Évaluation et Rapport de situation du COSEPAC sur le Sébaste à bouche jaune Sebastes reedi au Canada – 2010

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Table des matières

Information sur le document

Liste des figures

Liste des tableaux

Liste des annexes


Sébaste à bouche jaune

Dessin au trait d’un sébaste à bouche jaune adulte (Sebastes reedi).

MENACÉE– 2010

COSEPAC – Comité sur la situation des espèces en péril au Canada

Les rapports de situation du COSEPAC sont des documents de travail servant à déterminer le statut des espèces sauvages que l’on croit en péril. On peut citer le présent rapport de la façon suivante :

COSEPAC. 2010. Évaluation et Rapport de situation du COSEPAC sur le sébaste à bouche jaune (Sebastes reedi) au Canada. Comité sur la situation des espèces en péril au Canada. Ottawa. viii + 70 p.

Note de production :
Le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) aimerait remercier Andrea L. Smith, qui a rédigé le rapport de situation sur le sébaste à bouche jaune (Sebastes reedi) au Canada, préparé en vertu d’un contrat conclu avec Environnement Canada. Alan Sinclair, coprésident du Sous–comité de spécialistes des poissons marins du COSEPAC et Howard Powles, ancien coprésident du même Sous–comité, ont supervisé le présent rapport et l'ont révisé.

Pour obtenir des exemplaires supplémentaires, s’adresser au :

Secrétariat du COSEPAC
a/s Service canadien de la faune
Environnement Canada
Ottawa (Ontario)
K1A 0H3

Tél. : 819–953–3215
Téléc. : 819–994–3684
Courriel
Site Web

Also available in English under the title COSEWIC Assessment and Status Report on the Yellowmouth Rockfish Sebastes reedi in Canada.

Illustration/photo de la couverture :
Sébaste à bouche jaune — Dessin au trait du sébaste à bouche jaune adulte. Illustration de Wayne Laroche. Source : Matarese et al., 1989.

© Sa Majesté la Reine du chef du Canada, 2010.
No de catalogue CW69–14/605–2010F–PDF
ISBN 978–1–100–94797–6


Nom commun
Sébaste à bouche jaune

Nom scientifique
Sebastes reedi

Statut
Menacée

Justification de la désignation
À l’instar d’autres espèces de sébastes, cette espèce longévive (âge maximal de 100 ans) à croissance lente (durée de génération de 30 ans) est vulnérable à la pêche commerciale. Des relevés de navires de recherche indiquent que l’abondance a connu un déclin considérable au cours des 40 dernières années (1,5 génération). Alors que les relevés contemporains conçus spécifiquement pour les espèces de poisson de fond indiquent une période récente (5 années) de stabilité relative, il n’est pas clair que le déclin ait cessé. La période de déclin initiale s’est produite avec l’exploitation de la pêche commerciale de cette espèce et d’autres espèces de sébastes. Bien que cela soit considéré normal pour une population nouvellement exploitée, le déclin total de l’abondance est inféré comme étant bien au–delà de ce qui est considéré comme étant optimal pour une population exploitée. L’absence de tout événement de fort recrutement au cours des 20 dernières années est également une préoccupation. L’espèce est un élément important de la pêche commerciale de la Colombie–Britannique. La pêche continue de représenter une menace et il n’y a pas de point de référence limite établi pour gérer la pêche de façon prudente.

Répartition
Océan Pacifique

Historique du statut
Espèce désignée « menacée » en avril 2010.

Information sur l'espèce

Le sébaste à bouche jaune est au nombre de plus de 35 espèces de sébastes qui vivent dans les eaux marines le long de la côte de la Colombie–Britannique et de plus de 60 espèces qui se trouvent le long de la côte pacifique de l'Amérique du Nord. Il ressemble au sébaste à longue mâchoire. Par ailleurs, avant le milieu des années 1970, ces deux espèces étaient classées en anglais : « red rockfish » ou « ocean perch ». Le sébaste à bouche jaune porte également les noms vernaculaires anglais de « reedi », « red eye », « red snapper » et « rockcod ». Il se distingue des autres espèces de sébastes par des marques jaunes, rouges et noires dans la bouche. Les sébastes adultes sont essentiellement rouges, avec des taches noires sur le dos. Aucune étude génétique sur des populations de sébastes à bouche jaune n'a été réalisée. D'ailleurs, le présent rapport considère que tous les individus qui vivent au large de la Colombie–Britannique appartiennent à une seule et même population.

Répartition

L’aire de répartition du sébaste à bouche jaune s'étend du nord du golfe d'Alaska au nord de la Californie. L'espèce se trouve en abondance surtout entre le sud–est de l'Alaska et l'Oregon. Le sébaste à bouche jaune vit au large de la pente continentale de la Colombie–Britannique. On le récolte en grande quantité dans le détroit de la Reine–Charlotte, au large du nord–ouest de l'île de Vancouver et au large du détroit de Rennell. On estime que la zone d'occupation du sébaste à bouche jaune dans les eaux canadiennes couvre une superficie variant entre 11 000 km² et 34 000 km².

Habitat

Le sébaste à bouche jaune vit le long de la pente continentale à des profondeurs qui se situent entre 100 m et 430 m. On dispose de peu de renseignements sur les stades larvaire et juvénile, mais à l'instar d'autres sébastes, les jeunes sébastes à bouche jaune sont pélagiques. Les sébastes adultes forment souvent des bancs autour de substrats rocheux. En Colombie–Britannique, le sébaste à bouche jaune est souvent pris à la pêche au chalut entre 130 m et 357 m de profondeur. Compte tenu du fait que cette espèce a une nette préférence pour les profondeurs et les substrats rocheux, on estime la superficie de son habitat potentiel à 48 000 km² au Canada. Cette donnée pourrait aussi servir à mesurer indirectement la zone d'occurrence de cette espèce.

On relève dans la zone de la pente continentale qui sert d'habitat au sébaste à bouche jaune, en Colombie–Britannique, une activité de pêche caractérisée notamment par le chalutage commercial par le fond. Un secteur très réduit de cette zone en haute mer bénéficie de la protection de l'habitat. Le sébaste à bouche jaune cohabite dans les profondeurs intermédiaires avec d'autres espèces de poissons démersaux, dont le sébaste à longue mâchoire, la plie à grande bouche et le sébaste à raie rouge.

Biologie

Le sébaste à bouche jaune a fait l'objet de très peu de recherches. En Colombie–Britannique la fécondation a lieu en février puis, du mois d'avril jusqu'au mois de juin, les femelles mettent au monde de jeunes poissons vivants. Les jeunes sébastes à bouche jaune restent pélagiques jusqu'à l'âge d'un an, période durant laquelle les larves se métamorphosent en jeunes sébastes qui s'établiront enfin au fond de l'océan. Le recrutement interannuel chez les différentes espèces de sébastes se caractérise habituellement par une forte variabilité. Le dernier recrutement important qu'on ait enregistré chez le sébaste à bouche jaune a eu lieu en 1982 au Canada.

Les individus deviennent adultes à 10 ans environ, âge auquel la longueur moyenne des femelles atteint 39 cm et celle des mâles 37 cm. La longueur maximale relevée chez cette espèce est égale à 60 cm. Les mesures des otolithes révèlent que la longévité maximale des individus est de 99 ans en Colombie–Britannique. L'âge moyen des poissons pris entre 1978 et 1993 était de 22 ans. La durée d'une génération (âge moyen des parents dans la population) est de 30 ans. À l'instar des autres sébastes, le sébaste à bouche jaune possède une vessie natatoire de type physocliste, ce qui le rend sujet aux blessures lorsqu'il est capturé dans les eaux profondes. Les jeunes sébastes peuvent être la proie d'autres poissons, tels que la merluche ou le saumon, ainsi que des oiseaux marins. Le sébaste à bouche jaune cohabite dans les profondeurs intermédiaires avec d'autres espèces de poissons démersaux, dont le sébaste à longue mâchoire, la plie à grande bouche et le sébaste à raie rouge.

Tailles et tendances des populations

Depuis les années 1930, la pêche du sébaste à bouche jaune se fait surtout au chalut. Avant le milieu des années 1970, on ne consignait pas toujours les renseignements concernant la composition de l'espèce et les rejets sélectifs, ce qui accentue l'incertitude au sujet des estimations des prises de sébastes à bouche jaune dans le passé. On estime que la quantité totale des prises effectuées par des bateaux de pêche canadiens et étrangers dans la région côtière depuis le début de la pêche de ce poisson équivaut au moins 60 000 tonnes (soit, 41 millions de poissons). Les prises effectuées par des bateaux canadiens ont atteint leur sommet en 1986, avec 2 491 tonnes de poissons pêchés, et leur moyenne était de 1 842 tonnes par an, entre 1997 et 2007.

Les relevés contemporains renferment peu de renseignements sur les tendances d'abondance du sébaste à bouche jaune, parce que les séries chronologiques sont trop courtes (moins de 5 ans, dans la plupart des cas) et les indices varient considérablement. Les anciens relevés qui remontent à 1967 ne contenaient aucune information sur la couverture spatiale synoptique de l'ensemble des unités désignables (UD). D'ailleurs, les résultats de ces relevés variaient considérablement, eux aussi. Néanmoins, ces anciens relevés indiquent une importante baisse de l'abondance du sébaste à bouche jaune entre 1967 et 1999. Les données sur les captures par unité d'effort (PUE) entre 1996 et 2007 révèlent une chute annuelle de 2,5 % de l'abondance de l'espèce. Cette tendance pourrait être imputable aux changements des pratiques de pêche. Plus encore, les niveaux d'abondance pourraient refléter le faible taux de recrutement, qui caractérise la population de la Colombie–Britannique, depuis le début des années 1980.

On dispose de peu d'information sur l'état des populations de sébastes à bouche jaune voisines dans les eaux américaines. La Colombie–Britannique semble être la région de concentration de l'espèce, étant donné que les niveaux de prises sont plus faibles aux États–Unis.

Facteurs limitatifs et menaces

Le cycle biologique du sébaste, caractérisé par une croissance lente, une maturité tardive et une longévité prolongée, pourrait exposer cette catégorie de poissons démersaux à la surpêche et à la destruction de l'habitat, à cause du chalutage par le fond et des changements environnementaux néfastes. Le recrutement varie considérablement et on en ignore les facteurs déterminants, par ailleurs. Le sébaste à bouche jaune cohabite habituellement avec d'autres espèces de poissons démersaux qui sont importants sur le plan commercial et qui sont visés par la pêche plurispécifique.

La pêche commerciale constitue la principale menace pour le sébaste à bouche jaune. Cette espèce est essentiellement capturée par chalutage pélagique et chalutage par le fond en Colombie–Britannique. Étant donné l'absence de données historiques et contemporaines sur l'abondance du sébaste à bouche jaune, il est difficile de déterminer l'état actuel de la population de cette espèce dans toute son aire de répartition. De plus, le sébaste à bouche jaune peut être confondu avec le sébaste à longue mâchoire quand il est pêché.

Importance de l'espèce

Le sébaste à bouche jaune est une espèce importante sur le plan commercial en Colombie–Britannique. Lors de la saison de pêche de 2007–2008, la valeur au débarquement de la quantité totale de prises de cette espèce au Canada avoisinait 1,5 million de dollars.

Protection actuelle

Le sébaste à bouche jaune ne bénéficie d'aucune protection, que ce soit dans les eaux canadiennes ou américaines. Aucune évaluation de la situation de l'espèce quant à sa conservation n'a été entreprise.

Le sébaste à bouche jaune est assujetti depuis 1979 au même quota de prises, qui est actuellement fixé à 2 364 tonnes pour la saison de pêche 2008–2009. Aux États–Unis, il est assujetti aux quotas de pêche d’assemblage d’espèces de sébastes de la pente continentale. En revanche, il est probable que cette espèce bénéficie d'une protection partielle dans les aires de conservation des sébastes, ainsi que par les interdictions de chalutage en vigueur dans certains secteurs de son aire de répartition américaine.

HISTORIQUE DU COSEPAC
Le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) a été créé en 1977, à la suite d’une recommandation faite en 1976 lors de la Conférence fédérale–provinciale sur la faune. Le Comité a été créé pour satisfaire au besoin d’une classification nationale des espèces sauvages en péril qui soit unique et officielle et qui repose sur un fondement scientifique solide. En 1978, le COSEPAC (alors appelé Comité sur le statut des espèces menacées de disparition au Canada) désignait ses premières espèces et produisait sa première liste des espèces en péril au Canada. En vertu de la Loi sur les espèces en péril (LEP) promulguée le 5 juin 2003, le COSEPAC est un comité consultatif qui doit faire en sorte que les espèces continuent d’être évaluées selon un processus scientifique rigoureux et indépendant.

MANDAT DU COSEPAC
Le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) évalue la situation, au niveau national, des espèces, des sous–espèces, des variétés ou d’autres unités désignables qui sont considérées comme étant en péril au Canada. Les désignations peuvent être attribuées aux espèces indigènes comprises dans les groupes taxinomiques suivants : mammifères, oiseaux, reptiles, amphibiens, poissons, arthropodes, mollusques, plantes vasculaires, mousses et lichens.

COMPOSITION DU COSEPAC
Le COSEPAC est composé de membres de chacun des organismes responsable des espèces sauvages des gouvernements provinciaux et territoriaux, de quatre organismes fédéraux (le Service canadien de la faune, l’Agence Parcs Canada, le ministère des Pêches et des Océans et le Partenariat fédéral d’information sur la biodiversité, lequel est présidé par le Musée canadien de la nature), de trois membres scientifiques non gouvernementaux et des coprésidents des sous–comités de spécialistes des espèces et du sous–comité des connaissances traditionnelles autochtones. Le Comité se réunit au moins une fois par année pour étudier les rapports de situation des espèces candidates.

DÉFINITIONS (2010)

Espèce sauvage Espèce, sous–espèce, variété ou population géographiquement ou génétiquement distincte d’animal, de plante ou d’une autre organisme d’origine sauvage (sauf une bactérie ou un virus) qui est soit indigène du Canada ou qui s’est propagée au Canada sans intervention humaine et y est présente depuis au moins cinquante ans.

Disparue (D)
Espèce sauvage qui n’existe plus.

Disparue du pays (DP)
Espèce sauvage qui n’existe plus à l’état sauvage au Canada, mais qui est présente ailleurs.

En voie de disparition (VD)*
Espèce sauvage exposée à une disparition de la planète ou à une disparition du pays imminente.

Menacée (M)
Espèce sauvage susceptible de devenir en voie de disparition si les facteurs limitants ne sont pas renversés.

Préoccupante (P)**
Espèce sauvage qui peut devenir une espèce menacée ou en voie de disparition en raison de l'effet cumulatif de ses caractéristiques biologiques et des menaces reconnues qui pèsent sur elle.

Non en péril (NEP)***
Espèce sauvage qui a été évaluée et jugée comme ne risquant pas de disparaître étant donné les circonstances actuelles.

Données insuffisantes (DI)****
Une catégorie qui s’applique lorsque l’information disponible est insuffisante (a) pour déterminer l’admissibilité d’une espèce à l’évaluation ou (b) pour permettre une évaluation du risque de disparition de l’espèce.

* Appelée « espèce disparue du Canada » jusqu’en 2003.
** Appelée « espèce en danger de disparition » jusqu’en 2000.
*** Appelée « espèce rare » jusqu’en 1990, puis « espèce vulnérable » de 1990 à 1999.
**** Autrefois « aucune catégorie » ou « aucune désignation nécessaire ».
***** Catégorie « DSIDD » (données insuffisantes pour donner une désignation) jusqu’en 1994, puis « indéterminé » de 1994 à 1999. Définition de la catégorie (DI) révisée en 2006.

Le Service canadien de la faune d’Environnement Canada assure un appui administratif et financier complet au Secrétariat du COSEPAC.


Rapport de situation du COSEPAC sur le Sébaste à bouche jaune Sebastes reedi au Canada – 2010.

Le sébaste à bouche jaune, Sebastes reedi (Westrheim et Tsuyuki, 1967) appartient à l'ordre des Scorpéniformes et à la famille des Sebastidae. Au début on l'avait classifié comme Sebastodes reedi (Westrheim et Tsuyuki, 1967); ensuite, on en a redéfini le genre pour le mettre avec les Sebastes, après les révisions de la classification taxonomique du sébaste du Pacifique qui ont été effectuées dans les années 1970 (Bailey et al., 1970). Une étude taxonomique récente a permis de définir une phylogénie du genre Sebastes fondée sur une argumentation solide, qui indique qu'il est monophylétique et que le sébaste à bouche jaune est très proche du sébaste tacheté (Sebastes crameri; Hyde et Vetter, 2007). Sur le plan morphologique, le sébaste à bouche jaune ressemble au sébaste à longue mâchoire (Sebastes alutus). D'ailleurs, dans les registres des pêches avant le milieu des années 1970, les deux espèces se retrouvent sous les noms vernaculaires anglais : « red rockfish » ou « ocean perch » (Pêches et Océans Canada, 1999a). Cette espèce porte également les noms vernaculaires anglais de « reedi », « red eye », « red snapper » et « rockcod ». (Love et al., 2002; Oregon Department of Fish and Wildlife, 2007).

Le sébaste à bouche jaune adulte ressemble à plusieurs autres espèces de sébastes (p. ex., le sébaste à longue mâchoire, le sébaste de Goode (Sebastes goodei), le sébaste à raie rouge (Sebastes proriger) et le sébaste à menton pointu (Sebastes zacentrus), tout en se distinguant d'elles par les marbrures jaunes, rouges et noires de sa bouche de couleur blanc–rosâtre (Westrheim et Tsuyuki, 1967). Les adultes sont essentiellement de couleur rouge entremêlée d'un jaune dont les nuances vont jusqu'à l'orange (ou mélangée à du noir, pour les individus dont la longueur est inférieure à 40 cm), avec des taches éparses sur le dos de couleur olivâtre (figure 1) (Orr et al., 2000). Ces poissons arborent trois rayures foncées indistinctes sur la tête et une raie latérale rosâtre le long du corps (Kramer et O’Connell, 1995). Le sébaste à bouche jaune possède une mâchoire inférieure allongée, avec une bosse symphysienne un peu large et une nageoire caudale légèrement dentelée (Hart, 1973; Kramer et O’Connell, 1995). Les individus possèdent 13 épines dorsales et 3 anales (figure 2) (Kramer et O’Connell, 1995).

Figure 1. Sébaste à bouche jaune adulte (Grant et al., 1996). Photo d’un sébaste à bouche jaune adulte.

Photo d’un sébaste à bouche jaune adulte.

Figure 2. Dessin au trait du sébaste à bouche jaune adulte (Matarese et al., 1989). Dessin au trait d’un sébaste à bouche jaune adulte (Sebastes reedi).

Dessin au trait d’un sébaste à bouche jaune adulte (Sebastes reedi).

On ne connaît aucune étude génétique qui aurait eu pour objet la structure génétique de la population du sébaste à bouche jaune. Westrheim et Tsuyuki (1967) ont effectué des analyses électrophorétiques de l'hémoglobine du sébaste à bouche jaune pris entre l'Oregon et l'Alaska, ce qui leur a permis d'en trouver deux variants protéiques. Aucune différence morphologique ou méristique correspondante n'a été relevée.

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