Saumon atlantique (Salmo salar) évaluation et rapport de situation du COSEPAC : chapitre 1

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Sommaire de l’évaluation

 

Sommaire de l’évaluation – Novembre 2010

Nom commun :

Saumon atlantique – population du Nunavik

Nom scientifique :
Salmo salar

Statut :
Données insuffisantes

Justification de la désignation :
Cette espèce a besoin de rivières ou de cours d’eau qui sont généralement clairs, tempérés et bien oxygénés pour la reproduction et plusieurs années d’alevinage. Les saumons juvéniles plus âgés et les adultes entreprennent de longues migrations pour se nourrir dans l'Atlantique Nord. Cette population, qui se reproduit dans les affluents de la baie d'Ungava et de l’est de la baie d’Hudson, est la population la plus septentrionale en Amérique du Nord, et la plus occidentale de l'ensemble de l'espèce. Environ 650 km séparent cette population de la population la plus proche, située plus au sud. On connaît peu les tendances de cette population en matière d'abondance, mais le peu de données dont on dispose sur les captures par unité d'effort semblent indiquer que son abondance a augmenté au cours des dernières années.

Répartition :
Québec, Terre-Neuve-et-Labrador, Océan Atlantique

Historique du statut :
Espèce étudiée en novembre 2010 et classée dans la catégorie « données insuffisantes ».

 

Sommaire de l’évaluation – Novembre 2010

Nom commun :

Saumon atlantique – population du Labrador

Nom scientifique :
Salmo salar

Statut :
Non en péril

Justification de la désignation :
Cette espèce a besoin de rivières ou de cours d’eau qui sont généralement clairs, tempérés et bien oxygénés pour la reproduction et plusieurs années d’alevinage. Les saumons juvéniles plus âgés et les adultes entreprennent de longues migrations pour se nourrir dans l'Atlantique Nord. Cette population se reproduit dans les rivières de la côte Atlantique du Labrador et au sud-ouest dans les rivières de la côte du Québec jusqu’aux rivières Napetipi (y compris dans celle-ci). Les habitats dulcicoles de l'espèce demeurent généralement limpides. On ne dispose pas de données sur l'abondance de l'espèce dans la plupart des rivières. Toutefois, dans les rivières pour lesquelles des données sont disponibles, le nombre d'individus matures semblent avoir augmenté d'environ 380 % au cours des trois dernières générations.

Répartition :
Terre-Neuve-et-Labrador, Océan Atlantique

Historique du statut :
Espèce désignée « non en péril » en novembre 2010.

 

Sommaire de l’évaluation – Novembre 2010

Nom commun :

Saumon atlantique – population du nord-est de Terre-Neuve

Nom scientifique :
Salmo salar

Statut :
Non en péril

Justification de la désignation :
Cette espèce a besoin de rivières ou de cours d’eau qui sont généralement clairs, tempérés et bien oxygénés pour la reproduction et les quelques premières années d’alevinage. Les saumons juvéniles plus âgés et les adultes entreprennent de longues migrations pour se nourrir dans l'Atlantique Nord. Cette population se reproduit dans les rivières de la côte nord-est de Terre-Neuve, depuis l'extrémité nord de l'île jusqu'à la pointe sud-est de la presqu'île Avalon. Les données récentes sur l'abondance ne montrent pas de tendance claire quant au nombre d'individus matures. Depuis 1992, les effets négatifs de ce faible taux de survie en mer ont été compensés, du moins en partie, par le fait que la mortalité des poissons due aux pêches côtières a presque cessé. La pêche illégale constitue une menace dans certaines rivières.

Répartition :
Terre-Neuve-et-Labrador, Océan Atlantique

Historique du statut :
Espèce désignée « non en péril » en novembre 2010.

 

Cette espèce a besoin de rivières ou de cours d’eau qui sont généralement clairs, tempérés et bien oxygénés pour la reproduction et les quelques premières années d’alevinage. Les saumons juvéniles plus âgés et les adultes entreprennent de longues migrations pour se nourrir dans l'Atlantique Nord. Cette population se reproduit dans les rivières de la côte sud de Terre-Neuve, depuis la pointe sud-est de la presqu'île Avalon (pointe Mistaken) jusqu'au cap Ray. Au cours des trois dernières générations, les nombres de saumons de petite taille (qui n'ont passé qu'un hiver en mer) et de saumons de grande taille (qui ont passé plusieurs hivers en mer) ont connu un déclin d'environ 37 % et de 26 % respectivement, ce qui représente un déclin net du nombre total d'individus matures d'environ 36 %. Ce déclin est survenu malgré une diminution considérable de la mortalité attribuable à la pêche commerciale dans les zones côtières depuis 1992. Ce déclin peut être dû au faible taux de survie en mer, lié à des changements substantiels mais encore peu compris dans les écosystèmes marins. La pêche illégale constitue une menace dans certaines rivières. La présence de piscicultures de saumon dans un petit secteur de cette région expose l'espèce aux effets nuisibles du croisement ou des interactions écologiques défavorables avec les saumons d'élevage qui s'échappent. Les populations des nombreuses petites rivières de la région présentent entre elles une hétérogénéité génétique anormalement prononcée, ce qui laisse croire que l’effet rescousse entre les populations reproductrices des rivières peut être moins probable ici que dans d'autres régions

 

Cette espèce a besoin de rivières ou de cours d’eau qui sont généralement clairs, tempérés et bien oxygénés pour la reproduction et pour les quelques premières années d’alevinage. Les saumons juvéniles plus âgés et les adultes entreprennent de longues migrations pour se nourrir dans l'Atlantique Nord. Cette population se reproduit dans les rivières de la côte ouest de Terre-Neuve, depuis le cap Ray jusqu'aux coordonnées 49º24' N, 58º15' W approximativement. Au cours des trois dernières générations, les nombres de saumons de petite taille (qui n'ont passé qu'un hiver en mer) et de saumons de grande taille (qui ont passé plusieurs hivers en mer) ont augmenté d'environ 132 % et de 144 % respectivement, ce qui représente une augmentation du nombre total d'individus matures d'environ 134 %

 

Cette espèce a besoin de rivières ou de cours d’eau qui sont généralement clairs, tempérés et bien oxygénés pour la reproduction et les quelques premières années d’alevinage. Les saumons juvéniles plus âgés et les adultes entreprennent de longues migrations pour se nourrir dans l'Atlantique Nord. Cette population se reproduit dans les rivières de la côte ouest de Terre-Neuve, approximativement depuis les coordonnées 49º24' N, 58º15' W jusqu'à la pointe de la péninsule Great Northern. Le nombre total d'individus matures semble être demeuré stable au cours des trois dernières générations, et le nombre de saumons de grande taille (qui ont passé plusieurs hivers en mer) semble avoir augmenté d'environ 42%

 

Cette espèce a besoin de rivières ou de cours d’eau qui sont généralement clairs, tempérés et bien oxygénés pour la reproduction et les quelques premières années d’alevinage. Les saumons juvéniles plus âgés et les adultes entreprennent de longues migrations pour se nourrir dans l'Atlantique Nord. Cette population se reproduit dans les rivières de la rive nord de l'estuaire du Saint-Laurent, depuis la rivière Napetipi (mais non dans celle-ci) en direction ouest jusqu'à la rivière Kegaska (y compris dans celle-ci). Cette population montre des tendances opposées quant à l'abondance des individus de petite taille (qui n'ont passé qu'un hiver en mer) et de grande taille (qui ont passé plusieurs hivers en mer). Le nombre de petits saumons a diminué de 26 % au cours des trois dernières générations, alors que le nombre de gros saumons a augmenté de 51 % au cours de la même période. Le groupement des données pour ces deux catégories de poissons laisse croire que le nombre total d'individus matures a connu un déclin d'environ 14 %. La petite taille de la population (environ 5 000 individus matures en 2008) est préoccupante. Comme c'est le cas pour la plupart des populations de cette espèce, le faible taux de survie en mer, lié à des changements substantiels mais encore peu compris dans les écosystèmes marins, constitue également un sujet de préoccupation

 

Cette espèce a besoin de rivières ou de cours d’eau qui sont généralement clairs, tempérés et bien oxygénés pour la reproduction et les quelques premières années d’alevinage. Les saumons juvéniles plus âgés et les adultes entreprennent de longues migrations pour se nourrir dans l'Atlantique Nord. Cette population se reproduit dans les rivières de la rive nord du fleuve Saint-Laurent, depuis la rivière Natashquan jusqu'à la rivière des Escoumins (y compris dans ces deux rivières). Au cours des trois dernières générations, les nombres d'individus de petite taille (qui n'ont passé qu'un hiver en mer) et d’individus de grande taille (qui ont passé plusieurs hivers en mer) ont connu un déclin d'environ 34 % et de 20 % respectivement, ce qui représente un déclin net du nombre total d'individus matures d'environ 24 %. Comme c'est le cas pour la plupart des populations de cette espèce, le faible taux de survie en mer, lié à des changements substantiels mais encore peu compris dans les écosystèmes marins, constitue un sujet de préoccupation

 

Cette espèce a besoin de rivières ou de cours d’eau qui sont généralement clairs, tempérés et bien oxygénés pour la reproduction et les quelques premières années d’alevinage. Les saumons juvéniles plus âgés et les adultes entreprennent de longues migrations pour se nourrir dans l'Atlantique Nord. Cette population se reproduit dans les rivières de l'île d'Anticosti. En trois générations, les nombres de saumons de petite taille (qui n'ont passé qu'un hiver en mer) et de saumons de grande taille (qui ont passé plusieurs hivers en mer) ont connu un déclin d'environ 32 % et de 49 % respectivement, ce qui représente un déclin net du nombre total d'individus matures d'environ 40 %. L'effectif de cette population est faible et était d'environ 2 400 individus en 2008. Comme c'est le cas pour la plupart des populations de cette espèce, le faible taux de survie en mer, lié à des changements substantiels mais encore peu compris dans les écosystèmes marins, constitue un sujet de préoccupation

 

Cette espèce a besoin de rivières ou de cours d’eau clairs, tempérés et bien oxygénés pour la reproduction et les quelques premières années d’alevinage. Les saumons juvéniles plus âgés et les adultes entreprennent de longues migrations pour se nourrir dans l'Atlantique Nord. Cette population fortement gérée se reproduit dans les affluents du fleuve Saint-Laurent situés en amont de la rivière des Escoumins (mais non dans celle-ci) sur la rive nord et en amont de la rivière Ouelle (y compris dans celle-ci) sur la rive sud. L'abondance des individus de petite taille (qui n'ont passé qu'un hiver en mer) et de grande taille (qui ont passé plusieurs hivers en mer) est demeurée à peu près stable au cours des trois dernières générations. La petite taille de la population (environ 5 000 individus en 2008) est préoccupante. Les rivières de cette région sont près des centres urbains les plus importants du Québec, et la population a subi un important déclin historique en raison de la perte d’habitat. Comme c'est le cas pour la plupart des populations de cette espèce, le faible taux de survie en mer, lié à des changements substantiels mais encore peu compris dans les écosystèmes marins, constitue un sujet de préoccupation

 

Espèce résidente ayant déjà été prolifique dans tout le bassin hydrographique du lac Ontario, d’ailleurs cette population n'a pas été observée depuis 1898. La population du lac Ontario est disparue à cause de la destruction de son habitat et de la surexploitation de l'espèce dans le cadre des pêches vivrières et commerciales. La réintroduction n’est pas possible étant donné que la lignée d’origine est disparue. Les récentes tentatives d’introduction d’autres lignées de l’espèce ont mené à une certaine reproduction naturelle, mais il n’y a aucune preuve de populations auto-suffisantes

 

Cette espèce a besoin de rivières ou de cours d’eau clairs, tempérés et bien oxygénés pour la reproduction et les quelques premières années d’alevinage. Les saumons juvéniles plus âgés et les adultes entreprennent de longues migrations pour se nourrir dans l'Atlantique Nord. Cette population se reproduit dans les rivières situées depuis la rivière Ouelle (mais non dans celle-ci), à l'ouest de la Gaspésie vers le sud, et vers l’est jusqu'à l'extrémité nord de l'île du Cap-Breton. Au cours des trois dernières générations, les nombres d'individus de petite taille (qui n'ont passé qu'un hiver en mer) et d'individus de grande taille (qui ont passé plusieurs hivers en mer) ont connu un déclin d'environ 34 % et de 19 % respectivement, ce qui représente un déclin net du nombre total d'individus matures d'environ 28 %. Ce déclin récent au cours de trois générations représente la continuité d’un déclin datant d’au moins des années 1980. Le nombre d'individus matures demeure supérieur à 100 000, mais la plupart d'entre eux frayent dans un seul système fluvial important, la Miramichi, au Nouveau-Brunswick. La qualité de l'habitat dulcicole est préoccupante dans certaines régions, en particulier à l'Île-du-Prince-Édouard, où certaines populations restantes sont maintenues par alevinage. Les espèces envahissantes et les espèces introduites illégalement, comme l'achigan à petite bouche, constituent une menace peu comprise dans certains habitats dulcicoles. Le faible taux de survie en mer est lié à des changements substantiels mais encore peu compris dans les écosystèmes marins Nouvelle-Écosse

 

Cette espèce a besoin de rivières ou de cours d’eau clairs, tempérés et bien oxygénés pour la reproduction et les quelques premières années d’alevinage. Les saumons juvéniles plus âgés et adultes entreprennent de longues migrations pour se nourrir dans l'Atlantique Nord. Cette population se reproduit dans les rivières de l’île du Cap-Breton qui se jettent dans l’océan Atlantique et dans le lac Bras d'Or. Le nombre d'adultes qui reviennent frayer a diminué d'environ 29 % au cours des 3 dernières générations. Cette diminution fait suite aux déclins qui se produisaient auparavant. Le nombre total d'individus matures dans 5 rivières, considérés comme abritant la majeure partie de la population, n'était que de 1 150 en 2008. Une rescousse à partir des régions voisines est improbable car celles-ci abritent des populations génétiquement différentes, et la population au sud est gravement décimée. Le faible taux de survie en mer, lié à des changements substantiels mais encore peu compris dans les écosystèmes marins, constitue actuellement une menace pour cette population Nouvelle-Écosse, Océan Atlantique

 

Cette espèce a besoin de rivières ou de cours d’eau clairs, tempérés et bien oxygénés pour la reproduction et les quelques premières années d’alevinage. Les saumons juvéniles plus âgés et les adultes entreprennent de longues migrations pour se nourrir dans l'Atlantique Nord. Cette population se reproduit dans les rivières de la côte atlantique, depuis le nord-est de la partie continentale de la Nouvelle-Écosse jusqu'au cap Split, dans la baie de Fundy. En trois générations, les nombres d'individus de petite taille (qui n'ont passé qu'un hiver en mer) et d'individus de grande taille (qui ont passé plusieurs hivers en mer) ont connu un déclin au cours des trois dernières générations d'environ 59 % et de 74 % respectivement, ce qui représente un déclin net du nombre total d'individus matures d'environ 61 %. Cette diminution fait suite aux déclins encore plus importants qui se produisaient auparavant depuis très longtemps. Au cours du dernier siècle, le frai a été observé dans 63 rivières, mais un récent relevé (2008) a permis de trouver des juvéniles dans seulement 20 des 51 rivières examinées. Une rescousse en provenance des régions voisines est improbable, car celles-ci abritent des populations gravement épuisées et génétiquement dissemblables. Cette population a souffert historiquement de la présence des barrages, qui ont entravé la migration de fraye et ont inondé l'habitat de frai et d’alevinage; elle est également touchée par d'autres effets d'origine humaine, comme la pollution et l'exploitation forestière, qui ont réduit ou dégradé les habitats dulcicoles. L'acidification des habitats dulcicoles causée par les pluies acides constitue une menace majeure continue, tout comme le faible taux de survie en mer, lié à des changements substantiels mais encore peu compris dans les écosystèmes marins. Il y a quelques piscicultures de saumon dans ce secteur qui pourraient mener à des effets nuisibles liés au croisement ou aux interactions écologiques avec les saumons d'élevage échappés des piscicultures

 

Cette espèce a besoin de rivières ou de cours d’eau clairs, tempérés et bien oxygénés pour la reproduction et pour les quelques premières années d’alevinage. Les saumons juvéniles plus âgés et les adultes entreprennent des migrations pour se nourrir dans l'Atlantique Nord. Cette population s’est déjà reproduite dans 32 affluents de l'intérieur de la baie de Fundy, depuis un point situé juste à l'est de la rivière Saint-Jean jusqu'à la rivière Gaspereau, en Nouvelle-Écosse; toutefois, il n’y a plus de frai dans la plupart des rivières. Au début du 20 siècle, la population comptait environ 40 000 individus, alors qu’elle comptait moins de 200 individus en 2008. La survie par la phase marine du cycle biologique de l’espèce est actuellement extrêmement faible, et l’existence continue de cette population dépend d’un programme d’élevage en captivité. Une rescousse en provenance des régions voisines est improbable, car celles-ci abritent des populations gravement épuisées et génétiquement dissemblables. Cette population a souffert historiquement de la présence des barrages, qui ont entravé la migration de fraye et ont inondé l'habitat de frai et d’alevinage; elle est également touchée par d'autres effets d'origine humaine, comme la pollution et l'exploitation forestière, qui ont réduit ou dégradé les habitats dulcicoles. Les menaces actuelles comprennent le taux de survie en mer extrêmement bas, lié à des changements substantiels mais encore peu compris dans les écosystèmes marins, et les effets nuisibles liés au croisement ou aux interactions écologiques avec les saumons d'élevage échappés des piscicultures. Les rivières que fréquente cette population présentent une des concentrations les plus élevées de piscicultures de saumon du Canada atlantique

 

Cette espèce a besoin de rivières ou de cours d’eau qui sont généralement clairs, tempérés et bien oxygénés pour la reproduction et les quelques premières années d’alevinage. Les saumons juvéniles plus âgés et les adultes entreprennent de longues migrations pour se nourrir dans l'Atlantique Nord. Cette population se reproduit dans les affluents de la baie de Fundy, du côté du Nouveau-Brunswick, depuis la frontière des États-Unis jusqu'à la rivière Saint-Jean. Au cours des trois dernières générations, les nombres d'individus de petite taille (qui n'ont passé qu'un hiver en mer) et d'individus de grande taille (qui ont passé plusieurs hivers en mer) ont connu un déclin d'environ 57 % et de 82 % respectivement, ce qui correspond à un déclin net d'environ 64 % du nombre total d'individus matures. Cette diminution fait suite aux déclins encore plus importants qui se produisaient auparavant depuis très longtemps. Un effet rescousse à partir des régions voisines est improbable, car celles-ci abritent des populations gravement décimées et génétiquement différentes. Cette population a souffert historiquement de la présence des barrages, qui ont entravé la migration de fraye et ont inondé les habitats de frai et d’alevinage; elle est également touchée par d'autres effets d'origine humaine, comme la pollution et l'exploitation forestière, qui ont réduit ou dégradé les habitats dulcicoles. Les menaces actuelles pour cette population comprennent le faible taux de survie en mer, lié à des changements substantiels mais encore peu compris dans les écosystèmes marins, et les effets nuisibles du croisement et des interactions écologiques avec les saumons d'élevage échappés des piscicultures. Les rivières que fréquente cette population sont près de la plus grande concentration de piscicultures de saumon au Canada atlantique.

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