Lamproie du Nord (Ichthyomyzon fossor), Lamproie argentée (Ichthyomyzon unicuspis) : évaluation et rapport de situation du COSEPAC 2020

Titre officiel : Évaluation et Rapport de situation du COSEPAC sur la lamproie du Nord (Ichthyomyzon fossor) (populations des Grands Lacs et du haut Saint-Laurent et populations de la rivière Saskatchewan et du fleuve Nelson) et la lamproie argentée (Ichthyomyzon unicuspis) (populations des Grands Lacs et du haut Saint-Laurent, populations de la rivière Saskatchewan et du fleuve Nelson et populations du sud de la baie d’Hudson et de la baie James) au Canada

Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC)
Lamproie du Nord - populations des Grands Lacs et du haut Saint-Laurent - préoccupante 2020
Lamproie du Nord - populations de la rivière Saskatchewan et du fleuve Nelson - en voie de disparition 2020
Lamproie argentée - population des Grands Lacs et du haut Saint-Laurent - préoccupante 2020
Lamproie argentée - populations de la rivière Saskatchewan et du fleuve Nelson - préoccupante 2020
Lamproie argentée - populations du sud de la baie d’Hudson et de la baie James - données insuffisantes 2020

Matériel appartenant à des tierces parties 

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Photo de couverture a
Lamproie du Nord
Photo de couverture b
Lamproie argentée
Information sur le document

Les rapports de situation du COSEPAC sont des documents de travail servant à déterminer le statut des espèces sauvages que l’on croit en péril. On peut citer le présent rapport de la façon suivante :

COSEPAC. 2020. Évaluation et Rapport de situation du COSEPAC sur la lamproie du Nord (Ichthyomyzon fossor) (populations des Grands Lacs et du haut Saint-Laurent et populations de la rivière Saskatchewan et du fleuve Nelson) et la lamproie argentée (Ichthyomyzon unicuspis) (populations des Grands Lacs et du haut Saint-Laurent, populations de la rivière Saskatchewan et du fleuve Nelson et populations du sud de la baie d’Hudson et de la baie James) au Canada, Comité sur la situation des espèces en péril au Canada, Ottawa, xxix + 173 p. (Registre public des espèces en péril).

Rapport(s) précédent(s) :

COSEPAC. 2007. Évaluation et Rapport de situation du COSEPAC sur la lamproie du Nord (Ichthyomyzon fossor) (populations des Grands Lacs - du haut Saint-Laurent et population de la Saskatchewan - Nelson) au Canada, Comité sur la situation des espèces en péril au Canada, Ottawa, vi + 24 p. (Registre public des espèces en péril).

Lanteigne, Jacqueline. 1991. COSEWIC status report on the northern brook lamprey Ichthyomyzon fossor in Canada, Comité sur la situation des espèces en péril au Canada, COSEPAC, 1-21 p.

Note de production :

Le COSEPAC remercie Margaret Docker, Justin Budyk, Doug Watkinson et Anothony Wightman d’avoir rédigé le rapport de situation sur la lamproie du Nord (Ichthyomyzon fossor) et la lamproie argentée (Ichthyomyzon unicuspis) au Canada, aux termes d’un marché conclu avec Environnement et Changement climatique Canada. La supervision et la révision du rapport ont été assurées par Nicholas Mandrak, coprésident du Sous-comité de spécialistes des poissons d’eau douce du COSEPAC.

Pour obtenir des exemplaires supplémentaires, s’adresser au :

Secrétariat du COSEPAC
a/s Service canadien de la faune
Environnement et Changement climatique Canada
Ottawa ON K1A 0H3

Tél. : 819-938-4125
Téléc. : 819-938-3984
Courriel : ec.cosepac-cosewic.ec@canada.ca
www.cosepac.ca

Also available in English under the title “COSEWIC Assessment and Status Report on the Northern Brook Lamprey Ichthyomyzon fossor (Great Lakes - Upper St. Lawrence populations and Saskatchewan - Nelson River populations) and the Silver Lamprey Ichthyomyzon unicuspis (Great Lakes - Upper St. Lawrence populations, Saskatchewan - Nelson River populations and Southern Hudson Bay - James Bay populations) in Canada.”

Illustration de la couverture :

Lamproie du Nord et lamproie argentée - Photo : Fraser Neave.

COSEPAC sommaire de l’évaluation

Sommaire de l’évaluation - Novembre 2020 - Lamproie du Nord - populations des Grands Lacs et du haut Saint-Laurent

Nom commun

Lamproie du Nord - populations des Grands Lacs et du haut Saint-Laurent

Nom scientifique

Ichthyomyzon fossor

Statut

Préoccupante

Justification de la désignation

Cette lamproie non parasite de petite taille se rencontre dans les cours d’eau de l’ensemble du bassin des Grands Lacs laurentiens et du sud-ouest du Québec. Dans le bassin des Grands Lacs, qui constitue la majeure partie de l’aire de répartition canadienne, environ la moitié des cours d’eau réputés abriter l’espèce font l’objet de traitements chimiques continus visant à lutter contre la grande lamproie marine, ce qui entraîne une mortalité élevée des larves de l’espèce. L’installation de barrières d’exclusion de la grande lamproie marine protège l’espèce contre l’exposition aux lampricides dans les cours supérieurs de nombreux affluents si bien que l’espèce demeure relativement abondante dans ces cours d’eau non traités. La population totale n’est pas considérée comme étant en déclin actuellement. Toutefois, elle peut être exposée à d’autres menaces telles que la pollution causée par les effluents agricoles, la hausse des températures et la baisse des niveaux d’eau dues aux changements climatiques, et les effets des ouvrages de régularisation des eaux. Si ces menaces ne sont pas gérées efficacement, le risque de disparition de l’espèce pourrait être plus élevé.

Répartition au Canada

Ontario et Québec

Historique du statut

L’espèce était considérée comme étant une seule unité et a été désignée « préoccupante » en avril 1991. Lorsque l’espèce a été divisée en unités séparées en avril 2007, l’unité « populations des Grands Lacs et du haut Saint-Laurent » a été désignée « préoccupante ». Réexamen et confirmation du statut en novembre 2020.

Sommaire de l’évaluation - Novembre 2020 - Lamproie du Nord - populations de la rivière Saskatchewan et du fleuve Nelson

Nom commun

Lamproie du Nord - populations de la rivière Saskatchewan et du fleuve Nelson

Nom scientifique

Ichthyomyzon fossor

Statut

En voie de disparition

Justification de la désignation

Cette lamproie non parasite de petite taille a une aire de répartition très restreinte dans le bassin versant de la rivière Winnipeg, dans le sud-est du Manitoba. Le nombre d’individus matures est à la baisse, d’après les réductions observées de la zone d’occurrence, de la zone d’occupation et du nombre de localités ainsi que le déclin inféré de la quantité et de la qualité de l’habitat aquatique. Ces populations sont exposées à des menaces telles que la diminution du débit des cours d’eau sous le climat actuel et futur, en plus d’être très sensibles aux hausses prévues de la température de l’eau. Les récentes activités d’échantillonnage ciblées d’envergure, recourant à la fois à des méthodes conventionnelles et à l’ADN environnemental (échantillons d’eau pour confirmer la présence de l’ADN de l’espèce), fournissent maintenant des données suffisantes pour conclure que l’espèce risque de disparaître.

Répartition au Canada

Manitoba

Historique du statut

L’espèce était considérée comme étant une seule unité et a été désignée « préoccupante » en avril 1991. Lorsque l’espèce a été divisée en unités séparées en avril 2007, l’unité « population de la Saskatchewan - Nelson » a été classée dans la catégorie « données insuffisantes ». Réexamen du statut : l’espèce a été désignée « en voie de disparition » en novembre 2020.

Sommaire de l’évaluation - Novembre 2020 - Lamproie argentée - populations des Grands Lacs et du haut Saint-Laurent

Nom commun

Lamproie argentée - populations des Grands Lacs et du haut Saint-Laurent

Nom scientifique

Ichthyomyzon unicuspis

Statut

Préoccupante

Justification de la désignation

Cette lamproie parasite de petite taille se rencontre dans les cours d’eau et lacs de l’ensemble du bassin des Grands Lacs laurentiens et du sud du Québec. Dans le bassin des Grands Lacs, qui constitue une grande partie de l’aire de répartition, environ la moitié des cours d’eau abritant l’espèce comporte des barrières d’exclusion de la grande lamproie marine ou fait l’objet de traitements chimiques continus contre celle-ci. Ces deux méthodes de lutte empêchent la migration vers les frayères ou causent une mortalité élevée des larves de l’espèces. À l’échelle de l’aire de répartition, l’espèce peut être exposée à d’autres menaces telles que la pollution causée par les effluents agricoles, les effets des ouvrages de régularisation des eaux, ainsi que la hausse des températures et la baisse des niveaux d’eau liées aux changements climatiques. Si ces menaces ne sont pas gérées efficacement, le risque de disparition de l’espèce pourrait être plus élevé.

Répartition au Canada

Ontario et Québec

Historique du statut

Espèce désignée « préoccupante » en mai 2011. Réexamen et confirmation du statut en novembre 2020.

Sommaire de l’évaluation - Novembre 2020 - Lamproie argentée - populations de la rivière Saskatchewan et du fleuve Nelson

Nom commun

Lamproie argentée - populations de la rivière Saskatchewan et du fleuve Nelson

Nom scientifique

Ichthyomyzon unicuspis

Statut

Préoccupante

Justification de la désignation

Cette lamproie parasite de petite taille se rencontre dans des sites largement isolés, mais limités, qui se trouvent dans des cours d’eau et des lacs des bassins du fleuve Nelson et de la rivière Winnipeg, au Manitoba et dans le nord-ouest de l’Ontario. L’espèce est sensible aux fluctuations des niveaux d’eau résultant de la gestion de l’eau et des changements climatiques. De récentes activités d’échantillonnage recourant à des méthodes conventionnelles et à l’ADN environnemental (échantillons d’eau pour confirmer la présence de l’ADN de l’espèce) fournissent maintenant des données suffisantes pour conclure que les populations de l’espèce sont peut-être en déclin et que leur risque de disparition pourrait être plus élevé si les menaces ne sont pas gérées efficacement.

Répartition au Canada

Ontario, Manitoba

Historique du statut

Espèce étudiée en mai 2011 et classée dans la catégorie « données insuffisantes ». Réexamen du statut : l’espèce a été désignée « préoccupante » en novembre 2020.

Sommaire de l’évaluation - Novembre 2020 - Lamproie argentée - populations du sud de la baie d’Hudson et de la baie James

Nom commun

Lamproie argentée - populations du sud de la baie d’Hudson et de la baie James

Nom scientifique

Ichthyomyzon unicuspis

Statut

Données insuffisantes

Justification de la désignation

La présence de cette lamproie parasite de petite taille n’a été confirmée que récemment dans le bassin du sud de la baie d’Hudson et de la baie James grâce aux deux spécimens trouvés sur des grands brochets pêchés à la ligne dans le réseau du cours supérieur de la rivière Hayes, dans le nord du Manitoba. Les données ne sont toutefois pas suffisantes pour permettre d’évaluer l’admissibilité de l’espèce et son statut dans ce réseau.

Répartition au Canada

Manitoba

Historique du statut

Espèce étudiée en novembre 2020 et classée dans la catégorie « données insuffisantes ».

COSEPAC résumé

Lamproie du Nord

Ichthyomyzon fossor

Populations des Grands Lacs et du haut Saint-Laurent

Populations de la rivière Saskatchewan et du fleuve Nelson

et

Lamproie argentée

Ichthyomyzon unicuspis

Populations des Grands Lacs et du haut Saint-Laurent

Populations de la rivière Saskatchewan et du fleuve Nelson

Populations du sud de la baie d’Hudson et de la baie James

Description et importante de l’espèce sauvage

La lamproie du Nord (Ichthyomyzon fossor) et la lamproie argentée (Ichthyomyzon unicuspis) sont une « paire » d’espèces étroitement liées généralement impossibles à distinguer pendant leur longue stade larvaire, mais qui adoptent des modes de vie très différents au moment de la métamorphose et sont officiellement reconnues comme des espèces valides. La lamproie du Nord commence sa maturation sexuelle pendant la métamorphose, puis se reproduit et meurt sans se nourrir de nouveau. En revanche, la lamproie argentée se nourrit de façon parasitaire sur d’autres poissons pendant environ un an avant d’entamer sa maturation sexuelle. Par conséquent, la lamproie du Nord atteint seulement de 120 à 150 mm à maturité, tandis que la lamproie argentée fait au moins de 250 à 300 mm. Les lamproies ont une importance scientifique particulière parce qu’elles forment l’un des deux seuls groupes de poissons sans mâchoires qui ont évolués il y a plus de 500 millions d’années. La compréhension des mécanismes génétiques par lesquels la phase d’alimentation parasitaire a été éliminée chez la lamproie du Nord pourrait conduire à de nouveaux moyens de lutte contre la grande lamproie marine (Petromyzon marinus) envahissante dans les Grands Lacs. Les lamproies sont consommées par divers prédateurs aquatiques, aériens et terrestres.

Répartition

La lamproie du Nord et la lamproie argentée se trouvent en eau douce, dans l’est de l’Amérique du Nord. Au Canada, elles sont présentes dans la zone biogéographique nationale d’eau douce (ZBNED) des Grands Lacs et du haut Saint-Laurent et la ZBNED de la rivière Saskatchewan et du fleuve Nelson, au Québec, en Ontario et au Manitoba. La lamproie argentée a une aire de répartition légèrement plus vaste que la lamproie du Nord, et sa présence a récemment été confirmée dans une troisième ZBNED, celle du sud de la baie d’Hudson et de la baie James.

Habitat

Les larves de la lamproie du Nord et de la lamproie argentée s’enfouissent dans le substrat limoneux des cours d’eau. La lamproie du Nord adulte demeure dans son cours d’eau d’origine, se déplaçant seulement sur de courtes distances en amont pour frayer dans des zones relativement peu profondes avec du gravier grossier et un courant modéré. En revanche, la lamproie argentée migre en aval vers les grands systèmes fluviaux ou lacustres pour se nourrir en tant que parasite; à maturité, elle migre en amont et fraye dans des milieux similaires à ceux de la lamproie du Nord ou, parfois, dans des cours d’eau plus profonds.

Biologie

Le stade larvaire de ces espèces est très variable, soit d’environ trois à sept ans, et la lamproie du Nord se métamorphose probablement à un âge plus avancé et à une taille plus grande que la lamproie argentée. En moyenne, le stade larvaire dure probablement un peu plus de cinq ans chez la lamproie du Nord (c.-à-d. de la fraie, à la fin printemps ou au début de l’été, à la métamorphose, à la fin de l’été ou au début de l’automne) et un peu plus de quatre ans chez la lamproie argentée. La durée de vie après la métamorphose de la lamproie du Nord est de six à huit mois, tandis que la lamproie argentée vit une autre année en se nourrissant de façon parasitaire (souvent non létal) sur des poissons à gros corps, tels que l’esturgeon jaune (Acipenser fulvescens) et le grand brochet (Esox lucius). Comme toutes les lamproies, la lamproie du Nord et la lamproie argentée meurent après une seule saison de fraie. Ainsi, l’âge moyen à la maturité et la durée d’une génération sont les mêmes que la durée de vie totale, qui est d’approximativement six ans pour les deux espèces. La lamproie du Nord femelles produit environ 1 200 œufs, tandis que la lamproie argentée, au corps plus large, en produit environ 19 000.

Taille et tendances des populations

On ne dispose pas d’estimations de la taille des populations, mais on peut inférer les changements de l’abondance relative dans le bassin des Grands Lacs à partir des captures accidentelles effectuées lors des activités de lutte contre la grande lamproie marine (bien que cela signifie que l’échantillonnage est biaisé selon les tronçons de cours d’eau où se trouve la grande lamproie marine). Les taux de capture combinés de larves de lamproie du Nord et de lamproie argentée ont été relativement constants au cours des trois dernières générations, mais ils étaient plus faibles de 2001 à 2018 que de 1989 à 2000. Les taux de capture de lamproies argentées adultes semblent s’être stabilisés ou avoir augmenté au cours des trois dernières générations, mais ils sont globalement faibles.

Menaces et facteurs limitatifs

La principale menace pesant sur la lamproie du Nord et la lamproie du Nord dans les affluents des Grands Lacs est l’application de lampricides utilisés pour lutter contre la grande lamproie marine envahissante. Les barrages et les barrières qui empêchent la grande lamproie marine d’accéder aux cours supérieurs des affluents occupés par la lamproie du Nord protègent de nombreuses populations de cette dernière contre l’exposition aux lampricides, mais bloquent la migration en amont de la lamproie argentée, de sorte que son aire de répartition chevauche souvent celle de la grande lamproie marine. Dans les populations de la rivière Saskatchewan et du fleuve Nelson, la lamproie du Nord peut être vulnérable aux effets des espèces envahissantes et des changements climatiques (p. ex. hausse des températures, diminution de la quantité d’eau). La lamproie argentée, qui se trouve dans la partie inférieure du bassin versant, est probablement moins vulnérable aux effets des changements climatiques, mais elle peut être plus touchée par les traitements lampricides, les grands barrages hydroélectriques et une vaste gamme d’autres menaces.

Protection, statuts et classification

Les populations des Grands Lacs et du haut du Saint-Laurent de la lamproie du Nord et de la lamproie argentée figurent à titre d’espèces préoccupantes à l’annexe 1 de la Loi sur les espèces sauvages (LEP). En 2007, le COSEPAC a désigné dans la catégorie « données insuffisantes » les populations de la rivière Saskatchewan et du fleuve des deux espèces. La Loi sur les pêches du gouvernement fédéral et la législation provinciale pourrait fournir une protection indirecte pour les deux espèces. Selon NatureServe, les populations mondiales de lamproies du Nord et de lamproies argentée sont apparemment non en péril (G4) et non en péril (G5), respectivement.

Résumé technique - Populations des Grands Lacs et du haut Saint-Laurent

Ichthyomyzon fossor

Lamproie du Nord

Northern Brook Lamprey

Répartition au Canada : Ontario, Québec

Données démographiques

Sujet

Information

Durée d’une génération

6 ans

Y a-t-il un déclin continu [observé, inféré ou prévu] du nombre total d’individus matures?

Inconnu

Pourcentage estimé du déclin continu du nombre total d’individus matures pendant [cinq ans ou deux générations].

Sans objet

Pourcentage [observé, estimé, inféré ou présumé] [de réduction ou d’augmentation] du nombre total d’individus matures au cours des [dix dernières années ou trois dernières générations]

Sans objet

Pourcentage [prévu ou présumé] [de réduction ou d’augmentation] du nombre total d’individus matures au cours des [dix prochaines années ou trois prochaines générations].

Sans objet

Pourcentage [observé, estimé, inféré ou soupçonné] [de réduction ou d’augmentation] du nombre total d’individus matures au cours de toute période de [dix ans ou trois générations] commençant dans le passé et se terminant dans le futur.

Sans objet

Est-ce que les causes du déclin sont a) clairement réversibles et b) comprises et c) ont effectivement cessé?

Sans objet

Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures?

Inconnu

Information sur la repartition

Sujet

Information

Superficie estimée de la zone d’occurrence

419 126 km2

Indice de zone d’occupation (IZO)

[Fournissez toujours une valeur selon la grille à carrés de 2 km de côté]

880 km2 (continu)

La population est-elle gravement fragmentée, c.-à-d. que plus de 50 % de sa zone d’occupation totale se trouvent dans des parcelles d’habitat qui sont a) plus petites que la superficie nécessaire au maintien d’une population viable et b) séparées d’autres parcelles d’habitat par une distance supérieure à la distance de dispersion maximale présumée pour l’espèce?

a. Non

b. Non

Nombre de localité* (utilisez une fourchette plausible pour refléter l’incertitude, le cas échéant)

> 32

Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] de la zone d’occurrence?

Non

Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] de l’indice de zone d’occupation?

Oui, observé, bien que le déclin apparent pourrait être attribuable à des différences entre les activités de recherche et l’exclusion de populations comptant seulement des larves non identifiées; le déclin le plus important a eu lieu il y a plus de trois générations

Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] du nombre de sous-populations?

Non

Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] du nombre de localités*?

Non; 36 localités répertoriées de 1990 à 2006; tout déclin a eu lieu il y a plus de trois générations

Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] de [la superficie, l’étendue ou la qualité] de l’habitat?

Non

Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre de sous-populations?

Sans objet

Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre de localités*?

Non

Y a-t-il des fluctuations extrêmes de la zone d’occurrence?

Non

Y a-t-il des fluctuations extrêmes de l’indice de zone d'occupation?

Non

* Voir « Définitions et abréviations » sur le site Web du COSEPAC et IUCN (mars 2017; en anglais seulement) pour obtenir des précisions sur ce terme

Nombre d’individus matures dans chaque sous-population

Sous-population (utilisez une fourchette plausible)

Nombre d’individus mature

Total

Inconnu

Analyse quantitative

Sujet

Information

La probabilité de disparition de l’espèce à l’état sauvage est d’au moins [20 % sur 20 ans ou 5 générations, ou 10 % sur 100 ans]

Inconnu

Menaces (directes, de l’impact le plus élevé à l’impact le plus faible, selon le calculateur des menaces de l’UICN)

Un calculateur des menaces a-t-il été rempli pour l’espèce? Oui

L’impact global est très élevé.

  1. Traitements lampricide de populations coexistant avec des larves de grande lamproie marine (impact élevé)
  2. Barrages, gestion et utilisation de l’eau (impact moyen-faible)
  3. Changements climatiques et phénomènes météorologiques extrêmes (impact moyen-faible)
  4. Espèces exotiques ou non indigènes envahissantes (impact moyen-faible)
  5. Autre pollution (en particulier les effluents agricoles) (impact faible)
Immigration de source externe (immigration de l’extérieur du Canada)

Sujet

Information

Statut des populations de l’extérieur les plus susceptibles de fournir des individus immigrants au Canada

« Apparemment non en péril » aux États-Unis

Une immigration a-t-elle été constatée ou est-elle possible?

Possible, mais peu probable à cause du comportement non migratoire

Des individus immigrants seraient ils adaptés pour survivre au Canada?

Probablement

Y a-t-il suffisamment d’habitat disponible au Canada pour les individus immigrants?

Oui, mais il y a des traitements lampricides

Les conditions se détériorent-elles au Canada?+

Probablement

Les populations de la population source se détériorent-elles?

Variable

La population canadienne est-elle considérée comme un puits?

Inconnu; il y a des traitements lampricides

La possibilité d'une immigration depuis des populations externes existe-t-elle?

Non

+ Voir le tableau 3 (Lignes directrices pour la modification de l’évaluation de la situation d’après une immigration de source externe)

Nature délicate de l’information sur l’espèce

L’information concernant l’espèce est-elle de nature délicate? Non

Historique du statut

Historique du statut du COSEPAC : L’espèce était considérée comme étant une seule unité et a été désignée « préoccupante » en avril 1991. Lorsque l’espèce a été divisée en unités séparées en avril 2007, l’unité « populations des Grands Lacs et du haut Saint-Laurent » a été désignée « préoccupante ». Réexamen et confirmation du statut en novembre 2020.

Statut et justification de la désignation

Statut

Préoccupante

Code alphanumérique

Sans objet

Justification de la désignation

Cette lamproie non parasite de petite taille se rencontre dans les cours d’eau de l’ensemble du bassin des Grands Lacs laurentiens et du sud-ouest du Québec. Dans le bassin des Grands Lacs, qui constitue la majeure partie de l’aire de répartition canadienne, environ la moitié des cours d’eau réputés abriter l’espèce font l’objet de traitements chimiques continus visant à lutter contre la grande lamproie marine, ce qui entraîne une mortalité élevée des larves de l’espèce. L’installation de barrières d’exclusion de la grande lamproie marine protège l’espèce contre l’exposition aux lampricides dans les cours supérieurs de nombreux affluents si bien que l’espèce demeure relativement abondante dans ces cours d’eau non traités. La population totale n’est pas considérée comme étant en déclin actuellement. Toutefois, elle peut être exposée à d’autres menaces telles que la pollution causée par les effluents agricoles, la hausse des températures et la baisse des niveaux d’eau dues aux changements climatiques, et les effets des ouvrages de régularisation des eaux. Si ces menaces ne sont pas gérées efficacement, le risque de disparition de l’espèce pourrait être plus élevé.

Applicabilité des critères

Critère A (déclin du nombre total d’individus matures) : Sans objet. Aucune information sur les tendances de la population n’est disponible.

Critère B (aire de répartition peu étendue et déclin ou fluctuation) : Sans objet. L’IZO correspond au critère de la catégorie « espèce menacée » B2, mais la population n’est pas gravement fragmentée et il y a plus de dix localités. Aucun déclin continu (des déclins ont eu lieu il y a plus de trois générations), et il y a des fluctuations plus récentes probablement attribuables à la variation des activités de recherche.

Critère C (nombre d’individus matures peu élevé et en déclin) : Sans objet. Aucune information sur la taille de la population n’est disponible.

Critère D (très petite population totale ou répartition restreinte) : Sans objet. Aucune information sur la taille de la population n’est disponible.

Critère E (analyse quantitative) : Sans objet. Données non disponibles

Résumé technique - Populations de la rivière Saskatchewan et du fleuve Nelson

Ichthyomyzon fossor

Lamproie du Nord

Northern Brook Lamprey

Répartition au Canada : Manitoba

Données démographiques

Sujet

Information

Durée d’une génération

6 ans

Y a-t-il un déclin continu [observé, inféré ou prévu] du nombre total d’individus matures?

Inconnu

Pourcentage estimé du déclin continu du nombre total d’individus matures pendant [cinq ans ou deux générations].

Sans objet

Pourcentage [observé, estimé, inféré ou présumé] de [réduction ou d’augmentation] du nombre total d’individus matures au cours des [dix dernières années ou trois dernières générations].

Sans objet

Pourcentage [prévu ou présumé] [de réduction ou d’augmentation] du nombre total d’individus matures au cours des [dix prochaines années ou trois prochaines générations].

Sans objet

Pourcentage [observé, estimé, inféré ou soupçonné] [de réduction ou d’augmentation] du nombre total d’individus matures au cours de toute période de [dix ans ou trois générations] commençant dans le passé et se terminant dans le futur.

Sans objet

Est-ce que les causes du déclin sont a) clairement réversibles et b) comprises et c) ont effectivement cessé?

Sans objet

Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures?

Inconnu

Information sur la repartition

Sujet

Information

Superficie estimée de la zone d’occurrence

162 km2

Indice de zone d’occupation (IZO)

[Fournissez toujours une valeur selon la grille à carrés de 2 km de côté]

108 km2 (continu)

La population est-elle gravement fragmentée, c.-à-d. que plus de 50 % de sa zone d’occupation totale se trouvent dans des parcelles d’habitat qui sont a) plus petites que la superficie nécessaire au maintien d’une population viable et b) séparées d’autres parcelles d’habitat par une distance supérieure à la distance de dispersion maximale présumée pour l’espèce?

a. Non

b. Non

Nombre de localité* (utilisez une fourchette plausible pour refléter l’incertitude, le cas échéant)

1

Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] de la zone d’occurrence?

Oui, observé

Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] de l’indice de zone d’occupation?

Oui, observé

Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] du nombre de sous-populations?

Non

Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] du nombre de localités*?

Oui; 3 localités de 1990 à 2006

Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] de [la superficie, l’étendue ou la qualité] de l’habitat?

Oui, déclin inféré de la qualité de l’habitat

Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre de sous-populations?

Sans objet

Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre de localités*?

Non

Y a-t-il des fluctuations extrêmes de la zone d’occurrence?

Non

Y a-t-il des fluctuations extrêmes de l’indice de zone d'occupation?

Non

* Voir « Définitions et abréviations » sur le site Web du COSEPAC et IUCN (mars 2017; en anglais seulement) pour obtenir des précisions sur ce terme

Nombre d’individus matures dans chaque sous-population

Sous-population (utilisez une fourchette plausible)

Nombre d’individus mature

Total

Inconnu

Analyse quantitative

Sujet

Information

La probabilité de disparition de l’espèce à l’état sauvage est d’au moins [20 % sur 20 ans ou 5 générations, ou 10 % sur 100 ans]

Inconnu

Menaces (directes, de l’impact le plus élevé à l’impact le plus faible, selon le calculateur des menaces de l’UICN)

Un calculateur des menaces a-t-il été rempli pour l’espèce? Oui

L’impact global est élevé-moyen.

  1. Changements climatiques et phénomènes météorologiques extrêmes (impact élevé-faible)
  2. Barrages et autres ouvrages de régularisation des cours d’eau (impact faible)
  3. Espèces exotiques/non indigènes envahissantes (impact faible)
Immigration de source externe (immigration de l’extérieur du Canada)

Sujet

Information

Statut des populations de l’extérieur les plus susceptibles de fournir des individus immigrants au Canada

« Apparemment non en péril » aux États-Unis

Une immigration a-t-elle été constatée ou est-elle possible?

Très peu probable

Des individus immigrants seraient-ils adaptés pour survivre au Canada?

Probablement

Y a-t-il suffisamment d’habitat disponible au Canada pour les individus immigrants?

Inconnu

Les conditions se détériorent-elles au Canada?+

Oui, déclin inféré

Les populations de la population source se détériorent-elles?

Variable

La population canadienne est-elle considérée comme un puits?

Non

La possibilité d'une immigration depuis des populations externes existe-t-elle?

Non

+ Voir le tableau 3 (Lignes directrices pour la modification de l’évaluation de la situation d’après une immigration de source externe)

Nature délicate de l’information sur l’espèce

L’information concernant l’espèce est-elle de nature délicate? Non

Historique du statut

Historique du statut du COSEPAC : L’espèce était considérée comme étant une seule unité et a été désignée « préoccupante » en avril 1991. Lorsque l’espèce a été divisée en unités séparées en avril 2007, l’unité « population de la Saskatchewan - Nelson » a été classée dans la catégorie « données insuffisantes ». Réexamen du statut : l’espèce a été désignée « en voie de disparition » en novembre 2020.

Statut et justification de la désignation

Statut

En voie de disparition

Code alphanumérique

B1ab(i,ii,iii,iv,v)+2ab(i,ii,iii,iv,v)

Justification de la désignation

Cette lamproie non parasite de petite taille a une aire de répartition très restreinte dans le bassin versant de la rivière Winnipeg, dans le sud-est du Manitoba. Le nombre d’individus matures est à la baisse, d’après les réductions observées de la zone d’occurrence, de la zone d’occupation et du nombre de localités ainsi que le déclin inféré de la quantité et de la qualité de l’habitat aquatique. Ces populations sont exposées à des menaces telles que la diminution du débit des cours d’eau sous le climat actuel et futur, en plus d’être très sensibles aux hausses prévues de la température de l’eau. Les récentes activités d’échantillonnage ciblées d’envergure, recourant à la fois à des méthodes conventionnelles et à l’ADN environnemental (échantillons d’eau pour confirmer la présence de l’ADN de l’espèce), fournissent maintenant des données suffisantes pour conclure que l’espèce risque de disparaître.

Applicabilité des critères

Critère A (déclin du nombre total d’individus matures) : Sans objet. Aucune information sur les tendances de la population n’est disponible.

Critère B (aire de répartition peu étendue et déclin ou fluctuation) : Correspond aux critères B1ab(i,ii,iii,iv,v)+2ab(i,ii,iii,iv,v), car la zone d’occurrence (162 km2) et l’IZO (108 km2) sont petits, il y a moins de cinq localités, il y a un déclin observé, prévu ou inféré dans i) la zone d’occurrence; ii) l’indice de la zone d’occupation; iii) l’étendue ou la qualité de l’habitat; iv) le nombre de localités; v) le nombre d’individus matures.

Critère C (nombre d’individus matures peu élevé et en déclin) : Sans objet. La zone d’occurrence et l’IZO dépassent les seuils.

Critère D (très petite population totale ou répartition restreinte) : Sans objet. Aucune information sur la taille de la population n’est disponible.

Critère E (analyse quantitative) : Sans objet. Données non disponibles.

Résumé technique - Populations des Grands Lacs et du haut Saint-Laurent

Ichthyomyzon unicuspis

Lamproie argentée

Silver Lamprey

Répartition au Canada : Ontario, Québec

Données démographiques

Sujet

Information

Durée d’une génération

6 ans

Y a-t-il un déclin continu [observé, inféré ou prévu] du nombre total d’individus matures?

Non, les captures dans des pièges sont très peu nombreuses, mais semblent s’être stabilisées ou avoir augmentées au cours des trois dernières générations.

Pourcentage estimé du déclin continu du nombre total d’individus matures pendant [cinq ans ou deux générations].

Sans objet

Pourcentage [observé, estimé, inféré ou présumé] [de réduction ou d’augmentation] du nombre total d’individus matures au cours des [dix dernières années ou trois dernières générations].

Inconnu

Pourcentage [prévu ou présumé] [de réduction ou d’augmentation] du nombre total d’individus matures au cours des [dix prochaines années ou trois prochaines générations].

Inconnu

Pourcentage [observé, estimé, inféré ou soupçonné] [de réduction ou d’augmentation] du nombre total d’individus matures au cours de toute période de [dix ans ou trois générations] commençant dans le passé et se terminant dans le futur.

Inconnu

Est-ce que les causes du déclin sont a) clairement réversibles et b) comprises et c) ont effectivement cessé?

Sans objet

Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures?

Non

Information sur la répartition

Sujet

Information

Superficie estimée de la zone d’occurrence

274 064 km2

Indice de zone d’occupation (IZO)

[Fournissez toujours une valeur selon la grille à carrés de 2 km de côté]

5 160 km2 (continu)

La population est-elle gravement fragmentée, c.-à-d. que plus de 50 % de sa zone d’occupation totale se trouvent dans des parcelles d’habitat qui sont a) plus petites que la superficie nécessaire au maintien d’une population viable et b) séparées d’autres parcelles d’habitat par une distance supérieure à la distance de dispersion maximale présumée pour l’espèce?

a. Non

b. Non

Nombre de localité* (utilisez une fourchette plausible pour refléter l’incertitude, le cas échéant)

> 22

Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] de la zone d’occurrence?

Oui, observé

Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] de l’indice de zone d’occupation?

Oui, observé

Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] du nombre de sous-populations?

Sans objet

Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] du nombre de localités*?

Oui, inféré; 41 localités dans le rapport précédent

Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] de [la superficie, l’étendue ou la qualité] de l’habitat?

Non

Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre de sous-populations?

Non

Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre de localités*?

Non

Y a-t-il des fluctuations extrêmes de la zone d’occurrence?

Non

Y a-t-il des fluctuations extrêmes de l’indice de zone d'occupation?

Non

* Voir « Définitions et abréviations » sur le site Web du COSEPAC et IUCN (mars 2017; en anglais seulement) pour obtenir des précisions sur ce terme

Nombre d’individus matures dans chaque sous-population

Sous-population (utilisez une fourchette plausible)

Nombre d’individus mature

Total

Inconnu

Analyse quantitative

Sujet

Information

La probabilité de disparition de l’espèce à l’état sauvage est d’au moins [20 % sur 20 ans ou 5 générations, ou 10 % sur 100 ans]

Inconnu

Menaces (directes, de l’impact le plus élevé à l’impact le plus faible, selon le calculateur des menaces de l’UICN)

Un calculateur des menaces a-t-il été rempli pour l’espèce? Oui

L’impact global est très élevé.

  1. Traitements lampricides de populations coexistant avec des larves de grande lamproie marine (impact élevé)
  2. Barrages, gestion et utilisation de l’eau (impact moyen-faible)
  3. Espèces exotiques ou non indigènes envahissantes (impact moyen-faible)
  4. Changements climatiques et phénomènes météorologiques extrêmes (impact moyen-faible)

Quels autres facteurs limatifs sont pertinents? Le comportement migratoire de la lamproie argentée signifie que son aire de répartition fluviale chevauche considérablement celui de la grande lamproie marine dans les Grands Lacs, mais la fécondité plus faible de la première la rend peu adaptée à la compétition face à la grande lamproie marine envahissante.

Immigration de source externe (immigration de l’extérieur du Canada)

Sujet

Information

Statut des populations de l’extérieur les plus susceptibles de fournir des individus immigrants au Canada

« Non en péril » aux États-Unis

Une immigration a-t-elle été constatée ou est-elle possible?

Non observée, mais probable

Des individus immigrants seraient-ils adaptés pour survivre au Canada?

Oui

Y a-t-il suffisamment d’habitat disponible au Canada pour les individus immigrants?

Inconnu; l’habitat accessible non touchée par les lampricides pourrait être insuffisant

Les conditions se détériorent-elles au Canada?+

Probablement

Les populations de la population source se détériorent-elles?

Variable

La population canadienne est-elle considérée comme un puits?

Inconnu; il y a des traitements lampricides

La possibilité d'une immigration depuis des populations externes existe-t-elle?

Non

+ Voir le tableau 3 (Lignes directrices pour la modification de l’évaluation de la situation d’après une immigration de source externe)

Nature délicate de l’information sur l’espèce

Sujet

Information

L’information concernant l’espèce est-elle de nature délicate?

Non

Historique du statut

Historique du statut du COSEPAC : Espèce désignée « préoccupante » en mai 2011. Réexamen et confirmation du statut en novembre 2020.

Statut et justification de la désignation

Statut

Préoccupante

Code alphanumérique

Sans objet

Justification de la désignation

Cette lamproie parasite de petite taille se rencontre dans les cours d’eau et lacs de l’ensemble du bassin des Grands Lacs laurentiens et du sud du Québec. Dans le bassin des Grands Lacs, qui constitue une grande partie de l’aire de répartition, environ la moitié des cours d’eau abritant l’espèce comporte des barrières d’exclusion de la grande lamproie marine ou fait l’objet de traitements chimiques continus contre celle-ci. Ces deux méthodes de lutte empêchent la migration vers les frayères ou causent une mortalité élevée des larves de l’espèces. À l’échelle de l’aire de répartition, l’espèce peut être exposée à d’autres menaces telles que la pollution causée par les effluents agricoles, les effets des ouvrages de régularisation des eaux, ainsi que la hausse des températures et la baisse des niveaux d’eau liées aux changements climatiques. Si ces menaces ne sont pas gérées efficacement, le risque de disparition de l’espèce pourrait être plus élevé.

Applicabilité des critères

Critère A (déclin du nombre total d’individus matures) : Sans objet. Aucune information sur les tendances de la population n’est disponible.

Critère B (aire de répartition peu étendue et déclin ou fluctuation) : Sans objet. La zone d’occurrence et l’IZO dépassent les seuils.

Critère C (nombre d’individus matures peu élevé et en déclin) : Sans objet. Aucune information sur la taille de la population n’est disponible.

Critère D (très petite population totale ou répartition restreinte) : Sans objet. Aucune information sur la taille de la population n’est disponible.

Critère E (analyse quantitative) : Sans objet. Aucune donnée disponible.

Résumé technique - Populations de la rivière Saskatchewan et du fleuve Nelson

Ichthyomyzon unicuspis

lamproie argentée

Silver Lamprey

Répartition au Canada : Ontario, Manitoba

Données démographiques

Sujet

Information

Durée d’une génération

6 ans

Y a-t-il un déclin continu [observé, inféré ou prévu] du nombre total d’individus matures?

Inconnu

Pourcentage estimé du déclin continu du nombre total d’individus matures pendant [cinq ans ou deux générations].

Inconnu

Pourcentage [observé, estimé, inféré ou présumé] [de réduction ou d’augmentation] du nombre total d’individus matures au cours des [dix dernières années ou trois dernières générations].

Inconnu

Pourcentage [prévu ou présumé] [de réduction ou d’augmentation] du nombre total d’individus matures au cours des [dix prochaines années ou trois prochaines générations].

Inconnu

Pourcentage [observé, estimé, inféré ou soupçonné] [de réduction ou d’augmentation] du nombre total d’individus matures au cours de toute période de [dix ans ou trois générations] commençant dans le passé et se terminant dans le futur.

Inconnu

Est-ce que les causes du déclin sont a) clairement réversibles et b) comprises et c) ont effectivement cessé?

Sans objet

Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures?

Inconnu

Information sur la répartition

Sujet

Information

Superficie estimée de la zone d’occurrence

157 656 km2

Indice de zone d’occupation (IZO)

[Fournissez toujours une valeur selon la grille à carrés de 2 km de côté]

954 km2 (continu)

La population est-elle gravement fragmentée, c.-à-d. que plus de 50 % de sa zone d’occupation totale se trouvent dans des parcelles d’habitat qui sont a) plus petites que la superficie nécessaire au maintien d’une population viable et b) séparées d’autres parcelles d’habitat par une distance supérieure à la distance de dispersion maximale présumée pour l’espèce?

a) Non

b) Non

Nombre de localité* (utilisez une fourchette plausible pour refléter l’incertitude, le cas échéant)

2-10

Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] de la zone d’occurrence?

Oui, observé, mais probable en raison de variations entre les activités de recherche et l’incertitude entourant des mentions antérieures de lamproies argentées dans les systèmes des rivières Assiniboine et Rouge

Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] de l’indice de zone d’occupation?

Oui, observé, mais probable en raison de variations entre les activités de recherche et les incertitudes

Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] du nombre de sous-populations?

Sans objet

Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] du nombre de localités*?

Oui, observé, mais probable en raison de variations entre les activités de recherche et les incertitudes

Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] de [la superficie, l’étendue ou la qualité] de l’habitat?

Non

Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre de sous-populations?

Sans objet

Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre de localités*?

Non

Y a-t-il des fluctuations extrêmes de la zone d’occurrence?

Non

Y a-t-il des fluctuations extrêmes de l’indice de zone d'occupation?

Non

* Voir « Définitions et abréviations » sur le site Web du COSEPAC et IUCN (mars 2017; en anglais seulement) pour obtenir des précisions sur ce terme

Nombre d’individus matures dans chaque sous-population

Sous-population (utilisez une fourchette plausible)

Nombre d’individus mature

Total

Inconnu

Analyse quantitative

Sujet

Information

La probabilité de disparition de l’espèce à l’état sauvage est d’au moins [20 % sur 20 ans ou 5 générations, ou 10 % sur 100 ans]

Inconnu

Menaces (directes, de l’impact le plus élevé à l’impact le plus faible, selon le calculateur des menaces de l’UICN)

Un calculateur des menaces a-t-il été rempli pour l’espèce? Oui

L’impact global est élevé-moyen.

  1. Barrages, gestion et utilisation de l’eau (impact moyen-faible)
  2. Changements climatiques et phénomènes météorologiques violents (impact faible)
  3. Espèces exotiques (non indigènes) envahissantes (impact faible)
  4. Effluents sylvicoles (impact faible)
Immigration de source externe (immigration de l’extérieur du Canada)

Sujet

Information

Statut des populations de l’extérieur les plus susceptibles de fournir des individus immigrants au Canada

« Non en péril » aux États-Unis

Une immigration a-t-elle été constatée ou est-elle possible?

Possible mais peu probable

Des individus immigrants seraient-ils adaptés pour survivre au Canada?

Oui

Y a-t-il suffisamment d’habitat disponible au Canada pour les individus immigrants?

Oui

Les conditions se détériorent-elles au Canada?+

Non

Les populations de la population source se détériorent-elles?

Variable

La population canadienne est-elle considérée comme un puits?

Non

La possibilité d'une immigration depuis des populations externes existe-t-elle?

Non

+ Voir le tableau 3 (Lignes directrices pour la modification de l’évaluation de la situation d’après une immigration de source externe)

Nature délicate de l’information sur l’espèce

L’information concernant l’espèce est-elle de nature délicate? Non

Historique du statut

Historique du statut du COSEPAC : Espèce étudiée en mai 2011 et classée dans la catégorie « données insuffisantes ». Réexamen du statut : l’espèce a été désignée « préoccupante » en novembre 2020.

Statut et justification de la désignation

Statut

Préoccupante

Code alphanumérique

Sans objet

Justification de la désignation

Cette lamproie parasite de petite taille se rencontre dans des sites largement isolés, mais limités, qui se trouvent dans des cours d’eau et des lacs des bassins du fleuve Nelson et de la rivière Winnipeg, au Manitoba et dans le nord-ouest de l’Ontario. L’espèce est sensible aux fluctuations des niveaux d’eau résultant de la gestion de l’eau et des changements climatiques. De récentes activités d’échantillonnage recourant à des méthodes conventionnelles et à l’ADN environnemental (échantillons d’eau pour confirmer la présence de l’ADN de l’espèce) fournissent maintenant des données suffisantes pour conclure que les populations de l’espèce sont peut-être en déclin et que leur risque de disparition pourrait être plus élevé si les menaces ne sont pas gérées efficacement.

Applicabilité des critères

Critère A (déclin du nombre total d’individus matures) : Sans objet. Aucune information sur les tendances de la population n’est disponible.

Critère B (aire de répartition peu étendue et déclin ou fluctuation) : Sans objet. Pourrait correspondre aux critères de la catégorie « espèce menacée » B2ab(i,ii,iv), car l’IZO (954 km2) et le nombre de localités (de 2 à > 10) sont inférieurs aux seuils établis, mais ne sont pas gravement fragmentés, et des déclins de la zone d’occurrence, de l’IZO et des localités sont vraisemblement liés aux activités de recherche. Aucun déclin de la qualité ou de la quantité d’habitat.

Critère C (nombre d’individus matures peu élevé et en déclin) : Sans objet. Aucune information sur la taille de la population n’est disponible.

Critère D (très petite population totale ou répartition restreinte) : Sans objet. Aucune information sur la taille de la population n’est disponible.

Critère E (analyse quantitative) : Sans objet. Données non disponibles.

Résumé technique - Populations du sud de la baie d’Hudson et de la baie James

Ichthyomyzon unicuspis

Lamproie argentée

Silver Lamprey

Répartition au Canada : Manitoba

Données démographiques

Sujet

Information

Durée d’une génération

6 ans

Y a-t-il un déclin continu [observé, inféré ou prévu] du nombre total d’individus matures?

Inconnu

Pourcentage estimé de déclin continu du nombre total d’individus matures sur [cinq ans ou deux générations].

Inconnu

Pourcentage [observé, estimé, inféré ou présumé] [de réduction ou d’augmentation] du nombre total d’individus matures au cours des [dix dernières années ou trois dernières générations].

Inconnu

Pourcentage [prévu ou présumé] [de réduction ou d’augmentation] du nombre total d’individus matures au cours des [dix prochaines années ou trois prochaines générations].

Inconnu

Pourcentage [observé, estimé, inféré ou soupçonné] [de réduction ou d’augmentation] du nombre total d’individus matures au cours de toute période de [dix ans ou trois générations] commençant dans le passé et se terminant dans le futur.

Inconnu

Est-ce que les causes du déclin sont a) clairement réversibles et b) comprises et c) ont effectivement cessé?

Sans objet

Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures?

Inconnu

Information sur la répartition

Sujet

Information

Superficie estimée de la zone d’occurrence

4 km2; fondé sur aucune activité de recherche

Indice de zone d’occupation (IZO)

[Fournissez toujours une valeur selon la grille à carrés de 2 km de côté]

4 km2; fondé sur aucune activité de recherche

La population est-elle gravement fragmentée, c.-à-d. que plus de 50 % de sa zone d’occupation totale se trouvent dans des parcelles d’habitat qui sont a) plus petites que la superficie nécessaire au maintien d’une population viable et b) séparées d’autres parcelles d’habitat par une distance supérieure à la distance de dispersion maximale présumée pour l’espèce?

a) Non

b) Non

Nombre de localité* (utilisez une fourchette plausible pour refléter l’incertitude, le cas échéant)

Inconnu

Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] de la zone d’occurrence?

Sans objet; premiers spécimens de cette zone biogéographique nationale d’eau douce

Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] de l’indice de zone d’occupation?

Sans objet

Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] du nombre de sous-populations?

Sans objet

Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] du nombre de localités*?

Sans objet

Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] de [la superficie, l’étendue ou la qualité] de l’habitat?

Sans objet

Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre de sous-populations?

Sans objet

Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre de localités*?

Sans objet

Y a-t-il des fluctuations extrêmes de la zone d’occurrence?

Sans objet

Y a-t-il des fluctuations extrêmes de l’indice de zone d'occupation?

Sans objet

* Voir « Définitions et abréviations » sur le site Web du COSEPAC et IUCN (mars 2017; en anglais seulement) pour obtenir des précisions sur ce terme

Nombre d’individus matures dans chaque sous-population

Sous-population (utilisez une fourchette plausible)

Nombre d’individus mature

Total

Inconnu

Analyse quantitative

Sujet

Information

La probabilité de disparition de l’espèce à l’état sauvage est d’au moins [20 % sur 20 ans ou 5 générations, ou 10 % sur 100 ans]

Inconnu

Menaces (directes, de l’impact le plus élevé à l’impact le plus faible, selon le calculateur des menaces de l’UICN)

Un calculateur des menaces a-t-il été rempli pour l’espèce? Oui

L’impact global des menaces est inconnu.

Immigration de source externe (immigration de l’extérieur du Canada)

Sujet

Information

Statut des populations de l’extérieur les plus susceptibles de fournir des individus immigrants au Canada

« Non en péril » aux États-Unis

Une immigration a-t-elle été constatée ou est-elle possible?

Non

Des individus immigrants seraient-ils adaptés pour survivre au Canada?

Probablement

Y a-t-il suffisamment d’habitat disponible au Canada pour les individus immigrants?

Oui

Les conditions se détériorent-elles au Canada?+

Non

Les populations de la population source se détériorent-elles?

Variable

La population canadienne est-elle considérée comme un puits?

Non

La possibilité d'une immigration depuis des populations externes existe-t-elle?

Non

+ Voir le tableau 3 (Lignes directrices pour la modification de l’évaluation de la situation d’après une immigration de source externe)

Nature délicate de l’information sur l’espèce

L’information concernant l’espèce est-elle de nature délicate? Non

Historique du statut

Historique du statut du COSEPAC Espèce étudiée en novembre 2020 et classée dans la catégorie « données insuffisantes ».

Statut et justification de la désignation

Statut

Données insuffisantes

Code alphanumérique

Sans objet

Justification de la désignation

La présence de cette lamproie parasite de petite taille n’a été confirmée que récemment dans le bassin du sud de la baie d’Hudson et de la baie James grâce aux deux spécimens trouvés sur des grands brochets pêchés à la ligne dans le réseau du cours supérieur de la rivière Hayes, dans le nord du Manitoba. Les données ne sont toutefois pas suffisantes pour permettre d’évaluer l’admissibilité de l’espèce et son statut dans ce réseau.

Applicabilité des critères

Critère A (déclin du nombre total d’individus matures) : Sans objet. Données non disponibles.

Critère B (aire de répartition peu étendue et déclin ou fluctuation) : Sans objet. Données non disponibles.

Critère C (nombre d’individus matures peu élevé et en déclin) : Sans objet. Données non disponibles.

Critère D (très petite population totale ou répartition restreinte) : Sans objet. Données non disponibles.

Critère E (analyse quantitative) : Sans objet. Données non disponibles.

Préface

En 2007 et en 2011, le COSEPAC a évalué la situation de la lamproie du Nord et de la lamproie argentée, respectivement, au Canada, en divisant chaque espèce en deux unités désignables (UD). On ne possède pas de données suffisantes pour l’UD de la rivière Saskatchewan et du fleuve Nelson de chaque espèce. Aucun relevé portant sur la répartition et l’abondance des espèces n’a été mené dans ces UD, et l’on ne dispose d’aucune donnée sur les tendances. Toutefois, depuis 2010, un échantillonnage plus ciblé a été effectué dans ces UD (notamment à l’aide de tests d’ADN environnemental), et on a noté une augmentation des observations de la phase d’alimentation parasitaire de la lamproie argentée capturée accidentellement par des pêcheurs à la ligne ou dans le cadre de relevés portant sur d’autres espèces de poissons.

L’évaluation de la situation de chaque espèce a également été entravée par l’incapacité de distinguer la lamproie du Nord de la lamproie argentée au stade larvaire, ce qui a faussé les tentatives d’évaluation précise de l’aire de répartition de chaque espèce. Même dans l’UD des Grands Lacs et du haut Saint-Laurent, où les deux espèces sont désignées préoccupantes, les données d’évaluation des larves sont mises en commun pour les deux espèces, et de nombreuses occurences sont seulement fondées sur les larves, qui ne permettent pas d’identifier l’espèce.

Par conséquent, comme il est difficile, voire impossible, d’évaluer la lamproie du Nord et la lamproie argentée de manière totalement indépendante, les deux espèces sont évaluées ensemble dans un seul rapport mis à jour. En outre, les espèces ont des aires de répartition qui se chevauchent largement et des menaces similaires au Canada. Des études génétiques montrent que la lamproie du Nord et la lamproie argentée sont très proches et peuvent connaître un certain flux génique lorsqu’elles cohabitent. Néanmoins, bien que la relation entre ces espèces appariées n’ait pas encore été entièrement élucidée, la lamproie du Nord et la lamproie argentée sont reconnues comme des espèces distinctes selon la taxonomie conventionnelle des lamproies, et elles conservent des phénotypes distincts même lorsqu’elles frayent de façon sympatrique. Chacune d’entre elles devrait continuer à être considérée comme une espèce distincte au sens où l’entend la hiérarchie taxonomique.

Depuis 2011, la présence de la lamproie argentée a été confirmée dans une troisième zone biogéographique nationale d’eau douce (ZBNED), celle du sud de la baie d’Hudson et de la baie James. La présence de la lamproie argentée a été confirmée dans cette ZBNED, mais aucun spécimen de référence pour lequel on possède l’emplacement précis n’a été conservé avant 2011.

Historique du COSEPAC

Le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) a été créé en 1977, à la suite d’une recommandation faite en 1976 lors de la Conférence fédérale-provinciale sur la faune. Le Comité a été créé pour satisfaire au besoin d’une classification nationale des espèces sauvages en péril qui soit unique et officielle et qui repose sur un fondement scientifique solide. En 1978, le COSEPAC (alors appelé Comité sur le statut des espèces menacées de disparition au Canada) désignait ses premières espèces et produisait sa première liste des espèces en péril au Canada. En vertu de la Loi sur les espèces en péril (LEP) promulguée le 5 juin 2003, le COSEPAC est un comité consultatif qui doit faire en sorte que les espèces continuent d’être évaluées selon un processus scientifique rigoureux et indépendant.

Mandat du COSEPAC

Le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) évalue la situation, au niveau national, des espèces, des sous-espèces, des variétés ou d’autres unités désignables qui sont considérées comme étant en péril au Canada. Les désignations peuvent être attribuées aux espèces indigènes comprises dans les groupes taxinomiques suivants : mammifères, oiseaux, reptiles, amphibiens, poissons, arthropodes, mollusques, plantes vasculaires, mousses et lichens.

Composition du COSEPAC

Le COSEPAC est composé de membres de chacun des organismes responsables des espèces sauvages des gouvernements provinciaux et territoriaux, de quatre organismes fédéraux (le Service canadien de la faune, l’Agence Parcs Canada, le ministère des Pêches et des Océans et le Partenariat fédéral d’information sur la biodiversité, lequel est présidé par le Musée canadien de la nature), de trois membres scientifiques non gouvernementaux et des coprésidents des sous-comités de spécialistes des espèces et du sous-comité des connaissances traditionnelles autochtones. Le Comité se réunit au moins une fois par année pour étudier les rapports de situation des espèces candidates.

Définitions (2020)

Espèce sauvage
Espèce, sous-espèce, variété ou population géographiquement ou génétiquement distincte d’animal, de plante ou d’un autre organisme d’origine sauvage (sauf une bactérie ou un virus) qui est soit indigène du Canada ou qui s’est propagée au Canada sans intervention humaine et y est présente depuis au moins cinquante ans.
Disparue (D)
Espèce sauvage qui n’existe plus.
Disparue du pays (DP)
Espèce sauvage qui n’existe plus à l’état sauvage au Canada, mais qui est présente ailleurs.
En voie de disparition (VD)*
Espèce sauvage exposée à une disparition de la planète ou à une disparition du pays imminente.
Menacée (M)
Espèce sauvage susceptible de devenir en voie de disparition si les facteurs limitants ne sont pas renversés.
Préoccupante (P)**
Espèce sauvage qui peut devenir une espèce menacée ou en voie de disparition en raison de l'effet cumulatif de ses caractéristiques biologiques et des menaces reconnues qui pèsent sur elle.
Non en péril (NEP)***
Espèce sauvage qui a été évaluée et jugée comme ne risquant pas de disparaître étant donné les circonstances actuelles.
Données insuffisantes (DI)****
Une catégorie qui s’applique lorsque l’information disponible est insuffisante (a) pour déterminer l’admissibilité d’une espèce à l’évaluation ou (b) pour permettre une évaluation du risque de disparition de l’espèce.

* Appelée « espèce disparue du Canada » jusqu’en 2003.
** Appelée « espèce en danger de disparition » jusqu’en 2000.
*** Appelée « espèce rare » jusqu’en 1990, puis « espèce vulnérable » de 1990 à 1999.
**** Autrefois « aucune catégorie » ou « aucune désignation nécessaire ».
***** Catégorie « DSIDD » (données insuffisantes pour donner une désignation) jusqu’en 1994, puis « indéterminé » de 1994 à 1999. Définition de la catégorie (DI) révisée en 2006.

Le Service canadien de la faune d’Environnement et Changement climatique Canada assure un appui administratif et financier complet au Secrétariat du COSEPAC.

Description et importance de l’espèce

Nom et classification

Règne : Animal

Embranchement : Chordés

Sous-embranchement : Vertébrés

Classe : Pétromyzontidés

Ordre : Pétromyzontiformes

Famille : Pétromyzontidés

Nom scientifique : Ichthyomyzon fossor Reighard et Cummins 1917

Noms communs

Français : Lamproie du Nord

Anglais : Northern Brook Lamprey

Nom scientifique : Ichthyomyzon unicuspis Hubbs et Trautman, 1937

Noms communs

Français : Lamproie argentée

Anglais : Silver Lamprey

Ichthyomyzon, dérivé du grec, se traduit par « poisson » (ichthys) et « têter » (myzo). L’épithète des espèces, qui signifie « creuser » (fossor), fait référence au principal stade vital de la lamproie du Nord, où elle s’enfouit dans le substrat pour filtrer la nourriture, et unicuspis se rapporte à une caractéristique distinctive de la lamproie argentée : des cuspides uniques sur les dents circonférentielles (Scott et Crossman, 1998). On a déjà utilisé les nomenclatures suivantes pour la lamproie du Nord : Ammocoetes unicolor DeKay, 1842, Ammocoetes borealis Agassiz, 1850 et Reighardina unicolor DeKay, 1842. La lamproie argentée a déjà porté les noms suivants : Petromyzon argenteus Kirkland, 1941, Ammocoetes concolor Kirkland, 1941, Ammocoetes borealis Agassiz, 1850, Petromyzon hirudo Jordan et Copeland, 1876, Ichthyomyzon castaneus Provancher, 1876, et d’autres variations utilisées jusqu’en 1933, mais qui, selon Hubbs et Trautman (1937), faisaient référence à la lamproie argentée (Scott et Crossman, 1998).

La lamproie du Nord (Ichthyomyzon fossor) et la lamproie argentée (Ichthyomyzon unicuspis) sont l’une des trois paires d’espèces étroitement apparentées du genre Ichthyomyzon. De telles espèces « appariées » existent au sein de sept des dix genres de lamproies existants. Au sein de chaque paire, les larves (qui sont des organismes filtreurs microphrages) sont morphologiquement similaires ou indiscernables mais, lors de la métarmorphose, les types de cycles vitaux des espèces divergent (voir Potter, 1980a; Docker, 2009; Docker et Potter, 2019). Un membre de la paire (dans ce cas, la lamproie du Nord) commence sa maturation sexuelle pendant la métamorphose, et se reproduit et meurt le printemps suivant sans jamais se nourrir à nouveau; ces lamproies non parasites et non migratoires sont collectivement appelés « brook lampreys » en anglais. L’autre membre de la paire (dans ce cas, la lamproie argentée) demeure sexuellement immature après la métamorphose, se nourrit de façon parasitaire de poissons à nageoires rayonnées pendant plusieurs mois à plus d’un an (soit dans son cours d’eau natal, soit après avoir migré vers des plans d’eau plus vastes) avant d’entamer sa maturation sexuelle et de commencer sa migration vers l’amont pour frayer et mourir.

Des différences morphologiques (p. ex. taille corporelle plus petite des adultes, taille relative des yeux et des disques bucaux) et histologiques (p. ex. absence d’un tube digestif fonctionnel après la métamorphose) notables distinguent les adultes non parasites des formes parasites, et la plupart des taxonomistes spécialistes de la lamproie reconnaissent le type d’alimentation comme une caractéristique spécifique à l’espèce (voir par exemple Potter et al., 2015), car on pensait que l’accouplement en fonction de la taille entraînait un isolement reproductif entre ces formes parasites et non parasites de taille différence (Hardisty et Potter, 1971). Cependant, la plasticité du type d’alimentation (p. ex. parasitisme facultatif) a été observée chez certaines populations de lamproies (Manion et Purvis, 1971; Beamish, 1987), et les données moléculaires d’un certain nombre d’espèces appariées ne montrent aucune différenciation génétique entre les paires d’espèces lorsqu’elles coexistent, mais il y a des indices de flux génique contemporain (voir par exemple Docker et al., 2012; Rougemont et al., 2015). Ces résultats portent à croire que les espèces de lamproies appariées sont des écotypes différents d’une seule espèce et même que le type d’alimentation pourrait ne pas être déterminé génétiquement (voir Docker, 2009; Artamonova et al., 2011; Docker et Potter, 2019).

Des études génomiques récentes sur la lamproie de Planer (Lampetra planeri) et la lamproie de rivière (Lampetra fluviatilis) ont permis de montrer que le type d’alimentation de cette paire avait un fondement génétique (c.-à-d. qu’il n’était pas dû à la plasticité phénotypique). Rougemont et al. (2017) ont identifié 40 polymorphismes mononucléotidiques (SNP) très différents entre la lamproie de Planer et la lamproie de rivière, même lorsqu’elles se trouvaient dans les mêmes sites et montraient des signes de flux génique à des locus neutres (c.-à-d. non en cours de sélection). Un total de 166 locus spécifiques à l’espèce a été trouvé pour une paire de lamproie de Planer et de lamproie de rivière du sud du Portugal (Mateus et al., 2013), bien qu’une étude ultérieure par ces auteurs ait montré que les deux types d’alimentation de cette population pouvaient également être différenciés à des locus microsatellites neutres (FST 0,317; Mateus et al., 2016), ce qui donne à penser que les 166 locus fixes n’étaient pas tous nécessairement corrélés avec le type de cycle vital. Rougemont et al. (2015, 2017) ont émis l’hypothèque selon laquelle ces « espèces » européennes sont des écotypes partiellement isolés sur le plan reproductif qui conservent des phénotypes distincts parce que les régions génomiques impliquées dans l’isolement reproductif et l’adaptation locale résistent à l’effet homogénéisant de l’introgression, ce qui donne lieu à des « îlots génomiques » très différenciées dans un fond ou une « mer » de locus moins différenciés. La quasi-absence d’hybrides de génération ultérieure dans la nature laisse croire à une certaine forme de dégradation des hybrides (Rougemont et al., 2017).

Des études génomiques similaires n’ont pas encore été réalisées au sujet de la paire de lamproie du Nord et de lamproie argentée. Des expériences d’hybridation entre les deux espèces ont montré que la survie des hybrides était équivalente à celle des individus purs pendant les premières semaines suivant la fécondation (Piavis et al., 1970), mais on ne sait rien sur une éventuelle sélection contre des hybrides plus tardifs (p. ex. la survie à la métamorphose lorsque les deux types d’alimentation divergent ou la capacité de reproduction à maturité). Une étude à long terme portant sur l’héritabilité du type d’alimentation des larves de lamproies du Nord et de lamproies argentées transplantées dans des cours d’eau où les conditions environnementales sont différentes n’a pas été concluante étant donné les taux de mortalité élevés rencontrés lors de la propagation artificielle, mais il n’a pas été démontré que les larves changent de type d’alimentation (Neave et al., 2019). Néanmoins, bien qu’il soit clair que la lamproie argentée et la lamproie du Nord sont étroitement liées et peuvent connaître un certain flux génique, il est peu probable qu’elles représentent une seule espèce panmictique (c.-à-d. se reproduisant librement, sans obstacles apparents au flux génétique). L’absence de différences observées à ce jour dans l’ADN mitochondrial (ADNmt) et les marqueurs microsatellites n’empêche pas la différenciation dans les régions génomiques liées au type d’alimentation. En outre, bien que les preuves de flux génique entre les espèces appariées en sympatrie laissent croire qu’elles ne sont que partiellement isolées sur le plan reproductif, il est important de distinguer entre la véritable sympatrie, où les espèces appariées entrent en contact (p. ex. chevauchement de leurs frayères), et les situations où elles se trouvent dans le même bassin ou système fluvial, mais sans possibilité de flux génique contemporain (c.-à-d. où elles sont parapatriques). Bien que Docker et al. (2012) aient démontré l’absence de différencitation génétique importante entre la lamproie du Nord et la lamproie argentée lorsqu’elles ont été recueillies dans les mêmes cours d’eau du bassin du lac Huron, les deux espèces ont été significativement différenciées dans le bassin du lac Michigan, où la lamproie du Nord a été recueillie presque exclusivement sur la rive est du bassin, et la lamproie argentée, sur la rive ouest. Des tendances similaires ont été observées chez d’autres espèces de lamproies appariées (Bracken et al., 2015; Rougemont et al., 2015), où des niveaux de différenciation plus élevés sont observés en parapatrie plutôt qu’en sympatrie. Les lamproies du Nord et les lamproies argentées ne sont pas souvent recueillies dans les mêmes affluents des eaux canadiennes (voir Répartition), ce qui réduit les possibilités de flux génétique entre les espèces.

Ainsi, sur la base des résultats génomiques récents concernant d’autres espèces de lamproies appariées et conformément à la taxonomie conventionnelle des lamproies (voir par exemple Renaud et al., 2009; Renaud, 2011; Potter et al., 2015; Docker et Potter, 2019), la lamproie du Nord et la lamproie argentée sont considérées comme des espèces distinctes. Cependant, étant donné le potentiel de flux génique (ce qui laisse penser qu’elles ne sont pas toujours entièrement indépendantes sur le plan de l’évolution) et l’incapacité de les distinguer au cours du stade larvaire de longue durée (rendant difficile ou impossible leur évaluation entièrement indépendante), les deux espèces sont évaluées ensemble dans un rapport de situation combiné. Dans chaque section, les données partagées sur les deux espèces seront combinées, puis, lorsque cela est justifié ou possible, chaque espèce sera examinée séparément dans l’ordre suivant : lamproie du Nord, puis lamproie argentée.

Description morphologique

Les lamproies se distinguent facilement de la plupart des autres poissons par leur corps allongé, leur bouche sans mâchoire (caractérisée par un disque oral denté chez les adultes), l’absence de nageoires et d’écailles paires, une seule grande narine médiane et sept paires de pores branchiaux menant à des branchies internes (figure 1). Toutes les espèces de lamproie passent par un long stade larvaire où les larves vivent enfouies dans le substrat meuble des ruisseaux et des rivières, là où le débit est plus lent (voir Biologie). La larve, appelée ammocète, a un corps vermiforme et est aveugle et dépourvue de dents; plutôt qu’un disque oral suceur, elle possède un capuchon oral lui permettant de se nourrir par filtration.

Figure 1

Figure 1. Spécimen adulte (a) de lamproie du nord (Ichthyomyzon fossor); et (b) de lamproie argentée (Ichthyomyzon unicuspis). Photographies de Fraser Neave (utilisées avec permission).

On peut distinguer le genre Ichthyomyzon de tous les autres genres de lamproie car il réunit des espèces pourvues d’une seule nageoire dorsale entaillée plutôt que des deux nageoires dorsales distinctes typiques des espèces des autres genres. Ce caractère permet d’identifier les Ichthyomyzon même au stade larvaire. On peut donc, grâce à ce caractère, distinguer les lamproies du nord et les lamproies argentées de la lamproie marine (Petromyzon marinus) et de la lamproie de l’Est (Lethenteron appendix), des espèces qui vivent aussi dans le bassin des Grands Lacs (Renaud et al., 2009; Potter et al., 2015).

Il est plus difficile de distinguer les espèces de lamproies congénères. L’une des six espèces du genre Ichthyomyzon, la lamproie brune (Ichthyomyzon castaneus) parasite, est également présente au Canada - en Saskatchewan et au Manitoba, et possiblement en Ontario et au Québec (Renaud et al., 2009; COSEWIC, 2010). Au stade juvénile (c.-à-d. la phase d’alimentation parasitaire après la métamorphose mais avant la maturité sexuelle) et au stade adulte, on peut distinguer les lamproies du nord et les lamproies argentées des lamproies brunes par leur disque oral généralement dépourvu de dents endolatérales (ou périlabiales) bicuspides (fourchette de 0 à 2; forte valeur modale de 0) alors qu’il en compte habituellement 6 à 8 (fourchette de 1 à 8; mode de 6) chez la lamproie brune (Renaud, 2011; figure 2). Les lamproies du nord adultes, non parasites, se distinguent facilement des lamproies brunes par leurs yeux, leur disque oral et leur taille corporelle plus petits, mais la variation dans la disposition des dents chez les deux espèces parasites peut parfois rendre leur identification incertaine (voir Répartition). Hubbs et Trautman (1937) ont montré que 98 % des lamproies argentées n’avaient aucune dent endolatérale bicuspide alors que 77 % des lamproies brunes en possédaient 6 à 8. Renaud et al. (1996) n’ont observé aucune dent endolatérale bicuspide chez 81 % des lamproies argentées de l’Ontario qu’ils ont examinées (les autres en possédaient 1 ou 2). En comparaison, quatre des cinq lamproies brunes de l’Ontario examinées possédaient 4 ou 5 dents endolatérales bicuspides, et la cinquième, 3 ou 4. Hall et Moore (1954) font cependant état de deux lamproies brunes dépourvues de dents endolatérales bicuspides, une de l’Oklahoma et l’autre du Texas, deux états où on n’a jamais observé de spécimen de lamproie du nord ou de lamproie argentée. L’analyse génétique a aussi été utilisée pour confirmer l’identité d’une lamproie brune dépourvue de dents endolatérales bicuspides (provenant de la rivière aux Rats, au Manitoba; figure 3a) et d’une lamproie argentée possédant une seule de ces dents (provenant de la rivière Winnipeg près de Kenora, en Ontario; figure 3b). Contrairement aux différences subtiles dans la morphologie, des différences marquées et diagnostiques dans la séquence d’ADN mitochondrial (ADNmt; Lang et al., 2009; Docker et al., 2012) ont permis de mettre au point des tests génétiques définitifs et faciles à utiliser pour distinguer les lamproies brunes des lamproies argentées et des lamproies du nord (Neave et al., 2007). De tels tests sont applicables à tous les stades de développement et à toutes les tailles, et ils ont été utilisés pour mettre à l’essai des méthodes permettant de distinguer les larves de la lamproie brune de celles de la lamproie du nord et de la lamproie argentée. Selon Vladykov et Kott (1980) et Lanteigne (1981, 1988), on peut distinguer les larves de la lamproie brune de celles de la lamproie du nord et de la lamproie argentée par la pigmentation foncée des organes de leur ligne latérale. À l’aide de l’analyse génétique, Neave et al. (2007) ont montré que parmi les lamproies brunes examinées, aucune larve mesurant moins de 80 mm de longueur totale (LT) ne présentait de pigmentation sur les organes de la ligne latérale, alors que 24 % de celles mesurant de 81 à 140 mm et toutes celles mesurant au moins 105 mm de LT avaient des organes foncés sur leur ligne latérale (figure 4). Ainsi, bien que l’absence d’organes de ligne latérale pigmentés ne permette pas d’identifier hors de tout doute les petites larves de lamproie du nord ou de lamproie argentée, cette même absence aurait une valeur diagnostique chez les larves de plus grande taille (d’une LT de 105 mm et plus). La présence d’organes de ligne latérale pigmentés, quant à elle, permet d’identifier de manière définitive les larves de lamproie brune de toutes les tailles.

Figure 2, lisez une longue description.

Figure 2. Disque oral : (a) de la lamproie du nord (Ichthyomyzon fossor); (b) de la lamproie argentée (Ichthyomyzon unicuspis); et (c) de la lamproie brune (Ichthyomyzon castaneus). Source : Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, archives d’illustrations scientifiques originales (reproduites avec permission).

Figure 3, lisez une longue description.

Figure 3. Dentition atypique chez la lamproie brune et la lamproie argentée : a) lamproie brune avec dents endolatérales unicuspides (à gauche, identification confirmée par une analyse génétique) et lamproie brune normale avec dents bicuspides (à droite) capturées dans la rivière aux Rats, au Manitoba, en 2011. Photographie de Margaret Docker (utilisée avec permission); et b) lamproie argentée avec une dent endolatérale bicuspide (encerclée). Photographie du ministère des Richesses naturelles et des Forêts de l’Ontario, district de Kenora (utilisée avec permission).

Figure 4, lisez une longue description.

Figure 4. Larve de lamproie brune présentant une pigmentation des organes de la ligne latérale (encerclés). Remarque : la pigmentation le long de la ligne latérale a été artificiellement foncée (au moyen de Microsoft Paint) pour en améliorer la visibilité. Photographie de Fraser Neave (utilisée avec permission).

Les lamproies du nord et les lamproies argentées, étroitement apparentées, peuvent être distinguées les unes des autres dès le milieu ou la fin de leur métamorphose (tableau 1). On peut distinguer les lamproies du nord, qui sont non parasites et cessent de s’alimenter après la métamorphose, des lamproies argentées métamorphosées par leurs yeux relativement petits, leur petit disque oral (plus étroit que la largeur de la tête ou du corps) et leurs dents peu développées, qui ressemblent à des boutons. Les adultes de lamproie du nord sont considérablement plus petits que ceux de lamproie argentée, leur LT à maturité n’atteignant que 115 à 119 mm en moyenne (Hubbs et Trautman, 1937; Morman, 1979; voir Docker, 2009). De plus, les lamproies du nord sont de couleur généralement plus foncée (gris ou brun) sur le dos, passant au blanc argenté sur la face ventrale (Vladykov, 1949). On a observé que pendant la fraie, les femelles peuvent prendre une teinte orangée sur leur face ventrale, les œufs étant visibles à travers la paroi corporelle; après la fraie, les lamproies des deux sexes deviennent noires ou bleu foncé (Vladykov, 1949; Becker, 1983). Elles restent dans leur cours d’eau natal et demeurent enfouies jusqu’à peu de temps avant la fraie (Dawson et al., 2015). La lamproie argentée, qui s’alimente par parasitisme après la métamorphose, se reconnaît à ses yeux relativement grands, son grand disque oral (plus large que la largeur de la tête ou du corps) et ses dents plus pointues et plus saillantes. Les adultes de lamproie argentée sont considérablement plus grands que ceux de lamproie du nord, leur LT à maturité étant de 224 à 248 mm en moyenne (Hubbs et Trautman, 1937; Vladykov, 1951; Morman, 1979; voir Docker, 2009). On a cependant observé des lamproies argentées mesurant de 390 à 415 mm vers la fin de la phase d’alimentation parasitaire (Morman, 1979; Cochran et Marks, 1995; Cochran et Lyons, 2004) et avant la maturation sexuelle, durant laquelle elles cessent de se nourrir et rétrécissent (voir Biologie). Les lamproies argentées du Canada sont généralement de plus petite taille que celles des États-Unis (Scott et Crossman, 1998). Vladykov et Roy (1948) mentionnent une LT maximale de 318 mm pour la lamproie argentée, mais un spécimen de 331 mm a été capturé dans le fleuve Saint-Laurent en octobre 2001 lors d’un relevé normalisé effectué par le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec (MFFP). Les lamproies argentées adultes ont généralement une coloration jaune à brun pâle, plus foncée sur la face dorsale et plus pâle sur la face ventrale (Hubbs et Trautman, 1937). Vladykov (1949) remarque qu’en dépit de son nom commun, aucune coloration argentée n’a été observée chez les centaines de spécimens de lamproie argentée capturés au Québec. Tant chez la lamproie du nord que chez la lamproie argentée, les femelles adultes sont généralement de plus grande taille que les mâles adultes (Scott et Crossman, 1998; Docker, 2009). Étant donné leurs tailles à maturité considérablement différentes, les femelles de lamproie argentée sont nettement plus fécondes que celles de lamproie du nord (tableau 1).

Tableau 1. Caractères morphologiques et du cycle vital de la lamproie du nord et de la lamproie argentée, compilés à partir de Hubbs et Trautman (1937), Purvis (1970), Morman (1979), Scott et Crossman (1998), Docker (2009) et Docker et al. (2019).

Propriétés

Lamproie du nord

Lamproie argentée

Taille à maturité

Intervalle : 86-170 mm

Moyenne : 115-119 mm

Intervalle : 157-415 mm

Moyenne : 224-248 mm

Dents d’adulte

Petites, arrondies et en forme de crochet

Longues, recourbées et pointues

Taille des yeux

Petite

Modérément grande

Diamètre du disque suceur

Inférieur à la largeur de la région branchiale

Supérieur à la largeur de la région branchiale

Nombre de myomères du tronc

47-56

47-55

Durée de vie juvénile-adulte (c.-à-d. après la métamorphose)

6-8 mois

18-20 mois

Durée du stade larvaire

3-7 ans

3-7 ans

Taille maximale des larves

182 mm

155 mm

Fécondité moyenne

1 200

19 000

Migratrice

Non

Oui

Parasite

Non

Oui

Malgré les différences morphologiques marquées qui apparaissent à la métamorphose, il est impossible de distinguer les lamproies du nord et les lamproies argentées au stade larvaire. Il semble qu’en général, les espèces de lamproie non parasites ont tendance à avoir un moins grand nombre de myomères du tronc que les espèces parasites (Vladykov et Kott, 1979), mais la différence entre les espèces appariées n’a pratiquement jamais de valeur diagnostique (Docker, 2009). Aucune différence, même faible, dans le nombre de myomères n’a été observée entre les lamproies du nord (50,9 myomères en moyenne) et les lamproies argentées (50,5 myomères en moyenne). De plus, les aires de répartition des deux espèces se chevauchent presque complètement, ce qui complique davantage leur identification (Hubbs et Trautman, 1937; tableau 1). Certains auteurs ont tenté de différencier les deux espèces à partir de différences dans les motifs de pigmentation de la région branchiale (Lanteigne, 1981, 1988; Stewart et Watkinson, 2004) et de la queue (Vladykov et Kott, 1980; Fuiman, 1982). Certaines de ces clés sont toutefois contradictoires (voir par exemple Vladykov et Kott, 1980; Lanteigne, 1988), et d’autres auteurs ont constaté que les différences de pigmentation ou relatives à d’autres caractéristiques externes des larves sont peu fiables aux fins d’identification diagnostique des espèces, particulièrement lorsqu’on les compare à l’échelle d’une vaste région géographique (Purvis, 1970; Morman, 1979; Becker, 1983; Neave et al., 2007).

Il ne semble pas non plus exister de différence génétique diagnostique entre la lamproie du nord et la lamproie argentée. Des études réalisées à partir de données de séquence d’ADNmt ont montré que les lamproies argentées et les lamproies du nord ne sont pas réciproquement monophylétiques et n’ont pas de différences spécifiques fixes (Lang et al., 2009; Docker et al., 2012; Ren et al., 2016). Filcek et al. (2005) ont observé des différences dans les fréquences alléliques qui leur ont permis, au moyen de marqueurs microsatellites mis au point pour la lamproie marine, de distinguer les lamproies du nord du bassin du lac Supérieur et les lamproies argentées d’affluents du lac Michigan. Cependant, plus les deux espèces étaient prélevées dans des bassins différents, plus ces différences génétiques tendaient à se confondre avec les différences géographiques. En se fondant sur des marqueurs microsatellites, Docker et al. (2012) n’ont trouvé aucun signe de différentiation génétique entre les lamproies du nord et les lamproies argentées vivant en sympatrie dans le bassin du lac Huron. Les deux espèces présentaient des différences significatives lorsqu’elles étaient prélevées dans des sites du bassin du lac Michigan où elles vivaient en allopatrie, mais les différences statistiques dans les fréquences alléliques n’étaient pas assez marquées pour permettre l’identification diagnostique de spécimens. Des analyses génomiques futures (au moyen p. ex. de SNP) pourraient mener à des locus permettant l’identification des espèces (voir Nom et classification), mais aucun de ces locus n’a été identifié à l’heure actuelle.

Des caractéristiques écologiques ou du cycle vital sont parfois utilisées pour déduire l’identité d’une espèce, bien qu’elles ne se soient pas avérées concluantes non plus. Le lieu de capture peut être une indication de l’identité d’une espèce, car la lamproie du nord peut se trouver dans de plus petits cours d’eau que la lamproie argentée (Scott et Crossman, 1998). De même, il est plus probable de rencontrer la lamproie du nord en amont des barrages, et il n’est pas surprenant que la présence de la lamproie argentée, une espèce migratrice, se limite souvent aux tronçons inférieurs des rivières (voir Habitat). La présence d’adultes d’une ou de l’autre espèce est aussi parfois utilisée pour déduire l’identité des larves prélevées dans certains sites, ce qui n’est pas toujours fiable car les deux espèces sont présentes dans certains affluents, et des activités de recherche limitées dans certains sites ou à des moments de l’année où des adultes sont présents font en sorte qu’il est impossible d’éliminer la possibilité que l’autre espèce soit présente. On a également avancé que des différences dans la taille à laquelle la métamorphose survient peuvent aider à faire la distinction entre les lamproies parasites et les lamproies non parasites (voir Docker, 2009). Lorsqu’on compare les lamproies en métamorphose, les lamproies du nord sont généralement plus grandes que les lamproies argentées (tableau 1), ce qui signifie seulement que les spécimens en métamorphose de très grande taille pourraient être des lamproies du nord. De même, les larves d’espèces non parasites ont souvent une plus faible fécondité potentielle (mesurée p. ex. par le nombre d’ovocytes par coupe histologique transversale), de sorte que les spécimens présentant un très grand nombre d’ovocytes (de l’ordre de 80 à 93 par coupe transversale) sont probablement des lamproies argentées (Neave et al., 2007). Pour la plupart des spécimens, cependant, ces différences n’ont probablement pas de valeur diagnostique, et cette approche implique un échantillonnage létal et un long temps de préparation pour les lames histologiques (Neave et al., 2007; Docker, 2009; Spice et Docker, 2014). C’est pourquoi, dans ce rapport, la plupart des données et des renseignements sur les larves de lamproie des deux espèces d’intérêt sont groupées entre elles.

Structure spatiale et variabilité de la population

À des échelles spatiales plus vastes (p. ex. à travers la région des Grands Lacs ou entre différentes zones biogéographiques nationales d’eau douce [ZBNED]), les différences génétiques au sein des lamproies du nord et des lamproies argentées sont plus grandes entre les régions (p. ex. entre les bassins) qu’entre les deux espèces. Par exemple, à l’intérieur de la ZBNED des Grands Lacs et du haut Saint-Laurent, un gradient est-ouest a été observé tant chez les lamproies du nord que chez les lamproies argentées dans la distribution des haplotypes d’ADNmt; la fréquence des haplotypes variait de façon significative entre les bassins, mais à l’échelle de l’aire de répartition, il n’y avait aucune différence significative entre la fréquence d’haplotypes des lamproies du nord et celle des lamproies argentées (Docker et al., 2012). Des cinq haplotypes d’ADNmt composés les plus courants, trois (A1, A2 et A4) étaient présents chez 93 % des plus de 500 spécimens recensés à travers la région. Cependant, le quatrième haplotype (A3) ne se trouvait que chez les lamproies vivant dans des affluents du lac Érié et du lac Huron, et la fréquence du cinquième haplotype (B1), présent chez 6 % des spécimens, diminuait d’est en ouest. L’haplotype B1 se trouvait chez 75 % et 21 % des lamproies du nord vivant dans le lac Champlain et le lac Érié, respectivement, et chez 2 à 10 % des lamproies du nord et des lamproies argentées vivant dans les lacs Huron et Michigan, mais il n’était présent chez aucune des 117 lamproies prélevées dans le bassin du lac Supérieur. Mandrak et Crossman (1992) ont suggéré l’existence d’un refuge mississippien pour ces espèces durant la glaciation la plus récente, celle du Wisconsin, et les deux lignées mitochondriales observées correspondent peut-être à deux voies différentes empruntées pour la recolonisation postglaciaire. Selon ces mêmes auteurs, les populations ontariennes de lamproie du nord proviendraient d’une recolonisation postglaciaire par la voie de dispersion Warren, par celle du portage Brûlé, ou bien par ces deux voies, alors que la lamproie argentée aurait recolonisé cette région par la voie de dispersion postglaciaire du portage Brûlé ou de Chicago. La variabilité génétique entre les bassins des Grands Lacs s’est aussi révélée significative lorsqu’estimée à partir de locus microsatellites, mais dans une moindre mesure que lorsqu’estimée à partir de marqueurs d’ADNmt (p. ex., l’AMOVA a montré que pour les microsatellites, 3,1 % de la variation dans la fréquence des allèles se trouve entre les bassins, comparativement à 27,9 % pour l’ADNmt). En général, l’ADNmt garde l’empreinte de la dispersion postglaciaire plus longtemps que les microsatellites, le flux génique continu entre les populations favorisant la perte de cette empreinte dans ces derniers (Avise, 2000; Heckel et al., 2005; Spice et al., 2019).

Il n’y a pas encore eu d’examen systématique de la variation de l’ADN mitochondrial entre la ZBNED des Grands Lacs et du haut Saint-Laurent et celle de la rivière Saskatchewan et du fleuve Nelson. Cependant, des locus microsatellites spécifiques aux Ichthyomyzon ont permis à McFarlane (2009) de trouver une variation significative entre les lamproies du nord et argentée du bassin des Grands Lacs et les lamproies argentées de la rivière Winnipeg. Entre les bassins des Grands Lacs, la différenciation génétique moyenne des populations (FST) était de 0,070, alors qu’elle s’élevait à 0,213 lorsque les lamproies argentées de la rivière Winnipeg étaient comparées aux lamproies du nord et argentée du bassin des Grands Lacs. À partir de son aire de répartition, Stewart et Watkinson (2004) ont émis l’hypothèse que la lamproie argentée est arrivée dans le cours principal de la rivière Rouge via le lac Big Stone et le lac Traverse, ou dans les affluents de la rivière Rouge depuis les affluents de la rivière Mississippi au Minnesota. La lamproie argentée serait aussi arrivée au Manitoba depuis les Grands Lacs via le réseau de la rivière Winnipeg et de la rivière à la Pluie, compte tenu de sa répartition dans l’ouest de l’Ontario et au Minnesota. Selon Stewart et Watkinson (2004), la lamproie du nord aurait atteint le Manitoba durant la période postglaciaire depuis les Grands Lacs via la rivière Winnipeg, mais les lamproies du nord de la ZBNED de la rivière Saskatchewan et du fleuve Nelson n’ont pas été incluses dans les analyses génétiques de McFarlane (2009).

À des échelles spatiales plus fines (p. ex. à l’intérieur d’un même bassin), on s’attend à ce qu’il y ait des différences spécifiques dans la structure spatiale des populations étant donné les différences liées au cycle vital entre les adultes de lamproie du nord et ceux de lamproie argentée. En général, les lamproies non parasites, non migratrices (comme la lamproie du nord) montrent une plus grande différenciation des populations que les lamproies parasites migratrices, notamment parce qu’il semble que les lamproies migratrices ne retournent pas à leur cours d’eau natal (voir par exemple Goodman et al., 2008; Waldman et al., 2008; Bracken et al., 2015). Par exemple, les valeurs FST entre des populations de lamproie de l’ouest (Lampetra richardsoni) du bassin du fleuve Columbia séparées par moins de 570 km étaient plus de dix fois plus élevées que celles entre des populations d’une espèce anadrome, la lamproie du Pacifique (Entosphenus tridentatus), séparées par des distances pouvant atteindre 2 600 km (Spice et al., 2012, 2019). Bien que la lamproie du nord et la lamproie argentée n’aient pas fait l’objet d’études aussi approndies à cet égard, la même tendance semble s’observer, tel qu’indiqué ci-dessous.

La lamproie du nord se disperse sur des distances beaucoup moins grandes que la lamproie argentée (voir Déplacements et dispersion). Ainsi, comme prévu, McFarlane (2009) a trouvé une plus grande différentiation génétique entre les populations de lamproie du nord qu’entre celles de lamproie argentée à la même échelle spatiale. Par exemple, les valeurs FST moyennes étaient de 0,078 et 0,089 entre les populations de lamproie du nord vivant dans le lac Huron et le lac Michigan, respectivement, et de 0,056 et 0,038 entre les populations de lamproie argentée vivant dans les bassins de ces mêmes lacs. Par ailleurs, compte tenu des données indiquant un flux génique contemporain entre les lamproies des deux espèces vivant en sympatrie (Docker et al., 2012), la lamproie argentée pourrait jouer le rôle d’intermédiaire et favoriser le flux génique entre des populations de lamproie du nord autrement isolées. Des observations préliminaires selon lesquelles la différentiation génétique entre les populations de lamproie du nord est plus grande dans les régions où la lamproie argentée n’est pas présente viennent appuyer cette hypothèse (Docker, données inédites), mais une étude plus approfondie est nécessaire.

Chez la lamproie argentée, par contre, il y a presque certainement un flux génique entre les populations de différents cours d’eau à l’intérieur d’une même région. Comme chez les autres lamproies parasites, les juvéniles qui se nourrissent peuvent être transportés sur de grandes distances sur leurs poissons hôtes, et les lamproies argentées ne semblent pas retourner à leur cours d’eau natal pour frayer (voir Spice et al., 2012). Il est donc peu probable qu’à des échelles spatiales modérées (p. ex. à l’intérieur d’un même bassin), les populations de lamproie argentée soient géographiquement isolées. Cependant, les déplacements entre différents bassins, particulièrement ceux séparés par de l’eau salée, peuvent être limités (mais voir Unités désignables à propos de la proximité de l’embouchure du fleuve Nelson et de la rivière Hayes). Contrairement aux lamproies anadromes, ou aux formes d’eau douce ayant évolué récemment à partir de lamproies anadromes (p. ex. la grande lamproie marine), la lamproie argentée semble avoir évolué dans l’eau douce, ou du moins avoir résidé dans l’eau douce pendant de longues périodes à une échelle de temps évolutive (Bartels et al., 2012). De plus, le flux génique dans certains cours d’eau peut être limité par des obstacles physiques comme des barrières naturelles ou artificielles (Schreiber et Engelhorn, 1998; Spice et al., 2012).

Unités désignables

Même si la relation entre ces deux espèces de lamproies appariées reste à préciser, la lamproie du nord et la lamproie argentée sont reconnues comme des espèces distinctes selon la taxinomie des lamproies conventionnelle, et elles conservent des phénotypes distincts malgré le flux génique contemporain qui peut potentiellement se produire lorsqu’elles frayent en sympatrie (voir Nom et classification). Ainsi, en employant « espèce » au sens accepté de la hiérarchie taxinomique, chacune de ces lamproies doit continuer à être considérée comme une espèce distincte.

Tant pour la lamproie du nord que pour la lamproie argentée, les rapports antérieurs du COSEPAC identifiaient deux unités désignables (DU) : les populations des Grands Lacs et du haut Saint-Laurent (UD1) et celles de la rivière Saskatchewan et du fleuve Nelson (UD2; COSEWIC, 2007, 2011). Ces deux UD correspondent à deux ZBNED utilisées, en partie, par le COSEPAC pour reconnaître des unités distinctes et importantes pour l’évolution (COSEWIC, 2015).

Les résultats de l’analyse d’ADNmt concordent avec l’idée que les lamproies vivant dans la ZBNED des Grands Lacs et du haut Saint-Laurent et dans celle de la rivière Saskatchewan et du fleuve Nelson représentent des unités distinctes et importantes pour l’évolution. Bien que les lamproies du nord n’aient pas encore été analysées, les lamproies argentées des deux ZBNED sont significativement différentes quant à la fréquence de quatre haplotypes d’ADNmt : celles de la ZBNED des Grands Lacs et du haut Saint-Laurent (n = 155) présentent les quatre haplotypes (A1, A2, A4 et B1), alors que celles de la ZBNED de la rivière Saskatchewan et du fleuve Nelson (n = 15) n’en contiennent qu’un seul (A1; Docker, données inédites).

De plus, l’occupation de deux ZBNED reflète un isolement dans des régions géographiques comportant des conditions environnementales différentes et des assemblages de communautés de poissons distincts. La trouée dans l’aire de répartition de la lamproie du nord entre l’occurrence située la plus au nord-ouest dans l’UD1 et le site le plus à l’est dans l’UD2 (figures 5 et 6) est très vaste, particulièrement pour une espèce de petite taille ayant une capacité de dispersion limitée. La trouée dans l’aire de répartition est moins grande (en termes de distance terrestre) pour la lamproie argentée (figures 7 et 8), mais il est peu probable qu’une dispersion naturelle ait lieu entre les différents bassins de drainage situés dans ces deux ZBNED. De plus, les conditions écologiques et environnementales dans lesquelles vivent les lamproies argentées dans ces deux ZBNED, qui s’étendent du cours inférieur du fleuve Nelson, près de la baie d’Hudson, jusqu’au haut estuaire du Saint-Laurent, sont sans aucun doute très différentes. Les populations des Grands Lacs et du haut Saint-Laurent (UD1) et celles de la rivière Saskatchewan et du fleuve Nelson (UD2) sont donc importantes pour l’héritage évolutif des espèces dans leur ensemble, et leur perte ne pourrait probablement pas être compensée par une dispersion naturelle.

Figure 5, lisez une longue description.

Figure 5. Collections de spécimens métamorphosés de lamproie du nord (I. fossor) prélevés dans les Grands Lacs et le haut Saint-Laurent (UD1). Les spécimens larvaires (Ichthyomyzon larvaires) ne sont inclus que lorsque les données historiques appuient fortement la présence exclusive de la lamproie du nord (voir Répartition). Les collections de larves d’Ichthyomyzon qui n’ont pu être identifiées avec certitude comme étant des lamproies du nord ou des lamproies argentées sont présentées à la figure 10.

Veuillez voir la traduction française ci-dessous :

Kilometers = kilomètres

L. Michigan = L. Michigan

Michigan = Michigan

L. Erie = L. Érié

I. fossor pre-2008 = I. fossor avant 2008

I. fossor 2008-2018 = I. fossor de 2008 à 2018

Larval Ichthyomyzon 2008-2018 = Ichthyomyzon larvaires de 2008 à 2018

DU1 - Great Lakes - Upper St. Lawrence = UD1 - Grands Lacs et haut Saint-Laurent

DU2 - Saskatchewan - Nelson River = UD2 - Rivière Saskatchewan et fleuve Nelson

DU3 - Southern Hudson Bay - James Bay = UD3 - Sud de la baie d’Hudson et baie James

L. Superior = L. Supérieur

L. Huron = L. Huron

L. Ontario = L. Ontario

Quebec = Québec

description longue

Map showing collections of post-metamorphic Northern Brook Lamprey in the Great Lakes-Upper St. Lawrence designatable unit (DU1) before 2008 and from 2008 to 2018. Larval specimens are included where historical records strongly support the occurrence of only Northern Brook Lamprey.

Figure 6, lisez une longue description.

Figure 6. Collections de lamproies du nord prélevées dans la rivière Saskatchewan et le fleuve Nelson (UD2). Les données incluent les spécimens métamorphosés (I. fossor), de même que les spécimens larvaires (I. fossor larvaires) lorsque les données récentes et historiques semblent indiquer qu’aucune lamproie argentée n’est présente (voir Répartition).

Veuillez voir la traduction française ci-dessous :

Kilometers = kilomètres

North Dakota = Dakota du nord

I. fossor pre-2008 = I. fossor avant 2008

I. fossor 2008-2018 = I. fossor de 2008 à 2018

Larval I. fossor pre-2008 = I. fossor larvaires avant 2008

Larval I. fossor 2008-2018 = I. fossor larvaires de 2008 à 2018

DU2 - Saskatchewan - Nelson River = UD2 - Rivière Saskatchewan et fleuve Nelson

Description longue

Carte montrant des collections de lamproies du nord prélevées dans l’UD de la rivière Saskatchewan et du fleuve Nelson (UD2) avant 2008 et de 2008 à 2018. Les données incluent les spécimens métamorphosés de même que les spécimens larvaires lorsque les données récentes et historiques semblent indiquer qu’aucune lamproie argentée n’est présente.

Figure 7, lisez une longue description.

Figure 7. Collections de spécimens métamorphosés de lamproie argentée (I. unicuspis) prélevés dans les Grands Lacs et le haut Saint-Laurent (UD1). Les collections de larves d’Ichthyomyzon qui n’ont pu être identifiées avec certitude comme des lamproies du nord ou des lamproies argentées sont présentées à la figure 10.

Veuillez voir la traduction française ci-dessous :

Kilometers = kilomètres

L. Michigan = L. Michigan

Michigan = Michigan

L. Erie = L. Érié

I. unicuspis pre-2008 = I. unicuspis avant 2008

I. unicuspis 2008-2018 = I. unicuspis de 2008 à 2018

DU1 - Great Lakes - Upper St. Lawrence = UD1 - Grands Lacs et haut Saint-Laurent

DU2 - Saskatchewan - Nelson River = UD2 - Rivière Saskatchewan et fleuve Nelson

DU3 - Southern Hudson Bay - James Bay = UD3 - Sud de la baie d’Hudson et baie James

L. Superior = L. Supérieur

L. Huron = L. Huron

L. Ontario = L. Ontario

Quebec = Québec

Description longue

Carte montrant des collections de spécimens métamorphosés de lamproie argentée prélevés dans l’UD des Grands Lacs et du haut Saint-Laurent (UD1) avant 2008 et de 2008 à 2018.

Figure 8, lisez une longue description.

Figure 8. Collections de spécimens métamorphosés de lamproie argentée (I. unicuspis) prélevés dans la rivière Saskatchewan et le fleuve Nelson (UD2) et dans le sud de la baie d’Hudson et la baie James (UD3).

Veuillez voir la traduction française ci-dessous :

Kilometers = kilomètres

North Dakota = Dakota du nord

L. Superior = L. Supérieur

I. unicuspis pre-2008 = I. unicuspis avant 2008

I. unicuspis 2008-2018 = I. unicuspis de 2008 à 2018

DU1 - Great Lakes - Upper St. Lawrence = UD1 - Grands Lacs et haut Saint-Laurent

DU2 - Saskatchewan - Nelson River = UD2 - Rivière Saskatchewan et fleuve Nelson

DU3 - Southern Hudson Bay - James Bay = UD3 - Sud de la baie d’Hudson et baie James

Description longue

Carte montrant des collections de spécimens métamorphosés de lamproie argentée prélevés dans l’UD de la rivière Saskatchewan et du fleuve Nelson (UD2) et dans l’UD du sud de la baie d’Hudson et de la baie James (UD3) avant 2008 et de 2008 à 2018.

En plus des deux UD décrites dans les rapports antérieurs, la présence de la lamproie argentée a été confirmée dans le réseau du cours supérieur de la rivière Hayes dans une troisième ZBNED, la ZBNED du sud de la baie d’Hudson et de la baie James (Tyson et Watkinson, 2013; figure 8). La proximité de l’embouchure de la rivière Hayes et du fleuve Nelson (à moins de 50 km), combinée à notre compréhension actuelle des voies de dispersion postglacaire, laisse supposer que les lamproies argentées de la rivière Hayes proviennent du fleuve Nelson (Stewart et Lindsey, 1983; Mandrak et Crossman, 1992). De plus, on sait que des espèces d’hôtes potentielles comme l’esturgeon jaune (Acipenser fulvescens), le grand corégone (Coregonus clupeaformis) et l’omble de fontaine (Salvelinus fontinalis) se déplacent entre les deux réseaux hydrographiques (voir Tyson et Watkinson, 2013). Cependant, contrairement aux lamproies anadromes ou aux formes d’eau douce ayant évolué récemment à partir de lamproies anadromes (p. ex. la grande lamproie marine), la lamproie argentée semble avoir évolué dans l’eau douce, ou du moins avoir résidé dans l’eau douce pendant de longues périodes à une échelle de temps évolutive (Bartels et al., 2012). Bien qu’il soit possible qu’un plus grand apport d’eau de rivière le long de la côte de la baie d’Hudson fournisse une voie d’eau de plus faible salinité entre l’embouchure de la rivière Hayes et celle du fleuve Nelson (Granskog et al., 2009), les déplacements entre bassins séparés par de l’eau salée sont probablement limités. Conformément à la recommandation de Tyson et Watkinson (2013), jusqu’à ce que des renseignements supplémentaires soient disponibles, les lamproies argentées de la rivière Hayes devraient être considérées comme une UD distincte afin de maintenir la cohérence avec la délimitation des ZBNED (COSEWIC, 2015).

Il y a donc maintenant trois UD pour la lamproie argentée. Aucune occurrence additionnelle de la lamproie du nord n’a été signalée dans aucune autre ZBNED.

Importance de l’espèce

Avec les myxines, les lamproies sont les seuls représentants encore existants des vertébrés sans mâchoire, qui se sont séparés du reste de la lignée des vertébrés il y a plus de 500 millions d’années (Kuraku et Kuratani, 2006). Elles fournissent donc de précieuses indications sur l’origine et l’évolution précoce des vertébrés (Docker et al., 2015; McCauley et al., 2015; York et al., 2019) et elles servent d’organismes modèles importants pour la recherche biomédicale (Docker et al., 2015). On sait aussi que les lamproies jouent des rôles écologiques importants. Dans le cycle des nutriments, par exemple, les larves de lamproie facilitent la conversion en biomasse et le stockage des nutriments provenant des détritus et des algues, servant par la suite de nourriture aux autres animaux. On peut par exemple penser que l’esturgeon jaune et l’anguille d’Amérique (Anguilla rostrata), deux espèces de poissons d’importance commerciale, récréative et culturelle dans les zones biogéographiques des Grands lacs et du haut Saint-Laurent et de la rivière Saskatchewan et du fleuve Nelson, consomment des larves de lamproie, car ils sont capables de repérer les proies enfouies et d’y accéder. On a observé des esturgeons sibériens et des esturgeons blancs (Acipenser baeri et A. transmontanus, respectivement) en train de se nourrir d’autres espèces de lamproie (Cochran, 2009), et dans des expériences en laboratoire, des anguilles d’Amérique en train de capturer et de consommer des larves de lamproie de l’est (Perlmutter, 1951). Lors de la migration et des épisodes de fraie, les lamproies sont aussi consommées par une variété de prédateurs aquatiques, aériens et terrestres (voir Scott et Crossman, 1998; Docker et al., 2015). De plus, les lamproies sont des ingénieurs de l’écosystème : les activités d’enfouissement et d’alimentation des larves augmentent la teneur en oxygène du substrat de façon significative (Shirakawa et al., 2013), et en période de fraie, l’activité de construction des nids des lamproies augmente la complexité du lit des cours d’eau d’une manière qui semble profiter à d’autres espèces de poissons et d’invertébrés d’eau douce (Sousa et al., 2012; Hogg et al., 2014). Finalement, à cause de leur sédentarité, les larves de lamproie ont été utilisées comme bioindicateurs des contaminants organochlorés de l’eau douce (Renaud et al., 1995, 1999).

Des études plus approfondies des espèces appariées que sont la lamproie du nord et la lamproie argentée seront particulièrement utiles du point de vue scientifique pour aider à mieux comprendre l’évolution de différentes stratégies d’alimentation ainsi que la spéciation chez les lamproies. Des études récentes de la génomique de populations de lamproies de rivière et de lamproies de Planer apportent déjà un éclairage à l’architecture génétique du cycle vital (voir par exemple Rougemont et al., 2017; voir Nom et classification). Cependant, chez cette paire d’espèces de lamproie comme chez plusieurs autres, l’espèce qui est parasite est aussi anadrome, ce qui fait que le type d’alimentation et la migration ont des effets confondus (c.-à-d. que les différences génétiques observées entre les deux espèces appariées peuvent être liées à l’osmorégulation plutôt qu’au type d’alimentation). La lamproie argentée, par contre, a résidé dans l’eau douce pendant de longues périodes à une échelle de temps évolutive (Bartels et al., 2012), de telle manière que les différences génomiques observées entre les lamproies du nord et les lamproies argentées vivant en sympatrie ont plus de chances de représenter des gènes liés spécifiquement au type d’alimentation. La compréhension des mécanismes génétiques par lesquels la phase d’alimentation parasitaire a été perdue chez la lamproie du nord pourrait mener à de nouvelles façons de lutter contre la lamproie marine envahissante (McCauley et al., 2015).

Répartition

Aire de répartition mondiale

La répartition de la lamproie du nord et de la lamproie argentée se limite à l’est de l’Amérique du Nord (figure 9). Les deux espèces sont présentes dans la baie d’Hudson, les Grands Lacs et le bassin du fleuve Saint-Laurent et de la rivière Mississippi (Potter et al., 2015). Au Canada, on trouve ces espèces au Manitoba, en Ontario et au Québec. Aux États-Unis, la lamproie du nord est présente dans l’Illinois, l’Indiana, le Kentucky, le Michigan, le Minnesota, le Missouri, l’État de New York, l’Ohio, la Pennsylvanie, le Vermont, la Virginie-Occidentale et le Wisconsin; quant à la lamproie argentée, sa présence a été signalée dans ces 12 états ainsi que dans l’Iowa, le Mississippi, le Nebraska, le Dakota du Nord et le Tennessee (NatureServe Explorer, 2018).

Figure 9, lisez une longue description.

Figure 9. Aire de répartition mondiale : (a) de la lamproie du nord; et (b) de la lamproie argentée (adaptée de Renaud et al., 2009).

Description longue

Carte montrant la répartition mondiale : (a) de la lamproie du nord; et (b) de la lamproie argentée dans l’est de l’Amérique du Nord, où les lamproies sont présentes dans la baie d’Hudson, les Grands Lacs et le bassin versant du fleuve Saint-Laurent et de la rivière Mississippi.

Activités de recherche

Il est probable que la lamproie du nord et la lamproie argentée soient plus largement réparties (tant à l’échelle mondiale qu’au Canada; voir ci-dessous) que ce qu’indiquent les enregistrements existants, car l’incapacité de distinguer les larves des deux espèces les unes des autres limite notre capacité d’évaluer avec précision la répartition de chaque espèce, et les lamproies argentées peuvent aussi parfois être confondues avec les lamproies brunes même au stade adulte (voir Description morphologique). De plus, l’échantillonnage ciblé nécessaire à la récolte des deux espèces durant la phase larvaire (où elles vivent enfouies), et à la récolte des lamproies du nord durant les phases relativement brèves suivant la métamorphose (où elles vivent aussi enfouies la plupart du temps), exige un équipement et des techniques spécialisés, qui n’ont pas souvent été utilisés à l’extérieur du bassin des Grands Lacs. Les relevés à la pêche électrique les plus couramment utilisés, qui ciblent des espèces de poissons multiples, permettent rarement de récolter des larves de lamproie, car elles tendent à s’immobiliser dans leur terrier. Un courant continu pulsé est appliqué durant les relevés à la pêche électrique ciblant spécifiquement les lamproies, car un tel courant est beaucoup plus efficace pour faire émerger les larves de leur terrier (Weisser et Klar, 1990; Bowen et al., 2003). Cependant, même dans le bassin des Grands Lacs, les activités de relevé se concentrent généralement sur les cours d’eau abritant la lamproie marine, et chaque cours d’eau ne fait pas nécessairement l’objet d’un échantillonnage à intervalles réguliers. De plus, les pièges à lamproie marine sont inefficaces pour la capture de petites lamproies du nord adultes (COSEWIC, 2007). Un échantillonnage ciblé des larves de lamproie a été réalisé dans le bassin des Grands Lacs (incluant le lac Sainte-Claire) de 2008 à 2018, dans le cadre des relevés d’évaluation des stocks menés par le Centre de contrôle de la lamproie de mer (CCLM) dans 163 cours d’eau et sur 19 810 m2 par année en moyenne (CCLM, données inédites). L’échantillonnage ciblé des larves de lamproie a été utilisé plus largement au Québec et au Manitoba ces dernières années, mais les activités de recherche varient. Des lamproies argentées en phase d’alimentation parasitaire (juvéniles) sont capturées comme prises accessoires par des engins de pêche commerciale et parfois récréative, mais les probabilités de capture et de signalement sont nettement inférieures à celles des espèces ciblées par la pêche. Des lamproies argentées adultes sont parfois capturées dans les pièges à lamproie marine au cours de leur migration vers l’amont (migration de fraie), mais les activités de relevé se limitent normalement aux cours d’eau qui abritent la lamproie marine (voir Activités et méthodes d’échantillonnage).

Les activités de recherche dans l’UD2 se sont intensifiées récemment grâce à l’utilisation de techniques d’analyse de l’ADN environnemental (ADNe). Gingera et al. (2016) ont mis au point et testé des épreuves d’ADNe de point final (classiques) à des fins de détection et d’identification diagnostique de lamproies marines, de lamproies de l’est, de lamproies brunes, et de lamproies du nord et de lamproies argentées - les lamproies du nord et les lamproies argentées ont été considérées comme une seule espèce car aucune méthode génétique connue ne permet de les distinguer lorsqu’elles vivent en sympatrie (voir Nom et classification). Des épreuves de PCR en temps réel ou PCR quantitative (PCRq), plus sensibles, ont depuis été mises au point pour la lamproie brune et la lamproie du nord/lamproie argentée. Ces épreuves permettent d’amplifier des fragments d’ADN de 167 et 159 paires de base, respectivement, du gène codant la sous-unité I du cytochrome c (gène COI; Docker, données inédites). De 2015 à 2017, ces épreuves ont été utilisées pour détecter la présence de la lamproie du nord ou de la lamproie argentée dans des échantillons d’eau prélevés dans 29 affluents des rivières Assiniboine, Rouge et Winnipeg et neuf affluents des lacs Winnipeg et Manitoba (voir ci-dessous). De l’eau a été prélevée dans jusqu’à six sites par affluent et sur de multiples périodes entre mai et novembre, pour un total de 115 événements d’échantillonnage. Trois échantillons d’eau ont été prélevés lors de chaque événement d’échantillonnage, et trois PCR ont été effectuées pour chaque échantillon. Bien que ces épreuves de PCRq aient besoin d’être peaufinées davantage (p. ex. pour éviter les faux positifs et pour s’assurer qu’elles soient suffisamment sensibles pour réduire les risques de faux négatifs; voir Docker et Hume, 2019), les résultats obtenus jusqu’à présent ont contribué à améliorer notre compréhension de ces espèces dans l’UD2, et ont permis d’identifier certains cours d’eau qui nécessiteront un suivi au moyen de méthodes échantillonnage traditionnelles.

Aire de répartition Canadienne

Au Canada, la lamproie du nord et la lamproie argentée sont présentes en Ontario, au sud du Québec et au Manitoba. Au total (c.-à-d. de la date depuis la première observation de la lamproie argentée en 1882 jusqu’aux dernières observations incluses dans ce rapport), on a signalé la présence de lamproies du nord et de lamproies argentées métamorphosées dans 104 et 152 plans d’eau, respectivement (tableaux 2 à 4). D’autres spécimens (le plus souvent des larves) identifiés simplement comme des Ichthyomyzon sp. ont été enregistrés dans 205 rivières et ruisseaux additionnels, mais aucun adulte de l’une ou l’autre espèce n’y a été enregistré.

Tableau 2. Résumé des plans d’eau de la zone biogéographique nationale d’eau douce des Grands Lacs et du haut Saint-Laurent (UD1) où on a signalé la présence de la lamproie du nord (LN), de la lamproie argentée et d’Ichthyomyzon sp. (voir les annexes 1 à 3). Les observations effectuées au cours des trois dernières générations (depuis 2001) sont indiquées en gris(g); celles en gris pâle(gp) proviennent de COSEWIC (2011) et se limitent à la période de 1989 à 2007. Les affluents des Grands Lacs soumis à des mesures de contrôle de la lamproie marine sont indiqués conformément aux renseignements tirés de Heinrich et al. (2003), Larson et al. (2003), Morse et al. (2003) et Sullivan et al. (2003) : les cours d’eau de catégorie 1 sont les plus importantes sources de lamproies marines et sont normalement traités à une fréquence de 5 ans ou moins; les cours d’eau de catégorie 2 sont traités à une fréquence moindre; et les cours d’eau de catégorie 3 produisent relativement peu de lamproies marines et sont traités encore moins fréquemment, ou pas du tout.
Lac/fleuve

Zones

LN

Lamproie argentée

Ichthy-omyzon sp.

Catégorie - lampricide

Catégorie - lampricide

Catégorie - lampricide

Catégorie - lampricide

Barrière à lamproie marine

Lac Érié

Ruisseau Big

X

X(g)

X(g)

sans objet

X

sans objet sans objet

X

Lac Érié

Ruisseau Big Otter

sans objet sans objet

X(g)

sans objet

X

sans objet sans objet sans objet
Lac Érié

Ruisseau Black

sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Lac Érié

Rivière aux Canards

sans objet

X(g)

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Lac Érié

Ruisseau Cedar

sans objet

X(g)

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Lac Érié

Ruisseau Conewango

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Lac Érié

Rivière Détroit

sans objet

X(g)

X(g)

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Lac Érié

Rivière Grand

X(g)

sans objet

X(g)

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet
Lac Érié

Hillman Marsh

sans objet

X(g)

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Lac Érié

Ruisseau Horner

sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Lac Érié

Lac Érié

sans objet

X(g)

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Lac Érié

Ruisseau Little Otter

X

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X

Lac Érié

Ruisseau NL

X

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Lac Érié

Ruisseau Normandale

sans objet sans objet

X(g)

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X

sans objet

X

Lac Érié

Marais de la Pointe-Pelée

X

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Lac Érié

Ruisseau Silver

sans objet sans objet

X(g)

sans objet

X

sans objet sans objet sans objet
Lac Érié

Ruisseau South Otter

X(g)

X(g)

X(g)

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet
Lac Érié

Rivière Speed

X(g)

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Lac Érié

Ruisseau Stoney

X

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Lac Érié

Ruisseau Waubuno

X(g)

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Lac Érié

Ruisseau Whitemans

X(g)

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Lac Érié

Ruisseau de Young

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sans objet

X

sans objet sans objet

X

Lac Huron

Rivière Ausable

sans objet

X(g)

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Lac Huron

Rivière Bannockburn

X

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Lac Huron

Rivière Bar

X(g)

sans objet

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X

sans objet
Lac Huron

Rivière Bayfield

X

sans objet

X(g)

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X

sans objet
Lac Huron

Rivière Bayne

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Lac Huron

Rivière Beatty Saugeen

X

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Lac Huron

Rivière Beaver

X(g)

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X(g)

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X

sans objet
Lac Huron

Rivière Bighead

sans objet

X(g)

X(g)

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X

sans objet
Lac Huron

Ruisseau Blackstone

sans objet sans objet

X(g)

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Lac Huron

Rivière Blind

sans objet sans objet

X(g)

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X

X

Lac Huron

Ruisseau Blue Jay

sans objet sans objet

X(g)

sans objet

X

sans objet sans objet sans objet
Lac Huron

Rivière Boyne

sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Lac Huron

Ruisseau Browns

X(g)

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X

sans objet sans objet

X

Lac Huron

Ruisseau Camp

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Lac Huron

Rivière Chikanishing

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sans objet

X(g)

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet
Lac Huron

Rivière Coldwater

X(g)

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X(g)

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Lac Huron

Rivière Echo

X(g)

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sans objet

X1

X2

X

X

Lac Huron

Rivière des Français

X

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X

Lac Huron

Rivière Garden

sans objet

X(g)

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sans objet

X

sans objet sans objet sans objet
Lac Huron

Baie Georgienne

sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Lac Huron

Rivière Harris

sans objet

X

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X

Lac Huron

Ruisseau Hog

X(g)

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X

sans objet
Lac Huron

Ruisseau Indian

sans objet sans objet

X(g)

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Lac Huron

Rivière Kagawong

sans objet

X

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X

sans objet
Lac Huron

Ruisseau Keenansville

sans objet sans objet

X(g)

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Lac Huron

Rivière Key

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sans objet

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X

sans objet
Lac Huron

Rivière Koshkawong

sans objet

X

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet

X

Lac Huron

Lac Huron

sans objet

X

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Lac Huron

Lac Vingt-Deux

sans objet

X

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Lac Huron

Rivière Magnetawan

sans objet sans objet

X(g)

sans objet

X

sans objet sans objet sans objet
Lac Huron

Rivière Manitou

X(g)

X

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sans objet

X

sans objet sans objet

X

Lac Huron

Ruisseau McKinnon

sans objet sans objet

X(g)

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Lac Huron

Rivière Mindemoya

X(g)

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X

sans objet sans objet sans objet
Lac Huron

Rivière Mississagi

sans objet sans objet

X(g)

sans objet

X

sans objet sans objet sans objet
Lac Huron

Rivière Musquash

sans objet

X

X(g)

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet
Lac Huron

Rivière Naiscoot

sans objet

X

X(g)

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X

sans objet sans objet
Lac Huron

Rivière Nine Mile

X(g)

sans objet

X(g)

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Lac Huron

Rivière Nottawasaga

X(g)

X(g)

X(g)

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet
Lac Huron

Ruisseau Oxbow

X(g)

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Lac Huron

Rivière/ruisseau Pine

X

sans objet sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet
Lac Huron

Rivière Rankin

X

X

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Lac Huron

Rivière Root

X(g)

sans objet

X(g)

sans objet

X

sans objet sans objet sans objet
Lac Huron

Rivière Sauble

X(g)

sans objet

X(g)

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Lac Huron

Rivière Saugeen

X(g)

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X

X

Lac Huron

Rivière Serpent

sans objet sans objet

X(g)

sans objet

X

sans objet sans objet sans objet
Lac Huron

Ruisseau Shawanaga Landing

sans objet sans objet

X(g)

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Lac Huron

Rivière Shebeshekong

X

sans objet

X(g)

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X

sans objet
Lac Huron

Ruisseau Silver

sans objet

X

X(g)

sans objet

X

sans objet sans objet sans objet
Lac Huron

Réseau hydrographique Simcoe-Severn

sans objet sans objet

X(gp)

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Lac Huron

Rivière Spanish

X(g)

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sans objet sans objet

X

sans objet sans objet
Lac Huron

Lac Squaw

sans objet

X

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Lac Huron

Rivière Ste-Marie

X

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sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet
Lac Huron

Rivière Still

X

X

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X

sans objet

X

Lac Huron

Rivière Sturgeon

sans objet

X(g)

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Lac Huron

Rivière Styx

sans objet sans objet

X(g)

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Lac Huron

Rivière Sydenham

X

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X

sans objet
Lac Huron

Rivière Thessalon

X(g)

X

X(g)

sans objet

X2

X1

sans objet sans objet
Lac Huron

Ruisseau Tosorontio

X

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Lac Huron

Ruisseau Willow

X

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Lac Huron

Rivière Wye

X(g)

sans objet

X(g)

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Lac Ontario

Ruisseau Bowmanville

sans objet

X(g)

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet

X

Lac Ontario

Ruisseau Cobourg

X(g)

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X

sans objet

X

Lac Ontario

Rivière Credit

X

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X

sans objet sans objet

X

Lac Ontario

Rivière Humber

sans objet

X(g)

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X

Lac Ontario

Lac Ontario

X(g)

sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Lac Ontario

Ruisseau Lynde

X(g)

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X

sans objet sans objet sans objet
Lac Ontario

Rivière Niagara

X

sans objet

X(g)

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Lac Ontario

Rivière Otonabee

sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Lac Ontario

Ruisseau Port Britain

sans objet

X

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet

X

Lac Ontario

Passe migratoire des Jardins botaniques royaux

sans objet

X(g)

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Lac Ontario

Rivière Salmon

X(g)

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X

sans objet sans objet

X

Lac Ontario

Ruisseau Shelter Valley

X(g)

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X

sans objet

X

Lac Ontario

Ruisseau Stokely

X(g)

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Lac Ontario

Ruisseau Sulphur

X(g)

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Lac Supérieur

Rivière Agawa

sans objet

X

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X

sans objet sans objet
Lac Supérieur

Rivière Batchawana

X

X

X(g)

sans objet

X

sans objet sans objet sans objet
Lac Supérieur

Rivière Big Carp

sans objet

X(g)

X

sans objet sans objet

X

sans objet

X

Lac Supérieur

Rivière Big Pic

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Lac Supérieur

Ruisseau Big Trout

sans objet sans objet

X(g)

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Lac Supérieur

Ruisseau Black

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Lac Supérieur

Rivière Black Sturgeon

X(g)

sans objet

X(g)

sans objet

X

sans objet sans objet

X

Lac Supérieur

Rivière Carp

sans objet

X

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet

X

Lac Supérieur

Ruisseau Cash

X

sans objet

X

sans objet sans objet

X

sans objet

X

Lac Supérieur

Ruisseau Cedar

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Lac Supérieur

Ruisseau Chain

X

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Lac Supérieur

Ruisseau Chippewa

sans objet

X

X(g)

sans objet

X

sans objet sans objet sans objet
Lac Supérieur

Rivière Cloud

sans objet

X

X

sans objet sans objet

X

sans objet

X

Lac Supérieur

Ruisseau Cranberry

sans objet

X

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X

sans objet

X

Lac Supérieur

Ruisseau D’Arcy

sans objet sans objet

X(g)

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Lac Supérieur

Ruisseau Digby

sans objet sans objet

X

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Lac Supérieur

Ruisseau Downey

sans objet sans objet

X

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Lac Supérieur

Rivière Goulais

sans objet

X

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sans objet

X

sans objet sans objet sans objet
Lac Supérieur

Rivière Gravel

X

sans objet

X(g)

sans objet

X

sans objet sans objet sans objet
Lac Supérieur

Rivière Harmony

sans objet

X

X

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet
Lac Supérieur

Ruisseau Havilland

sans objet

X

X(g)

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Lac Supérieur

Ruisseau Hewitson

sans objet sans objet

X

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Lac Supérieur

Ruisseau Horseshoe

sans objet sans objet

X

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Lac Supérieur

Rivière Jackfish

X

sans objet

X(g)

sans objet

X

sans objet sans objet sans objet
Lac Supérieur

Ruisseau Jones Landing

sans objet sans objet

X(gp)

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Lac Supérieur

Rivière Kagiano

X

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Lac Supérieur

Rivière Kaministiquia

X

X

X

sans objet

X

sans objet sans objet sans objet
Lac Supérieur

Lac Helen

X

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Lac Supérieur

Lac Supérieur

sans objet

X

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Lac Supérieur

Rivière Little Carp

sans objet

X

X(g)

sans objet

X

sans objet sans objet sans objet
Lac Supérieur

Rivière Little Gravel

sans objet sans objet

X(g)

sans objet

X

sans objet sans objet sans objet
Lac Supérieur

Ruisseau Little Munroe

sans objet sans objet

X(gp)

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Lac Supérieur

Rivière Little Pic

sans objet sans objet

X(gp)

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X

sans objet sans objet
Lac Supérieur

Rivière Mackenzie

sans objet sans objet

X(gp)

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Lac Supérieur

Rivière Michipicoten

X

X

X

sans objet

X

sans objet sans objet sans objet
Lac Supérieur

Rivière Middle

sans objet sans objet

X

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Lac Supérieur

Ruisseau Mignet

sans objet sans objet

X

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Lac Supérieur

Rivière Neebing-McIntyre

X

X

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X

sans objet

X

Lac Supérieur

Rivière Nipigon

X(g)

sans objet

X(g)

sans objet

X

sans objet sans objet sans objet
Lac Supérieur

Ruisseau Nixon

sans objet sans objet

X

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Lac Supérieur

Rivière Pancake

sans objet

X

X

sans objet

X

sans objet sans objet sans objet
Lac Supérieur

Rivière Pays Plat

X

X

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X

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Lac Supérieur

Rivière Pearl

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X

X

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X

sans objet sans objet
Lac Supérieur

Rivière Pic

X

sans objet

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X

sans objet sans objet
Lac Supérieur

Rivière Pigeon

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X

sans objet

X

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Lac Supérieur

Rivière Prairie

X

X

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X

sans objet sans objet
Lac Supérieur

Rivière Sable

sans objet

X

X

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Lac Supérieur

Ruisseau Sawmill

sans objet sans objet

X

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Lac Supérieur

Ruisseau Sibley

X

X

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Lac Supérieur

Lac Squaw

X

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Lac Supérieur

Ruisseau Stillwater

sans objet sans objet

X

sans objet

X

sans objet sans objet sans objet
Lac Supérieur

Ruisseau Stokely

sans objet

X

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X

X

Lac Supérieur

Ruisseau Tiny

sans objet sans objet

X

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Lac Supérieur

Ruisseau Unger

sans objet sans objet

X

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Lac Supérieur

Ruisseau West Davignon

sans objet sans objet

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Lac Supérieur

Rivière White

sans objet

X

X

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Lac Supérieur

Rivière Wolf

X

X

X

sans objet

X

sans objet sans objet

X

Lac Sainte-Claire

Ruisseau Jeanette

sans objet

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Lac Sainte-Claire

Lac Sainte-Claire

sans objet

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Lac Sainte-Claire

Rivière Ruscom

sans objet

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Lac Sainte-Claire

Rivière Sainte-Claire

X

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Lac Sainte-Claire

Rivière Thames

X

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Lac Nipissing

Lac Nipissing

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Lac Nipissing

Ruisseau Bear

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Lac Nipissing

Ruisseau Chippewa

X(g)

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Lac Nipissing

Lac Nipissing

X

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Lac Nipissing

Ruisseau South

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Lac Nipissing

Rivière Wolseley

X(g)

sans objet

X(g)

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Adrien

sans objet sans objet

X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Allet

sans objet sans objet

X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Anne

sans objet sans objet

X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac aux Araignées

sans objet sans objet

X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Argenté

sans objet sans objet

X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Rivière L’Assomption

sans objet

X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac à la Barbotte

sans objet sans objet

X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Barnes

sans objet sans objet

X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Rivière Batiscan

sans objet

X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Baumel

sans objet sans objet

X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Bayette

sans objet sans objet

X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Beaulieu

sans objet sans objet

X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Rivière Beauport

sans objet

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Beauvais

sans objet sans objet

X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Bécancour

sans objet sans objet

X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Bertrand

sans objet sans objet

X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Bessette

sans objet sans objet

X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Bevin

sans objet sans objet

X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Bidou

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X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Blanc

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X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Blondin

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X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Bois-Franc

sans objet

X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Boitel

sans objet

X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Ruisseau Brewery

sans objet

X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Bouchette

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X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Bourdeau

sans objet sans objet

X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Bourque

sans objet sans objet

X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Étang Bouthillier

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X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Bowker

sans objet sans objet

X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac du Brochet

sans objet sans objet

X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Petit lac du Brochet

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Petit lac Brompton

sans objet sans objet

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Brûlé

sans objet sans objet

X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Brunet

sans objet sans objet

X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Étang Bull

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X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Caché

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X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Capri

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X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Caribou

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X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Carman

sans objet sans objet

X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Caron

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X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Carré

sans objet sans objet

X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Casgrain

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X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Castor

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X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Ceizur

sans objet

X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Chabot

sans objet sans objet

X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Champagne

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X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Charbonneau

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X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac aux Chasseurs

sans objet sans objet

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Rivière Châteauguay

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac des Chats

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Chevreuil

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X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Clair

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X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Clément

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Rivière Coaticook

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Petit lac à Cochand

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Comeau

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X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac à la Croix

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X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Dame

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X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Désert

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X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Desroches

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X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Ruisseau Dorman

X(g)

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Dow

sans objet

X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Dumouchel

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X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac des Écorces

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X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Edmond

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X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Édouard

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X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac de l’Est

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X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Rivière Etchemin

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X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Fairburn

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X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Petit lac Farley

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X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Fer à Cheval

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X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Fiddler

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X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac à Foin

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X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Fortier

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X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Fortin

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X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac des Français

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X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Fraser

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X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Rivière Gatineau

X

X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Gauthier

sans objet sans objet

X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Rivière Gentilly

sans objet

X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Groulx

sans objet sans objet

X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Hamel

sans objet sans objet

X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Rivière Hare

sans objet

X(g)

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Ruisseau Hawkesbury

sans objet

X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Rivière Hinchinbrooke

X

X(g)

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac à la Île

sans objet sans objet

X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Jean

sans objet sans objet

X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Rivière Kingham

sans objet

X(g)

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Labelle

sans objet sans objet

X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Lajeunesse

sans objet sans objet

X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Lamoureux

sans objet sans objet

X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Petit lac Lanthier

sans objet sans objet

X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Ruisseau Larose

sans objet sans objet

X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Larouche

sans objet sans objet

X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Laurel

sans objet sans objet

X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac des Lauriers

sans objet sans objet

X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Lavallée

sans objet sans objet

X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Leamy

sans objet

X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Lefebvre

sans objet sans objet

X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Lemay

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Léonard

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Étang Libby

sans objet sans objet

X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Rivière Lièvre

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Lindsay

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Lippé

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Litchfield

sans objet sans objet

X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Étang Sugar Loaf

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Long

sans objet sans objet

X

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Étang Long

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Petite rivière du Loup

sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Étang du Loup

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Loutre

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Rivière Madisson

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Rivière Magog

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Marois

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Marquis

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Rivière Mascouche

sans objet

X(g)

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Rivière Massawippi

X(g)

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Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Masson

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Matley

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Maxime

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac McConge

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac McConnel

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac McDonald

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac McLeod

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac McRae

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Ménard

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Michaudville

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Ruisseau Mitchel

sans objet

X(g)

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Nantel

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Newman

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Nick

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Rivière Nicolet

X

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Nicolet

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Noir

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac à Nymark

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Ruisseau Oak

sans objet

X(g)

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Orford

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac à l’Orignal

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Rivière des Outaouais

X(g)

X(g)

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Rivière Ouareau

sans objet

X(g)

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Patterson

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Étang Peasley

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Pékan

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Pelletier

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Perkins

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Rivière Petite-Nation

X(g)

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac de la Pierre

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Pierre-Paul

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Rivière des Prairies

X

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Raquette

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Rivière Rouge

sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Rivière de Renne

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Rivière Richelieu

X

X(g)

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac de Sables

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Sainte-Adèle

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Saint-Denis

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Rivière Saint-François

X(g)

X

X(g)

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Saint-François

sans objet

X(g)

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Saint-François-Xavier

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Saint-Joseph

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Fleuve Saint-Laurent

X(g)

X(g)

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Saint-Louis

X

X(g)

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Sainte-Marie

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Saint-Pierre

sans objet

X(g)

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Sainte-Rose

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Étang Sally

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Sarrazin

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Rivière Saumon

X(g)

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Rivière aux Saumons

sans objet sans objet

X(g)

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Sauvage

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Schmidt

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac des Seize Îles

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Rivière Serpentine

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Sim

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Simard

sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Rivière Simon

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Sinclair

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Sir-John

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac des Souris

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Rivière Nation

sans objet

X(g)

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Sparling

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Spring

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Rivière Stacey

X(g)

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Ruisseau Steele

X(g)

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Stevens

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Rivière Stoke

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Taillefer

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Tapani

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Taylor

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Théodore

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Thérien

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Thompson

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Rivière Thurso

sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac à Ti-Lane

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Rivière Tomifobia

X(g)

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Travers

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac des Trois Frères

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Trousers

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Rivière Trout

X(g)

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac à la Truite

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac des Deux Montagnes

sans objet

X(g)

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Valiquette

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Vert

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Vézeau

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Ruisseau Washington

X(g)

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Wener

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac William

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Ruisseau Williams

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Williams

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Windigo

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Woods

sans objet sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Rivière Yamaska

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Lac Champlain

Rivière Pike

sans objet sans objet

X(gp)

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Tableau 3. Résumé des plans d’eau de la zone biogéographique nationale d’eau douce de la rivière Saskatchewan et du fleuve Nelson (UD2) où on a signalé la présence de la lamproie du nord (LN), de la lamproie argentée et d’Ichthyomyzon sp. (voir les annexes 1 à 3). Les observations effectuées au cours des trois dernières générations (depuis 2001) sont indiquées en gris(g); celles en gris pâle(gp) proviennent de COSEWIC (2011) et se limitent à la période de 1989 à 2007.
Fleuve

Zones

LN

Lamproie argentée

Ichthyomyzon sp.

Rivière Assiniboine

Rivière Assiniboine

sans objet

X(g)

sans objet
Rivière Assiniboine

Rivière Shell

sans objet

X

sans objet
Fleuve Nelson

Ruisseau Angling

sans objet

X(g)

sans objet
Fleuve Nelson

Rivière Burntwood

sans objet

X(gp)

sans objet
Fleuve Nelson

Lac Gull

sans objet

X(gp)

sans objet
Fleuve Nelson

Rivière Limestone

sans objet

X(gp)

sans objet
Fleuve Nelson

Ruisseau MacMillan

sans objet

X(gp)

sans objet
Fleuve Nelson

Fleuve Nelson

sans objet

X(gp)

sans objet
Fleuve Nelson

Seagull

sans objet

X(g)

sans objet
Fleuve Nelson

Ruisseau Seal

sans objet

X(gp)

sans objet
Fleuve Nelson

Lac Split

sans objet

X(gp)

sans objet
Fleuve Nelson

Lac Stephens

sans objet

X(gp)

sans objet
Fleuve Nelson

Ruisseau Swift

sans objet

X(g)

sans objet
Rivière Rouge

Ruisseau Joubert

sans objet

X

sans objet
Rivière Rouge

Rivière aux Rats

sans objet

X(gp)

sans objet
Rivière Rouge

Rivière Rouge

sans objet

X

sans objet
Rivière Rouge

Rivière Seine

sans objet

X

sans objet
Rivière Winnipeg

Ruisseau Berry

sans objet

X(gp)

sans objet
Rivière Winnipeg

Rivière Birch

X(g)

sans objet

X(g)

Rivière Winnipeg

Rivière Bird

sans objet

X(g)

sans objet
Rivière Winnipeg

Lac Crooked

sans objet

X(g)

sans objet
Rivière Winnipeg

Lac Eaglenest

sans objet

X(g)

sans objet
Rivière Winnipeg

Rivière English

sans objet sans objet

X(g)

Rivière Winnipeg

Lac Kawnipi

sans objet

X

sans objet
Rivière Winnipeg

Lac des Bois

sans objet

X

sans objet
Rivière Winnipeg

Lac La Croix

sans objet

X

sans objet
Rivière Winnipeg

Lac Namakan

sans objet

X(g)

sans objet
Rivière Winnipeg

Lac Nutimik

sans objet

X(g)

sans objet
Rivière Winnipeg

Lac Olifaunt

sans objet

X(g)

sans objet
Rivière Winnipeg

Rivière à la Pluie

sans objet

X(gp)

sans objet
Rivière Winnipeg

Lac Saganaga

sans objet

X

sans objet
Rivière Winnipeg

Lac Sandpoint

sans objet

X(g)

sans objet
Rivière Winnipeg

Lac Swan

sans objet

X

sans objet
Rivière Winnipeg

Lac Walter

sans objet

X(g)

sans objet
Rivière Winnipeg

Rivière Whitemouth

X(g)

sans objet

X(g)

Rivière Winnipeg

Rivière Winnipeg

X(g)

X(g)

X(g)

Tableau 4. Résumé des plans d’eau de la zone biogéographique nationale d’eau douce du sud de la baie d’Hudson et de la baie James (UD3) où on a signalé la présence de la lamproie argentée (voir les annexes 1 à 3). Les observations effectuées au cours des trois dernières générations (depuis 2001) sont indiquées en gris(g).
sans objet sans objet

Lamproie argentée

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

Rivière Hayes

sans objet

X

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

Rivière Seeber

sans objet

X(g)

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

Dans la ZBNED des Grands Lacs et du haut Saint-Laurent, on a signalé la présence d’adultes ou de juvéniles métamorphosés de lamproie du nord (UD1) et de lamproie argentée (UD1) dans 101 et 116 plans d’eau, respectivement. Les deux espèces sont présentes dans la portion canadienne du bassin versant des quatre Grands Lacs (Érié, Huron, Ontario et Supérieur), dans le lac Sainte-Claire (qui relie les lacs Érié et Huron), dans le lac Nipissing (qui se déverse dans le lac Huron via la baie Georgienne), et dans le fleuve Saint-Laurent et son principal affluent, la rivière des Outaouais (figures 5 et 7; annexes 1 et 2). Dans la ZBNED de la rivière Saskatchewan et du fleuve Nelson (UD2), la répartition connue de la lamproie du nord est plus restreinte que celle de la lamproie argentée, des adultes des deux espèces ayant été observés dans 3 et 34 plans d’eau, respectivement. On a signalé la présence des deux espèces dans le réseau de la rivière Winnipeg au sein du bassin versant de la baie d’Hudson (bien que seule la lamproie argentée se rende jusqu’au nord-ouest de l’Ontario), et la présence de lamproies argentées dans d’autres réseaux hydrographiques de ce même bassin versant (c.-à-d. ceux du fleuve Nelson et des rivières Rouge et Assiniboine; figures 6 et 8; annexes 1 et 2). Cependant, une certaine incertitude persiste quant à la présence de la lamproie argentée dans les rivières Rouge et Assiniboine, ce qui porte à croire que cette espèce pourrait être moins répandue au sud du Manitoba qu’on ne le croyait, et que la lamproie du nord pourrait être présente dans la rivière aux Rats, un affluent de la rivière Rouge (voir ci-dessous). Des mentions récentes confirmées de lamproies argentées dans la rivière Hayes, qui s’écoule du lac Knee au nord du Manitoba vers la baie d’Hudson, ont permis d’étendre l’aire de répartition de l’espèce (Tyson et Watkinson, 2013) jusque dans la ZBNED du sud de la baie d’Hudson et de la baie James (UD3), où elle a été observée dans deux plans d’eau jusqu’à maintenant (voir ci-dessous).

Les détails et les tendances relatifs à la répartition de la lamproie du nord et de la lamproie argentée dans chaque UD canadienne depuis les derniers rapports de situation (datant de 2007) et au cours des trois dernières générations (c.-à-d. au cours des derniers 18 ans) sont examinés ci-dessous.

Grands Lacs et haut Saint-Laurent (UD1)

Lamproie du nord

Depuis le dernier rapport (c.-à-d. de 2008 à 2018), on a signalé la présence d’adultes de lamproie du nord dans 32 plans d’eau dans l’UD1 : 2, 12 et 5 plans d’eau dans le bassin des lacs Érié, Huron et Ontario, respectivement; 1 affluent du lac Nipissing; et 2 et 10 rivières dans le bassin versant de la rivière des Outaouais et du fleuve Saint-Laurent, respectivement (figure 5; annexe 1). Ces plans d’eau incluent 14 sites où on n’avait pas observé d’adultes de lamproie du nord auparavant (8 dans le bassin des Grands Lacs et 6 dans le bassin du fleuve Saint-Laurent et de la rivière des Outatouais). Dans le précédent rapport de situation, on avait signalé la présence de lamproies du nord dans 36 réseaux hydrographiques depuis 1990, incluant plusieurs sites où on n’avait jamais détecté de populations auparavant (COSEWIC, 2007). Il est probable que ces nouveaux enregistrements ne représentent pas des nouvelles populations, mais qu’ils soient plutôt le résultat d’activités de recherche accrues. Dans les Grands Lacs, par exemple, les activités de relevé se sont longtemps concentrées sur les cours d’eau abritant la lamproie marine. Ces dernières années, cependant, le personnel d’évaluation du Centre de contrôle de la lamproie de mer (CCLM) a mené des relevés à la pêche électrique à plus grande échelle qui ont permis de mettre au jour des sites dont on ne savait pas qu’ils abritaient la lamproie du nord (p. ex. Bear Creek et la rivière Wolseley dans le bassin du lac Nipissing; COSEWIC, 2007). De même, au cours des quatre dernières périodes de trois générations (périodes de 18 ans), le nombre de cours d’eau où des lamproies du nord ont été détectées a constamment augmenté (tableau 5), mais ces nouveaux enregistrements semblent être le résultat du manque de relevés ciblés dans le passé combiné à une intensification récente des activités de recherche.

Tableau 5. Nombre d’affluents dans chaque bassin versant où des lamproies du nord ont été détectées dans les quatre dernières périodes de trois générations (18 ans) et avant 1947.
Grands Lacs Et Haut Saint-Laurent (UD1)

Grands Lacs Et Haut Saint-Laurent (UD1)

2001-2018

1983-2000

1965-1982

1947-1964

1946-1882

Lac Érié

6

1

3

1

1

Lac Huron

20

10

13

8

0

Lac Ontario

7

2

1

0

1

Lac Supérieur

4

13

5

6

0

Lac Sainte-Claire

0

1

0

0

1

Lac Nipissing

4

1

0

2

0

Rivière des Outaouais et fleuve Saint-Laurent

15

8

3

4

1

UD1 total

56

36

25

21

4

Rivière Saskatchewan Et Fleuve Nelson (UD2)

Rivière Saskatchewan Et Fleuve Nelson (UD2)

2001-2018

1983-2000

1965-1982

1947-1964

1946-1882

Rivière Winnipeg

3

1

2

0

0

UD2 total

3

1

2

0

0

Dans le même ordre d’idée, il est probable que les cours d’eau sans mentions récentes de lamproies du nord reflètent des activités de recherche réduites dans ces sites ou la difficulté d’obtenir des spécimens adultes plutôt que la disparition de populations existantes de ces cours d’eau. On a signalé la présence de larves d’Ichthyomyzon non identifiées dans 55 cours d’eau entre 2008 et 2018 (figure 10; annexe 3). Compte tenu de la présence historique d’adultes de lamproie du nord dans certains de ces cours d’eau et de l’emplacement des larves au sein du réseau hydrographique (en amont des barrages), plusieurs de ces cours d’eau additionnels abritent probablement des lamproies du nord (Schuldt et Goold, 1980). Dans le précédent rapport de situation du COSEPAC, on avait signalé la présence de larves d’Ichthyomyzon non identifiées dans 66 cours d’eau depuis 1990, et de spécimens d’Ichthyomyzon non identifiés (probablement des larves) dans environ 170 plans d’eau dans le bassin du fleuve Saint-Laurent et de la rivière des Outaouais dans les années 1930, 1940 et 1950 (annexe 3). On ignore quelle proportion de ces spécimens étaient des lamproies du nord, et lesquelles de ces populations existent toujours.

Figure 10, lisez une longue description.

Figure 10. Collections de larves d’Ichthyomyzon sp. qui n’ont pas pu être identifiées comme des lamproies du nord ou des lamproies argentées dans les Grands Lacs et le haut Saint-Laurent (UD1).

Veuillez voir la traduction française ci-dessous :

Kilometers = kilomètres

L. Michigan = L. Michigan

L. Erie = L. Érié

Larval Ichthyomyzon pre-2008 = Ichthyomyzon larvaires avant 2008

Larval Ichthyomyzon 2008-2018 = Ichthyomyzon larvaires de 2008 à 2018

DU1 - Great Lakes - Upper St. Lawrence = UD1 - Grands Lacs et haut Saint-Laurent

DU2 - Saskatchewan - Nelson River = UD2 - Rivière Saskatchewan et fleuve Nelson

DU3 - Southern Hudson Bay - James Bay = UD3 - Sud de la baie d’Hudson et baie James

L. Superior = L. Supérieur

L. Huron = L. Huron

L. Ontario = L. Ontario

Quebec = Québec

Description longue

Carte montrant des collections de larves du genre Ichthyomyzon qui n’ont pas pu être identifiées comme des lamproies du nord ou des lamproies argentées dans l’UD des Grands Lacs et du haut Saint-Laurent (UD1) avant 2008 et de 2008 à 2018.

Il est possible que certaines des populations détectées lors de ces premières activités d’échantillonnage soient disparues de ces plans d’eau depuis, mais pas nécessairement au cours de la dernière période de trois générations. Dans le bassin versant du fleuve Saint-Laurent, par exemple, aucun adulte de lamproie du nord n’a été observé dans la rivière Yamaska depuis 1959 (Renaud et al., 1995; voir Menaces). De la même manière, certaines populations de lamproie du nord peuvent avoir disparu du bassin des Grands Lacs par suite de la mise en place de mesures de contrôle de la lamproie marine. Schuldt et Goold (1980) ont signalé la présence de larves d’Ichthyomyzon dans 46 affluents canadiens du Lac Supérieur entre 1953 et 1972, période qui inclut l’année (1958) où les traitements lampricides ont débuté dans ce bassin (Heinrich et al., 1980). Quarante-deux de ces affluents ont fait l’objet d’un rééchantillonnage entre 1973 et 1977, et de ce nombre, on en a trouvé seulement 17 qui contenaient des larves d’Ichthyomyzon (voir Menaces). Des larves d’Ichthyomyzon ont été observées par la suite dans 6 des 24 cours d’eau désignés desquels elles semblaient avoir disparu (et des adultes de lamproie argentée ont été observés dans 2 autres cours d’eau), ce qui signifie soit que les lamproies indigènes ont recolonisé ces 8 affluents, soit qu’elles n’avaient pas été détectées lors du rééchantillonnage de 1973-1977. On n’a trouvé aucun d’adulte de lamproie du nord dans un affluent canadien du Lac Supérieur depuis 2007, même si on croit, d’après les mentions historiques, que les larves d’Ichthyomyzon prélevées dans certains sites (p. ex. les rivières Black Sturgeon, Nipigon et Pearl) sont des lamproies du nord (voir tableau 2; Neave et al., 2019). Le nombre total d’affluents canadiens des Grands Lacs dans lesquels on trouve des larves d’Ichthyomyzon semble s’être stabilisé, vraisemblablement parce que plusieurs de ces populations ne sont pas exposées aux traitements lampricides (tableau 2).

Lamproie argentée

Depuis le dernier rapport (c.-à-d. de 2008 à 2018), on a signalé la présence d’adultes de lamproie argentée dans 29 plans d’eau dans l’UD1, soit 7, 6, 1 et 1 plan(s) d’eau dans le bassin versant des lacs Érié, Huron, Ontario et Supérieur, respectivement; 5 et 1 plan(s) d’eau dans le bassin des lacs Sainte-Claire et Nipissing, respectivement; et 2 et 6 plans d’eau dans le bassin de la rivière des Outaouais et du fleuve Saint-Laurent, respectivement (figure 7; annexe 2). Ces plans d’eau incluent 10 sites où aucun adulte de lamproie argentée n’avait été observé auparavant. Dans le rapport précédent, on avait noté la présence de lamproies argentées dans 41 cours d’eau et 7 lacs dans l’UD des Grands Lacs et du haut Saint-Laurent de 1989 à 2007 (COSEWIC, 2011). Le nombre de plans d’eau où on a signalé la présence d’adultes de lamproie argentée a légèrement augmenté au cours des quelques dernières périodes de trois générations (tableau 6), probablement parce que des activités de recherche accrues ont permis à des populations additionnelles d’être enregistrées ces dernières années. Des larves d’Ichthyomyzon non identifiées ont été trouvées dans 52 cours d’eau entre 2008 et 2018 (figure 10). Même si leur emplacement en amont des réseaux hydrographiques semble indiquer que plusieurs de ces populations sont des lamproies du nord, 34 de ces enregistrements proviennent de cours d’eau où des adultes de lamproie argentée ont été signalés dans le passé (annexe 3).

Tableau 6. Nombre d’affluents dans chaque bassin versant où des lamproies argentées ont été détectées dans les quatre dernières périodes de trois générations (18 ans) et avant 1947.
Grands Lacs Et Haut Saint-Laurent (UD1)

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1)

2001-2018

1983-2000

1965-1982

1947-1964

1946-1882

Lac Érié

8

3

1

3

1

Lac Huron

13

13

11

3

2

Lac Ontario

6

3

0

0

0

Lac Supérieur

1

10

2 (21)*

9 (23)*

1

Lac Sainte-Claire

5

1

1

0

1

Lac Nipissing

3

0

0

1

1

Rivière des Outaouais et fleuve Saint-Laurent

16

14

16

6

8

UD1 total

52

44

31 (50)

22 (36)

14

Rivière Saskatchewan Et Fleuve Nelson (UD2)

Rivière Saskatchewan et Fleuve Nelson (UD2)

2001-2018

1983-2000

1965-1982

1947-1964

1946-1882

Rivière Assiniboine

1

1

0

0

0

Fleuve Nelson

10

2

0

1

1

Rivière Rouge

0

1

2

2

0

Rivière Winnipeg

12

3

8

0

0

UD2 total

23

7

10

3

1

Sud de la baie d’Hudson et baie James (UD3)

Sud de la baie d’Hudson et baie James (UD3)

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

Rivière Hayes

1

0

1

0

0

* Les nombres entre parenthèses incluent les cours d’eau où on a observé des lamproies argentées pendant un nombre indéterminé d’années entre 1953 et 1972 (Schuldt et Goold, 1980), ce qui les classe à la fois dans la période de 1965 à 1982 et dans la période de 1947 à 1964.

Il est probable que certaines des populations de lamproie argentée vivant dans le bassin des Grands Lacs aient disparu par suite de la mise en place des mesures de contrôle de la lamproie marine. Dans d’autres cas, cependant, l’absence de mentions récentes pourrait être attribuable à une diminution des activités d’échantillonnage ou à un échantillonnage ciblant les affluents abritant des lamproies marines. Schuldt et Goold (1980) mentionnent que des lamproies argentées ont été capturées dans des barrières électriques - servant à empêcher la migration en amont des lamproies marines - dans 19 affluents canadiens du lac Supérieur entre 1953 et 1972, mais qu’aucune n’a été capturée dans ces affluents entre 1973 et 1977. Cependant, on a signalé la présence de lamproies argentées dans 7 de ces 19 affluents par la suite, ce qui indique soit que cette espèce n’avait pas été détectée dans certains de ces cours d’eau, soit qu’elle les a recolonisés depuis 1977. Il reste que depuis 1989, seulement cinq lamproies argentées ont été piégées dans le bassin du lac Supérieur, toutes dans la rivière Big Carp à l’extrémité est du lac Supérieur, ce qui ne semble pas être entièrement le résultat de recherches insuffisantes (voir Activités et méthodes d’échantillonnage). Bien que des pièges n’aient été utilisés que dans 2 affluents du lac Supérieur depuis 2015, des activités de piégeage ont eu lieu dans 5 ou 6 affluents de 2007 à 2014, et le canal de dérivation Neebing-McIntyre, dans la partie ouest du bassin canadien du lac Supérieur, a fait l’objet d’une surveillance chaque année depuis 1994. Dans la rivière Wolf, également dans le bassin ouest, des pièges ont aussi été utilisés chaque année de 1981 à 1987, et de 1991 à 2012. Il faut reconnaître que tous les autres sites de piégeage ayant fait l’objet d’une surveillance dans le bassin du lac Supérieur depuis 1989 se trouvent dans le bassin est (dans la rivière Big Carp, la rivière Carp et le ruisseau Stokely), alors que les activités de piégeage antérieures (ayant eu lieu entre 1953 et 1977, telles que mentionnées par Schuldt et Goold, 1980) incluaient plus de sites du bassin ouest. Des activités d’échantillonnage ciblant les lamproies argentées métamorphosées ou adultes sont donc nécessaires pour établir sans équivoque lesquels de ces affluents contiennent toujours des populations de lamproie argentée.

Rivière Saskatchewan et fleuve Nelson (UD2)

Lamproie du nord

Depuis le dernier rapport (c.-à-d. de 2008 à 2018), on a signalé la présence d’adultes de lamproie du nord dans deux des trois plans d’eau de l’UD2 où l’espèce avait été observée dans le passé (les rivières Birch et Whitemouth, dans le bassin versant de la rivière Winnipeg), mais pas dans la rivière Winnipeg proprement dite (tableau 3; annexe 1). Des larves d’Ichthyomyzon non identifiées ont été trouvées dans la rivière Winnipeg en 2015 et 2017, et dans la rivière English en 2015, mais on croit que ces larves pourraient être des lamproies argentées (voir ci-dessous). En se fondant sur l’analyse histologique des gonades, Spice et Docker (2014) ont avancé que trois spécimens en métamorphose capturés dans la rivière aux Rats étaient des lamproies du nord. Les trois lamproies montraient des signes de maturité sexuelle (c.-à-d. le développement de caractères liés à une alimentation non parasite) et une analyse génétique a confirmé qu’elles étaient soit des lamproies du nord, soit des lamproies argentées. Les spécimens intacts n’ont cependant pas été conservés comme spécimens témoins, et tant la pêche électrique que l’analyse de l’ADN environnemental (ADNe) n’ont pu confirmer la présence de la lamproie du nord dans la rivière aux Rats par la suite (voir ci-dessous). Il est donc nécessaire de réaliser un échantillonnage plus poussé au cours de l’automne ou du printemps (c.-à-d. après la métamorphose mais avant ou pendant la fraie).

Des relevés à la pêche électrique ciblés réalisés entre 2013 et 2015 n’ont pas permis de trouver d’adultes de lamproie du nord ni de larves d’Ichthyomyzon pouvant être identifiées comme des lamproies du nord ou des lamproies argentées dans d’autres cours d’eau au Manitoba : les ruisseaux Devils, Hazel et Netley et les rivières La Salle, Morris, Pembina, aux Rats et Roseau dans le bassin de la rivière Rouge, et la rivière Icelandic dans le bassin du lac Winnipeg (Collerone, 2014; Docker, données inédites). Des relevés d’ADNe réalisés dans 29 affluents des rivières Assiniboine, Rouge et Winnipeg et dans 9 affluents des lacs Winnipeg et Manitoba indiquent aussi une répartition restreinte de la lamproie du nord dans la ZBNED de la rivière Saskatchewan et du fleuve Nelson (voir Activités de recherche). Cependant, de l’ADNe provenant de la lamproie du nord ou de la lamproie argentée a été détecté dans 5 sites se trouvant à l’extérieur de l’aire de répartition connue de la lamproie du nord (tableau 7). En effet, de 15 échantillons d’eau prélevés dans la rivière Bird, 5 ont permis de détecter de l’ADNe de lamproie du nord ou de lamproie argentée, ce qui pourrait étendre l’aire de répartition connue de la lamproie du nord au sein du réseau de la rivière Winnipeg. Dans les rivières Seine et Whitemud, cependant, seulement 1 des 12 et 1 des 6 échantillons d’eau prélevés, respectivement, (et seulement 1 des 3 réplicats de PCR) ont permis de déceler la présence d’ADN de lamproie du nord ou de lamproie argentée, ce qui porte à croire qu’il pourrait s’agir de faux positifs attribuables soit à une contamination par de l’ADN de lamproie du nord ou de lamproie argentée d’une autre source, soit à une réactivité croisée avec de l’ADN de lamproie brune. On sait en effet que la lamproie brune est présente dans plusieurs de ces sites au sud-ouest du Manitoba (Stewart et Watkinson, 2004; COSEWIC, 2010). Il existe aussi un enregistrement de lamproie argentée datant de 1974 dans la rivière Seine, mais un doute persiste quant à l’identité de l’espèce (voir Description morphologique). Deux échantillons d’eau ont permis de déceler la présence de lamproie du nord ou de lamproie argentée dans les rivières Little Saskatchewan et Souris. On a signalé la présence de lamproies argentées dans le réseau de la rivière Assiniboine (pas depuis 2002 cependant; voir ci-dessous), mais la présence de lamproies et l’identité de l’espèce devront être vérifiées par un échantillonnage de suivi au moyen de méthodes traditionnelles.

Tableau 7. Affluents ayant fait l’objet de prélèvements d’ADN environnemental (ADNe) dans l’UD2; les affluents où on a détecté des lamproies du nord ou des lamproies argentées (génétiquement indiscernables les unes des autres) sont indiqués (O). Trois échantillons d’eau ont été prélevés lors de chaque événement d’échantillonnage (souvent dans de multiples sites et sur de multiples périodes); le nombre d’échantillons dont l’analyse a révélé la présence de lamproies (échantillons positifs) est indiqué.
Zone

Cours d’eau

Lamproie du nord ou lamproie argentée
Détectée?

Lamproie du nord ou lamproie argentée
Échantillons positifs

Lamproie brune
Détectée?

Lamproie brune
Échantillons positifs

Rivière Assiniboine

Rivière Antler

sans objet

0/3

sans objet

0/3

Rivière Assiniboine

Ruisseau Birdtail

sans objet

0/9

sans objet

0/3

Rivière Assiniboine

Rivière Cypress

sans objet

0/3

sans objet

0/3

Rivière Assiniboine

Rivière Little Saskatchewan

O

3/48

O

8/45

Rivière Assiniboine

Ruisseau Oak

sans objet

0/6

O

2/6

Rivière Assiniboine

Ruisseau Plum

sans objet

0/3

sans objet

0/3

Rivière Assiniboine

Rivière Qu’Appelle

sans objet

0/3

sans objet

0/3

Rivière Assiniboine

Rivière Shell

sans objet

0/15

sans objet sans objet
Rivière Assiniboine

Rivière Souris

O

3/30

sans objet

0/30

Rivière Assiniboine

Ruisseau Willow

sans objet

0/3

sans objet

0/3

Rivière Rouge

Ruisseau Devils

sans objet

0/3

sans objet

0/3

Rivière Rouge

Ruisseau Hazel

sans objet

0/12

O

3/12

Rivière Rouge

Rivière La Salle

sans objet

0/6

sans objet

0/6

Rivière Rouge

Ruisseau Netley

sans objet

0/6

sans objet

0/6

Rivière Rouge

Rivière Pembina

sans objet

0/9

sans objet

0/9

Rivière Rouge

Rivière aux Rats

sans objet

0/12

O

6/12

Rivière Rouge

Rivière Roseau

sans objet

0/6

O

1/6*

Rivière Rouge

Rivière Seine

O*

1/12

sans objet

0/12

Rivière Winnipeg

Rivière Birch

O

6/12

sans objet

0/9

Rivière Winnipeg

Rivière Bird

O

5/15

sans objet

0/15

Rivière Winnipeg

Rivière Black

sans objet

0/6

sans objet

0/6

Rivière Winnipeg

Ruisseau Maple

sans objet

0/3

sans objet

0/3

Rivière Winnipeg

Ruisseau Peterson

sans objet

0/12

sans objet

0/12

Rivière Winnipeg

Chenal Pinawa

sans objet

0/21

sans objet

0/21

Rivière Winnipeg

Rivière Rabbit

sans objet

0/3

sans objet

0/3

Rivière Winnipeg

Ruisseau Rice

sans objet

0/3

sans objet

0/3

Rivière Winnipeg

Rivière Whitemouth

O

3/15

sans objet

0/6

Rivière Winnipeg

Rivière Whiteshell

sans objet

0/6

sans objet

0/6

Lac Winnipeg

Rivière Brokenhead

sans objet

0/63

O

12/21

Lac Winnipeg

Rivière Fisher

sans objet

0/6

sans objet

0/3

Lac Winnipeg

Ruisseau Gold

sans objet

0/3

sans objet

0/3

Lac Winnipeg

Rivière Icelandic

sans objet

0/6

sans objet

0/6

Lac Winnipeg

Rivière Manigotagan

sans objet

0/6

sans objet

0/6

Lac Winnipeg

Rivière Moose

sans objet

0/3

sans objet

0/3

Lac Winnipeg

Rivière O’Hanly

sans objet

0/3

sans objet

0/3

Lac Winnipeg

Rivière Sandy

sans objet

0/3

sans objet

0/3

Lac Winnipeg

Rivière Wanipigow

sans objet

sans objet

sans objet

0/3

Lac Manitoba

Rivière Whitemud

O*

1/6

sans objet

0/6

* Trois PCR par échantillon d’eau ont été effectuées; seulement 1 PCR sur les 18 effectuées au total a produit des résultats positifs quant à la présence de lamproies.

Lamproie argentée

Depuis le dernier rapport (c.-à-d. de 2008 à 2018), on a signalé la présence de lamproies argentées juvéniles (c.-à-d. en phase d’alimentation parasitaire) dans 10 plans d’eau de l’UD2 : 2 rivières (le fleuve Nelson et la rivière Winnipeg) et 8 lacs (tableau 3; annexe 2). Ces plans d’eau incluent 6 lacs où la lamproie argentée n’avait pas été observée auparavant. Compte tenu du manque d’activités d’échantillonnage ciblées dans cette UD, ces nouveaux enregistrements ne représentent probablement pas une expansion de l’aire de répartition de la lamproie argentée, mais plutôt une extension de cette aire due à des signalements accrus. Il y a eu une augmentation constante du nombre de plans d’eau où on a signalé la présence de lamproies argentées au cours des quatre dernières périodes de trois générations (périodes de 18 ans), principalement à cause d’un accroissement des activités d’échantillonnage et de signalement dans le bassin versant du fleuve Nelson et de la rivière Winnipeg.

Cependant, aucune lamproie argentée n’a été observée dans le réseau des rivières Assiniboine et Rouge depuis le dernier rapport du COSEPAC, et la seule mention de l’espèce dans les trois dernières générations est une observation faite en 2002 dans la rivière Assiniboine. Ceci pourrait s’expliquer en partie par des activités de recherche insuffisantes dans cette région, particulièrement celles ciblant les juvéniles en phase d’alimentation parasitaire. Cependant, des relevés à la pêche électrique ciblés réalisés entre 2013 et 2015 n’ont pas permis non plus de trouver de lamproies argentées métamorphosées ni de larves d’Ichthyomyzon pouvant être identifiées comme des lamproies du nord ou des lamproies argentées dans huit affluents de la rivière Rouge (les ruisseaux Devils, Hazel et Netley et les rivières La Salle, Morris, Pembina, aux Rats et Roseau) et dans la rivière Icelandic, un affluent du lac Winnipeg (Collerone, 2014; Docker, données inédites). De 2015 à 2017, des épreuves d’ADNe ont tout de même été utilisées pour vérifier la présence d’ADN de lamproies du nord ou de lamproies argentées dans des échantillons d’eau prélevés dans 29 affluents des rivières Assiniboine, Rouge et Winnipeg et dans 9 affluents des lacs Winnipeg et Manitoba (voir Activités de recherche). La présence d’ADN de lamproies du nord ou de lamproies argentées a été détectée dans 2 affluents de la rivière Assiniboine (les rivières Little Saskatchewan et Souris) et dans 1 affluent de la rivière Rouge (la rivière Seine; tableau 7). Tel que discuté plus haut, ces résultats préliminaires pourraient représenter des faux positifs, particulièrement dans la rivière Seine où seulement 1 des 12 échantillons d’eau (et seulement 1 des 36 réplicats de PCR) a permis de déceler la présence d’ADN de lamproie du nord ou de lamproie argentée. Cependant, compte tenu de la présence historique de lamproies argentées dans ces régions, un échantillonnage de suivi est nécessaire.

Un échantillonnage de suivi au moyen d’engins de pêche traditionnels et de l’identification génétique (voir Description morphologique) revêt une importance particulière étant donné les préoccupations récentes concernant la mauvaise identification de certaines lamproies argentées ou brunes, même en phase d’alimentation parasitaire. Bien qu’on puisse généralement distinguer la lamproie argentée de la lamproie brune par ses dents endolatérales exclusivement unicuspides comparativement aux 6 à 8 dents endolatérales bicuspides de la lamproie brune, quelques exceptions ont été signalées. Par exemple, Hall et Moore (1954) ont trouvé deux spécimens de lamproie brune sans aucune dent endolatérale bicuspide dans des régions où on n’avait jamais observé de lamproie argentée. Au Manitoba, on a utilisé l’analyse génétique pour confirmer l’identité d’une lamproie brune semblable (sans aucune dent endolatérale bicuspide) capturée en période de fraie dans la rivière aux Rats, en même temps que deux lamproies brunes ayant chacune 4 dents endolatérales (Docker, données inédites; figure 3a). On a confirmé que les spécimens de lamproie argentée de la collection de poissons Stewart-Hay du Musée de zoologie de l’Université du Manitoba avaient des dents endolatérales unicuspides (Docker, données inédites). Cependant, il est possible que ces lamproies soient des lamproies brunes à dents unicuspides, et que certaines des lamproies argentées signalées dans le passé dans le réseau des rivières Rouge et Assiniboine (voire toutes) étaient en réalité des lamproies brunes.

La totalité ou la plupart des spécimens de lamproie argentée recensés jusqu’à maintenant dans cette UD étaient des lamproies en phase d’alimentation parasitaire, capturées sur un poisson hôte lors de relevés ou par des pêcheurs à la ligne ciblant d’autres espèces. On n’a pas trouvé de lamproies argentées à d’autres stades du cycle vital, malgré les activités d’échantillonnage ciblées réalisées récemment. En 2011, des équipes de trois employés ont passé 5 à 7 jours à pêcher à l’électricité dans tous les affluents apparemment convenables de l’ensemble du réseau de la rivière Winnipeg, mais aucune lamproie argentée larvaire ou en phase de fraie n’a été capturée. Tel que déjà mentionné pour la lamproie du nord (voir ci-dessus), des relevés à la pêche électrique ciblés réalisés entre 2013 et 2015 n’ont permis de capturer aucune lamproie larvaire ou adulte au Manitoba. En mai 2012, cependant, des biologistes et des experts-conseils de North/South Consultants Inc. ont capturé ce qui semblait être une larve de lamproie argentée dans un filet dérivant juste en aval de Pointe du Bois, sur la rivière Winnipeg (annexe 3). Il semble donc qu’alors que les lamproies frayent généralement dans des cours d’eau peu profonds (Johnson et al., 2015; voir Biologie), les lamproies argentées de la rivière Winnipeg frayent dans des eaux plus profondes, comme on l’a déjà observé chez cette espèce dans d’autres grands réseaux hydrographiques (Cochran et Lyons, 2004). On ne sait toutefois pas encore très bien si les lamproies argentées frayent dans des eaux plus profondes dans la rivière Winnipeg à cause de l'impact de l’exploitation de barrages sur leur milieu (voir Menaces). Des larves, présumées être des lamproies argentées d’après leur emplacement, ont été capturées en 2015 par pêche électrique dans la rivière English près de Caribou Falls, au nord-ouest de l’Ontario (Docker, données inédites). Il est important que plus d’activités d’échantillonnage ciblées soient menées, car même si on trouve des lamproies en phase d’alimentation parasitaire un peu partout dans l’ensemble de cette UD, on ne connaît pas la répartition des frayères et de l’habitat de grossissement des larves chez cette espèce.

Sud de la baie d’Hudson et baie James (UD3)

Lamproie argentée

Depuis le dernier rapport (c.-à-d. de 2008 à 2018), deux lamproies argentées en phase d’alimentation parasitaire ont été capturées dans la rivière Seeber, dans le réseau du cours supérieur de la rivière Hayes (Tyson et Watkinson, 2013; tableau 4; figure 8). Elles étaient attachées à des grands brochets (Esox lucius) pêchés à la ligne, et les pêcheurs ont déclaré avoir vu, dans ce même site, deux autres lamproies attachées à des grands brochets et une attachée à un doré jaune (Sander vitreus). La présence de lamproies argentées avait déjà été signalée dans cette ZBNED, mais on n’avait pas conservé de spécimens témoins ni de renseignements clairs sur leur emplacement avant 2011. Hubbs et Trautman (1937) mentionnent deux spécimens témoins capturés dans la rivière Hayes (un avant 1883 et l’autre en 1900), mais l’emplacement des sites de collecte des spécimens demeure incertain. Beck (1977) rapporte avoir capturé des lamproies argentées dans trois localités au sein de la rivière Hayes en 1976, et aussi que des pêcheurs ont observé des lamproies attachées et des cicatrices sur des poissons hôtes. Il a émis l’hypothèse que les lamproies argentées sont assez communes dans le cours inférieur de la rivière Hayes, mais il reste que les deux spécimens capturés en 2011 dans la rivière Seeber sont les premiers spécimens témoins documentés provenant du réseau du cours supérieur de la rivière Hayes. Cependant, ces nouveaux enregistrements ne représentent probablement pas une expansion de l’aire de répartition de la lamproie argentée, mais plutôt un accroissement des activités de recherche et des signalements. Tyson et Watkinson (2013) avancent que l’aire de répartition de la lamproie argentée s’étend probablement sur tout le réseau de la rivière Hayes au Manitoba et en Ontario. Un échantillonnage plus ciblé est toutefois nécessaire, et on ne connaît pas la répartition des frayères et de l’habitat de grossissement des larves chez cette espèce.

Zone d’occurrence et zone d’occupation

La superficie estimée de la zone d’occurrence a été calculée pour chaque UD selon la méthode du plus petit polygone convexe, ajusté de manière à ne contenir que la superficie relevant de la compétence du Canada (annexe 4). L’indice de zone d’occupation (IZO) a été calculé au moyen d’une grille à carrés de 2 km par 2 km. Pour les organismes vivant dans les cours d’eau, l’IZO peut se calculer à partir d’un tronçon de rivière continu entre les mentions d’observations (IZO continu) ou il peut n’inclure que les carrés où au moins une observation a été faite (IZO discontinu). Même si l’habitat convenable pour la lamproie est probablement morcelé (voir Habitat) et que l’IZO continu aura pour effet de surestimer la zone d’occupation dans une certaine mesure (particulièrement lorsque les mentions d’observations sont celles de lamproies argentées en phase d’alimentation parasitaire), l’IZO continu est tout de même utilisé ici afin de permettre une meilleure comparaison aux IZO calculés antérieurement, et aussi parce que l’IZO discontinu sous-estimerait la zone d’occupation. La zone d’occurrence et l’IZO actuels de l’espèce sont fondés sur les données de répartition de 2008 à 2018, et ils sont comparés à la zone d’occurrence et à l’IZO calculés dans le dernier rapport de situation sur la lamproie du nord (de 1990 à 2006; COSEWIC, 2007) et la lamproie argentée (de 1989 à 2007; COSEWIC, 2011), ainsi qu’à la zone d’occurrence et à l’IZO historiques globaux (c.-à-d. incluant toutes les mentions faites jusqu’en 2007 inclusivement). Cependant, il convient de noter que dans le dernier rapport de situation, l’IZO de la lamproie argentée était calculé au moyen de la grille à carrés de 2 km de côté, mais celui de la lamproie du nord était estimé en multipliant la longueur des cours d’eau occupés par leur largeur moyenne.

Grands Lacs et haut Saint-Laurent (UD1)

Lamproie du nord

La superficie estimée de la zone d’occurrence actuelle se trouvant en territoire canadien, fondée seulement sur les mentions d’observations de lamproies du nord métamorphosées et sur un site du bassin du lac Supérieur (la rivière Black Sturgeon) où les mentions historiques appuient fortement la présence exclusive de la lamproie du nord, est de 419 126 km2 (figure 5; annexe 4). Cette zone d’occurrence était de 280 000 km2 dans le dernier rapport de situation, alors que la zone d’occurrence historique est estimée à 441 643 km2. La superficie estimée de la zone d’occurrence serait donc demeurée relativement stable au fil du temps, surtout si l’on tient compte des différences entre les activités de recherche menées à chaque période de temps et de l’absence de spécimens adultes dans plusieurs sites.

L’IZO (continu) actuel est de 880 km2. Il était de 1 284 km2 dans le dernier rapport de situation, pour un IZO historique estimé à 4 700 km2. L’IZO a donc décliné au fil du temps, ce qui pourrait être dû (au moins en partie) à des différences entre les activités de recherche menées à chaque période de temps. Certaines populations de lamproie du nord du bassin des Grands Lacs pourraient avoir disparu par suite de la mise en place des mesures de contrôle de la lamproie marine (à la fin des années 1950 et dans les années 1960), mais d’autres populations ont été découvertes au cours de relevés récents (p. ex. dans les bassins du lac Nipissing et du fleuve Saint-Laurent; voir ci-dessus). Le nombre total d’affluents canadiens abritant des lamproies du nord ou des larves d’Ichthyomyzon que l’on croit être des lamproies du nord semble donc s’être stabilisé (voir Nombre de localités).

Lamproie argentée

La superficie estimée de la zone d’occurrence actuelle se trouvant en territoire canadien est de 274 064 km2. Cette zone d’occurrence était de 511 000 km2 dans le dernier rapport de situation, alors que la zone d’occurrence historique est estimée à 535 607 km2 (annexe 4). La superficie estimée de la zone d’occurrence semble donc avoir décliné au fil du temps, principalement en raison du manque de mentions récentes à l’ouest du lac Supérieur. La rivière Big Carp, à l’extrémité est du lac Supérieur, est le seul site où on a signalé la présence d’adultes de lamproie argentée depuis 2007 (figure 7). Des larves d’Ichthyomyzon non identifiées ont été trouvées dans 11 affluents du lac Supérieur depuis 2007, mais on croit que plusieurs de ces larves seraient des lamproies du nord (en raison p. ex. de leur emplacement en amont de barrages infranchissables ou de l’absence totale de mentions de lamproies argentées dans le réseau de l’affluent en question). La capture la plus récente d’adultes de lamproie argentée dans le bassin ouest du lac Supérieur date de 1998.

L’IZO (continu) actuel est de 5 160 km2. Il était de 1 750 km2 dans le dernier rapport de situation, mais l’IZO historique est estimé à 12 236 km2. L’IZO a donc décliné au fil du temps. Il convient de noter que l’IZO continu a pour effet de surestimer la zone d’occupation, particulièrement lorsque les mentions d’observations sont celles de lamproies argentées en phase d’alimentation parasitaire, alors que l’IZO discontinu (432 km2) a pour effet de sous-estimer la zone d’occupation.

Rivière Saskatchewan et fleuve Nelson (UD2)

Lamproie du nord

La superficie estimée de la zone d’occurrence actuelle est de 162 km2. Cette zone d’occurrence était de 5 000 km2 dans le dernier rapport de situation, alors que la zone d’occurrence historique est estimée à 596 km2 (annexe 4). Les fluctuations observées de la zone d’occurrence sont en grande partie attribuables au fait d’avoir signalé la présence de lamproies du nord dans la rivière Winnipeg en 2003 seulement. Malgré un échantillonnage ciblé, il n’y a pas eu de mentions récentes de lamproies du nord dans la rivière Winnipeg depuis 2003, ce qui mène au déclin observé de la zone d’occurrence.

L’IZO actuel est de 108 km2. Il était de 44 km2 dans le dernier rapport de situation (estimé en multipliant la longueur des cours d’eau occupés par leur largeur moyenne), mais l’IZO historique est estimé à 264 km2. Il semble donc que l’IZO ait décliné.

Lamproie argentée

La superficie estimée de la zone d’occurrence actuelle est de 157 656 km2. Cette zone d’occurrence était de 256 000 km2 dans le dernier rapport de situation, alors que la zone d’occurrence historique est estimée à 452 509 km2 (annexe 4). Le déclin apparent de la zone d’occurrence au fil du temps est probablement causé par des différences dans les activités de recherche (c.-à-d. un échantillonnage insuffisant dans le bassin versant du fleuve Nelson) combinées au manque de mentions actuelles de lamproies argentées ou à l’incertitude qui existe quant à leur présence dans le réseau des rivières Assiniboine et Rouge (à savoir la possibilité que certaines des mentions passées soient en fait de lamproies brunes ayant des dents endolatérales exclusivement unicuspides; voir Répartition).

L’IZO actuel est de 954 km2. Il était de 2 076 km2 dans le dernier rapport de situation, et l’IZO historique est estimé à 5 016 km2. Les fluctuations apparentes de l’IZO sont probablement causées par l’échantillonnage plus important qui avait lieu dans le bassin versant du fleuve Nelson avant le dernier rapport de situation combiné au manque de mentions actuelles de lamproies argentées ou à l’incertitude qui existe quant à leur présence dans le réseau des rivières Assiniboine et Rouge. L’IZO discontinu est de 120 km2.

Sud de la baie d’Hudson et baie James (UD3)

Lamproie argentée

La superficie estimée de la zone d’occurrence et l’IZO, tant actuels qu’historiques, sont tous deux de 4 km2, puisqu’une seule mention de l’espèce a été faite à chaque période de temps.

Habitat

Besoins en matière d’habitat

Lamproies du nord et argentée larvaires

Les larves de lamproie, qui ont besoin d’aires sédimentaires aux substrats meubles pour s’enfouir, se trouvent habituellement dans les tronçons à faible débit des cours d’eau (voir Dawson et al., 2015). La taille des particules du substrat est l’un des principaux facteurs limitant la répartition des larves. Si le sédiment est trop fin (comme dans le cas de l’argile), les larves sont incapables de le pénétrer, alors que s’il est trop grossier, il est trop lourd pour qu’elles puissent se déplacer (Becker, 1983; Beamish et Lowartz, 1996). On a trouvé que les larves de lamproie marine et de lamproie de Planer (Lampetra planeri) étaient plus abondantes là où les particules avaient moins de 0,5 mm de diamètre. On a signalé la présence de larves de lamproie du nord dans le sable fin ou le sable limoneux (Reighard et Cummins, 1916; Leach, 1940). Bien qu’il puisse exister de légères différences entre les espèces quant à la taille des particules du substrat qu’elles préfèrent, les besoins en matière de substrat semblent se ressembler d’une espèce à l’autre, et on trouve souvent plusieurs espèces dans les mêmes sites (Dawson et al., 2015). Les préférences des larves de lamproie argentée quant à la taille des particules n’ont pas été établies, mais on croit qu’elles sont semblables à celles des larves de lamproie du nord. Cependant, Collerone (2014) a observé qu’au Manitoba, il était plus probable de trouver des larves de lamproie du nord que des larves de lamproie brune dans les sédiments fins (soit le sable fin ou très fin selon l’échelle de Wentworth).

En ce qui concerne les autres besoins des larves en matière d’habitat, Leach (1940) et Bowen et Yap (2003) ont observé que les détritus organiques sont une composante importante de l’habitat des larves de lamproie du nord. Chez d’autres espèces, la matière organique, la chlorophylle-a, les racines de macrophytes ainsi que l’ombre à angle faible sont des caractéristiques importantes de l’habitat des larves (see Dawson et al., 2015).

La taille des affluents où l’on trouve des lamproies du nord et argentée est variable, mais il est généralement reconnu que la lamproie du nord préfère des cours d’eau plus petits, moins profonds et à débit plus lent que sa congénère parasite (Becker, 1983; Scott et Crossman, 1998). Ceci pourrait toutefois être lié davantage aux besoins en matière d’habitat des adultes en période de fraie qu’à ceux des larves (voir ci-dessous). Becker (1983) mentionne que la lamproie du nord occupe des cours d’eau de 19 m de largeur et de 0,7 m de profondeur en moyenne. On a trouvé des larves de lamproie du nord dans des cours d’eau ayant un débit estival très varié : de 0,3 à 8,3 m3/s d’après Schuldt et Goold (1980) et de 0,2 à 71 m3/s (12,2 m3/s en moyenne) d’après des données inédites du CCLM (COSEWIC, 2007). Le débit des cours d’eau occupés par la lamproie argentée va comme suit : de 0,03 à 28 m3/s dans les affluents du lac Supérieur (Schuldt et Goold, 1980), de 0,06 à 34 m3/s au Michigan (Morman, 1979) et de 0,1 à 72 m3/s (8 m3/s en moyenne) dans les affluents canadiens des Grands Lacs (COSEWIC, 2011). Il faut par contre noter qu’on trouve aussi des larves de lamproie argentée dans les rivières Sainte-Marie et Sainte-Claire, où le débit moyen est de 2 100 et 5 097 m3/s, respectivement (Edsall et Charlton, 1997).

Les lamproies du nord et argentée ont tendance à occuper différents tronçons des affluents; on trouve généralement la lamproie du nord dans les tronçons situés plus en amont (soit en amont des barrages lorsqu’ils sont présents), et la lamproie argentée dans le cours inférieur des rivières (en aval des barrages lorsqu’ils sont présents; Morman, 1979). Cependant, Schuldt et Goold (1980) mentionnent aussi avoir trouvé des lamproies du nord confinées à l’embouchure des ruisseaux dans le réseau de la rivière Chocolay au Michigan, et il n’est pas rare que les habitats des deux espèces se chevauchent, ou qu’ils chevauchent les habitats d’autres espèces de lamproie (p. ex. la lamproie marine; voir Relations interspécifiques).

Lamproies argentées juvéniles (en phase d’alimentation parasitaire)

Après la métamorphose, les lamproies argentées migrent vers de plus grands plans d’eau en aval pour parasiter des poissons hôtes (voir Cycle vital et reproduction). Ces plans d’eau sont habituellement des lacs, mais à condition de disposer d’une population d’hôtes convenables, les grandes rivières et les grandes baies peuvent aussi être utilisées (Vladykov, 1949; voir Répartition). Schuldt et Goold (1980) affirment avoir souvent trouvé des lamproies argentées dans les rivières avec baies. Selon Cochran et Lyons (2004), les lamproies argentées semblaient confinées à la baie Green et n’avaient pas tendance à se disperser dans le lac Michigan; elles semblaient aussi assez abondantes dans le lac Sainte-Claire. Comme ils sont parasites, les juvéniles ont besoin d’eau claire pour repérer des poissons hôtes convenables, ce qui fait qu’on les trouve à une profondeur moyenne de 21,5 m (Trautman, 1981; Scott et Crossman, 1998). L’un des principaux besoins à ce stade est la connectivité entre l’habitat de fraie et larvaire et l’habitat d’alimentation des juvéniles.

Lamproies du nord et argentée en période de fraie (adultes)

Les adultes reproducteurs des deux espèces ont besoin de substrats graveleux pour creuser des nids où les œufs sont fertilisés et d’un peu de sable auquel les oeufs peuvent adhérer (Manion et Hanson, 1980; Scott et Crossman, 1998; Johnson et al., 2015; voir Cycle vital et reproduction). Soit les lamproies en période de fraie évitent les substrats à particules fines (de moins de 2 mm de diamètre; Gardner et al., 2012), soit c’est l’activité de construction des nids elle-même qui diminue la quantité de limon. Les rivières convenables pour la fraie doivent donc avoir des substrats graveleux situés en amont des aires sédimentaires limoneuses nécessaires à la croissance subséquente des larves (Dawson et al., 2015). Les lamproies du nord et argentée ont besoin d’un courant d’eau unidirectionnel et d’eaux de température convenable (Smith et al., 1968; Morman, 1979; Manion et Hanson, 1980). La lamproie argentée préfère une température de fraie de 18 °C et une vitesse de courant se situant entre 0,5 and 1,5 m/s (Smith et al., 1968; Morman, 1979; Manion et Hanson, 1980). On a trouvé des nids de lamproie du nord dans des interstices entre les grosses roches (de 18 à 36 cm de diamètre; Lanteigne,1991), le plus souvent dans des zones graveleuses peu profondes situées juste en haut de rapides (Hankinson, 1932). Les lamproies du nord et argentée frayent dans des eaux relativement peu profondes (généralement de moins de 0,5 m de profondeur; Morman, 1979). Au Manitoba, on a capturé des adultes de lamproie du nord à des profondeurs moyennes de 0,6 m (Watkinson, données inédites; Docker, données inédites), mais les lamproies argentées des grands réseaux hydrographiques peuvent frayer dans des eaux plus profondes (Cochran et Lyons, 2004). Des groupes de fraie peuvent se former sous couvert (p. ex. de débris ligneux, de rochers ou de végétation), ce qui peut réduire le risque de prédation (Cochran et Gripentrog, 1992). La fraie semble alors se dérouler à de plus grandes profondeurs que lorsqu’elle a lieu dans des aires dégagées.

Tendances en matière d’habitat

Aucune étude n’a été menée pour quantifier les changements temporels de l’habitat des lamproies (en termes p. ex. de gain net ou de perte nette de superficie, ou de modification de la qualité de l’habitat au cours des trois dernières générations) ni pour prédire explicitement les changements futurs de l’habitat. Les lamproies du nord et les lamproies argentées de l’UD1 et de l’UD2 sont présentes dans des régions qui ont été exposées à la pollution (telle le lessivage des terres cultivées, voir par exemple Schuldt et Goold, 1980; Renaud et al., 1995; Clarke, 1998) et où leur habitat a subi une déforestation en raison de l’exploitation forestière et de l’agriculture (qui entraînent p. ex. la destruction de la végétation riveraine et du couvert arboré), un développement commercial (qui peut diminuer l’étendue et la qualité des habitats de fraie et détruire les lits limoneux; voir par exemple Starrett et al., 1960; Fortin et al., 2007; Becker et Hamel, 2017) et la construction d’ouvrages de retenue et de barrages qui les empêchent d’avoir accès à des aires de fraie (ce qui cause une fragmentation de l’habitat) et altèrent les caractéristiques hydrologiques des aires de fraie de manière irreversible (voir par exemple Maitland et al., 2015; Becker et Hamel, 2017; voir Menaces). Dans la partie des Grands Lacs de l’UD1, l’effet de ces facteurs a été éclipsé par celui de la perte d’habitat ou de la baisse de qualité de l’habitat causées par les barrages et les traitements lampricides, respectivement (Schuldt et Goold, 1980). Cependant, dans l’UD1 du moins, le taux de changement de l’habitat ne semble pas avoir augmenté au cours des trois dernières générations, et la tendance à la baisse de la qualité de l’habitat due à certains facteurs (p. ex. la pollution par les eaux usées industrielles et urbaines) est possiblement en train de s’inverser. Finalement, il pourrait y avoir des baisses de qualité de l’habitat dans l’UD2 causées par des espèces invasives existantes ou émergentes (p. ex. dans le bassin versant de la rivière Whitemouth; Becker et Hamel, 2017) et par les grands projets hydroélectriques en cours dans la rivière Winnipeg et le fleuve Nelson (voir Menaces), mais ces baisses n’ont pas été quantifiées.

Biologie

La biologie générale de l’une ou des deux espèces a été étudiée par différents auteurs, notamment Hubbs et Trautman (1937), au Michigan, Leach (1940), au Michigan, Churchill (1945), au Wisconsin, Vladykov (1949, 1952), au Québec, Purvis (1970), sur la rive sud du lac Supérieur, Schuldt et al. (1987), dans le bassin du lac Michigan, et Cochran et ses collègues (p. ex. Cochran et Marks, 1995; Cochran et al., 2003; Cochran et Lyons, 2004), au Wisconsin. Scott et Crossman (1998) fournissent également des analyses biologiques de ces espèces, et Dawson et al. (2015) et Johnson et al. (2015) examinent l’écologie générale des larves et la reproduction des lamproies. Ces sources et d’autres sont citées ci-dessous. Les sections suivantes présentent un aperçu général des deux espèces (c.-à-d. résumant l’information pertinente commune aux deux espèces ou soulignant les différences importantes). Par la suite, des détails supplémentaires, le cas échéant, sont donnés pour chaque espèce.

Cycle vital et de reproduction

Comme toutes les lamproies, la lamproie du Nord et la lamproie argentée sont ovipares et sémelpares, et elles investissent une quantité considérable de ressources dans leur unique épisode de fraie (Scott et Crossman, 1998; Docker et al., 2019). Le cycle vital de la lamproie comprend un stade embryonnaire, un stade larvaire se terminant par une métamorphose, un stade juvénile parasitaire ou non parasitaire (c.-à-d. après la métamorphose, mais avant la maturation sexuelle) et une période de reproduction à l’âge adulte. Les larves (appelées ammocètes) ont une forme corporelle semblable à celle d’un ver et sont aveugles et sans dents. Elles passent la majeure partie de leur temps enterrées dans les sédiments mous des zones à débit plus lent des cours d’eau (voir Habitat), se nourrissant de débris organiques, d’algues (principalement des diatomées), de protozoaires et de bactéries qu’elles extraient de l’eau au-dessus de leur terrier (Churchill, 1945; Moore et Mallatt, 1980; Yap et Bowen, 2003; Dawson et al., 2015). Dans un habitat optimal, les densités larvaires peuvent être très élevées (p. ex. jusqu’à 126 larves de lamproies du Nord par mètre carré dans la rivière Brule, au Wisconsin [Churchill 1945]); cependant, lorsque l’on fait la moyenne de la densité sur de grandes superficies, une densité de < 1 à approximativement 20 larves par mètre carré est plus typique (p. ex. Hansen et Hayne, 1962; Kainua et Valtonen, 1980; Malmqvist, 1980). La croissance pendant cette phase d’alimentation par filtration est lente. À titre d’exemple, Purvis (1970) a noté des incréments de croissance annuels de 37, de 28 et de 15 mm pour les trois premières années de croissance, respectivement, dans un affluent du lac Supérieur.

On pense que le stade larvaire de ces espèces dure environ de trois à sept ans (Purvis, 1970; Scott et Crossman, 1998). Chez les lamproies, l’âge au moment de la métamorphose est parfois déterminé au moyen de l’examen des statolithes (structures analogues aux otolithes téléostéens), mais il est plus souvent estimé à partir de la longueur au moment de la métamorphose (voir Dawson et al., 2015). Ces estimations sont imprécises à cause des différences importantes du taux de croissance entre les individus (voir par exemple Murdoch et al., 1992) et les populations (Dawson et al., 2015), et à cause d’une éventuelle « phase de croissance arrêtée » ou « période de repos » avant la métamorphose, pendant laquelle les larves peuvent augmenter en masse, mais non en longueur (Leach, 1940; Lowe et al., 1973). Dans les études où des individus d’âge connu ont fait l’objet d’un suivi, l’âge au moment de la métamorphose variait considérablement. Par exemple, Manion et Smith (1978) ont suivi une seule classe d’âge de larves de grandes lamproies marines dans la rivière Big Garlic après qu’elle ait été isolée en amont d’un barrage, et ils ont récupéré ensuite des individus en métamorphose chaque année pendant de 6 à 12 ans. De même, il a été montré que la taille au moment de la métamorphose n’est pas un indicateur fiable de l’âge. Hess et al. (2015) ont effectué des analyses génétiques pour identifier la progéniture de la lamproie du Pacifique relâchée dans un cours d’eau en 2007. Beaucoup de ces descendants ont été récupérés en tant que juvéniles migrant en aval cinq ans plus tard, bien qu’ils aient atteint une taille variant de 74 à 145 mm de longueur totale. Sans analyse de parenté pour les placer dans une seule classe d’âge, nous aurions probablement supposé qu’ils faisaient partie d’une vaste fourchette d’âges. Dans le cas de la lamproie du Nord, Purvis (1970) a montré que la métamorphose se produisait chez des individus aussi jeunes que trois ans en surveillant une seule classe d’âge rétablie après un traitement lampricide. L’auteur a également montré que les lamproies du Nord mâles se métamorphosaient plus tôt que les femelles (c.-à-d. que 97 % des individus métamorphosés de trois ans étaient des mâles), une tendance qui a été observée chez de nombreuses autres espèces de lamproies (voir Dawson et al., 2015; Manzon et al., 2015; Docker et al., 2019). En général, les espèces non parasites semblent être plus âgées et plus grosses à la métamorphose que les espèces parasites, du moins si l’on compare des paires de lamproies parasites et non parasites (voir Docker, 2009; Dawson et al., 2015). On suppose que la réduction de la durée de vie post-larvaire des lamproies non parasites (c.-à-d. à cause du contournement de la phase d’alimentation parasitaire) s’accompagne généralement d’une augmentation de la durée du stade larvaire, de sorte que l’évolution du non-parasitisme semble s’être produite sans changement de la durée de vie globale. D’après cette tendance générale et de la longueur à la métamorphose de ces deux espèces, le stade larvaire dure probablement juste au-delà de cinq ans pour la lamproie du Nord (c.-à-d. de la fraie à la fin du printemps ou au début de l’été à la métamorphose à la fin de l’été) et juste au-delà de quatre ans pour la lamproie argentée (voir plus bas).

Chez la plupart des espèces de lamproies de l’hémisphère Nord, la métamorphose commence du début au milieu de l’été, et dure de deux à trois mois (Leach, 1940; Manzon et al., 2015). Elle est touchée par des facteurs endogènes et exogènes, notamment une augmentation de la température de l’eau au printemps et l’accumulation de réserves lipidiques suffisantes pour la phase métamorphique non trophique (Manzon et al., 2015). La métamorphose implique une transformation radicale conduisant au développement d’yeux fonctionnels, d’un disque buccal en ventouse et d’un piston proéminent ressemblant à une langue; à la restructuration de la région branchiale; à des changements au niveau des nageoires et de la coloration du corps. Les changements internes comprennent des modifications importantes du système digestif (p. ex. œsophage et intestin remodelés) et le passage d’une ventilation unidirectionnelle en continu des larves qui se nourrissent par filtration à une ventilation par pompage de l’adulte. Le cycle vital de la lamproie du Nord et de la lamproie argentée diverge considérablement au cours de la métamorphose. La lamproie du Nord commence sa maturation sexuelle pendant la métamorphose, et se reproduit et meurt dans les 6 à 8 mois sans jamais se nourrir à nouveau, tandis que la lamproie argentée retarde sa maturation sexuelle jusqu’à la fin de la phrase d’alimentation parasitaire, et se reproduit et meurt 18 à 20 mois après la métamorphose (voir ci-dessous). Ainsi, comme cela est proposé pour les paires d’espèces de lamproies en général, il semble que la durée de vie globale (ou la durée d’une génération) de la lamproie du Nord et de la lamproie argentée soit similaire, soit environ six ans pour les deux espèces.

Les lamproies non parasites (brook lampreys) restent dans leur cour d’eau natal après leur métamorphose, et n’effectuent que de courtes migrations en amont (pas plus de quelques kilomètres) vers leurs frayères (Malmqvist, 1980). En revanche, les lamproies parasites, qui migrent généralement hors de leur cours d’eau natal après la métamorphose, entreprennent généralement des migrations de fraie plus longues (bien qu’elles ne retournent pas nécessairement à leur cours d’eau natal pour frayer; voir Moser et al., 2015). La lamproie du Nord et la lamproie argentée frayent dans des affluents, généralement en mai ou en juin lorsque la température de l’eau atteint environ 13 °C (Vladykov, 1949; Manion et Hanson, 1980).

Il n’est pas rare de voir les deux espèces frayer en groupes communs (Morman, 1979; Cochran et Pettinelli, 1987), et leur système d’accouplement est décrit comme polygynandre (c.-à-d. que les mâles et les femelles ont plusieurs partenaires d’accouplement pendant une saison de reproduction; voir Johnson et al., 2015). Les deux espèces ont également été observées en train de frayer dans des nids avec d’autres espèces de lamproies : la lamproie argentée a été observée dans des nids avec la lamproie du Nord, la lamproie de l’Est et la grande lamproie marine; la lamproie du Nord a été observée dans des nids avec la lamproie argentée et la grande lamproie marine (Morman, 1979). Des croisements expérimentaux en laboratoire indiquent que les hybrides entre la lamproie du Nord ou la lamproie argentée et la grande lamproie marine ou la lamproie de l’Est seraient inévitables (Piavis et al., 1970). Le taux de survie des hybrides de la lamproie du Nord et de la lamproie argentée est équivalent à ceux des individus purs (au moins pendant les premières semaines suivant la fécondation, lorsque l’expérience a eu lieu). Par conséquent, il semble que même une hybridation accidentelle résultant d’une fertilisation externe produira des hybrides viables entre la lamproie du Nord et la lamproie argentée, bien que la survie et la fertilité à long terme des hybrides soient inconnues (voir Nom et classification). On n’a pas observé de lamproie du Nord ou de lamproie argentée frayant dans le même nid que la lamproie brune (Johnson et al., 2015), et Piavis et al. (1970) ont noté un taux de survie de 0 % chez les hybrides expérimentaux entre ces espèces. Hubbs et Trautman (1937) ont laissé entendre qu’un spécimen adulte de la baie Green, dans le bassin du lac Michigan, pourrait être un hybride de la lamproie argentée et de la lamproie brune, et Starrett et al. (1960) ont signalé un hybride possible dans le fleuve Mississippi, en Illinois. Dans ce dernier cas, le spécimen avait huit dents latérales internes bicuspides, mais un faible nombre de myomères et une lamelle linguale transversale profondément bilobée. Cependant, l’hybridation entre la lamproie du Nord ou la lamproie argentée et la lamproie brune est probablement limitée.

Chez pratiquement toutes les espèces de lamproies étudiées, le sex-ratio des adultes (c.-à-d. pendant la migration vers l’amont ou au moment de la fraie) montre un excès faible bien que constant de mâles, mais le sex-ratio des larves est généralement à égalité ou avec un excès de femelles (voir Docker et al., 2019). Les sex-ratios chez la lamproie du Nord et la lamproie argentée suivent les modèles suivants. On note que la proportion de mâles varie de 54 à 75 % chez la lamproie du Nord (Churchill, 1945; Purvis, 1970; Schuldt et al., 1987) et de 49 à 59 % chez la lamproie argentée (Schuldt et al., 1987). Chez la lamproie du Nord, seulement 49 % des larves étaient des mâles (Purvis, 1970). En général, chez les lamproies, il semble que les femelles subissent une mortalité plus élevée juste avant ou pendant la maturation sexuelle (p. ex. en raison des exigences énergétiques plus élevées de la maturation ovarienne par rapport à la maturation testiculaire; voir Docker et al., 2019).

Chez toutes les espèces de lamproies, la fécondité augmente approximativement avec la puissance cubique de la longueur totale (voir Docker et al., 2019). Par conséquent, étant donné sa plus petite taille à maturité, la lamproie du Nord est considérablement moins féconde que la lamproie argentée, produisant en moyenne 1 200 œufs par femelle comparativement à 19 000 œufs chez la lamproie argentée (voir ci-dessous). Il y a probablement un compromis entre la fécondité et la mortalité chez la lamproie du Nord par rapport à la lamproie argentée parasite.

La mortalité par prédation (et d’autres sources de mortalité associées à la phase d’alimentation et de migration plus longue et plus exposée chez les espèces parasites) est probablement beaucoup plus élevée chez la lamproie argentée que chez lamproie du Nord, en raison de son stade adulte plus court et plus protégé (Docker, 2009). Les taux de mortalité n’ont pas été mesurés pour ces espèces, mais on pense qu’ils sont comparables aux taux observés chez d’autres espèces de lamproies au cours des mêmes stades. Dans des conditions de laboratoire optimales, Piavis (1961) a noté un taux de survie de 78 % au stade de l’enfouissement chez la grande lamproie marine. Toutefois, les œufs de lamproies semblent être la proie de plusieurs espèces de poissons (Cochran, 2009; voir Relations interspécifique), et les œufs délogés du nid seraient particulièrement vulnérables (Smith et Marsden, 2009). On pense également que la mortalité est élevée immédiatement après l’éclosion, mais qu’elle est relativement faible et uniforme pendant le reste du stade larvaire chez d’autres espèces (p. ex. avec des taux de survie annuels estimés de 47 à 77 %; voir Dawson et al., 2015). Les taux de mortalité augmentent généralement à nouveau pendant la période vulnérable de la métamorphose (chez les deux espèces) et, comme indiqué ci-dessus, la mortalité est relativement élevée chez les lamproies parasites migratrices pendant leur migration en aval après la métamorphose et leur migration en amont (fraie) (p. ex. à cause des prédateurs aquatiques et aviaires; voir Docker et al., 2015). Chez ces deux espèces, la prédation par des prédateurs aquatiques, aviaires et terrestres peut être importante pendant la fraie, qui a généralement lieu pendant la journée et en eau peu profonde (voir Relations interspécifiques).

Lamproie du Nord

Comme il a été mentionné plus haut, la durée du stade larvaire est d’environ 3 à 7 ans chez la lamproie du Nord (Purvis, 1970; Scott et Crossman, 1998). L’âge de la métamorphose chez les autres espèces de lamproies semble dépendre largement de la taille et varie donc en fonction du taux de croissance. Par exemple, la métamorphose est observée à des âges inférieurs chez la grande lamproie marine provenant de cours d’eau plus productifs (p. ex. avec des températures de l’eau et une disponibilité de nourriture plus élevées; Morman, 1987; Quintella et al., 2003). Des taux de croissance élevés sont également observés à des densités larvaires plus faibles (Murdoch et al., 1992). Purvis (1970) a observé que la lamproie du Nord mâle se métamorphosait dès l’âge de trois ans dans un affluent du sud du lac Supérieur, suite à son établissement après un traitement lampricide. L’accélération des taux de croissance après une réduction considérable des densités larvaires suite à un traitement lampricide a aussi été observée chez la grande lamproie marine (voir Dawson et al., 2015). Néanmoins, la taille à la métamorphose varie également selon les individus. Purvis (1970) a observé que les lamproies du Nord en train de se métamorphoser mesuraient de 97 à 127 mm (moyenne de 114 mm), et Morman (1979) en a noté de 84 à 182 mm (moyenne de 126 mm). Les femelles se métamorphosent généralement à un âge et une taille supérieurs aux mâles (Purvis, 1970).

En général, les lamproies qui se métamorphosent ont tendance à se déplacer vers des substrats plus grossiers avec une eau mieux oxygénée où les débits sont plus élevés, et, en raison de la dérive en aval, elles peuvent s’accumuler dans des tronçons plus en aval du cours d’eau (voir Dawson et al., 2015). Même après l’achèvement de la métamorphose, la lamproie du Nord a tendance à rester enfouie dans les sédiments jusqu’en janvier ou février (au moins dans le Wisconsin), lorsqu’elle commence à sortir de son terrier et à nager périodiquement (Becker, 1983). Elle passe l’hiver dans le substrat ou à proximité, et atteint la pleine maturité en mai ou en juin, juste avant de frayer (voir Docker et al., 2019).

Le moment de la fraie est déterminé par la température de l’eau (Scott et Crossman, 1998; Johnson et al., 2015). Reighard et Cummins (1916) ont signalé que les températures optimales de fraie était de 20 à 22 °C, mais elles peuvent varier selon les régions. Au Québec, la fraie a lieu en mai, lorsque la température de l’eau se situe de 13 à 16 °C (Vladykov, 1949). Au Michigan, des adultes ont été observés en train de frayer en juin, à des températures variant de 16,5 à 20,5 °C (Morman, 1979). La fraie se produit généralement dans une partie peu profonde (de 20,3 à 45,7 cm de profondeur) du cours d’eau à forte pente (Scott et Crossman, 1998). Les lamproies du Nord mâles commencent à construire leur nid, qui mesure environ de 7,6 à 10,2 cm de diamètre (Scott et Crossman, 1998). Les géniteurs sont généralement concentrés dans une petite zone, et les nids sont situés discrètement dans des espaces entre de grosses pierres (Morman, 1979) ou, occasionnellement, sous différents types d’abris (Cooper, 1983; Cochran et Gripentrog, 1992). Des groupes de 3 à 13 lamproies du Nord ont été observés dans un seul nid (Morman, 1979; Cochran et Pettinelli, 1987), et des lamproies du Nord ont également été observées en train de frayer dans des nids avec d’autres espèces de lamproies indigènes (voir ci-dessous). Pendant qu’il est dans le nid, le mâle s’attache à la femelle, mais il ne semble pas s’enrouler autour d’elle, comme on l’observe chez la plupart des espèces de lamproies. Une vibration vigoureuse accompagne la fraie (Scott et Crossman, 1998) et, après la fécondation, les œufs sont parfois recouverts du substrat entourant le nid (Johnson et al., 2015).

Les estimations de la fécondité moyenne pour différentes populations de lamproies du Nord varient de 1 095 (Leach, 1940) à 1 475-1 668 œufs (Vladykov, 1951; Schuldt et al., 1987), avec une moyenne globale de 1 200 œufs (Docker et al., 2019). Le nombre d’œufs augmente avec la taille de la femelle, et la fécondité maximale rapportée est de 1 979 œufs (Vladykov, 1951). La taille moyenne des œufs varie de 1,0 à 1,2 mm (Vladykov, 1951; Schuldt et al., 1987), et les œufs éclosent en 2 à 4 semaines (Leach, 1940). Bien que non observé chez la lamproie du Nord, les lamproies femelles et mâles d’autres espèces meurent généralement dans la semaine et le mois suivant la fraie, respectivement (Pletcher, 1963; voir Docker et al., 2019).

Lamproie argentée

La taille de la lamproie argentée au moment de la métamorphose fluctue selon les individus et peut varier géographiquement. Les individus récemment métamorphosés mesuraient de 91 à 155 mm (moyenne de 114 mm) au Michigan (Morman, 1979), de 103 à 139 mm au Wisconsin (Becker, 1983), et de 108 et de 113 mm en moyenne chez les mâles et les femelles, respectivement, au Québec (Vladykov et Roy, 1948). L’âge au moment de la métamorphose n’a pas été déterminé de manière indépendante, mais, d’après la durée de la métamorphose, les âges se situent probablement de 3 à 7 ans; cependant, l’âge moyen est probablement inférieur, soit environ 4 ans (voir ci-dessous). Le poids à ce stade va de 1 à 6 g (Vladykov et Roy, 1948; Becker, 1983; Scott et Crossman, 1998).

La lamproie argentée métamorphosée sort de son terrier au début du printemps et migre en aval vers un lac (p. ex. lac Sainte-Claire) ou un grand cours d’eau (p. ex. fleuves Saint-Laurent et Nelson, rivière Winnipeg), où les juvéniles se nourrissent de façon parasitaire sur divers poissons-hôtes (voir Relations interspécifiques). La durée exacte de la phase d’alimentation parasitaire est inconnue, mais les juvéniles se nourrissent probablement ainsi pendant environ sept mois à un an. Hall (1963) a noté que la phase d’alimentation parasitaire active de la lamproie brune, une espèce étroitement apparentée et écologiquement similaire, durait au moins sept mois (d’avril à octobre) au Michigan, suivie d’une période largement inactive de novembre à avril. Cependant, au Wisconsin, Cochran et al. (2003) ont trouvé des lamproies brunes attachées à des poissons-hôtes pendant l’hiver, et leur observation selon laquelle la lamproie argentée a pris une masse importante d’octobre à mars donne à penser que la phase d’alimentation parasitaire (au moins chez certains individus ou populations) s’étend sur toute l’année. Néanmoins, la plus forte croissance et la plus grande activité trophique se produisent entre juin et septembre (Becker, 1983). En laboratoire, Roy (1973) a constaté que les lamproies argentées juvéniles femelles grandissaient plus rapidement que les mâles et qu’elles atteignaient une longueur maximale plus grande. Cochran et Lyons (2004) ont également constaté que les femelles (pendant les phases d’alimentation parasitaire et de fraie) étaient plus grandes que les mâles. L’activité alimentaire diminue à mesure que la maturation sexuelle approche (Roy, 1973). Par conséquent, la durée de vie totale après la métamorphose de la lamproie argentée est d’environ 18 à 20 mois (c.-à-d. à partir de l’achèvement de la métamorphose au début de l’automne, environ un an d’alimentation parasitaire, la maturation sexuelle et la fraie au printemps suivant). Vladykov et Roy (1948) ont noté que la durée de vie adulte de la lamproie argentée était de 12 à 13 mois, mais Roy (1973) a constaté que la lamproie grandissait plus rapidement et atteignait sa maturité plus tôt en captivité que dans son habitat naturel. Comme indiqué ci-dessus, la durée de vie larvaire moyenne est d’environ quatre ans et trois ou quatre mois (c.-à-d. entre la fraie au printemps et la métamorphose à la fin de l’été ou au début de l’automne), ce qui donne une durée de vie moyenne de six ans.

Au début de la maturation sexuelle (et en fonction de la température de l’eau et d’autres facteurs; voir Moser et al., 2015), la lamproie argentée commence la migration en amont vers ses frayères. Contrairement à de nombreux autres poissons migrateurs, les lamproies ne semblent pas retourner dans leurs cours d’eau natals (Bergstedt et Seelye, 1995; Waldman et al. 2008); elles sont plutôt attirées par les acides biliaires (« phéromones migratoires ») libérés par les larves de lamproies vivant dans des cours d’eau (Sorensen et Vrieze, 2003). Les lamproies argentées matures sont attirées par les acides biliaires relâchés par les larves de leur propre espèce ainsi que d’autres espèces, comme la grande lamproie marine (Fine et al., 2004). La migration de la lamproie argentée a été mieux étudiée dans la rivière Fox, au Wisconsin, où des individus migrateurs ont été capturés en amont du début avril au début juin (Cochran et Marks, 1995; Cochran et Lyons, 2004). De 1979 à 1999, la température annuelle moyenne de l’eau au moment de la capture variait de 7,3 à 16,9 °C. La date moyenne de capture ne différait pas entre les mâles et les femelles, bien que les plus grands individus aient généralement été capturés plus tôt dans la saison. La maturation sexuelle se poursuit pendant la migration en amont (p. ex. l’indice gonadosomatique chez les femelles atteint jusqu’à 34 % et se situe en moyenne de 14 à 19 % en avril et en mai; Vladykov, 1951; Schuldt et al., 1987); l’intestin devient progressivement moins fonctionnel, et une diminution de la longueur et du poids est observée (Scott et Crossman, 1998; Cochran et Marks, 1995; Docker et al., 2019).

La période de fraie est déterminée par la température de l’eau. La température moyenne à laquelle la lamproie argentée a été observée en période de fraie est de 18,3 °C (fourchette de 13 à 23 °C) au Michigan (Morman, 1979) et de 18,2 °C au Wisconsin (Cochran et Lyons, 2004). On considère qu’une température de 18,4°C est optimale pour élever les œufs jusqu’au stade prolarvaire (Smith et al., 1968). La lamproie argentée a été observée en train de frayer dans des eaux aussi peu profondes que 13 cm (Manion et Hanson, 1980), et Morman (1979) a signalé qu’elle frayait à des profondeurs de 23 à 78 cm (moyenne de 38 cm). Cochran et Lyons (2004) proposent que la lamproie argentée pourrait être capable de frayer dans des eaux plus profondes à débit plus rapide que les autres espèces d’Ichthyomyzon, et ont observé la lamproie argentée dans des regroupements de fraie avec la grande lamproie marine à des profondeurs de 47 à 68 cm. Selon Lamsa et al. (1980), des plongeurs ont observé de nombreuses lamproies argentées en train de frayer près de l’entrée de la rivière Sainte-Claire, dans des eaux aussi profondes que 5 m, et la lamproie argentée peut également frayer dans des eaux plus profondes de la rivière Winnipeg (voir Répartition). Manion et Hanson (1980) ont constaté que la lamproie argentée construit des nids dans un substrat de gravier de 0,4 à 3,0 cm de diamètre, et que les nids ont en moyenne 8 cm de profondeur et 33 à 122 cm de diamètre (Morman, 1979). On a relevé que les nids comptaient jusqu’à 15 lamproies argentées chacun (Morman, 1979; Cochran et Lyons, 2004), ce qui indique une fraie commune (voir ci-dessus).

Les estimations de la fécondité moyenne pour différentes populations de lamproies du Nord varient de 13 403 à 22 820 œufs (Vladykov, 1951; Schuldt et al., 1987), avec une moyenne globale de 19 000 œufs (Docker et al., 2019). Les nombres les plus bas et les plus élevés enregistrés sont respectivement de 12 006 et de 29 412 œufs (Vladykov, 1951). Le diamètre des œufs chez les femelles approchant la maturité varie de 0,8 à 1,0 mm (Vladykov, 1951; Schuldt et al.), et les œufs éclosent en deux ou trois semaines, ce qui est semblable à la durée observée chez les quatre autres espèces de lamproies dans les Grands Lacs d’amont (Smith et al., 1968).

Physiologie et adaptabilité

La lamproie du Nord et la lamproie argentée ont toutes deux vécu en eau douce depuis une longue période de leur évolution (Bartels et al., 2012). Elles ne développent pas de cellules riches en mitochondries (anciennement appelées cellules chlorées) dans leurs branchies comme les lamproies d’eau salée pendant la métamorphose et sont incapables d’osmorégulation en eau salée. Toutefois, les deux espèces (particulièrement la lamproie argentée) possède une aire de répartition relativement vaste (figure 9) et survivent dans diverses conditions hydrologiques, chimiques et thermiques (voir Habitat). Bien que l’on en sache peu sur la physiologie de la lamproie du Nord et de la lamproie argentée en particulier, on peut émettre des hypothèses à partir d’autres espèces de lamproies. Cela est notamment vrai pour le stade larvaire conservé (voir Dawson et al., 2015). Les stades de l’œuf et de l’embryon sont les plus vulnérables (p. ex. aux températures élevées), mais les larves plus grosses sont généralement plus tolérantes. Par exemple, les œufs de la grande lamproie marine sont très sensibles à la température et n’éclosent qu’entre 15,5 et 21,1 °C, et les larves nouvellement écloses subissent une augmentation marquée de la moralité à 22 °C (Piavis, 1961). En revanche, pour les larves plus grandes (60-173 mm), Potter et Beamish (1975) ont déterminé que la température létale initiale de la lamproie du Nord acclimatée à 15 °C était de 30,5 °C, ce qui est similaire à celle observée pour deux autres espèces des Grands Lacs (30 et 29,5 °C chez la grande lamproie marine et la lamproie de l’Est, respectivement). La tolérance thermique des larves de la lamproie argentée est probablement similaire. À 30,5 °C, les larves de la lamproie du Nord ont émergé de leur terrier et sont mortes sur le dessus des sédiments.

Les lamproies larvaires sont capables de tolérer des tensions relativement faibles en oxygène pendant 4 jours, en particulier à basse température (c.-à-d. 7-10 mm Hg à 5 °C, 12-16 mm Hg à 15,5 °C et 13-21 mm Hg à 22,5 °C; Potter et al., 1970). Ceci est probablement dû au fait que le taux de consommation d’oxygène est plus faible chez les larves de lamproie que celui observé chez les poissons téléostéens de poids similaires (Hill et Potter, 1970). Chez la lamproie de montagnes (Ichthyomyzon greeleyi), la consommation d’oxygène des larves à 3,5 °C (8,1 µl/g/h) était inférieure à un dixième de celle observée à 22,5 °C (90,1 µl/g/h) (Hill et Potter, 1970). La faible consommation d’oxygène des larves de lamproie leur permet de s’enfouir dans les zones limoneuses de cours d’eau à débit lent. Néanmoins, les concentrations d’oxygène pourraient être limitantes pour les larves de lamproie pendant les mois d’été. De plus, le taux de consommation d’oxygène augmente pendant la métamorphose, bien que cette hausse semble moins drastique chez les espèces non parasites comparativement aux espèces parasites (voir Manzon et al., 2015).

Lamproie du Nord

Au fur et à mesure que la métamorphose progresse, la lamproie du Nord pourrait être plus tolérante aux faibles taux d’oxygène que la lamproie argentée. Chez une paire d’espèces de lamproies européennes, l’espèce non parasite semble rester dans les zones limoneuses typiques des larves jusqu’avant la fraie, tandis que l’espère parasite se déplace pendant la métamorphose dans des zones à débit plus rapide où les sédiments sont plus oxygénés, probablement en raison de différences dans leurs besoins en oxygène (Potter et Brown, 1975). Cependant, bien qu’il ne soit pas inhabituel que les adultes et les larves de la lamproie des montagnes se trouvent dans les mêmes zones, Beamish et Medland (1988) ont tout de même observé une tendance de l’espèce à se déplacer vers des substrats plus grossiers et des débits d’eau plus élevés pendant la métamorphose.

Bien qu’elle n’ait pas fait l’objet d’études spécifiques, la lamproie du Nord adulte est probablement sensible aux mauvaises conditions environnementales (p. ex. températures élevées et faible teneur en oxygène). Pendant la période non trophique de la métamorphose et de la maturation sexuelle, Leach (1940) a constaté que les lamproies du Nord mâles et femelles perdaient respectivement 16 et 12 % de leur poids corporel, juste entre le début septembre (c.-à-d. pendant les premiers stades de la métamorphose) et la fin mars ou avril. La perte de poids entre la métamorphose et la fraie à la fin mai ou au début juin aurait été encore plus importante. Une femelle particulièrement petite, qui mesurait 92 mm à la maturité sexuelle, est morte à la mi-mai, alors qu’elle était à peine plus qu’un sac gonflé d’œufs (Leach, 1940).

Bien que la lamproie du Nord ait une répartition géographique relativement étendue, sa mobilité restreinte signifie que les différentes populations sont susceptibles d’être mieux adaptées aux conditions locales que la lamproie argentée et d’autres espèces migratrices (voir Dispersion et migration). En outre, en l’absence de flux génique entre des localités disjointes, les populations isolées auront tendance à avoir des tailles démographiques effectives plus petites. Lorsque la taille effective de la population est élevée, une population a une grande capacité de réaction par la sélection, mais lorsque la taille effective est faible, le processus aléatoire de dérive devient plus puissant que la sélection (Kimura et al., 1963; Willi et al., 2013). Cependant, étant donné que la lamproie de l’Est s’est bien établie après son introduction accidentelle dans d’autres cours d’eau du bassin des Grands Lacs (COSEWIC, 2007), il est probable que la lamproie du Nord possède un certain degré d’adaptabilité à de nouvelles zones sur des échelles de temps relativement courtes.

Lamproie argentée

Comme mentionné ci-dessus au sujet des lamproies non parasites, les espèces parasites semblent avoir besoin d’eaux plus oxygénées à mesure que la métamorphose progresse. Cela se poursuit probablement pendant la phase d’alimentation parasitaire, où les individus nagent librement. Néanmoins, la variété de l’habitat et des conditions dans lesquels la lamproie argentée a été recueillie durant la phase d’alimentation parasitaire (c.-à-d. petits et grands lacs et cours d’eau) sur une vaste gamme de latitudes donne à penser que le niveau d’adaptabilité est considérable. On a observé la lamproie argentée se nourrir de plus de 20 espèces de poissons indigènes et non indigènes (voir Relations interspécifiques), et Morman (1979) a constaté que certaines populations de lamproies argentées peuvent persister en amont d’obstacles si la quantité de poissons-fourrages est suffisante. Morman a mentionné que, dans trois grands cours d’eau du Michigan, des populations « résiduelles » de lamproies argentées étaient présentes dans des tronçons en amont de barrages établis au début des années 1900. Chacun de ces tronçons était associé à des lacs ou à des bassins intérieurs pouvant fournir des poissons-hôtes (Morman, 1979). Des lamproies argentées métamorphosées ont été observées en amont de barrages dans la rivière Fox, au Wisconsin (SLCC, données inédites). Ce système est également associé à une série de grands lacs intérieurs. En plus de l’adaptabilité apparente pendant la phase d’alimentation parasitaire, la fraie de la lamproie argentée a été observée dans une variété de milieux et de conditions (voir Cycle vital et reproduction).

La lamproie argentée occupe une aire de répartition encore plus étendue en latitude que la lamproie du Nord et, en raison de sa dispersion sur les poissons-hôtes et de l’absence présumée de territoire natal, elle est moins susceptible de présenter une adaptation locale à des échelles spatiales modérées (voir Dispersion et migration). Néanmoins, il y a probablement des limites à ses capacités de dispersion et des différences physiologiques (p. ex. liées aux préférences thermiques) à des échelles spatiales plus vastes (p. ex. entre les extrêmes nord et sud et entre les ZBNED).

Dispersion et migration

Chez les lamproies en général, la plupart des déplacements durant le stade larvaire sont le résultat d’une dérive passive avec le courant, bien que des études de marquages de la grande lamproie marine aient montré que les larves sont capables de se déplacer en amont sur de courtes distances (voir Dawson et al., 2015). En outre, le degré de dérive des lamproies en aval pendant leur stade larvaire prolongé sera influé par des facteurs tels que le gradient et le débit du cours d’eau et la température de l’eau (Potter, 1980b). Après la métamorphose, les capacités de dispersion diffèrent considérablement entre la lamproie du Nord et la lamproie argentée, bien qu’aucune des deux n’ait la capacité de se disperser par la voie de l’eau salée (voir Unités désignables).

Lamproie du Nord

La lamproie du Nord effectue généralement son cycle vital complet dans son cours d’eau natal (Leach, 1940). Après sa métamorphose, elle restera en grande partie enfouie dans le substrat, et ses déplacements, même au sein du système fluvial, seront probablement limités. Comme elle ne nourrit pas après la métamorphose, la dispersion de la lamproie du Nord ne se fait pas par l’intermédiaire de poissons-hôtes, et les adultes à petit corps sont capables de migrer en amont que sur quelques kilomètres (voir Moser et al., 2015).

Lamproie argentée

La lamproie argentée métamorphosée migre en aval vers un lac ou se disperse dans le cours d’eau pour commencer sa phase d’alimentation parasitaire. Les juvéniles qui se nourrissent peuvent être transportés sur de grandes distances sur des poissons-hôtes, bien que les distances de dispersion soient toujours limitées par le déplacement des hôtes et la durée de l’attachement de la lamproie argentée (voir Spice et al., 2012). Cochran et Lyons (2004) ont signalé que la lamproie argentée de la région de la baie Green du lac Michigan était probablement limitée à la baie elle-même et ne se dispersait pas largement dans le lac Michigan.

Comme les autres lamproies, la lamproie argentée ne semble pas retourner dans son cours d’eau natal pour frayer (voir Cycle vital et reproduction). La migration de fraie en amont est largement active, bien que Cochran et al. (2003) émettent l’hypothèse que la lamproie argentée pourrait être transportée en amont, au moins partiellement, lorsqu’elle est attachée à l’esturgeon jaune. Les distances de migration varient en fonction du cours d’eau et de la présence d’obstacles, mais, en général, la fraie semble être limitée aux parties inférieures des cours d’eau (Schuldt et Goold, 1980). Dans la rivière Rifle, au Michigan, Morman (1979) a observé une lamproie argentée dans un nid à 73 km en amont de l’embouchure de la rivière, mais les géniteurs étaient plus nombreux dans les 30 à 50 km inférieurs du cours principal, et aucun géniteur n’a été aperçu dans les cours supérieurs ou les affluents autrement appropriés.

Relations interspécifiques

Chez les lamproies en général, la prédation par d’autres poissons semble être élevée pendant le stade d’œuf. Par exemple, des cyprinidés qui se nourrissaient probablement d’œufs ont été observés à proximité de lamproies en train de frayer, et Cochran (2009) a observé des têtes à taches rouges (Nocomis biguttatus) en train de manger des œufs d’Ichthyomyzon gagei. La prédation sur les œufs de lamproie du Nord pourrait être particulièrement nuisible à cause de sa faible fécondité. La prédation est probablement plus faible au stade larvaire enfoui, bien que certains poissons (p. ex. esturgeons, anguille d’Amérique) semblent capables de les détecter et d’y accéder (voir Importance de l’espèce), et les larves de lamproies peuvent être vulnérables à la prédation si elles sont délogées du substrat lors d’épisodes d’affouillement (Cochran, 2009; Docker et al., 2015). La lamproie du Nord post-métamorphose reste relativement protégée des prédateurs pendant sa migration en aval, sa phase d’alimentation parasitaire et sa migration ultérieure en amont (voir ci-dessous). Les deux espèces sont à nouveau vulnérables à la prédation pendant la fraie en eau peu profonde, lorsqu’elles sont actives pendant la journée et qu’on les trouve en plus forte densité (Manion et Hanson, 1980; Cochran et Gripentrog, 1992). Seule la lamproie argentée se nourrit d’autres poissons (voir ci-dessous). Appy et Anderson (1981) ont répertorié 70 espèces de parasites chez les lamproies (larves et adultes), bien qu’aucune n’ait été identifiée spécifiquement chez la lamproie du Nord ou la lamproie argentée. De façon générale, on trouve moins de parasites chez les lamproies non parasites, car elles se nourrissent uniquement d’organismes microscopiques; ainsi, des poissons-hôtes ne leur transmettent pas certains types de parasites (p. ex. parasites acanthocéphales).

En termes de compétition interspécifique, la lamproie du Nord et la lamproie argentée du bassin des Grands Lacs sont probablement en compétition avec la grande lamproie marine, très féconde (produit en moyenne 70 000 œufs par femelle; Docker et al., 2019). Schuldt et Goold (1980) ont recueilli en 1959 une moyenne de neuf grandes lamproies marines adultes pour chaque lamproie argentée dans 12 affluents du lac Supérieur, avant même que les effets des traitements lampricides ne soient observés lors des retours d’adultes, ce qui donne à penser que la grande lamproie marine envahissante avait déjà établi un avantage concurrentiel. La compétition interspécifique avec la grande lamproie marine (et peut-être avec la lamproie de l’Est; voir Menaces) pourrait agir au stade larvaire. La croissance larvaire est réduite dans des conditions de forte densité (Murdoch et al., 1991, 1992; Dawson et al., 2015), ce qui pourrait être le résultat d’un encombrement physique plutôt que d’une compétition directe. Bowen et Yap (2018) ont constaté que lorsque la lamproie du Nord avait une concentration de 10 larves/m2, les individus avaient 36 % moins de nourriture dans leurs intestins et étaient moins efficaces pour assimiler les détritus organiques et les acides aminés de son alimentation que les individus qui se trouvent à une concentration de 1 larve/m2.

On ne sait pas exactement quel est le degré de concurrence interspécifique que les lamproies adultes peuvent se livrer pour l’habitat de fraie. Les préférences des espèces en matière d’habitat peuvent réduire les chevauchements, mais la lamproie du Nord et la lamproie argentée ont également été observées en train de frayer en commun avec d’autres espèces et, en fait, utilisaient les nids construits par d’autres espèces de lamproies (voir ci-dessous). Des données expérimentales laissent penser que des hybrides viables ne seraient produits qu’entre la lamproie du Nord et la lamproie argentée (voir Cycle vital et reproduction). Néanmoins, la production d’hybrides non viables dans ces circonstances entraînerait un gaspillage de gamètes, ce qui pourrait être important chez la lamproie du Nord à cause de sa faible fécondité.

Lamproie du Nord

Au nombre des prédateurs observés de la lamproie du Nord adulte, on compte le crapet de roche (Ambloplites rupestris), la truite arc-en-ciel (Oncorhynchus mykiss) et la truite brune (Salmo trutta), les deux derniers étant des espèces non indigènes (voir Cochran, 2009). Cochran et al. (1992) ont noté que les poissons prédateurs non indigènes issus de l’empoissonnement pourraient contribuer au déclin et limiter la dispersion des lamproies indigènes. Dans le sud-est du Minnesota, l’établissement de la truite brune dans les cours d’eau où vivent la lamproie du Nord et la lamproie de l’Est pourrait contribuer à expliquer l’aire de répartition limitée de ces espèces, car relativement peu de poissons indigènes dans ces cours d’eau étaient capables de se nourrir de grandes larves ou de lamproies adultes, notamment dans les cours d’eau trop chauds pour l’omble de fontaine (Cochran, 2009).

En termes de compétition interspécifique, Churchill (1945) a souligné que les terriers de la lamproie du Nord dans la rivière Brule, au Wisconsin, sont souvent proches de nymphes d’éphémères et de petites moules. Ces trois organismes se nourrissent directement d’organismes aquatiques microscopiques, mais l’auteur a conclu que la concurrence alimentaire était minime, car tous les trois coexistent en nombre important.

En revanche, la concurrence avec d’autres espèces de lamproies peut être importante. La lamproie du Nord coexiste dans le même système fluvial que la grande lamproie marine et, occasionnellement, que la lamproie de l’Est (COSEWIC, 2007). Lorsque leurs aires de répartition se chevauchent, une seule espèce est généralement commune (Becker, 1983), mais il n’est pas clair si cela est uniquement le résultat de préférences d’habitat différentes ou le résultat d’une exclusion compétitive. Dans le système de la rivière Chocolay, au Michigan, sur la rive sud du lac Supérieur, Schuldt et Goold (1980) ont noté que la lamproie de l’Est prédominait dans les petits affluents froids, et que la lamproie du Nord était limitée à l’embouchure de quatre ruisseaux. Cette dernière a été observée dans des nids de lamproies argentées et de grandes lamproies marines (Morman, 1979).

Lamproie argentée

Au moins 22 espèces de poissons-hôtes de la lamproie argentée ont été répertoriées (Renaud et Cochran, 2019). Parmi ce nombre, 19 et 15 espèces sont indigènes à l’UD 1 et à l’UD 2, respectivement, et la carpe commune (Cyprinus carpio) et le cyprin doré (Carassius auratus), toutes les deux des espèces non indigènes, se trouvent également dans ces ZBNED. Neuf de ces espèces hôtes se trouvent dans l’UD 3 (Scott et Crossman, 1998). Les hôtes préférés de la lamproie argentée sont probablement un sous-ensemble de ces 22 espèces. En laboratoire, la lamproie argentée s’est nourrie de 7 des 23 espèces de poissons qui lui ont été présentées (Roy, 1973), et le poids moyen des hôtes sélectionnés était directement proportionnel à la longueur moyenne de la lamproie. D’autres observations donnent également à penser que l’espèce a une préférence (au moins chez les grands individus) pour les hôtes à gros corps. Renaud (2002) a constaté que la lamproie argentée parasitant le maskinongé (Esox masquinongy) dans la rivière des Outaouais préférait les poissons de grande taille. Parmi les autres gros poissons-hôtes de la lamproie argentée au Canada, mentionnons le grand brochet, la barbue de rivière (Ictalurus punctatus), le doré jaune et l’esturgeon jaune. Vladykov (1985) a signalé la présence de 61 lamproies argentées sur un seul esturgeon jaune capturé dans le fleuve Saint-Laurent. Cochran et Lyons (2004) ont exprimé certaines réserves quant à la capacité de la lamproie argentée à parasiter la carpe commune, espèce non indigène avec beaucoup d’écailles, surtout parce que la lamproie argentée semble incapable de former des plaies perforantes bien définies dans un contexte de laboratoire. Ces auteurs ont rapporté qu’un pêcheur commercial sur le fleuve Mississippi a fréquemment observé la lamproie argentée sur le spatulaire (Polyodon spathula), qui compte très peu d’écailles, et sur la carpe commune. Il est intéressant de noter que, selon les observations sur le terrain, la lamproie argentée semble pénétrer entre les écailles, et Cochran et Lyons (2004) croient que les individus plus grands sont probablement plus aptes à le faire.

Sur les gros hôtes, le parasitisme de la lamproie argentée n’est pas souvent létal. Contrairement à la grande lamproie marine envahissante, la lamproie argentée a coévolué avec ses hôtes (Cochran et Lyons, 2016). Selon Renaud (2002), la lamproie argentée parasitant le maskinongé se nourrissait souvent de sang plutôt que de chair, et aucune blessure profonde n’a été observée. Quatre-vingt pour cent des poissons parasités avaient des marques multiples et 26,7 % avaient des blessures guéries, indiquant des épisodes antérieurs de parasitisme non létaux. Dans son étude en laboratoire, Roy (1973) a noté que seulement environ 30 % des blessures entraînaient la mort de l’hôte, et que la létalité de l’attaque dépendait du stade de maturité de la lamproie (les lamproies en développement étant plus nuisibles que celles qui avaient terminé leur croissance) et de la l’emplacement des blessures (les régions les plus vulnérables étant la tête et l’abdomen).

Sur les gros hôtes, le parasitisme de la lamproie argentée n’est pas souvent létal. Contrairement à la grande lamproie marine envahissante, la lamproie argentée a coévolué avec ses hôtes (Cochran et Lyons, 2016). Selon Renaud (2002), la lamproie argentée parasitant le maskinongé se nourrissait souvent de sang plutôt que de chair, et aucune blessure profonde n’a été observée. Quatre-vingt pour cent des poissons parasités avaient des marques multiples et 26,7 % avaient des blessures guéries, indiquant des épisodes antérieurs de parasitisme non létaux. Dans son étude en laboratoire, Roy (1973) a noté que seulement environ 30 % des blessures entraînaient la mort de l’hôte, et que la létalité de l’attaque dépendait du stade de maturité de la lamproie (les lamproies en développement étant plus nuisibles que celles qui avaient terminé leur croissance) et de la l’emplacement des blessures (les régions les plus vulnérables étant la tête et l’abdomen).

On pense que la prédation sur la lamproie argentée pendant la phase d’alimentation parasitaire est relativement faible, car les adultes sont bien dispersés. Toutefois, Cochran (2009) a mis en garde contre le fait que la prédation sur les lamproies passe souvent inaperçue (p. ex. dans le contenu stomacal des poissons) à cause de l’absence d’os et d’autres structures dures (à l’exception de leurs dents kératinisées) qui résistent à la digestion. Néanmoins, on a trouvé des lamproies argentées dans l’estomac de dorés jaunes dans la rivière Sainte-Claire, au Michigan, et dans le fleuve Mississippi, au Minnesota (Cochran, 2009). Pendant la fraie, les prédateurs de la lamproie argentée adulte incluent les nectures et les goélands (Cochran, 2009), bien que la prédation soit probablement plus faible lorsque la lamproie argentée fraye dans des eaux plus profondes ou sous un abri (voir Habitat).

Comme il a été mentionné ci-dessus, des interactions sont observées entre les espèces de lamproies lors de la fraie, qui peuvent représenter une combinaison de compétition directe, d’exclusion compétitive et de coopération. La lamproie argentée coexiste avec la grande lamproie marine dans le bassin des Grands Lacs, mais la première a tendance à éviter les zones de cours d’eau où la grande lamproie marine fraye en grand nombre (Morman, 1979). Dans les réseaux hydrographiques, la lamproie argentée coexiste avec la lamproie du Nord et parfois aussi avec la lamproie de l’Est (CLLM, données inédites). Cependant, en raison de sa préférence pour les grands cours d’eau à débit rapide, la lamproie argentée en train de frayer ne se retrouve pas souvent dans les mêmes aires que d’autres lamproies (brook lampreys), qui préfèrent généralement les cours d’eau plus petits pour frayer (Scott et Crossman, 1998). Scott et Crossman (1998) ont supposé que là où les lamproies argentées et les lamproies brunes sont présentes ensemble, elles se font probablement compétition pour les sites de fraie et la nourriture. Ils ont toutefois proposé que la sélection de la taille et de la température des cours d’eau par ces deux espèces, ainsi que l’absence de lamproies brunes dans la plupart des eaux canadiennes, réduisent cette possibilité de compétition. Morman (1979) a découvert que la lamproie argentée et la lamproie brune sont généralement plus fréquentes dans les cours inférieurs des grands cours d’eau et des gros affluents et que cette présence diminue progressivement vers l’amont où elles sont remplacées par la lamproie du Nord, la lamproie de l’Est et la grande lamproie marine.

Cependant, lorsqu’elle fraye en sympatrie, la lamproie argentée peut utiliser les mêmes nids que d’autres espèces (Johnson et al., 2015). Morman (1979) a noté que, sur 31 nids de lamproies argentées, 81 % comptaient d’autres espèces de lamproies. Aucune incidence de comportements antagonistes ou territoriaux ne s’est produite entre les espèces dans les nids partagés signalés par Morman (1979). Les nids partagés présentaient des caractéristiques physiques typiques des nids de grande lamproie marine (Morman 1979), ce qui donne à penser que la lamproie argentée pourrait tirer profit de l’activité de construction de nids de la grande lamproie marine. Cochran et Lyons (2004) ont observé que la lamproie argentée frayait dans des eaux plus profondes lorsqu’elle se trouvait dans un nid avec au moins une grande lamproie marine. Aucun accouplement interspécifique n’a été observé, mais la possibilité d’une fertilisation croisée existe, ce qui serait probablement plus néfaste pour la lamproie argentée que pour la grande lamproie marine, étant donné que les femelles de cette dernière produisent seulement environ 25 % du nombre d’œufs de la grande lamproie marine (voir ci-dessus).

Taille et tendances des populations

Activités et méthodes d’échantillonnage

Au cours des dernières décennies, l’échantillonnage ciblé des lamproies s’est essentiellement déroulé dans le bassin des Grands Lacs, les espèces de lamproies indigènes n’étant généralement capturées qu’accidentellement dans le cadre d’activités d’évaluation menées à l’appui de la lutte contre la lamproie marine. Les activités de recherche menées dans ce bassin ont été quantifiées, ce qui a permis de dégager des tendances en matière d’abondance relative. Toutefois, il est important de reconnaître que des changements dans les techniques d’échantillonnage et leur efficacité peuvent fausser les comparaisons au fil du temps. En outre, étant donné que les larves de la lamproie du Nord et de la lamproie argentée ne peuvent pas être distinguées sur les plans morphologique ou génétique (voir Description morphologique), il est possible d’estimer l’abondance des larves (p. ex. lors de relevés par pêche électrique) seulement pour les deux espèces combinées; les estimations propres à chaque espèce dépendent des stades après la métamorphose. Dans le cas de la lamproie du Nord, ces stades constituent une partie relativement courte de son cycle vital, et l’échantillonnage repose sur la collecte d’individus transformés à la fin de l’été ou au début de l’automne, ou d’adultes reproducteurs au printemps. Les prises accessoires de lamproies argentées dans les trappes à lamproie marine utilisées par le CCLM fournissent une estimation des changements liés à l’abondance des adultes de la lamproie argentée, mais ces trappes ne sont pas efficaces pour capturer des lamproies de rivière migrant en amont. Des activités d’échantillonnage intensives visant la lamproie ont été réalisées au Québec dans les années 1930, 1940 et 1950, mais la majorité des mentions ont été identifiées sous le nom Ichthyomyzon sp. et la plupart des quelque 170 plans d’eau dans le bassin du Saint-Laurent et de la rivière des Outaouais n’ont pas été échantillonnés depuis (annexes 1 à 3). Récemment, les activités d’échantillonnage ciblé ont augmenté au Québec et au Manitoba, mais la plupart des données provenant de ces régions sont encore en grande partie un mélange de données de prises accessoires (p. ex. une lamproie argentée au stade parasite fixée à un poisson-hôte) et d’observations sporadiques, et les activités d’échantillonnage sont peu quantifiées. Les activités et les méthodes d’échantillonnage pour chaque UD sont décrites en détail dans les paragraphes suivants.

Grands Lacs et haut Saint-Laurent (UD1)

De 2008 à 2018, des relevés par pêche électrique ont été effectués dans le bassin des Grands Lacs (y compris le lac Sainte-Claire), à raison de 126 à 223 (moyenne de 163) cours d’eau par année (SLCC, données inédites). Les larves de la lamproie marine étaient ciblées, mais des espèces du genre Ichthyomyzon et des lamproies de l’est ont également été capturées. Au total, 217 900 m2 de cours d’eau ont fait l’objet de relevés par pêche électrique au cours de cette période de 11 ans, ce qui représente 19 810 m2 par année. Des cours d’eau ont également été évalués au moyen de l’application de Bayluscide granulaire (gB), une formule à libération par le fond qui produit une forte concentration de niclosamide (pesticide) près du fond dans une zone limitée pendant une courte période (Scholefield et al., 2003); de 2008 à 2018, entre 34 et 56 cours d’eau (moyenne de 42) ont été évalués au moyen de l’application de gB par année. En tout, 162 965 m2 de cours d’eau ont fait l’objet de relevés par application de gB, ce qui équivaut à 14 815 m2 par année (SLCC, données inédites). Des comparaisons avec les résultats de relevés antérieurs (COSEWIC, 2011) permettent de déceler des changements liés l’abondance relative, et la taille de la population peut être inférée à partir du produit du nombre moyen de larves capturées par mètre carré et de la superficie totale d’habitat disponible. Cependant, ces relevés sont biaisés en faveur des cours d’eau abritant des populations connues de lamproies marines. Dans le cadre de ses récentes activités, le CCLM a mené des relevés ciblés par pêche électrique dans le but précis de trouver des sites non répertoriés abritant des lamproies du Nord et des lamproies argentées, et il a constaté que les densités de larves du genre Ichthyomyzon sont beaucoup plus élevées dans les cours d’eau qui ne sont pas traités au lampricide (SLCC, données inédites).

Les prises accessoires de lamproies argentées dans des trappes à lamproie marine ne sont observées que dans la partie de l’UD1 située dans les Grands Lacs. Le CCLM utilise ces trappes dans le but premier d’évaluer l’abondance des individus reproducteurs de la lamproie marine; cependant des prises de lamproies argentées sont également consignées (COSEWIC, 2011). Ainsi, bien que les techniques de trappe et l’efficacité des trappes n’aient pas été constantes au fil du temps (COSEWIC 2011), le nombre de lamproies argentées capturées chaque année par trappe et par jour-trappe (c.-à-d. en tenant compte du nombre de jours par année pendant lesquels chaque trappe a été utilisée) fournit une certaine indication de l’abondance relative de la lamproie argentée migrant en amont (capture par unité d’effort, CPUE). De 2008 à 2018, des trappes ont été installées dans trois affluents du lac Érié (le ruisseau Big et le ruisseau de Young pendant les onze années; le grand ruisseau Otter à partir de 2012), huit affluents du lac Huron (les rivières Echo, Ste-Marie et Thessalon pendant les onze années; les rivières Beaver, Bighead, Koshkawong, Mississagi et Nottawasaga pendant deux à sept ans), huit affluents du lac Ontario (les ruisseaux Bowmanville, Duffins et Cobourg et les rivières Humber et Salmon pendant les onze années; les ruisseaux Grafton, Graham et Port Britain pendant un à sept ans) et sept affluents du lac Supérieur (la grande rivière Carp et le déversoir Neebing McIntyre pendant les onze années; la petite rivière Carp, les rivières Carp et Pancake et le ruisseau Stokely pendant un à sept ans) (SLCC, données inédites). Dans l’ensemble, 2,6, 4,6, 5,8 et 4,0 trappes ont été utilisées par année en moyenne dans les lacs Érié, Huron, Ontario et Supérieur de 2008 à 2018. En comparaison, 1,8, 5,6, 7,6 et 5,2 trappes ont été utilisées dans les lacs Érié, Huron, Ontario et Supérieur de 1989 à 2007 (SLCC, données inédites). De 2007 à 2018, chaque trappe a été utilisée entre 28 et 126 jours par année (moyenne de 74 jours) (SLCC, données inédites), ce qui a permis de calculer le nombre de lamproies argentées capturées par jour-trappe. Le nombre de lamproies argentées capturées par jour-trappe (CPUE) avant 2007 a été tiré du rapport de situation précédent (COSEWIC, 2011).

Au Québec, des dénombrements de lamproies argentées migrant en amont capturées dans une trappe située à Saint-Nicolas, sur le fleuve Saint-Laurent, entre 1975 et 2004, ont été utilisés pour inférer un déclin de l’abondance (COSEWIC, 2011). Les dénombrements récents des captures dans les trappes (MFFP, données inédites) ne semblent pas être entièrement comparables (c.-à-d. qu’ils ne représentent probablement qu’une partie du nombre d’individus capturés), mais des données comparables recueillies de 2000 à 2019 pourraient permettre de dégager les tendances récentes. Dans le lac Sainte-Claire, le nombre moyen de cicatrices laissées par des lamproies (que l’on suppose avoir été infligées par des lamproies argentées en raison des caractéristiques de la marque) par esturgeon jaune de 1996 à 2005 a été utilisé pour inférer approximativement une augmentation de l’abondance de la lamproie argentée au cours de cette période (COSEWIC, 2011), mais aucune donnée comparable n’était disponible récemment. Des relevés normalisés réalisés par le gouvernement dans le Saint-Laurent (soit le Réseau de Suivi Ichtyologique [RSI] opéré annuellement par le MFFP depuis 1995, et la mission du Lampsilis, menée par le MFFP et l’Université du Québec à Trois-Rivières; voir La Violette et al., 2003; Morissette et al., 2018) ont permis de capturer des lamproies argentées au stade parasite dans différents secteurs du réseau (dont le lac Saint-François, le lac Saint-Louis et le lac Saint-Pierre). Comme les secteurs n’ont pas tous été échantillonnés chaque année, il n’est pas possible de faire des comparaisons interannuelles de l’abondance relative; toutefois, le lieu de capture, le type d’engin et, généralement, la longueur totale ont été consignés (MFFP, données inédites).

Rivière Saskatchewan et fleuve Nelson (UD2)

Malgré l’augmentation des activités d’échantillonnage ciblé de la lamproie du Nord et de la lamproie argentée au cours des dernières années, les données sur la taille ou les tendances de la population sont limitées, voire inexistante. Un relevé par pêche électrique a permis d’estimer les captures par unité d’effort (CPUE) comme étant le nombre de larves du genre Ichthyomyzon capturées par unité de temps (Collerone, 2014), mais aucune comparaison temporelle n’est disponible. Toutes les données sur la lamproie argentée disponibles pour l’UD2 proviennent d’individus en phase d’alimentation parasitaire qui ont été capturés lors de relevés de pêches traditionnels ou par des pêcheurs à la ligne, et les activités n’ont pas été normalisées.

Sud de la baie d’Hudson et baie James (UD3)

Les deux spécimens capturés dans cet UD depuis 2008 ont été trouvés attachés à de grands brochets pêchés à la ligne. Aucun relevé ciblant des lamproies n’a été effectué.

Abondance

Grands Lacs et haut Saint-Laurent (UD1)

Larves du genre Ichthyomyzon

En général, l’abondance totale des populations de larves du genre Ichthyomyzon n’a pas été calculée. Il existe toutefois une exception notable dans la rivière Black Sturgeon, sur la rive nord du lac Supérieur, où la taille de la population a été estimée à près de 14,6 millions de larves en 2006 (Fisheries and Oceans Canada, 2018). En raison de l’emplacement de la rivière en amont d’un barrage infranchissable, de la présence de lamproies du Nord métamorphosées (voir le tableau 1) et de l’absence de mention de lamproies argentées dans le réseau, on soupçonne que la totalité ou la majorité de ces larves sont des lamproies du Nord (COSEWIC, 2011). Au cours de la période de 2008 à 2018, un total de 10 342 lamproies du genre Ichthyomyzon ont été capturées accidentellement lors de l’évaluation des larves de lamproie marine dans les affluents canadiens des Grands Lacs (SLCC, données inédites). La majorité de ces lamproies étaient des larves, mais des individus transformés (lamproies du Nord et lamproies argentées) et des lamproies du Nord adultes étaient également compris dans ce total. Il convient toutefois de noter que les activités visant expressément les lamproies indigènes (c.-à-d. qui ne sont pas limitées aux cours d’eau ou aux tronçons de cours d’eau abritant la lamproie marine ou à ceux visés par la lutte contre la lamproie marine) ont permis de recueillir un nombre important d’espèces du genre Ichthyomyzon. Au cours du relevé mentionné précédemment, effectué dans la rivière Black Sturgeon en 2006, environ 900 larves de la lamproie du Nord ont été capturées par pêche électrique et environ 1 400 larves du genre Ichthyomyzon ont été capturées dans les rivières Saugeen et Nottawasaga, en amont de la répartition de la lamproie marine (SLCC, données inédites); sur une période de 11 ans, ces chiffres correspondraient à 9 900 et 15 400, respectivement.

Dans les zones ayant fait l’objet de relevés lors des activités de lutte contre la lamproie marine et où des larves du genre Ichthyomyzon étaient présentes, les densités moyenne et maximale de larves entre 2008 et 2018 étaient respectivement de 0,7 et de 8,2 larves/m2 (relevés réalisés par pêche électrique) et de 0,07 et de 0,8 larve/m2 (relevés réalisés par application de gB). Aux fins de comparaison, un total de 54 402 lamproies de l’est ont été capturées accidentellement lors de l’évaluation des larves de lamproie marine, bien que souvent elles ne se trouvaient pas dans les mêmes affluents que ceux abritant des espèces du genre Ichthyomyzon. Les densités de la lamproie de l’est étaient constamment plus élevées que celles des espèces du genre Ichthyomyzon; les densités moyenne et maximale de la lamproie de l’est étaient respectivement de 2,4 et de 15,0 larves/m2 (relevés réalisés par pêche électrique) et de 0,2 et de 2,4 larves/m2 (relevés réalisés par application de gB; SLCC, données inédites).

Lamproie du Nord

Entre 2008 et 2018, le CCLM a recueilli un total de 147 lamproies du Nord en métamorphose et adultes dans le bassin des Grands Lacs lors de relevés réalisés par pêche électrique et par application de gB (SLCC, données inédites). Au cours de cette période, seulement une lamproie du Nord et quatre lamproies de l’est ont été capturées dans des trappes à lamproie marine du CCLM. Au Québec, les données recueillies ne sont pas suffisantes pour produire des estimations de la population de l’espèce (Fortin et al., 2007). En 2011 et en 2018, la présence de six et de dix lamproies du Nord adultes, respectivement, a été signalée dans le bassin versant du Saint-Laurent (MFFP, données inédites).

Lamproie argentée

Entre 2008 et 2018, seulement sept lamproies argentées métamorphosées ont été recueillies dans des affluents des Grands Lacs lors de relevés d’évaluation des larves (réalisés par pêche électrique et par application de gB) (SLCC, données inédites). Au total, 92 et 90 lamproies argentées migrant en amont ont été capturées de 2008 à 2018 dans les trappes à lamproie marine du CCLM installées dans des affluents du lac Érié et du lac Huron, respectivement, soit une moyenne de 3,3 (Érié) et de 1,7 (Huron) lamproies argentées par année-trappe (voir Activités et méthodes d’échantillonnage). Une seule lamproie argentée migrant en amont a été capturée dans le bassin du lac Supérieur au cours de cette période de 11 ans (0,02 lamproie argentée par année-trappe) et aucune n’a été capturée dans des affluents du lac Ontario depuis 2006. À titre de comparaison avec ce total de 183 lamproies argentées capturées, 162 254 lamproies marines migrant en amont ont été capturées dans des trappes à lamproie marine du CCLM au cours de la même période, ce qui équivaut à 887 lamproies marines capturées pour une lamproie argentée capturée (SLCC, données inédites).

Schuldt et Goold (1980) ont signalé que la lamproie argentée était peu commune dans les affluents canadiens du lac Supérieur, et ce, même avant le début des traitements lampricides. En 1959, seulement 40 lamproies argentées ont été recueillies à 16 barrières électriques (2,5 lamproies argentées par barrière) sur la rive nord du lac Supérieur, comparativement à un total de 4 278 recueillies à 35 sites où étaient installées des trappes aux États-Unis. Même en 1956, soit deux ans avant le premier traitement lampricide dans le bassin du lac Supérieur (voir le tableau 2), seulement 97 lamproies argentées (le nombre maximal pour une année) ont été recueillies dans des trappes au Canada. Scott et Crossman (1998) affirment que l’abondance de cette espèce dans le lac Ontario est aussi faible, possiblement à cause de la présence de longue date de la lamproie marine dans ce lac.

Au Québec, 110 lamproies argentées en phase d’alimentation parasitaire ont été capturées entre 2008 et 2018 dans le Saint-Laurent lors de relevés menés par le RSI et le Lampsilis, dont 18 lamproies dans le secteur du lac Saint-Louis et 15 dans le lac Saint-Pierre et son archipel (MFFP, données inédites).

Rivière Saskatchewan et fleuve Nelson (UD2)

Larves du genre Ichthyomyzon

Il n’existe aucune estimation de la population ni donnée sur la densité pour les larves de lamproie dans l’UD2, mais un relevé par pêche électrique a permis de recueillir 22 et 45 larves du genre Ichthyomyzon dans la rivière Whitemouth en 2011 et 2013, respectivement, et 23 et 10 larves dans la rivière Winnipeg au cours de ces mêmes années (Docker, données inédites). D’après leur répartition, on suppose que ces larves sont des lamproies du Nord.

Lamproie du Nord

Depuis 2008, la présence de 15 lamproies du Nord en métamorphose et adultes a été signalée dans l’UD2 (Docker, données inédites).

Lamproie argentée

Depuis 2008, au moins 78 lamproies argentées au stade parasite ont été observées dans l’UD2; davantage d’individus ont peut-être été recueillis, mais les données de dénombrement n’étaient pas toujours incluses dans les mentions de collecte. Dans la rivière Winnipeg, la lamproie argentée est régulièrement trouvée attachée à un esturgeon jaune, à un grand brochet, à une barbue de rivière ou à des meuniers (espèces du genre Catostomus) lors des relevés de pêche effectués par Développement durable Manitoba (Kroeker, comm. pers., 2017). Dans un cas, un pêcheur à la ligne qui a attrapé 23 esturgeons jaunes sur la rivière Winnipeg, en aval de Pointe du Bois, a constaté qu’au moins la moitié d’entre eux avaient une ou deux lamproies argentées attachées sur leur corps (Doyon, comm. pers., 2017). Les principaux poissons-hôtes ont aussi souvent des cicatrices guéries laissées par des lamproies (Kroeker, comm. pers., 2017).

Sud de la baie d’Hudson et baie James (UD3)

Lamproie argentée

Depuis 2008, seulement deux lamproies argentées ont été observées dans le bassin versant de la rivière Hayes, mais aucun relevé ciblé n’a été effectué.

Fluctuations et tendances

Des changements liés l’abondance relative au fil du temps ne peuvent être inférés que pour les larves non identifiées du genre Ichthyomyzon et la lamproie argentée dans l’UD1.

Grands Lacs et haut Saint-Laurent (UD1)

Larves du genre Ichthyomyzon

Les prises totales de larves du genre Ichthyomyzon (et d’un petit nombre de lamproies du Nord et de lamproies argentées métamorphosées; voir précédemment) provenant de relevés par pêche électrique menés par le CCLM et réalisés dans les Grands Lacs ont été relativement constantes au cours des trois dernières générations (c.-à-d. de 2001 à 2018). Le nombre total d’individus capturés accidentellement lors des activités de lutte contre la lamproie marine était de 8 129 entre 2001 et 2006, de 4 891 entre 2007 et 2012 et de 6 050 entre 2013 et 2018 (SLCC, données inédites). Cependant, les moyennes de CPUE (exprimées en larves/m2) au cours de cette période de 18 ans sont inférieures aux moyennes de CPUE au cours de la période de trois générations précédente (figure 11). En moyenne, 0,145 larve/m2 a été recueillie de 1989 à 2000, tandis que seulement 0,073 larve/m2 a été recueillie de 2001 à 2018. Les taux de prises datant d’avant 1989 n’étaient pas disponibles, mais les déclins les plus importants de l’abondance (dans certains cas supérieurs à 95 %) ont été signalés immédiatement après le début de la lutte contre la lamproie marine (Schuldt et Goold, 1980; voir Menaces).

Figure 11, lisez une longue description.

Figure 11. Taux de prises accessoires de larves du genre Ichthyomyzon provenant de la pêche électrique (capture par unité d’effort, CPUE) effectuée par le Centre de contrôle de la lamproie de mer (CCLM) dans les affluents canadiens des Grands Lacs (UD1) lors des relevés d’évaluation de la lamproie marine, de 1989 à 2018. Les barres pleines représentent la moyenne de larves/m2 calculée à partir des données brutes recueillies pour la période de 2007 à 2018 (SLCC, données inédites); les barres vides représentent les moyennes estimées tirées de la figure 3 du rapport précédent sur la situation de la lamproie argentée (COSEWIC, 2011) pour la période de 1989 à 2007; les barres hachurées représentent les moyennes ajustées de 2008 à 2018 à partir des deux valeurs pour 2007.

Veuillez voir la traduction française ci-dessous :

CPUE (larvea/m2) = CPUE (larves/m2)

Year = Année

Description longue

Graphique montrant le taux de prises accessoires de larves du genre Ichthyomyzon provenant de la pêche électrique (capture par unité d’effort, CPUE) effectuée par le Centre de contrôle de la lamproie de mer dans les affluents canadiens des Grands Lacs (UD1) lors des relevés d’évaluation de la lamproie marine, de 1989 à 2018.

Lamproie du Nord

Il n’y a pas suffisamment de données sur la lamproie du Nord dans l’UD1 pour pouvoir inférer des tendances en matière d’abondance. De 2008 à 2018, seulement 147 lamproies du Nord en métamorphose et adultes ont été recueillies dans le bassin des Grands Lacs (voir précédemment), et aucune mention passée n’était disponible aux fins de comparaison.

Lamproie argentée

Dans l’ensemble, les taux de prises de la lamproie argentée migrant en amont dans la partie de l’UD1 située dans les Grands Lacs semblent s’être stabilisés ou avoir augmenté au cours des trois dernières générations (figure 12; SLCC, données inédites). De 1989 à 2000, des lamproies argentées ont été capturées dans 39 % des trappes à lamproie marine installées dans des affluents du lac Érié (ce qui représente une moyenne de 1,6 par année-trappe); de 2001 à 2018, des lamproies argentées ont été capturées dans 55 % des trappes, ce qui représente une moyenne de 2,6 par année-trappe. Dans les affluents du lac Huron, des lamproies argentées ont été capturées dans 31 % des trappes installées (ce qui représente une moyenne de 1,3 par année-trappe) de 1989 à 2000, et dans 29 % des trappes (ce qui représente une moyenne de 1,5 par année-trappe) de 2001 à 2018. Les prises de lamproies argentées dans les trappes ont toujours été faibles dans les lacs Ontario et Supérieur, avec une moyenne de seulement 0,1 et 0,03 par année-trappe, respectivement, entre 1989 et 2018. La lamproie argentée aurait toujours été peu commune dans les affluents canadiens du lac Supérieur, mais il convient toutefois de noter que 2,5 lamproies argentées ont été recueillies par barrière électrique en 1959 (Schuldt et Goold, 1980; voir Abondance).

Figure 12, lisez une longue description.

Figure 12. Données de captures par unité d’effort (CPUE) pour la lamproie argentée migrant en amont capturée dans des trappes à lamproie marine (pourcentage de trappes où la présence de lamproies argentées a été signalée et nombre moyen de lamproies argentées par trappe) installées dans les affluents canadiens de chaque bassin des Grands Lacs (de 1989 à 2018). En moyenne, 2,1, 5,2, 7,0 et 4,7 trappes ont été utilisées par année dans les lacs Érié, Huron, Ontario et Supérieur, respectivement.

Veuillez voir la traduction française ci-dessous :

% Traps with Silver Lamprey = % de trappes contenant des lamproies argentées

Lake Erie = Lac Érié

Lake Huron = Lac Huron

Lake Ontario = Lac Ontario

Lake Superior = Lac Supérieur

Average # Silver Lamprey per Trap = Nbre moyen de lamproies argentées par trappe

Description longue

Graphiques montrant les données de CPUE pour la lamproie argentée migrant en amont capturée dans des trappes à lamproie marine (pourcentage de trappes où des lamproies argentées ont été signalées et nombre moyen de lamproies argentées par trappe) installées dans les affluents canadiens de chaque bassin des Grands Lacs, de 1989 à 2018.

Les tendances relatives aux taux de prises sur une plus longue série chronologique peuvent être établies à partir du nombre de lamproies argentées capturées par jour-trappe, étant donné que cette unité de CPUE est disponible dans le rapport de situation précédent (voir Activités et méthodes d’échantillonnage). De manière générale, les taux de prises ont diminué considérablement après le début des traitements lampricides (figure 13). Ces taux ne sont pas remontés à leurs niveaux historiques, mais ils semblent s’être stabilisés ou avoir augmenté au cours des trois dernières générations dans les lacs Érié et Huron. Les CPUE ont atteint un sommet de 0,64 et de 0,29 (en 1981 et en 1968) dans les lacs Érié et Huron, respectivement, mais n’ont atteint en moyenne que 0,01 lamproie/ jour-trappe de 1983 à 2000 (Érié et Huron); les moyennes de CPUE ont augmenté à 0,03 (Érié) et à 0,02 (Huron) lamproie/jour-trappe de 2001 à 2018. Les CPUE dans le lac Supérieur ont atteint un sommet de 0,15 lamproie/jour-trappe en 1956, mais elles se situent entre 0 et 0,02 lamproie/jour-trappe depuis 50 ans.

Figure 13, lisez une longue description.

Figure 13. Données de captures par unité d’effort (CPUE) pour la lamproie argentée migrant en amont capturée dans des trappes à lamproie marine installées dans les affluents canadiens surveillés dans chaque bassin des Grands Lacs (de 1953 à 2018). Les flèches indiquent le début des traitements lampricides (TFM) dans chaque bassin (Sullivan et al., 2003; Morse et al., 2003; Pearce et al., 1980; Heinrich et al., 1980).

Veuillez voir la traduction française ci-dessous :

CPUE (lamprey per trap-day) = CPUE (lamproie par jour-trappe)

Lake Erie = Lac Érié

Lake Huron = Lac Huron

Lake Ontario = Lac Ontario

Lake Superior = Lac Supérieur

Description longue

Graphiques montrant les données de CPUE pour à la lamproie argentée migrant en amont capturée dans des trappes à lamproie marine installées dans les affluents canadiens surveillés dans chaque bassin des Grands Lacs, de 1953 à 2018. Les années au cours desquelles les traitements lampricides ont commencé sont indiquées.

Le dernier rapport de situation fait état d’une diminution considérable des captures de lamproies argentées dans une trappe située à Saint-Nicolas, sur le Saint-Laurent, de 1975 à 2004. En moyenne, 68,2 lamproies argentées ont été capturées par année de 1975 à 1984, mais la moyenne de lamproies capturée annuellement de 1995 à 2004 était de 8,6 (COSEWIC, 2011). Des données récentes sur la trappe ne semblent représenter qu’une partie des individus recueillis; cependant elles laissent croire que le nombre de lamproies argentées capturées dans cette trappe est resté faible, mais stable. Selon ces données, les prises annuelles étaient en moyenne de 2,9 lamproies par année de 1995 à 2004 et de 2,5 lamproies par année de 2005 à 2019 (MFFP, données inédites).

Dans le lac Sainte-Claire, des biologistes et des pêcheurs à la ligne ont noté une augmentation du nombre de lamproies argentées attachées à des esturgeons jaunes et à des maskinongés entre 1996 et 2005 (COSEWIC, 2011). Le nombre moyen de cicatrices apparemment laissées par la lamproie argentée par esturgeon jaune est passé de 0,3, en 1996, à 6,0, en 2005, et la moyenne était de 2,3 au cours de la période de 10 ans. Le nombre maximal de cicatrices par esturgeon a aussi connu une tendance à la hausse, passant de 3, en 1996, à 73, en 2005 (n = 1 649 esturgeons jaunes). Cette résurgence apparente de la lamproie argentée dans le lac Sainte-Claire pourrait être attribuable à la remise en état des cours d’eau dans le corridor Huron-Érié, que l’on suppose être la cause du rétablissement d’autres espèces de poissons dans la région (voir par exemple Caswell et al., 2004; Roseman et al., 2007; voir Menaces). Aucune donnée récente sur les cicatrices n’était disponible.

Immigration de source externe

Lamproie du Nord

La nature non migratrice de la lamproie du Nord donne à penser qu’il est peu probable que la dispersion depuis les populations des États-Unis permette de repeupler avec succès les affluents canadiens si cette espèce venait à disparaître ou à connaître un déclin. L’immigration à partir de populations des États-Unis est donc improbable dans l’UD1 et encore plus improbable dans l’UD2.

Lamproie argentée

Les capacités de dispersion de la lamproie argentée et sa tendance à ne pas retourner à son cours d’eau natal (voir Déplacement et dispersion) donnent à penser qu’il existe une possibilité d’immigration d’un cours d’eau à l’autre ou d’une région d’un lac à l’autre. En fait, la lamproie argentée semblait avoir disparu de 19 affluents canadiens du lac Supérieur entre 1953 et 1972 et entre 1973 et 1977 (Schuldt et Goold, 1980), mais sa présence a ensuite été signalée dans 7 d’entre eux (voir Répartition). Par conséquent, l’effet d’une immigration de source externe en provenance des États-Unis pourrait être important pour les populations des Grands Lacs de l’UD1. Le nombre de lamproies argentées adultes capturées dans des trappes à lamproie marine au cours des 50 dernières années aux États-Unis (soit plus de 28 000 individus, provenant pour la plupart du sud du lac Supérieur et de l’ouest du lac Michigan; United States Fish and Wildlife Service, données inédites) est beaucoup plus élevé que le nombre total de lamproies argentées capturées dans des trappes au cours de la même période au Canada (soit environ 1 800 individus; SLCC, données inédites). Selon Schuldt et Goold (1980), l’immigration de lamproies argentées en provenance de la partie états-unienne du lac Supérieur est très probable. L’immigration à partir des populations des États-Unis est moins susceptible de se produire dans l’UD2 et elle est impossible dans l’UD3.

Menaces et facteurs limitatifs

Menaces

Les menaces actuelles et potentielles pesant sur la lamproie du Nord et la lamproie argentée sont examinées ci-après par UD et par espèce. Elles sont présentées en ordre décroissant approximatif, de la menace la plus importante à la moins importante. Pour déterminer la nature et l’ampleur des menaces pesant sur la lamproie du Nord et la lamproie argentée, un calculateur des menaces a été rempli selon le système unifié de classification des menaces de l’UICN-CMP (Union internationale pour la conservation de la nature et Conservation Measures Partnership) (IUCN et CMP, 2006; Salasky et al., 2008). La catégorie de menaces correspondante dans le tableau d’évaluation des menaces est indiquée entre parenthèses pour chacune des menaces (annexe 5). Les menaces pesant sur plus d’une UD ou d’une espèce sont abordées de manière exhaustive à la première mention, et les différences pertinentes entre les UD ou les espèces sont présentées dans les sections suivantes.

Grands Lacs et haut Saint-Laurent (UD1)

Lamproie du Nord

D’après le calculateur des menaces, l’impact global des menaces est très élevé (annexe 5).

(9) Pollution - lampricides (élevé)

La principale menace pesant sur les populations indigènes de lamproies dans la partie de l’UD1 située dans les Grands Lacs provient de l’application continue de lampricides par des agents canadiens et états-uniens du programme de lutte contre la lamproie marine (LLM) (Fisheries and Oceans Canada, 2018). Les deux principaux lampricides, qui tuent des larves résidentes des affluents, sont le 3-trifluorométhyl-4-nitrophénol (TFM) et le niclosamide (2’,5-dichloro-4’-nitrosalicylanilide, Bayer 73 ou Bayluscide). Le TFM agit principalement sur les lamproies, et le niclosamide est utilisé en petites quantités (1 à 2 %) avec du TFM dans le but de réduire la quantité de TFM nécessaire à l’obtention d’un taux de mortalité cible donné (voir Marsden et Siefkes, 2019; Wilkie et al., 2019). L’ajout de 1 % de niclosamide peut réduire de 40 % la quantité de TFM nécessaire (Wilkie et al., 2019). Les traitements à l’aide du TFM ont commencé en 1958 dans les affluents du lac Supérieur (Heinrich et al., 1980), en 1960 dans le bassin du lac Huron (Morse et al., 2003), en 1971 dans les affluents canadiens du lac Ontario (Pearce et al., 1980) et en 1986 dans le lac Érié (Sullivan et al., 2003). Comme cette espèce a un très long stade larvaire, les traitements lampricides réguliers élimineront plusieurs générations. Le TFM est appliqué à environ 1,5 fois la concentration létale minimale (CML, c.-à-d. la concentration de TFM nécessaire pour entraîner un taux de mortalité de 99,9 % lors d’une exposition de 9 heures; Marsden et Siefkes, 2019). Le TFM agit principalement sur les lamproies, mais ne cible pas spécifiquement la lamproie marine. Les larves de lamproies du genre Ichthyomyzon semblent légèrement moins vulnérables au TFM que celles de la lamproie marine (King et Gabel, 1985), mais la différence n’est pas suffisante pour permettre une lutte sélective contre la lamproie marine qui ne tuerait pas également les lamproies indigènes. De même, les différences sont minimes en ce qui concerne la toxicité du niclosamide pour la lamproie marine et les larves de lamproie indigène (Scholefield et Seelye, 1992).

Par conséquent, des réductions importantes ou des disparitions ont été notées chez des populations de larves de lamproie du genre Ichthyomyzon dans les cours d’eau qui ont été envahis par la lamproie marine et traités par la suite au lampricide. Par exemple, des déclins de la population de 94 à 98 % ont été observés dans plusieurs affluents du lac Supérieur après seulement un ou deux traitements à l’aide du TFM, et des larves du genre Ichthyomyzon ont peut-être disparu de plus de la moitié des 46 affluents canadiens qui ont fait l’objet d’un suivi entre 1953 et 1977 (Schuldt et Goold, 1980; voir Répartition). Des larves du genre Ichthyomyzon ont rapidement été éliminées des bassins versants où elles étaient confinées à de courts tronçons et où il y avait peu de sources de recrutement. Des larves indigènes ont disparu de la plupart des cours d’eau, sauf si elles occupaient des zones en amont des barrières, des milieux lentiques, des affluents dans lesquels la lamproie marine ne frayait pas ou des zones difficiles à traiter (p. ex. des méandres abandonnés, des étangs de castors, de longs estuaires et des sources) (Schuldt et Goold, 1980). Des larves du genre Ichthyomyzon ont été observées par la suite dans certains de ces cours d’eau, mais elles sont moins nombreuses dans les zones traitées que dans les zones non traitées (COSEWIC, 2007).

La vulnérabilité des lamproies indigènes aux lampricides dépend donc du fait qu’elles coexistent ou non avec la lamproie marine. Sur les 143 cours d’eau des Grands Lacs au Canada où des lamproies du genre Ichthyomyzon ont été observées, environ la moitié (76) ont été ou sont actuellement traités au lampricide : 40 sont des cours d’eau de catégorie 1 qui sont traités environ tous les 2 à 5 ans; 23 sont des cours d’eau de catégorie 2 qui sont traités moins souvent; 13 sont des cours d’eau de catégorie 3 qui produisent relativement peu de lamproies marines et sont traités encore moins souvent, voire pas du tout (tableau 2). La présence de lamproies du Nord métamorphosées a été confirmée dans 46 de ces cours d’eau, dont 17 au cours des trois dernières générations.

La lamproie du Nord, qui n’est pas une espèce migratrice, peut occuper des eaux d’amont situées plus loin que celles où se trouve généralement la lamproie marine (Morman, 1979; voir Habitat) et peut compléter son cycle vital dans des zones inaccessibles à la lamproie marine en raison de barrages ou de barrières construits pour empêcher sa migration en amont. Ainsi, à moins d’un changement considérable dans la répartition de la lamproie marine, il est peu probable que les traitements lampricides aient une incidence sur les populations de lamproies du Nord au-delà des niveaux actuels (Fisheries and Oceans, 2018). Dans les cours d’eau non traités, l’espèce demeure abondante.

La lamproie du Nord dans la partie de l’UD1 située au Québec n’est pas exposée aux traitements lampricides. La lamproie marine anadrome est indigène au Québec (Renaud et al., 2009) et, même si au stade parasite elle s’accroche parfois aux poissons dans le Saint-Laurent (Pearce et al., 1980), elle n’a aucun effet considérable sur les populations de poissons d’eau douce. Des lamproies marines enclavées sont présentes dans les affluents du lac Champlain, mais aucun lampricide n’est utilisé au Québec (voir Marsden et Siefkes, 2019).

(9) Pollution - autre (faible)

Diverses formes de pollution, qu’elles agissent seules ou en combinaison avec d’autres facteurs, semblent limiter la répartition de la lamproie. Par exemple, Morman et al. (1980) ont signalé que les populations larvaires de lamproie marine étaient moins nombreuses et plus isolées dans les cours d’eau de la moitié sud de la péninsule inférieure du Michigan qui sont exposés à la pollution causée par l’urbanisation, l’agriculture et l’industrie que dans les cours d’eau de la moitié nord de la péninsule, moins développée, où la qualité de l’eau est relativement élevée. La pollution des cours d’eau aurait également limité la répartition dans le bassin du lac Érié et le long de la rive sud-ouest du lac Ontario (Morman et al., 1980; voir Maitland et al., 2015). La vulnérabilité relative des lamproies à différentes formes de contamination chimique de l’eau et des sédiments sous-jacents est en grande partie inconnue.

(9.1) Eaux usées domestiques et urbaines

Les eaux usées domestiques et urbaines (combinées aux déchets industriels) constituaient de graves menaces pour la santé des poissons au milieu du 19e siècle (p. ex. dans le corridor Huron-Érié), mais les activités visant à réduire la pollution ont grandement amélioré la qualité de l’eau dans la majeure partie de l’UD1. Il semblerait que de telles améliorations puissent mener au rétablissement des larves de lamproie. Par exemple, la lamproie marine a recolonisé un affluent du lac Michigan et ses effectifs ont augmenté dans deux affluents du lac Érié après que la qualité de l’eau se soit améliorée (Morman et al., 1980). Morman et al. (1980) ont noté un nombre important de larves de lamproie dans une lagune fortement contaminée par des eaux usées municipales brutes non traitées, ce qui laisse croire qu’elles tolèrent relativement bien les eaux usées domestiques, malgré que les sédiments anoxiques et l’écoulement de déchets urbains pendant le développement embryonnaire soient probablement nuisibles.

(9.2) Effluents industriels et militaires

Andersen et al. (2010) ont constaté que les larves de lamproie du Pacifique étaient très sensibles (par rapport à d’autres poissons) au pentachlorophénol. Ce produit chimique est utilisé dans les usines de papier et dans d’autres applications industrielles (p. ex. comme ingrédient dans la peinture antisalissure), mais son utilisation a diminué au cours des dernières années. Renaud et al. (1998) ont signalé des concentrations élevées de mercure chez des larves de lamproie du Nord (par rapport aux moules ou aux poissons téléostéens) dans la rivière Châteauguay, au Québec. Par conséquent, les effluents industriels dans certaines parties de l’UD1 (p. ex. dans le sud-ouest de l’Ontario et le Saint-Laurent) peuvent avoir des effets négatifs sur la lamproie du Nord.

(9.3) Effluents agricoles et sylvicoles

Les activités agricoles dans l’UD1 (p. ex. dans le sud-ouest de l’Ontario et dans les bassins versants du Saint-Laurent et de la rivière des Outaouais) peuvent constituer une menace pour la lamproie du Nord. Chez d’autres espèces de lamproies, un apport de sédiments contaminés, provenant habituellement des effluents agricoles et résidentiels, a entraîné une diminution du succès d’éclosion et de la capacité d’alimentation des larves (Mundahl et al., 2006). Renaud et al. (1995) en sont venus à la conclusion que la disparition apparente de la lamproie du Nord du cours supérieur de la rivière Yamaska, au Québec, était en partie attribuable au lessivage de l’atrazine (herbicide) dans la rivière à partir de vastes champs de maïs pendant les épisodes de pluie. Dans les années 1940, la lamproie du Nord se trouvait en grand nombre dans cette rivière, mais l’atrazine, qui a été introduite au début des années 1960, aurait perturbé l’espèce en éliminant le phytoplancton, qui constitue une source de nourriture. L’atrazine et d’autres pesticides peuvent également avoir des effets toxiques directs. Les lamproies dans les bassins versants des Grands Lacs et du haut Saint-Laurent continuent d’être exposées à divers pesticides. Au Québec, on a observé une augmentation de 49 % de la zone d’application de pesticides entre 1996 et 2006. Dans le lac Ontario, la concentration d’atrazine a augmenté de 57 % entre 1998 et 2006 (Fisheries and Oceans Canada, 2018). La pollution agricole peut également entraîner une eutrophisation, et la production d’algues et de bactéries qui en résulte peut couvrir à la fois le gravier des frayères (ce qui empêche la fraie ou tue les embryons) et les aires de croissance des larves. Cependant, les effets sur la fraie et le développement embryonnaire sont probablement plus importants que les effets sur les larves qui se nourrissent par filtration.

(8) Espèces et gènes envahissants ou autrement problématiques (moyen-faible)

(8.1) Espèces exotiques (non indigènes) envahissantes

La compétition entre la lamproie marine envahissante et la lamproie du Nord constitue probablement une menace pour cette dernière (Hubbs et Trautman, 1937; Schuldt et Goold, 1980). Compte tenu de sa fécondité considérablement plus élevée, de ses capacités de dispersion et de sa grande capacité d’adaptation à de nouveaux milieux, la lamproie marine est plus apte à recoloniser des cours d’eau traités au lampricide que la lamproie du Nord, et sa population devient beaucoup plus grande que celle de la lamproie du Nord (Schuldt et Goold, 1980; voir Biologie). Cependant, cette dernière a un avantage concurrentiel en amont des barrières qui rompent la connectivité entre les frayères et l’habitat d’alimentation de la lamproie marine. L’introduction accidentelle de la lamproie de l’est dans des cours d’eau le long de la rive nord du lac Supérieur pourrait également constituer une menace pour la lamproie du Nord dans cette région. La lamproie de l’est a une fécondité moyenne plus élevée (2 380) que la lamproie du Nord (1 200; voir Docker et al., 2019) et elle connaît des densités plus élevées lorsque les deux espèces sont présentes (voir Abondance).

Certaines espèces de poissons non indigènes sont susceptibles de s’attaquer aux œufs et aux adultes de la lamproie du Nord. La truite arc-en-ciel (p. ex. sous sa forme anadrome migratrice) et la truite brune ont été introduites dans les Grands Lacs et au Québec et sont des prédateurs connus des adultes de la lamproie du Nord dans d’autres parties de l’aire de répartition de l’espèce (voir Relations interspécifiques). De nombreux poissons indigènes s’attaquent aux œufs de lamproie, et la prédation des œufs par des poissons non indigènes est également probable. Par exemple, le gobie à taches noires (Neogobius melanostomus) serait un prédateur important des œufs et des jeunes du fouille-roche gris (Percina copelandi) dans les régions de la rivière Sainte-Claire, du lac Sainte-Claire, de la rivière Détroit, du lac Ontario et du Saint-Laurent (voir COSEWIC, 2016), mais la prédation des œufs de lamproie n’a pas été consignée.

(7) Modifications des systèmes naturels (moyen-faible)

(7.2) Gestion et utilisation de l’eau et exploitation de barrages

Il existe des centaines de barrages en Ontario et au Québec qui sont infranchissables pour la lamproie du Nord. En Ontario, plus de 300 barrages sont détenus et exploités par le ministère des Richesses naturelles et des Forêts de l’Ontario, et le Québec compte au moins 160 centrales hydroélectriques. Les barrages empêchent la lamproie du Nord qui dérive passivement en aval pendant le stade larvaire d’effectuer sa migration en amont vers les frayères (voir Biologie). Par conséquent, les lamproies de rivière des régions en amont présentent une diversité génétique réduite et sont plus vulnérables aux disparitions locales (Spice et al., 2019). En plus d’agir comme barrières à la migration, les barrages ont des répercussions sur les régimes hydrologiques qui peuvent également perturber les lamproies indigènes, en particulier pendant le stade larvaire. La mortalité des larves causée par l’assèchement peut être importante, et un seul événement d’assèchement peut poser un risque pour des larves de plusieurs classes d’âge (Maitland et al., 2015). En revanche, les conditions d’inondation peuvent entraîner des larves en aval et éventuellement hors de l’affluent. Les barrages peuvent également avoir un effet négatif sur les poissons résidents des cours d’eau, car ils peuvent provoquer un réchauffement et une sédimentation (Heinrich et al., 1980). Les effets potentiels des petites barrières (p. ex. les ponceaux et les vannes de déversement) sur la répartition des lamproies de rivière de petite taille ont été peu étudiés, mais ils peuvent aussi être importants (voir Spice et al., 2019).

À l’inverse, les barrages qui empêchent l’établissement de la lamproie marine dans le cours supérieur des affluents occupés par la lamproie du Nord protègent cette dernière de l’exposition aux lampricides. Par ailleurs, en plus des barrages construits à d’autres fins (p. ex. la production d’électricité), des barrières spécialement conçues pour lutter contre la lamproie marine ont été construites sur d’importants affluents producteurs de lamproies marines. En tout, des barrières visant à lutter contre la lamproie marine sont installées dans 68 affluents des Grands Lacs; même si elles bloquent le passage de nombreux poissons non ciblés, elles éliminent le besoin de traiter au lampricide environ 1 400 km de cours d’eau (voir Marsden et Siefkes, 2019), ce qui protège de nombreuses populations de lamproies du Nord non migratrices de l’exposition aux lampricides. Sur les 143 affluents canadiens des Grands Lacs où des lamproies du genre Ichthyomyzon ont été observées, 29 affluents contiennent des barrières visant à lutter contre la lamproie marine et 17 d’entre eux abritent des lamproies du Nord métamorphosées (tableau 2).

Par conséquent, le retrait des barrières en vue de rétablir la connectivité de l’habitat pour d’autres poissons (p. ex. l’esturgeon jaune, le doré jaune et des salmonidés) pourrait représenter une menace importante pour la lamproie du Nord dans la partie de l’UD1 située dans les Grands Lacs. Par exemple, le retrait ou la modification possible du barrage Camp 43 sur la rivière Black Sturgeon, qui est situé à 17 km en amont de la décharge de la rivière dans le lac Supérieur, est actuellement envisagé (Fisheries and Oceans, 2018). Cependant, si la lamproie marine pouvait accéder à l’habitat de fraie en amont du barrage, il faudrait appliquer davantage de lampricides sur de plus grands tronçons de la rivière, ce qui mettrait en danger les 14,6 millions de larves de lamproie du Nord présentes dans la rivière (Smyth, 2011; Steeves, comm. pers., 2018). Le gouvernement de l’Ontario en est encore à l’étape de l’évaluation environnementale et envisage de retirer le barrage Camp 43 et de le déplacer de 50 km en amont; toutefois, aucune décision immédiate concernant le retrait ou la modification du barrage n’est attendue (Steeves, comm. pers., 2018).

(7.3) Autres modifications de l’écosystème

La destruction de l’habitat peut découler de divers projets de construction ou d’entretien, notamment le dragage, l’entretien des routes (p. ex. les franchissements routiers et la mise en place de ponceaux) et la stabilisation des berges des cours d’eau (voir Maitland et al., 2015). Ces activités causent des perturbations et entraînent parfois l’élimination des sédiments où s’enfouissent les larves de lamproie. Ces aires de sédimentation ne sont généralement pas un habitat important pour les poissons, et, même si les activités de conservation sont bien intentionnées et visent à soutenir d’autres poissons, elles peuvent avoir des effets négatifs sur les lamproies indigènes si le substrat de l’habitat de prédilection de ces dernières est remplacé par d’autres types de substrat, comme du gravier (Maitland et al., 2015). De plus, les larves sont souvent enlevées avec les sédiments, ce qui peut avoir des conséquences multigénérationnelles, et l’assèchement associé à la régulation et au maintien du débit peut entraîner des fluctuations de température et la dessiccation, ce qui peut causer la mort (Streif, 2009). À l’inverse, la lamproie du Nord a besoin de gravier pour frayer, et les panaches sédimentaires produits par des activités dans les cours d’eau peuvent couvrir les frayères de la lamproie de limon.

La lamproie du Nord dans l’UD1 peut également être touchée négativement par la perte des zones riveraines, qui entraîne l’érosion du sol et une sédimentation accrue dans le lit des cours d’eau. Ces zones fournissent également de l’ombre, une composante importante de l’habitat des larves de lamproie (Potter et al., 1986), filtrent, stabilisent les berges et protègent les cours d’eau des effets des engrais et des pesticides (Society of Wildlife and Parks of Quebec, 2003).

(5) Utilisation des ressources biologiques (faible)

(5.3) Exploitation forestière et récolte du bois

La perte de végétation riveraine et d’autres modifications entraînant une augmentation des niveaux d’envasement (p. ex. la déforestation) constituent une menace pour les lamproies indigènes (Starrett et al., 1960; Fortin et al., 2007). Des taux modérés de sédimentation associés à l’exploitation forestière peuvent être avantageux pour les larves de lamproie (en particulier dans les cours d’eau à forte déclivité ou dans d’autres zones pauvres en sédiments; Beamish, 1998), mais des apports excessifs de sédiments ont probablement des effets négatifs sur les frayères.

(5.4) Pêche et récolte de ressources aquatiques

La lamproie du Nord était autrefois utilisée comme appât pour la pêche sportive (Vladykov, 1973). Vladykov (1952) fait état d’une récolte annuelle totale d’environ 300 000 larves (toutes espèces confondues) dans les années 1940 et 1950 au Québec (Renaud, 2007). Cependant, l’utilisation de larves de lamproie comme appât est maintenant illégale au Québec (Fortin et al., 2007), et rien n’indique que cette pratique s’est poursuivie.

(11) Changements climatiques et phénomènes météorologiques violents (moyen-faible)

Les changements climatiques devraient augmenter les températures de l’eau et de l’air, abaisser les niveaux d’eau, réduire la durée de la couverture de glace, augmenter la fréquence des phénomènes météorologiques extrêmes et entraîner des changements dans la dynamique prédateur-proie dans les communautés aquatiques des bassins des Grands Lacs et du Saint-Laurent (Lemmen et Warren, 2004). Les changements climatiques sont susceptibles d’avoir des effets négatifs sur la lamproie du Nord lors des périodes de sécheresse (11.2; voir Gestion et utilisation de l’eau et exploitation de barrages), et les périodes de fortes pluies en automne et en hiver pourraient emporter et détruire les lits de limon des larves (11.4). Une augmentation rapide de la température au cours du développement embryonnaire pourrait entraîner une hausse de la mortalité (11.3; voir Maitland et al., 2015). En revanche, comme la lamproie du Nord se trouve à la limite nord de son aire de répartition au Canada, une hausse des températures pourrait permettre à l’espèce d’étendre son aire de répartition, de décaler sa période de fraie et de prolonger sa période de croissance (11.1; Cochran et al., 2012; Maitland et al., 2015). Cependant, l’expansion de l’aire de répartition de la lamproie marine dans les cours d’eau occupés par la lamproie du Nord augmenterait probablement l’exposition de cette dernière aux lampricides, et les tendances relatives au réchauffement pourraient également favoriser l’établissement d’espèces envahissantes potentiellement nuisibles qui sont actuellement limitées dans leur aire de répartition par des températures d’eau plus fraîches.

Lamproie argentée

D’après le calculateur des menaces, l’impact global des menaces est très élevé (annexe 5).

(9) Pollution - lampricides (élevé)

Comme pour la lamproie du Nord (voir précédemment), les lampricides constituent la principale menace pour la lamproie argentée dans la partie de l’UD1 située dans les Grands Lacs. Cependant, la lamproie argentée est peut-être davantage vulnérable aux traitements lampricides, car elle est généralement limitée au tronçon fluvial relativement court en aval des barrières visant à lutter contre la lamproie marine; par conséquent, une plus grande partie de son aire de répartition semble être exposée aux effets des lampricides (Schuldt et Goold, 1980). Sur les 76 cours d’eau abritant des espèces du genre Ichthyomyzon qui ont été traités au lampricide, 46 abritent la lamproie argentée (20, 18 et 8 dans des cours d’eau de catégorie 1, 2 et 3, respectivement), mais la présence d’adultes de la lamproie argentée n’a été signalée que dans 18 d’entre eux au cours des trois dernières générations (tableau 2). La lamproie argentée dans la partie de l’UD1 située au Québec n’est pas exposée aux lampricides.

(9.1) Eaux usées domestiques et urbaines

Comme pour la lamproie du Nord, les eaux usées domestiques et urbaines ne représentent probablement pas des menaces importantes pour la lamproie argentée dans l’UD1, même si les sédiments anoxiques et l’écoulement de déchets urbains pendant le développement embryonnaire sont probablement nuisibles.

(9.2) Effluents industriels et militaires

Les effluents industriels dans certaines parties de l’UD1 peuvent avoir des effets négatifs sur la lamproie argentée. En plus de l’accumulation de mercure provenant des sédiments (voir précédemment), des concentrations élevées de mercure ont également été détectées chez d’autres espèces de lamproies après la phase d’alimentation parasitaire (voir par exemple MacEachen et al., 2000). La lamproie argentée est un prédateur de niveau trophique supérieur qui se nourrit du sang de poissons de grande taille qui peuvent eux-mêmes être fortement contaminés par des polluants environnementaux (voir Maitland et al., 2015).

(9.3) Effluents agricoles et sylvicoles

Comme pour la lamproie du Nord, les activités agricoles dans l’UD1 pourraient représenter une menace pour les embryons et les larves de la lamproie argentée à cause des effets toxiques des herbicides et de leurs effets sur le phytoplancton, qui constitue une source de nourriture pour les larves, ou à cause de l’eutrophisation (voir précédemment).

(7) Modifications des systèmes naturels (moyen-faible)

(7.2) Gestion et utilisation de l’eau et exploitation de barrages

Les barrages et les barrières visant à lutter contre la lamproie marine représentent une menace plus importante pour la lamproie argentée que pour la lamproie du Nord, car ils empêchent la lamproie argentée d’accéder aux frayères et à l’habitat des larves dans certains réseaux fluviaux. Selon Sullivan et al., (2003), la lamproie argentée, qui était autrefois présente en très grand nombre dans le bassin ouest du lac Érié, a été fortement touchée par la construction de barrages, l’envasement des frayères, la turbidité et la pollution bien avant la mise en place de mesures visant à lutter contre la lamproie marine. Cette situation a été exacerbée par la construction de barrières visant à lutter contre la lamproie marine. La lamproie argentée était présente dans 22 des 29 cours d’eau abritant des espèces du genre Ichthyomyzon et comportant des obstacles visant à lutter contre la lamproie marine, mais des adultes n’ont été observés que dans 11 d’entre eux au cours des trois dernières générations (tableau 2). Aux endroits où les barrières visant à lutter contre la lamproie marine sont dotées de trappes, les agents canadiens et états-uniens chargés de la lutte contre la lamproie marine engagent souvent des entrepreneurs pour surveiller les prises. Ces entrepreneurs ont d’habitude une certaine expérience en identification des poissons, ce qui leur permet de relâcher les prises accessoires de poissons indigènes (dont la lamproie argentée) dans la rivière ou de l’autre côté de la barrière. Aux États-Unis, comme ce ne sont pas tous les entrepreneurs qui sont capables de faire la distinction entre la lamproie marine et la lamproie argentée, aucune lamproie n’est transférée de l’autre côté des barrières (COSEWIC, 2011). Étant donné la tendance de la lamproie argentée à ne pas retourner à son cours d’eau natal, les mortalités associées à cette menace pourraient également avoir une incidence sur les populations des Grands Lacs canadiens. Les obstacles à la migration limiteront également le flux génique entre les localités (voir Structure spatiale et variabilité de la population).

(7.3) Autres modifications de l’écosystème

La destruction de l’habitat découlant d’autres modifications de l’écosystème (p. ex. le dragage et l’entretien des routes) peut également avoir un effet négatif sur l’habitat de la lamproie argentée (voir précédemment).

(8) Espèces et gènes envahissants ou autrement problématiques (moyen-faible)

(8.1) Espèces exotiques (non indigènes) envahissantes

La compétition entre la lamproie marine envahissante et la lamproie argentée constitue probablement une menace pour cette dernière. Schuldt et Goold (1980) ont constaté que les lamproies marines étaient neuf fois plus nombreuses que les lamproies argentées, et ce, avant même que le nombre d’adultes ne soit réduit par les traitements lampricides (voir Relations interspécifiques). La fécondité de la lamproie marine est d’environ trois à quatre fois supérieure à celle de la lamproie argentée, qui est plus petite (voir Biologie) et semble être limitée par des besoins plus stricts en matière de fraie (Schuldt et Goold, 1980). Certaines espèces de poissons non indigènes s’attaquent probablement aux œufs de lamproie argentée (p. ex. le gobie à taches noires; voir précédemment), mais une telle prédation n’a pas été consignée. En revanche, certaines espèces de poissons non indigènes (p. ex. la carpe) peuvent servir d’hôtes pendant la phase d’alimentation parasitaire.

(5) Utilisation des ressources biologiques (faible)

(5.3) Exploitation forestière et récolte du bois

Comme pour la lamproie du Nord, la perte de végétation riveraine et d’autres effets découlant des activités forestières peuvent avoir des effets négatifs sur la lamproie argentée (voir précédemment).

(5.4) Pêche et récolte de ressources aquatiques

La lamproie argentée est probablement peu récoltée de manière intentionnelle, voire pas du tout. Cependant, elle est capturée accidentellement et peut être tuée si elle est confondue avec la lamproie marine envahissante.

(11) Changements climatiques et phénomènes météorologiques violents (moyen-faible)

Comme pour la lamproie du Nord, les changements climatiques peuvent avoir des effets négatifs sur la lamproie argentée (11.2, 11.4). Cependant, la lamproie argentée migratrice serait probablement plus apte à coloniser de nouveaux réseaux fluviaux offrant des régimes thermiques plus appropriés (11.1), même si des obstacles à la migration sont susceptibles de limiter cette colonisation.

Rivière Saskatchewan et fleuve Nelson (UD2)

Lamproie du Nord

D’après le calculateur des menaces, l’impact global des menaces est élevé-moyen (annexe 5).

(11) Changements climatiques et phénomènes météorologiques violents (élevé-faible)

Les effets généraux des changements climatiques sur la lamproie du Nord sont probablement semblables à ceux brièvement évoqués pour cette espèce dans l’UD1 (voir précédemment), mais ils devraient avoir des répercussions plus importantes dans l’UD2. Les changements climatiques sont susceptibles de réduire les précipitations et les niveaux d’eau dans l’UD2, ce qui exacerbera les effets de la hausse des températures. La rivière Birch, où le débit et les teneurs en oxygène sont déjà faibles en été et en hiver (Clarke, 1998), pourrait être particulièrement vulnérable aux changements, et les températures en juillet et en août s’approchent peut-être déjà des limites thermiques de l’espèce. En 2011, des enregistreurs de données installés à deux endroits dans la rivière Birch ont révélé que les températures de l’eau atteignaient presque 30 °C dès la troisième semaine de juillet, alors que le débit était très faible (presque négligeable) et que la profondeur de l’eau, qui était de 1,2 à 2,4 m au printemps, était passée à 0,1 m seulement (Watkinson, données inédites). Potter et Beamish (1975) ont constaté qu’à 30,5 °C, les larves de la lamproie du Nord émergent de leur terrier et meurent sur le dessus des sédiments. Le réchauffement des eaux pourrait permettre à la lamproie du Nord de se déplacer vers le nord, étant donné que le bassin versant de la rivière Whitemouth représente la partie la plus au nord de son aire de répartition, mais ce déplacement sera limité par la mobilité relativement faible de l’espèce.

(7) Modifications des systèmes naturels (faible)

(7.2) Gestion et utilisation de l’eau et exploitation de barrages

Les barrages situés dans l’aire de répartition de la lamproie du Nord dans l’UD2 (principalement dans les rivières Whitemouth et Birch du bassin versant de la rivière Whitemouth [BRW]) n’entraînent pas le même degré d’altération de l’habitat et ne constituent pas une menace physique aussi importante que les grands projets hydroélectriques. Néanmoins, les barrages qui modifient le cycle naturel du débit, changent les caractéristiques biologiques et physiques des chenaux fluviaux et des plaines inondables, et limitent l’échange de sédiments, de nutriments et d’organismes entre les milieux aquatiques et terrestres peuvent tout de même avoir des effets négatifs sur la lamproie du Nord (Bednarek, 2001; Becker, comm. pers., 2019). Il y a peu de barrages artificiels dans l’aire naturelle du BRW, une aire de 4 464 km2 dans le sud-est du Manitoba (Becker et Hamel, 2017). Un déversoir en pierre à tête fixe à la décharge du lac Whitemouth influait sur l’hydrologie des eaux d’amont de la rivière Whitemouth, mais il a été emporté par les eaux autour de 2009. Au moins une demande de reconstruction du déversoir a été présentée à Environnement Canada, mais elle a été retirée avant d’être examinée. Lors des communications, l’équipe de planification de Conservation de la nature Canada (CNC) a indiqué n’être au courant d’aucune nouvelle demande de construction de barrage dans le BRW (Becker, comm. pers., 2019).

D’autres activités, comme le drainage des terres à des fins agricoles, la construction de routes et l’enlèvement de la végétation environnante aux fins d’exploitation forestière ou agricole, peuvent également avoir une incidence sur le bassin versant et les régimes d’écoulement de l’eau. L’extraction d’eau pour l’usage domestique, l’irrigation des pelouses ou des terres agricoles et l’abreuvement du bétail peut également réduire le débit des cours d’eau, en particulier pendant les années de sécheresse (Fisheries and Oceans Canada, 2013). Par le passé, de l’eau était périodiquement puisée en hiver dans la rivière Whitemouth en vue de mener des essais hydrostatiques sur des pipelines. Le prélèvement d’eau aux fins d’essais hydrostatiques peut entraîner l’assèchement et le gel des eaux peu profondes, tandis que le déversement d’eau pourrait causer des inondations, affouiller le lit des cours d’eau et éroder les berges (Fisheries and Oceans Canada, 2013). Même si les essais hydrostatiques ne sont plus permis dans la rivière Whitemouth depuis le milieu des années 1990, on continue de s’intéresser à l’utilisation d’eau pour les essais hydrostatiques du pipeline de TransCanada.

(7.3) Autres modifications de l’écosystème

Il peut y avoir des modifications de l’habitat à petite échelle (p. ex. enlèvement de rochers, aménagement de plages) dans le BRW, mais elles sont pour la plupart limitées. Les zones riveraines dans les secteurs agricoles du BRW sont hautement menacées par l’aménagement et la conversion de l’habitat (Becker et Hamel, 2017). Les perturbations du réseau trophique causées par la présence d’espèces aquatiques envahissantes pourraient représenter une menace secondaire pour la lamproie du Nord dans l’UD2. La moule zébrée, le cladocère épineux (Bythotrephes longimanus), la carpe et l’éperlan arc-en-ciel (Osmerus mordax) modifient l’écosystème (COSEWIC, 2017). La présence du cladocère épineux a été signalée pour la première fois dans les eaux du Manitoba à la centrale de Pointe du Bois, sur la rivière Winnipeg, en 2009. Depuis, l’espèce a été identifiée dans l’estomac de ciscos de lac (Coregonus artedi) recueillis dans le bassin sud du lac Winnipeg, près de l’embouchure de la rivière Winnipeg, et dans le lac Playgreen, sur le fleuve Nelson (Jansen et al., 2017).

(8) Espèces et gènes envahissants ou autrement problématiques (faible)

(8.1) Espèces exotiques (non indigènes) envahissantes

Selon Conservation de la nature Canada, les espèces exotiques envahissantes (tant les espèces envahissantes établies que celles représentant des menaces émergentes) constituent une menace ayant un impact global moyen dans l’aire naturelle du BRW (Becker et Hamel, 2017). Les sources d’introduction peuvent comprendre l’échange d’eau entre les bassins (p. ex. attribuable à la dispersion par des bateaux ou des seaux à appâts, ou éventuellement aux essais hydrostatiques sur des pipelines), l’utilisation d’appâts vivants par des pêcheurs à la ligne (même si l’importation d’appâts vivants est illégale au Canada) ou l’introduction de poissons-gibiers (Fisheries and Oceans Canada, 2013).

La présence de l’écrevisse à taches rouges (Orconectes rusticus) envahissante a été signalée dans la rivière Birch en 2011 (Fisheries and Oceans Canada, 2013); cette espèce devrait modifier la faune du bassin versant et probablement éliminer toutes les espèces d’écrevisses indigènes (Becker, comm. pers., 2019). L’écrevisse à taches rouges est une espèce vorace de la communauté benthique, qui pourrait vraisemblablement consommer des œufs et des larves. En outre, elle réduit généralement la végétation aquatique, ce qui peut augmenter l’érosion et la sédimentation, qui nuisent aux lamproies reproductrices et aux embryons. La modification de l’habitat par la construction initiale et la perturbation physique continue peut se traduire par une augmentation locale de la superficie occupée par des espèces envahissantes et par une possibilité de propagation de nouvelles espèces envahissantes dans les milieux naturels adjacents.

Les espèces envahissantes qui ne sont pas encore présentes dans le BRW, mais qui sont fortement susceptibles de s’établir et de devenir problématiques dans la région sont notamment la moule zébrée (Dreissena polymorpha), l’agrile du frêne (Agrilus planipennis) et le roseau commun (phragmites; Phragmites australis ssp. australis). La moule zébrée ne devrait pas avoir d’effet important sur le réseau de la rivière Winnipeg, étant donné que la faible teneur en carbonate de l’eau n’est pas favorable à la formation d’une coquille (Claudi et al., 2012), mais, en tant qu’organisme se nourrissant par filtration, elle pourrait faire compétition aux ammocètes de la lamproie. La présence de l’agrile du frêne a été signalée à Winnipeg à la fin de 2017 (Manitoba Sustainable Development, 2017), et l’espèce pourrait également être présente dans d’autres régions de la province. Elle a entraîné la perte totale de peuplements entiers de frênes en Ontario. Les marécages dominés par le frêne noir dans la partie sud du BRW et les marécages situés dans les forêts de feuillus des plaines inondables le long de la rivière Whitemouth sont particulièrement menacés d’invasion en provenance de l’Ontario (Becker, comm. pers., 2019). Une réduction du couvert forestier et de l’ombrage sur les berges des cours d’eau pourrait entraîner une réduction des frayères et des sites de croissance des larves de la lamproie du Nord (voir précédemment). Le roseau commun est répandu en Ontario, mais s’est établi seulement à quelques endroits au Manitoba. Une propagation de l’espèce de l’Ontario vers le Manitoba se ferait probablement par le BRW, car de nombreuses voies de transport en provenance de l’Ontario (autoroutes, voies ferrées et fossés) passent par ce bassin. Si l’agrile du frêne se déplace dans le bassin versant et élimine les peuplements de frênes, de nombreux milieux humides convenables seront plus susceptibles d’être infestés par le roseau commun. Cette espèce pourrait alors supplanter la végétation indigène et pousser rapidement. Le fait qu’elle transpire rapidement abaisse les niveaux d’eau (OFAH et OMNRF, 2012), ce qui, en combinaison avec les changements climatiques, est susceptible de réduire ou d’éliminer complètement les frayères de la lamproie du Nord.

Depuis le début des années 1960, la Province du Manitoba ensemence le lac Whitemouth en doré jaune et en omble de fontaine (Fisheries and Oceans Canada, 2013). La rivière Birch a été ensemencée en truite arc-en-ciel, en omble de fontaine, en truite brune et en doré jaune (Clarke, 1998), mais seul le doré jaune semble y être resté. La truite arc-en-ciel et l’omble de fontaine s’attaquent aux adultes de la lamproie du Nord et peuvent représenter une menace importante.

(9) Pollution (Faible)

(9.3) Effluents agricoles et sylvicoles

Le ruissellement agricole transportant des polluants, des sédiments et des nutriments pourrait avoir un effet négatif sur la lamproie du Nord. On compte parmi les polluants les engrais agricoles, les déchets d’origine animale, les herbicides et les pesticides. L’apport en nutriments provenant des fermes ou des exploitations d’élevage intensif est un problème constant que tentent de régler la Province du Manitoba et l’Administration du rétablissement agricole des Prairies. Des teneurs élevées en phosphore et en azote ont été détectées dans le cours inférieur de la rivière Birch en avril 1996, mais ces teneurs étaient plus faibles à d’autres moments de l’année (Clarke, 1998). Les pratiques culturales et d’élevage d’animaux incompatibles constituent une menace ayant un impact moyen sur l’aire naturelle du BRW en général (Becker et Hamel, 2017); ces pratiques pourraient avoir des effets négatifs en particulier sur la lamproie du Nord (voir précédemment).

(3) Production d’énergie et exploitation minière (faible)

(3.3) Exploitation de mines et de carrières

La partie sud du BRW est composée de grandes étendues de tourbières et contient un certain nombre de grands sites d’extraction de tourbe (Becker et Hamel, 2017). L’extraction de tourbe peut modifier l’habitat et causer de la sédimentation. La Direction des forêts et de la gestion des tourbières du Manitoba a établi des directives efficaces sur la création de bassins de sédimentation. Cependant, il est possible que ces bassins ne retirent qu’une partie des sédiments miniers avant que ces derniers soient rejetés dans les rivières Birch et Whitemouth (Becker, comm. pers., 2019). Les mines doivent également faire l’objet de drainage à grande échelle sur le site de la mine, ce qui aurait une certaine incidence sur l’hydrologie du bassin versant.

(1) Développement résidentiel et commercial (négligeable)

La construction d’habitations résidentielles ou à vocation récréative incompatible a été reconnue comme une menace ayant un impact moyen sur l’aire naturelle du BRW (Becker et Hamel, 2017). Par exemple, le défrichage de la végétation riveraine jusqu’au bord de l’eau pour la construction de chalets peut déstabiliser les berges et accroître l’érosion (Fisheries and Oceans Canada, 2013). Le dragage des lits de cours d’eau et d’autres perturbations des sédiments peuvent entraîner la destruction de plusieurs générations de larves (voir précédemment).

(1.3) Zones touristiques et récréatives

Il y a eu d’importants travaux d’aménagement des berges associés aux collectivités, aux résidences secondaires et aux chalets dans les tronçons nord du BRW, notamment une agglomération d’habitations à vocation récréative à l’extrémité ouest du lac Whitemouth (Fisheries and Oceans Canada, 2013). Ces travaux sont généralement associés à des peuplements forestiers agroriverains. La construction d’habitations résidentielles ou à vocation récréative a entraîné, et continuera probablement d’entraîner, le défrichage, la dégradation et la fragmentation de l’habitat par la construction de chalets, de cours, d’allées et d’infrastructures connexes. Cette activité peut s’accompagner du dragage des voies navigables et de la disparation de l’habitat de limon approprié causée par les débris. La déstabilisation des berges et l’augmentation de l’érosion causée par le défrichage de la végétation riveraine aux fins d’aménagement de chalets pourraient également nuire à l’habitat de fraie de la lamproie du Nord, car elles entraîneraient des perturbations physiques ou des changements dans la qualité de l’eau.

Lamproie argentée

D’après le calculateur des menaces, l’impact global des menaces est élevé-moyen (annexe 5).

(7) Modifications des systèmes naturels (moyen-faible)

(7.2) Gestion et utilisation de l’eau et exploitation de barrages

Étant donné que la lamproie argentée dans cette UD semble se trouver principalement dans les grands réseaux fluviaux, les grands projets hydroélectriques constituent probablement la menace la plus importante. Dans l’aire de répartition de la lamproie argentée, il y a quatre centrales hydroélectriques sur le fleuve Nelson, et six sur la rivière Winnipeg (Manitoba Hydro, 2018). Les grands barrages hydroélectriques entravent la migration en amont des lamproies adultes migratrices et le déplacement en aval des juvéniles récemment métamorphosés. Même si des échelles à poissons ou d’autres structures facilitant le passage des poissons osseux sont présentes, les lamproies ne peuvent pas les franchir, car leurs capacités de nage et de saut sont limitées (voir Moser et al., 2015). Dans l’UD2, la lamproie argentée peut frayer dans le même grand cours d’eau où elle se nourrit (voir Distribution), ce qui laisse croire que les barrages ne rompent pas nécessairement la connectivité entre l’habitat d’alimentation et les frayères autant qu’ils le font dans l’UD1. Cependant, les barrages perturbent également le débit et le courant dans les régions de sorties et augmentent les taux de sédimentation dans les eaux environnantes (Smith et al., 2011). Le passage des sédiments de limon à argile à proximité des barrages constitue une menace pour les larves, étant donné qu’elles ont du mal à s’enfouir dans l’argile, qui leur offre une eau mal oxygénée (Smith et al., 2011). Un débit d’eau régulier et unidirectionnel est également important pour les lamproies reproductrices, car des changements dans le courant et les vitesses peuvent entraîner l’abandon des nids (Manion et Hanson, 1980), et les frayères peuvent aussi être moins accessibles en raison des niveaux d’eau plus élevés dans les réservoirs et les zones de retenue. De plus, outre la modification de l’habitat et la perturbation de la fraie, les barrages sont susceptibles de causer des dommages physiques aux lamproies juvéniles qui migrent en aval. De nombreux barrages sont munis de grillages destinés à empêcher les poissons téléostéens juvéniles et migrateurs de pénétrer dans les turbines, mais on a observé que des lamproies étaient entraînées dans les mailles des grillages (Maitland et al., 2015).

(7.3) Autres modifications de l’écosystème

La destruction de l’habitat découlant d’autres modifications de l’écosystème (p. ex. le dragage et l’entretien des routes) peut également avoir un effet négatif sur l’habitat de la lamproie argentée (voir précédemment).

(8) Espèces et gènes envahissants ou autrement problématiques (faible)

(8.1) Espèces exotiques (non indigènes) envahissantes

L’achigan à petite bouche (Micropterus dolomieu) a également été introduit dans le réseau de la rivière Winnipeg (Fisheries and Oceans Canada, 2013) et est connu pour s’attaquer aux lamproies (Cochran, 2009). De plus, l’écrevisse à taches rouges est maintenant répartie dans une grande partie de la rivière Winnipeg, et son aire de répartition devrait continuer à s’étendre dans les tronçons restants à l’avenir. Les effets de l’écrevisse à taches rouges sur la lamproie argentée devraient être semblables à ceux sur la lamproie du Nord dans l’UD2 (voir précédemment). Les espèces introduites peuvent également être porteuses de maladies et de parasites auxquels la lamproie argentée est vulnérable. Les lamproies parasites peuvent contracter des parasites à partir de poissons-hôtes (Appy et Anderson, 1981).

(9) Pollution (Faible)

(9.2) Effluents industriels et militaires

Comme pour la lamproie argentée dans l’UD1, les effluents industriels dans certaines parties de l’UD2 peuvent avoir des effets négatifs sur la lamproie argentée de cette UD. En plus de l’accumulation de mercure provenant des sédiments (voir précédemment), des concentrations élevées de mercure ont été détectées chez d’autres espèces de lamproies parasites qui se nourrissent du sang de poissons de grande taille qui sont eux-mêmes contaminés par des polluants environnementaux (voir Maitland et al., 2015).

(9.3) Effluents agricoles et sylvicoles

Les effluents agricoles et sylvicoles pourraient constituer une menace pour les embryons et les larves de la lamproie argentée (p. ex. à cause des effets toxiques des herbicides et de leurs effets sur le phytoplancton, qui constitue une source de nourriture pour les larves, ou à cause de l’eutrophisation (voir précédemment). Cependant, leurs effets dans l’UD2 auront une portée beaucoup plus limitée en raison de la répartition de l’espèce.

(11) Changements climatiques et phénomènes météorologiques violents (faible)

Comme pour la lamproie du Nord, les changements climatiques peuvent avoir des effets négatifs sur la lamproie argentée. Cependant, la lamproie argentée migratrice serait probablement plus apte à coloniser de nouveaux réseaux fluviaux offrant des régimes thermiques plus appropriés, même si des obstacles à la migration sont susceptibles de limiter cette colonisation.

(5) Utilisation des ressources biologiques (négligeable)

(5.3) Exploitation forestière et récolte du bois

Comme mentionné précédemment, la perte de végétation riveraine et d’autres effets découlant des activités forestières peuvent avoir des effets négatifs sur la lamproie argentée (p. ex. l’érosion et la perte d’ombrage).

(5.4) Pêche et récolte de ressources aquatiques

La lamproie argentée est probablement peu récoltée de manière intentionnelle, voire pas du tout. Cependant, elle est capturée accidentellement et peut être tuée.

Sud de la baie d’Hudson et baie James (UD3)

Lamproie argentée

D’après le calculateur des menaces, l’impact global des menaces est inconnu (annexe 5).

Les menaces générales potentielles dans cette ZBNED sont l’exploitation minière (p. ex. le grand projet d’extraction et de fusion de la chromite connu sous le nom « Cercle de feu », qui est prévu dans les basses terres de la baie James, dans le nord de l’Ontario), les projets de barrages de dérivation, l’exploitation forestière (p. ex. dans le sud de la baie James), les routes et les voies ferrées. Toutefois, aucune menace potentielle n’a été relevée dans le réseau de la rivière Hayes, où la présence de la lamproie argentée a été confirmée. La rivière Hayes est vierge et non aménagée et représente la rivière au cours naturel le plus long au Manitoba (Canadian Heritage Rivers System, 2017).

Facteurs limitatifs

Une caractéristique importante qui rend la lamproie du Nord et la lamproie argentée particulièrement sensibles aux perturbations est leur long stade larvaire (en moyenne environ 5 et 4 ans, respectivement), au cours duquel elles restent enfouies dans le substrat. Pendant cette période, elles sont sensibles aux facteurs naturels et anthropiques et ont une capacité limitée d’échapper aux menaces qui peuvent être présentes. Elles sont capables de se déplacer passivement vers l’aval avec le courant, mais, en tant que larves, elles ont une capacité très limitée à recoloniser leur habitat d’origine ou tout autre habitat convenable en amont (voir Biologie). Par ailleurs, même les perturbations périodiques (p. ex. des traitements lampricides tous les 3 à 5 ans ou des périodes de sécheresse périodiques) peuvent éliminer plusieurs générations (Maitland et al., 2015).

Un autre facteur limitatif est qu’elles sont sémelpares. Elles consacrent une quantité considérable de ressources à leur seul et unique épisode de fraie, mais si elles ne parviennent pas à atteindre un habitat de fraie convenable (p. ex. en raison d’obstacles à la migration), tout leur succès reproductif potentiel est gaspillé. Comme elles ont un cycle vital complexe et différents besoins en matière d’habitat selon les stades (voir Habitat), ces espèces (en particulier la lamproie argentée migratrice) sont vulnérables aux facteurs anthropiques qui rompent la connectivité entre les habitats ou modifient l’habitat associé à un stade du cycle vital.

En raison de leur faible fécondité, la lamproie du Nord et la lamproie argentée sont probablement de piètres compétitrices de la très féconde lamproie marine envahissante (Docker et al., 2019; voir Biologie). La fécondité de la lamproie du Nord est particulièrement faible, mais son taux de mortalité après la métamorphose est probablement nettement inférieur à celui de la lamproie marine migratrice et parasite. En revanche, les taux de mortalité après la métamorphose chez la lamproie argentée et la lamproie marine enclavée sont probablement comparables, malgré la fécondité beaucoup plus élevée de cette dernière (voir Relations interspécifiques). En 1959, avant même que le nombre d’adultes soit réduit par les traitements lampricides, Schuldt et Goold (1980) ont constaté que les lamproies marines capturées aux barrières électriques installées dans les affluents canadiens du lac Supérieur étaient neuf fois plus nombreuses que les lamproies argentées. La prépondérance numérique de la lamproie marine semble nettement plus importante depuis le début de la lutte contre cette espèce. De 2008 à 2018, pour chaque lamproie argentée capturée dans les trappes surveillées dans les affluents canadiens des Grands Lacs, 887 lamproies marines étaient capturées (voir Abondance).

Nombre de localités

Grands Lacs et haut Saint-Laurent (UD1)

Lamproie du Nord

La menace plausible la plus grave pesant sur la lamproie du Nord dans l’UD1 correspond aux traitements lampricides appliqués dans la partie de l’UD située dans les Grands Lacs, et elle agirait de manière indépendante dans chaque affluent ou différents tronçons de plus grands affluents. Des adultes de la lamproie du Nord ont été observés dans 32 plans d’eau entre 2008 et 2018, et des larves non identifiées du genre Ichthyomyzon, qui étaient soit des lamproies du Nord soit des lamproies argentées, ont été trouvées dans 10 autres affluents (annexes 1 et 3). Par conséquent, le nombre de localités est d’au moins 32.

Lamproie argentée

Les menaces plausibles les plus graves pesant sur la lamproie argentée dans l’UD1 sont les traitements lampricides ainsi que les barrages et les barrières visant à lutter contre la lamproie marine dans la partie de l’UD située dans les Grands Lacs. Ces menaces agiraient de manière indépendante dans chaque affluent où l’espèce se reproduit et croît au stade larvaire ou dans différents tronçons de grands affluents auxquels l’espèce a accès. Des adultes de la lamproie argentée ont été observés dans 22 affluents de cours d’eau et 7 lacs entre 2008 et 2018, et des larves non identifiées du genre Ichthyomyzon, qui étaient soit des lamproies du Nord soit des lamproies argentées, ont été trouvées dans 11 autres affluents (annexes 2 et 3). Par conséquent, le nombre de localités est d’au moins 22.

Rivière Saskatchewan et fleuve Nelson (UD2)

Lamproie du Nord

La menace plausible la plus grave pesant sur la lamproie du Nord dans l’UD2 est celle que représentent les changements climatiques et les phénomènes météorologiques violents, qui se font sentir à l’échelle du bassin versant. Par conséquent, il y a une seule localité.

Lamproie argentée

Plusieurs menaces plausibles ayant chacune un impact faible à moyen-faible sont susceptibles d’avoir des effets cumulatifs sur la lamproie argentée dans l’UD2. Aucune menace n’a été classée comme ayant un impact élevé, mais la menace plausible la plus grave est celle associée à la gestion et à l’utilisation de l’eau et à l’exploitation de barrages, qui semble agir de manière indépendante dans chaque plan d’eau où se trouve l’espèce. La présence de lamproies argentées juvéniles a été signalée dans deux cours d’eau et huit lacs entre 2008 et 2018. Comme on ignore la relation entre les différents sites qu’occupe l’espèce (c.-à-d. les frayères et les sites de croissance des larves, et la nature des déplacements entre ces sites), le nombre de localités se situe entre 2 et 10. Autrement dit, si la fraie et la croissance des larves ont lieu uniquement dans les cours d’eau, comme chez la plupart des lamproies (Johnson et al., 2015), les lacs utilisés pendant la phase d’alimentation parasitaire qui est associée à un comportement de dispersion ne sont pas indépendants et le nombre de localités est de 2.

Sud de la baie d’Hudson et baie James (UD3)

Lamproie argentée

Il n’existe aucune menace plausible pesant sur la lamproie argentée dans l’UD3, et l’espèce a été recueillie dans une seule rivière. Par conséquent, le nombre de localités est sans objet.

Protection, statuts et classements

Statuts et protection juridiques

Protection à l’échelle fédérale

La Loi sur les pêches du gouvernement fédéral peut offrir une protection aux deux espèces et à leur habitat. D’autres lois fédérales peuvent protéger indirectement la lamproie du Nord et la lamproie argentée, notamment la Loi sur les eaux navigables canadiennes, la Loi canadienne sur l’évaluation environnementale (2012) et la Loi sur les aires marines nationales de conservation du Canada.

Lamproie du Nord

Actuellement, les populations des Grands Lacs et du haut Saint-Laurent sont inscrites comme espèce préoccupante à l’annexe 1 de la Loi sur les espèces en péril (LEP). Les interdictions générales énumérées dans cette loi, qui s’appliquent à toutes les terres fédérales, ne concernent pas les espèces préoccupantes. Un plan de gestion a été rédigé pour l’espèce et vise à assurer la pérennité de l’espèce dans l’UD des Grands Lacs et du haut Saint-Laurent (Fisheries and Oceans Canada, 2018). Selon le plan de gestion, la priorité doit être accordée à la protection des populations existantes connues et de leur habitat ainsi qu’à l’atténuation des menaces pesant sur la lamproie du Nord.

Lamproie argentée

Les populations des Grands Lacs et du haut Saint-Laurent sont inscrites comme espèce préoccupante à l’annexe 1 de la Loi sur les espèces en péril (LEP).

Protection à l’échelle provinciale

En Ontario, la lamproie du Nord et la lamproie argentée sont inscrites comme espèces préoccupantes à la Loi de 2007 sur les espèces en voie de disparition; à ce titre, ces espèces, ainsi que leur habitat, ne bénéficient d’aucune protection. Toutefois, d’autres lois provinciales peuvent leur offrir une certaine protection, notamment la Loi sur les évaluations environnementales, la Loi sur la protection de l’environnement, la Loi sur les ressources en eau de l’Ontario et la Loi sur les offices de protection de la nature.

Au Québec, la lamproie du Nord est inscrite comme espèce menacée à la Loi sur les espèces menacées ou vulnérables, et les deux espèces sont protégées sur les terres publiques par la Loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune. Par ailleurs, d’autres lois et règlements provinciaux peuvent offrir une certaine protection, notamment le Règlement de pêche du Québec (1990) (qui interdit l’utilisation des lamproies comme poissons-appâts), la Loi sur la qualité de l’environnement et la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme.

Au Manitoba, la lamproie du Nord et la lamproie argentée ne sont pas inscrites à la Loi sur les espèces et les écosystèmes en voie de disparition. Toutefois, d’autres lois provinciales peuvent offrir une certaine protection à ces espèces, notamment la Loi sur l’environnement, la Loi sur la conservation de la faune, la Loi sur l’assainissement des lieux contaminés et la Loi sur la protection des eaux.

Statuts et classements non juridiques

Lamproie du Nord

NatureServe a attribué la cote G4 (apparemment non en péril) à la population mondiale de lamproies du Nord, la cote T3T4 (vulnérable - apparemment non en péril) à la population des Grands Lacs et du haut Saint-Laurent et la cote TNR (non classée) à la population de la rivière Saskatchewan et du fleuve Nelson. La lamproie du Nord a été désignée « vulnérable » (N3) au Canada, « vulnérable » (S3) en Ontario, « en péril - vulnérable » (S2S3) au Québec et « en péril » (S2) au Manitoba (NatureServe, 2018). Elle est désignée « apparemment non en péril » (N4) aux États-Unis, « non en péril » (S5) au Wisconsin, « apparemment non en péril » (S4) au Michigan et au Missouri, « vulnérable » (S3) au Minnesota, « en péril » (S2) au Kentucky et dans l’État New York et « gravement en péril » (S1) en Illinois, en Indiana, en Ohio, en Pennsylvanie, au Vermont et en Virginie-Occidentale (NatureServe, 2018). Les classifications de la situation générale de la lamproie du Nord sont : N3 (vulnérable) pour la population à l’échelle nationale, S3 (vulnérable) pour la population de l’Ontario, S2 (en péril) pour la population du Québec et SU (non classable) pour la population du Manitoba (Canadian Endangered Species Conservation Council, 2016). L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a classé l’espèce dans la catégorie « préoccupation mineure » de sa liste rouge en 2012. L’espèce ne figure pas à la liste de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES).

Lamproie argentée

NatureServe a attribué la cote G5 (non en péril) à la population mondiale et la cote TNR (non classée) à la population des Grands Lacs et du haut Saint-Laurent ainsi qu’à la population de la rivière Saskatchewan et du fleuve Nelson. La lamproie argentée a été désignée « vulnérable » (N3) au Canada, « vulnérable » (S3) en Ontario et au Manitoba et « vulnérable - apparemment non en péril » (S3S4) au Québec (NatureServe, 2018). Elle est désignée « non en péril » (N5) aux États-Unis, « apparemment non en péril » (S4) en Indiana, au Michigan, en Ohio et au Wisconsin, « vulnérable » (S3) en Illinois, en Iowa et dans l’État de New York, « en péril - vulnérable » (S2S3) en Virginie-Occidentale, « en péril » (S2) au Tennessee, « en péril - incertain » (S2?) au Vermont, « gravement en péril » (S1) au Mississippi, au Nebraska et en Pennsylvanie et « non classée » (SNR) au Minnesota et au Missouri (NatureServe, 2018). Les classifications de la situation générale de la lamproie argentée sont : N3 (vulnérable) pour la population à l’échelle nationale, S3 (vulnérable) pour la population de l’Ontario, S3S4 (vulnérable - apparemment non en péril) pour la population du Québec et SU (non classable) pour la population du Manitoba (Canadian Endangered Species Conservation Council, 2016). L’UICN a classé l’espèce dans la catégorie « préoccupation mineure » de sa liste rouge en 2012. L’espèce ne figure pas à la liste de la CITES.

Protection et propriété de l’habitat

Étant donné la répartition très limitée de la lamproie du Nord, la protection de l’habitat est particulièrement pertinente dans l’UD2. L’aire naturelle du bassin versant de la rivière Whitemouth, qui englobe l’ensemble du BRW, est une zone de 4 464 km2 qui offre une certaine protection à la lamproie du Nord qui occupe uniquement ce réseau (voir Becker et Hamel, 2017). Les mesures de conservation d’un autre poisson présent dans ce réseau, la tête carminée (Notropis percobromus; inscrite comme espèce menacée à l’annexe 1 de la LEP), sont en cours et peuvent également protéger, de manière non intentionnelle, la lamproie du Nord et son habitat. En outre, un tronçon d’amont de 0,13 km2 de la rivière Whitemouth, désignée à titre de réserve écologique en 1986 pour protéger la forêt de la vallée fluviale, pourrait également assurer une protection secondaire à l’habitat de la lamproie du Nord (Hamel, 2003). Bien que la plupart des terres du BRW soient des terres forestières provinciales ou des terres de la Couronne, une proportion importante des terres directement en bordure de la rivière et de ses affluents appartient à des propriétaires privés.

L’habitat de la lamproie du Nord et de la lamproie argentée est protégé en principe en vertu de la Loi sur les pêches du gouvernement fédéral et de la LEP. Au Québec, il est protégé en vertu de la Loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune.

Remerciements et experts contactés

Remerciements tableau

Nom de la compétence

Nom des personnes-ressources et dates de communication*

Musée canadien de la nature

Robert Anderson - 31 mai 2018

Jennifer Doubt - 31 mai 2018

Service canadien de la faune

Ron Bennett - 28 mai 2018

Karolyne Pickett1 - 28 mai 2018

Sydney Cannings1 - 28 mai 2018

Karine Picard - 28 mai 2018

Judith Girard - 12 février 2019

Ministère des Pêches et des Océans

Simon Nadeau - 31 mai 2018

Jennifer Shaw - 31 mai 2018

Parcs Canada

Shelley Pruss - 1er juin 2018

Pippa Shepherd - 1er juin 2018

Cass Stabler - 17 février 2020

Représentants des provinces et des territoires où se trouve l’aire de répartition de l’espèce

Manitoba

Ken De Smet - 1er juin 2018

Bill Watkins - 1er juin 2018

Ontario

Christina Davy - 25 juin 2018

Colin Jones - 25 juin 2018

Québec

Julien April - 22 mai 2018

Myriam Bourgeois - 23 juillet 2019

Marc-Antoine Couillard - 23 juillet 2019

Isabelle Gauthier - 12 septembre 2018

Organisations non gouvernementales

Dana J. Leaman - 12 septembre 2018

John Reynolds - 12 septembre 2018

Arne Mooers1 - 12 septembre 2018

Centres de données sur la conservation (CDC) ou centres d’information sur le patrimoine naturel (CIPN) où se trouve l’aire de répartition de l’espèce

CIPN de l’Ontario - 29 mai 2018

Centre de données sur le patrimoine naturel du Québec1 - 13 septembre 2018

CDC du Manitoba

Chris Friesen - 30 mai 2018

Colin Murray - 30 mai 2018

Conseil de gestion des ressources fauniques

Conseil de gestion des ressources fauniques de la région marine du Nunavik - 13 septembre 2018

Conseil de gestion des ressources fauniques de la région marine Eeyou - 13 septembre 2018

Secrétariat du COSEPAC pour de l’information et des instructions sur :

a) a) les sources de connaissances traditionnelles autochtones

b) b) la préparation de cartes de répartition et le calcul des zones d’occurrence et d’occupation et de l’indice de la zone d’occupation

a) 17 septembre 2018

b) 21 janvier 2019

Équipe de rétablissement (s’il y a lieu)

Sans objet

Autres personnes-ressources pertinentes telles que prescrites par le coprésident (p. ex. experts, organismes tiers, suggestions des compétences).

Voir ci-après

[1] Mentionner également les cas où on a tenté de joindre une compétence ou une ou des personnes, mais qu’aucune réponse de leur part n’a été obtenue.

* Si plusieurs courriels ont été envoyés ou plusieurs appels téléphoniques ont été effectués, la date indiquée est celle de la première communication.

Par ailleurs, les rédacteurs du rapport tiennent à remercier sincèrement toutes les personnes qui ont fourni des données et des renseignements dans le cadre du présent rapport (en ordre alphabétique) : Gary Anderson (Université du Manitoba, U du Man.), Dave Andrews (ministère des Pêches et des Océans, MPO), Bridget Antze (ministère des Richesses naturelles et des Forêts de l’Ontario, MRNFO), Julien April (ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, MFFP), Stephanie Backhouse (Manitoba Hydro, MH), Jordan Becker (Conservation de la nature Canada, CNC), Gale Bravener (Centre de contrôle de la lamproie de mer, CCLM), Marc-Antoine Couillard (MFFP), Marc Desjardins (MRNFO), Jennifer Doubt (Musée canadien de la nature, MCN), Nick Doyon (pêcheur à la ligne), Maxime Guérard (MFFP), Andrew Drake (MPO), Brian Jackson (MRNFO), Geoff Klein (Développement durable du Manitoba, DDM), Derek Kroeker (DDM), Emma Lehmberg (anciennement de l’Université Lakehead, UL), Chris Martin (MRNFO), Craig McDougall (North/South Consultants, NSC), Walter Momot (UL), Colin Murray (DDM), Lee Murray (DDM), Fraser Neave (CCLM), Patrick Nelson (NSC), Josh Peacock (MRNFO), Shelley Pruss (Parcs Canada, PC), Emily Slavik (MRNFO), Kenneth Stewart (anciennement de l’U du Man.), Cass Stabler (PC) et Mike Steeves (CCLM). Ils tiennent aussi à remercier Bryden Bone, Stacey Collerone, Tim Gingera, Arfa Khan et Erin Spice (U du Man.), qui ont effectué des relevés par pêche électrique et des relevés d’ADN environnemental de la lamproie du Nord et de la lamproie argentée au Manitoba, ainsi que le Field Work Support Program de l’Université du Manitoba qui a contribué au financement de ces relevés. Jennifer Wu, Rosana Nobre et Sydney Allen (Secrétariat du COSEPAC, Environnement et Changement climatique Canada) ont participé à la préparation des cartes de répartition et ont calculé les estimations de la zone d’occurrence et de l’indice de zone d’occupation.

Sources d’information

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Sommaire biographique des rédacteurs du rapport

Margaret Docker est professeure au Département des sciences biologiques de l’Université du Manitoba. Elle travaille sur les lamproies depuis plus de 30 ans, et ses recherches actuelles portent surtout sur l’évolution et la génétique de la conservation des lamproies. Elle s’intéresse particulièrement aux espèces de lamproies « apparentées » et aux facteurs environnementaux, écologiques et génétiques qui contribuent au type d’alimentation de la lamproie. Elle a rédigé ou corédigé trois autres rapports de situation d’espèces produits par le COSEPAC et révisé un ouvrage en deux volumes sur la biologie des lamproies.

Justin Budyk est étudiant de premier cycle en voie d’obtenir un diplôme en sciences de l’environnement de l’Université du Manitoba. Ses intérêts de recherche portent sur les domaines de l’écologie d’eau douce et de la biologie des poissons. Il a travaillé pour l’Institut international du développement durable - Région des lacs expérimentaux (IISD-RLE) et pour Pêches et Océans Canada, où il a effectué des relevés de lacs multitrophiques, notamment l’échantillonnage de diverses espèces de poissons d’eau douce.

Doug Watkinson est chercheur en biologie à Pêches et Océans Canada, à Winnipeg. Il a échantillonné des poissons, notamment des lamproies, dans plusieurs grands réseaux fluviaux du bassin versant de la baie d’Hudson, depuis le nord-ouest de l’Ontario jusque dans les Rocheuses à l’ouest. Ses travaux de recherche actuels portent sur les espèces en péril, les répercussions sur l’habitat et les espèces aquatiques. Il a corédigé sept rapports de situation d’espèces produits par le COSEPAC ainsi que le guide pratique intitulé The Freshwater Fishes of Manitoba.

Anthony Wightman est titulaire d’un baccalauréat spécialisé en études politiques et d’un baccalauréat ès sciences de l’Université du Manitoba. Il a essentiellement étudié la biologie et la microbiologie. Il a reçu une bourse de recherche de premier cycle du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG), qui lui a permis de recourir à l’échantillonnage de l’ADN environnemental pour étudier la répartition de la lamproie indigène au Manitoba.

Collections examinées

Collection de poissons du Stewart-Hay Memorial Museum de l’Université du Manitoba (MZF).

Annexe 1

Annexe 1. Plans d’eau au Canada où des lamproies du Nord métamorphosées ont été observées par UD et par bassin versant. Les données ont été compilées à partir du Centre de contrôle de la lamproie de mer (CCLM) et d’autres mentions du ministère des Pêches et des Océans (MPO), du Centre d’information sur le patrimoine naturel (CIPN), du Musée royal de l’Ontario, du Système mondial d’informations sur la biodiversité, du ministère des Richesses naturelles et des Forêts de l’Ontario (MRNFO), du Musée canadien de la nature, du Collège militaire royal du Canada, du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec (MFFP), de Développement durable Manitoba, de l’Université Western Ontario, de l’Office de protection de la nature de la région de Hamilton, de Docker (données inédites), de Momot et Stephenson (1996), du MPO (Fisheries and Oceans Canada, 2018) et de Fortin et al., (2007) et des sources qui y sont citées.
UD Zone

Cours d’eau

Année(s) d’observation

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Érié

Ruisseau Big

1955, 1973

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Érié

Rivière Grand

1984, 2001

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Érié

Ruisseau Little Otter

1980

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Érié

Ruisseau NL

1931

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Érié

Marais de la Pointe-Pelée

sans objet
Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Érié

Ruisseau Otter Sud

2009

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Érié

Rivière Speed

2006

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Érié

Ruisseau Stoney

1973

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Érié

Ruisseau Waubuno

2004

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Érié

Ruisseau Whitemans

2006

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Érié

Ruisseau de Young

2018

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Bannockburn

1967, 1970, 1974

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Bar

1999, 2002, 2007

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Bayfield

1974

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Bayne

1957

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Beatty Saugeen

1976

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Beaver

2004, 2007, 2008

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Ruisseau Browns

2002

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Ruisseau Camp

1976

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Chikanishing

1999, 2000, 2002, 2007, 2014

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Coldwater

1978, 1989, 2001, 2007, 2009, 2011, 2015, 2017

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Echo

2002

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière des Français

1978, 1997

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Ruisseau Hog

2001, 2004, 2006, 2007, 2015

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Key

2012

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Manitou

2001, 2004

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Mindemoya

2007

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Nine Mile

2001, 2007

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Nottawasaga

1958, 1968, 1973-1974, 1989, 1996, 1997, 2000-2002, 2004, 2007, 2008, 2013, 2015, 2016

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Ruisseau Oxbow

2011

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Ruisseau Pine

1958

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Rankin

1985

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Root

2010

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Sauble

1957, 1970, 1978, 1985, 2001, 2008, 2009

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Saugeen

1951, 1952, 1997, 2001

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Shebeshekong

1997

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Spanish

1978, 2007

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Ste-Marie

1978

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Still

1956

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Sydenham

1947

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Thessalon

1978, 1987, 2002, 2007, 2008

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Ruisseau Tosorontio

1974

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Ruisseau Willow

1958, 1974, 1996, 2000, 2001, 2004

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Wye

2002, 2007, 2013

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Ontario

Ruisseau Cobourg

1984, 2013

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Ontario

Rivière Credit

1982

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Ontario

Ruisseau Lynde

2011

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Ontario

Rivière Niagara

1928

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Ontario

Lac Ontario

1995, 1997, 2005, 2007

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Ontario

Rivière Salmon

2009, 2011, 2014, 2015

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Ontario

Ruisseau Shelter Valley

2011

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Ontario

Ruisseau Stokely

2002

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Ontario

Ruisseau Sulphur

2008

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Rivière Batchawana

1967

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Rivière Black Sturgeon

1978, 1997, 2006

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Ruisseau Cash

1998, 2000

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Ruisseau Chain

1983

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Rivière Gravel

1997

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Lac Helen

1978

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Rivière Jackfish

1996

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Rivière Kagiano

1963

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Rivière Kaministiquia

1959

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Rivière McIntyre

1954, 1960

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Rivière Michipicoten

1957, 1959

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Rivière Neebing

1960, 1971, 1997

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Rivière Nipigon

1997-1999, 2007

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Rivière Pays Plat

1954, 1965, 1997

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Rivière Pearl

1955, 1996, 2001, 2007

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Rivière Pic

1978, 1984, 1997

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Rivière Prairie

1995, 1997

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Ruisseau Sibley

1992

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Lac Squawk

1977

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Rivière Wolf

Dans les années 1980 et les années 19901

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Sainte-Claire

Rivière Sainte-Claire

1986, 1999

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Sainte-Claire

Rivière Thames

1884, 1931

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Nipissing

Ruisseau Bear

2003, 2007

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Nipissing

Ruisseau Chippewa

1954, 2000, 2001, 2003, 2007, 2008

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Nipissing

Lac Nipissing

1960

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Nipissing

Ruisseau South

2003, 2007

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Nipissing

Rivière Wolseley

2003, 2007

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais

Rivière des Outaouais

1979, 1980, 1982, 1991, 2002

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais

Rivière de la Petite Nation

2011

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais

Rivière Saumon

2011

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Fleuve Saint-Laurent

Rivière Châteauguay

1990, 1992, 2012

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Fleuve Saint-Laurent

Rivière Coaticook

2015, 2018

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Fleuve Saint-Laurent

Ruisseau Dorman

2014

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Fleuve Saint-Laurent

Rivière Gatineau

1999

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Fleuve Saint-Laurent

Rivière Hinchinbrooke

1976

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Fleuve Saint-Laurent

Rivière

1995, 2014, 2015, 2018

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Fleuve Saint-Laurent

Rivière Nicolet

1951

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Fleuve Saint-Laurent

Rivière des Prairies

1998

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Fleuve Saint-Laurent

Rivière Richelieu

1990

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Fleuve Saint-Laurent

Rivière Saint-François

1947, 1949-1951, 1990, 2003, 2009, 2011, 2013-2015, 2018

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Fleuve Saint-Laurent

Fleuve Saint-Laurent

1950, 2009-2013

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Fleuve Saint-Laurent

Lac Saint-Louis

1941

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Fleuve Saint-Laurent

Rivière Stacey

2010, 2014, 2018

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Fleuve Saint-Laurent

Ruisseau Steele

2018

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Fleuve Saint-Laurent

Rivière Tomifobia

2008, 2014, 2015, 2018

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Fleuve Saint-Laurent

Rivière Trout

1976, 2001, 2011

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Fleuve Saint-Laurent

Ruisseau Washington

2006

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Fleuve Saint-Laurent

Ruisseau Williams

1985

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Fleuve Saint-Laurent

Ruisseau Willow

2009

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Fleuve Saint-Laurent

Rivière Yamaska

1946-1949, 1959

Rivière Saskatchewan et Fleuve Nelson (UD2) Rivière Winnipeg

Rivière Birch

1972, 1977, 2002, 2011, 2013, 2015

Rivière Saskatchewan et Fleuve Nelson (UD2) Rivière Winnipeg

Rivière Whitemouth

1977, 1984, 1986-1988, 1991, 2002, 2005, 2006, 2013, 2015

Rivière Saskatchewan et Fleuve Nelson (UD2) Rivière Winnipeg

Rivière Winnipeg

2003

1 Observée au cours d’au moins une année de la période indiquée, mais pas nécessaire chaque année.

Annexe 2

Annexe 2. Plans d’eau au Canada où des lamproies argentées métamorphosées ont été observées par UD et par bassin versant. Les données ont été compilées à partir du CCLM et d’autres mentions du MPO, du CIPN, du Musée royal de l’Ontario, du Système mondial d’informations sur la biodiversité, du MRNFO, du Musée canadien de la nature, du MFFP, de Développement durable Manitoba, de Manitoba Hydro, du Stewart-Hay Memorial Museum de l’Université du Manitoba, de l’Université Lakehead, de Parcs Canada, de Stewart et Watkinson (2007), de Tyson et Watkinson (2013), de Momot et Stephenson (1996) et de Docker (données inédites).
UD Zone

Cours d’eau

Année(s) d’observation

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Érié

Ruisseau Big

1973, 1995, 1997, 1998, 2000-2002, 2006, 2007, 2013-2017

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Érié

Ruisseau Black

1950

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Érié

Rivière aux Canards

2016, 2017

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Érié

Ruisseau Cedar

2017

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Érié

Rivière Détroit

2004, 2012, 2014, 2015

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Érié

Lac Érié

1919-1921, 1928, 1930, 1935-1937, 1952, 1996, 1997, 2001, 2004, 2005, 2010, 2015

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Érié

Marais Hillman

2002

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Érié

Ruisseau Horner

1964

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Érié

Ruisseau Otter Sud

2009

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Érié

Ruisseau de Young

1989, 1992, 1995, 1998, 2003-2018

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Ausable

2015-2017

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Beaver

1998, 2002-2006

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Bighead

1998, 2000

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Boyne

1971

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Coldwater

1998, 1999, 2001, 2006, 2007, 2009, 2011, 2015

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Echo

1988, 1990, 1995, 1997, 1999, 2014

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière des Français

2006

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Garden

2001

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Baie Georgienne

1975

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Harris

1965, 1966, 1978

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Ruisseau Hog

1998, 2001, 2007

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Lac Vingt-Deux

1971

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Lac Huron

1940, 1989

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Kaskawong

1978

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Koshkawong

1998

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Manitou

1968

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Musquash

1996

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Naiscoot

1965, 1966, 1978

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Nottawasaga

1937, 1958, 1961, 1968, 1985, 1993, 1996, 1998, 2002, 2005, 2013

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Rankin

1974

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Saugeen

1960, 1987, 1998, 2002-2004, 2007

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Ruisseau Silver

1974

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Spanish

1989, 1997, 1998, 2001

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Lac Squawk

1977

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Ste-Marie

1986, 1988-2007, 2009-2013, 2015, 2016, 2018

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Still

1966, 1978

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Sturgeon

2003

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Sydenham

2015

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Thessalon

2000

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Ruisseau Willow

1958

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Ontario

Ruisseau Bowmanville

2001

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Ontario

Ruisseau Cobourg

1998-2001

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Ontario

Rivière Humber

2006

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Ontario

Rivière Otonabee

sans objet
Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Ontario

Ruisseau Port Britain

1990

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Ontario

Passe migratoire des Jardins botaniques royaux

2006, 2008, 2010

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Ontario

Rivière Salmon

2004-2006

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Ontario

Ruisseau Shelter Valley

1990, 1998, 2003

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Rivière Batchawana

1953-19721

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Grande rivière Carp

1953-19721, 1998, 1999-2001, 2012

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Rivière Carp

1954, 1998

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Ruisseau Chippewa

1953-19721

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Rivière Cloud

1953-19721, 1975

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Ruisseau Cranberry

1953-19721

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Rivière Goulais

1953-19721

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Rivière Harmony

1953-19721 (1954)2

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Ruisseau Havilland

1955

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Rivière Kaministiquia

1950

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Petite rivière Carp

1953-19721

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Rivière McIntyre

1950, 1953-19721 (1957)2, 1987, 1998

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Rivière Michipicoten

1953-19721 (1963)2

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Rivière Neebing

1953-19721 (1955)2, 1987, 1998

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Rivière Pancake

1953-19721 , 1998

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Rivière Pays Plat

1953-19721

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Rivière Pearl

Dans les années 1980 et 19901

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Rivière Prairie

1953-19721

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Rivière Sable

1953-19721

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Ruisseau Sibley

1953-19721, dans les années 1980 et 19901

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Ruisseau Stokely

1953-19721 (1954)2, 1998

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Lac Supérieur

1945, 1953, 1957

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Rivière White

1953-19721

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Rivière Wolf

Dans les années 1980 et les années 19901

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Sainte-Claire

Ruisseau Jeanette

2015, 2016

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Sainte-Claire

Lac Sainte-Claire

1882, 1978-1980, 1985, 1986, 1989, 1991, 1992, 1996-2000, 2005-2009, 2011, 2014, 2016

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Sainte-Claire

Rivière Ruscom

2016

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Sainte-Claire

Rivière Sainte-Claire

2003, 2004, 2007, 2012, 2014, 2017

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Sainte-Claire

Rivière Thames

2013-2016

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Nipissing

Ruisseau Chippewa

2007

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Nipissing

Lac Nipissing

1932, 1960, 2009

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Nipissing

Ruisseau South

2003, 2007

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais

Ruisseau Brewery

1971, 1976

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais

Lac Dow

sans objet
Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais

Rivière Hare

2000, 2002

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais

Ruisseau Hawkesbury

2000

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais

Rivière Kingham

2004

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais

Lac Leamy

2000

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais

Rivière des Outaouais

1927, 1936, 1963-1965, 1969, 1971, 1973, 1977-1980, 1983, 1986-1988, 1990, 1999, 2000, 2007, 2012

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais

Rivière Rouge

1901, 2000

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais

Lac Simard

1976

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais

Rivière Nation

2000, 2006

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais

Rivière Thurso

2000

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais

Lac des Deux Montagnes

1964-1966, 1968, 1969, 1978, 1979, 2009, 2010, 2018

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Fleuve Saint-Laurent

Rivière L’Assomption

1969, 1986, 1989, 1990

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Fleuve Saint-Laurent

Rivière Batiscan

1967

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Fleuve Saint-Laurent

Rivière Beauport

1947-1949, 2010

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Fleuve Saint-Laurent

Lac Bois Franc

1939

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Fleuve Saint-Laurent

Lac Boitel

1979

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Fleuve Saint-Laurent

Lac Ceizur

2000

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Fleuve Saint-Laurent

Rivière Châteauguay

1963, 1987

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Fleuve Saint-Laurent

Rivière Gatineau

1998, 1999

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Fleuve Saint-Laurent

Rivière Gentilly

1948-1950

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Fleuve Saint-Laurent

Rivière Hinchinbrooke

2005

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Fleuve Saint-Laurent

Petite rivière du Loup

1972

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Fleuve Saint-Laurent

Rivière Mascouche

2015

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Fleuve Saint-Laurent

Ruisseau Mitchell

2006

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Fleuve Saint-Laurent

Rivière Nicolet

1944

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Fleuve Saint-Laurent

Ruisseau Oak

2006

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Fleuve Saint-Laurent

Rivière Ouareau

2004

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Fleuve Saint-Laurent

Rivière des Prairies

1971

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Fleuve Saint-Laurent

Rivière Richelieu

1965, 1969, 1970, 1977, 1993, 1995, 2004, 2006, 2007-2011

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Fleuve Saint-Laurent

Lac Saint-Louis

1941, 1942, 1967-1969, 1971, 1974, 1992, 2005, 2009, 2011, 2013

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Fleuve Saint-Laurent

Lac Saint-Pierre

1944, 1946, 1972, 2002, 2007, 2009-2011, 2013, 2015

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Fleuve Saint-Laurent

Rivière Stacey

1977, 1980

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Fleuve Saint-Laurent

Lac Saint-François

1938, 1968, 2004

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Fleuve Saint-Laurent

Rivière Saint-François

1946-1950, 1990, 1998

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Fleuve Saint-Laurent

Fleuve Saint-Laurent

1913, 1928, 1938, 1939, 1941, 1944-1950, 1954, 1959, 1961, 1964, 1965, 1971-1973, 1975, 1977, 1982, 1983, 1984, 1991, 1992, 1994, 1995, 2000-2002, 2004-2013, 2015, 2017

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Fleuve Saint-Laurent

Rivière Yamaska

1967

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Champlain

Rivière Pike

1989-20071

Rivière Saskatchewan et Fleuve Nelson (UD2) Rivière Assiniboine

Rivière Assiniboine

2002

Rivière Saskatchewan et Fleuve Nelson (UD2) Rivière Assiniboine

Rivière Shell

1991

Rivière Saskatchewan et Fleuve Nelson (UD2) Fleuve Nelson

Ruisseau Angling

2006

Rivière Saskatchewan et Fleuve Nelson (UD2) Fleuve Nelson

Rivière Burntwood

2005

Rivière Saskatchewan et Fleuve Nelson (UD2) Fleuve Nelson

Lac Gull

2003

Rivière Saskatchewan et Fleuve Nelson (UD2) Fleuve Nelson

Rivière Limestone

2005-2007

Rivière Saskatchewan et Fleuve Nelson (UD2) Fleuve Nelson

Ruisseau MacMillan

2006

Rivière Saskatchewan et Fleuve Nelson (UD2) Fleuve Nelson

Fleuve Nelson

1946, 1986, 1989, 2002, 2004-2008

Rivière Saskatchewan et Fleuve Nelson (UD2) Fleuve Nelson

Seagull

2006

Rivière Saskatchewan et Fleuve Nelson (UD2) Fleuve Nelson

Ruisseau Seal

1948, 1987

Rivière Saskatchewan et Fleuve Nelson (UD2) Fleuve Nelson

Lac Split

2004

Rivière Saskatchewan et Fleuve Nelson (UD2) Fleuve Nelson

Lac Stephens

2003

Rivière Saskatchewan et Fleuve Nelson (UD2) Fleuve Nelson

Ruisseau Swift

2006

Rivière Saskatchewan et Fleuve Nelson (UD2) Rivière Rouge

Ruisseau Joubert

1963

Rivière Saskatchewan et Fleuve Nelson (UD2) Rivière Rouge

Rivière aux Rats

1986

Rivière Saskatchewan et Fleuve Nelson (UD2) Rivière Rouge

Rivière Rouge

1957, 1960, 1961, 1974

Rivière Saskatchewan et Fleuve Nelson (UD2) Rivière Rouge

Rivière Seine

1974

Rivière Saskatchewan et Fleuve Nelson (UD2) Rivière Winnipeg

Ruisseau Berry

2004

Rivière Saskatchewan et Fleuve Nelson (UD2) Rivière Winnipeg

Rivière Bird

2004

Rivière Saskatchewan et Fleuve Nelson (UD2) Rivière Winnipeg

Lac Crooked

1972

Rivière Saskatchewan et Fleuve Nelson (UD2) Rivière Winnipeg

Lac Eaglenest

2010

Rivière Saskatchewan et Fleuve Nelson (UD2) Rivière Winnipeg

Lac Kawnipi

2017

Rivière Saskatchewan et Fleuve Nelson (UD2) Rivière Winnipeg

Lac la Croix

1974

Rivière Saskatchewan et Fleuve Nelson (UD2) Rivière Winnipeg

Lac des Bois

1970

Rivière Saskatchewan et Fleuve Nelson (UD2) Rivière Winnipeg

Lac Lonely

2017

Rivière Saskatchewan et Fleuve Nelson (UD2) Rivière Winnipeg

Lac Namakan

2014, 2017

Rivière Saskatchewan et Fleuve Nelson (UD2) Rivière Winnipeg

Lac Nutimik

1995, 2018

Rivière Saskatchewan et Fleuve Nelson (UD2) Rivière Winnipeg

Lac Olifaunt

2014-20171

Rivière Saskatchewan et Fleuve Nelson (UD2) Rivière Winnipeg

Rivière à la Pluie

1970, 1989, 2003, 2004

Rivière Saskatchewan et Fleuve Nelson (UD2) Rivière Winnipeg

Lac Saganaga

Dans les années 1960 et les années 19701

Rivière Saskatchewan et Fleuve Nelson (UD2) Rivière Winnipeg

Lac Sand Point

1978, 2012

Rivière Saskatchewan et Fleuve Nelson (UD2) Rivière Winnipeg

Lac Swan

1981

Rivière Saskatchewan et Fleuve Nelson (UD2) Rivière Winnipeg

Lac Walter

2017

Rivière Saskatchewan et Fleuve Nelson (UD2) Rivière Winnipeg

Rivière Winnipeg

1969, 1984, 2003, 2006-2010, 2012-2016

Sud De La Baie d’Hudson et Baie-James (UD3) Rivière Hayes

Rivière Hayes

1976

Sud De La Baie d’Hudson et Baie-James (UD3) Rivière Hayes

Rivière Seeber

2011

1 Observée au cours d’au moins une année de la période indiquée, mais pas nécessaire chaque année.

2 Année d’observation précise rapportée par d’autres sources.

Annexe 3

Annexe 3. Plans d’eau au Canada où des espèces du genre Ichthyomyzon (généralement des larves non identifiées) ont été observées par UD et par bassin versant. Les données ont été compilées à partir du CCLM, du Musée royal de l’Ontario, du COSEPAC (COSEWIC, 2011), de Schuldt et Goold (1980), du MFFP (données inédites) et de Docker (données inédites).
DU Zone

Cours d’eau

Année(s) d’observation

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Érié

Ruisseau Big LN/A

2011, 2012, 2015, 2016

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Érié

Grand ruisseau Otter

2007, 2010-2012, 2016

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Érié

Ruisseau Conewango

1997

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Érié

Rivière Détroit

1989-20071

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Érié

Rivière Grand LN

2008, 2011, 2014, 2017

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Érié

Ruisseau Normandale

2008

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Érié

Ruisseau Silver

2007, 2016

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Érié

Ruisseau Otter Sud LN/A

2009

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Érié

Ruisseau de Young LN/A

2012

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Ausable A

2012, 2018

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Bar LN

1989-20071

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Bayfield LN

2010, 2013, 2017

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Beaver LN/A

1984, 1985, 2007, 2008 2014, 2018

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Bighead A

2015, 2017

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Ruisseau Blackstone

2013

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Blind

2016

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Ruisseau Blue Jay

2017

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Chikanishing LN

2007, 2011, 2012, 2014, 2015, 2017

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Coldwater LN/A

2007, 2011, 2014, 2015, 2017

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Echo LN/A

2007, 2011, 2012, 2017

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Réseau de la rivière des Français LN/A

1989-20071

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Garden A

1989-20071

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Ruisseau Hog LN/A

2007, 2011, 2014, 2015, 2017

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Lac Huron A

1982

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Ruisseau Indian

2018

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Kagawong

1989-20071

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Ruisseau Keenansville

2005

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Key LN

2007, 2009, 2012, 2015

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Magnetawan

2009

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Manitou LN/A

2010, 2011, 2014, 2017

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Ruisseau McKinnon

2002

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Mississagi

2007, 2016

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Musquash A

2011

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Naiscoot A

2007, 2015

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Nine Mile LN

2007, 2013, 2018

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Nottawasaga LN/A

2002, 2007-2009, 2011, 2013-2017

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Rankin LN/A

1985

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Root LN

2017

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Sauble LN

2004, 2007-2009, 2011, 2013, 2015, 2016, 2018

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Saugeen LN/A

2007, 2013, 2014

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Serpent

2007, 2015, 2018

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Ruisseau Shawanaga Landing

2014

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Shebeshekong LN

2008, 2013, 2016, 2017

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Ruisseau Silver A

2012, 2015, 2018

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Réseau Simcoe-Severn

1989-20071

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Spanish LN/A

1950, 2007-2010, 2013, 2014, 2017

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Still LN/A

2009

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Sturgeon A

2009, 2016, 2017

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Styx

1981, 2004

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Sydenham LN/A

1989-20071

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Thessalon LN/A

2007-2011, 2013, 2015-2017

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Huron

Rivière Wye LN

2007, 2013

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Ontario

Rivière Niagara LN

2010

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Ontario

Lac Ontario LN

1995

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Rivière Batchawana LN/A

1953-19721, 1973-19771, 2014

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Grande rivière Carp A

1953-19721

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Rivière Big Pic

1953-19721, 1973-19771

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Ruisseau Big Trout

2010

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Ruisseau Black

1953-19721

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Rivière Black Sturgeon LN

1953-19721, 1973-19771, 2007, 2008, 2010, 2012-2015

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Ruisseau Cash LN

1953-19721

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Ruisseau Cedar

2000

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Ruisseau Chippewa A

1953-19721 (1953)2, 1973-19771, 2002

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Rivière Cloud A

1953-19721

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Ruisseau Cranberry A

1953-19721, 1989-20071

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Ruisseau D’Arcy

2018

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Ruisseau Digby

1953-19721

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Ruisseau Downey

1953-19721

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Rivière Goulais A

1953-19721, 1989-20071

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Rivière Gravel LN

1953-19721, 1973-19771, 2007

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Rivière Harmony A

1953-19721

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Ruisseau Havilland

2014

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Ruisseau Hewitson

1953-19721

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Ruisseau Horseshoe

1953-19721

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Rivière Jackfish LN

1953-19721, 1973-19771, 2011, 2018

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Ruisseau Jones Landing

1989-20071

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Rivière Kaministiquia LN/A

1953-19721, 1973-19771, 1987

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Ruisseau Little Munro

1989-20071

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Petite rivière Carp LN

1953-19721, 2007

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Petite rivière Gravel

1953-19721, 2007

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Petite rivière Pic

1953-19721, 1989-20071

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Rivière Mackenzie

1953-19721, 1973-19771, 1989-20071

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Rivière Michipicoten LN/A

1953-19721, 1973-19771

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Rivière Middle

1997

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Ruisseau Mignet

2000

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Rivière Neebing-McIntyre LN/A

1989-20071

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Rivière Nipigon LN

1953-19721, 1973-19771, 2007, 2014, 2018

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Ruisseau Nixon

1953-19721

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Rivière Pancake A

1953-19721

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Rivière Pays Plat LN/A

1953-19721, 1973-19771, 1989-20071

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Rivière Pearl LN/A

1953-19721, 1973-19771, 2008, 2014, 2018

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Rivière Pic LN

2018

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Rivière Pigeon

1953-19721

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Rivière Prairie LN/A

1953-19721, 1973-19771, 2018

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Rivière Sable A

1953-19721, 1973-19771

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Ruisseau Sawmill

1953-19721

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Ruisseau Sibley LN/A

1953-19721, 1973-19771, 2010, 2014, 2018

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Ruisseau Stillwater

1953-19721

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Ruisseau Stokely A

1953-19721,1989-20071

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Ruisseau Tiny

1953-19721

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Ruisseau Unger

1953-19721

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Ruisseau Davignon Ouest

1989-20071

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Rivière White A

1953-19721

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Supérieur

Rivière Wolf LN/A

1953-19721

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Sainte-Claire

Rivière Sainte-Claire LN/A

1986, 2008, 2011-2018

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Sainte-Claire

Rivière Thames LN/A

2010, 2012-2016, 2018

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Nipissing

Bear R LN

1989-20071

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Nipissing

Ruisseau South LN/A

1989-20071

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Nipissing

Rivière Wolseley LN

1989-20071

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Adrien

1961

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Allet

1958

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Anne

1932

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac aux Araignées

1953

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Argenté

1931

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac à la Barbotte

1948

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Barnes

1957

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Baumel

1948

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Bayette

1948

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Beaulieu

1948

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Beauvais

1948

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Deuxième lac Beauvais

1948

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Troisième lac Beauvais

1948

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Bécancour

1951, 1952

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Bertrand

1960

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Bessette

1957

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Bevin

1931

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Bidou

1939

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Blanc

1939

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Blondin

1956

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Bois Franc A

1948

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Bouchette

1948

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Bourdeau

1948

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Bourque

1939, 1948

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Étang Bouthillier

1948

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Bowker

1956

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac du Brochet

1934

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Petit lac du Brochet

1954

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Petit lac Brompton

1952

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Brûlé

1931, 1953

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Brunet

1951, 1959

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Étang Bull

1954

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Caché

1934

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Capri

1948

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Caribou

1931, 1934

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Carman

1954

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Caron

1950

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Carré

1931, 1938, 1948

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Casgrain

1931

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Castor

1948, 1953

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Premier lac Castor

1959

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Chabot

1939, 1957

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Champagne

1939, 1951

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Charbonneau

1948

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac aux Chasseurs

1948

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac des Chats

1931, 1948

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Chevreuil

1948

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Chevreuil

1948

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Clair

1958

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Clément

1958

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Rivière Coaticook LN

2015

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Petit lac à Cochand

1931

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Comeau

1957

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac à la Croix

1948

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Dame

1957

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Désert

1932

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Desroches

1950

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac des Deux Montagnes

1941

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Dumouchel

1934

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac des Écorces

1932

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Edmond

1948

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Édouard

1948

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac de l’Est

1952

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Rivière Etchemin

1953

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Fairburn

1954

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Petit lac Farley

1956

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Fer à Cheval

1938

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Fiddler

1950

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac à Foin

1948

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Fortier

1958

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Fortin

1960

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac des Français

1931, 1950

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Fraser

1959

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Gauthier

1939

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Groulx

1948

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Hamel

1951

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac à l’Île

1952

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Jean

1951

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Labelle

1932

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Lajeunesse

1931

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Lamoureux

1954

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Petit lac Lanthier

1952

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Ruisseau Larose

1938

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Larouche

1952

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Laurel

1931, 1950

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Deslauriers

1943

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Lavallée

1932

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Lefebvre

1948, 1950

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Lemay

1953

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Léonard

1958

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Étang Libby

1931

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Rivière du Lièvre

1958

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Lindsay

1951

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Lippé

1950

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Lippé

1951

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Litchfield

1935

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Étang Sugar Loaf Pond

1931

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Long

1939, 1948, 1958

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Étang Long Pond

1957

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Étang du Loup

1952

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Loutre

1931, 1935, 1958

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Affluent du lac à la Loutre

1948

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Rivière Madisson

1952

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Rivière Magog

1953

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Marois

1931

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Marquis

1953

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Rivière Massawippi LN

2015

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Masson

1931

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Matley

1948

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Maxime

1931

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac McConge

1951

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac McConnell

1958

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac McDonald

1931

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac McLeod

1955

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac McRae

1931

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Ménard

1931

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Michaudville

1958

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Nantel

1931

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Newman

1948

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Nick

1931

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Nicolet

1956

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Noir

1948

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac à Nymark

1948

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Orford

1931

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac à l’Orignal

1938, 1957, 1961

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Patterson

1954

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Étang Peasley

1931

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Pékan

1948

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Pelletier

1948

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Perkins

1950

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac de la Pierre

1948

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Pierre-Paul

1934

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Raquette

1952

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Rivière le Renne

1956

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac des Sables

1931

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Saint-Denis

1948

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Sainte-Adèle

1931, 1948

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Sainte-Marie

1948, 1951

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Sainte-Rose

1939

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Rivière Saint-François LN/A

2014, 2015

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Petit lac Saint-François

1958

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Saint-François-Xavier

1931, 1948

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Saint-Joseph

1948, 1951

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Saint-Louis LN/A

1939, 1941, 1957

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Saint-Pierre A

1939, 1944, 1957, 1976

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Étang Sally

1931

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Sarrazin

1931

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Rivières aux Saumons

1951, 2015

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Sauvage

1950

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Schmidt

1948

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac des Seize Îles

1931

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Rivière Serpentine

1935

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Sim

1948

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Rivière Simon

1948

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Sinclair

1952

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Sir-John

1948

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac des Souris

1950

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Sparling

1935

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Spring

1952

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Stevens

1961

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Rivière Stoke

1955

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Taillefer

1948

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Tapani

1961

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Petit lac Taylor

1950

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Théodore

1948

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Thérien

1948

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Thompson

1948

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac à Ti-Lane

1956

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Rivière Tomifobia LN

2015

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Travers

1943

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac des Trois Frères

1948

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Trousers

1948

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Rivière Trout

1952

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac à la Truite

1931, 1932, 1948, 1951

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Valiquette

1950

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Vert

1932, 1952

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Vézeau

1954

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Wener

1934

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac William

1953

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Williams LN

1948

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Windigo

1955

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Rivière des Outaouais-fleuve Saint-Laurent

Lac Woods

1950

Grands Lacs et Haut Saint-Laurent (UD1) Lac Champlain

Rivière Pike A

1989-20071

Rivière Saskatchewan et Fleuve Nelson (UD2) Rivière Winnipeg

Rivière Birch LN

2011

Rivière Saskatchewan et Fleuve Nelson (UD2) Rivière Winnipeg

Rivière English

2015

Rivière Saskatchewan et Fleuve Nelson (UD2) Rivière Winnipeg

Rivière Whitemouth LN

2011

Rivière Saskatchewan et Fleuve Nelson (UD2) Rivière Winnipeg

Rivière Winnipeg LN/A

2015, 2017

1 Observée au cours d’au moins une année de la période indiquée, mais pas nécessaire chaque année.

2 Année d’observation précise rapportée par d’autres sources.

LN La lamproie du Nord a été trouvée dans cet affluent, mais pas nécessairement au cours des mêmes années d’observation.

A La lamproie argentée a été trouvée dans cet affluent, mais pas nécessairement au cours des mêmes années d’observation.

LN/A La lamproie du Nord et la lamproie argentée ont toutes les deux été trouvées dans cet affluent, mais pas nécessairement au cours des mêmes années d’observation.

Annexe 4

Annexe 4. Estimation de la zone d’occurrence et de l’indice de zone d’occupation (IZO) de chaque UD de la lamproie du Nord et de la lamproie argentée (cartes créées par le Secrétariat du COSEPAC)

Annexe 4, Figure 1, lisez une longue description.
Description longue

Carte montrant l’estimation de la zone d’occurrence (plus petits polygones convexes) et de l’indice de zone d’occupation (carrés de 2 kilomètres de côté) de la lamproie du Nord dans les populations des Grands Lacs et du haut Saint-Laurent.

Annexe 4, Figure 2, lisez une longue description.
Description longue

Carte montrant l’estimation de la zone d’occurrence (plus petits polygones convexes) et de l’indice de zone d’occupation (carrés de 2 kilomètres de côté) de la lamproie du Nord dans les populations des Grands Lacs et du haut Saint-Laurent.

Annexe 4, Figure 3, lisez une longue description.
Description longue

Carte montrant l’estimation de la zone d’occurrence (plus petits polygones convexes) et de l’indice de zone d’occupation (carrés de 2 kilomètres de côté) de la lamproie du Nord dans les populations des Grands Lacs et du haut Saint-Laurent.

Annexe 4, Figure 4, lisez une longue description.
Description longue

Carte montrant l’estimation de la zone d’occurrence (plus petits polygones convexes) et de l’indice de zone d’occupation (carrés de 2 kilomètres de côté) de la lamproie du Nord dans les populations des Grands Lacs et du haut Saint-Laurent.

Annexe 5. Tableaux d’évaluation des menaces

Lamproie du Nord (Ichthyomyzon fossor), population des Grands Lacs et du Haut-Saint-Laurent

Nom scientifique de l’espèce ou de l’écosystème :

Lamproie du Nord (Ichthyomyzon fossor), population des Grands Lacs et du Haut-Saint-Laurent

Date :

2019-05-28

Évaluateurs :

Jennifer Heron (animatrice), Nicholas Mandrak (coprésident), Margaret Docker (auteure du rapport), Jordan Becker, Gale Bravener, Fraser Neave, Mike Steeves, Tim Haxton, Julien April, Doug Watkinson, Constance O'Connor, Christina Davy, Doug Tate, Dan Wellers, Marie-Eve Paquet (secrétariat) et Marie-France Noël (secrétariat)

Guide pour le calcul de l’impact global des menaces :

Comptes des menaces de niveau 1 selon l’intensité de leur impact

Tableau des scores

Impact des menaces

Maximum de la plage d’intensité

Minimum de la plage d’intensité

A

Très élevé

0

0

B

Élevé

1

1

C

Moyen

3

0

D

Faible

1

4

Impact global des menaces calculé :

Très élevé

Élevé

Impact global des menaces attribué :

A = Très élevé

Commentaires sur l’impact global des menaces :

La durée d’une génération est 6 ans (3 générations = 18 ans).
La lamproie du Nord est non parasite et ne migre pas, passant tout son cycle vital dans son cours d’eau d’origine.

Menace tableau

No

Menace

Impact

Impact (calculé)

Portée
(10 prochaines années)

Gravité
(10 ans ou 3 générations)

Immédiateté

Commentaires

1

Développement résidentiel et commercial

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

1.1

Zones résidentielles et urbaines

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

1.2

Zones commerciales et industrielles

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

1.3

Zones touristiques et récréatives

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

2

Agriculture et aquaculture

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

2.1

Cultures annuelles et pérennes de produits autres que le bois

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

2.2

Plantations pour la production de bois et de pâte

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

2.3

Élevage de bétail

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

Envasement, eutrophisation évalués aux points 7.3 et 9.1

2.4

Aquaculture en mer et en eau douce

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

3

Production d’énergie et exploitation minière

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

3.1

Forage pétrolier et gazier

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

3.2

Exploitation de mines et de carrières

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

3.3

Énergie renouvelable

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

4

Corridors de transport et de service

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

4.1

Routes et voies ferrées

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

Évaluées au point 7.3

4.2

Lignes de services publics

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

4.3

Voies de transport par eau

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

4.4

Corridors aériens

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

5

Utilisation des ressources biologiques

D

Faible

Petite (1-10 %)

Légère (1-10 %)

Élevée (continue)

sans objet

5.1

Chasse et capture d’animaux terrestres

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

5.2

Cueillette de plantes terrestres

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

5.3

Exploitation forestière et récolte du bois

D

Faible

Petite (1-10 %)

Légère (1-10 %)

Élevée (continue)

La coupe est sélective, aucune zone de décharge de billots dans l’eau et bandes riveraines existantes (charge sédimentaire prise en considération au point 7.3); des franchissements temporaires de cours d’eau visent à réduire au minimum l’impact (évalués au point 7.3).

5.4

Pêche et récolte de ressources aquatiques

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

Sans objet; la lamproie du Nord a déjà été utilisée comme appât pour la pêche sportive, mais cette pratique est désormais illégale.

6

Intrusions et perturbations humaines

sans objet

Négligeable

Généralisée (71-100 %)

Négligeable (<1 %)

Modérée (possiblement à court terme, < 10 ans)

sans objet

6.1

Activités récréatives

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

6.2

Guerre, troubles civils et exercices militaires

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

6.3

Travail et autres activités

sans objet

Négligeable

Généralisée (71-100 %)

Négligeable (<1 %)

Modérée (possiblement à court terme, < 10 ans)

Les relevés par pêche à l’électricité effectués pendant l’évaluation du programme de lutte contre la lamproie marine entraînent des prises/décès de lamproies du Nord lors de l’identification de l’espèce, mais le taux de mortalité des individus échantillonnés est très faible (p. ex. environ 1 000 larves d’Ichthyomyzon par année de 2013 à 2018); de même, l’échantillonnage et la recherche à des fins scientifiques sont négligeables.

7

Modifications des systèmes naturels

CD

Moyen à faible

Grande à restreinte (11-70 %)

Modérée (11-30 %)

Élevée (continue)

sans objet

7.1

Incendies et suppression des incendies

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

7.2

Gestion et utilisation de l’eau et exploitation de barrages

CD

Moyen à faible

Grande à restreinte (11-70 %)

Modérée (11-30 %)

Élevée (continue)

La perturbation des régimes hydrologiques en aval des barrages affecte la lamproie du Nord; l’effet le plus grave est l’assèchement qui expose les larves de plusieurs classes d’âge à un risque de mortalité. Cette UD compte des centaines de barrages, mais le pourcentage de l’aire de répartition de la lamproie du Nord qui se trouve dans la partie touchée de rivières régulées est incertain. Cependant, comme le risque d’assèchement est plus élevé dans les affluents où se trouvent des centrales hydroélectriques de pointe (20 % des centrales en Ontario) par rapport aux centrales au fil de l’eau (55 à 60 %), la portée ne se situe probablement pas près du maximum de la plage d’intensité d’une grande portée.
Les barrages et les obstacles qui empêchent la lamproie marine d’accéder aux tronçons en amont protègent la lamproie du Nord contre une exposition aux lampricides (voir 9.2). Ainsi, l’élimination d’obstacles pourrait représenter une menace importante pour la lamproie du Nord dans les Grands Lacs.

7.3

Autres modifications de l’écosystème

D

Faible

Grande à restreinte (11-70 %)

Légère (1-10 %)

Élevée (continue)

Des projets de construction et d’entretien (p. ex. dragage, entretien des routes, insertion de ponceaux) sont en cours dans la majeure partie de l’aire de répartition, mais il s’agit généralement de menaces ponctuelles. Des activités sont susceptibles de réduire le nombre de lamproies du Nord (p. ex. le dragage des sédiments dans lesquels plusieurs générations de larves de lamproies s’enfouissent), mais il est peu probable que la population disparaisse à moins que la frayère entière ne soit touchée (p. ex. dragage ou sédiments en suspension).

8

Espèces et gènes envahissants ou autrement problématiques

CD

Moyen à faible

Généralisée à grande (31-100 %)

Modérée à légère (1-30 %)

Élevée (continue)

sans objet

8.1

Espèces ou agents pathogènes exotiques (non indigènes) envahissants

CD

Moyen à faible

Généralisée à grande (31-100 %)

Modérée à légère (1-30 %)

Élevée (continue)

Il peut y avoir une compétition avec la lamproie marine envahissante pour l’habitat des larves et de fraye, mais l’ampleur de l’impact est inconnue La lamproie marine est plus apte à recoloniser les cours d’eau traités au lampricide et, comme elle est plus féconde, elle atteint une plus grande abondance que la lamproie du Nord aux endroits où elles coexistent, mais les deux espèces semblent coexister et la lamproie du Nord a un avantage concurrentiel en amont des obstacles (voir 9.2). La lamproie de l’Est introduite de façon accidentelle dans le nord du lac Supérieur a probablement entraîné le déplacement de certaines lamproies du Nord, mais ces dernières persistent. La truite arc-en-ciel et la truite brune non indigènes sont des prédateurs connus de la lamproie du Nord, mais n’ont entraîné aucune réduction considérable connue de la lamproie du Nord. Le gobie à taches noires peut s’attaquer aux œufs de la lamproie du Nord (p. ex. dans des zones de la rivière Sainte-Claire), mais l’étendue du chevauchement des aires de répartition des deux espèces n’est probablement pas grande (p. ex. pas dans les zones en amont).

8.2

Espèces ou agents pathogènes indigènes problématiques

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

Sans objet; l’esturgeon jaune et l’anguille d’Amérique se nourrissent probablement de larves de lamproies enfouies, mais les effectifs des deux espèces sont encore bien inférieurs aux niveaux historiques et aucun lâcher supplémentaire n’a d’impact local sur la lamproie du Nord.

8.3

Matériel génétique introduit

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

9

Pollution

B

Élevé

Grande (31-70 %)

Extrême (71-100 %)

Élevée (continue)

sans objet

9.1

Eaux usées domestiques et urbaines

sans objet

Négligeable

Négligeable (<1 %)

Élevée à modérée (11-70 %)

Modérée (possiblement à court terme, < 10 ans)

La lamproie du Nord ne se trouve pas dans de nombreuses zones urbaines; les larves de lamproies semblent tolérer les rejets d’eaux usées et l’eutrophisation, mais les sédiments anoxiques ou les rejets de déchets urbains sont probablement nuisibles pendant le développement embryonnaire.

9.2

Effluents industriels et militaires

B

Élevé

Grande (31-70 %)

Extrême (71-100 %)

Élevée (continue)

Environ 50 % des cours d’eau des Grands Lacs ayant des mentions actuelles ou historiques de lamproies Ichthyomyzon ont été exposés à un traitement au lampricide (TFM), dont environ la moitié tous les 2 à 5 ans (c.-à-d. que le traitement tue les larves de plusieurs classes d’âge). Les réservoirs de lamproies du Nord non exposés au lampricide comprennent les populations des Grands Lacs en amont des barrages ou des obstacles visant à empêcher la remontée des grandes lamproies marines et les populations de lamproies du Nord du Québec.
Les effluents industriels dans certaines parties de l’UD1 (p. ex. le sud-ouest de l’Ontario et le fleuve Saint-Laurent) peuvent avoir un impact négatif.

9.3

Effluents agricoles et sylvicoles

D

Faible

Petite (1-10 %)

Élevée à légère (1-70 %)

Élevée (continue)

L’herbicide atrazine a été un facteur de la disparition de la lamproie du Nord du cours supérieur de la rivière Yamaska au Québec dans les années 1960; l’atrazine est encore utilisé (p. ex. dans les champs de maïs du sud-ouest de l’Ontario et du Québec); la dilution est importante dans les grandes rivières, mais le ruissellement agricole pendant les inondations est préoccupant.

9.4

Déchets solides et ordures

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

9.5

Polluants atmosphériques

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

9.6

Apports excessifs d’énergie

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

10

Phénomènes géologiques

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

10.1

Volcans

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

10.2

Tremblements de terre et tsunamis

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

10.3

Avalanches et glissements de terrain

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

11

Changements climatiques et phénomènes météorologiques violents

CD

Moyen à faible

Généralisée (71-100 %)

Modérée à légère (1-30 %)

Élevée (continue)

sans objet

11.1

Déplacement et altération de l'habitat

CD

Moyen à faible

Généralisée (71-100 %)

Modérée à légère (1-30 %)

Élevée à modérée

La hausse des températures pourrait permettre à la lamproie du Nord d’agrandir son aire de répartition (vers le nord et plus en amont) et de prolonger sa saison de croissance; la lamproie du Nord peut être quelque peu plus tolérante aux températures plus élevées que la lamproie marine ou la lamproie de l’Est, ce qui réduit le chevauchement potentiel des espèces (voir 8.1), surtout en amont des obstacles qui empêchent l’expansion en amont de la lamproie marine. Peut également réduire le chevauchement avec l’aire de répartition des truites non indigènes, mais pourrait accroître le chevauchement avec celle du gobie à taches noires.

11.2

Sécheresses

CD

Moyen à faible

Restreinte à petite (1-30 %)

Extrême (71-100 %)

Modérée (possiblement à court terme, < 10 ans)

L’assèchement dû à la sécheresse aurait un impact sur de nombreuses générations de larves de la lamproie du Nord.

11.3

Températures extrêmes

CD

Moyen à faible

Restreinte à petite (1-30 %)

Extrême à modérée (11-100 %)

Modérée (possiblement à court terme, < 10 ans)

Des anomalies climatiques (p. ex. des températures supérieures à environ 22 °C) pendant le développement embryonnaire à la fin du printemps ou au début de l’été pourraient entraîner une augmentation du taux de mortalité.

11.4

Tempêtes et inondations

CD

Moyen à faible

Restreinte à petite (1-30 %)

Élevée à légère (1-70 %)

Modérée (possiblement à court terme, < 10 ans)

Des inondations extrêmes pourraient emporter et détruire les lits de limon où se trouvent les larves, bien que l’effet soit probablement moins grave que celui de la sécheresse.

Classification des menaces d’après l’IUCN-CMP, Salafsky et al. (2008).

Lamproie du Nord (Ichthyomyzon fossor), population de la rivière Saskatchewan et du fleuve Nelson

Nom scientifique de l’espèce ou de l’écosystème :

Lamproie du Nord (Ichthyomyzon fossor), population de la rivière Saskatchewan et du fleuve Nelson

Date :

2019-06-25

Évaluateurs :

Kristiina Ovaska, Margaret Docker, Nicholas Mandrak, Doug Watkinson, Christina Davy, Marie-France Noël

Références :

Rapport sur la situation du COSEPAC (ébauche, printemps 2019)

Guide pour le calcul de l’impact global des menaces :

Comptes des menaces de niveau 1 selon l’intensité de leur impact

Tableau des scores

Impact des menaces

Maximum de la plage d’intensité

Minimum de la plage d’intensité

A

Très élevé

0

0

B

Élevé

1

0

C

Moyen

0

0

D

Faible

4

5

Impact global des menaces calculé :

Élevé

Moyen

Impact global des menaces attribué :

BC = Élevé à moyen

Commentaires sur l’impact global des menaces :

La durée d’une génération est 6 ans (3 générations = 18 ans).

Menace tableau

No

Menace

Impact

Impact (calculé)

Portée
(10 prochaines années)

Gravité
(10 ans ou 3 générations)

Immédiateté

Commentaires

1

Développement résidentiel et commercial

sans objet

Négligeable

Négligeable (<1 %)

Négligeable (<1 %)

Élevée (continue)

sans objet

1.1

Zones résidentielles et urbaines

sans objet

Négligeable

Négligeable (<1 %)

Négligeable (<1 %)

Élevée (continue)

Moins de 1 % du bassin versant est développé et la croissance démographique a été limitée ces dernières années.

1.2

Zones commerciales et industrielles

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

1.3

Zones touristiques et récréatives

sans objet

Négligeable

Négligeable (<1 %)

Négligeable (<1 %)

Élevée (continue)

Seulement un peu de pêche, de baignade ou d’utilisation de VTT.

2

Agriculture et aquaculture

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

2.1

Cultures annuelles et pérennes de produits autres que le bois

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

Il ne s’agit pas d’un problème. Les terres cultivées représentent moins de 10 % du bassin versant de la rivière Whitemouth; les effets de l’agriculture sur les systèmes aquatiques sont pris en compte aux points 7.2 et 9.3.

2.2

Plantations pour la production de bois et de pâte

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

2.3

Élevage de bétail

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

Il ne s’agit pas d’un problème. Les pâturages occupent moins de 5 % du bassin versant, et la plupart des éleveurs gardent leur bétail à l’intérieur de clôtures, de sorte que peu de bovins entrent dans les cours d’eau, même si un certain piétinement des larves de lamproie ou des frayères est plausible. Les effets du ruissellement des parcs d’engraissement sur les systèmes aquatiques sont pris en compte au point 9.3.

2.4

Aquaculture en mer et en eau douce

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

3

Production d’énergie et exploitation minière

D

Faible

Petite (1-10 %)

Légère (1-10 %)

Élevée (continue)

sans objet

3.1

Forage pétrolier et gazier

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

3.2

Exploitation de mines et de carrières

sans objet

Négligeable

Négligeable (<1 %)

Négligeable (<1 %)

Élevée (continue)

Il y a trois ou quatre grands sites d’extraction de tourbe dans le bassin versant (30-60 % de l’aire de répartition de la lamproie du Nord), mais ils ne sont pas tout près de l’eau. Il pourrait y avoir une certaine sédimentation dans les rivières Birch et Whitemouth, et un certain impact sur l’hydrologie du bassin versant, mais il est probable qu’il ne soit pas important.

3.3

Énergie renouvelable

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

4

Corridors de transport et de service

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

4.1

Routes et voies ferrées

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

Dans l’ensemble, le bassin versant compte peu de routes. Le remplacement de ponts a lieu à la fois à la rivière Birch (terminé) et à la rivière Whitemouth (en cours de construction en août 2017), mais la menace est négligeable; les franchissements sont petits.

4.2

Lignes de services publics

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

Des lignes de services publics (pipeline de TransCanada, aqueduc de la ville de Winnipeg) traversent le bassin versant; le risque de déversement dans les rivières Whitemouth ou Birch est pris en compte dans l’évaluation de la pollution.

4.3

Voies de transport par eau

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

4.4

Corridors aériens

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

5

Utilisation des ressources biologiques

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

5.1

Chasse et capture d’animaux terrestres

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

5.2

Cueillette de plantes terrestres

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

5.3

Exploitation forestière et récolte du bois

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

Moins de 5 % de récolte dans le bassin versant. La déforestation peut entraîner une charge sédimentaire, prise en compte au point 9.3, et une réduction potentielle des détritus dont se nourrissent les larves de la lamproie du Nord (voir 7.3).

5.4

Pêche et récolte de ressources aquatiques

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

Il ne s’agit pas d’un problème; il est peu probable que la lamproie du Nord soit récoltée comme appât et par accident.

6

Intrusions et perturbations humaines

sans objet

Négligeable

Négligeable (<1 %)

Négligeable (<1 %)

Élevée (continue)

sans objet

6.1

Activités récréatives

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

Il ne s’agit pas d’un problème; les activités récréatives ont pour la plupart un faible impact (p. ex. la randonnée pédestre, l’observation d’oiseaux, le camping). Très peu d’embarcations à moteur. Un peu de pêche, de baignade et d’utilisation de VTT.

6.2

Guerre, troubles civils et exercices militaires

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

6.3

Travail et autres activités

sans objet

Négligeable

Négligeable (<1 %)

Négligeable (<1 %)

Élevée (continue)

Échantillonnage/recherche à des fins scientifiques négligeables.

7

Modifications des systèmes naturels

D

Faible

Généralisée à grande (31-100 %)

Légère (1-10 %)

Élevée (continue)

sans objet

7.1

Incendies et suppression des incendies

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

Peu d’incendies au cours des 50 à 100 dernières années; non pertinent.

7.2

Gestion et utilisation de l’eau et exploitation de barrages

D

Faible

Grande (31-70 %)

Légère (1-10 %)

Élevée (continue)

Un seul barrage dans le réseau de la rivière Whitemouth, mais à l’extrémité en amont du bassin versant, de sorte que les modifications en aval touchent une grande partie (>50 %) du bassin versant et de l’aire de répartition de la lamproie du Nord. La gravité est inconnue; il ne s’agit pas d’un barrage géré activement, donc l’effet négatif est probablement faible, mais incertain, et les effets peuvent être plus importants certaines années. Le prélèvement périodique d’eau pour l’essai hydrostatique de pipelines, qui peut causer l’assèchement pendant les périodes de faible débit en automne et le gel des eaux peu profondes en hiver, n’est plus autorisé dans la rivière Whitemouth depuis le milieu des années 1990, mais on continue de s’intéresser à l’essai hydrostatique du pipeline de TransCanada. Le prélèvement d’eau pour l’usage domestique, l’irrigation des pelouses ou des cultures et l’abreuvement du bétail peut également réduire le débit, en particulier pendant les années sèches.

7.3

Autres modifications de l’écosystème

D

Faible

Généralisée à grande (31-100 %)

Légère (1-10 %)

Élevée (continue)

La majeure partie du système comporte des frênes et il est probable qu’ils soient affectés par l’agrile du frêne au cours des 10 prochaines années, ce qui pourrait réduire le couvert forestier et l’ombrage sur les berges des rivières, réduisant ainsi les sites de fraye et de croissance des larves de la lamproie du Nord. Cette menace pourrait également toucher le régime alimentaire des larves de la lamproie du Nord, étant donné leur dépendance à l’égard des détritus, y compris ceux des plantes terrestres, bien que d’autres arbres finissent par remplacer le frêne. Des altérations de l’habitat à petite échelle (p. ex. l’enlèvement de blocs rocheux) sont présentes dans le bassin versant de la rivière Whitemouth, mais leur portée est surtout limitée. La lamproie du Nord aime les zones où le débit est plus rapide, donc l’enlèvement de blocs rocheux pourrait perturber le débit, réduisant ainsi les sites de fraye et de croissance des larves de la lamproie du Nord.

8

Espèces et gènes envahissants ou autrement problématiques

D

Faible

Restreinte (11-30 %)

Légère (1-10 %)

Élevée (continue)

sans objet

8.1

Espèces ou agents pathogènes exotiques (non indigènes) envahissants

D

Faible

Restreinte (11-30 %)

Légère (1-10 %)

Élevée (continue)

L’écrevisse à tête rouge, une espèce envahissante, a été détectée dans la rivière Birch en 2011; elle s’est probablement propagée, mais n’a pas encore été bien étudiée; dans le lac, l’écrevisse à tête rouge se déplace de 1 à 2 km par an, probablement près du minimum de la fourchette d’intensité de 11 à 30 % au cours des 10 prochaines années. Il est possible que l’écrevisse à tête rouge consomme des œufs de lamproie du Nord, mais il est plus probable qu’en tant que brouteur, elle modifie négativement l’habitat de la lamproie du Nord.

8.2

Espèces ou agents pathogènes indigènes problématiques

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

8.3

Matériel génétique introduit

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

9

Pollution

D

Faible

Grande (31-70 %)

Légère (1-10 %)

Élevée (continue)

sans objet

9.1

Eaux usées domestiques et urbaines

sans objet

Négligeable

Négligeable (<1 %)

Légère (1-10 %)

Élevée (continue)

La ville de Whitemouth dispose d’un étang d’épuration des déchets d’origine humaine, et il y a un certain pompage des effluents de la ville dans la rivière ou des fuites de fosses septiques, mais cette menace est limitée étant donné la faible densité de population dans le bassin versant; les villes sont situées plus en aval dans le bassin versant.

9.2

Effluents industriels et militaires

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

9.3

Effluents agricoles et sylvicoles

D

Faible

Grande (31-70 %)

Légère (1-10 %)

Élevée (continue)

La lamproie du Nord se trouve principalement en aval de l’autoroute 1; la culture du maïs et du soja fait en sorte que quelques pesticides se trouvent dans les tronçons en aval; quelques élevages de bétail se trouvent en amont. Des étangs de déchets d’animaux se trouvent dans plusieurs localités le long de la rivière Whitemouth.

9.4

Déchets solides et ordures

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

9.5

Polluants atmosphériques

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

9.6

Apports excessifs d’énergie

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

10

Phénomènes géologiques

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

10.1

Volcans

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

10.2

Tremblements de terre et tsunamis

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

10.3

Avalanches et glissements de terrain

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

11

Changements climatiques et phénomènes météorologiques violents

BD

Élevé à faible

Généralisée (71-100 %)

Élevée à légère (1-70 %)

Élevée (continue)

sans objet

11.1

Déplacement et altération de l'habitat

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

Le réchauffement des eaux pourrait permettre à la lamproie du Nord d’étendre son aire de répartition vers le nord, bien qu’il existe une certaine incertitude quant à la connectivité, et il ne semble pas que la lamproie du Nord soit actuellement limitée par la température.

11.2

Sécheresses

BD

Élevé à faible

Généralisée (71-100 %)

Élevée à légère (1-70 %)

Élevée (continue)

Débits très faibles, parfois presque arrêtés, au cours de la dernière décennie dans les rivières Whitemouth et Birch; en raison de la petite taille du réseau des rivières, cette menace touche presque toute la population de lamproies du Nord. L’assèchement dû à la sécheresse à quelques années d’intervalle pourrait faire disparaître les larves de multiples classes d’âge de la lamproie du Nord en même temps.

11.3

Températures extrêmes

BD

Élevé à faible

Généralisée (71-100 %)

Élevée à légère (1-70 %)

Élevée (continue)

Les enregistreurs de température des années de sécheresse montrent actuellement des températures estivales proches de 27 ºC; les températures mortelles pour les larves sont de 28 à 30,5 ºC, mais les embryons sont plus sensibles aux températures élevées; une augmentation rapide de la température pendant le développement embryonnaire à la fin du printemps ou au début de l’été pourrait entraîner une augmentation du taux de mortalité. La gravité dépendra de l’année et de l’ampleur de la sécheresse qui sévit au même moment. Il n’y a pas beaucoup d’eau souterraine dans cette région; par conséquent, il y a une plus grande propension à des températures extrêmes, y compris le gel au fond de l’eau les années où l’eau est basse et les températures particulièrement froides.

11.4

Tempêtes et inondations

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

Classification des menaces d’après l’IUCN-CMP, Salafsky et al. (2008).

Lamproie argentée (Ichthyomyzon unicuspis), population des Grands Lacs et du Haut-Saint-Laurent

Nom scientifique de l’espèce ou de l’écosystème :

Lamproie argentée (Ichthyomyzon unicuspis), population des Grands Lacs et du Haut-Saint-Laurent

Date :

2019-05-28

Évaluateurs :

Jennifer Heron (animatrice), Nicholas Mandrak (coprésident), Margaret Docker (auteure du rapport), Jordan Becker, Gale Bravener, Fraser Neave, Mike Steeves, Tim Haxton, Julien April, Doug Watkinson, Constance O'Connor, Christina Davy, Doug Tate, Dan Wellers, Marie-Eve Paquet (secrétariat) et Marie-France Noël (secrétariat)

Guide pour le calcul de l’impact global des menaces :

Comptes des menaces de niveau 1 selon l’intensité de leur impact

Tableau des scores

Impact des menaces

Maximum de la plage d’intensité

Minimum de la plage d’intensité

A

Très élevé

0

0

B

Élevé

1

1

C

Moyen

3

0

D

Faible

1

4

Impact global des menaces calculé :

Très élevé

Élevé

sans objet

Impact global des menaces attribué :

A = Très élevé

Commentaires sur l’impact global des menaces :

La durée d’une génération est 6 ans (3 générations = 18 ans). La lamproie argentée est un parasite qui migre entre les cours d’eau qu’elle utilise pour la croissance des larves et la fraye et des lacs ou des rivières pour se nourrir de poissons à nageoires rayonnées.

Menace tableau

No

Menace

Impact

Impact (calculé)

Portée
(10 prochaines années)

Gravité
(10 ans ou 3 générations)

Immédiateté

Commentaires

1

Développement résidentiel et commercial

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

1.1

Zones résidentielles et urbaines

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

1.2

Zones commerciales et industrielles

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

1.3

Zones touristiques et récréatives

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

2

Agriculture et aquaculture

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

2.1

Cultures annuelles et pérennes de produits autres que le bois

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

2.2

Plantations pour la production de bois et de pâte

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

2.3

Élevage de bétail

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

Envasement, eutrophisation évalués aux points 7.3 et 9.1

2.4

Aquaculture en mer et en eau douce

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

3

Production d’énergie et exploitation minière

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

3.1

Forage pétrolier et gazier

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

3.2

Exploitation de mines et de carrières

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

3.3

Énergie renouvelable

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

4

Corridors de transport et de service

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

4.1

Routes et voies ferrées

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

Évaluées au point 7.3

4.2

Lignes de services publics

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

4.3

Voies de transport par eau

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

4.4

Corridors aériens

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

5

Utilisation des ressources biologiques

D

Faible

Petite (1-10 %)

Légère (1-10 %)

Élevée (continue)

sans objet

5.1

Chasse et capture d’animaux terrestres

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

5.2

Cueillette de plantes terrestres

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

5.3

Exploitation forestière et récolte du bois

D

Faible

Petite (1-10 %)

Légère (1-10 %)

Élevée (continue)

La coupe est sélective, aucune zone de décharge de billots dans l’eau et bandes riveraines existantes (charge sédimentaire prise en considération au point 7.3); des franchissements temporaires de cours d’eau visent à réduire au minimum l’impact (évalués au point 7.3).

5.4

Pêche et récolte de ressources aquatiques

sans objet

Négligeable

Généralisée (71-100 %)

Négligeable (<1 %)

Élevée (continue)

Il y a peu ou pas de récolte intentionnelle de la lamproie argentée, bien qu’un petit nombre de lamproies argentées soient capturées en tant que prises accessoires (p. ex. attachées à des poissons-hôtes), et elles peuvent être détruites si elles ne sont pas distinguées de la lamproie marine envahissante.

6

Intrusions et perturbations humaines

sans objet

Négligeable

Généralisée (71-100 %)

Négligeable (<1 %)

Modérée (possiblement à court terme, < 10 ans)

sans objet

6.1

Activités récréatives

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

6.2

Guerre, troubles civils et exercices militaires

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

6.3

Travail et autres activités

sans objet

Négligeable

Généralisée (71-100 %)

Négligeable (<1 %)

Modérée (possiblement à court terme, < 10 ans)

Les relevés par pêche à l’électricité effectués pendant l’évaluation du programme de lutte contre la lamproie marine entraînent des prises/décès de larves d’Ichthyomyzon lors de l’identification de l’espèce (c.-à-d. pour confirmer qu’il ne s’agit pas de la lamproie marine), mais le taux de mortalité des individus échantillonnés est faible (p. ex. environ 1 000 larves d’Ichthyomyzon par année de 2013 à 2018); de même, l’échantillonnage à des fins scientifiques/de recherches est négligeable.
Aux obstacles visant à empêcher la remontée des grandes lamproies marines qui sont munis de pièges, des lamproies argentées adultes sont relâchées par des entrepreneurs du côté canadien des Grands Lacs (mais généralement pas du côté américain).

7

Modifications des systèmes naturels

CD

Moyen à faible

Grande (31-70 %)

Modérée à légère (1-30 %)

Élevée (continue)

sans objet

7.1

Incendies et suppression des incendies

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

7.2

Gestion et utilisation de l’eau et exploitation de barrages

CD

Moyen à faible

Grande (31-70 %)

Modérée à légère (1-30 %)

Élevée (continue)

Les barrages et les obstacles visant à empêcher la remontée des grandes lamproies marines qui empêchent la lamproie argentée d’accéder à l’habitat de fraye et de croissance des larves en amont ont toujours limité la répartition dans cette UD. Les effets continus des barrages comprennent la perturbation des régimes hydrologiques; la portée est probablement plus grande que chez la lamproie du Nord, car la lamproie argentée se trouve en aval des barrages. L’effet le plus grave est l’assèchement qui expose les larves de plusieurs classes d’âge à un risque de mortalité, bien que le risque puisse être moindre que chez la lamproie du Nord si la lamproie argentée fraye et grossit dans des eaux plus profondes. Les barrages ayant un rabattement hypolimnique peuvent avoir des effets thermiques.
La vulnérabilité à l’exposition au lampricide et à la compétition avec la lamproie marine en aval des barrages est abordée aux points 9.2 et 8.1, respectivement.

7.3

Autres modifications de l’écosystème

D

Faible

Grande à restreinte (11-70 %)

Légère (1-10 %)

Élevée (continue)

Des projets de construction et d’entretien (p. ex. dragage, entretien des routes, insertion de ponceaux) sont en cours dans la majeure partie de l’aire de répartition, mais il s’agit généralement de menaces ponctuelles. Des activités sont susceptibles de réduire le nombre de lamproies argentées (p. ex. le dragage des sédiments dans lesquels plusieurs générations de larves de lamproies s’enfouissent), mais il est peu probable que la population disparaisse à moins que la frayère entière ne soit touchée (p. ex. dragage ou sédiments en suspension).

8

Espèces et gènes envahissants ou autrement problématiques

CD

Moyen à faible

Généralisée à grande (31-100 %)

Modérée à légère (1-30 %)

Élevée (continue)

sans objet

8.1

Espèces ou agents pathogènes exotiques (non indigènes) envahissants

CD

Moyen à faible

Généralisée à grande (31-100 %)

Modérée à légère (1-30 %)

Élevée (continue)

Il y a une compétition avec la lamproie marine envahissante pour l’habitat des larves et de fraye; la lamproie marine est plus féconde et semble avoir des exigences moins strictes en matière de fraye. Certaines espèces de poissons non indigènes (p. ex. le gobie à taches noires) peuvent s’attaquer aux œufs de la lamproie argentée; toutefois, les espèces de poissons non indigènes (p. ex. la carpe commune) peuvent profiter à la lamproie argentée en servant d’hôtes pendant la phase d’alimentation parasitaire.

8.2

Espèces ou agents pathogènes indigènes problématiques

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

Sans objet; l’esturgeon jaune et l’anguille d’Amérique se nourrissent probablement de larves de lamproies enfouies, mais les effectifs des deux espèces sont encore bien inférieurs aux niveaux historiques et aucun lâcher supplémentaire n’a d’impact local sur la lamproie argentée, et l’esturgeon jaune profite à la lamproie argentée en lui servant de poisson-hôte préféré.

8.3

Matériel génétique introduit

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

9

Pollution

B

Élevé

Grande (31-70 %)

Extrême (71-100 %)

Élevée (continue)

sans objet

9.1

Eaux usées domestiques et urbaines

sans objet

Négligeable

Négligeable (<1 %)

Élevée à modérée (11-70 %)

Modérée (possiblement à court terme, < 10 ans)

La lamproie argentée ne se trouve pas dans de nombreuses zones urbaines; les larves de lamproies semblent tolérer les rejets d’eaux usées et l’eutrophisation, mais les sédiments anoxiques ou les rejets de déchets urbains sont probablement nuisibles pendant le développement embryonnaire.

9.2

Effluents industriels et militaires

B

Élevé

Grande (31-70 %)

Extrême (71-100 %)

Élevée (continue)

Environ 50 % des cours d’eau des Grands Lacs ayant des mentions actuelles ou historiques de lamproies Ichthyomyzon ont été exposés à un traitement au lampricide (TFM), dont environ la moitié tous les 2 à 5 ans (c.-à-d. que le traitement tue les larves de plusieurs classes d’âge). Comme les larves de la lamproie argentée sont généralement restreintes en aval des obstacles avec la lamproie marine, une grande partie de leur aire de répartition dans ces cours d’eau des Grands Lacs est exposée au lampricide; ainsi, la portée pourrait se trouver au maximum de la plage d’intensité d’une grande portée, comparativement à la lamproie du Nord. La lamproie argentée du Québec n’est pas exposée au lampricide.
Les effluents industriels dans certaines parties de l’UD1 (p. ex. le sud-ouest de l’Ontario et le fleuve Saint-Laurent) peuvent avoir un impact négatif. De plus, la lamproie argentée est vulnérable aux effets négatifs du mercure et d’autres contaminants lorsqu’elle se nourrit du sang de poissons de grande taille contaminés par des polluants industriels.

9.3

Effluents agricoles et sylvicoles

D

Faible

Petite (1-10 %)

Élevée à légère (1-70 %)

Élevée (continue)

L’herbicide atrazine a été un facteur de la disparition de la lamproie du Nord du cours supérieur de la rivière Yamaska au Québec dans les années 1960; il est probable que les larves de la lamproie argentée soient également touchées. L’atrazine est encore utilisé (p. ex. dans les champs de maïs du sud-ouest de l’Ontario et du Québec); la dilution est importante dans les grandes rivières, mais le ruissellement agricole pendant les inondations est préoccupant.

9.4

Déchets solides et ordures

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

9.5

Polluants atmosphériques

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

9.6

Apports excessifs d’énergie

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

10

Phénomènes géologiques

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

10.1

Volcans

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

10.2

Tremblements de terre et tsunamis

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

10.3

Avalanches et glissements de terrain

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

11

Changements climatiques et phénomènes météorologiques violents

CD

Moyen à faible

Généralisée (71-100 %)

Modérée à légère (1-30 %)

Élevée (continue)

sans objet

11.1

Déplacement et altération de l'habitat

CD

Moyen à faible

Généralisée (71-100 %)

Modérée à légère (1-30 %)

Élevée à modérée

Il est peu probable que la hausse des températures permette à la lamproie argentée d’agrandir son aire de répartition; la lamproie argentée semble préférer les eaux plus froides que la lamproie du Nord, et les obstacles limiteront l’expansion en amont, ce qui pourrait entraîner une contraction de l’aire de répartition. Il est peu probable que la hausse des températures modifie le chevauchement avec l’aire de répartition de la lamproie marine.

11.2

Sécheresses

CD

Moyen à faible

Restreinte à petite (1-30 %)

Extrême (71-100 %)

Modérée (possiblement à court terme, < 10 ans)

L’assèchement dû à la sécheresse aurait un impact sur de nombreuses générations de larves de la lamproie argentée, mais le risque peut être moindre que chez la lamproie du Nord si la lamproie argentée fraye et grossit dans des eaux plus profondes.

11.3

Températures extrêmes

CD

Moyen à faible

Restreinte à petite (1-30 %)

Extrême à modérée (11-100 %)

Modérée (possiblement à court terme, < 10 ans)

Des anomalies climatiques (p. ex. des températures supérieures à environ 22 °C) pendant le développement embryonnaire à la fin du printemps ou au début de l’été pourraient entraîner une augmentation du taux de mortalité.

11.4

Tempêtes et inondations

CD

Moyen à faible

Restreinte à petite (1-30 %)

Élevée à légère (1-70 %)

Modérée (possiblement à court terme, < 10 ans)

Des inondations extrêmes pourraient emporter et détruire les lits de limon où se trouvent les larves, bien que l’effet soit probablement moins grave que celui de la sécheresse.

Classification des menaces d’après l’IUCN-CMP, Salafsky et al. (2008).

Lamproie argentée (Ichthyomyzon unicuspis), population de la rivière Saskatchewan et du fleuve Nelson

Nom scientifique de l’espèce ou de l’écosystème :

Lamproie argentée (Ichthyomyzon unicuspis), population de la rivière Saskatchewan et du fleuve Nelson

Date :

2019-06-25

Évaluateurs :

Kristiina Ovaska, Margaret Docker, Nicholas Mandrak, Doug Watkinson, Christina Davy, Marie-France Noël

Références :

Rapport sur la situation du COSEPAC (ébauche, printemps 2019)

Guide pour le calcul de l’impact global des menaces :

Comptes des menaces de niveau 1 selon l’intensité de leur impact

Tableau des scores

Impact des menaces

Maximum de la plage d’intensité

Minimum de la plage d’intensité

A

Très élevé

0

0

B

Élevé

0

0

C

Moyen

1

0

D

Faible

3

4

Impact global des menaces calculé :

Très élevé

Très élevé

Impact global des menaces attribué :

BC = Élevé à moyen

Commentaires sur l’impact global des menaces :

La durée d’une génération est 6 ans (3 générations = 18 ans).

Menace tableau

No

Menace

Impact

Impact (calculé)

Portée
(10 prochaines années)

Gravité
(10 ans ou 3 générations)

Immédiateté

Commentaires

1

Développement résidentiel et commercial

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

1.1

Zones résidentielles et urbaines

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

Il ne s’agit probablement pas d’un problème la lamproie argentée se trouve dans les grandes rivières, où les effluents seraient dilués

1.2

Zones commerciales et industrielles

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

1.3

Zones touristiques et récréatives

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

2

Agriculture et aquaculture

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

2.1

Cultures annuelles et pérennes de produits autres que le bois

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

2.2

Plantations pour la production de bois et de pâte

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

2.3

Élevage de bétail

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

2.4

Aquaculture en mer et en eau douce

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

3

Production d’énergie et exploitation minière

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

3.1

Forage pétrolier et gazier

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

3.2

Exploitation de mines et de carrières

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

Il ne s’agit pas d’un problème; il y a quelques sites d’extraction de tourbe dans l’aire de répartition de cette UD de la lamproie argentée.

3.3

Énergie renouvelable

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

4

Corridors de transport et de service

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

4.1

Routes et voies ferrées

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

4.2

Lignes de services publics

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

4.3

Voies de transport par eau

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

4.4

Corridors aériens

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

5

Utilisation des ressources biologiques

sans objet

Négligeable

Négligeable (<1 %)

Élevée (31-70 %)

Élevée (continue)

sans objet

5.1

Chasse et capture d’animaux terrestres

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

5.2

Cueillette de plantes terrestres

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

5.3

Exploitation forestière et récolte du bois

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

La déforestation peut entraîner une charge sédimentaire, prise en compte au point 9.3; autrement, il ne s’agit pas d’un problème.

5.4

Pêche et récolte de ressources aquatiques

sans objet

Négligeable

Négligeable (<1 %)

Élevée (31-70 %)

Élevée (continue)

Il y a peu ou pas de récolte intentionnelle de lamproie argentée; lorsque la lamproie argentée est capturée en tant que prise accessoire, elle est probablement tuée, mais relativement peu d’individus sont capturés.

6

Intrusions et perturbations humaines

sans objet

Négligeable

Négligeable (<1 %)

Négligeable (<1 %)

Élevée (continue)

sans objet

6.1

Activités récréatives

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

6.2

Guerre, troubles civils et exercices militaires

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

6.3

Travail et autres activités

sans objet

Négligeable

Négligeable (<1 %)

Négligeable (<1 %)

Élevée (continue)

Échantillonnage/recherche à des fins scientifiques négligeables.

7

Modifications des systèmes naturels

CD

Moyen à faible

Grande (31-70 %)

Modérée à légère (1-30 %)

Élevée (continue)

sans objet

7.1

Incendies et suppression des incendies

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

7.2

Gestion et utilisation de l’eau et exploitation de barrages

CD

Moyen à faible

Grande (31-70 %)

Modérée à légère (1-30 %)

Élevée (continue)

Il y a 4 et 6 centrales hydroélectriques situées dans l’aire de répartition de la lamproie argentée dans le fleuve Nelson et la rivière Winnipeg, respectivement, ce qui entraîne un changement fondamental de l’habitat dans les bassins d’admission; la transition des sédiments limoneux aux sédiments argileux à proximité des barrages constitue une menace pour les larves, et l’habitat de fraye peut également être moins accessible en raison des niveaux d’eau plus profonds dans les réservoirs et les zones de retenue. Les barrages entravent également la migration des adultes vers l’amont et le déplacement vers l’aval des juvéniles récemment métamorphosés, qui risquent également de subir des dommages physiques et de mourir à cause des turbines.

7.3

Autres modifications de l’écosystème

D

Faible

Petite (1-10 %)

Légère (1-10 %)

Élevée (continue)

L’effet de la destruction de l’habitat par des projets de construction ou d’entretien n’est probablement pas un problème, car la lamproie argentée de cette UD semble se reproduire dans les eaux plus profondes des grandes rivières. La portée de la modification de l’écosystème par l’agrile du frêne est probablement moins grande que pour la lamproie du Nord, en raison de la proportion importante de l’aire de répartition de la lamproie argentée où le frêne n’est pas présent (p. ex. le fleuve Nelson et ses affluents ne sont pas touchés).

8

Espèces et gènes envahissants ou autrement problématiques

D

Faible

Restreinte à petite (1-30 %)

Légère (1-10 %)

Élevée (continue)

sans objet

8.1

Espèces ou agents pathogènes exotiques (non indigènes) envahissants

D

Faible

Restreinte à petite (1-30 %)

Légère (1-10 %)

Élevée (continue)

L’écrevisse à tête rouge, une espèce envahissante, est probablement la plus grande menace; il y a chevauchement avec la lamproie argentée dans le lac des Bois; il existe une certaine incertitude quant à la portée, mais elle n’est probablement pas aussi élevée que 30 %. L’écrevisse à tête rouge peut consommer les œufs de la lamproie argentée, mais il est plus probable qu’en tant que brouteur, elle modifie négativement l’habitat des larves.

8.2

Espèces ou agents pathogènes indigènes problématiques

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

Il ne s’agit pas d’un problème.

8.3

Matériel génétique introduit

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

9

Pollution

D

Faible

Petite (1-10 %)

Légère (1-10 %)

Élevée (continue)

sans objet

9.1

Eaux usées domestiques et urbaines

sans objet

Négligeable

Négligeable (<1 %)

Négligeable (<1 %)

Élevée (continue)

La lamproie argentée de cette UD se trouve dans de grandes rivières, où les effluents seraient dilués, et dans les bassins versants du nord, en particulier avec des densités de population très faibles.

9.2

Effluents industriels et militaires

sans objet

Négligeable

Négligeable (<1 %)

Légère (1-10 %)

Élevée (continue)

L’usine de pâtes et papiers de Kenora (et peut-être de Dryden) est toujours en activité, mais la plupart des usines ont été fermées et les mesures de protection de l’environnement sont beaucoup plus strictes qu’auparavant.

9.3

Effluents agricoles et sylvicoles

D

Faible

Petite (1-10 %)

Légère (1-10 %)

Élevée (continue)

La majeure partie de l’exploitation forestière dans l’aire de répartition de la lamproie argentée a été abandonnée au cours des dernières décennies (p. ex. environ 10 à 15 % dans le bassin versant du ruisseau English, mais le fleuve Nelson n’a pratiquement pas été touché), de sorte que la portée est moindre que celle de la lamproie du Nord dans cette UD; la gravité est légère en raison de la dilution dans les grandes rivières.

9.4

Déchets solides et ordures

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9.5

Polluants atmosphériques

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9.6

Apports excessifs d’énergie

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10

Phénomènes géologiques

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10.1

Volcans

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10.2

Tremblements de terre et tsunamis

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10.3

Avalanches et glissements de terrain

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11

Changements climatiques et phénomènes météorologiques violents

D

Faible

Généralisée (71-100 %)

Légère (1-10 %)

Élevée (continue)

sans objet

11.1

Déplacement et altération de l'habitat

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

11.2

Sécheresses

D

Faible

Généralisée (71-100 %)

Légère (1-10 %)

Élevée (continue)

L’eau de la quasi-totalité du bassin versant de la rivière Saskatchewan et du fleuve Nelson est fortement gérée, mais la gravité est moindre que pour la lamproie du Nord en raison de la taille du réseau. La lamproie argentée de cette UD est moins vulnérable à l’assèchement que les lamproies qui frayent et grossissent dans les cours d’eau navigables.

11.3

Températures extrêmes

D

Faible

Généralisée (71-100 %)

Légère (1-10 %)

Élevée (continue)

La lamproie argentée des grandes rivières du nord pourrait être quelque peu protégée par rapport au réchauffement des réseaux fluviaux plus petits.

11.4

Tempêtes et inondations

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Classification des menaces d’après l’IUCN-CMP, Salafsky et al. (2008).

Lamproie argentée (Ichthyomyzon unicuspis), population du sud de la baie d’Hudson et de la baie James

Nom scientifique de l’espèce ou de l’écosystème :

Lamproie argentée (Ichthyomyzon unicuspis), population du sud de la baie d’Hudson et de la baie James

Date :

2019-06-25

Évaluateurs :

Kristiina Ovaska, Margaret Docker, Nicholas Mandrak, Doug Watkinson, Christina Davy, Marie-France Noël

Références :

Rapport sur la situation du COSEPAC (ébauche, printemps 2019)

Guide pour le calcul de l’impact global des menaces :

Comptes des menaces de niveau 1 selon l’intensité de leur impact

Tableau des scores

Impact des menaces

Maximum de la plage d’intensité

Minimum de la plage d’intensité

A

Très élevé

0

0

B

Élevé

0

0

C

Moyen

0

0

D

Faible

0

0

Impact global des menaces calculé :

sans objet sans objet

Impact global des menaces attribué :

U = Inconnu

Commentaires sur l’impact global des menaces :

La durée d’une génération est 6 ans (3 générations = 18 ans).

Menace tableau

No

Menace

Impact

Impact (calculé)

Portée
(10 prochaines années)

Gravité
(10 ans ou 3 générations)

Immédiateté

Commentaires

1

Développement résidentiel et commercial

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1

Développement résidentiel et commercial

1.1

Zones résidentielles et urbaines

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

Il ne s’agit pas d’un problème.

1.2

Zones commerciales et industrielles

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

1.3

Zones touristiques et récréatives

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

2

Agriculture et aquaculture

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

2.1

Cultures annuelles et pérennes de produits autres que le bois

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

2.2

Plantations pour la production de bois et de pâte

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

2.3

Élevage de bétail

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

2.4

Aquaculture en mer et en eau douce

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

3

Production d’énergie et exploitation minière

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

3.1

Forage pétrolier et gazier

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

3.2

Exploitation de mines et de carrières

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Il ne s’agit probablement pas d’un problème. Les zones où nous savons que la lamproie argentée est présente sont en grande partie vierges et non développées. Il est probable qu’il y ait un peu d’exploitation minière en roche dure dans certaines zones, et un grand projet d’exploitation et de fonte de chromite (connu sous le nom de « Cercle de feu ») est prévu dans les basses terres de la baie James, dans le nord de l’Ontario, mais pas dans l’aire de répartition connue de la lamproie argentée.

3.3

Énergie renouvelable

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4

Corridors de transport et de service

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

4.1

Routes et voies ferrées

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

4.2

Lignes de services publics

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4.3

Voies de transport par eau

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

4.4

Corridors aériens

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

5

Utilisation des ressources biologiques

sans objet

Négligeable

Négligeable (<1 %)

Légère (1-10 %)

Élevée (continue)

sans objet

5.1

Chasse et capture d’animaux terrestres

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

5.2

Cueillette de plantes terrestres

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5.3

Exploitation forestière et récolte du bois

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Il ne s’agit pas d’un problème; il n’y a aucune exploitation.

5.4

Pêche et récolte de ressources aquatiques

sans objet

Négligeable

Négligeable (<1 %)

Légère (1-10 %)

Élevée (continue)

Aucune récolte intentionnelle de lamproie argentée; l’espèce est parfois capturée en tant que prise accessoire, mais c’est vraisemblablement rare. Il y a eulement deux collectivités dans cette zone, donc la pêche est relativement limitée.

6

Intrusions et perturbations humaines

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

6.1

Activités récréatives

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

6.2

Guerre, troubles civils et exercices militaires

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

6.3

Travail et autres activités

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Aucune activité d’échantillonnage/de recherche scientifique ciblée; seulement quelques individus récoltés en tant que prises accessoires (menace évaluée au point 5.4).

7

Modifications des systèmes naturels

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7.1

Incendies et suppression des incendies

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

7.2

Gestion et utilisation de l’eau et exploitation de barrages

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

Il ne s’agit pas d’un problème à l’heure actuelle. Il existe des plans pour des barrages de dérivation dans certaines parties de cette région (p. ex. dans le sud de la baie James), mais pas dans les zones où la lamproie argentée est présente.

7.3

Autres modifications de l’écosystème

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

8

Espèces et gènes envahissants ou autrement problématiques

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

8.1

Espèces ou agents pathogènes exotiques (non indigènes) envahissants

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8.2

Espèces ou agents pathogènes indigènes problématiques

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

8.3

Matériel génétique introduit

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9

Pollution

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

9.1

Eaux usées domestiques et urbaines

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

9.2

Effluents industriels et militaires

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

9.3

Effluents agricoles et sylvicoles

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

9.4

Déchets solides et ordures

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9.5

Polluants atmosphériques

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9.6

Apports excessifs d’énergie

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10

Geological events

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10.1

Volcans

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

10.2

Tremblements de terre et tsunamis

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

10.3

Avalanches et glissements de terrain

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

11

Changements climatiques et phénomènes météorologiques violents

sans objet

Inconnu

Généralisée (71-100 %)

Inconnue

Élevée (continue)

sans objet

11.1

Déplacement et altération de l'habitat

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

11.2

Sécheresses

sans objet

Inconnu

Généralisée (71-100 %)

Inconnue

Élevée (continue)

On sait très peu de choses sur la lamproie argentée dans ce réseau. L’impact peut être quelque peu atténué dans les grands réseaux, mais, en général, les zones nordiques changent plus rapidement et la gravité du changement est inconnue.

11.3

Températures extrêmes

sans objet

Inconnu

Généralisée (71-100 %)

Inconnue

Élevée (continue)

Voir ci-haut.

11.4

Tempêtes et inondations

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

Classification des menaces d’après l’IUCN-CMP, Salafsky et al. (2008).

Détails de la page

2021-10-12