduite en ville et sur autoroute. Lors de ces essais, on mesure les émissions de CO2 et celles d’autres produits de combustion liés au carbone, notamment le monoxyde de carbone (CO) et les hydrocarbures (HC), ce qui garantit que toutes les émissions de gaz d’échappement contenant du carbone sont aussi prises en compte. Le Règlement établit également des limites pour le rejet d’autres gaz à effet de serre, comme le méthane (CH4) et l’oxyde nitreux (N2O). Plusieurs mécanismes incorporés dans le Règlement fournissent aux entreprises un éventail d’options qui leur permettre d’atteindre les normes pour les gaz à effet de serre qui s’appliquent, tout en les incitant à mettre en œuvre de nouvelles technologies de réduction de ces gaz. Ces mécanismes comprennent des allocations pour les améliorations apportées aux véhicules et les technologies innovatrices complémentaires qui contribuent à la réduction des émissions de gaz à effet de serre d’une manière qui n’est pas directement mesurée pendant les essais normalisés des émissions de gaz d’échappement. Les mécanismes d’assouplissement comprennent la reconnaissance des avantages qu’offrent sur le plan des émissions la capacité de fonctionner avec 2 types de carburant, l’électrification et d’autres technologies qui contribuent à améliorer le rendement en matière d’émissions de gaz à effet de serre. Le Règlement comprend également un système de points relatifs aux émissions qui permet aux entreprises de générer des points si le rendement moyen de leur parc surpasse la norme. Ces points peuvent être accumulés pour être utilisés ultérieurement afin de compenser des déficits d’émissions (une entreprise subit un déficit si le rendement de son parc est au-dessus de la norme qui s’y applique). Ce système permet aux entreprises de rester conformes à la réglementation lorsque la composition de leurs produits et la demande changent d’une année à l’autre et pendant le cycle des produits, ce qui peut se traduire par un rendement moyen du parc supérieur à la norme. Les entreprises qui génèrent des points relatifs aux émissions peuvent les transférer à d’autres entreprises. Les points générés grâce à un rendement supérieur à la norme ont une durée de validité déterminée par l’année de modèle où ils sont accordés, tandis que les déficits subis à cause d’un rendement inférieur à la norme doivent être compensés dans les 3 années suivantes. Un suivi de la conformité au Règlement et des points qui y correspondent est effectué en partie au moyen des rapports annuels, et les entreprises doivent tenir à jour tous les dossiers pertinents ayant trait au rendement en matière d’émissions de gaz à effet de serre de leurs véhicules.

Le Règlement a incité de façon déterminante les entreprises à apporter des améliorations progressives à l’efficacité de leurs véhicules légers neufs disponibles au Canada à partir de l’année de modèle 2011. Le Règlement a poussé les entreprises à relever ces défis techniques grâce à l’introduction d’une vaste gamme de technologies nouvelles et innovatrices. Pour satisfaire aux normes réglementaires, les entreprises ont non seulement continué à améliorer les moteurs à combustion interne classiques, mais elles ont également incorporé une panoplie d’approches innovatrices à leurs véhicules telles que des composantes aérodynamiques actives, des matériaux de pointe pour réduire le poids, de la peinture à réflexivité solaire, de l’éclairage à haute efficacité, etc. Les entreprises ont aussi été incitées à accroître la disponibilité des véhicules à technologie de pointe produisant moins d’émissions de GES, qui comprennent des véhicules électriques à batterie (BEV), des véhicules électriques hybrides rechargeables (PHEV), des véhicules électriques à pile combustible (FCEV) et des véhicules au gaz naturel. En fait, depuis l’introduction du Règlement, le volume de production de véhicules électriques à batterie est passé de 198 à 31 425, et le nombre de véhicules hybrides rechargeables est passé de 0 à 13 930. La somme de ces modifications apportées dans les parcs de véhicules canadiens se sont traduites par des améliorations mesurables du rendement en termes d’émissions de GES.

Les résultats des rapports réglementaires indiquent que les entreprises continuent de se conformer jusqu’à l’année de modèle 2019. La valeur de conformité moyenne pour le parc d’automobiles à passagers neuves est passée de 255 g/mi à 194 g/mi depuis l’introduction du Règlement, ce qui représente une réduction de 23,9 %. La valeur de conformité pour les camions légers a diminué de 16,9 %, passant de 349 g/mi à 290 g/mi depuis l’introduction du Règlement. Avec l’année de modèle 2016, la valeur de conformité du parc a dépassé pour la première fois la norme moyenne des émissions des parcs d’automobiles à passagers et de camions légers. Bien que les valeurs de conformité moyennes du parc d’automobiles à passagers et de camions légers aient poursuivi une tendance à la baisse pour l’année de modèle 2019, elles sont restées égales ou au-dessus de la norme moyenne des émissions des parcs. Toutes les entreprises sont resté en conformité avec le Règlement soit en respectant leur norme applicable, soit en utilisant les points relatifs aux émissions qu’elles avaient accumulés, soit en achetant des points à d’autres entreprises. À ce jour, les entreprises ont généré au total quelque 86,6 millions de points, dont environ 24,5 millions sont toujours disponibles pour utilisation future. Au total, 24,3 millions de points ont été utilisés pour compenser des déficits d’émissions subis par des entreprises individuelles durant les années de modèles 2011 à 2019 dont 4,7 millions de points ont été utilisés pour compenser des déficits accumulés pour l’année de modèle 2019. Les 37,8 millions de points restants ont expiré.

1. Objet du rapport

L’objet du présent rapport consiste à rendre compte des résultats propres aux entreprises sur le plan du rendement moyen en matière d’émissions de gaz à effet de serre des parcs canadiens d’automobiles à passagers (AP) et de camions légers (CL)Note de bas de page 3 . Le rapport, qui se fonde sur le précédent rapport sur le rendement en matière d’émissions de GES pour l’année de modèle 2018, met l’accent sur le rendement des 4 dernières années de modèles. Les résultats présentés ici sont basés sur les données qui figurent dans les rapports annuels sur la conformité au Règlement que fournissent les entreprises en vertu du Règlement sur les émissions de gaz à effet de serre des automobiles à passagers et des camions légers; ces données ont fait l’objet d’un examen approfondi par Environnement et Changement climatique Canada (ECCC). Le rapport contribue également à déterminer les tendances dans l’industrie de l’automobile du Canada, notamment l’adoption et l’émergence de technologies pouvant réduire les émissions de GES. Il décrit en outre l’échange de points relatifs aux émissions en vertu du Règlement.

2. Aperçu du Règlement

En octobre 2010, le gouvernement du Canada a publié le Règlement sur les émissions de gaz à effet de serre des automobiles à passagers et des camions légersNote de bas de page 4  (le Règlement) en vertu de la LCPE. Il s’agissait du premier règlement pris par le gouvernement du Canada qui ciblait les GES et d’un jalon important de l’approche adoptée par ECCC pour s’attaquer aux émissions de GES du secteur canadien des transports. Le Règlement et ses modifications subséquentes ont instauré des cibles progressivement plus rigoureuses pour les émissions de GES des véhicules légers neufs des années de modèles 2011 à 2025, qui concordent avec les normes nationales des États-Unis, établissant ainsi une approche nord-américaine commune.

Le Ministère surveille la conformité aux exigences moyennes du parc grâce aux rapports annuels soumis en vertu du Règlement, qui servent à établir le rendement moyen en matière d’émissions de GES et la norme applicable pour les parcs d’automobiles à passagers et de camions légers de chaque entreprise. Dans le cadre du mécanisme de conformité réglementaire, les entreprises peuvent accumuler des points ou des déficits d’émissions, selon le rendement de leur parc par rapport à la norme. Ces rapports permettent aussi au Ministère de suivre le solde et les transferts des points relatifs aux émissions. Plus de 10 000 éléments de données sont recueillis à chaque cycle de rapports. Ceux-ci font l’objet d’une validation et d’un examen continus par ECCC et peuvent être modifiés si de nouvelles données deviennent disponibles.

Les entreprises ayant présenté un rapport conformément au Règlement pendant les années de modèles 2016 à 2019 figurent au tableau 1.

Tableau 1 : état de la présentation de rapports par année de modèle
Fabricant Nom commun 2016 2017 2018 2019
Aston Martin Lagonda Ltd. Aston Martin FFVa FFVa FFVa FFVa
BMW Canada Inc. BMW * * * *
FCA Canada Inc. FCA * * * *
Ferrari North America Inc. Ferrari FFVa FFVa FFVa FFVa
Ford du Canada Ltée. Ford * * * *
General Motors of Canada Company GM * * * *
Honda Canada Inc. Honda * * * *
Hyundai Auto Canada Corp. Hyundai * * * *
Jaguar Land Rover Canada ULC JLR * * * *
Kia Canada Inc. Kia * * * *
Lotus Cars Ltd. Lotus FFVa FFVa FFVa FFVa
Maserati North America Inc. Maserati FFVa FFVa FFVa *
Mazda Canada Inc. Mazda * * * *
McLaren Automotive Limited McLaren FFVa FFVa FFVa FFVa
Mercedes-Benz Canada Inc. Mercedes * * * *
Entreprise Mitsubishi Motor du Canada inc. Mitsubishi * * * *
Nissan Canada Inc. Nissan * * * *
Pagani Automobili SPA, Italie Pagani FFVa FFVa FFVa FFVa
Automobiles Porsche du Canada limitée Porsche * * * *
Subaru Canada Inc. Subaru * * * *
Tesla Motors, Inc. Tesla * * * *
Toyota Canada, Inc. Toyota * * * *
Groupe Volkswagen Canada Inc. Volkswagen * * * *
Volvo Cars of Canada Corp. Volvo * * * *

* Indique qu’un rapport a été soumis

a À partir de l’année de modèle 2012, les fabricants à faible volume (FFV) peuvent choisir de se dispenser des normes pour l’éq. CO2. Cela n’a pas d’effet perceptible sur le rendement à l’échelle du parc en raison du faible nombre de véhicules.

2.1. Normes d’émissions d’éq. CO2

Les normes applicables à une année de modèle donnée sont fondées sur des « valeurs cibles » prescrites d’émissions d’éq. CO2 qui sont calculées en fonction de l’« empreinte » (figure 1) d’un véhicule et du nombre de véhicules du parc d’automobiles à passagers et de camions légers de chaque entreprise offert en venteNote de bas de page 5  au premier acheteur au détailNote de bas de page 6 . Ces normes, qui reposent sur le rendement (c'est à-dire, l’établissement d’une quantité maximale d’éq. CO2 en g/mi), permettent aux entreprises de choisir les technologies les plus rentables pour parvenir à la conformité et réduire leurs émissions, plutôt que de devoir se procurer une technologie en particulier.

Figure 1 : empreinte du véhicule

Figure 1. empreinte du véhicule (voir description longue ci-dessous)
Description longue pour la figure 1

La figure 1 est une image d’un véhicule vu de côté et de l’avant. Cette image est utilisée pour représenter la « largeur de voie », qui est la distance latérale entre les lignes de centre des pneus avant et entre les lignes de centre des pneus arrière et l’« empattement », qui est la distance longitudinale entre les lignes de centre des roues avant et arrière.

Empreinte = (largeur de la voie avant + largeur de la voie arrière)/2 x empattement


Le Règlement prescrit des valeurs cibles progressivement plus strictes pour une taille d’empreinte donnée pour l’ensemble des années de modèles 2011 à 2025Note de bas de page 7 . Les figures figure2 et figure3 montrent les valeurs cibles pour les automobiles à passagers et les camions légers, respectivement.

Figure 2 : cibles 2011 à 2025 pour les automobiles à passagers

Figure 1. empreinte du véhicule (voir description longue ci-dessous)
Description longue pour la figure 2

La figure 2 est un graphique des valeurs cibles en fonction de l’empreinte d’une automobile à passagers pour les années de modèle 2011, 2016 et 2025. Les cibles deviennent de plus en plus exigeantes avec le temps.

Pour l’année de modèle 2011, la valeur cible est approximativement de 285 grammes par mile pour les empreintes allant jusqu’à 45 pieds carrés. La cible augmente graduellement pour les empreintes d’environ 46 pieds carrés jusqu’à environ 56 pieds carrés pour atteindre 370 grammes par mile.

Pour l’année de modèle 2016, la valeur cible est de 206 grammes par mile pour les empreintes de 41 pieds carrés et moins. La cible augmente de façon constante pour les empreintes de 41 à 56 pieds carrés, jusqu’à un maximum de 277 grammes par mile.

Pour l’année de modèle 2025, la valeur cible est de 151 grammes par mile pour les empreintes de 41 pieds carrés et moins. La cible augmente de façon constante pour les empreintes de 41 à 56 pieds carrés, jusqu’à un maximum de 207 grammes par mile.


Figure 3 : cibles 2011 à 2025 pour les camions légers

Figure 1. empreinte du véhicule (voir description longue ci-dessous)
Description longue pour la figure 3

La figure 3 est un graphique des valeurs cibles en fonction de l’empreinte d’un camion léger pour les années de modèle 2011, 2016 et 2025. Les cibles deviennent de plus en plus exigeantes avec le temps.

Pour l’année de modèle 2011, la valeur cible est approximativement de 330 grammes par mile pour les empreintes allant jusqu’à 46 pieds carrés. La cible augmente graduellement pour les empreintes d’environ 46 à 56 pieds carrés pour atteindre 421 grammes par mile.

Pour l’année de modèle 2016, la valeur cible est de 247 grammes par mile pour les empreintes de 41 pieds carrés et moins. La cible augmente de façon constante pour les empreintes de 41 à 66 pieds carrés, jusqu’à un maximum de 348 grammes par mile.

Pour l’année de modèle 2025, la valeur cible est de 193 grammes par mile pour les empreintes de 41 pieds carrés et moins. La cible augmente de façon constante pour les empreintes de 41 à 74 pieds carrés, jusqu’à un maximum de 309 grammes par mile.

Comme le montrent les figures 2 et 3, les cibles pour l’année de modèle 2011 sont uniques parce qu’elles présentent une courbe lisse. La raison en est que les valeurs cibles de 2011 ont été instaurées 1 an avant l’entrée en vigueur du programme de l’EPA et qu’elles étaient alors fondées sur les niveaux de la CAFE. Par conséquent, le Règlement prend la consommation de carburant comme base pour établir des approximations raisonnables du rendement en matière de GES pour l’année de modèle 2011Note de bas de page 8. La norme pour l’éq. CO2 a été établie au moyen d’un facteur de conversion de 8 887 grammes de CO2/gallon d’essenceNote de bas de page 9 pour l’année de modèle 2011 uniquement.

Pour les années de modèles 2012 et ultérieures, les valeurs cibles pour les émissions d’éq. CO2 étaient harmonisées avec les valeurs cibles de l’EPA.

La norme moyenne globale qu’une entreprise doit respecter pour le parc d’automobiles à passagers et de camions légers est déterminée en définitive à l’aide du calcul de la moyenne pondérée en fonction des ventes de toutes les valeurs cibles selon la formule suivante :

Norme moyenne du parc = somme(A x B)/C

A est la valeur cible des émissions d’éq. CO2 pour chaque groupe d’automobiles à passagers ou de camions légers ayant les mêmes cibles d’émission;

B est le nombre d’automobiles à passagers ou de camions légers du groupe en question;

C est le nombre total d’automobiles à passagers ou de camions légers du parc.


Les normes moyennes définitives d’éq. CO2 du parc propres à chaque entreprise pour les années modèles 2016 à 2019 sont présentées au tableau 2. Il s’agit des valeurs réglementaires que le parc d’automobiles à passagers et de camions légers d’une entreprise doit respecter.

Tableau 2 : norme moyenne pour l’éq. CO2e du parc (g/mi)
Fabricant 2016
AP
2017
AP
2018
AP
2019
AP
2016
CL
2017
CL
2018
CL
2019
CL
BMW 230 216 208 196 286 283 274 270
FCA 242 234 228 218 303 312 295 301
Ford 232 220 209 202 325 308 310 303
GM 230 218 204 192 322 320 310 298
Honda 224 214 204 193 275 274 261 258
Hyundai 227 216 206 196 280 278 266 258
JLR 309 244 242 219 316 286 286 278
Kia 227 216 204 195 286 277 267 263
Maserati - - - 231 - - - 278
Mazda 223 212 202 189 270 267 256 249
Mercedesa 232 225 213 205 292 287 274 263
Mitsubishi 218 203 195 183 260 253 242 234
Nissan 227 216 205 191 278 282 273 261
Porsche 275 215 224 194 361 285 284 277
Subaru 221 210 199 189 261 257 245 241
Tesla 268 254 226 211 - - 292 284
Toyota 224 212 201 192 289 286 273 265
Volkswagen 222 211 201 190 270 273 269 264
Volvo 293 242 245 222 360 288 291 274
Moy. du parc 227 216 205 194 301 298 288 282

a Mercedes a réparti ses volumes de production en parcs conventionnels et parcs optionnels provisoires (section 2.3.7) pour les années modèles 2012 à 2016. Aux fins du présent rapport, une valeur moyenne globale unique a été calculée pour ces années. 

L’empreinte moyenne de l’entreprise (tableau 3) est l’un des facteurs pour l’établissement de ses normes pour l’éq. CO2. Les entreprises sont tenues de respecter leur propre norme moyenne pour l’éq. CO2 de leur parc selon la taille des véhicules qu’elles produisent. Le Règlement prévoit toutefois une certaine souplesse, comme les normes de « parc optionnel provisoire » (POP), qui étaient disponibles jusqu’à l’année de modèle 2016, et qui permettaient à des entreprises de taille intermédiaire de faire en sorte qu’une partie de leur parc soit conforme à une norme qui était 25 % moins stricte. Cette disposition (qui est examinée plus en détail à la section 2.3.7) a été utilisée par Porsche, Volvo, Mercedes et JLR, et elle explique l’augmentation notable de leurs normes durant ces années.

Tableau 3 : empreinte moyenne pour les années de modèles 2016 à 2019 (pi2)
Fabricant 2016
AP
2017
AP
2018
AP
2019
AP
2016
CL
2017
CL
2018
CL
2019
CL
BMW 45,9 45,6 46,3 45,9 50,7 50,4 50,8 51,9
FCA 48,3 49,3 50,9 51,2 55,3 57,8 56,1 59,0
Ford 46,4 46,7 46,6 47,4 62,9 58,3 61,3 60,7
GM 45,8 45,8 45,2 44,3 60,3 60,9 60,2 59,7
Honda 44,6 45,1 45,4 45,2 48,0 48,6 48,2 49,2
Hyundai 45,4 45,8 45,9 45,9 49,2 49,2 49,2 49,2
JLR 49,7 48,9 48,7 48,8 50,9 50,8 50,7 51,7
Kia 45,4 45,7 45,3 45,7 50,7 49,2 49,3 50,3
Maserati - - - 54,3 - - - 53,4
Mazda 44,4 44,8 44,8 44,2 46,8 47,0 47,3 47,3
Mercedes 45,4 47,4 47,2 48,0 52,2 51,3 50,9 50,3
Mitsubishi 43,4 41,8 42,3 41,7 44,2 44,0 44,2 44,1
Nissan 45,1 45,4 45,5 44,6 48,7 50,4 50,8 49,9
Porsche 42,4 42,3 44,4 42,8 51,4 50,5 50,3 51,6
Subaru 44,0 44,5 44,4 44,4 44,6 44,8 44,9 45,7
Tesla 54,1 54,2 50,4 49,6 - - 54,8 54,8
Toyota 44,6 44,8 44,7 44,9 51,8 51,7 51,1 50,9
Volkswagen 45,5 44,5 44,7 44,6 46,8 48,4 50,0 50,4
Volvo 47,0 48,7 49,2 49,7 51,3 51,2 52,1 50,9
Moy. du parc 45,3 45,5 45,5 45,3 54,9 54,9 54,8 55,1

2.2. Émissions de gaz d’échappement liées au carbone

La valeur moyenne des émissions de gaz d’échappement liées au carbone (EGEC) du parc d’une entreprise équivaut au rendement moyen pondéré en fonction des ventes d’une année de modèle donnée pour ses parcs d’automobiles à passagers et de camions légers, exprimé en grammes d’éq. CO2 par mille. La valeur des EGEC est un nombre unique qui représente les émissions moyennes de gaz d’échappement liées au carbone provenant de l’ensemble des automobiles à passagers et de camions légers d’une entreprise. Les valeurs des émissions servant à calculer une valeur d’EGEC sont mesurées au moyen de 2 procédures d’essai en matière d’émissions : la procédure d’essai fédérale (Federal Test Procedure, FTP) et le cycle de conduite relatif à la réduction de la consommation de carburant sur route (Highway Fuel Economy Test, HFET). Les FTP et HFET sont plus communément appelés essais de conduite en ville et sur route; tous 2 garantissent que les EGEC sont mesurées de façon cohérente dans toute l’industrie automobile. Pendant les essais, les fabricants mesurent les produits de combustion liés au carbone, dont le dioxyde de carbone (CO2), le monoxyde de carbone (CO) et les hydrocarbures (HC), ce qui garantit que toutes les émissions des gaz d’échappement contenant du carbone qui mènent à la formation de CO2 sont prises en compte.

Les EGEC de chaque modèle de véhicule sont calculées à l’aide des éléments constitutifs des émissions (comme le CO2, les HC et le CO) rejetés par ce modèle lors des essais de conduite en ville et sur route. Les résultats des 2 essais sont ensuite fusionnés selon une répartition de 55 % de conduite en ville et de 45 % de conduite sur route. La valeur finale des EGEC d’une entreprise repose sur la moyenne pondérée en fonction des ventes des résultats des essais combinés pour chaque modèle et le nombre de véhicules fabriqués ou importés au Canada pour y être vendus.

Les valeurs moyennes des EGEC du parc calculées par les entreprises pour les années de modèles 2016 à 2019 sont présentées dans le tableau 4.

Tableau 4 : émissions moyennes de gaz d’échappement liées au carbone du parc (g/mi)
Fabricant 2016
AP
2017
AP
2018
AP
2019
AP
2016
CL
2017
CL
2018
CL
2019
CL
BMW 263 249 258 246 311 309 300 292
FCA 297 310 314 311 358 373 360 368
Ford 257 260 241 249 376 349 347 341
GM 251 209 191 179 363 362 349 349
Honda 206 205 202 207 274 267 255 264
Hyundai 206 246 241 222 338 340 337 342
JLR 334 299 277 330 350 338 316 304
Kia 245 233 223 203 338 322 322 315
Maserati - - - 376 - - - 421
Mazda 210 217 215 223 259 266 259 266
Mercedes 260 275 264 275 327 329 316 320
Mitsubishi 231 213 151 162 272 271 264 261
Nissan 231 236 204 202 273 293 294 288
Porsche 331 294 291 322 336 319 318 317
Subaru 249 251 254 243 252 248 242 241
Teslaa 0 0 0 0 - - 0 0
Toyota 220 216 205 2000 330 315 315 290
Volkswagen 241 237 255 221 304 321 296 292
Volvo 289 265 257 262 299 267 267 272
Moy. du parc 238 232 220 211 337 334 323 320

a Tesla produit exclusivement des véhicules électriques à batterie et utilise l’incitatif 0 g/mi pour ses EGEC, comme le décrit la section 2.3.5.

2.3. Assouplissements en matière de conformité

Le Règlement prévoit divers assouplissements en matière de conformité qui atténuent le fardeau de la conformité pour les entreprises à volume faible ou intermédiaire afin d’encourager l’utilisation de technologies de pointe réduisant les émissions de GES, et de tenir compte des technologies innovatrices dont il n’est pas facile de mesurer les répercussions lors des essais normalisés relatifs aux émissions. Le Règlement reconnaît aussi que les véhicules capables de fonctionner avec des carburants produits à partir de sources renouvelables (comme l’éthanol) présentent le potentiel de réduire les émissions de GES. Les assouplissements pour la conformité susmentionnés sont examinés dans les sous-sections qui suivent.

2.3.1. Allocation pour la réduction des fuites de frigorigènes provenant du système de climatisation (E)

Les liquides réfrigérants actuellement utilisés dans les systèmes de climatisation possèdent un potentiel de réchauffement planétaireNote de bas de page 10  (PRP) bien supérieur à celui du CO2. Par conséquent, le rejet de ces liquides dans l’environnement exerce un effet plus important sur la formation de gaz à effet de serre qu’une quantité égale de CO2. Le Règlement prévoit des dispositions qui reconnaissent la réduction des émissions de GES provenant de systèmes de climatisation améliorés conçus pour réduire au minimum les fuites de liquide réfrigérant qui polluent l’environnement. En prenant appui sur le rendement des composants de climatisation, les fabricants peuvent calculer un taux de fuite de liquide réfrigérant total annuel pour un système de climatisation qui, en combinaison avec le type de liquide, détermine la réduction de fuites d’éq. CO2 en grammes par mille (g/mi) pour chacun de leurs systèmes de climatisation. La valeur maximale de l’allocation pouvant être générée pour un système de climatisation amélioré installé dans une automobile à passagers est de 12,6 g/mi si le système utilise le liquide réfrigérant traditionnel HFC-134a, et de 13,8 g/mi si le système utilise un liquide réfrigérant dont le PRP est moindre. Les valeurs maximales des allocations pour les systèmes de climatisation installés dans des camions légers sont de 15,6 g/mi et 17,2 g/mi, respectivement.

L’allocation moyenne totale du parc pour la réduction des fuites de liquide réfrigérant des systèmes de climatisation est calculée à l’aide de la formule suivante :

E = sum(A x B)/C

A est la réduction des fuites en éq. CO2 pour chaque système de climatisation du parc qui a recours à ces technologies;
B
est le nombre total de véhicules du parc qui sont équipés du système de climatisation;
C
est le nombre total de véhicules du parc.

Le tableau 5 montre les allocations pour réduction des fuites en g/mi des années de modèles 2016 à 2019.

Tableau 5 : allocation pour la réduction des fuites de frigorigènes provenant du système de climatisation (g/mi)
Fabricant 2016
AP
2017
AP
2018
AP
2019
AP
2016
CL
2017
CL
2018
CL
2019
CL
BMW 4,7 13,7 13,6 13,5 7,0 16,9 16,9 17,2
FCA 13,3 13,6 13,8 13,7 14,0 14,8 15,8 15,6
Ford 5,5 11,7 12,8 12,8 7,8 14,4 15,5 16,3
GM 6,2 8,5 12,3 12,3 7,0 15,1 16,7 16,4
Honda 8,3 9,7 11,6 12,7 6,4 13,5 15,6 16,5
Hyundai 2,5 2,8 5,4 10,6 1,6 1,6 2,2 1,7
JLR 13,8 13,8 13,8 13,7 17,2 17,2 17,2 17,2
Kia 2,3 5,4 8,2 12,7 2,1 8,6 7,9 15,4
Maserati - - - 5,9 - - - 7,7
Mazda 0,0 0,0 2,7 1,5 0,0 0,0 4,3 5,0
Mercedes 5,7 5,8 5,9 6,2 4,0 7,2 7,6 7,4
Mitsubishi 2,0 2,7 9,8 7,8 7,0 6,1 13,1 13,5
Nissan 4,5 4,2 6,2 8,6 7,1 6,8 6,9 7,4
Porsche 0,8 13,7 13,5 12,6 6,7 12,1 14,4 6,5
Subaru 0,0 1,9 1,4 1,4 0,0 5,8 4,5 9,1
Tesla 0,0 0,0 5,7 12,7 - - 5,2 11,2
Toyota 3,3 3,3 5,2 8,1 6,6 6,5 7,5 11,1
Volkswagen 4,8 4,7 12,3 13,2 7,4 7,1 15,6 15,7
Volvo 0,0 5,3 5,1 4,9 0,0 6,5 6,9 7,4
Moy. du parc 4,7 6,0 8,4 10,3 8,5 12,0 13,3 14,2
2.3.2. Allocation pour l’amélioration de l’efficacité du système de climatisation (F)

Les améliorations de l’efficacité des systèmes de climatisation de véhicules peuvent aboutir à des réductions considérables des émissions d’éq. CO2 qui ne sont pas directement mesurables lors des essais normalisés de mesure des émissions. L’implantation de technologies particulières (des compresseurs, moteurs, ventilateurs, etc., plus efficients) peut réduire la puissance du moteur nécessaire pour faire fonctionner le système de climatisation ce qui, à son tour, réduit la quantité de carburant consommée et convertie en CO2. Le Règlement contient des dispositions qui reconnaissent la réduction des émissions de GES provenant de systèmes de climatisation dont l’efficacité est améliorée. Les fabricants peuvent demander ces allocations soit en présentant une preuve que l’EPA a approuvé la technologie qui améliore l’efficacité, soit en choisissant, pendant la présentation de rapports, dans un menu préapprouvé (tableau A-2 en annexe), les technologies applicables auxquelles une valeur a été attribuée. Ces valeurs d’allocation sont conformes à celles établies par l’EPA et peuvent être appliquées de façon cumulative à un système de climatisation. Concernant les années de modèles 2012 à 2016, la valeur d’allocation maximale qu’une entreprise peut réclamer en raison d’améliorations apportées à l’efficacité d’un système de climatisation est plafonnée à 5,7 g/mi. Concernant les années de modèles 2017 et ultérieures, cette valeur d’allocation maximale est de 5,0 g/mi pour les automobiles à passagers et de 7,2 g/mi pour les camions légers.

Après que les allocations pour l’amélioration de l’efficacité du système de climatisation sont déterminées pour chaque système, l’allocation globale qui s’applique au parc de véhicules d’une entreprise est établie au moyen de la formule suivante :

F = sum(A x B)/C


A est l’allocation pour l’amélioration de l’efficacité du système de climatisation pour chaque système de climatisation du parc qui comprend ces technologies;

B est le nombre total de véhicules du parc qui sont équipés du système de climatisation;

C est le nombre total de véhicules du parc.

Le tableau 6 montre les valeurs d’allocations moyennes en g/mi des années de modèles 2016 à 2019.

Tableau 6 : allocation pour l’amélioration de l’efficacité du système de climatisation (g/mi)
Fabricant 2016
AP
2017
AP
2018
AP
2019
AP
2016
CL
2017
CL
2018
CL
2019
CL
BMW 4,4 4,8 4,9 4,9 4,3 5,5 6,3 7,0
FCA 5,2 4,8 4,7 4,7 4,2 5,6 5,9 5,8
Ford 2,7 3,4 4,0 4,3 3,5 6,1 6,8 6,7
GM 3,5 3,8 4,2 3,9 4,2 6,4 6,6 6,5
Honda 3,3 3,3 3,6 3,7 2,9 5,5 5,8 6,3
Hyundai 3,6 3,3 3,4 3,5 4,2 5,4 5,2 5,4
JLR 5,7 5,0 5,0 5,0 5,7 7,2 7,2 7,2
Kia 3,3 3,1 3,2 3,6 3,4 5,2 5,2 5,4
Maserati - - - 4,9 - - - 7,2
Mazda 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Mercedes 5,2 4,9 5,0 5,0 5,3 7,1 7,1 5,8
Mitsubishi 0,0 0,4 2,2 1,9 0,0 2,9 3,0 3,0
Nissan 3,1 3,5 3,9 4,0 3,0 4,2 4,0 4,2
Porsche 3,9 5,0 5,0 5,0 5,7 7,2 7,2 7,2
Subaru 2,9 3,1 3,2 3,2 3,0 4,7 4,8 5,8
Tesla 5,7 5,0 5,0 5,0 - - 7,2 7,2
Toyota 3,9 4,4 4,2 4,6 4,3 6,9 6,0 6,4
Volkswagen 4,4 4,1 4,8 4,9 5,2 5,9 7,1 7,1
Volvo 0,0 4,2 4,0 4,8 0,0 5,4 6,2 6,2
Moy. du parc 3,4 3,5 3,7 3,9 3,7 5,8 6,0 6,0
2.3.3. Allocations pour l’utilisation de technologies innovatrices (G)

Le Règlement tient compte du fait qu’une variété de technologies innovatrices capables de réduire les émissions d’éq. CO2 ne peut pas être évaluée lors des essais normalisés de mesure des émissions. Les technologies innovatrices peuvent aller de commandes thermiques avancées, qui rendent le conducteur moins dépendant de systèmes de chauffage/climatisation alimentés par le moteur, à des panneaux solaires qui peuvent charger la batterie d’un véhicule électrique. Depuis l’année de modèle 2014, les entreprises peuvent choisir les technologies applicables dans un menu de valeurs d’allocation préétablies. Ce menu comprend des allocations pour les systèmes suivants :

Les entreprises peuvent faire rapport de toute combinaison de technologies innovatrices provenant de ce menu; cependant, la valeur totale des allocations pour un parc d’automobiles à passagers ou de camions légers est plafonnée à 10 g/mi.

L’allocation moyenne totale du parc pour le recours à des technologies innovatrices est calculée à l’aide de la formule suivante :

G = sum(A x B)/C


A est l’allocation pour chaque technologie innovatrice incorporée dans le parc;
B
est le nombre total de véhicules du parc qui sont équipés de technologies innovatrices;
C
est le nombre total de véhicules du parc.


Le tableau 7 résume les allocations totales pour le recours à des technologies innovatrices déclarées par les entreprises pour les années de modèles 2016 à 2019.

Tableau 7 : allocation pour l’utilisation de technologies innovatrices (g/mi)
Fabricant 2016
AP
2017
AP
2018
AP
2019
AP
2016
CL
2017
CL
2018
CL
2019
CL
BMW 3,7 3,2 3,6 4,4 6,5 6,7 8,1 10,8
FCA 3,7 3,7 4,3 4,8 8,6 8,1 10,4 11,6
Ford 3,2 5,3 5,5 6,3 8,5 11,4 13,4 14,9
GM 4,4 5,3 7,0 5,9 6,2 7,7 8,8 9,9
Honda 1,7 3,9 4,1 4,1 2,5 8,3 8,5 9,4
Hyundai 1,1 1,5 2,4 2,1 5,3 5,6 5,7 5,3
JLR 3,2 4,2 6,9 5,5 7,4 7,4 12,4 12,2
Kia 1,2 1,9 2,0 2,8 4,1 3,4 4,5 4,7
Maserati - - - 6,0 - - - 13,1
Mazda 0,0 0,0 1,4 1,9 0,0 0,0 4,6 5,1
Mercedes 3,3 1,0 3,9 1,5 4,6 2,1 3,3 2,5
Mitsubishi 0,0 0,0 2,4 1,7 0,0 0,0 1,4 1,4
Nissan 1,7 2,2 2,2 2,0 3,3 5,7 6,0 5,9
Porsche 2,5 2,7 3,2 2,0 4,4 3,5 3,1 9,8
Subaru 0,3 0,9 2,0 2,1 0,1 0,7 4,9 6,2
Tesla 0,0 0,0 4,8 4,6 0,0 0,0 8,3 8,3
Toyota 1,2 3,7 4,1 4,4 3,2 7,1 6,8 8,4
Volkswagen 2,1 2,8 0,0 0,0 1,7 5,7 0,0 0,0
Volvo 0,0 3,6 6,7 4,7 0,0 5,7 11,4 8,4
Moy. du parc 2,0 3,0 3,3 3,1 5,9 7,5 8,5 9,6
2.3.4. Allocation pour certaines grosses camionnettes

Pour l’année de modèle 2017, des allocations supplémentaires ont été instaurées que les entreprises peuvent demander concernant leurs grosses camionnettes. Ces nouveaux assouplissements reconnaissent que l’hybridation et la réduction des émissions des véhicules peuvent avoir une certaine fonction utilitaire dans le marché canadien.

2.3.4.1 Allocation pour l’utilisation de technologies hybrides sur de grosses camionnettes

Les entreprises peuvent choisir de calculer une allocation liée à la présence de technologie électrique hybride sur de grosses camionnettes, si cette technologie est présente sur le pourcentage prescrit de grosses camionnettes du parc de cette entreprise pour l’année de modèle en question. Le taux de pénétration dépend de l’année de modèle en question et de la technologie employée sur les véhicules, soit l’hybridation électrique légère ou complète. Un véhicule utilisant « une technologie électrique hybride légère » signifie un véhicule qui présente une capacité de démarrage/d’arrêt et un système de récupération d’énergie au freinage qui permet de récupérer une énergie représentant de 15 % à 65 % de l’énergie de freinage totale. Un véhicule utilisant « une technologie électrique hybride complète » signifie un véhicule qui présente une capacité de démarrage/d’arrêt et un système de récupération d’énergie au freinage qui permet de récupérer une énergie représentant plus de 65 % de l’énergie de freinage totale.

2.3.4.2. Allocation pour les grosses camionnettes qui parviennent à réduire de façon importante leurs émissions sous la valeur cible applicable

Les entreprises peuvent demander une allocation pour leurs modèles de grosses camionnettes dont les EGEC se situent entre 80 % et 85 % de leur valeur cible d’émissions d’éq. CO2 et dont le nombre représente un pourcentage prescrit du parc. Le Règlement permet également aux entreprises de demander une allocation pour leurs grosses camionnettes dont les EGEC sont inférieures ou égales à 80 % de leur valeur cible d’émissions d’éq. CO2 et dont le nombre représente au moins 10 % du parc de grosses camionnettes de l’entreprise pour les années de modèles 2017 à 2025.

Une entreprise peut utiliser seulement une des allocations pour grosses camionnettes pour un véhicule donné. L’allocation moyenne totale du parc pour certaines grosses camionnettes est calculée au moyen de la formule suivante :

H = (allowance for hybrid times the number of full-size hybrid pick-up trucks and sum allowance for full-size pick-up trucks times the number of full-size pick-up trucks) divided by total number of vehicles in the fleet


AH est l’allocation pour l’utilisation de technologies électriques hybrides;
BH
est le nombre de grosses camionnettes du parc qui sont équipées de technologies électriques hybrides;
AR
est l’allocation pour grosses camionnettes qui atteignent une certaine valeur d’émissions de gaz d’échappement liées au carbone;
BR
est le nombre de grosses camionnettes du parc qui atteignent une certaine valeur d’émissions de gaz d’échappement liées au carbone;
C
est le nombre total de véhicules du parc.

Aucune entreprise n’a utilisé l’allocation pour certaines grosses camionnettes de l’année de modèle 2019.

2.3.5. Véhicules à double carburant

Les véhicules à alcool à double carburantNote de bas de page 10  (par exemple, les véhicules polycarburants [VPC]) sont équipés d’un moteur à combustion interne classique qui peut fonctionner avec des carburants classiques, mais aussi avec des mélanges de carburant constitués jusqu’à 85 % d’éthanol (E85). Des dispositions du Règlement permettent à une entreprise d’améliorer les émissions de GES moyennes du parc pour les années de modèles 2011 à 2015 par la vente de ces véhicules. À partir de l’année de modèle 2016, le fabricant est tenu de prouver qu’il utilise bel et bien de l’éthanol pour bénéficier de cette allocation

La formule suivante sert à calculer l’avantage en matière d’émissions qui découle des VPC pour les années de modèles 2011 à 2015.

EGEC = (EGECess + (EGECrempl x 0,15))/2

EGECess est la valeur des émissions de gaz d’échappement liées au carbone de types de modèles combinés pour le fonctionnement à l’essence ou au diesel;
EGECrempl
est la valeur des émissions de gaz d’échappement liées au carbone de types de modèles combinés pour le fonctionnement au moyen de carburants de remplacement.

Le Règlement limite les améliorations à la valeur moyenne des EGEC du parc qu’une entreprise peut réaliser en utilisant des VPC d’une façon cohérente avec le programme CAFE, dans le cadre duquel les améliorations d’économie de carburant sont limitées à une quantité préétablie fondée sur l’année de modèle en question. La formule suivante sert à quantifier les limites d’économie de carburant du programme CAFE exprimées sous forme d’émissions d’éq. CO2.

Diminution maximale = (8887/((8887/MoyParc) - MAGmax)) - MoyParc

MoyParc est la valeur moyenne des EGEC du parc, en présumant que tous les VPC du parc fonctionnent exclusivement à l’essence (ou au diesel);
MAGMAX
est l’augmentation maximale en milles au gallon pour une année de modèle particulièreNote de bas de page 11.

Le traitement des VPC des années de modèles 2011 à 2015 suppose une pondération égale pour l’utilisation de carburant classique et de remplacement et n’exige pas de preuve que le carburant de remplacement a été utilisé pendant un fonctionnement réel. Depuis l’année de modèle 2016, les entreprises peuvent demander uniquement cet incitatif non monétaire si elles sont en mesure de prouver que leurs véhicules utilisent le carburant de remplacement disponible sur le marché (par exemple, E85). La formule ci-après sert à déterminer les EGEC des VPC à partir de l’année de modèle 2016, quand le facteur de pondération « F » est nul (0), à moins que l’entreprise puisse apporter la preuve qu’une autre valeur convient davantage.

EGEC = [(1 - F) x EGECess] + (EGECrempl x F)

Aucune entreprise n’a fait état d’utilisation de carburants de remplacement (par exemple, E85) pour les années de modèles 2016 et 2018 et, de ce fait, aucune n’avait le droit de réduire ses EGEC à la suite des ventes de VPC.

2.3.6. Véhicules à technologie de pointe

Le Règlement propose un certain nombre d’incitatifs non monétaires supplémentaires pour la mise en service de « véhicules à technologie de pointe » (VTP), qui comprennent les véhicules électriques à batterie (VEB), les véhicules électriques hybrides rechargeables (VEHR) les véhicules électriques à pile à combustible (VEPC), et véhicules au gaz naturel. Les VEB sont entièrement alimentés par de l'énergie électrique stockée dans une batterie et ne produisent donc aucune émission de gaz d’échappement. Les VEHR comportent un groupe motopropulseur électrique qui leur permet d’être chargés d'électricité pour fonctionner exclusivement à l’électricité, accompagné d’un moteur classique pour accroître l’autonomie du véhicule. Les VEPC sont propulsés exclusivement par un moteur électrique alimenté par une cellule électrochimique qui produit de l’électricité sans combustion de carburant. Lors du calcul des EGEC, le Règlement permet aux entreprises de déclarer 0 g/mi pour les véhicules électriques (par exemple, les VEB), les véhicules à pile à combustible et la portion électrique des véhicules hybrides rechargeables (lorsque les VEHR sont utilisés comme véhicules électriques), sous réserve des restrictions énoncées au paragraphe suivant. Par ailleurs, les entreprises peuvent multiplier le nombre de VTP de leur parc par un facteur précis afin d’augmenter l’effet qu’ils exercent sur la moyenne globale de leur parc. On trouvera les facteurs multiplicateurs pertinents et les années de modèles connexes au tableau 8.

Tableau 8 : facteurs multiplicateurs pour les véhicules à technologie de pointe
Année de modèle Multiplicateur des VEB et VEPC Multiplicateur des VEHR Gaz naturel
2011 à 2016 1,2 1,2 1,2
2017 2,5 2,1 1,6
2018 2,5 2,1 1,6
2019 2,5 2,1 1,6
2020 2,25 1,95 1,45
2021 2,0 1,8 1,3
2022 à 2025 1,5 1,3 1,0

Bien que la production de l’électricité nécessaire pour charger les VEB et les VEHR et que la production d’hydrogène pour les VEPC aboutissent à des émissions en amont, la méthode qui vise à permettre à des entreprises de déclarer 0 g/mi doit favoriser l’adoption de véhicules à technologie de pointe à court terme. Le Règlement prévoit 2 options concernant le nombre de véhicules pouvant être déclarés à 0 g/mi. Pour les années de modèles 2011 à 2016, une entreprise peut déclarer 0 g/mi pour :

  1. les 30 000 premiers VTP si elle en a vendu moins de 3 750 pendant l’année de modèle 2012;

  2. les 45 000 premiers VTP si elle en a vendu 3 750 ou plus pendant l’année de modèle 2012.

Le Règlement reconnaît aussi l’action précoce à l’égard des VTP vendus pendant les années de modèles 2008 à 2010. Si une entreprise demande des points d’action précoce (il en est question à la section 3.1), les volumes de production ayant été déclarés pour les années de modèles 2008 à 2010 seront aussi appliqués à ce plafond de VTP. Pour tout VTP vendu au-delà de ce plafond, les entreprises doivent ajuster la valeur d’EGEC de 0 g/mi pour qu’elle englobe la portion de CO2 des émissions en amont. Le Règlement ne restreint pas le nombre de VTP pouvant faire l’objet d’une déclaration à 0 g/mi entre les années de modèles 2017 à 2021 inclusivement. Les volumes de production des VEB et VEHR vendus par année de modèle sont présentés au tableaux tableau9 et tableau10.

Tableau 9 : volumes de production des VEB par année de modèle
Fabricant 2016 2017 2018 2019
BMW 18 96 70 69
FCA - - - -
Ford 136 522 682 -
GM 45 2 133 1 474 5 445
Honda - - - -
Hyundai - 653 394 4 573
JLR - - - 365
Kia 1 063 477 964 1 186
Mazda - - - -
Mercedes 190 106 442 141
Mitsubishi 120 85 - -
Nissan 1 620 884 4 440 4 340
Porsche - - - -
Subaru - - - -
Tesla 2 963 3 483 8 961 13 364
Toyota - - - -
Volkswagen 293 705 808 1 942
Volvo - - - -
Total 6 454 9 144 18 235 31 425
Tableau 10 : volumes de production des VEHR par année de modèle
Fabricant 2016 2017 2018 2019
BMW 587 712 1 047 656
FCA - 739 1 578 600
Ford 635 1 991 2 106 1 513
GM 720 5 728 5 400 2 675
Honda - - 850 910
Hyundai 55 128 1 024 1 622
JLR - - - -
Kia - 110 45 1 150
Mazda - - - -
Mercedes 8 76 330 147
Mitsubishi - - 5 380 2 088
Nissan - - - -
Porsche 311 417 692 415
Subaru - - - -
Tesla - - - -
Toyota - 1 164 3 606 1 600
Volkswagen - 483 609 -
Volvo 278 615 538 554
Total 2 594 12 163 23 205 13 930
2.3.7. Dispositions visant les entreprises à faible volume - années de modèles 2012 et suivantes

Des dispositions du Règlement permettent aux petites entreprises qui proposent une gamme limitée de produits de choisir de ne pas respecter les normes pour l’éq. CO2 (c'est-à-dire de ne pas appliquer les normes concernant les émissions d’équivalent CO2) pour les années de modèles 2012 et suivantes. Cette dispense est offerte aux entreprises qui :

  1. ont fabriqué ou importé moins de 750 automobiles à passagers et camions légers des années de modèles 2008 ou 2009;

  2. ont fabriqué ou importé pour la vente une moyenne mobile de moins de 750 véhicules pendant les 3 années de modèles précédant l’année de modèle visée par la dispense;

  3. présentent une déclaration de faible volume à ECCC.

Une entreprise à faible volume doit présenter un rapport annuel pour obtenir des points. Ces entreprises doivent toujours se conformer aux normes pour l’oxyde nitreux et le méthane (voir la section 2.5 pour plus de détails).

Le tableau 11 résume les volumes de production déclarés par les entreprises à faible volume. Pour les années de modèle 2012 et ultérieures, 6 de ces entreprises ont demandé cet assouplissement.

Tableau 11 : volumes de production des fabricant à faible volume par année de modèle
Fabricant 2016 2017 2018 2019
Aston Martin 91 82 44 148
Ferrari 135 275 247 364
Maserati 344 1 369 1 000 -
McLaren 121 112 220 195
Lotus 0 13 12 0
Pagani 1 0 0 0
Total 692 1 851 1 523 707
2.3.8. Assouplissements pour entreprises de taille intermédiaire

Le Règlement comporte une option pour les entreprises de taille intermédiaire afin qu’elles puissent respecter une norme de rechange entre les années de modèles 2012 à 2016 inclusivement. En vertu du Règlement, une entreprise de taille intermédiaire est une entreprise dont le volume de production total de l’année de modèle 2009 est de 60 000 véhicules ou moins. Cette disposition devait donner aux entreprises de taille intermédiaire, qui ont une gamme de produits moins variée, le temps de passer aux normes plus strictes. Les entreprises qui se prévalaient de cette option pouvaient placer une partie de leur parc dans un parc optionnel provisoire (POP) dans lequel la norme est 25 % moins stricte que celle qui serait exigée autrement. Le nombre total de véhicules qu’une entreprise pouvait intégrer à un POP était assujetti à des limites reposant sur la quantité de véhicules mis en vente. Une entreprise ayant vendu de 750 à 7 500 véhicules neufs de l’année de modèle 2009 pouvait constituer un POP avec un total combiné d’au plus 30 000 véhicules des années de modèles 2012 à 2015, et jusqu’à 7 500 véhicules de l’année de modèle 2016. Une entreprise ayant vendu de 7 500 à 60 000 véhicules neufs de l’année de modèle 2009 ne pouvait inclure qu’un total combiné de 15 000 véhicules au maximum des années de modèles 2012 à 2015, et ne pouvait inclure aucun véhicule de l’année de modèle 2016. Les entreprises qui choisissent de créer des POP ne peuvent pas utiliser les points qui en découlent pour compenser un déficit qu’elles ont subi pour une portion ne faisant pas partie du POP de leur parc, pas plus qu’elles ne peuvent cumuler des points obtenus pour une portion ne faisant pas partie du POP de leur parc.

Volvo et Porsche ont pu placer tous leurs véhicules des années de modèles 2012 à 2016 dans des POP valides jusqu’à l’année de modèle 2016, car leurs ventes de 2009 se situaient entre 750 et 7 500 véhicules. Mercedes et JLR ont également créé des POP; toutefois, en tant que grandes entreprises, elles étaient limitées à 15 000 véhicules au cours des années de modèles 2012 à 2015, ce qui les a obligées de diviser leurs parcs de véhicules en parcs conventionnels et en POP.

Tableau 12 : volumes de production des parcs optionnels provisoires
Fabricant 2014
AP
2015
AP
2016
AP
2014
CL
2015
CL
2016
CL
JLR 1 179 1 507 1 282 6 183 6 188 4 655
Mercedes 1 698 2 025 - 977 1 085 -
Porsche 2 018 1 549 1 585 2 599 3 340 5 081
Volvo 607 3 272 891 1 662 3 139 4 885
Total 5 502 8 353 3 758 11 421 13 752 14 621

À partir de l’année de modèle 2017, toute entreprise de taille intermédiaire qui pouvait avoir recours à des parcs optionnels provisoires peut suivre un calendrier alternatif des valeurs cibles annuelles pour les années de modèles 2017 à 2020, tel que l’illustre le tableau 13. À compter de l’année de modèle 2021, ces entreprises devront respecter les valeurs cibles prescrites pour cette année de modèle. Les entreprises qui choisissent de suivre le calendrier alternatif ne seront pas autorisées à vendre des points relatifs aux émissions obtenus au titre de ces normes à aucune autre entreprise réglementée.

Tableau 13 : calendrier de remplacement des normes d’émissions d’éq. CO2 moyennes du parc des entreprises de taille
Année de modèle Norme d’émissions d’éq. CO2 moyennes du parc des entreprises de taille intermédiaire admissibles
2017 2016
2018 2016
2019 2018
2020 2019

2.4. Normes pour l’oxyde nitreux et le méthane

Le Règlement limite également le rejet d’autres GES, notamment le méthane (CH4) et l’oxyde nitreux (N2O). À partir de l’année de modèle 2012, le Règlement établit des normes pour le N2O et le CH4 à 0,01 g/mi et 0,03 g/mi, respectivement. Ces normes doivent plafonner les émissions de N2O et de CH4 des véhicules à des niveaux que les technologies existantes peuvent atteindre et veiller à ce que les niveaux n’augmentent pas chez les futurs véhicules. À l’heure actuelle, les entreprises peuvent faire appel à 3 méthodes pour se conformer aux normes relatives au N2O et au CH4.

La première méthode permet aux entreprises de certifier que les émissions de N2O et de CH4 de tous leurs véhicules d’une année de modèle donnée sont inférieures aux normes fondées sur un plafond. Cette méthode n’influe pas sur le calcul des EGEC d’une entreprise.

La deuxième méthode permet aux entreprises de quantifier les émissions de N2O et de CH4 en tant que quantité équivalente de CO2 et de l’inclure dans la détermination de leurs EGEC globales. Les entreprises qui font appel à cette méthode doivent intégrer les données des essais de mesure du N2O et du CH4 au calcul des EGEC, tout en prenant en compte le PRP plus élevé de ces 2 gaz. Cette méthode n’est pas aussi communément utilisée, parce qu’elle compte les émissions de N2O et de CH4 même pour la partie du parc de l’entreprise qui ne dépasse pas la norme.

La troisième méthode permet aux entreprises de certifier les véhicules selon d’autres normes d’émissions de N2O et de CH4. Cette méthode procure généralement le plus de flexibilité aux entreprises, car celles-ci sont libres d’établir les normes de rechange s’appliquant uniquement aux véhicules qui ne respecteraient pas la valeur fondée sur un plafond, au lieu de toucher l’ensemble du parc. Par ailleurs, les entreprises qui utilisent cette méthode peuvent se conformer aux normes sur le N2O et le CH4 séparément en fixant des normes de rechange pour les émissions de l’un ou l’autre de ces gaz, au besoin. Tout dépassement de ces normes de rechange est calculé comme un déficit devant être compensé par des points relatifs aux émissions d’éq. CO2. Le total des déficits subis par les entreprises qui l’ont fait est résumé au tableau 14 et au tableau 15.

Tableau 14 : valeurs du déficit des émissions de N2O par entreprise,
pour les années de modèles 2016 à 2019 (Mg d’éq. CO2)
Fabricant 2016
AP
2017
AP
2018
AP
2019
AP
2016
CL
2017
CL
2018
CL
2019
CL
BMW -2 062 -1 215 -2 284 - -5 853 -3 276 -3 920 -
FCA - - - - - -10 957 -23 275 -6 269
Ford -248 -2 124 -715 -847 -4 733 -47 486 -17 047 -10 562
GM - -645 -1 166 -236 -1 615 -3 114 -6 146 -4 501
Hyundai - - -331 -999 - - - -
JLR - -1 379 -1 999 -62 - -2 830 -9 638 -3 935
Kia - - -2 211 -1 447 - - - -
Mazda - -807 -1 449 -360 -480 -5 436 -4 324 -12 750
Nissan -5 595 -930 -414 - -23 617 - - -
Toyota -1 729 -2 219 -1 306 -1 466 -2 647 -3 599 -2 289 -3 490
Volkswagen -215 - - - -852 - - -300
Total du parc -9 849 -9 319 -11 875 -5 417 -39 797 -76 698 -66 639 -41 807
Tableau 15 : valeurs du déficit des émissions de CH4 par entreprise,
pour les années de modèles 2016 à 2019 (Mg d’éq. CO2)
Fabricant 2016
AP
2017
AP
2018
AP
2019
AP
2016
CL
2017
CL
2018
CL
2019
CL
BMW -260 -153 -288 - -737 -412 -493 -
FCA -3 -7 -3 -3 -2 384 -1 296 -3 215 -3 001
Ford -964 -532 -152 -155 -20 322 -8 296 -18 801 -13 041
GM -137 -81 -357 -137 -708 -1 791 -1 969 -762
Mazda - -136 -340 -474 - -475 -121 -401
Nissan -436 - - - -1 981 - - -
Volkswagen -40 -85 -74 -15 -115 - - -
Total du parc -1 840 -994 -1 214 -784 -26 247 -12 270 -24 599 -17 205

2.5. Valeur des émissions d’éq. CO2

La valeur moyenne des émissions d’éq. CO2 du parc, appelée « valeur de conformité », est le rendement moyen en éq. CO2 des parcs d’automobiles à passagers et de camions légers d’une entreprise, déclarée sous forme d’EGEC après ajustement pour tous les assouplissements de la conformité et calculée au moyen de l’équation suivante :

Valeur de conformité = D-E-F-G-H


D est la valeur moyenne des EGEC d’un parc pour chaque parc (section 2.2);
E est l’allocation pour la réduction des fuites de liquide réfrigérant de la climatisation (section 2.3.1);
F est l’allocation pour l’amélioration de l’efficacité du système de climatisation (section 2.3.2);
G est l’allocation pour l’utilisation de technologies innovatrices qui réduisent de façon mesurable les émissions d’éq. CO2 (section 2.3.3);
H est l’allocation pour certaines grosses camionnettes (section 2.3.4).


Au bout du compte, c’est la valeur de conformité d’une entreprise pour son parc d’automobiles à passagers et de camions légers qui est comparée à sa norme pour l’éq. CO2 pour les 2 catégories susmentionnées afin de déterminer la conformité et d’établir le solde des points relatifs aux émissions. Le tableau 16 et le tableau 17 montrent les valeurs de conformité et normalisées des entreprises pour les parcs d’automobiles à passagers et de camions légers des années de modèles 2016 à 2019.

Tableau 16 : valeurs de conformité et normalisées pour les AP des années de modèles 2016 à 2019 (g/mi)
Fabricant 2016
valeur de conformité
2017
valeur de conformité
2018
valeur de conformité
2019
valeur de conformité
2016
valeur normal.
2017
valeur normal.
2018
valeur normal.
2019
valeur normal.
BMW 250 227 236 223 230 216 208 196
FCA 275 288 291 288 242 234 228 218
Ford 246 240 219 226 232 220 209 202
GM 237 191 168 157 230 218 204 192
Honda 193 188 183 187 224 214 204 193
Hyundai 241 238 230 206 227 216 206 196
JLR 311 276 251 306 309 244 242 219
Kia 238 223 210 184 227 216 204 195
Maserati - - - 359 - - - 231
Mazda 210 217 211 220 223 212 202 189
Mercedes 246 263 249 262 232 225 213 205
Mitsubishi 229 210 137 151 218 203 195 183
Nissan 222 226 192 187 227 216 205 191
Porsche 324 273 269 302 275 215 224 194
Subaru 246 245 247 236 221 210 199 189
Teslaa -6 -5 -16 -22 268 254 226 211
Toyota 212 205 192 183 224 212 201 192
Volkswagen 230 225 238 203 222 211 201 190
Volvo 289 252 241 248 293 242 245 222
Moy. du parc 228 220 205 194 227 216 205 194

a Tesla ne produit que des véhicules électriques et est en mesure d’utiliser l’incitatif de 0 g/mi pour l’ensemble de son parc. La valeur de conformité est négative lorsque les allocations pour la climatisation ont été prises en compte.

Tableau 17 : valeurs de conformité et normalisées pour les CL des années de modèles 2016 à 2019 (g/mi)
Fabricant 2016
valeur de conformité
2017
valeur de conformité
2018
valeur de conformité
2019
valeur de conformité
2016
valeur normal.
2017
valeur normal.
2018
valeur normal.
2019
valeur normal.
BMW 293 280 269 257 286 283 274 270
FCA 331 345 327 335 303 312 295 301
Ford 356 317 311 303 325 308 310 303
GM 346 333 317 316 322 320 310 298
Honda 262 240 225 232 275 274 261 258
Hyundai 327 327 324 330 280 278 266 258
JLR 320 306 279 267 316 286 286 278
Kia 328 305 304 290 286 277 267 263
Maserati - - - 393 - - - 278
Mazda 259 266 250 256 270 267 256 249
Mercedes 313 313 298 304 292 287 274 263
Mitsubishi 265 262 247 243 260 253 242 234
Nissan 260 276 277 271 278 282 273 261
Porsche 319 296 293 294 361 285 284 277
Subaru 249 237 228 220 261 257 245 241
Teslaa - - -21 -27 - - 292 284
Toyota 316 295 295 264 289 286 273 265
Volkswagen 290 302 273 269 270 273 269 264
Volvo 299 249 243 250 360 288 291 274
Moy. du parc 319 309 295 290 301 298 288 282

a Tesla ne produit que des véhicules électriques et est en mesure d’utiliser l’incitatif de 0 g/mi pour l’ensemble de son parc. La valeur de conformité est négative lorsque les allocations pour la climatisation ont été prises en compte.

Les figures figure4 et figureillustrent le rôle que l’assouplissement de la conformité joue pour qu’une entreprise parvienne à une conformité globale pour ses parcs d’automobiles à passagers et de camions légers pour l’année de modèle 2019. Il faut noter qu’en vertu du Règlement, la valeur des EGEC d’une entreprise est calculée pour inclure les avantages découlant des VPC. Les figures 4 et 5 renvoient plutôt aux « émissions de gaz d’échappement »Note de bas de page13 par opposition aux EGEC, de manière que les avantages des VPC puissent être représentés séparément. La ligne orange en haut de la barre indique les émissions de gaz d’échappement moyennes du parc d’une entreprise. La large ligne rouge représente la norme moyenne du parc et la large ligne bleu foncé, la valeur moyenne de conformité du parc (les assouplissements à la conformité sont pris en compte). Les barres montrent dans quelle mesure les entreprises intègrent les assouplissements en matière de conformité décrits précédemment dans leurs produits pour atteindre leur valeur de conformité moyenne. Les figures qui montrent cette information pour des années de modèles antérieures se trouvent en annexe.

Figure 4 : état de conformité de 2019 des automobiles à passagers avec les compensations

Figure 1. empreinte du véhicule (voir description longue ci-dessous)

Remarque :

  1. La valeur de conformité finale peut être inférieure aux émissions d’échappement grâce à l’application d’assouplissements en matière de conformité.
  2. Tesla a une norme moyenne du parc de 211 g/mi et une valeur de conformité moyenne du parc de -22 g/mi. La valeur de conformité de Tesla se situe en dehors de la plage de ce graphique.
Description longue pour la figure 4
État de conformité de 2019 des automobiles à passagers avec les compensations
Fabricant Moyenne d'émissions de gaz d'échappement du parc Valeur moyenne de conformité du parc Système de climatisation Technologies innovatrices Norme moyenne du parc
BMW 246,0 223 18,4 4,4 196
FCA 311,0 288 18,4 4,8 218
Ford 249,0 226 17,1 6,3 202
GM 179,0 157 16,2 5,9 192
Honda 207,0 187 16,4 4,1 193
Hyundai 222,0 206 14,1 2,1 196
JLR 330,0 306 18,7 5,5 219
Kia 203,0 184 16,3 2,8 195
Maserati 376,0 359 10,8 6,0 231
Mazda 223,0 220 1,5 1,9 189
Mercedes 275,0 262 11,2 1,5 205
Mitsubishi 162,0 151 9,7 1,7 183
Nissan 202,0 187 12,6 2,0 191
Porsche 322,0 302 17,6 2,0 194
Subaru 243,0 236 4,6 2,1 189
Toyota 200,0 183 12,7 4,4 192
VW 221,0 203 18,1 0,0 190
Volvo 262,0 248 9,7 4,7 222


Figure 5 : état de conformité de 2019 des camions légers avec les compensations

Figure 1. empreinte du véhicule (voir description longue ci-dessous)

Remarque :

  1. La valeur de conformité finale peut être inférieure aux émissions d’échappement grâce à l’application d’assouplissements en matière de conformité.
  2. Tesla a une norme moyenne du parc de 284 g/mi et une valeur de conformité moyenne du parc de -27 g/mi. La valeur de conformité de Tesla se situe en dehors de la plage de ce graphique.
Description longue pour la figure 5
État de conformité de 2019 des camions légers avec les compensations
Fabricant Moyenne d'émissions de gaz d'échappement du parc Valeur moyenne de conformité du parc Système de climatisation Technologies innovatrices Norme moyenne du parc
BMW 292,0 257 24,2 10,8 270
FCA 368,0 335 21,4 11,6 301
Ford 341,0 303 23,0 14,9 303
GM 349,0 316 22,9 9,9 298
Honda 264,0 232 22,8 9,4 258
Hyundai 342,0 330 7,1 5,3 258
JLR 304,0 267 24,4 12,2 278
Kia 315,0 290 20,8 4,7 263
Maserati 421,0 393 14,9 13,1 278
Mazda 266,0 256 5,0 5,1 249
Mercedes 320,0 304 13,2 2,5 263
Mitsubishi 261,0 243 16,5 1,4 234
Nissan 288,0 271 11,6 5,9 261
Porsche 317,0 294 13,7 9,8 277
Subaru 241,0 220 14,9 6,2 241
Toyota 290,0 264 17,5 8,4 265
VW 292,0 269 22,8 0,0 264
Volvo 272,0 250 13,6 8,4 274

2.6. Avancées technologiques et taux de pénétration

À mesure que les normes moyennes d’émissions des parcs se sont resserrées, les fabricants d’automobiles ont mis au point un éventail de technologies afin de réduire leurs émissions d’éq. CO2. Certaines de ces technologies cherchent à réduire ou éliminer l’utilisation des carburants classiques en introduisant des composants de groupe motopropulseur électriques (VEB, VEHR, etc.). Il existe aussi un vaste ensemble de technologies auxquelles ont recours les entreprises pour améliorer l’efficacité des boîtes de vitesses et des moteurs classiques et réduire les émissions. Les moteurs turbocompressés, la désactivation des cylindres et les transmissions à variation continue en sont quelques exemples.

Bien que cette section ne constitue pas une liste exhaustive, elle décrit certains des types de technologie les plus communément utilisés, ainsi que leur pénétration correspondante du parc canadien de véhicules neufs au cours d’années de modèles données.

Turbocompresseur

Les turbocompresseurs améliorent la puissance et l’efficacité d’un moteur à combustion interne en récupérant une partie de l’énergie de la chaleur résiduelle qui autrement serait perdue par le tuyau d’échappement. Ces gaz d’échappement alimentent une turbine reliée à un compresseur qui injecte des quantités d’air plus importantes dans la chambre de combustion (suralimentation). La puissance générée est plus grande que celle d’un moteur à aspiration naturelle de cylindrée semblable, et l’efficacité est meilleure que celle d’un moteur à aspiration naturelle de puissance et couple similaires. On peut ainsi utiliser un moteur de moindre cylindrée plus léger qui peut produire la même puissance qu’un moteur de cylindrée et de poids plus importants sans turbocompresseur. Pour cette raison, des turbocompresseurs sont de plus en plus communément installés dans des véhicules à moteur plus petit, afin de réduire le poids global du véhicule et d’améliorer la consommation de carburant jusqu’à 8 %.

Distribution à programme variable et contrôle de levée des soupapes

Les soupapes d’admission et d’échappement du moteur assurent l’entrée de l’air dans les cylindres et la sortie des gaz d’échappement des cylindres. Cette fonction est importante, parce que le moteur a besoin, pour offrir un rendement optimal, de « respirer » avec précision. Dans la plupart des moteurs classiques, le réglage de la distribution et de la levée des soupapes est fixe et non idéal pour tous les régimes. Les systèmes de distribution à programme variable (DPV) et contrôle de levée des soupapes (CLS) ajustent la distribution et l’ouverture des soupapes d’admission et d’échappement en fonction du régime. L’optimisation de la « respiration » du moteur améliore son efficacité et aboutit à une réduction de la consommation de carburant et des émissions. Les technologies de distribution à programme variable et contrôle de levée des soupapes peuvent améliorer l’efficacité de 3 à 4 %.

Boîte de vitesses à rapports supérieurs (>6 rapports)

La consommation de carburant et, par extension, les émissions d’éq. CO2 qui proviennent d’un véhicule dépendent du fonctionnement efficace de tous ses éléments constitutifs. Le fonctionnement d’un moteur à un régime autre que le plus efficace se soldera par une augmentation de la consommation de carburant et des émissions d’éq. CO2. Les boîtes de vitesses qui ont de nombreux rapports (ou vitesses) permettent de faire tourner le moteur à un régime plus efficace plus souvent. Il est de plus en plus commun que des véhicules soient équipés de boîtes à 6 vitesses ou davantage pour maintenir le moteur à son régime optimal et réduire ainsi les émissions d’éq. CO2.

Transmissions à variation continue

Les transmissions à variation continue (TVC) sont des boîtes de vitesses qui, contrairement aux transmissions à configurations conventionnelles, n’ont pas un nombre de rapports fixe. Comme les TVC n’ont pas un nombre discret de points de changement de vitesse, elles peuvent fonctionner de manière variable dans un nombre infini de situations de conduite pour fournir le rapport optimal entre le moteur et les roues. Le moteur peut ainsi fonctionner de la façon la plus efficace possible et ne consommer que la quantité de carburant requise, ce qui réduit les émissions d’éq. CO2. Habituellement, les TVC peuvent améliorer la consommation de carburant jusqu’à 4 %.

Système de désactivation des cylindres

Les systèmes de désactivation des cylindres (SDC) mettent en veilleuse les cylindres d’un moteur à 6 ou 8 cylindres lorsqu’une partie de la puissance seulement est nécessaire (lors d’un déplacement à vitesse constante, d’une décélération, etc.). Le SDC agit en désactivant les soupapes d’admission et d’échappement d’un ensemble particulier de cylindres du moteur. Le SDC peut réduire les émissions d’éq. CO2 en améliorant la consommation globale de carburant du véhicule de 4 à 10 %Note de bas de page 14.

Injection directe d’essence

Un mélange air-carburant bien dosé est essentiel au rendement de tout moteur à combustion interne classique et exerce un effet direct sur les émissions qui en découlent. Au cours des quelques dernières décennies, le mécanisme le plus commun pour la préparation du mélange air-carburant était le système à « injection dans la lumière d’admission », dans lequel l’air et le carburant sont mélangés dans la tubulure d’admission, puis aspirés dans la chambre de combustion. Les systèmes d’injection directe d’essence (IDE) pulvérisent plutôt le carburant directement dans la chambre de combustion, ce qui produit un mélange air-carburant légèrement plus frais, qui permet que les taux de compression soient plus élevés et qui améliore la consommation de carburant. Les systèmes d’IDE distribuent et mesurent également mieux le carburant fourni aux cylindres, ce qui aboutit à une combustion plus efficace.

Diesel

Un moteur diesel fournit un meilleur couple à bas régime et une meilleure consommation de carburant qu’un moteur à essence de cylindrée comparable. Le carburant diesel renferme davantage d’énergie par unité de volume qu’une quantité équivalente d’essence. Il s’ensuit que la distance que peuvent parcourir les véhicules diesels est, en moyenne, supérieure de 20 à 35 % par litre de carburant à celle d’un véhicule à essence équivalentNote de bas de page 15, ce qui se traduit par des réductions mesurables des émissions d’éq. CO2.

Les taux de pénétration des technologies décrites ci-dessus dans l’ensemble du parc sont présentés au tableau 18, tandis que les données afférentes à l’utilisation propre aux entreprises se trouvent dans les tableaux A-3 à A-10.

Tableau 18 : taux de pénétration des technologies de transmission dans le parc canadien
Technologie 2016 2017 2018 2019
Turbocompresseur 23,1 % 27,7 % 34,3 % 33,7 %
DPV 94,5 % 96,9 % 95,6 % 97,1 %
CLS 19,3 % 16,6 % 18,1 % 18,5 %
Boîte de vitesses à rapports supérieurs 22,1 % 27,0 % 39,8 % 55,9 %
TVC 20,3 % 19,9 % 21,1 % 21,1 %
Désactivation des cylindres 10,0 % 14,3 % 12,6 % 16,6 %
IDE 37,5 % 38,2 % 46,1 % 42,7 %
Diesel 1,8 % 0,6 % 1,2 % 0,5 %

3. Points relatifs aux émissions

Le Règlement comporte un système de points relatifs aux émissions pour concourir à l’atteinte des objectifs généraux en matière d’environnement d’une façon qui procure à l’industrie réglementée une certaine souplesse sur le plan de la conformité. L’entreprise calcule les points obtenus ou la valeur du déficit d’émissions en mégagrammes (Mg) d’éq. CO2 pour chacun de ses parcs d’automobiles à passagers et de camions légers d’une année de modèle donnée. Les points sont pondérés selon les KVP pour tenir compte du nombre plus important de kilomètres parcourus par les camions légers pendant leur durée de vie que par les automobiles à passagers. D’après l’équation mathématique ci-dessous, l’entreprise obtient des points pour cette année de modèle si le résultat du calcul est positif ou meilleur que la norme d’émissions de GES. Si le résultat est négatif ou inférieur que la norme applicable, l’entreprise subit un déficit. Une entreprise qui subit un déficit d’émissions doit le compenser au moyen d’un nombre équivalent de points relatifs aux émissions d’années de modèles antérieures ou au cours des 3 années de modèles suivantes.

Le solde total des points est calculé au moyen de l’équation suivante :

Points = ((A - B) x C x D)/1 000 000


A représente la norme moyenne s’appliquant au parc d’automobiles à passagers ou de camions légers;
B représente la valeur de conformité moyenne du parc d’automobiles à passagers ou de camions légers;
C représente le nombre total d’automobiles à passagers ou de camions légers qui constituent le parc;
D représente la distance totale présumée parcourue par les véhicules en question, soit :

  1. 195 264 milles pour un parc d’automobiles à passagers;
  2. 225 865 milles pour un parc de camions légers.

Les points représentent les réductions d’émissions que les fabricants ont atteintes en sus de celles exigées par le Règlement. La capacité d’accumuler des points permet aux fabricants de planifier et de mettre en place une implantation progressive et méthodique de la technologie de réduction des émissions grâce à une planification du cycle des produits afin de respecter les futures normes d’émissions plus strictes.

Au départ, le Règlement a établi que les points pouvaient être cumulés pour compenser un futur déficit jusqu’à 5 années de modèles après l’année pendant laquelle les points ont été obtenus (la durée de validité des points était de 5 ans). Le Règlement a été modifié de manière à prolonger la durée de validité des points acquis depuis les années de modèles 2010 à 2016 jusqu’en 2021. Les points qui peuvent servir à compenser un déficit subi lors des années de modèles 2022 et ultérieures ne peuvent être générés qu’à compter de l’année de modèle 2017 et sont valides pour 5 ans.

3.1. Transferts de points

Le tableau 19 résume les transactions par entreprise et l’année de modèle lors de laquelle les points ont été générés. Plus de 13 millions de points ont été transférés entre entreprises, soit pour être utilisés immédiatement afin de compenser un déficit ou en prévision d’un éventuel déficit à l’avenir, si l’on inclut ceux qui ont été achetés auprès du receveur général. Il faut noter que l’année de modèle n’indique pas nécessairement le moment où un transfert de points a eu lieu. Par exemple, il est possible de transférer des points pour l’année de modèle 2012 pendant l’année civile 2017. En outre, la quantité totale des transferts à une entreprise ou de cette entreprise à une autre pendant une année de modèle donnée peut être le résultat de transactions multiples.

Tableau 19 : transactions de points (transfert sortie) par année de modèle (Mg d’éq. CO2)
Fabricant Action précoce 2011 à 2016 2017 2018 2019 Total
Honda 2 138 563 3 069 910 - - - 5 208 473
Mitsubishi 63 349 - - - - 63 349
Nissan 822 292 402 728 - - - 1 225 020
Suzuki 123 345 30 431 - - - 153 776
Tesla 2 292 352 079 176 147 433 130 615 273 1 578 921
Toyota 2 623 142 2 680 598 - - - 5 303 740
Receveur général - 6 906 - - - 6 906
Tableau 19 : transactions de points (transfert entrée) par année de modèle (Mg d’éq. CO2)
Fabricant Action précoce 2011 à 2016 2017 2018 2019 Total
Aston Martin - 2 626 - - - 2 626
BMW - 1 000 000 - - - 1 000 000
FCA 4 775 129 3 333 018 176 147 433 130 465 273 9 182 697
Ferrari 8 473 - - - - 8 473
Ford 342 272 257 728 - - - 600 000
JLR 143 369 - - - - 143 369
Lotus - 139 - - - 139
Mercedes - 1 645 000 - - - 1 645 000
Maserati - 3 740 - - - 3 740
Porsche - 4 141 - - 150 000 154 141
Subaru - 300 000 - - - 300 000
Volkswagen 500 000 - - - - 500 000

3.2. Total des points générés et état final

Le tableau 20 montre les points acquis (ou les déficits subis) par toutes les entreprises durant l’année de modèle 2019. Ce tableau montre également le nombre total de points restant en banque dans chaque entreprise, en tenant compte des points dont la validité est expirée, qui ont été transférés ou qui ont servi à compenser un déficit.

Depuis l’entrée en vigueur du Règlement, les entreprises ont généré environ 86,6 millions de points relatifs aux émissions (y compris des points d’action précoce et des points de POP), dont environ 24,5 millions restent valides pour une utilisation ultérieure. Au total, 24,3 millions de points ont servi à compenser des déficits, et la validité de 37,8 millions de points a expiré.

Tableau 20 : points nets par année de modèle et solde de points actuel (Mg d’éq. CO2)
Fabricants Points générés/déficit subi en 2019 Solde actuela
BMW -68 888 787 199
FCA -1 869 581 3 854 774
Ford -154 492 950 462
GM -356 510 3 137 871
Honda 734 632 5 161 374
Hyundai -278 110 1 930 817
JLR 14 352 7 928
Kia -80 891 222 615
Maserati -11 865 -11 865
Mazda -298 644 3 053 272
Mercedes -378 401 483 928
Mitsubishi 5 394 666 044
Nissan -50 589 1 112 140
Porsche -66 413 -8 406
Subaru 86 341 874 546
Tesla 615 273 0
Toyota 178 983 3 733 422
Volkswagen -256 181 345 482
Volvo 46 028 203 180
Total -2 189 562 24 504 783

a Le solde actuel rend compte de tout point dont la validité a expiré, les points d’action précoce restants, les transactions et les compensations.

4. Rendement général de l’industrie

L’information sur la conformité moyenne globale du parc d’automobiles à passagers et de camions légers est résumée aux tableaux tableau21 et tableau22. En outre, les figures figure6 et figure7 illustrent le rendement d’une année à l’autre des parcs d’automobiles à passagers et de camions légers. Ces lignes de tendance décrivent la norme moyenne applicable à l’ensemble du parc (ligne en pointillé) et la valeur de conformité (ligne continue) de chaque parc.

Comme le parc de chaque fabricant est unique, les données présentées dans les tableaux et figures sont fondées sur les valeurs regroupées pour toutes les entreprises et doivent décrire les résultats moyens.

Tableau 21 : résumé de la conformité des automobiles à passagers des années
de modèles 2011 à 2019 (g/mi)
Année de
modèle
Émissions
de gaz
d’échappement
Véhicules
polycarburants
Technologies
innovatrices
Réduction
des fuites de
réfrigérant
du climatiseur
Amélioration
de l'efficacité
du climatiseur
Valeur de
conformité
Norme Marge de
conformité
2011 262 2,8 0,2 2,0 1,3 255 291 36
2012 251 3,3 0,5 2,9 2,0 242 263 21
2013 247 3,3 0,4 3,0 2,4 238 256 18
2014 244 3,7 1,5 3,5 2,6 233 248 15
2015 241 2,6 1,8 4,0 2,9 230 238 8
2016 238 0,0 2,0 4,7 3,4 228 227 -1
2017 232 0,0 3,0 6,0 3,5 220 216 -4
2018 220 0,0 3,3 8,4 3,7 205 205 0
2019 211 0,0 3,1 10,3 3,9 194 194 0

Figure 6 : rendement moyen en matière d’émissions de GES pour automobiles à passagers

Figure 1. empreinte du véhicule (voir description longue ci-dessous)
Description longue pour la figure 6

La figure 6 est un graphique qui illustre le rendement d’une année à l’autre du parc d’automobiles à passagers pour les années de modèle 2011 à 2019.

Rendement moyen des émissions de GES - automobiles à passagers
Année Valeur normalisée (g/mile) Valeur de conformité (g/mile)
2011 291 255
2012 263 242
2013 256 238
2014 248 233
2015 238 230
2016 227 228
2017 216 220
2018 205 205
2019 194 194
Tableau 22 : résumé de la conformité des camions légers des années de modèles 2011 à 2019 (g/mi)
Année de
modèle
Émissions
de gaz
d’échappement
Véhicules
polycarburants
Technologies
innovatrices
Réduction
des fuites de
réfrigérant
du climatiseur
Amélioration
de l'efficacité
du climatiseur
Valeur de
conformité
Norme Marge de
conformité
2011 365 8,0 0,7 5,5 1,3 349 367 18
2012 371 13,3 1,2 5,8 1,5 349 350 1
2013 360 13,1 1,3 6,2 2,2 337 341 4
2014 349 12,9 4,3 6,8 3,1 322 332 10
2015 335 9,2 5,2 7,6 3,6 309 313 4
2016 337 0,0 5,9 8,5 3,7 319 301 -18
2017 334 0,0 7,5 12,0 5,8 309 298 -11
2018 323 0,0 8,5 13,3 6,0 295 288 -7
2019 320 0,0 9,6 14,2 6,0 290 282 -8

Figure 7 : rendement moyen en matière d’émissions de GES pour camions légers

Figure 1. empreinte du véhicule (voir description longue ci-dessous)
Description longue pour la figure 7

La figure 7 est un graphique qui illustre le rendement d’une année à l’autre du parc de camions légers pour les années de modèle 2011 à 2019.

Rendement moyen des émissions de GES - camions légers
Année Valeur normalisée (g/mile) Valeur de conformité (g/mile)
2011 367 349
2012 350 349
2013 341 337
2014 332 322
2015 313 309
2016 301 319
2017 298 309
2018 288 295
2019 282 290

Comme le montrent les figures figure6 et figure7, au cours des années de modèles 2011 à 2015, à mesure que le Règlement devenait plus exigeant, l’ensemble du parc d’automobiles à passagers a continué de dépasser la norme applicable. L’année de modèle 2016 est la première durant laquelle les valeurs de conformité des automobiles à passagers et des camions légers ont dépassé la norme applicable. Les modifications apportées aux dispositions visant les véhicules polycarburants (VPC) de l’année de modèle 2016 ont été un facteur significatif du passage à une marge de conformité négative pour l’année de modèle 2016. Lors de l’année de modèle 2019, la valeur de conformité globale des automobiles à passagers a descendu à 194 g/mi, et la valeur de conformité globale des camions légers est tombée à 290 g/mi, ce qui a donné une amélioration globale nette de 23,9 % et 16,9 % par rapport à l’année de modèle 2011 pour les automobiles à passagers et les camions légers, respectivement.

Bien que les valeurs de conformité moyennes du parc d’automobiles à passagers et de camions légers aient poursuivi une tendance à la baisse pour l’année de modèle 2019, elles sont demeurées égales ou au-dessus de la norme moyenne des émissions des parcs. Toutes les entreprises ont respecté les normes en utilisant les points relatifs aux émissions qu’elles avaient accumulés ou en achetant des points à d’autres entreprises. Les résultats obtenus à ce jour indiquent que toutes les entreprises continuent de respecter leurs obligations réglementaires pour l’année de modèle 2019.

Annexe

Tableau A-1 : volumes de production par entreprise
Fabricant 2016
AP
2016
CL
2016
tous
2017
AP
2017
CL
2017
tous
2018
AP
2018
CL
2018
tous
2019
AP
2019
CL
2019
tous
Aston Martin 91 0 91 82 0 82 44 0 44 148 0 148
BMW 31 789 14 316 46 105 25 882 17 059 42 941 34 831 17 207 52 038 23 245 18 585 41 830
FCA 35 676 240 114 275 790 20 591 242 874 263 465 15 444 170 242 184 386 11 522 221 797 233 319
Ferrari 135 0 135 275 0 275 247 0 247 364 0 364
Ford 54 569 190 662 245 231 72 230 205 393 277 623 41 855 233 897 275 752 27 203 200 523 227 726
GM 82 065 118 958 201 023 96 569 173 949 270 518 81 077 188 187 269 264 60 593 186 381 246 974
Honda 114 360 87 060 201 420 112 783 81 780 194 563 110 320 81 930 192 250 102 062 102 252 204 314
Hyundai 123 676 4 493 128 169 161 646 11 171 172 817 117 473 6 050 123 523 111 853 3 900 115 753
JLR 1 282 6 909 8 191 2 345 11 870 14 215 1 654 11 646 13 300 567 11 678 12 245
Kia 58 583 15 878 74 461 42 768 25 637 68 405 55 202 22 719 77 921 42 547 28 680 71 227
Lotus 0 0 0 13 0 13 12 0 12 0 0 0
Maserati - - 0 - - 0 - - 0 172 291 463
Mazda 46 389 15 317 61 706 35 910 23 202 59 112 55 953 26 762 82 715 39 613 30 779 70 392
McLaren 121 0 121 112 0 112 220 0 220 195 0 195
Mercedes 24 178 12 980 37 158 22 371 22 371 44 742 25 562 29 596 55 158 17 214 19 918 37 132
Mitsubishi 6 100 12 097 18 197 13 686 11 301 24 987 9 004 15 434 24 438 5 158 13 252 18 410
Nissan 71 221 51 416 122 637 87 293 62 006 149 299 82 124 57 229 139 353 88 662 52 623 141 285
Pagani 1 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Porsche 1 585 5 081 6 666 2 357 6 829 9 186 3 589 7 837 11 426 2 130 5 723 7 853
Subaru 14 603 32 079 46 682 17 744 33 502 51 246 16 574 42 019 58 593 16 350 49 803 66 153
Tesla 2 963 - 2 963 3 483 0 3 483 8 511 450 8 961 13 101 263 13 364
Toyota 105 798 101 247 207 045 107 989 121 998 229 987 112 328 121 236 233 564 90 548 113 360 203 908
Volkswagen 67 071 21 019 88 090 72 212 26 667 98 879 61 658 68 060 129 718 78 118 50 314 128 432
Volvo 891 4 885 5 776 1 331 5 008 6 339 1 256 6 691 7 947 1 762 10 116 11 878
Total du parc 843 147 934 511 1 777 658 899 672 1 082 617 1 982 289 834 638 1 107 192 1 941 830 733 127 1 120 238 1 853 365

Figure A-1 : état de conformité de 2016 des automobiles à passagers avec les compensations

Figure 1. empreinte du véhicule (voir description longue ci-dessous)

Remarques :

  1. Les entreprises marquées d’un astérisque sont celles qui ont eu recours aux dispositions des parcs optionnels provisoires.
  2. La valeur de conformité finale peut être inférieure aux émissions de gaz d’échappement grâce à l’application d’assouplissements en matière de conformité.
  3. Tesla a une norme moyenne du parc de 268 g/mi et une valeur de conformité moyenne du parc de -6 g/mi. La valeur de conformité de Tesla se situe en dehors de la plage de ce graphique.
Description longue pour la figure A-1
État de conformité de 2016 des automobiles à passagers avec les compensations
Fabricant Moyenne d'émissions de gaz d'échappement du parc Valeur moyenne de conformité du parc Système de climatisation Technologies innovatrices Norme moyenne du parc
BMW 263 250 9,1 3,7 230
FCA 297 275 18,5 3,7 242
Ford 257 246 8,2 3,2 232
GM 251 237 9,7 4,4 230
Honda 206 193 11,6 1,7 224
Hyundai 248 241 6,1 1,1 227
JLR* 334 311 19,5 3,2 309
Kia 245 238 5,6 1,2 227
Mazda 210 210 0,0 0,0 223
Mercedes 260 246 10,9 3,3 232
Mitsubishi 231 229 2,0 0,0 218
Nissan 231 222 7,6 1,7 227
Porsche* 331 324 4,7 2,5 275
Subaru 249 246 2,9 0,3 221
Toyota 220 212 7,2 1,2 224
VW 241 230 9,2 2,1 222
Volvo* 289 289 0,0 0,0 293

Figure A-2 : état de conformité de 2017 des automobiles à passagers avec les compensations

Figure 1. empreinte du véhicule (voir description longue ci-dessous)

Remarques :

  1. La valeur de conformité finale peut être inférieure aux émissions de gaz d’échappement grâce à l’application d’assouplissements en matière de conformité.
  2. Tesla a une norme moyenne du parc de 254 g/mi et une valeur de conformité moyenne du parc de -5 g/mi. La valeur de conformité de Tesla se situe en dehors de la plage de ce graphique.
Description longue pour la figure A-2
État de conformité de 2017 des automobiles à passagers avec les compensations
Fabricant Moyenne d'émissions de gaz d'échappement du parc Valeur moyenne de conformité du parc Système de climatisation Technologies innovatrices Norme moyenne du parc
BMW 249 227 18,5 3,2 216
FCA 310 288 18,4 3,7 234
Ford 260 240 15,1 5,3 220
GM 209 191 12,3 5,3 218
Honda 205 188 13,0 3,9 214
Hyundai 246 238 6,1 1,5 216
JLR 299 276 18,8 4,2 244
Kia 233 223 8,5 1,9 216
Mazda 217 217 0,0 0,0 212
Mercedes 275 263 10,7 1,0 225
Mitsubishi 213 210 3,1 0,0 203
Nissan 236 226 7,7 2,2 216
Porsche 294 273 18,7 2,7 215
Subaru 251 245 5,0 0,9 210
Toyota 216 205 7,7 3,7 212
VW 237 225 8,8 2,8 211
Volvo 265 252 9,5 3,6 242

Figure A-3 : état de conformité de 2018 des automobiles à passagers avec les compensations

Figure 1. empreinte du véhicule (voir description longue ci-dessous)

Remarques :

  1. La valeur de conformité finale peut être inférieure aux émissions de gaz d’échappement grâce à l’application d’assouplissements en matière de conformité.
  2. Tesla a une norme moyenne du parc de 226 g/mi et une valeur de conformité moyenne du parc de -16 g/mi. La valeur de conformité de Tesla se situe en dehors de la plage de ce graphique
Description longue pour la figure A-3
État de conformité de 2018 des automobiles à passagers avec les compensations
Fabricant Moyenne d'émissions de gaz d'échappement du parc Valeur moyenne de conformité du parc Système de climatisation Technologies innovatrices Norme moyenne du parc
BMW 258 236 18,5 3,6 208
FCA 314 291 18,5 4,3 228
Ford 241 219 16,8 5,5 209
GM 191 168 16,5 7,0 204
Honda 202 183 15,2 4,1 204
Hyundai 241 230 8,8 2,4 206
JLR 277 251 18,8 6,9 242
Kia 223 210 11,4 2,0 204
Mazda 215 211 2,7 1,4 202
Mercedes 264 249 10,9 3,9 213
Mitsubishi 151 137 12,0 2,4 195
Nissan 204 192 10,1 2,2 205
Porsche 291 269 18,5 3,2 224
Subaru 254 247 4,6 2,0 199
Toyota 205 192 9,4 4,1 201
VW 255 238 17,1 0,0 201
Volvo 257 241 9,1 6,7 245

Figure A-4 : état de conformité de 2016 des camions légers avec les compensations

Figure 1. empreinte du véhicule (voir description longue ci-dessous)

Remarques :

  1. La valeur de conformité finale peut être inférieure aux émissions de gaz d’échappement grâce à l’application d’assouplissements en matière de conformité.
Description longue pour la figure A-4
État de conformité de 2016 des camions légers avec les compensations
Fabricant Moyenne d'émissions de gaz d'échappement du parc Valeur moyenne de conformité du parc Système de climatisation Technologies innovatrices Norme moyenne du parc
BMW 311 293 11,3 6,5 286
FCA 358 331 18,2 8,6 303
Ford 376 356 11,3 8,5 325
GM 363 346 11,2 6,2 322
Honda 274 262 9,3 2,5 275
Hyundai 338 327 5,8 5,3 280
JLR 350 320 22,9 7,4 316
Kia 338 328 5,5 4,1 286
Mazda 259 259 0,0 0,0 270
Mercedes 327 313 9,3 4,6 292
Mitsubishi 272 265 7,0 0,0 260
Nissan 273 260 10,1 3,3 278
Porsche 336 319 12,4 4,4 361
Subaru 252 249 3,0 0,1 261
Toyota 330 316 10,9 3,2 289
VW 304 290 12,6 1,7 270
Volvo 299 299 0,0 0,0 360

Figure A-5 : état de conformité de 2017 des camions légers avec les compensations

Figure 1. empreinte du véhicule (voir description longue ci-dessous)

Remarques :

  1. La valeur de conformité finale peut être inférieure aux émissions de gaz d’échappement grâce à l’application d’assouplissements en matière de conformité.
Description longue pour la figure A-5
État de conformité de 2017 des camions légers avec les compensations
Fabricant Moyenne d'émissions de gaz d'échappement du parc Valeur moyenne de conformité du parc Système de climatisation Technologies innovatrices Norme moyenne du parc
BMW 309 280 22,4 6,7 283
FCA 373 345 20,4 8,1 312
Ford 349 317 20,5 11,4 308
GM 362 333 21,5 7,7 320
Honda 267 240 19,0 8,3 274
Hyundai 340 327 7,0 5,6 278
JLR 338 306 24,4 7,4 286
Kia 322 305 13,8 3,4 277
Mazda 266 266 0,0 0,0 267
Mercedes 329 313 14,3 2,1 287
Mitsubishi 271 262 9,0 0,0 253
Nissan 293 276 11,0 5,7 282
Porsche 319 296 19,3 3,5 285
Subaru 248 237 10,5 0,7 257
Toyota 315 295 13,4 7,1 286
VW 321 302 13,0 5,7 273
Volvo 267 249 11,9 5,7 288

Figure A-6 : état de conformité de 2018 des camions légers avec les compensations

Figure 1. empreinte du véhicule (voir description longue ci-dessous)

Remarques :

  1. La valeur de conformité finale peut être inférieure aux émissions de gaz d’échappement grâce à l’application d’assouplissements en matière de conformité.
  2. Tesla a une norme moyenne du parc de 292 g/mi et une valeur de conformité moyenne du parc de -21 g/mi. La valeur de conformité de Tesla se situe en dehors de la plage de ce graphique.
Description longue pour la figure A-6
État de conformité de 2018 des camions légers avec les compensations
Fabricant Moyenne d'émissions de gaz d'échappement du parc Valeur moyenne de conformité du parc Système de climatisation Technologies innovatrices Norme moyenne du parc
BMW 300 269 23,2 8,1 274
FCA 360 327 21,7 10,4 295
Ford 347 311 22,3 13,4 310
GM 349 317 23,3 8,8 310
Honda 255 225 21,4 8,5 261
Hyundai 337 324 7,4 5,7 266
JLR 316 279 24,4 12,4 286
Kia 322 304 13,1 4,5 267
Mazda 259 250 4,3 4,6 256
Mercedes 316 298 14,7 3,3 274
Mitsubishi 264 247 16,1 1,4 242
Nissan 294 277 10,9 6,0 273
Porsche 318 293 21,6 3,1 284
Subaru 242 228 9,3 4,9 245
Toyota 315 295 13,5 6,8 273
VW 296 273 22,7 0,0 269
Volvo 267 243 13,1 11,4 291
Tableau A-2. Menu préapprouvé de technologies permettant d'améliorer l'efficacité des systèmes de climatisation
Technologie Valeur de l'allocation en g/mi
Réduction du chauffage, par un compresseur à déplacement variable commandé de l'extérieur (par exemple, un compresseur qui contrôle le volume d'air en fonction du réglage de la température et/ou du système de climatisation [refroidissement] à l'intérieur de l'habitacle). 1,7
Réduction du chauffage, par un compresseur à déplacement fixe ou variable pneumatique commandé de l'extérieur (par exemple, un compresseur qui contrôle le volume d'air en fonction des conditions à l'intérieur du système de climatisation, ou qui lui sont internes, comme la pression de refoulement, la pression d'aspiration ou la température de la sortie de l'évaporateur). 1,1
Réglage par défaut de la recirculation de l'air avec asservissement en circuit fermé de l'arrivée d'air (information saisie par un capteur pour le contrôle de la qualité de l'air intérieur) chaque fois que la température ambiante atteint 75 °F ou davantage : les systèmes de climatisation qui fonctionnent avec l'asservissement en circuit fermé de l'arrivée d'air à différentes températures peuvent acquérir des points sur présentation d'une analyse technique à l'administrateur aux fins d'approbation. 1,7
Réglage par défaut de la recirculation de l'air avec contrôle en boucle ouverte de l'arrivée d'air (aucune information saisie par capteur) chaque fois que la température ambiante atteint 75 °F ou davantage : les systèmes de climatisation qui fonctionnent avec le contrôle en boucle ouverte de l'arrivée d'air à différentes températures peuvent acquérir des points sur présentation d'une analyse technique à l'administrateur aux fins d'approbation. 1,1
Commandes du moteur de la soufflerie qui limitent le gaspillage d'électricité (par exemple, contrôle de la puissance modulé par la largeur de l'impulsion). 0,9
Échangeur de chaleur interne (par exemple, un dispositif qui transfère la chaleur du liquide réfrigérant en phase liquide à pression élevée entrant dans l'évaporateur au liquide réfrigérant en phase gazeuse à basse pression qui sort de l'évaporateur). 1,1
Condensateurs et/ou évaporateurs améliorés avec analyse du système sur le ou les composants indiquant un coefficient d'amélioration du rendement du système supérieur à 10 % comparativement à des modèles précédents conçus selon la norme de l'industrie). 1,1
Séparateur d'huile. Le fabricant doit présenter une analyse technique qui montre l'amélioration accrue du système par rapport à la conception de base, dans laquelle le composant de base servant à la comparaison est la version dont le fabricant assurait le plus récemment la production dans un véhicule de conception identique ou dans un modèle de véhicule semblable ou apparenté. Les caractéristiques du composant de base doivent être comparées au nouveau composant pour en montrer l'amélioration. 0,6
Tableau A-3 : nombre de véhicules à turbocompresseur
Fabricant 2016 2017 2018 2019
BMW 46 009 42 508 51 729 41 633
FCA 15 930 6 412 13 340 10 693
Ford 115 015 164 219 164 992 161 201
GM 52 054 62 935 102 272 82 820
Honda 18 150 72 053 92 935 92 538
Hyundai 18 148 18 680 15 002 17 376
JLR 6 909 6 904 7 665 6 080
Kia 8 422 6 772 6 740 2 301
Maserati - - - 452
Mazda 1 784 3 351 5 943 12 735
Mercedes 36 563 44 636 54 716 36 991
Mitsubishi 0 0 3 051 3 848
Nissan 7 185 8 776 4 013 8 486
Porsche 3 026 8 086 10 206 7 401
Subaru 5 115 6 969 7 540 8 696
Toyota 5 617 7 756 4 969 6 884
Volkswagen 82 204 88 174 108 768 111 198
Volvo 2 839 2 299 2 088 3 192
Total 424 970 550 530 655 969 614 525
Tableau A-4 : nombre de véhicules vendus avec distribution à programme variable
Fabricant 2016 2017 2018 2019
BMW 42 953 40 874 49 292 41 633
FCA 258 715 256 770 174 949 222 283
Ford 185 730 236 387 216 872 191 796
GM 193 764 265 518 262 223 238 873
Honda 201 420 194 563 189 280 204 314
Hyundai 128 167 172 162 123 129 111 169
JLR 10 398 11 321 10 833 9 817
Kia 73 392 67 928 76 957 70 041
Maserati - - - 463
Mazda 61 706 59 112 82 715 70 208
Mercedes 36 968 44 636 54 716 36 991
Mitsubishi 13 109 21 579 24 438 18 410
Nissan 121 017 148 415 134 913 136 945
Porsche 6 666 9 186 11 426 7 853
Subaru 46 682 51 246 58 593 66 153
Toyota 207 045 229 987 233 514 203 712
Volkswagen 86 454 98 759 128 910 126 490
Volvo 5 776 6 339 7 947 11 878
Total 1 679 962 1 914 782 1 840 707 1 769 029
Tableau A-5 : nombre de véhicules vendus avec contrôle de levée des soupapes
Fabricant 2016 2017 2018 2019
BMW 42 192 40 250 49 292 41 633
FCA 32 956 3 390 20 691 12 547
GM 7 294 5 318 3 940 62
Honda 201 420 194 563 132 525 131 803
JLR 10 398 11 321 10 833 9 817
Mercedes 0 0 0 9 587
Mitsubishi 8 819 6 600 6 425 4 862
Nissan 5 284 12 249 8 325 4 394
Porsche 6 666 9 186 11 426 7 853
Toyota 3 877 6 012 13 514 9 804
Volkswagen 24 552 39 030 91 365 105 248
Total 343 458 327 919 348 336 337 610
Tableau A-6 : nombre de véhicules vendus avec une boîte de vitesses à rapports supérieurs
Fabricant 2016 2017 2018 2019
BMW 38 414 36 967 48 365 36 184
FCA 143 185 140 612 124 854 184 880
Ford 0 32 228 142 121 153 389
GM 25 666 57 092 79 811 124 530
Honda 42 156 38 550 45 711 77 951
Hyundai 9 627 8 284 8 757 25 507
JLR 12 814 14 192 13 294 11 883
Kia 374 1 162 2 440 20 537
Maserati - - - 452
Mercedes 34 967 44 346 54 716 36 991
Mitsubishi 0 0 3 051 3 848
Nissan 30 340 43 356 30 409 47 354
Porsche 6 205 9 030 10 935 7 607
Subaru 2 434 10 924 33 738 56 211
Toyota 25 860 63 640 68 806 115 112
Volkswagen 17 917 28 174 90 782 104 054
Volvo 3 037 6 339 7 947 11 878
Total 392 996 534 896 765 737 1 018 358
Tableau A-7 : nombre de véhicules vendus avec transmissions à variation continue
Fabricant 2016 2017 2018 2019
FCA 519 178 0 600
Ford 1 801 3 173 2 860 5 390
GM 3 203 12 217 10 944 22 050
Honda 142 680 131 295 141 280 137 294
Kia 0 0 0 12 300
Mitsubishi 11 937 19 002 15 846 14 497
Nissan 100 047 114 907 112 790 114 857
Subaru 39 886 43 218 49 919 59 598
Toyota 60 131 71 042 73 312 23 416
Volkswagen 15 0 0 0
Total 360 219 395 032 406 951 390 002
Tableau A-8 : nombre de véhicules vendus avec désactivation des cylindres
Fabricant 2016 2017 2018 2019
FCA 56 549 98 158 48 374 96 115
GM 77 537 137 599 137 688 131 428
Honda 42 630 44 490 33 245 42 749
Mazda 0 0 23 102 28 751
Mercedes 0 0 0 2 142
Volkswagen 1 263 1 682 1 044 569
Total 177 979 281 929 243 453 301 754
Tableau A-9 : nombre de véhicules vendus avec injection directe d’essence
Fabricant 2016 2017 2018 2019
BMW 42 953 40 874 49 292 41 633
FCA 13 294 886 3 257 7 744
Ford 0 0 102 948 22 051
GM 166 895 244 125 240 931 211 556
Honda 157 680 120 523 125 220 142 381
Hyundai 100 695 113 544 73 000 74 035
JLR 10 398 11 321 10 833 9 817
Kia 67 140 59 381 65 121 56 952
Maserati - - - 452
Mazda 60 819 56 102 82 715 70 208
Mercedes 29 777 44 636 54 687 36 966
Nissan 7 440 41 163 41 087 40 129
Subaru 4 195 14 903 29 505 52 667
Toyota 1 829 676 434 317
Volvo 3 037 6 339 7 947 11 878
Total 666 152 754 473 886 977 778 786
Tableau A-10 : nombre de véhicules au diesel vendus
Fabricant 2016 2017 2018 2019
BMW 3 060 1 643 2 437 0
FCA 15 077 4 174 9 880 2 661
Ford 0 0 3 030 1 913
GM 1 200 2 867 5 567 2 656
JLR 2 448 2 894 2 467 2 063
Mazda 0 0 0 184
Mercedes 7 191 0 0 0
Porsche 527 0 0 0
Volkswagen 1 636 0 0 0
Total 31 139 11 578 23 381 9 477

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