Baleine grise (Eschrichtius robustus) évaluation et mise à jour du rapport de situation du COSEPAC : chapitre 13
Résumé technique
Baleine grise
Population du Pacifique Nord-Est
Grey whale
Zone d’occurrence au Canada : eaux côtières de la Colombie-Britannique (C.-B.) et du sud de la mer de Beaufort
Information sur la répartition
(eaux côtières de la Colombie-Britannique et eaux peu profondes du sud de la mer de Beaufort entre la frontière de l’Alaska et le cap Bathurst)
(eaux côtières de la Colombie-Britannique)
Information sur la population
Groupe résident estival de la C.-B. : 110
(ces nombres représentent 60 p. 100 de la population estimative)
Groupe résident estival de la C.-B. : stable ou à la hausse
1998 – 2002 : déclin annuel de 10 p. 100 (établi d’après l’effectif estimé)
après 2002 : tendance inconnue, mais probablement stable ou à la hausse (d’après les taux de mortalité et de natalité)
Menaces (réelles ou imminentes pour les populations ou les habitats)
- Dégradation ou perte d’habitat (p. ex. développement des lagunes de reproduction au Mexique, exploration pétrolière et gazière dans les corridors de migration et les aires d’alimentation aux États-Unis et au Canada
- Mortalité imputable au problème des engins de pêche et des débris marins
- Mortalité imputable aux collisions avec des navires
Effet d’une immigration de source externe
Analyse quantitative
Aucune
Autres désignations de statut
COSEPAC : espèce désignée non en péril en avril 1987
Statut et justification de la désignation
Justification de la désignation : Les baleines grises migrent chaque année de leur aires hivernales de mise bas au Mexique à leurs aires d’alimentation estivales dans le nord de l’Alaska, de la Russie et du Canada. La majeure partie de la population passe le long de la côte de la Colombie-Britannique, et certains individus reviennent tous les étés en Colombie-Britannique pour se nourrir (environ 80). Cette population a connu une augmentation de 2,5 p. 100 par année à la suite de la clôture de la chasse à la baleine, et elles ont atteint leur nombre le plus élevé, soit à des niveaux comparables à ceux existants avant l’exploitation, d’environ 27 000 individus en 1998. La possibilité de rétablissement du groupe résident estival est inconnue. Cependant, plus d’un tiers de la population est décédée entre 1998 et 2002 (possiblement en raison du manque de nourriture en Alaska). Les taux de natalité, les taux de survie et d’autres indicateurs laissent entendre que le déclin a cessé et que la population est stable ou à la hausse depuis 2002. Ces baleines sont vulnérables aux activités humaines dans leurs quatre lagunes de reproduction au Mexique, ainsi qu’à l’enchevêtrement dans les engins de pêche et aux collisions avec des navires dans l’ensemble de leur aire de répartition. Les bruits sous l’eau associés à l’exploitation d’hydrocarbures proposée en Colombie-Britannique pourraient modifier les trajets de migration. Le petit groupe estival de baleines résidentes pourrait également être menacé par la chasse à la baleine de subsistance aux États-Unis.
Applicabilité des critères
Critère A : Ne s’applique pas, bien que le critère A4 (espèce menacée) soit presque satisfait. Toutefois, le déclin documenté semble refléter une fluctuation de la taille de la population. Les taux vitaux et d’autres indicateurs donnent à penser que la taille de la population ne continuera pas à diminuer.
Critère B : Ne s’applique pas. La superficie de la zone d’occurrence est supérieure à 20 000 km2
Critère C : Ne s’applique pas.
Critère D : Ne s’applique pas. Le nombre d’individus adultes se chiffre à 11 000.
Critère E : Aucune analyse quantitative n’a été effectuée.
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