Programme de rétablissement du bar rayé population de l'estuaire du Saint-Laurent, au Canada [finale] 2011 : Rétablissement

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Le rétablissement de la population de bar rayé de l’estuaire du Saint-Laurent est réalisable puisque les quatre conditions suivantes sont remplies :

1. Disponibilité des individus capables de se reproduire :

L’ensemencement de bars rayés dans le Saint-Laurent a débuté en 2002 et six ans plus tard, des individus matures et capables de se reproduire étaient de nouveau présents dans le système. Grâce au réseau de suivi, des juvéniles d'âge 0+ ont été capturés en 2008, alors qu'aucun jeune de l'année de pisciculture n'avait été ensemencé cette année-là. Cela confirme la présence de bars rayés reproducteurs dans le Saint-Laurent et la poursuite des ensemencements dans les prochaines années, combinée à la reproduction naturelle, devrait permettre d’augmenter leur nombre. Actuellement, il n’est pas possible de déterminer si le nombre d’individus ensemencés est suffisant pour rétablir la population d’où la nécessité de poursuivre les ensemencements.

2. Disponibilité d'habitats adéquats pour supporter l'espèce :

La capture de bars rayés à plusieurs endroits le long du fleuve Saint-Laurent et de son estuaire suggère que la population en cours de rétablissement occupe une aire comparable à celle de la population disparue. Les données biologiques recueillies démontrent aussi que les bars rayés de la nouvelle population bénéficient de bonnes conditions de croissance (Pelletier 2009). De plus, tel que mentionné précédemment, des juvéniles issus de la reproduction naturelle ont été capturés. Cela indique que des habitats adéquats, incluant ceux requis pour la fraie, l’incubation et la vie larvaire sont disponibles, bien qu'il ne soit pas possible de les localiser et de les quantifier pour le moment.

3. Possibilité d’évitement ou d’atténuation des menaces :

Plusieurs menaces au rétablissement du bar rayé ont été identifiées dans ce programme de rétablissement. Il est toutefois possible d’éviter certaines d’entre elles ou de les atténuer. Par exemple :

Captures accidentelles : Aucune pêche au bar rayé n'est autorisée à l'heure actuelle et les spécimens capturés fortuitement doivent être remis à l'eau. En 2005, une campagne de sensibilisation a été menée auprès des pêcheurs sportifs pour les informer de la remise à l’eau obligatoire des bars rayés qu'ils pourraient capturer et pour les inciter, le cas échéant, à signaler ces prises au CDPNQ. De plus, plusieurs pêcheurs commerciaux participent au suivi de la population de bar rayé et possèdent un permis SEG qui les autorise à conserver, selon des modalités précises, les spécimens capturés afin de les remettre aux biologistes du MRNF.

Perturbation d'habitats par les activités de dragage : Les pratiques en matière de dragage et de dispositions des matériaux ont été améliorées depuis l'époque de la disparition du bar rayé limitant ainsi leurs impacts sur l’écosystème aquatique. Dans les années 1970, l'usage de sites désignés, en eau profonde, a été instauré pour le déversement des matériaux dragués. En 2009, la Garde côtière a cessé d’utiliser un des sites de disposition de sédiment, celui au sud de l’île Madame (à proximité des aires historiques d’alimentation des bars rayés immatures). Ce site devrait être fermé pour tous les utilisateurs à partir de 2011.

Perturbation et destruction des habitats : Dans les décennies 1960 et 1970, des pertes importantes sont survenues dans l’habitat du poisson. De nos jours, les projets qui risquent d’occasionner une détérioration, une destruction ou une perturbation de l’habitat requièrent une ou plusieurs autorisations délivrées selon le cas par Pêches et Océans Canada en vertu de la Loi sur les pêches, par le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs (MDDEP) en vertu de la Loi sur la qualité de l’environnement ou encore par le ministère des Ressources naturelles et de la Faune en vertu de la Loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune.

4. Disponibilité de techniques et mesures de rétablissement efficaces :

Aux États-Unis, le bar rayé est une espèce de poisson qui a fait l'objet d’un grand nombre de publications scientifiques et techniques. De nombreuses techniques et mesures de rétablissement sont déjà disponibles et ont fait leurs preuves dans plusieurs domaines. Pour la population du Saint-Laurent, les mesures de rétablissement utilisées jusqu’à présent sont la production en captivité et l’ensemencement d’individus combinée à l’interdiction de conserver les bars rayés capturés accidentellement à la pêche.

Pour réintroduire le bar rayé dans le Saint-Laurent, le programme initial prévoyait l'ensemencement de 50 000 fretins par an (Comité aviseur sur la réintroduction du bar rayé 2001), une opération qui devrait débuter dans les prochaines années. Cependant, la survie élevée des bars rayés maintenus en captivité à la station piscicole de Baldwin-Coaticook a amené l’ensemencement, plus tôt que prévu, de quelques individus en surplus, dont certains se sont reproduits dans le Saint-Laurent. À première vue, l'implantation de la nouvelle population semble déjà amorcée.

Le bar rayé de l'ancienne population du Saint-Laurent, pêché trop intensivement au stade préreproducteur, n'a pas bénéficié de la protection adéquate, contrairement à certaines populations américaines. Les grandes populations migratrices de la côte est (c.-à-d. rivière Hudson, rivière Roanoke et tributaires de la baie Chesapeake) sont restées à des niveaux d’abondance très faibles pendant plus de vingt ans (décennies 1970 et 1980), sans que leur déclin puisse être expliqué. Quand une loi fédérale est venue suspendre toute exploitation de bar rayé dans les états côtiers le long de la côte atlantique, ces populations se sont rétablies en moins de cinq ans (Field 1997). Lorsque les conditions sont propices, l'établissement ou la restauration d'une population de bar rayé peut se faire rapidement. Cela pourrait bien être le cas pour la nouvelle population de bar rayé du Saint-Laurent, étant donné que la pêche n’est pas autorisée pour cette espèce.

Le programme de rétablissement vise à restaurer, au cours des dix prochaines années, une population de bar rayé qui se reproduira et se maintiendra d'elle-même dans l'estuaire du Saint-Laurent, s'y intégrant à la communauté biologique, sans la perturber.

Population : Il n’est pas possible d’identifier à l’heure actuelle un objectif quantitatif en matière de population. Il n’y a pas d'estimation d'effectifs pour l'ancienne population qui puisse servir de point de repère pour celle en cours de rétablissement. L’objectif qualitatif en matière de population est le rétablissement d’une population viable et auto-suffisante.

Répartition : Les données sur la pêche de l'ancienne population, combinées à la répartition des recaptures de poissons étiquetés, permettent de délimiter provisoirement la zone que pourrait occuper la nouvelle population. Pour le moment, le bar rayé semble occuper sensiblement la même aire de répartition, mais il n’est pas possible de déterminer les superficies utilisées. Il est toutefois important de mentionner que les habitats fréquentés par les bars rayés juvéniles avant la disparition de l’espèce ont subi des empiètements importants depuis les années 1960, surtout près de Québec et sur la rive nord du fleuve. Ceci pourrait modifier l'aire qui pourra être occupée par la nouvelle population. Les pertes d'habitats pourraient aussi avoir réduit la capacité de support de l'ensemble des habitats riverains pour les juvéniles, avec des effets encore indéterminés sur les effectifs totaux. De plus, des changements sont aussi survenus au sein de la communauté biologique de l'estuaire. Des espèces indigènes, comme l'éperlan arc-en-ciel et le poulamon Atlantique (Microgadus tomcod), ont subi des baisses d'abondance, tandis que d'autres, comme le doré jaune, semblent avoir accru leurs nombres. Quelques espèces exotiques, comme le gobie à taches noires, se sont implantées dans le milieu. Il n’est pas possible de déterminer dans quelle mesure la capacité de support à l'endroit des poissons prédateurs, et du bar rayé en particulier, peut avoir changé. Afin de tenir compte de ces changements et des lacunes dans les connaissances, seul un objectif qualitatif de répartition a été déterminé, soit que l’ensemble des habitats adéquats soit de nouveau utilisé.

L’acquisition des données via le réseau de suivi permettra d’en apprendre davantage et de développer des objectifs quantitatifs en matière de population et de répartition.

L'énumération suivante d'objectifs tient compte du fait que plusieurs étapes de la démarche décrite dans le document de travail du Comité aviseur sur la réintroduction du bar rayé (2001) ont déjà été franchies (voir la section 1.6 Mesures déjà achevées ou en cours). Les objectifs décrits ci-dessous poursuivent toujours ce but, dans le même élan, sans toutefois revenir sur les étapes déjà réalisées.

Ce premier objectif vise à augmenter le nombre de bars rayés dans le Saint-Laurent en ensemençant chaque année 50 000 fretins d'automne, soit le nombre prévu au plan d’action pour la réintroduction du bar rayé du MRNF (Comité aviseur sur la réintroduction du bar rayé 2001). Pour débuter officiellement le programme de réintroduction, il faudra améliorer la survie des fretins à la pisciculture, puisqu’actuellement, la survie des larves est excellente, mais le taux de mortalité avant l’atteinte du stade de fretin est trop élevé pour produire les 50 000 fretins prévus au plan du MRNF. Jusqu’à maintenant, les spécimens ensemencés étaient principalement des surplus présents à la station piscicole (selon les besoins identifiés pour le stock de reproducteurs et la place disponible pour la croissance des larves).

Les premières données recueillies sur la nouvelle population, concernant notamment la croissance et l'amorce de la reproduction naturelle, suggèrent que le rétablissement du bar rayé a déjà débuté. Cependant, l'espèce est caractérisée par un recrutement irrégulier, dépendant d'un ensemble de conditions dans les habitats où se développent les premiers stades. Il est donc important de poursuivre pendant quelques années les ensemencements.

Cet objectif vise à combler en priorité une lacune importante dans les connaissances de la nouvelle population comme de l'ancienne, à savoir la méconnaissance des sites où se déroulent la fraie, l'incubation et la vie larvaire. Il est aussi important d’essayer de préciser les limites actuelles de certains autres habitats, dont le contour approximatif a été déduit à partir des données tirées de l'ancienne population (p. ex. frayère, zone d’incubation et de développement larvaire, aire d'alimentation estivale, routes migratoires et aires d'hivernage).

Ces connaissances des habitats fréquentés selon les stades et les saisons sont importantes pour la protection. Elles permettent aussi de mieux planifier l'échantillonnage requis pour obtenir les paramètres de la dynamique de la population.

Cet objectif consiste à suivre l’état de la population en déterminant les caractéristiques biologiques et dynamiques de la population de bar rayé en rétablissement, la production naturelle de nouveaux individus et leur survie ainsi que l’aire de répartition utilisée.

Ces données, recueillies sur une base régulière, permettront d'avoir une vue d'ensemble de tout le fonctionnement de la population de bar rayé (p. ex. fécondité, survie selon les stades et facteurs qui ont le plus d'influence sur la dynamique) et seront utilisées comme base pour établir des objectifs quantitatifs en terme de population et de répartition. À partir de ces données, il sera aussi possible d’évaluer régulièrement le protocole des ensemencements et des modalités dans lesquelles ceux-ci devraient être faits pour ne pas nuire à la reproduction naturelle du bar rayé.

Le rétablissement du bar rayé pourra entraîner des modifications au sein de la communauté biologique de l'estuaire. Le quatrième objectif vise à acquérir des données biologiques sur certains organismes de l'estuaire, en particulier les poissons qui seront en interaction avec le bar rayé en tant que proie, prédateur ou compétiteur. Il faut développer des indicateurs qui permettront de distinguer, parmi les changements qui se produisent au sein de la communauté biologique, ceux qui résulteraient de la réintroduction du bar rayé, afin que les ajustements requis soient faits au programme de réintroduction.

Cet objectif est en relation directe avec le deuxième objectif. Une fois que les habitats utilisés par la nouvelle population de bar rayé seront localisés, il sera possible d’identifier parmi ceux-ci, lesquels semblent les plus importants (selon leur fonction et la proportion de la population qui s'y trouve à certaines périodes de l'année), afin d’y appliquer les mesures de protection requises. Les habitats nécessaires à la survie ou au rétablissement pourront être désignés habitats essentiels en vertu de la LEP.

Les mesures qui devraient permettre d'atteindre ces objectifs sont présentées dans le tableau 4. Trois colonnes suivent l'énoncé de chaque mesure, résumant respectivement le degré de priorité de la mesure, la stratégie adoptée et, le cas échéant, les menaces concernées.

Le niveau de priorité permet de distinguer les mesures jugées a priori essentielles, nécessaires ou souhaitables à la réalisation des objectifs. La colonne intitulée « Stratégie générale » désigne cinq catégories d'interventions, auxquelles peuvent appartenir les mesures :

  1. Inventaire et suivi
  2. Acquisition de connaissances
  3. Production artificielle et ensemencement
  4. Protection, restauration et intendance
  5. Sensibilisation
Tableau 4. Planification du rétablissement, population de bar rayé de l'estuaire du Saint-Laurent.
Objectif Mesure recommandée Priorité Stratégie Menace abordée

Accroître les effectifs de bar rayé.

Mettre en œuvre le plan de production proposé par le Comité aviseur sur la réintroduction du bar rayé (2001), pour être en mesure d’ensemencer dans le fleuve 50 000 fretins par an. La production de bar rayé doit s'appuyer sur un plan de reproduction qui vise à optimiser la diversité génétique des poissons ensemencés en fonction de ceux disponibles pour la reproduction en captivité. Tous les spécimens doivent être marqués pour permettre, lors du suivi de la population, de distinguer les individus sauvages de ceux produits en pisciculture. Enfin, le nombre de bars ensemencés pourra être réduit si le suivi de la population sauvage de bar rayé ou celui de certaines de ses espèces proies indiquait que les ensemencements nuisaient à la reproduction naturelle du bar ou affectaient significativement ses proies.

Essentielle

1, 3

Identifier les habitats utilisés par la population de bar rayé.

Rechercher, délimiter et caractériser les aires où se déroulent les premières phases de développement du bar rayé : fraie, incubation, vie larvaire et juvénile.

Essentielle

1, 2

Habitat

Réaliser des études sur les menaces prioritaires touchant l'habitat du bar rayé.

Essentielle

1, 2

Habitat

Rechercher, délimiter et caractériser les autres habitats utilisés par les bars rayés, par exemple : voies de migration, aires d'hivernage.

Nécessaire

1, 2

Habitat

Développer un outil géomatique pour rendre accessible l’information sur les habitats utilisés aux consultants, promoteurs, analystes de projet de développement, etc.

Souhaitable

4, 5

Habitat

Suivre l'état de la population de bar rayé.

Maintenir et standardiser le réseau de suivi des captures dans les engins de pêche commerciale.

Essentielle

1

Prélèvement

Étendre la couverture géographique du suivi par des pêches expérimentales dans l'aire de distribution.

Essentielle

1, 2

Mettre au point un indice de l'état de la population de bar rayé en regard de la capacité de support de l'estuaire.

Essentielle

1, 2

Développer une mesure d'abondance des fretins d'automne comme indice du recrutement.

Nécessaire

1, 2

Suivre le dépôt naturel d'œufs sur les aires de fraie, l'incubation et la survie des individus sauvages au cours de l'été et de l'automne.

Souhaitable

1, 2

Faciliter l'enregistrement des captures accidentelles de bar rayé.

Souhaitable

1, 2

Prélèvement

Suivre l'état de certaines composantes de la communauté ichtyologique (comme proies, prédateurs ou compétiteurs) en relation avec le bar rayé.

Suivre ces espèces de poisson dans la zone fréquentée par le bar rayé pendant sa saison de croissance et au-delà.

Nécessaire

1, 2

Biologique

Mettre au point des indicateurs permettant de distinguer les changements qui pourraient être reliés à la présence du bar rayé.

Nécessaire

2

Biologique

Recueillir et analyser aussi des données sur l'alimentation des espèces qui pourraient être compétitrices du bar rayé.

Souhaitable

1, 2

Biologique

Protéger la population de bar rayé et ses habitats les plus importants.

Favoriser l'instauration de mesures de protection du bar rayé et de ses habitats.

Essentielle

4

Habitat; prélèvement

Veiller à ce que les évaluations environnementales tiennent compte, s'il y a lieu, des impacts possibles sur le bar rayé et ses habitats.

Essentielle

4

Habitat

Sensibiliser les pêcheurs sportifs et commerciaux aux mesures visant la protection du bar rayé et de ses habitats.

Nécessaire

4, 5

Prélèvement

Sensibiliser les organismes intéressés au milieu aquatique et le public en général aux mesures visant la protection du bar rayé et de ses habitats.

Souhaitable

4, 5

Habitat; prélèvement

Évaluer la pertinence de procéder à des projets de restauration d'habitat.

Souhaitable

4

Habitat

Afin d’évaluer la mise en œuvre du programme de rétablissement et les progrès effectués, une liste d’indicateurs de rendement a été développée pour chaque objectif de rétablissement (tableau 5). Ces indicateurs de rendement servent à déterminer si les approches de rétablissement utilisées ont une incidence positive sur l’espèce. Ils permettent aussi d’évaluer si les objectifs de rétablissement sont atteints ou non et de rendre compte de leur état d’avancement.

Tableau 5. Indicateurs de rendement pour les objectifs du programme de rétablissement.
Objectif Indicateurs de rendement

1. Accroître les effectifs de bar rayé.

- Augmentation du nombre de bars rayés dans le fleuve et l’estuaire du Saint-Laurent et en lien avec les ensemencements :

  • Production d'un plan de reproduction pour optimiser la diversité génétique des bars rayés ensemencés.
  • Marquage chimique des larves : vérifier l'efficacité du marquage.
  • Étiquetage (fretins à adultes) : vérifier l'efficacité de l'étiquetage, la mortalité associée, le pourcentage de pertes.
  • Estimation de la survie des bars rayés produits artificiellement selon leur stade de développement à l'ensemencement.
  • Déterminer la part de l'accroissement d'effectifs de la population due aux ensemencements de fretins.

2. Identifier les habitats utilisés par la population de bar rayé.

- Délimitation et caractérisation :

  • des habitats de fraie, d'incubation, de vie larvaire;
  • des habitats des juvéniles;
  • des habitats des bars rayés de plus d'un an;
  • des voies de migration;
  • des habitats d'hivernement.

- Identification des principales menaces à l’habitat.
- Développement d’un outil géomatique.

3. Suivre l'état de la population de bar rayé.

- Élaboration d'un indice d'abondance des fretins d'automne, distinguant ceux d'origine naturelle et artificielle.
- Maintien d’un réseau de suivi des captures de bar rayé dans les engins fixes de l’estuaire du Saint-Laurent et standardisation du protocole.
- Faciliter le signalement du bar rayé (CDPNQ).
- Disponibilité d'une base de données sur les caractéristiques biologiques et l'abondance des bars rayés de plus d'un an.
- Mise au point d'un indicateur de la condition de la population de bar rayé.

4. Suivre l'état de certaines composantes de la communauté ichtyologique (proies, prédateurs ou compétiteurs) en relation avec le bar rayé.

- Disponibilité d'une base de données sur les caractéristiques biologiques et l'abondance des espèces de poissons qui seraient des proies, des prédateurs et des compétiteurs de bar rayé, en particulier les espèces en situation précaire.
- Mise au point d'un indicateur valable de la condition de leurs populations et des changements d'abondance qui peuvent être dus à la présence du bar rayé.

5. Protéger la population de bar rayé et ses habitats les plus importants.

- Ne pas enregistrer de pertes ou de dégradations additionnelles dans aucun des habitats importants du bar rayé en ayant recours, si nécessaire :

  • aux dispositions des différentes lois fédérales, dont la LEP, la Loi sur les pêches, la Loi canadienne sur l’évaluation environnementale, ainsi que des lois du Québec, dont la Loi sur la qualité de l’environnement et la Loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune;
  • au règlement de pêche du Québec;
  • à l'appui des organisations intéressées par le milieu aquatique et à celui du public en général;
  • à la sensibilisation des organismes qui réalisent des évaluations environnementales en milieu aquatique.

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